« La peur n’est que la foi inversée ; c’est la foi dans le mal au lieu du bien. » Florence Scovel Shinn
Après plusieurs mois de crise COVID-19, des éléments pertinents d’analyse de cette crise apparaissent plus clairement.
1. La pression énorme pour convaincre 7 milliards d’humains de la nécessité de se vacciner contre un virus [1] dont on a gonflé la mortalité [2] et qu’on dit omniprésent alors qu’il est en train de disparaître, voire a disparu.
Cela nous rappelle l’opération de 2009, avec la fausse pandémie H1N1 [3] : mêmes tactiques, mêmes complicités (médiatiques, politiques, gouvernementales), mêmes « experts », mêmes scénarios, mêmes narratives avec un accent sur la peur, la culpabilité, la précipitation et toujours la même odeur nauséabonde de cet argent omniprésent sous la forme de profits immenses à l’horizon pour l’industrie productrice de vaccins.
C’est comme si l’épisode H1N1 de 2009 avait servi de répétition.
Cette fois, l’épisode COVID-19 de 2020 est en passe de transformer l’essai en succès.
Les points chauds au-début de la fausse pandémie.
Tests de surveillance : Rassembler les données sur le COVID-19. Source : sph.umich.edu
2. La capacité énorme des populations à se soumettre à l’autorité.
Malgré des indices évidents de corruption, d’incompétence, d’ignorance concernant des personnalités éminentes de la politique, de la science, de la médecine, beaucoup de personnes continuent de leur obéir.
Malgré des recommandations confuses, contradictoires, inexpliquées, injustifiables, beaucoup de personnes continuent de leur obéir.
Exemples :
1) Au cœur de l’épidémie, le port des masques n’est pas obligatoire et même déconseillé pour les gens bien portants. Alors que l’épidémie s’éteint, les masques deviennent obligatoires partout pour tous.
Beaucoup de médecins généralistes d’autres pays et l’IHU Méditerranée-Infection de Marseilles, l’un des plus grands centres d’infectiologie du monde, le plus grand de France, a démontré que l’hydroxychloroquine était efficace pour diminuer la contagiosité du SRAS et le nombre de cas sévères de COVID-19 [4].
2) En Belgique, « on » dit que c’est un médicament dangereux et inefficace et « on » empêche les médecins généralistes de le prescrire à leurs patients.
Des contradictions, des mensonges, des fausses vérités…
Ainsi de suite…
Bien sûr, la peur et le conformisme peuvent expliquer cette obéissance fabriquée.
Nous connaissons les expériences de Solomon Asch et de Stanley Milgram [5].
Cette tendance à la soumission et à l’obéissance n’est pas répartie de la même façon au sein des populations.
Ainsi en Serbie :
« Cassée, la progression implacable de la terreur coronavirale. Les Serbes récalcitrants se sont rebellés contre leur président lorsqu’il leur a ordonné de retourner en résidence surveillée. Après deux jours de batailles de rue avec des dizaines de policiers hospitalisés, les robustes manifestants ont gagné ; les autorités ont capitulé et ont renoncé à leurs plans de bouclage pour Belgrade. Les magasins, les bistrots et les restaurants de Belgrade auront un couvre-feu en début de soirée ; mais c’est beaucoup mieux que le bouclage complet qu’ils avaient prévu. » [6]
Par contre, en Belgique :
« De manière incompréhensible alors que l’épidémie, hormis de petits foyers (clusters), disparaît peu à peu [7], des mesures coercitives sont à nouveau imposées, voire élargies [8] avec port obligatoire de masque partout, pour tout le monde, obligation de donner ses coordonnées dans les restaurants et les bars à des fins de tracking [9] … »
Tout cela n’est pas justifié.
Tout cela relance la peur, la terreur, et laisse craindre un retour vers le confinement partiel ou total (assignation à résidence) alors qu’aujourd’hui, on sait que cette mesure est inutile et délétère ! [10-11]
Comme si la crise COVID-19 servait aux autorités de test grandeur nature pour évaluer le degré de soumission de leur peuple [12], et voir jusqu’où ils peuvent aller avant de rencontrer une opposition suffisante.
J’espère que le peuple belge, ce peuple le plus brave de la Gaule selon Jules César [13], aura le courage et la lucidité du peuple serbe et finira par se réveiller.
3. L’utilisation d’experts en faisant croire à un consensus qui n’existe pas
Les gouvernements forment des conseils composés d’experts pour justifier leurs mesures.
Pour le citoyen, pourquoi mettre en doute les mesures en question ?
Toutefois, on l’a bien démontré au sein d’organisations comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Agence Européenne du Médicament (AEM), le comité COVID-19 en France (le CARE) ou en Belgique (Sciensano-comité COVID-19), être expert ne veut pas dire être indépendant, libre de tout conflit d’intérêt, voire même compétent [14-15].
Chaque fois qu’un gouvernement dit : « il y a un consensus d’experts sur cette question », c’est en fait un mensonge.
Cela veut seulement dire que leurs experts se sont mis d’accord, telle une officine autosuffisante et auto-satisfaite sans débat contradictoire.
Dans le COVID-19, vous pouvez trouver sur tous les sujets présentés comme consensuels :
Masques
Hydroxychloroquine
Confinement
Tests utilisés
Traitements
Vaccination
… d’autres experts aussi valables sur le plan des diplômes, de la réputation ou des activités exercées, dont les avis vont à l’encontre des diktats officiels, avec des arguments honnêtes, des démonstrations solides et des références multiples.
Pour le citoyen, comment faire la part des choses ?
À diplôme égal, à expertise équivalente, un bon critère de discernement est de vérifier l’absence de conflit d’intérêt.
Beaucoup d’auteurs qualifiés avec des avis opposés à ceux de leurs homologues gouvernementaux ne sont pas liés à l’industrie pharmaceutique ni aux gouvernements qui, finalement, veulent faire passer une idéologie, un programme politique et ont de plus en plus de comptes à rendre à l’industrie.
Ces auteurs indépendants ont également plus à perdre qu’à gagner dans ce débat d’avis.
Qu’est-ce qui pourrait les pousser à prendre des risques sinon leur honnêteté, leur conscience ? Ce n’est ni la gloire, ni l’espoir d’un contrat dans le privé, ni l’argent, en tout cas.
4. La fabrication d’une fiction inspirée de faits réels et pour cela, utilisation d’une narrative qui finit par être répétée en boucle et crue sans plus être remise en question.
Le COVID-19 est une fiction basée sur des faits plausibles : un virus, de vrais morts, une vraie maladie, une épidémie de maladies respiratoires à laquelle sont ajoutés, au fur et à mesure, des déformations de vérités ou de réalités, voire carrément, des mensonges (Cf. ma série, COVID-19 : au plus près de la vérité).
Les coronavirus sont connus. Ils existent. Deux d’entre eux ont déjà menacé l’humanité d’épidémies meurtrières (SRAS, MERS).
Qu’importe si les faits ont montré que cette pandémie était fausse et que les experts avaient déjà manipulé les chiffres, la pandémie H1N1 de 2009 a préparé le terrain à l’idée que ça ne pouvait que revenir et qu’à nouveau, seule la vaccination pourrait nous sauver.
De vrais malades ont été hospitalisés et certains sont morts.
Tous ces éléments ont rendu l’histoire « COVID-19 » plausible.
La narrative COVID était lancée.
Pour pérenniser ensuite LA peur qui permette la mise en place d’une stratégie du choc à l’échelle d’une population, il fallait des tests présentés comme fiables, des chiffres de mortalité élevés, des indices de contagiosité effrayants et des capacités hospitalières limitées.
Dans ce processus, la participation conformiste des médias fut essentielle.
Comme chaque fois, ils ont bien joué leur rôle, annonçant chaque jour le nombre de morts et les attribuant au COVID-19 sans aucune discrimination.
Aujourd’hui, ils entretiennent la peur de deuxièmes vagues, de nouveau confinement en faisant passer, à tort, les cas de tests PCR positifs pour de nouveaux cas de COVID-19.
La Suède et d’autres pays, ainsi que certains états aux USA, n’ont pas joué le jeu, ou ont suivi leur propre agenda.
La Suède:sans confinement criminel comme au Québec!
Ils n’ont pas confiné, ils ont moins traumatisé, ils sont restés plus humains.
Ils sont la preuve supplémentaire que l’histoire COVID-19 telle qu’elle a été instaurée dans les pays liberticides et coercitifs (Belgique, France, Espagne, Canada…) est bien une fiction avec des éléments réels, plongeant leurs populations dans un piège psychologique redoutable.
Tous ces points sont des indices que l’histoire COVID-19 est une stratégie du choc et les stratégies du choc ne sont jamais utilisées pour le bien des populations, pour votre bien ou pour le mien !
La stratégie du choc psychologique est une réalité, étudiée par plusieurs auteurs et chercheurs, dont Naomi Klein [16], avec son livre paru en 2007, « La Stratégie du Choc : la montée d’un capitalisme du désastre ».
