La conspiration nazi:La vie d’Otto Skorzeny, « L’homme le plus dangereux en Europe » Avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale

Otto Skorzeny, le plus remarquable  commando allemand de la Seconde Guerre mondiale, est l’un des hommes les plus célèbres de l’histoire des forces spéciales. Sa carrière de guerre extraordinaire était l’une des aventures à haut risque.

 

 

Parmi les exploits qui lui ont valu la réputation d ‘«homme le plus dangereux d’Europe», on peut citer le sauvetage de Mussolini en 1943 et la capture du régent hongrois Horthy juste avant qu’il puisse signer un traité de paix avec Staline.

Skorzeny est né le 12 juin 1908 à Vienne. Après son examen final, il étudia la construction de machines à l’Université technique de Vienne et devint ingénieur en 1931. Durant cette période, il fut entre autres éduqué politiquement grâce à son appartenance à un corps d’étudiants et à sa lutte pour l’union de l’Allemagne et L’Autriche. En 1932, il est devenu un membre du NSDAP, qui a été cependant interdit en 1933. Après que l’Autriche soit devenue une partie du Reich allemand en mars 1938, Skorzeny est devenu un membre de la SS.

Otto Skorzeny avec sa femme avant la guerre

À partir de septembre 1939, Skorzeny s’entraîne avec le Leibstandarte SS Adolf Hitler à Berlin. Il a pris part à la campagne dans l’ouest dans les rangs du régiment Germania et le 30 janvier 1941, il a été promu au SS-Untersturmführer.

Après son entrée en Serbie avec les troupes allemandes en avril 1941, il participa à la campagne à l’Est dans les rangs de la division SS Das Reich. Il a été décoré de la Croix de fer et a combattu à l’est de Kiev contre des formations soviétiques encerclées. Après cela, il a avancé avec sa division sur Moscou.

Avril 1943, une nouvelle tâche est offerte à Skorzeny. Pour le cours spécial d’Oranienburg de la Waffen-SS, il fallait un nouveau chef, qui devait en même temps construire à Friedrichsthal, près d’Oranienburg, une école pour former des agents chargés de mener des opérations derrière les lignes ennemies. Skorzeny a accepté les deux missions et a été détaché comme une réserve SS-Obersturmführer à Amt IV, SD-Ausland (service de renseignement externe) du Reichssicherheitshauptamt (RSHA). Avec son adjoint, le SS-Obersturmführer Karl Radl, il recruta des soldats appropriés pour la nouvelle unité et étudia minutieusement tous les rapports sur l’entraînement et l’opération des troupes de commando. Certaines tâches de la troupe de commandos étaient: formation d’infanterie et de pionniers, maniement de lance-grenades, d’artillerie légère et de chars, formation de chauffeur pour une moto, charrette, bateau à moteur et locomotive, ainsi que des exercices de sport et de chevaux. Bientôt, une mission importante devra être réalisée.

 

Le 25 juillet 1943, Benito Mussolini fut – à la suite d’une conspiration organisée par les hauts fonctionnaires du Parti fasciste – déposé, arrêté et emmené dans un lieu inconnu. Skorzeny était là, avec cinq autres officiers, convoqués au Führerhauptquartier. Le Führer l’a choisi pour une mission dont il a discuté avec lui confidentiellement. Il était convaincu que l’Italie, sous un gouvernement nommé par le roi, allait bientôt mettre fin à la guerre et extrader le Duce aux Alliés. La mission de Skorzeny était de découvrir où Mussolini était détenu et de le libérer. L’opération devrait être préparée et réalisée dans le plus grand secret.

Après avoir tenu une consultation avec l’étudiant général, Skorzeny a donné à Berlin – du Führerhauptquartier – ses instructions pour la formation d’un Einsatzgruppe. Avant l’aube, une quarantaine d’hommes devaient être équipés d’uniformes tropicaux, de vêtements civils, d’armes, d’explosifs, de récepteurs radio, de parachutes et de nouveaux livres de paie afin de dissimuler la présence des membres de la Waffen SS en Italie. Grâce à l’attaché de police de l’ambassade d’Allemagne à Rome, le SS-Sturmführer Herbert Kappler, les lieux de détention toujours changeants de Mussolini ont pu être découverts. L’un des endroits où Mussolini a été détenu était la forteresse côtière Maddalena, au nord de la Sardaigne. Skorzeny se prépara à libérer Mussolini à la suite d’une attaque inattendue de soldats, qui devaient être amenés sur l’île par des torpilleurs à moteur et vaincre les gardes italiens. L’opération, qui devait être effectuée le 28 août 1943, devait cependant être annulée, car le nouveau gouvernement italien connaissait apparemment l’opération planifiée et, par conséquent, Mussolini fut emmené au dernier moment. Plus tard, il apparut que le chef de l’Abwehr, l’amiral Canaris, qui n’était autre qu’un lâche traître, avait également trahi l’opération prévue pour le 28 août 1943.

Heureusement, le nouvel endroit où Mussolini a été maintenu en prison pourrait bientôt être localisé. C’était le Sport Hotel sur le Gran Sasso dans les montagnes des Abruzzes, à environ 2000 mètres d’altitude. Le 8 septembre 1943, Skorzeny et Radl survolèrent la région et photographièrent le Gran Sasso. Peu de temps après, le désarmement des Italiens par les troupes allemandes pourrait être effectué. Parce que, après la capitulation de l’armée italienne, on pouvait s’attendre à l’extradition de Mussolini aux Alliés, il fallait essayer de le libérer le plus tôt possible. Une attaque sur l’hôtel était seulement possible avec des parachutistes en planeurs. À la dernière minute, douze de ces appareils ont été commandés du sud de la France vers l’Italie. L’avion pourrait transporter neuf hommes en plus du pilote. Skorzeny a choisi un pâturage autour de l’hôtel comme lieu de débarquement. En même temps, un bataillon de parachutistes devait occuper la station au sol d’un funiculaire dans la vallée menant à l’hôtel. Karl Radl eut l’idée de faire accompagner le général des Carabinières Soleti, qui était connu des gardes, et de lui donner l’ordre de ne pas tirer sur les soldats allemands.

Sauvetage de Benito Mussolini du mont Sasso (septembre 1943)

Le 12 septembre, l’opération pourrait commencer. Étudiant général a pris congé de 17 hommes de la Waffen SS et 90 parachutistes à l’aéroport Pratica di Mare. Une fois au-dessus de l’aire d’atterrissage, Skorzeny remarqua, cependant, que la surface qu’il avait prise pour un pâturage était en réalité une piste de ski. Il n’était donc pas possible d’y atterrir. Skorenzy a maintenant ordonné au pilote d’atterrir en piqué nasal aussi près de l’hôtel que possible. Son planeur s’est immobilisé à seulement 15 mètres du bâtiment. Skorzeny, les hommes de son avion et Carabiniere General Soleti ont couru à l’hôtel aussi vite que possible. Karl Radl, qui a atterri avec son planeur juste après Skorzeny, a décrit ce moment dans son livre « Befreier fallen vom Himmel »:

Skorzeny et ses hommes se dirigent vers l’hôtel. Il y a un garde italien là-bas. Le général Soleti l’interpelle: «Ne tirez pas, ne tirez pas! Nous laissons la garde et allons à l’hôtel. Une porte s’ouvre. C’est la salle de radio. Un soldat italien est assis derrière la radio. Nous l’arrachons de sa chaise. Un, deux coups avec la crosse de la mitraillette et la radio est en panne. C’est ça. Ils ne peuvent plus appeler à l’aide. Aucune porte, cependant, les dirigeants hors de cette cave. Retour à l’extérieur. Nous allons au coin de l’addition. Un autre garde. « Ne tirez pas, ne tirez pas! », Les appels généraux. Ce garde aussi ne tire pas. Là, un mur de béton de deux mètres de haut. Skorzeny est tombé sur les épaules de ses hommes. Les autres escaladent le mur de la même manière.