Nous retrouvons,au Québec, les mêmes responsables psychopathes lors de la grippe AH1Ni ou le Dr Horacio Arruda présidait le fameux comité pour rendre un vaccin obligatoire. Maintenant,avec la « fausse pandémie du COVID 19,il aide François Legault à prendre en main tous les pouvoirs sociaux,économiques et politiques. Ça s’appelle une dictature!
Le but est de réaliser une tabula rasa, une page blanche et sur cette page blanche, de reconstruire ce qu’on veut.
Comment ?
« À l’échelle d’une population entière, en réduisant à néant le patrimoine d’un pays, ses structures sociales et économiques pour pouvoir y construire une nouvelle société, un nouvel ordre après le chaos planifié et contrôlé. Une fois le peuple privé de ses points de repères, mis en état de choc et infantilisé, il se retrouve sans défenses et devient facilement manipulable. Ce processus peut s’appliquer suite à une grave crise économique ou politique, une catastrophe environnementale, un attentat, une guerre ou une crise sanitaire. » [17]
La stratégie du choc a été appliquée par des moyens économiques à la Grèce dans la foulée de la crise de 2008, entraînant des millions d’âmes dans la misère avec la complicité de leurs politiciens. [18]
La stratégie du choc a été appliquée par des moyens de terrorisme aux USA en 2001 et en France en 2015 avec l’instauration d’états d’urgence et de lois d’exception qui n’ont plus jamais été supprimés [19].
La stratégie du choc est aujourd’hui appliquée par des moyens de crise sanitaire, le COVID-19, à une partie du monde, dont mon pays, la Belgique.
« La terreur induite à grande échelle dans une société entraîne une sorte d’état d’hébétude, une situation où le contrôle peut facilement être obtenu à partir d’une autorité extérieure. Il faut développer un état d’esprit immature chez la population afin de la contrôler au mieux. La société doit être infantilisée. »
Ces idées ont été étudiées et diffusées par l’Institut Tavistock à Londres, créé au départ d’une clinique psychiatrique fondée en 1920, spécialisée dans le contrôle psychologique et le chaos social organisé [17].
[videopress JZkZttju]
Il est beaucoup plus facile de diriger une société par le contrôle mental que par le contrôle physique, au moyen de l’infantilisation, de la confusion, de la désinformation et de la peur.
N’est-ce pas ce qui est à l’œuvre, aujourd’hui ?
Les gens sont infantilisés…
On leur dit sur quel trottoir ils peuvent marcher, dans quel sens, quand ils peuvent rentrer dans un magasin et où ils doivent se moucher.
La peur est omniprésente.
Ceux qui refusent les masques sont rançonnés, regardés de travers, exclus, insultés, haïs.
Des milliers de gens voient leur travail menacé, leur vie entière compromise sans possibilité de manifester, de s’opposer.
Les vieillards sont abandonnés.
Les jeunes sont emprisonnés dans un monde masqué et confiné.
Les adultes sont précarisés.
Les gens d’une même famille, séparés.
La réflexion est paralysée.
La contestation, sanctionnée.
Si cette thèse est juste, il est à prévoir que notre gouvernement par « experts » et médias interposés, poursuive cette stratégie du choc et nous annonce toujours plus d’infectés, de morts et de vagues de COVID, quelle que soit la réalité des faits.
Les exemples de la Suède et de Belgrade sont des phares d’espoir dans cette perspective d’obscurité.
Dr Pascal Sacré
Image en vedette : Société de surveillance. source: opiniojuris.org Note aux lecteurs : veuillez cliquer sur les boutons de partage ci-dessus ou ci-dessous. Faites suivre cet article à vos listes de diffusion. Publiez cet article sur votre site de blog, vos forums Internet, etc.
[13] Horum omnium fortissimi sunt Belgae, Wikipédia, « De tous ceux-là les plus courageux sont les Belges», souvent traduite littérairement en français par « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves.
Henry Kissinger, 96 ans, était le conseiller à la sécurité nationale et le secrétaire d’État des présidents Richard Nixon et Gerald Ford. Pendant le reste de sa longue carrière, il a été conseiller auprès de dirigeants politiques et d’entreprises. Le vendredi 6 avril, le Wall Street Journal a publié la réponse de ce penseur politique emblématique à l’urgence sanitaire internationale.
Henry Kissinger
Kissinger a déclaré que « le monde ne sera plus jamais le même après le coronavirus » et que le gouvernement des États-Unis devra maintenir « la confiance du public ».
Cependant, Kissinger a fait allusion au leadership américain dans cette entreprise mondiale en citant à la fois le Plan Marshall, qui a aidé à reconstruire l’Europe occidentale après ses ravages de la Seconde Guerre mondiale, et le Projet Manhattan, qui a battu l’Allemagne nazie dans la course à la production des premières armes nucléaires.
« Tirant les leçons du développement du Plan Marshall et du Projet Manhattan, les États-Unis sont obligés d’entreprendre un effort majeur dans trois domaines », a écrit Kissinger.
« Premièrement, renforcer la résilience mondiale aux maladies infectieuses », a-t-il poursuivi.
« Nous devons mettre au point de nouvelles techniques et technologies de lutte contre les infections et des vaccins adaptés à de vastes populations. Les villes, les États et les régions doivent se préparer en permanence à protéger leur population contre les pandémies par le stockage, la planification coopérative et l’exploration aux frontières de la science ».
Kissinger a ensuite demandé aux États-Unis de « s’efforcer de guérir les blessures de l’économie mondiale » qui, selon lui, « ne ressemblent à rien de connu dans l’histoire ».
« Les programmes devraient également chercher à améliorer les effets du chaos imminent sur les populations les plus vulnérables du monde », a-t-il ajouté.
Enfin, le conseiller en politique étrangère a imploré les États-Unis de ne pas abandonner « les principes de l’ordre mondial libéral », affirmant que « la prospérité dépend du commerce mondial et de la circulation des personnes ».
Kissinger estime que « les démocraties du monde doivent défendre et soutenir leurs valeurs des Lumières ».
« Un recul mondial de l’équilibre entre le pouvoir et la légitimité entraînera la désintégration du contrat social, tant au niveau national qu’international », a-t-il déclaré.
« Pourtant, cette question millénaire de la légitimité et du pouvoir ne peut pas être réglée en même temps que l’effort pour surmonter le fléau de Covid-19. La retenue est nécessaire de tous côtés – tant en politique intérieure qu’en diplomatie internationale ».
Kissinger a averti que l’échec de la conquête du coronavirus ou de la construction de l’ordre mondial post-coronavirus pourrait conduire à une catastrophe mondiale.
« Le défi historique pour les dirigeants est de gérer la crise tout en construisant l’avenir », a-t-il conclu.
« L’échec pourrait mettre le monde en feu ».
Henry Kissinger: un criminel de guerre génocidaire
Des crânes sont exposés après la découverte d’une fosse commune au sud de Phnom Penh.
Henry Kissinger, l’éminence grise ointe du syndicat du syndicat du crime de la politique étrangère impériale américaine, a averti dans un éditorial qu’aucun gouvernement – pas même son hégémon bien-aimé – ne peut vaincre CoViD-19 seul, ce qui implique que le nouvel ordre mondial qu’il a toujours prêché doit suivre .
Si les États-Unis ne conjuguent pas leurs efforts pour reconstruire leur propre économie, avec les premiers pas vers la création d’un gouvernement mondial, « l’humanité est condamnée », a écrit Kissinger dans le Wall Street Journal, éditorial.
Le livre «Le procès d’Henry Kissinger» de Christopher Hitchens (1949 –2011) examine son rôle en Indochine, au Bangladesh, au Chili, à Chypre et au Timor oriental. Le documentaire sous le même nom et utilisant le matériel de Hitchens est recommandé à regarder pour tous ceux qui cherchent un réveil et la vérité.
En 1970, le prince Sihanouk du Cambodge a été évincé en raison d’un coup d’État militaire de droite soutenu par les États-Unis. Un Sihanouk aigri a riposté en se joignant à Pol Pot, son ancien ennemi, pour s’opposer au nouveau gouvernement militaire du Cambodge. La même année, les États-Unis ont envahi le Cambodge pour expulser les Nord-Vietnamiens de leurs campements frontaliers. Au lieu de cela, cela les a poussés plus profondément au Cambodge, où ils se sont alliés aux Khmers rouges.
De 1969 à 1973, les États-Unis ont bombardé par intermittence l’est du Cambodge, tuant jusqu’à 200.000 paysans et civils cambodgiens. En conséquence, les paysans se sont enfuis de la campagne par centaines de milliers et se sont installés dans la capitale du Cambodge, Phnom Penh.