Ensuite, mon avion commence à descendre. Peut-être qu’une minute s’est écoulée. C’est une question de secondes. Ma machine plonge, se lève une fois, se jette à une cinquantaine de mètres et finit par atterrir à environ 100 mètres de l’hôtel. Nous courons à l’aide du chef. Il voit maintenant le Duce à la fenêtre. «Duce, éloigne-toi de la fenêtre, loin de la fenêtre!», Crie Skorzeny. Il craint apparemment que le Duce ne soit accidentellement abattu. Nous approchons de l’hôtel. Avant que j’atteigne l’entrée, Skorenzy et Schwerdt ont gagné l’accès, ont dégagé un chemin à travers les carabinieri sans utiliser leurs armes. Les carabiniers sont très contrariés et veulent quitter l’hôtel. Ils doivent avoir juste eu leur après-midi de repos. Certains portent leurs mitraillettes et d’autres sont non armés. Ils voient leur général, que beaucoup connaissaient, et personne ne tire.

Skorzeny ouvre une porte au deuxième étage. C’est le bon. À l’intérieur de la pièce se trouve Mussolini. Avec lui sont deux officiers et un homme en civil. Ils se précipitent dehors. Alors ils sont seuls. Ensuite, les sous-officiers Gföller et Gläsnert se présentent à la porte. Quand j’arrive, Skorzeny rapporte simplement: « Duce, le Führer nous envoie pour te libérer! » Mussolini est très ému. Il répond seulement: « Je savais que le Führer ne me laisserait pas tomber. » Il serre la main de Sorzeny, l’embrasse, l’embrasse sur les joues. La même chose arrive à moi, Schwerdt et Wartger.

Le commandant italien de l’hôtel capitule. Bientôt un Frieseler Storch débarque pour amener Mussolini et Skorzeny du Gran Sasso à un aérodrome d’où ils volent à Vienne. Là, Skorzeny téléphone au Führer, qui lui dit: «Skorzeny, tu as mené à bien une opération militaire qui va faire partie de l’histoire, tu m’as rendu mon ami Mussolini, je t’accorde la Croix des Chevaliers et je te fais la promotion au SS-Sturmbannführer, je vous félicite.

Otto Skorzeny s’est présenté à Benito Mussolini avec les mots: « Duce, le Führer m’a envoyé! Tu es libre! »Mussolini embrassa Skorzeny et dit:« Je savais que mon ami Adolf ne m’abandonnerait pas.

Au cours des mois suivants, Skorzeny était très occupé avec le renforcement de ses troupes de commando et le développement de nouvelles armes pour leurs opérations. Sa formation spéciale a été transformée en Jagdverband Mitte avec cinq bataillons, un bataillon d’instruction et d’autres unités. Par chance, il dut accomplir une autre mission inattendue le 20 juillet 1944. Ce jour-là, le colonel Stauffenberg tenta d’assassiner Adolf Hitler et d’autres fonctionnaires en faisant exploser une bombe lors d’une réunion sur la situation militaire au Führerhauptquartier. Après l’élimination du Führer, les troupes de réserve devraient prendre le pouvoir. La tentative a échoué, cependant, et Adolf Hitler n’a été que légèrement blessé. Le 20 juillet 1944, Skorzeny venait d’arriver de Vienne, en train, de Berlin, lorsqu’il apprit que les troupes, déjà alarmées par les conspirateurs, avançaient sur Berlin. Skorzeny, accompagné d’une compagnie de soldats, marcha sur les quartiers du commandant des troupes de réserve, où les officiers de l’armée avaient déjà arrêté les conspirateurs et en avaient abattu quelques-uns. Pendant ce temps, le commandant des troupes de réserve fut libéré, mais libéré de son commandement. Skorzeny demanda alors aux officiers de continuer leurs fonctions, pendant qu’il s’occupait du fonctionnement de l’unité de l’armée, compétente pour l’armement, l’approvisionnement et la réserve.

En septembre 1944, Skorzeny reçoit de nouveaux ordres du Führer. Le régent hongrois Horthy avait pris contact avec les Alliés occidentaux et les Soviets et préparé la capitulation de son pays. C’était la tâche de Skorzeny d’empêcher cela. Il concentra ses unités dans les environs de Vienne, acheva son équipement avec de nouveaux matériaux et véhicules et se rendit en tant que civil à Budapest. Pendant cinq semaines, il s’est orienté vers les circonstances locales. Il sembla qu’en sa qualité de plénipotentiaire de Horthy, son fils Niklas avait pris contact avec les Soviétiques par l’intermédiaire du chef de parti yougoslave Tito. Quelques heures plus tard, la radio hongroise proclama que Horthy avait conclu un accord d’armistice avec les Soviétiques. Skorzeny a alors ordonné l’occupation du château de Budapest, où Horthy était régent, le matin du 16 octobre. 1944. Vers minuit, quelques-unes de ses troupes encerclèrent la montagne sur laquelle se trouvait le château. Les autres ont été assemblés dans une colonne de route par Skorzeny; il voulait donner l’impression que leur avance vers le château était une mesure convenue. Le plan a réussi. Les canons hongrois restèrent silencieux et le général hongrois capitula. Le lendemain, l’armée hongroise a prêté serment à un nouveau gouvernement qui a continué à se battre contre les Soviétiques du côté de l’Allemagne. Un danger considérable pour les troupes allemandes avait été évité, grâce à Skorzeny et à ses hommes. Quand Skorzeny décrivit l’opération à Budapest au Führer, celui-ci lui dit: «Tu as très bien fait, mon cher Skorzeny, je te promets au SS-Obersturmführer dès le 16 octobre 1944 et te décerne la Croix d’or allemande» . Puis il a informé Skorzeny de sa prochaine mission.

Otto Skorzeny dans le château de Buda, Budapest

A l’ouest, l’avance des troupes anglaises et américaines avait été arrêtée à la frontière. Le Führer prévoyait une nouvelle offensive, qui commencerait dans la région entre Aix-la-Chapelle et Luxembourg, puis traverserait les Ardennes jusqu’à la côte de la Manche afin de détruire les forces ennemies au nord de la ligne Bastogne-Brüssels-Anvers. port aux Alliés. La tâche de Skorzeny était de prendre possession des ponts de Meuse entre Liège et Namur, avec des soldats en uniformes anglais et américains, et de les empêcher de sauter. En outre, de petites unités de commandos en uniforme ennemi, derrière les lignes américaines, donneraient de faux ordres, brouilleraient les communications, égareraient les troupes alliées et causeraient de la confusion dans leurs rangs. Cette opération était certainement efficace. Bientôt, des rapports utiles sont venus sur la situation derrière les lignes américaines. Par exemple, le chef d’une unité a envoyé un régiment de chars américains dans la mauvaise direction, a détruit des lignes téléphoniques et enlevé des panneaux de signalisation. Cependant, l’hystérie de confusion et de sabotage qui a éclaté derrière les lignes américaines était encore plus efficace.

Après l’effondrement du front de l’Est, Skorzeny et ses hommes reçurent l’ordre de former et de tenir une tête de pont à l’est de l’Oder, près de Schwedt, destinée à de futures opérations contre l’Armée rouge. Skorzeny a sécurisé la zone comme ordonné et a complété ses quatre bataillons avec des soldats allemands de retour, créant ainsi le noyau de la division Schwedt. Il a également sauvé de nombreux réfugiés en toute sécurité à travers l’Oder. Le 28 février 1945, le Führer lui dit: «Skorzeny, je dois vous remercier pour vos réalisations sur le front de l’Oder, votre tête de pont a été le seul point lumineux pendant des jours, je vous remets les feuilles de chêne de la Croix du Chevalier à vous dans quelques jours, alors vous devez me parler de vos expériences. « 

À la fin de la guerre, Skorzeny, qui avait été promu SS-Standartenführer le 20 avril 1945, a été emmené en captivité américaine près de Salzbourg.

En 1947, il a été inculpé à Dachau pour des opérations avec des soldats en uniforme ennemi, mais acquitté. Jusqu’en juillet 1948, il attendait dans le camp de Darmstadt pour son audience dite de déazazification, qui a cependant été remise à plus tard afin de le maintenir en prison le plus longtemps possible. Par conséquent, il a choisi de se libérer. Il est resté en Allemagne et en France pour deux autres années et est allé en Espagne en 1951, où il a travaillé avec succès en tant qu’ingénieur. Il a également aidé à la formation du service de renseignement égyptien sous le nom de Moukhabarat.

La maladie pulmonaire l’a amené à l’hôpital en 1975

Une maladie pulmonaire incurable l’a amené à Heidelberg en 1975 pour un traitement médical. Là, Hans-Ulrich Rudel et Waldemar Schütz étaient ses derniers camarades, lui rendant visite avant son retour en Espagne huit jours avant sa mort.

Otto Skorenzy leur raconta à cette occasion sa visite au Führerhauptquartuer à l’automne 1944, lorsque le Führer fut malade et le reçut à son lit. Le Führer lui a dit ce jour-là que l’Allemagne n’avait pas construit la bombe atomique, parce qu’il ne voulait pas prendre la responsabilité de la destruction de l’humanité par un tel « Teufelswerk ». Le 5 juillet 1975, Otto Skorzeny meurt à Madrid. Son urne est enterrée à Vienne.

Enterrement d’Otto Skorzeny et ses cendres (1975)

 

 

 

 

Vidéo et article: Colonia Dignitad,la secte pédophile nazi de Paul Schaefer au Chili

 

   Lien vidéo:                      Colonia Dignidad ,la Secte nazi de Paul Schaefer au Chili

La meilleure description de la situation pour les années de l’ancienne Colonia Dignidad, aujourd’hui Villa Baviera au Chili, est celle de « un état dans l’autre ». Dans ce lieu s’a développé un pseudo projet religieux-social, où il manquait les inclinations de pédérastie de son leader, les abus de travail, et l’omission de n’importe quel droit au peuple qu’intéguait l’organisation. Même ces derniers temps ont participé à des événements politiques conformément à la dictature de Pinochet, en augmentant toutes sortes de rumeurs insoupçonnées sur d’autres activités de la colonie. De nombreux chercheurs pensent que la véritable dimension des activités développées par ces sectaires allemands n’est pas encore totalement connue. Aujourd’hui,je vous présente :
 
LES DÉBUTS D’UN PROJET: COLONIA DIGNIDAD, AUJOURD’HUI VILLA BAVIERA

Le 27 juin 1961, selon l’enregistrement de la Police Internationale, les premiers Allemands se sont connectés à ce qui serait le futur Colonia Dignidad au Chili. En octobre 1961, un groupe d’Allemands a été détecté à la recherche de terres à acheter dans une zone de l’intérieur de Linares (Région du Maule) dans la ville de Parral. Ses intentions sont apparemment religieuses avec des origines dans une église baptiste. Ce groupe est hétérogène, il y a des femmes, des enseignants, des charpentiers, des agriculteurs, des mécaniciens, etc., ainsi que des enfants soi-disant orphelins de la guerre. Une personne nommée Paul Schäfer Scheneider se distingue comme la tête du groupe, et avec le temps, il sera impossible de séparer son image de cet endroit. Il est également accompagné d’une autre personne nommée Herman Schmidt. Qui sont ces personnages vraiment? 

Selon les rapports recueillis, Paul Schäfer est né dans la ville de Sieburg en 1921. À dix-huit ans, il s’est enrôlé comme infirmier et faisait partie de l’armée d’occupation allemande en Italie. On se souvient de lui comme une personne de facilité de mots, de ferveur verbale et de charisme inhabituel parmi ses pairs, bien que toujours à la limite de l’histrionique. On dit que son premier travail fut d’être un artiste itinérant dans un spectacle de chiens et de chats entraînés dont le propriétaire s’appelait Danilo, et c’est ici qu’il acquit sa première étape en tant qu’artiste et en tant que spectateur. À la fin de la guerre, il devint un prédicateur baptiste, prêchant un christianisme fondamentaliste, pour lequel toutes les autres croyances ou confessions étaient des imitations d’un véritable attachement aux enseignements bibliques. En même temps qu’il prêche, il obtient un emploi comme gardien d’enfants dans une congrégation évangélique, et c’est là que son inclination obsessionnelle envers les jeunes enfants et les jeunes domestiques est remarquée. Après une série de plaintes et de problèmes avec certains parents d’enfants, et aussi avec les gens autour de lui, en 1952, il a été expulsé de l’église où il a effectué ses services religieux et la police allemande l’a répertoriée comme un homosexuel et un pédophile. Harcelé par la loi et opportunément averti, Schäfer s’installe en Afrique et revient quelques temps plus tard, mais son retour est accompagné d’un garçon de douze ans nommé Hussein Siam, de nationalité égyptienne et qui devient partie intégrante d’un harem particulier. Appréciant que son cercle se rétrécissait,et avec discrétion.

A cette époque, sa grande ardeur oratoire attire l’attention des autres prédicateurs. L’un d’entre eux, Hugo Baar, propose de l’associer à ses prédications et projets. Bientôt, Schäfer surpasse Baar en termes de charisme et reçoit le soutien inconditionnel des adeptes de l’église, qui se rendent fascinés par sa manière de prêcher. Il convient de mentionner à ce stade que certaines communautés chrétiennes radicales de l’époque ont trouvé dans les leaders charismatiques l’externalisation de leurs propres frustrations et c’est le cas que nous traitons. Schäfer en l’an 1959 crée dans son pays d’origine la  » Mission Sociale Privée », après avoir rompu avec l’église baptiste et a toujours essayé de faire comprendre que son organisation n’était pas une institution ecclésiale, bien qu’elle ait eu une mission sociale qui se souciait des orphelins de guerre et des enfants ayant des problèmes. La caractéristique la plus appréciée de Schäfer parmi ses disciples est sa dureté religieuse et son système est de discréditer les mouvements similaires, qui abondent dans l’Allemagne d’après-guerre. La société Baar-Schäfer commence à prendre forme et surtout le pouvoir économique, parce que sa domination est totale sur les adeptes de la secte, qui commence à acquérir une seule voix de commandement, absolue, et c’est la loi de Schäfer que tous doivent se conformer, y compris Baar, qui est en arrière-plan.

Schäfer, avec le pouvoir dans les mains rapidement, forme un régime d’esclave et est inflexible dans l’application de sa loi. Par la tromperie, il obtient des confessions de couples mariés sur leur vie privée, qu’il utilise quand cela lui convient et avec ce secret de ses partisans oblige les femmes à se séparer et à détruire des familles entières. Sa puissance économique augmente de jour en jour mais a encore des problèmes avec la police allemande. Le problème est le même que toujours, l’abus des jeunes dans le groupe, et il est nécessaire de déménager en Belgique. C’est peut-être à ce moment de cette histoire que l’organisation acquiert toutes les connotations d’une secte et commence à élaborer un plan pour trouver son propre paradis et Schäfer pense au sud du Chili.