EN COMPLÉMENT
Le documentaire: L’incontournable Henry Kissinger
[videopress ZNQLYfIs]
Les États-Unis ont utilisé leur méthode standard de bombardement terroriste [voir: Base historique et factuelle de la haine de la Corée du Nord vers l’Amérique] contre la population cambodgienne en 1973. Il y a eu une accélération majeure après les accords de Paris de janvier 1973 sur le Vietnam. Sous prétexte de stopper une attaque des Khmers rouges contre Phnom Penh, les forces américaines ont effectué 79.959 sorties officiellement confirmées avec des bombardiers B-52 et F-111 contre des cibles à l’intérieur du Cambodge, larguant 539.129 tonnes d’explosifs. Les bombardements ont été largement aveugles et la plupart de ces bombes sont tombées sur les sections les plus densément peuplées du Cambodge, y compris la campagne autour de Phnom Penh.
Au cours des quatre années du bombardement américain B-52 du Cambodge (1969-1973), les forces khmères rouges sont passées de peut-être mille guérilleros à plus de 200.000 soldats et miliciens [source]. Entre 1969 et 1973, le Cambodge est devenu l’un des pays les plus bombardés de l’histoire. Plus que le tonnage largué sur le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tous ces événements ont entraîné une déstabilisation économique et militaire au Cambodge. Henry Kissinger en tant que secrétaire d’État décline toute responsabilité quant au résultat. En réalité, Kissinger (comme Nixon) était un costume pompeux, surfait et vide qui n’avait fait preuve d’aucune prévoyance de cause à effet. Si son incompétence était en cause, son cul désolé discrédité aurait dû être licencié.
Mais la malveillance et le chaos étaient le véritable objectif, alors Kissinger est resté et est devenu plus puissant que jamais. Ses véritables missions étaient d’utiliser des munitions pour provoquer une grande «dépopulation». En cela, il a réussi. Ce reptile tordu et diabolique a même passé une quantité démesurée de son horaire de travail à planifier et à sélectionner les attaques aériennes secrètes contre le Cambodge sous les noms de «petit déjeuner», «déjeuner», «collation», «dîner» et «dessert».
Après avoir détruit le Cambodge et construit les Khmers rouges, les États-Unis laissent un vide.
En 1975, les États-Unis avaient retiré leurs troupes du Vietnam. Le gouvernement du Cambodge, en proie à la corruption et à l’incompétence, a également perdu son soutien militaire américain. Profitant de l’occasion, l’armée khmère rouge de Pol Pot, composée de jeunes guérilleros paysans, est entrée à Phnom Penh. Le 17 avril, ils ont effectivement pris le contrôle du Cambodge.
Ce qui nous intéresse maintenant, c’est l’attitude de Kissinger qui lèche le cul du lézard maléfique partisan du meurtre de masse, de l’esclavage et du génocide qui a découlé de son échec abject au Cambodge. Cela a duré jusqu’au 7 janvier 1979, lorsque le Vietnam a décidé d’intervenir pour stopper le génocide abject, Phnom Penh est tombé et Pol Pot a été déposé.
Toutes les villes du Cambodge ont été évacuées de force en 1975. À Phnom Penh, sur une période de deux jours seulement, 2 millions d’habitants ont été rassemblés à pied dans la campagne sous la menace des armes. Pas moins de 20.000 personnes sont mortes en cours de route de fatigue, de faim et de trorures infliqgées par les khmers rouges.
Des millions de Cambodgiens, habitués à la vie urbaine, ont été contraints au travail forcé dans les «champs de mise à mort» de Pol Pot, où ils ont rapidement commencé à mourir de surmenage, de malnutrition et de maladie, et à survivre avec un régime alimentaire d’une boîte de riz (180 grammes) par personne tous les deux jours.
Les journées de travail dans les champs ont commencé vers 4 heures du matin et ont duré jusqu’à 22 heures, avec seulement deux périodes de repos autorisées pendant cette journée de 18 heures de travail, le tout sous la surveillance armée de jeunes soldats khmers rouges désireux de tuer quiconque pour la moindre infraction. Il était interdit aux affamés de manger les fruits et le riz qu’ils récoltaient. Après la récolte du riz, des camions khmers rouges arrivaient et confisquaient la totalité de la récolte.
Dix à 15 familles vivaient ensemble avec un chef à la tête de chaque groupe. Toutes les décisions de travail sont prises par les superviseurs armés sans la participation des travailleurs à qui on a dit: «Que vous viviez ou décédiez n’a pas une grande importance.»
Toute personne soupçonnée de déloyauté envers Pol Pot, y compris éventuellement de nombreux dirigeants khmers rouges, a été abattue avec une hache.
«Ce qui est pourri doit être enlevé», proclamait un slogan khmer rouge.
Près de 2 millions de la fine fleur du potentiel du Cambodge a péri entre les mains des bouchers khmers rouges.
L’un des principaux bourreaux était le camarade Duch, chef du complexe pénitentiaire de Tuol Sleng (S-21) et ancien instituteur. Duch a supervisé un département précis de la mort. Ses gardes ont consciencieusement photographié les prisonniers à leur arrivée et les ont photographiés à la mort ou presque, que leurs gorges soient fendues, leurs corps mutilés ou si maigres par la torture et la famine qu’ils étaient au-delà de la reconnaissance. Les photographies faisaient partie des dossiers pour prouver que les ennemis de l’État avaient été tués.
Duch a même réservé des jours spécifiques pour tuer différents types de prisonniers: un jour, les épouses des «ennemis»; un autre jour, les enfants; un autre jour, «les ouvriers d’usine», a écrit Elizabeth Becker, auteur de «Quand la guerre était finie».
Alors que cela était bien avancé et dans une large mesure connu, Kissinger se léchait ses lèvres de lézard a tenu des pow-wows avec d’abord le ministre des Affaires étrangères de Thaïlande, puis avec le président Suharto d’Indonésie. Aucun de ces criminels ne semblait le moins du monde préoccupé par ce qui se passait sur le terrain au Cambodge.
En ce qui concerne les Cambodgiens, l’expression «plus jamais ça» n’était même pas dans le vocabulaire du juif germano-allemand Kissinger.
Dans ce document déclassifié du Département d’État le 26 novembre 1975, le lézard-lécheur Kissinger discute des « Cambodgiens » avec le ministre thaïlandais des Affaires étrangères. Présentant une sociopathie étrangement détachée, Henry ne désigne jamais les coupables meurtriers comme étant les Khmers rouges. Tout cela ne représente pour lui qu’une carte de realpolitik sur le mur de honte tordu d’Henry.
Dans un autre document déclassifié du Département d’État, Kissinger discute du Cambodge avec le président indonésien Suharto, Jakarta, 5 décembre 1975. Il a également donné le feu vert à l’invasion meurtrière par l’Indonésie du Timor oriental deux jours plus tard, qui a tué environ 100.000 civils non armés. Pour Henry, 100.000 morts non juives n’étaient qu’une erreur d’arrondi.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzezinski – un autre connard juif réfugié «plus jamais» du «nazisme» importé d’Europe – était également mauvais sur les Khmers rouges, ramassant la balle échappée de la lèvre du lézard à son départ en 1977.
«J’ai encouragé les Chinois à soutenir Pol Pot. Pol Pot était une abomination. Nous ne pourrions jamais le soutenir, mais la Chine le pourrait », a-t-il dit.
Selon Brzezinski, les États-Unis ont «fait un clin d’œil semi-public» à l’aide chinoise et thaïlandaise aux Khmers rouges (1979).
Les crimes des lèvres de lézard sont aussi bien documentés, peut-être plus que tout autre maniaque génocidaire du XXe siècle. Pourtant, il s’attarde, offrant des conseils aux autres reptiliens installés dans son sillage.
Source : Henry Kissinger Is a Genocidal War Criminal
LA FEUILLE DE ROUTE DE SANTE SEXUELLE, UN TRANQUILLISANT SOCIAL…?
La feuille de route 2018-2020 sur la stratégie nationale de santé sexuelle en France montre que l’accent est mis sur l’éducation sexuelle et le « santé reproductive » (contraception, avortement, insémination artificielle)
En particulier, l’accès aux méthodes d’avortement d’avortement devrait être garanti aux jeunes. Une consultation globale « santé sexuelle » sera mise en place pour tous les jeunes âgés de 15 à 18 ans afin de les informer sur la contraception et l’avortement. En outre, des projets innovants donneront un accès gratuit à une offre de préservatifs. Cette stratégie éducative favorise la sexualisation (sur-accentuation abusive et focalisation sur la disposition sexuelle dans le but de distraire) des jeunes, mais ignore des questions importantes sur la relation, telles que la « prise de responsabilités » ou la « fidélité ».
Ainsi, le philosophe Serge Canfrantan écrivait dans son livre « Leçon 163 : Sagesse et révolte » : » Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. […] On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. « Cette stratégie semble maintenant s’appliquer à la jeunesse française.
(Source : V&VC 20/2018) (en photo : Ariane Bilheran)
Certains types de jeu vidéo auraient pour effet d’endommager l’hippocampe, une partie du cerveau associée à la mémoire et la navigation spatiale. Une atrophie de cette structure est liée à plusieurs maladies neurologiques dont la dépression, la schizophrénie, ou même la maladie d’Alzheimer.