En Belgique, Schäfer organise des enlèvements massifs de dizaines d’enfants. Utilisant le subterfuge, il les sépare de leurs mères et les force à les écrire, leur donnant la tranquillité d’esprit. Beaucoup de ces mères n’ont jamais connu leurs enfants à nouveau.Beaucoup de ces enfants ont été expédiés destinés au « Paradis sur Terre » (Schäfer se référait ainsi à son futur projet) en idéalisant l’endroit qu’il avait choisi pour sa secte. Ce «paradis» était caché de manière naturelle dans une région montagneuse de l’intérieur de Parral au Chili. Curieusement, c’est un Juif nommé Rudi Cohn qui prend des dispositions pour l’achat au numéro 2 de la ferme San Manuel, appelée « La Blanchisserie »  dans la commune d’ El Retiro

. La transaction s’élève à trente-cinq mille escudos, payant sept mille en espèces et le solde à cinq ans. Le terrain a une superficie de 3 062,4 hectares, ce qui augmente à plus de 17 000 au fil du temps. Les propriétaires précédents de cette terre venaient  d’une société italienne appelée CITAL , qui n’avait pas réussi à  réaliser une enclave agricole, parce que la terre était un éboulis qui ne permettait pas la moindre plantation, en plus de la configuration géologique de la région n’était pas adéquate pour toute activité. Ce sont les terres initiales que Paul Schäfer Scheneider achète à cette société italienne par la gestion d’un intermédiaire juif.Ce sont les débuts de la Colonia Dignidad Benefactor Society au Chili, maintenant appelée Villa Baviera.

QUI ÉTAIT HERMAN SCHMIDT, LE COMPAGNON DE PAUL SCHÄFER?
Herman Schmidt, était un ancien pilote de la Lufwaffe et un ancien membre d’un groupe de renseignement sélectionné, qui aurait été très proche d’Adolf Hitler, avec un pouvoir sur la Gestapo dirigée par le général Ghelen. Herman Schmidt acquiert une importance vitale dans la secte, car c’est une sorte d’expert en  relations publiques et externes entre l’organisation et le monde qui entoure la jeune Colonia Dignidad. Allant plus loin pour savoir qui est ce Schmidt, il a également été localisé dans une photographie de l’époque, où Ghelen apparaît avec son personnel, et vous pouvez voir Schmidt, bien que plus tard au Chili, il serait connu comme le Dr Seewald, mais en réalité, il n’a jamais été médecin que pour avoir écrit un livre sur la Bible. (L’existence de cette photographie n’a jamais été claire).

Sur la terre acquise au Chili, on commence immédiatement une vie pratiquement d’esclavage. Le travail se fait du lever au coucher du soleil, sans aucune forme de rémunération pour les participants et tout cela dans des conditions inhumaines.Tous les participants sont allemands, et le secret du lieu est de plus en plus radical, la seule langue parlée est l’allemand. De plus, il n’y a pas de contact ou de relation de personnes amenées d’Europe avec des Chiliens dans la région. Ce dernier est totalement interdit, et pendant des années ces règles sont maintenues. Avec le temps et lorsque sa présence commence à être remarquée par divers actes conflictuels, des mesures extrêmes sont prises avec les médias chiliens, appelez ceux-ci, la radio, la presse et la télévision. L’isolement des membres de la colonie est total avec le monde extérieur,

Cette situation resterait sans aucune intervention des gouvernements chiliens sur la question, bien que pour être réaliste il est nécessaire d’indiquer au lecteur que tout le sud du Chili a une grande quantité de personnes originaires de l’Allemagne, parce que les citoyens de ce pays ont commencé à arriver dans l’année 1850 sur ces terres, avec de grandes facilités des autorités chiliennes, ce qui est logique de penser qu’il existe et existe encore un grand réseau de communication de toutes sortes entre les descendants allemands et chiliens d’entre eux, ce qui facilite grandement tout projet et parce que, pour ne pas le dire, il peut facilement être camouflé dans la bureaucratie existante dans une capitale lointaine telle que Santiago, où toutes les décisions importantes de ce petit et long pays sont développées et prises. 

COMMENT LA COLONIE A-T-ELLE ETE CONNUE DANS LE MONDE?

Les sauts  d’alarme furent  lancés à la presse quand un jeune homme de Cologne, appelé Wolgang Muller Lilisckies en 1966 échappe à l’enceinte et parvient à atteindre Santiago, où la recherche de protection en soins infirmiers en Allemand,à la  maison située à cette époque , dans la commune Barrancas (aujourd’hui Pudahuel). Les événements peuvent se résumer comme suit: Dans une soirée en Mars 1966, l’ambassade d’Allemagne demande la protection Préfecture d’enquête fédérale Santiago pour un couple  d’Allemands âgés. Bien que cette plainte ne cause pas beaucoup d’attention de la police s’il a fait le chef de la police internationale à l’époque, Hugo Villegas Garin, qui découvre que le groupe d’Allemands essayait de chasser de force de l’intérieur de l’asile un jeune homme d’environ dix-neuf ans qui s’était échappé d’une colonie agricole de la ville de Parral. La question était de savoir ce que faisait un garçon de dix-neuf ans dans une maison de retraite.

Oswaldo Murray (à gauche)

 

Les forces de police arrivées sur les lieux ont rencontré un groupe d’Allemands perturbés qui n’ont même pas hésité à affronter la police qui leur a demandé de s’identifier. Compte tenu de la situation de violence et de voir que l’humeur était de plus en plus agressive, l’aide de la police a été demandée et c’est ainsi que le groupe d’Allemands s’est enfui, à l’exception d’un qui a été arrêté. L’Allemand arrêté s’avère être Kurt Schnellenkampf, qui a été emmené à la caserne de la préfecture de police située dans la rue du Général Mackenna. La surprise fut grande quand un assistant du directeur des enquêtes, le colonel (R) Emilio Oelckers Hollstein, fils d’Allemands par père et mère, les attendait à la porte de la caserne. Ce colonel a eu une longue conversation avec le détenu dans la langue allemande et à son terme, sur les ordres d’Oelckers . Le Préfet Villegas a été chargé d’oublier l’incident et a simplement essayé de prétendre que l’épisode n’existait pas. Le préfet Villegas communique sa détermination à son peuple, mais ses collègues qui avaient eu la confrontation avec ces Allemands et plus que quelques uns étaient sur la piste de l’altercation physique souhaitaient que cela ne reste pas anonyme. Villegas cherchait une issue honorable. Cette sortie devait donner sa version à la presse et c’est ainsi que cette histoire mentionnait pour la première fois une colonie agricole nommée Dignidad dans la presse.

Couverture magazine « Ercilla »

 

Le journaliste chilien Oswaldo Villegas préfet ami Murray se souvient bien que , dans la rédaction des nouvelles et apporter ce à son éditeur Augustine Picó Cañas, le journal « La Tercera » , il ne voulait pas de savoir quoi que ce soit au sujet et moins faire face à l’ambassade d’Allemagne. L’épisode a été transféré à la revue »Ercilla »  et l’éditeur adjoint à l’époque, Erika Vexier, si elle l’a publié. Pour ce journaliste, aujourd’hui , il doit l’existence des nouvelles de l’existence de cette colonie sur le territoire chilien depuis continué à enquêter surcette affaire, et comme il le dit ce correspondant … « cette question pouvait me sentir  pourrir dès le premier instant «  … le temps lui a prouvé le droit. Le jour suivant la nouvelle a été dans tous les journaux du monde et Parral a été envahi par des journalistes des endroits les plus inhabituels. Fait intéressant au Chili les deux premiers mois, les nouvelles n’ont pas eu de résonance, ou du moins, la presse en général a essayé d’ignorer les faits, sauf exceptions honorables.