Des chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Université McGill viennent de publier une étude qui met en évidence les liens entre certains types de jeu vidéo et la perte de matière grise dans l’hippocampe. Cette partie du cerveau joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatiale.
Comment certains jeux affectent une partie du cerveau
Les professeurs Gregory West et Veronique Bohbot qui ont dirigé cette étude ont recruté 64 jeunes âgés de 18 à 30 ans. Ces derniers ont été placés devant des jeux d’action, notamment des jeux de tir à la première personne : Call of Duty, Killzone, Medal of Honor, Borderlands 2, ou encore des jeux de plateforme 3D comme Super Mario 64. Les sujets qui ont fait l’objet de cette étude n’avaient jamais joué à ces jeux auparavant.
En évaluant leurs capacités cognitives par des tests des labyrinthes, mais aussi en réalisant des IRM, les chercheurs ont constaté une perte de substance grise dans l’hippocampe de ceux qui jouaient aux jeux de tirs à la première personne (FPS), comme l’explique Véronique Bohbot, chercheuse à l’Institut Douglas et à l’Université McGill.
Notre étude a permis de constater qu’il y avait une atrophie d’une partie du cerveau qui s’appelle l’hippocampe chez 85% des joueurs, mais ce n’est pas pour tous les jeux
Les conséquences pourraient être non négligeables, surtout chez les personnes avec des facteurs de risque génétiques.
Beaucoup d’études ont montré que lorsqu’il y a une atrophie de l’hippocampe, cela est un facteur de risque pour plusieurs maladies neurologiques et psychologiques. On parle de la dépression, la schizophrénie, ou même la maladie d’Alzheimer
L’étude montre par ailleurs que d’autres types de jeu vidéo ont un effet contraire. C’est le cas des jeux de plateforme comme «Super Mario 64» qui eux, contribuent plutôt à stimuler l’hippocampe.
Pour finir, les chercheurs recommandent une limite de 3 heures par semaine pour l’utilisation des jeux de tir à la première personne. Ils encouragent également les joueurs à s’adonner davantage à des jeux de logique, de plateforme, qui vont solliciter la mémoire spatiale et qui sont donc favorables pour l’hippocampe.
Les détails de cette étude ont été publiés le 8 août 2017 dans la revue Molecular Psychiatry.
Vous connaissez le film Bienvenue à Gattaca ? Bienvenue en 2017 ! La startup américaine Darwin Life réalise des fécondations dont le but est de permettre aux femmes de plus de 40 ans d’avoir des enfants. Pour y parvenir, Darwin Life remplace certains gènes avec ceux de femmes plus jeunes. Une manipulation génétique qui souleve de lourdes questions éthiques à cause du fort risque de dérive.
Dans le film Bienvenue à Gattaca on est plongé dans un monde où l’eugénisme est devenu la norme, au point que ceux qui ont été conçus « à l’ancienne » deviennent des citoyens de seconde zone. Les parents peuvent tout choisir des caractéristiques de leur enfant : couleur des yeux, force, intelligence, et enlever de leur ADN tout risque de développer des maladies.
Ce que propose la startup Darwin Life, c’est en fait à la base de faire de la conception à trois parents : l’ovule est fécondé avec le matériel génétique du père, mais une partie des gènes est remplacée par ceux d’une personne plus jeune. Dans certains cas, cette technique doit augmenter les chances qu’un foetus viable se développe, surtout lorsque les parants ont la quarantaine bien tassée.
Bienvenue à Gattaca : une startup se spécialise dans l’eugénisme
Dans d’autres cela doit permettre à des personnes atteintes de troubles génétiques d’avoir des enfants qui partagent leurs gènes, mais qui ne seront jamais exposée à la ou les maladies génétiques qui affectent leurs parents. Là où ça commence à faire un peu flipper, c’est quand le docteur John Zang, à l’origine de l’entreprise lance aux journalistes de Technology Review :
« Tout ce que nous faisons est une étape vers les designer babies, en alliant les techniques de transfert de noyau et d’édition génétique, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez. »
Designer babies, c’est un mot inventé qui signifie des enfants dont le code génétique a été changé, ou fabriqué. Cela signifie, justement, comme dans Gattaca, qui est une cinglante dystopie critique de l’eugénisme, de pouvoir changer la couleur des yeux de l’enfant, décider de sa taille, de sa propension à l’endurance, etc.
Evidemment, outre ces aspects, cela pourrait aussi permettre d’éviter de développer de graves maladies comme par exemple la myopathie. Du coup, on voit toute la lourdeur du débat éthique que cela suppose. On imagine que ces techniques, par ailleurs ne seront pas gratuites, et que potentiellement seule une frange de la population particulièrement aisée pourra en faire usage.
Pour l’heure cette technique de conception est interdite dans de nombreux Etats du monde. Si bien que Darwin Life procède à ses essais au Mexique. Mais le fait que ces méthodes soient activement développées fait craindre l’arrivée prochaine d’humains modifiés génétiquement pour être parfaits…
Une famille de Washington a vécu une expérience terrifiante.
Une histoire très étrange s’est déroulée à Washington il y a quelques jours. Un petit garçon entendait des voix dans sa chambre durant la nuit. Il a raconté le phénomène à ses parents. Au début, Sarah et Jay pensaient que leur fils imaginait cette voix. Mais un jour, ils ont également entendu une personne parler à leur enfant et dire précisément: « Réveille-toi petit garçon, papa te cherche« . Ensuite, lorsque la mère est entrée dans la chambre de son fils, la voix a dit au petit garçon: « Regarde, quelqu’un arrive !« . Le couple a constaté que le son provenait du moniteur bébé. L’appareil, même éteint, suivait tous leurs mouvements dans la pièce, peut-on lire dans le San Francisco Globe.
Pris de panique, Sarah et Jay ont contacté le fabricant. Ce dernier a expliqué aux parents qu’un hacker avait sans doute piraté le moniteur. « J’ai commencé à pleurer, j’ai fini par comprendre« , a raconté la mère encore sous le choc. « Cette personne a vu des choses privées. Notre intimité a été piratée« , a ajouté Sarah.
L’homme s’amusait à effrayer leur enfant chaque nuit. Il observait également tous les faits et gestes de la famille. Sarah et Jay ont décidé de raconter leur histoire afin de prévenir les autres familles qui possèdent aussi un moniteur connecté.
Un phénomène inquiétant
D’après les experts, ce phénomène inquiétant se produit de plus en plus souvent depuis quelques mois. Des pirates s’amusent à espionner plusieurs familles grâce aux moniteurs des bébés, car ces appareils sont très souvent connectés à internet. Il y a quelques semaines, un autre hackeur a publié sur internet des images d’un enfant qu’il espionnait dans le Minnesota.
Les médias de masse sont l’outil le plus puissant utilisé par la classe dirigeante pour manipuler les masses. Ils forment et modèlent les attitudes, les opinions et définissent ce qui est normal et acceptable. Cet article examine le fonctionnement des médias de masse à travers les théories de leurs penseurs majeurs, leur structure d’influence, et les techniques qu’ils utilisent, afin de comprendre leur véritable rôle dans la société.
Beaucoup d’articles de ce site [vigilantcitizen, ndlr] parlent de symbolisme occulte trouvé dans des objets de la culture populaire. De ces articles émergent beaucoup de questions légitimes liées à l’objectif de ces symboles et aux intentions de ceux qui les placent ici, mais il est impossible pour moi de fournir des réponses satisfaisantes à ces questions sans mentionner de nombreux autres faits et concepts. Par conséquent j’ai décidé d’écrire cet article autant pour étayer les fondements théoriques et méthodologiques des analyses présentées sur ce site que pour présenter les principaux spécialistes du monde de la communication de masse. Des gens lisent mes articles et pensent que je dis : « Lady Gaga veut contrôler nos esprits ». Or ce n’est pas le cas. Elle est simplement une petite partie de l’énorme système que sont les médias de masse.
La programmation via les médias de masse
Les médias de mass (« mass media ») sont des formes de médias conçues pour toucher la plus large audience possible. Cela inclut la télévision, les films, la radio, les journaux, les magazines, les livres, les chansons, les jeux vidéos et Internet. De nombreuses études ont été conduites au siècle passé pour mesurer les effets des médias de masse sur la population afin de découvrir les meilleures techniques pour l’influencer. De ces études a émergé la science des communications, qui est utilisée dans le marketing, les relations publiques et la politique : la communication de masse est un outil nécessaire pour assurer le fonctionnement d’une vaste démocratie ; c’est aussi un outil nécessaire pour une dictature. Tout dépend de son usage.
Dans la préface de son Meilleur des Mondes de 1958, Aldous Huxley peint un portrait plutôt sombre de la société. Il croit qu’elle est contrôlée par une « force impersonnelle », une élite dirigeante, qui manipule la population par des méthodes variées.
« Les forces impersonnelles sur lesquelles nous n’avions presque aucun contrôle semblent tous nous pousser en direction du cauchemar Meilleur-mondiste ; et cette poussée impersonnelle est en train d’être sciemment accélérée par les représentants des organisations politiques et commerciales qui ont développé un certain nombre de techniques pour manipuler, dans l’intérêt d’une certaine minorité, les pensées et sentiments des masses. » – Aldous Huxley, préface du Meilleur des mondes.
Sa sombre perspective n’est pas qu’une simple hypothèse ou une illusion de paranoïaque. C’est un fait certifié, présent dans les plus importantes études mondiales sur les médias de masse. En voici quelques unes :
Les penseurs de l’élite
Walter Lippmann
Walter Lipman
Walter Lippmann, intellectuel américain, écrivain qui a gagné à deux reprises le prix Pulitzer, a donné naissance à un des premiers travaux à propos de l’usage des médias de masse. DansOpinion publique (1922), Lippmann compare la masse à une « grosse bête » et à « un troupeau perplexe » qui avait besoin d’être guidé par un classe gouvernante. Il a décrit l’élite dominante comme « une classe spécialisée dont les intérêts se portent au-delà du local ». Cette classe est composée d’experts, de spécialistes et de bureaucrates. Selon Lippmann, les experts, à qui ont fait souvent référence comme « l’élite », seront sous peu une machine de la connaissance qui circonvient au principal défaut de la démocratie, l’idéal impossible d’un « citoyen omnipotent ». Le « troupeau perplexe » rugissant et piétinant a sa fonction : être « le spectateur désintéressé de l’action », c-à-d pas un participant. La participation est le devoir de « l’homme responsable », qui n’est pas le citoyen ordinaire.
Les médias de masse et la propagande sont par conséquent des outils qui doivent être utilisés par l’élite pour diriger le public sans correction physique. Un concept important présenté par Lippmann est la « fabrication du consentement » qui est, en gros, la manipulation de l’opinion publique pour accepter le programme de l’élite. A l’avis de Lippmann, le public en général n’est pas en mesure de raisonner et de trancher les questions importantes. Il est donc important pour l’élite de décider « pour son propre bien » et ensuite vendre ces décisions aux masses.
« Que cette fabrication du consentement soit capable de grandes améliorations personne, je pense, personne ne le nie. Le procédé par lequel les opinions publiques se présentent n’est certainement pas moins subtil qu’il l’est apparu dans ses pages, et les opportunités de manipulation qui s’ouvrent à quiconque comprend le procédé sont suffisamment claires… Comme un résultat de recherches psychologiques alliées avec les moyens de communication modernes, la pratique de la démocratie a pris un tournant. Une révolution se produit, infiniment plus significative que toutes les variations du pouvoir économique… Sous l’impact de la propagande, pas nécessairement au sens péjoratif du mot, les vieilles constantes de notre pensée sont devenues variables. Il n’est plus possible, par exemple, de croire au dogme initial de la démocratie ; que la connaissance nécessaire à la gestion des affaires humaines sort spontanément du cœur humain. Lorsqu’on agit selon cette théorie on s’expose à l’autodéception, et à des formes de conviction que nous ne pouvons vérifier. Il a été démontré que nous ne pouvons pas compter sur l’intuition, la conscience, ou les accidents de l’opinion faite à la va-vite pour traiter avec le monde au-delà de notre portée. » – Walter Lippmann, « Opinion publique »
Il peut être intéressant de remarquer que Lippmann est un des pères fondateurs du CFR (« Council of Foreign Relations », soit « le conseil des relations étrangères »), le club de réflexion en politique étrangère le plus influent du monde. Ce fait devrait vous donner un petit indice sur l’état d’esprit de l’élite concernant l’utilisation des médias.
« Le pouvoir politique et économique aux Etats-Unis est concentré entre les mains d’une « élite dirigeante » qui contrôle la plupart des corporations multinationales, les principaux médias, les fondations les plus influentes, les universités privées les plus importantes et la plupart des services publics basés aux E-U. Fondé en 1921, le Council of Foreign Relations est le lien-clé entre les grosses corporations et le gouvernement fédéral. On l’appelait « l’école des hommes d’Etats » et « ce qui se rapproche d’un organe de ce que C. Wright Mills appelait l’Elite du Pouvoir – un groupe d’hommes aux intérêts et modes de pensée similaires façonnant les évènements depuis des positions invulnérables dans les coulisses. La création des Nations Unies était le projet du CFR, tout comme le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale. » – Steve Jacobson, « Contrôle mental aux Etats-Unis »
Parmi les membres actuels du CFR se trouvent David Rockefeller, Dick Cheney, Barack Obama, Hilary Clinton, le pasteur d’une méga-église Rick Warren, les PDG de corporations importantes telles que CBS, Nike, Coca-Cola et Visa.
Carl Jung
Carl Jung
Carl Jung est le fondateur de la psychologie analytique (aussi connue sous le nom de « psychologie jungienne ») qui met l’accent sur la compréhension de la psyché en explorant les rêves, l’art, la mythologie, la religion, les symboles et la philosophie. Le thérapeute suisse est à l’origine de nombreux concepts psychologiques utilisés aujourd’hui tels que l’Archétype, le Complexe, la Personne, l’Introverti/Extraverti et la Synchronicité. Il a été hautement influencé par le milieu occulte de sa famille. Carl Gustav, son grand-père, était un fervent Franc-maçon (il était Grand-Maître) et Jung lui-même découvrit que certains de ses ancêtres étaient rosicruciens. Cela pourrait expliquer son grand intérêt pour la philosophie Occidentale et Orientale, l’alchimie, l’astrologie et le symbolisme. Un de ses plus importants concepts (et un des plus mal compris) était celui d’Inconscient collectif.
« Ma thèse, donc, est comme suit : en plus de notre conscience immédiate, qui est d’une nature tout à fait personnelle et que nous croyons être le seul psychisme empirique (même si nous ajoutons l’inconscient personnel en appendice), il existe un second système psychique d’une nature collective, universelle et impersonnelle qui est indentique à tous les individus. Cet inconscient collectif ne se développe pas individuellement, mais on en hérite. Il consiste en formes préexistantes, les archétypes, qui peuvent seulement devenir conscientes de manière secondaire, et qui donnent une forme définie à certains contenus psychiques. » – Carl Jung, « le Concept d’inconscient collectif ».
L’inconscient collectif ressort à travers l’existence de symboles similaires et de personnages mythologiques dans différentes civilisations. Les symboles archétypaux semblent être ancrés dans notre subconscient collectif et, lorsque nous y sommes exposés, nous démontrons une fascination et une attraction naturelles. Les symboles occultes peuvent donc exercer un impact conséquent sur les gens, même si beaucoup d’individus n’ont jamais été personnellement confronté au sens ésotérique du symbole. Les penseurs des médias de masse, comme Edward D. Bernays, a trouvé dans ce concept un excellent moyen de manipuler l’inconscient collectif et personnel du public.
Edward Bernays
Edward Bernays
Edward Benays est considéré comme le « père des relations publiques » et a utilisé des concepts découverts par son oncle Sigmund Freud pour manipuler le public en utilisant le subconscient. Il partageait la vision de Walter Lippmann concernant la population en général, la considérant irrationnelle et sujette au « mouvement de troupeau ».
« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et opinions organisées des masses est un élément important d’une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est la vraie force dirigeante du pays.
Nous sommes gouvernés, nos esprits sont façonnés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont on n’a jamais entendu parler. C’est un résultat logique de la manière dont notre société démocratique est organisée. Un vaste nombre d’êtres humains doivent coopérer de cette manière s’ ils veulent sous peu vivre ensemble dans une société qui fonctionne sans difficultés.
Nos gouvernants invisibles sont, dans beaucoup de cas, inconscients de l’identité de leurs collègues dans le cercle fermé. » – Edward Bernays, « Propagande ».
Les campagnes marketing novatrices de Barneys ont profondément changé le fonctionnement de la société américaine. Il a pratiquement créé le « consumérisme » en créant une culture dans laquelle les Américains achètent pour le plaisir et non pour la survie. Pour cette raison, il est considéré par Life Magazine comme étant dans le Top 100 des Américains les plus influents du XXème siècle.
Harold Lasswell
Harold Lasswell
En 1939-1940, l’Université de Chicago fut l’hôte d’une série de séminaires secrets sur les communications. Ces clubs de réflexion furent fondés par la fondation Rockfeller et comprenait les chercheurs les plus importants dans les domaines de la communication et des études sociologiques. Un de ses érudits était Harold Lasswell, un scientifique politique et théoricien en communication de premier plan, spécialisé dans l’analyse de la propagande. Il partageait aussi l’opinion selon laquelle la démocratie, un gouvernement dirigé par les gens, ne pouvait pas se maintenir sans une élite spécialisée formant et façonnant l’opinion publique à travers la propagande.