Boris Weisfeiler

 

A partir de ce moment même, commence une histoire incertaine, couverte de toutes sortes d’actions qui vont de l’évasion de certains membres des campus de Colonia, dont beaucoup de ces tentatives ont été avortées violemment et en dehors de leurs limites, la complaisance des autorités chiliennes qui ne prennent pas de décisions drastiques pour savoir ce qui se passait réellement dans le pays de cet endroit étrange … Il y a eu aussi des kidnappings d’enfants de familles chiliennes et des morts de personnes dans la colonie sans connaître les causes réelles. Tout cela avec les années est augmenté avec un autre type d’actions de la propre Colonie qui est poussée à céder dans certaines actions, plus que tout par certaines énigmes où il est impliqué et qu’il est très difficile de couvrir, en outre, quand la dénomination de »Nazis »  est déjà utilisé par une grande partie de la presse et cette vision est diffusée dans le monde entier. L’un de ces faits énigmatiques où Colonia Dignidad est clairement citée comme responsable, est la disparition de Boris Weisfeiler, professeur de mathématiques né à Moscou, nationalisé américain et d’origine juive.

L’ENIGME DE LA DISPARITION DE BORIS WEISFEILER

Ce professeur de mathématiques est né le 19 avril 1941 en Russie, il aimait dès le plus jeune âge faire de longs voyages et se promener, se nourrissant de conserves et de ce qu’il trouvait sur son chemin. Il ne s’est jamais marié, il était très simple dans la vie. Il avait émigré aux États-Unis après avoir eu des problèmes dans son pays natal en ne voulant pas adhérer à certaines exigences du régime communiste. Ce qui est certain, c’est qu’il était éminent en mathématiques et c’est ainsi qu’on se souvient de lui à l’ Institut des Sujets Avancés de Princeton et dans d’autres prestigieux centres américains où il a travaillé comme professeur.
Carte d’identité du disparu Boris Weisfeiler

 

Sa passion pour les longs et solitaires voyages l’a amené à beaucoup de pays et à chaque voyage il a placé le niveau  plus haut , c’est ainsi qu’il a voulu connaître le Chili et peut-être choisi le pire moment pour atteindre ce pays, en raison de la situation dans ces pays. années quatre-vingt en raison de la dictature militaire qui a dominé tout. Bien qu’il y ait des points sombres et très difficiles à comprendre dans l’itinéraire de ce jeune voyageur, que beaucoup de chercheurs curieux ont confondu, nous ne pouvons pas arrêter de poser des questions qui n’ont pas encore reçu de réponse. Qu’est-ce que ce jeune Américain d’origine russo-juive a réellement atteint les limites de Colonia Dignidad ?

Boris est venu au Chili pour le 25 Décembre 1984, elle – même une date étrange pour les Chiliens, mais pas pour un citoyen juif qui ne participe pas aux vacances que les Occidentaux en général catholiques. Il a immédiatement pris l’autobus pour Los Angeles  et est arrivé dans la nuit du 25 décembre. Il est resté à l’ Hôtel Mariscal Alcazar , où il est resté jusqu’au jour  du 26. Le même jour , il se rendit immédiatement à la zone appelée  El Abanico , près de La Laguna de Laja , zone privilégiée pour la randonnée rurale, flanqué anciens arrancarias et liaison d’origine Pehuenche peuple autochtone, une autre est de dire une zone très peu peuplée dans ces années. Jusqu’au 4 janvier il y a des signes de sa présence dans la zone après avoir passé le contrôle d’un poste de police d’ El Roble … Il y a aussi des témoignages de sa présence dans la région par le paysan Luis Alberto López Benavides . À ce stade, nous devons mentionner que cet agriculteur « s’est suicidé »  sans explication apparente dans le même endroit où le sac à dos de Boris a été trouvé  par la suite.
Les enquêtes récentes et compte tenu de la grande pression des organisations internationales, tous indiquent que ce dernier touriste étrange la dernière fois qu’il est vu vivant est au confluent des rivières Nuble et Los Sauces,  même partiellement gouvernement officiel chilien de ces années, il se serait noyé en essayant de traverser la rivière Nuble . Des enquêtes récentes, cependant, indiquent qu’il est probablement entré sur le territoire de Colonia Dignidad  et donné la situation qui prévalait dans le pays dans ces années, les forces paramilitaires de la colonie , sans exclure la collaboration des carabiniersIls ont agi ensemble et ce touriste a été arrêté. Son passeport indiquant sa place d’origine russo-juive a mis fin à sa condamnation. Au fil des années, il a pu déterminer que peut-être Boris Weisfeiler  avait été retenu pendant deux ans à l’intérieur de la colonie  pour effectuer des travaux forcés, mais la vérité est que rien de particulier n’a été connu jusqu’à présent. Pourquoi Boris Weisfeiler est- il venu à la gueule du loup qui marche seul? Imprudence de touriste non averti? Les circonstances du destin ont conspiré pour le faire disparaître?
Coupure de presse de l’époque

 

Cette brève revue de la disparition de Boris Weisfeiler  dans les limites territoriales de laColonia Dignidad  des années 1985 reste encore beaucoup à dire. Suite à la disparition de ce jeune juif nous ont conduit à d’autres hypothèses, que nous allons bientôt énoncer, pour ne pas s’écarter de la problématique qui nous occupe dans cet ouvrage. Que ce détail soit vu comme une image du danger et de la liberté absolue que les colons, qui étaient des partisans de la colonie, ontagi  et qui ont souvent reçu la collaboration des forces de police chiliennes elles-mêmes.
QUAND LE CHANGEMENT COMMENCE-T-IL EFFECTIVEMENT À CETTE SITUATION?
Le 31 janvier 1991, sous le mandat du président Patricio Aylwin  , la personnalité juridique de Colonia Dignidad a été supprimée . C’est une période de pleine transition vers la démocratie au Chili, et avec cette action, cette concession du 21 septembre 1961 au terme du mandat du président Jorge Alessandri Rodríguez est obsolète . Cette action légale établit que les actifs et les actifs de l’entité dissoute sont transférés à la société méthodiste. Jusqu’à ce moment Colonia Dignidad il a accueilli les exemptions fiscales et douanières que la législation prévoit pour les organismes de bienfaisance. Quand il est vérifié qu’il n’y a pas de comptabilité technique, ne fait pas de déclarations annuelles de revenus et d’importations sans droits de douane, ni que ses travailleurs contribuent à l’Etat, ni reçoivent de salaire, la mesure prise contre eux est pleinement justifiée selon les lois en vigueur au Chili. .
Schmidt et Muller, les
principaux colons allemands dans les premiers jours de l’ancienne Colonia
Dignidad.
La Colonia , qui apprécie les énormes possibilités du lieu et de ses avantages, a étendu ses actions financières, encore plus, quand elle commence à sentir les pressions de l’opinion publique chilienne et surtout quand il est possible de stabiliser la transition vers la démocratie après la dictature dePinochet. Malgré tout cela, la justice a été incapable de clarifier vraiment le hangar économique qui a été créé autour de la colonie . C’est ainsi que des sociétés industrielles et commerciales comme Abretec, SA, Bardana, SA, Sociedad Cerro Florido Ltda, Etc. ont été formées . Toutes ces sociétés satellites gèrent plusieurs richesses du sud du Chilitels que l’administration de forêts et de bois très prisés à l’étranger, les entreprises liées à la richesse maritime, les entreprises sidérurgiques et assimilées, la richesse chimique et d’autres encore en cours de recherche mais compte tenu du large réseau créé avec les familles L’allemand déjà inséré dans la société chilienne est très difficile à déterminer et surtout à étudier.
L’ÉTAPE DE LA LÉGALISATION ET LE MONDE MODERNE

Dans ce scénario, quand, le 30 novembre 1996, à la première heure du matin, 100 membres du V Department of Investigation ont envahi les territoires deColonia Dignidad  pour la première fois de son histoire. Compte tenu de la situation extrême et de la vérification de la participation de cet ancien agronome allemand aux activités politiques du régime de Pinochet et de la disparition de nombreuses personnes dans ses limites territoriales, le gouvernement deRicardo Lagos  entreprend une fouille intensive de toutes les terres de lacolonie , rencontre avec des surprises inattendues.