Dans son Encyclopédie des Sciences sociales, Lasswell explique que lorsqu’il manque aux élites la force requise pour l’obéissance contrainte, les managers sociaux doivent se tourner vers «une toute nouvelle technique de contrôle, en grande partie par la propagande ». Il y ajouta la justification conventionnelle : « l’ignorance et la stupidité [des]… masses et ne pas succomber aux dogmatismes démocratiques comme quoi les hommes seraient les meilleurs juges de leurs propres intérêts. »
Lasswell a considérablement étudié le domaine de l’analyse de contenu pour comprendre l’efficacité des différents types de propagande. Dans son essai Les contenus de la communication, Lasswell explique que, afin de comprendre la signification d’un message (c-à-d un livre, un discours, un film etc), on doit prendre en compte la fréquence à laquelle certains symboles apparaissent dans le message, la direction dans laquelle ces symboles essaient de guider l’opinion de l’audience, et l’intensité des symboles utilisés.
Lasswell était célèbre pour son analyse des médias basée sur ceci :
« Qui (dit) Quoi (à) Qui (par) Quel Moyen (avec) Quel Effet »
Via ce modèle, Lasswell indique que pour analyser correctement un produit médiatique, il nous faut regarder à qui l’a produit (les gens qui ont ordonné sa création), à qui il est destiné(l’audience-cible) et quels sont les effets désirés du produit (informer, convaincre, vendre, etc) sur l’audience.
Voilà quelle serait l’analyse d’une vidéo de Rihanna par exemple : QUI A PRODUIT : Vivendi Universal ; QUOI : l’artiste pop Rihanna ; A QUI : les consommateurs âgés de 9 à 25 ans ; QUEL MOYEN : vidéoclip ; et QUEL EFFET : vendre l’artiste, sa chanson, son image, et son message.
L’analyse de films et de vidéos sur The Vigilant Citizen donne une grande importance à « qui est derrière » les messages communiqués au public. Le terme « Illuminati » est souvent utilisé pour décrire un petit groupe formant une élite dirigeant secrètement les masses. Bien que le terme sonne assez caricatural et conspirateur, il décrit judicieusement les affinités de l’élite avec des sociétés secrètes et un savoir occulte. Cependant, je déteste personnellement utiliser le terme de « théorie du complot » pour décrire ce qui se passe dans les médias de masse. Si tous les faits concernant la nature élitiste de l’industrie sont facilement disponibles au public, est-ce qu’on peut encore appeler ça une « théorie du complot » ?
Il y avait avant une variété de points de vue, idées et opinions dans la culture populaire. La consolidation des corporations médiatiques a cependant produit une standardisation de l’industrie culturelle. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi toutes les musiques récentes sonnent pareilles et tous les films récents ont l’air pareils ? la réponse se trouve dans la partie suivante :
Possession des médias
Le nombre de corporations qui contrôlent la majorité des médias aux Etats-Unis : (journaux, magazines, stations de radio, chaînes télé, livres, musiques, films, fournisseurs d’accès et agences de photographie)
Comme il est représenté sur le graphique ci-dessus, le nombre de corporations possédant la majorité des organes de presse aux E-U est passé de 50 à 5 en moins de 20 ans. Voici le top des corporations en évolution autour du monde et les capitaux actifs qu’elles possèdent :
« Une liste des propriétés contrôlées par AOL Time Warner prendrait dix pages dactylographiées qui listeraient 292 compagnies séparées et filiales. Parmi elles, 22 sont des sociétés en participation avec d’autres majors impliquées à divers degrés en opérations médiatiques. Ces partenaires incluent 3Com, eBay, Hewlett-Packard, Citygroup, Ticketmaster, American Express, Homestore, Sony, Viva, Berterlsmann, Polygram, et Amazon.com. Quelques une des propriétés plus familières détenues à 100% par AOL Time Warner : Book-of-the-Month Club : Little Brown éditeurs ; HBO et ses sept chaînes ; CNN ; sept chaînes spécialisées et en langues étrangères ; « Bip-Bip et Vil Coyote » ; les studios Warner Bros ; Popular Science et 52 autres labels de disques différents. » – Ben Bagdikan, « le Nouveau monopole des Médias. »
AOL Time Warner possède : – 64 magazines, dont Time, Life, People, MAD Magazine et DC Comics. – Waner Bros, New Line et Fine Line Features dans le cinéma. – Plus de 40 labels musicaux dont Warner Bros, Atlantic et Electra. – Beaucoup de « networks » télévisuels tels que AB Network, HBO, Cinemax, TNT, Cartoon Network et CNN. – Madonna, Sean Paul, les Whites Stripes…
Viacom possède : – CBS, MTV, MTV2, UPN, VH1, Showtime, Nickelodeon, Comedy Central, TNN, CMT et BET – Paramount Pictures, Nickelodeon Movies, MTV Films – Blockbuster Videos – 1800 écrans de cinéma à travers Famous Players
« La propriété de Disney d’une équipe de hockey appelés les Mighty Ducks d’Anaheim ne suffit pas à décrire l’immensité de son royaume. Hollywood reste son cœur symbolique, avec huit studios de productions et distributeurs : Wall Disney Pictures, Touchstone Pictures, Miramax, Buena Vista Home Video, Buena Vista Home Entertainment, Buena Vista International, Hollywood Pictures et Caravan Pictures.
La compagnie Walt Disney contrôle huit maisons d’édition sous Walt Disney Company Book Publishing et ABC Publishing Book ; 17 magazines ; ABC Television Network avec ses dix stations qu’elle possède et qu’elle fait fonctionner y compris dans le top 5 du marché ; 30 stations de radio, dont toutes les plus grosses du marché; 11 chaînes câblées dont Disney, ESPN (conjointement) ; A&E et la chaîne Histoire ; 13 chaînes de diffusion internationale qui vont de l’Australie au Brésil ; 17 unités sportives et unités de production autour du monde ; et 17 sites Internet, ce qui inclut le groupe ABC, ESPN.sportzone, NFL.com, NBAZ.com et NASCAR.com. Ses cinq groupes musicaux incluent la Buena Vista, Lyric Street et les labels Disney, et des productions cinématographiques « vivantes » d’où sont sortis des films comme Le Roi Lion, la Belle et la Bête, et le Roi David… » – Ibid.
La Walt Disney Company possède : – ABC, Disney Channel, ESPN, A&E, History Channel – Walt Disney Pictures, Touchstone Pictures, Hollywood Pictures, Miramax Film Corp., Dimension etBuena Vista International – Miley Cyrus/ Hannah Montana, Selena Gomez, les Jonas Brothers.
Vivendi Universal possède: – 27% des ventes de musique aux Etats-Unis, ses labels comprennent: Interscope, Geffen, A&M, Island, Def Jam, MCA, Mercury, Motown et Universal – Universal Studios, Studio Canal, Polygram Films, Canal + – De nombreuses compagnies téléphoniques et Internet, – Lady Gaga, The Black Eyed Peas, Lil Wayne, Rihanna, Mariah Carey, Jay-Z
Sony possède: – Columbia Pictures, Screen Gems, Sony Pictures Classics – 15% des ventes de musique aux Etats-Unis, ses labels comprennent : Columbia, Epic, Sony, Arista, Jive et RCA Records – Beyonce, Shakira, Michael Jackson, Alicia Keys, Christina Aguilera
Un nombre limité d’acteurs dans l’industrie culturel signifie un nombre limité de points de vue et d’idées qui font leur chemin jusqu’au grand public. Cela signifie aussi qu’une seule idée peut facilement saturer toutes les plateformes médiatiques pour générer le consentement (par exemple : « il y a des armes de destruction massive en Irak »).
La standardisation de la pensée humaine
La fusion des compagnies médiatiques lors des dernières décennies a engendré une petite oligarchie de conglomérats médiatiques. Les shows télé que nous suivons, la musique que nous écoutons, les films que nous regardons et les journaux que nous lisons sont tous produits par CINQ corporations. Les propriétaires de ces conglomérats ont des liens étroits avec l’élite mondiale et, de bien des façons, ils SONT l’élite. En possédant tous les points de vente disponible qui ont le potentiel d’atteindre les masses, ces conglomérats ont le pouvoir de créer, dans l’esprit des gens, une seule et cohérente vision du monde, engendrant une « standardisation de la pensée humaine. »
Mêmes les mouvements et les styles considérés marginaux sont, en fait, des extensions de la pensée principale. Les médias de masse produisent leurs propres rebelles qui ont bel et bien l’air de faire partie et qui continuent de faire partie de l’ordre établi et de n’en rien contester. Les artistes, les créations et les idées qui ne correspondent pas au mode de pensée principale sont oubliés et rejetés sans merci par les conglomérats, qui à leur tour les font virtuellement disparaître de la société elle-même. Cependant, les idées qui sont estimées valides et désirables pour être acceptées par la société sont adroitement commercialisées aux masses dans le but de les transformer en normes qui vont de soi.
En 1928, Edward Barnays avait déjà vu l’immense potentiel du cinéma pour standardiser les pensées :
« Le cinéma américain est le plus grand transporteur inconscient de propagande dans le monde aujourd’hui. C’est un grand distributeur d’idées et d’opinions. Le cinéma peut standardiser les idées et habitudes d’une nation. Parce que les images sont faites pour satisfaire les demandes du marché, elles reflètent, soulignent, et même exagèrent les grandes tendances populaires, plutôt que de stimuler de nouvelles idées et opinions. Le cinéma use des idées et des faits qui sont en vogue. Tandis que les journaux cherchent à offrir les faits, il [le cinéma] cherche à offrir du divertissement. »
– Edward Bernays, Propagande.
Ces faits ont été marqués comme des dangers à la liberté humaine dans les années 1930 par les penseurs de l’école de Frankfort tels que Theodor Adorno et Herbert Marcuse. Ils ont identifié trois problèmes principaux avec l’industrie culturelle. L’industrie peut :
1. Réduire les êtres humains au statut de « masse » en entravant le développement d’individus émancipés, qui sont capables de prendre des décisions rationnelles
2. Remplacer le dynamisme légitime vers l’autonomie et la conscience de soi par la paresse sécurisante du conformisme et de la passivité ; et
3. Valider l’idée que les hommes cherchent bien à s’échapper du monde absurde et cruel dans lequel ils vivent en se perdant dans un état hypnotique de satisfaction personnelle.
La notion d’évasion est encore plus pertinente aujourd’hui avec l’avènement des jeux vidéo en ligne, des films en 3d et des home cinémas. Les masses, cherchant le divertissement dernier cri, vont avoir recours à des produits à gros budget qui peuvent seulement être produits par les plus grosses corporations médiatiques mondiales. Ces produits contiennent des messages et symboles délibérément placés avec attention qui ne sont ni plus ni moins que de la propagande divertissante. Le public a été entraîné à AIMER cette propagande, au point de dépenser son argent difficilement gagné pour y être exposé.
« En ce qui concerne la propagande, les premiers défenseurs de l’alphabétisation universelle et de la presse libre envisagèrent deux possibilités : la propagande peut être vraie, ou elle peut être fausse. Ils n’ont pas prévu ce qui est en fait arrivé, surtout dans nos démocraties capitalistes occidentales – le développement d’une vaste industrie de consommation de masse, concernée dans l’absolu ni par le vrai ni par le faux, mais par l’irréel, le plus ou moins totalement dénué de pertinence. En un mot, ils ont échoué à prendre en compte l’appétit presque infini de l’Homme pour la distraction. »
– Aldous Huxley, préface du « Meilleur des mondes ».
Un seul extrait d’un média n’a souvent pas un effet durable sur la psyché humaine. Les médias de masse cependant, par leur nature omniprésente, créent un environnement vivant dans lequel on évolue sur des bases journalières. Ils définissent la norme et excluent l’indésirable. De la même manière que les chevaux de trait portent des oeillières afin de ne voir que ce qui est devant eux, les masses ne peuvent voir que là où elles sont supposées voir.
« C’est l’émergence des médias de masse qui rend possible l’utilisation de techniques de propagande à échelle sociétale. L’orchestration de la presse, de la radio et de la télévision pour créer un environnement continuel, durable et total rend l’influence de la propagande virtuellement insoupçonnée précisément parce que ça crée un environnement constant. Les médias de masse fournissent le lien essentiel entre l’individu et les exigences de la société technologique. »
– Jacques Ellul
Une des raisons pour lesquelles les médias de masse influencent avec succès la société industrielle, on la doit à la quantité considérable de recherches sur les sciences cognitives et la nature humaine qui y a été appliquée…
Techniques de manipulation
« La publicité est une tentative délibérée pour contrôler la perception qu’a le public d’un sujet. Parmi les sujets de la pub se trouvent des gens (par exemple des politiciens ou des artistes en train de jouer), des biens et des services, des organisations de tous les types, des œuvres d’art et de divertissement. »
L’effort pour vendre produits et idées aux masses a conduit à un nombre de recherches sans précédent sur le comportement humain et la psyché humaine. Sciences cognitives, psychologie, sociologie, sémiotique, linguistique et d’autres domaines qui leur sont liées étaient et sont encore considérablement recherchés par les études bien financées.
« Aucun groupe de sociologistes ne peut se rapprocher des équipes publicitaires en ce qui concerne le rassemblement et le traitement de données sociales. Les équipes publicitaires ont des milliards par an à dépenser dans les recherches et tests de réactions, et leurs produits sont de magnifiques accumulations de substance concernant les sentiments et expériences vécues par la communauté entière. »
– Marshall Mcluhan, « les Extensions de l’Homme »
Les résultats de ces études sont appliqués aux publicités, aux films, aux clips et à d’autres médias dans le but de les rendres aussi influents que possible. L’art du marketing est hautement scientifique et calculé parce qu’il doit atteindre à la fois l’insconscient collectif et individuel. En ce qui concerne les produits culturels à gros budget, une vidéo n’est jamais « une simple vidéo ». Les images, les symboles et les significations sont placées stratégiquement dans le but d’obtenir un effet désiré.
« C’est aussi bien avec la connaissance de l’être humain, de ses tendances, de ses désirs, de ses besoins, de son mécanisme psychique, de ses automatismes que celle de la psychologie sociale et de la psychologie analytique que la propagande peut affiner ses techniques. »
– Jacques Ellul.
La propagande d’aujourd’hui n’utilise quasiment jamais d’arguments logiques ou rationnels. Elle va directement puiser dans les besoins et instincts humains les plus primaires afin de générer une réponse émotionnelle et irrationnelle. Si nous pensions de manière rationnelle, il est probable que nous n’achèterions pas 50% de ce que nous avons. On peut trouver constamment des bébés et des enfants dans les pubs qui ciblent les femmes pour une raison spécifique : les études ont montré que les images d’enfants déclenchent chez les femmes un besoin instinctif de nourrir, de prendre soin et de protéger, ce qui conduit au bout du compte un parti-pris de sympathie envers la publicité.
Veille pub bizarre de 7up, utilisant le côté mignon des bébés. Le sexe est omniprésent dans les médias de masse, puisque cela attire et maintient l’attention du spectateur. Cela se met immédiatement en communication avec notre instinct de perpétuer l’espèce, de nous reproduire, et quand il est déclenché, cet instinct peut éclipser toute autre pensée rationnelle de notre cerveau.
Perception subliminale
Et si les messages décrits ci-dessus étaient capables d’atteindre directement l’inconscient des spectateurs, sans mêmes que ceux-ci s’apperçoivent de ce qui se passe ? C’est le but de la perception subliminale. Le terme « publicité subliminale » fut inventé en 1957 par le spécialiste en études de marché américain James Vicary, qui disait qu’il pouvait faire « boire du Coca-Cola » et « manger du pop-corn » aux gens qui allaient au cinéma en faisant apparaître ces messages à l’écran par flashes assez courts pour que les spectateurs n’en soient pas conscients.
« La perception subliminale est un processus délibéré créé par les techniciens en communication par lequel vous recevez des informations, des instructions et y répondez sans en avoir conscience. »
– Steve Jacobson, « Contrôle de l’esprit aux Etats-Unis. »
Cette technique est souvent utilisée en marketing et on sait tous que le sexe fait vendre.
Bien que certaines sources prétendent que la publicité subliminale est inefficace ou même que c’est une légende urbaine, l’utilisation documentée de cette technique dans les médias de masse prouvent que ses créateurs croient en son pouvoir. Les études récentes ont aussi prouvé son efficacité, particulièrement lorsque le message est négatif.
« Une équipe de l’University College de Londres, financée par le Wellcome Trust, a découvert qu’elle [la perception subliminale] était particulièrement bonne à inculquer des pensées négatives. « Il y a eu beaucoup de spéculations pour savoir si les gens pouvaient traiter inconsciemment l’information émotionnelle, par exemple des images, des visages et des mots », a dit le professeur Nill Lavie, qui a conduit la recherche. « Nous avons montré que les gens peuvent percevoir la valeur émotionnelle des messages subliminaux et avons démontré de façon concluante que les gens sont beaucoup plus à l’écoute des mots négatifs. »
Juste après que le nom « Gore » est mentionné, la fin du mot « bureaucrats » – « rats » – flashe à l’écran pendant une fraction de seconde.
La découverte de cette ruse a causé pas mal de remous, même s’il n’y a aucun loi contre les messages subliminaux aux E-U, la publicité a été retirée des chaînes.
Comme on peut le voir dans beaucoup d’articles sur Vigilant Citizen, les messages subliminaux et semi-subliminaux sont souvent utilisés dans les films et les clips pour communiquer des idées et des messages aux spectateurs.
Désensibilisation
Par le passé, lorsque des changements étaient imposés aux populations, elles descendaient dans la rue, protestaient, voire déclenchaient des émeutes. La principale raison de ces affrontements était dûe au fait que les changements étaient clairement annoncés par les dirigeants et compris par la population. C’était soudain, et les effets pouvaient être clairement analysés et évalués. Aujourd’hui, lorsque l’élite a besoin que le public comprenne une partie de son programme, elle le fait à travers la désensibilisation. Le programme, qui peut aller à l’encontre des meilleurs intérêts du public, est lentement, peu à peu et à maintes reprises présenté au monde à travers les films (en l’impliquant dans l’intrigue) des clips (qui le rendent cool et sexy) ou les nouvelles (qui le présentent comme une solution aux problèmes actuels). Après plusieurs années d’exposition des masses à un programme particulier, l’élite expose ouvertement son projet au monde et, à cause de la programmation mentale, il est accueilli dans l’indifférence générale, et passivement accepté. Cette technique vient de la psychothérapie.