Dans ces mandats de perquisition, ils rencontrent une opposition totalement organisée des colons, où même les plus petits enfants participent. Les déplacements sont presque militaires sur le territoire des sectaires, et avec une grande organisation qui démontre une préparation préalable exhaustive. La police détecte les mouvements nocturnes et le déplacement des biens d’un endroit à l’autre, et est censée être dans le but de cacher leur chef de file maximum Paul Schäfer , qui est resté sans connaissance pendant plusieurs années et sans être vu dans les limites de la colonie . Schäfer comme dans les occasions précédentes dans sa vie, a dû être présenté à la justice chilienne pour plusieurs allégations de maltraitance d’enfants qui avaient réussi à échapper à laCologne . Ces affaires en instance contre lui étaient seulement et est la pointe de l’iceberg de ce qui expliquerait ses activités au Chili. D’autres dirigeants de lacolonie avaient  déjà été appelés à témoigner devant les tribunaux dans les années 1990 et beaucoup d’entre eux sont toujours détenus ou poursuivis à ce moment-là. Parmi les découvertes que la police trouve, il y a des systèmes de communication et de surveillance sophistiqués, dont beaucoup sont inconnus au Chili, des tunnels souterrains où des personnes ont été détenues après le coup d’Etat de Pinochet.

Les tracteurs et voitures enterrées qui pourraient être liés à certains actes criminels, armes stockées de haute précision, etc. Quant à la situation personnelle des colons, beaucoup d’entre eux ne savaient rien du monde extérieur, ne parlaient pas espagnol ou un seul mot, n’avaient pas de familles spécifiques, mais toutes des situations partagées de liens familiaux indéfinis, étant très difficiles à définir. eux. Beaucoup de ces gens ne connaissaient pas un autre type de vie étant né dans cette «agriculture allemande précédente au Chili»  et leur innocence et leur ingéniosité ont laissé les chercheurs surpris.Beaucoup d’entre eux ne connaissaient pas des détails aussi banals que la mode musicale actuelle, les vêtements de jeunesse, etc.

La presse a annoncé la fin de
Colonia Dignidad sur ses couvertures

À ce stade, il convient de mentionner que la colonie avec le passage du temps avait montré des signes d’ouverture aux locaux et avait installé un hôpital moderne et acquis du personnel chilien très choisi pour travailler avec eux. Ces personnels d’origine chilienne sont devenus les plus fervents défenseurs des terres de la colonie, parce que beaucoup de ces citoyens autochtones ont bénéficié de l’hôpital et du travail fourni par les Allemands, qui, incidemment, et comme beaucoup de gens le savent, se caractérisent par leur grande qualité, leur hygiène supérieure et une variété de formes de concentrer certains problèmes de la population de la région très différente de la sécurité sociale du Chili. Les citoyens chiliens, abandonnés depuis de nombreuses années par les gouvernements de leur propre pays, ont réussi à former des groupes de soutien pour la colonie . Tout cela attire beaucoup de gens à se sentir identifiés avec ces »étrangers allemands » mais cela résout d’une manière ou d’une autre leurs problèmes les plus élémentaires. Certains secteurs de la classe politique la plus conservatrice ont toujours été des défenseurs de ce lieu pendant de nombreuses années, recevant un soutien, des avantages économiques et des avantages de toutes sortes de la part des influents Allemands de la région. Tout ce qui précède, c’est être capable de comprendre comment cet endroit aurait pu être soumis pendant tant d’années sans être examiné, contrôlé et payé des impôts comme n’importe quel citoyen chilien. AUJOURD’HUI: VILLA BAVIERA

 

Paul Schäfer à ses débuts dans l’armée allemande.

 

En 2007, la situation décrite ci-dessus a considérablement changé.Briser l’isolement de l’ancienne colonie  et ouvrir ses portes aux centaines d’Allemands qui y vivaient sous contrôle strict, ainsi qu’aux Chiliens qui désirent le visiter, a complètement changé la donne. L’activité et les produits alimentaires que les résidents de la Villa Baviera font sont d’une qualité exceptionnelle et ont réussi à les placer dans la plupart des grandes chaînes commerciales. Ils sont auto-suffisants, en plus d’avoir la liberté de sortir et d’entrer quand ils veulent les locaux, le réseau commercial est beaucoup plus prospère et avec un avenir de plus en plus grand.

Habituellement, lorsque les plus anciens du lieu sont consultés sur les événements qui se sont produits à l’intérieur, éluder la réponse ou essayer de mettre un mur sombre à cette partie de leur vie. Les jeunes ont rejoint les universités existantes dans les villes les plus proches et leurs relations avec les Chiliens sont fluides et sans problèmes. Il a dû recourir à tout un programme de réintégration sociale, en particulier avec les jeunes, pour apprendre à communiquer en espagnol, comprendre le pays et ses coutumes où ils ont vécu totalement dans l’obscurité pendant des années, interagir avec leur peuple et même partager leur festivités Il y a aussi eu un recensement gouvernemental sur les membres à ce moment-là, puisqu’ils n’avaient aucune identification du Chili, Pour tout cela, certains colons qui ont réussi à s’échapper dans leurs moments les plus sinistres et qui sont restés au Chili ont beaucoup aidé. Pour atteindre ce véritable changement, un événement transcendantal a eu lieu le jeudi 10 mars 2005: La capture de son leader maximum Paul Schäfer Schneider en Argentine.

 

Vidéo:La Conspiration nazi :Dernière vidéo montrant le Führer Adolph Hitler inspectant les Jeunesses Hitlériennes le 26 avril

 

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La diffusion de cette vidéo démontre que la guerre que me livrait la fameuse chaîne You Tube est maintenant terminée  et que je vais pouvoir enfin vous en mettre plein la vue!J’ai en main un nombre élevé de vidéo…pas toujours en bon état.mais que je vais pouvoir évaluer pour diffusion,

 

 

La Conspiration nazi:sensationnelle découverte de voitures de la période du troisième Reich par un explorateur urbain

Comme il fait son chemin plus profondément dans la carrière, explorateur urbain Vincent Michel ne peut pas savoir exactement ce qui nous attend. Mais quand il fait enfin la découverte surprenante, il devient évident qu’il a mis au jour quelque chose d’une grande importance historique.

Cinquante-six ans Vincent Michel, un professeur d'éducation physique, est originaire de Belgique. Sur le côté, il est un passionné de photographie et explorateur des environnements urbains. Et ce fut au cours d'une de ses expéditions dans un tunnel minier français qu'il a fait une découverte étonnante.
À cinquante-six ans Vincent Michel,est  un professeur d’éducation physique,  originaire de Belgique. Dans ses temps libres,c’ est un passionné de photographie et explorateur des environnements urbains. Et ce fut au cours d’une de ses expéditions dans un tunnel minier français qu’il a fait une découverte étonnante.

 

Des découvertes inattendues sous la terre française.
Des découvertes inattendues sous la terre française.

 

 

 

En Août 2016, Michel était en voyage pour découvrir les secrets d'une zone urbaine abandonnée. Ce voyage, cependant, allait bientôt offrir tellement plus que des toiles de fond spectaculaires à partir de laquelle il allait prendre  des photos dignes d'Indiana Jones.
En Août 2016, Michel était en voyage pour découvrir les secrets d’une zone urbaine abandonnée. Ce voyage, cependant, allait bientôt offrir tellement plus que des toiles de fond spectaculaires à partir de laquelle il allait prendre des photos dignes d’Indiana Jones.

 

Plutôt que d'être juste une autre carrière vide, le tunnel dans le centre de la France contenait un énorme trésor de voitures anciennes. Elles étaient en train de rouiller loin de la vie des humains, et donnaient l'impression qu'elles n'avaient pas vu la lumière du jour depuis des décennies.
Plutôt que d’être juste une autre carrière vide, le tunnel dans le centre de la France contenait un énorme trésor de voitures anciennes. Elles étaient en train de rouiller loin de la vie des humains, et donnaient l’impression qu’elles n’avaient pas vu la lumière du jour depuis des décennies.

 

Parmi elles, se trouvaient des véhicules qui semblaient avoir leur origine dans les années 1930 en France. Il y avait, en fait, des dizaines de ces voitures, toutes stationnés en rangées - Renault, Peugeot et Citroën parmi elles,particulièrement.
Parmi elles, se trouvaient des véhicules qui semblaient avoir leur origine dans les années 1930 en France. Il y avait, en fait, des dizaines de ces voitures, toutes stationnés en rangées – Renault, Peugeot et Citroën parmi elles,particulièrement.
Malheureusement, les voitures ne sont pas exactement en très bon état; si elles ne sont pas brisées, elles étaient couvertes de rouille. En effet, certaines d'entre elles étaient tellement délabrées qu'elles ont dû être détruites avant d'être caché.
Malheureusement, les voitures ne sont pas exactement en très bon état; si elles ne sont pas brisées, elles étaient couvertes de rouille. En effet, certaines d’entre elles étaient tellement délabrées qu’elles ont dû être détruites avant d’être caché.
En fait, à peu près toutes les voitures avaient été vidées; tout ce qui restait de la plupart d'entre elles étaient des carosseries. Il est probable que certaines d'entre elles peuvent même  avoir des certaines de  parties qui ont été enlevées au cours des années, par celui qui le savait à leur sujet ou avait accès à la carrière.
En fait, à peu près toutes les voitures avaient été vidées; tout ce qui restait de la plupart d’entre elles étaient des carosseries. Il est probable que certaines d’entre elles peuvent même avoir des certaines de parties qui ont été enlevées au cours des années, par celui qui le savait à leur sujet ou avait accès à la carrière.

 

Michel a veillé à documenter sa découverte avant de poster les résultats sur Flickr. A côté des images, il a écrit qu'il soupçonnait les voitures  d'avoir été amenées dans la carrière au début de la Seconde Guerre mondiale, afin de les cacher des nazis.
Michel a veillé à documenter sa découverte avant de poster les résultats sur Flickr. A côté des images, il a écrit qu’il soupçonnait les voitures d’avoir été amenées dans la carrière au début de la Seconde Guerre mondiale, afin de les cacher des nazis.
Comme c'était en  mai 1940 -  environ neuf mois après que  la guerre avait commencé -  l'armée allemande a commencé son invasion de la France. Et six semaines plus tard, les nazis avaient largement pris le contrôle du pays, revendiquant les régions du nord et de l' ouest comme une «zone allemande d'occupation."
Comme c’était en mai 1940 – environ neuf mois après que la guerre avait commencé – l’armée allemande a commencé son invasion de la France. Et six semaines plus tard, les nazis avaient largement pris le contrôle du pays, revendiquant les régions du nord et de l’ ouest comme une «zone allemande d’occupation. »

 

Michel a écrit que les nazis ont peut-être voulu réquisitionner les voitures trouvées dans la carrière. Et cela aurait pu être la raison pour laquelle elles ont été cachées avant le début de la guerre, dans «une ancienne carrière souterraine que presque personne ne se souvient."
Michel a écrit que les nazis ont peut-être voulu réquisitionner les voitures trouvées dans la carrière. Et cela aurait pu être la raison pour laquelle elles ont été cachées avant le début de la guerre, dans «une ancienne carrière souterraine que presque personne ne se souvient. »
En effet, la réquisition des véhicules était une pratique courante par les nazis pendant la guerre. Ils dépouillaient les métaux et d'autres ressources des voitures afin de les utiliser pour fabriquer  leurs propres machines de guerre et des armes.
En effet, la réquisition des véhicules était une pratique courante par les nazis pendant la guerre. Ils dépouillaient les métaux et d’autres ressources des voitures afin de les utiliser pour fabriquer leurs propres machines de guerre et des armes.

 

 

 

Par conséquent, il est facile d'imaginer que les habitants ont peut-être conduire leurs voitures vers le souterrain  dans la carrière pour les protéger d'être mis au rebut. Dans une telle situation, il est probable qu'ils auraient prévu de les récupérer après que la guerre aurait pris fin.
Par conséquent, il est facile d’imaginer que les habitants ont peut-être conduire leurs voitures vers le souterrain dans la carrière pour les protéger d’être mis au rebut. Dans une telle situation, il est probable qu’ils auraient prévu de les récupérer après que la guerre aurait pris fin.
Bien sûr, cette théorie est tout simplement celle  prise des idées  de Michel sur ce qui est arrivé - quelque chose qu'il admet librement sur son compte Flickr. En fait, la véritable histoire aurait facilement pu être toute autre chose.
Bien sûr, cette théorie est tout simplement celle prise des idées de Michel sur ce qui est arrivé – quelque chose qu’il admet librement sur son compte Flickr. En fait, la véritable histoire aurait facilement pu être toute autre chose.
Par exemple, toute personne responsable de l'énorme réserve de voitures peut avoir été simplement un collectionneur ou récupérateur. Et il est possible que ledit individu n'aurait pas survécu à la guerre, auquel cas il n'aurait pas été en mesure de retourner à la carrière pour les récupérer.
Par exemple, toute personne responsable de l’énorme réserve de voitures peut avoir été simplement un collectionneur ou récupérateur. Et il est possible que ledit individu n’aurait pas survécu à la guerre, auquel cas il n’aurait pas été en mesure de retourner à la carrière pour les récupérer.

 

Malheureusement, tout cela est  une simple conjecture. Et malgré tous les efforts de Michel ou de quelqu'un d'autre, nous ne saurons jamais la véritable histoire derrière la raison dont les voitures ont fini par rouiller dans une carrière pendant des décennies. Mais au moins, maintenant, elles ont été remises en lumière.
Malheureusement, tout cela est une simple conjecture. Et malgré tous les efforts de Michel ou de quelqu’un d’autre, nous ne saurons jamais la véritable histoire derrière la raison dont les voitures ont fini par rouiller dans une carrière pendant des décennies. Mais au moins, maintenant, elles ont été remises en lumière.

 

Quelle que soit la vérité, le propriétaire ou les propriétaires, des voitures clairement ne sont pas revenus pour les récupérer après 1945. Et elles gisaient abandonnés pendant des années, jusqu'à ce que Michel a trébuché sur eux ce jour d'août 2016 qui ne  sera jamais oublié.
Quelle que soit la vérité, le propriétaire ou les propriétaires, des voitures clairement ne sont pas revenus pour les récupérer après 1945. Et elles gisaient abandonnées pendant des années, jusqu’à ce que Michel a trébuché sur eux ce jour d’août 2016 qui ne sera jamais oublié.

 

Cependant comme pour ajouter au mystère, il semble que quelqu'un a eu accès à la carrière à un moment donné au cours de ces décennies. En effet, à côté des véhicules rouillés ,il y a  une poignée de  modèles plus récents, dont certains ont même conservé leur peinture d'origine - comme un bleu 1960 Opel Kapitän.
Cependant comme pour ajouter au mystère, il semble que quelqu’un a eu accès à la carrière à un moment donné au cours de ces décennies. En effet, à côté des véhicules rouillés ,il y a une poignée de modèles plus récents, dont certains ont même conservé leur peinture d’origine – comme un bleu 1960 Opel Kapitän.