« Ces techniques de psychothérapie, largement pratiquées et acceptées comme un moyen de guérir les désordres psychologiques, sont aussi des méthodes pour contrôler les gens. Elles peuvent être systématiquement utilisées pour influencer les attitudes et les comportements. La désensibilisation systématique est une méthode utilisée pour faire disparaître l’anxiété afin que le patient (le public) ne soit plus troublé par une peur spécifique, la peur de la violence par exemple. […] Les gens s’adaptent aux situations effrayantes s’ils y sont suffisamment exposés.»
– Steve Jacobson, « Contrôle de l’esprit aux Etats-Unis »
On peut souvent trouver de la programmation prédictive dans le genre de la science-fiction. Elle représente une image spécifique du futur – celui qui est désiré par l’élite – qui devient au bout du compte inévitable dans l’esprit des hommes. Il y a dix ans, le public a été désensibilisé à la guerre contre le monde arabe. Aujourd’hui, le public est petit à petit exposé à l’existence du contrôle de l’esprit, au transhumanisme et à l’existence d’une élite Illuminati. Emergant de l’ombre, ces concepts sont à présent partout dans la culture populaire. C’est ce qu’Alice Bailey décrit sous le nom d’ « externalisation de la hiérarchie » : ceux qui dirigent dans l’ombre se révèlent lentement…
Symbolisme occulte dans la culture populaire
Metropolis – Un film de l’élite pour l’élite ?
Contrairement aux informations présentées ci-dessus, la documentation sur le symbolisme occulte est plutôt difficile à trouver. Cela ne doit pas se révéler surprenant, puisque le terme « occulte » signifie littérallement « caché ». Cela veut dire aussi « réservé à ceux qui savent » puisqu’il est seulement communiqué à ceux qui sont considérés dignes de ce savoir. Il n’est ni enseigné dans les écoles ni discuté par les médias. Il est donc considéré marginal voire ridicule par la population en générale.
Le savoir occulte n’est cependant PAS considéré comme ridicule dans les cercles occultes. Il est considéré intemporel et sacré. Il y a une longue tradition de savoir hermétique et occulte qui s’enseigne à travers les sociétés secrètes qui viennent de l’Egypte Ancienne, aux Mystiques Orientaux, aux chevaliers Templiers jusqu’aux Francs-Maçons des temps modernes. Même si la nature et l’étendue et ce savoir a très probablement été modifié, altéré à travers les siècles, les écoles de l’occulte ont gardé leurs principales caractéristiques, qui sont hautementsymboliques, ritualistes et métaphysiques. Ces caractéristiques, qui étaient une part complexe des anciennes civilisations, ont totalement été évacuées de la société moderne pour être remplacées par un pragmatisme matérialiste. Pour cette raison il existe un fossé de compréhension important entre la personne lambda et l’institution ritualiste.
« Si cette doctrine ésotérique a toujours été dissimulée aux masses, pour qui un code plus simple a été partitionné, n’est-il pas hautement probable que les représentants de chaque aspect de la civilisation moderne – philosophique, éthique et scientifique – soient ignorants de la vraie signification de ces théories et principes mêmes sur lesquels leurs croyances sont fondées ? Est-ce que les arts et les sciences que la race a héritées de nations plus anciennes dissimulent derrière leure jolie façade un mystère si grand dont seuls les intellectuels les plus illuminés peuvent comprendre la portée ? C’est très certainement le cas. »
– Manly P. Hall, « Enseignements secrets de tous les âges ».
Le « code plus simple » partitionné pour les masses avait pour habitude d’être les religions organisées. Maintenant, c’est devenu le Temple des Médias de Masse et il prêche quotidiennement le matérialisme extrême, la vacuité spirituelle et une existence individualiste, tournée vers soi. C’est exactement le contraire des attributs requis pour devenir un homme réellement libre, comme c’est enseigné par les grandes écoles de pensée. Est-ce qu’une population abêtie est plus facile à tromper et à manipuler ?
« On dit à ces esclaves aveugles qu’ils sont « libres » et « bien éduqués », même quand ils marchent au pas derrière des signes qui feraient s’enfuir d’eux paniqué et en criant n’importe quel paysan du Moyen-Age. Les symboles que l’homme moderne embrasse avec la confiance naïve d’un enfant équivaudraient à cet écriteau sur une pancarte : « Direction votre mort et l’esclavage », comme le comprendrait un paysan de l’antiquité ».
– Michael A. Hoffman II, « Sociétés secrètes et guerre psychologique ».
En conclusion
Cet article a porté un regard sur les penseurs majeurs dans le domaine des médias de masse, la structure d’influence des médias, et les techniques utilisées pour manipuler les masses. Je crois que cette information est vitale pour la compréhension du « pourquoi » dans les sujets débattus sur The Vigilent Citizen. La dichotomie entre la « masse de la population » contre « l’élite dirigeante » décrite dans nombre d’articles n’est pas une « théorie de la conspiration » (encore une fois je déteste ce terme), mais une réalité qui a été précisément indiquée dans les travaux de quelques uns des hommes les plus influents du XXème siècle.
Lippmann, Bernays et Lasswell ont tous déclaré que le public n’était pas à même de décider de son propre destin, qui est le but inhérent à la démocratie. A la place, ils en ont appelé à une « cryptocratie », un gouvernement caché, une classe dirigeante en charge du « troupeau perplexe ». Au fur et à mesure que leurs idées continuent d’être appliquées à la société, il est de plus en plus visible qu’une population ignorante n’est pas un obstacle dont les dirigeants doivent s’occuper : c’est quelque chose de DESIRABLE, et, en effet, nécessaire pour assurer un leadership total. Une population ignorante ne cherche pas ses droits, ne cherche pas une plus grande compréhension des problèmes, ne questionne pas l’autorité. Elle suit simplement la tendance. La culture populaire pourvoit aux besoins de l’ignorance et la nourrit en servant continuellement du divertissement asphyxiant le cerveau et en mettant en lumière des célébrités dégénérées pour qu’elles soient idolatrées. Beaucoup de gens me demandent : « est-ce qu’il y a un moyen d’arrêter ça ? ». Oui, il y en a un. ARRETEZ D’ACHETER LEURS SALOPERIES ET LISEZ UN LIVRE.
« Si une nation espère être ignorante et libre, elle espère ce qui n’a jamais été et ce qui ne sera jamais. »
C’est ce modèle qui sera retenu…selon la source sure.
Citoyens et citoyennes de Montréal :bienvenue dans l’univers de Big Brother!Vous vivrez des jours de plus en plus sombres à partir de maintenant sous la férule de votre Nouveau Parrain Élu:Denis Coderre!Longue vie au Crime Organisé et à la Société d’Esclaves Organisés!
La ville de Montréal a acheté 24 drones équipés de la technologie de reconnaissance faciale pour patrouiller dans les rues 24 heures par jour , selon un rapport . Le rapport publié par le Journal de Montréal , mardi a également déclaré que les drones sont programmés pour être déployé dès le début de l’année prochaine et seront bientôt armés et équipés pour « neutraliser les suspects » .
» Les agents pourront interroger les personnes soupçonnées d’ actes criminels ou recherchés en s’adressant directement par haut-parleurs et microphones installés dans les drones , mais bientôt ils pourraient être doté aussi d’équipements permettant de neutraliser sur place les suspects ,en attendant l’ intervention des agents chargés de l’application de la loi », a déclaré le chef de la police de Montréal-Nord , où les drones doivent être déployés ,en premier .
Le porte-parole de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC ) a précisé le type de matériel » permettant la neutralisation d’individu qui serait installé , affirmant que les » UAV [véhicule aérien sans pilote] porteront des technologies persuasives , mais des types non – létales , tels que l’électrocution , l’aveuglement ou de gaz paralysants » .
Le déploiement des drones qui aura un coût de plus de 400 millions de dollars canadiens , intervient alors que les autorités cherchent à réduire les forces de police au cours des 15 prochaines années .
Le mois dernier , un rapport distinct a exhorté les autorités à expliquer clairement aux agents de police , avant que les drones soient utilisés , le type de renseignements personnels que les drones seront autorisés à recueillir afin de rassurer les citoyens , ils ne seront pas arbitrairement espionnés ,selon ce rapport…douteux!
La recherche, menée par un groupe confidentiel de consultants, a également mis en place des préoccupations de sûreté et de sécurité , y compris des études sur les accidents potentiels ou même la possibilité de piratage d’un drone afin d’intercepter des données ou le faire diriger hors cours.
Sources: multiples agences d’info dont CAH/SS
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