 

Après avoir fait sa découverte étonnante, Michel a dit que certaines des voitures ont ensuite été retirées de la carrière et vendues. Et sans doute leur âge rendait précieuses des pièces de collection, sinon leur état. La plupart des véhicules, cependant, ont été tout simplement abandonnées là, trop endommagées pour être déplacées.
Après avoir fait sa découverte étonnante, Michel a dit que certaines des voitures ont ensuite été retirées de la carrière et vendues. Et sans doute leur âge rendait précieuses des pièces de collection, sinon leur état. La plupart des véhicules, cependant, ont été tout simplement abandonnées là, trop endommagées pour être déplacées.

 

" La plupart des voitures sont encore en paix à l' intérieur de la carrière", a déclaré Michel  à Fox News . Bien que la découverte était certainement hors de l'ordinaire pour l'explorateur, il espère que ce ne sera pas la seule fois que cela va arriver. «Ce fut une expérience incroyable, et j'espère vraiment trouver un autre  endroit similaire à l'avenir."
 » La plupart des voitures sont encore en paix à l’ intérieur de la carrière », a déclaré Michel à Fox News . Bien que la découverte était certainement hors de l’ordinaire pour l’explorateur, il espère que ce ne sera pas la seule fois que cela va arriver. «Ce fut une expérience incroyable, et j’espère vraiment trouver un autre endroit similaire à l’avenir. »

 

Après tout, ce n'est pas tous les jours que vous tombez sur un trésor magnifique dans une carrière en France. Et tandis que les voitures peuvent continuer à rouiller l'intérieur du tunnel, elles vont rester loin des regards,au-delà de toute utilisation ou d'un travail, elles  fournissent un aperçu étonnant de l'histoire - ce qui les rend absolument inestimable.Elles sont une capsule temporelle de notre époque,de notre civilisation qui va mourir bientôt. Notre  civilisation néolibérale qui est l'héritière de la Conspiration nazi.
Après tout, ce n’est pas tous les jours que vous tombez sur un trésor magnifique dans une carrière en France. Et tandis que les voitures peuvent continuer à rouiller l’intérieur du tunnel, elles vont rester loin des regards,au-delà de toute utilisation ou d’un travail, elles fournissent un aperçu étonnant de l’histoire – ce qui les rend absolument inestimable.Elles sont une capsule temporelle de notre époque,de notre civilisation qui va mourir bientôt.
Notre civilisation néolibérale qui est l’héritière de la Conspiration nazi.

 

 

 

 

Ré-écrire l’histoire: l’exploration spatiale et l’application de la technologie extraterrestre par le Troisième Reich

Adolf Hitler et d’ autres importants officiers du parti national socialiste allemand  ont toujours écoutés les prédictions des prêtres et des astrologues païens,héritiers du lointain passé germanique. Mais on ne connaît pas ou peu l’intérêt du Troisième Reich envers une civilisation extraterrestre . Les ufologues en Occident pensent que la question a été délibérément gardée secrète parce qu’une grande part de l’armée et de la technologie du patrimoine classé par les nazis avait été saisi par les pays de la coalition anti-hitlérienne.

Une grande partie de ce qui est dit par les historiens et les ufologues occidentaux peut sembler trop fantastique et même absurde,aux yeux de nombreux lecteurs « rationalistes ».

Les archives secrètes du gouvernement allemand grouillent de photos montrant des disques volant.Celui-ci survole le Reichtag vers 1937.
Les archives secrètes du gouvernement allemand grouillent de photos montrant des disques volants.Celui-ci survole le Reichtag vers 1937.

Les chercheurs nazis ont réussi dans le développement de bombes nucléaires, d’autres armements mise à jour et ont atteint un très haut niveau technologique en général. On suppose avec raison que ce succès  technologique est survenu grâce à des contacts avec des extraterrestres ce qui serait  tout à fait acceptable.

Avant l’ arrivée d’ Hitler au pouvoir ,des nationaux  socialistes influents  avaient développé des projets destinés à trouver les origines des Aryens légendaires et l’emplacement du légendaire  Shambala . Ils devraient obtenir une certaine connaissance secrète supérieure afin de prendre en main  la domination sur le monde. Des expéditions secrètes ont été envoyés au Tibet et en Himalaya. Le nombre de ces expéditions ont considérablement augmenté lorsque les nazis sont arrivés au pouvoir en 1933.

Les projets secrets ont été particulièrement actifs durant la période de 1935-1939, et les expéditions ont probablement été même envoyées après le début de la  campagne militaire  en Europe . Mais tous les documents relatifs aux projets ont été détruits avant que  l’ Allemagne nazie capitule ou sont  probablement encore conservés dans des cachettes non divulguées.

Avec  la sortie des documents relatifs au crash ovni de Freiburg,survenu en 1936,de nombreux ufologues allemands ont   supposé que les  nazis  ont  probablement tombé sur un survivant de l’épave de l’ OVNI et ont pu contacter la civilisation d’origine de son équipage. Il est  très probable aussi que des rencontres secrètes  ont eu lieu,au Tibet ou ailleurs  dans l’Himalaya. D’après les archives allemandes, les Allemands ont  récupéré un survivant  parmi l’équipage des extraterrestres.  Maria Orsic et les sociétés secrètes allemandes auraient été contactées par ces mêmes frères de l’espace ,pour être informé de l’existence d’une base extraterrestre en Antartique.

C’est d’après moi,la raison fondamentale de l’organisation de l’expédition allemande en Antartique de 1938-39:il fallait retrouver la base alien et de plus,sur un sens pratique,il fallait une base éloignée de l’Europe pour développer les « nouvelles technologies ».

Les coûts de l'expédition Antartique Allemande ,contrairement à ce qui a été écrit,furent totalement absorbés par diverses sociétés secrètes allemande dont: l'Ahnenerbe,la Société du Vril,les Junkers,etc. Il y eut aussi de grands donateurs privés dont I.G. Farben. Vous voyez ici l'arrière du porte-avions Schwabenland qui fut au coeur de l'expédition.
Les coûts de l’expédition Antartique Allemande ,contrairement à ce qui a été écrit,furent totalement absorbés par diverses sociétés secrètes allemandes dont: l’Ahnenerbe,la Société du Vril,les Junkers,etc.
Il y eut aussi de grands donateurs privés dont I.G. Farben.
Vous voyez ici l’arrière du porte-avions Schwabenland qui fut au coeur de l’expédition.

Cependant, la majorité des chercheurs pensent que les contacts entre les Allemands et les équipages des OVNIS accidentés étaient mutuellement bénéfiques. Les Aliens ont  obtenu des matériaux pour réparer leurs véhicules spatiaux, et les nazis ont  gagné de nouvelles connaissances et technologies des étrangers. Donc, beaucoup de recherches scientifiques de l’ Allemagne ont pu être  atteintes grâce à l’information obtenue à partir du contact extraterrestre venu des pléïades .

Pour avoir un indice du type d'appareil qui s'est écrasé en Foret Noire,en octobre 1936,il s'agit de regarder la photo de la une du Los Angeles Time du 25 février 1942.Je ferai un article et un vidéo prochainement sur cet événement trop négligé par les chercheurs.
Pour avoir un indice du type d’appareil qui s’est écrasé en Foret Noire,en octobre 1936,il s’agit de regarder la photo de la une du Los Angeles Time du 25 février 1942.Je ferai un article et un vidéo prochainement sur cet événement trop négligé par les chercheurs.

En effet, des chercheurs exceptionnels ont quitté l’Allemagne, et les écoles scientifiques nationales ont cessé de fonctionner pendant la Seconde Guerre mondiale. Et il est peu probable que les réalisations scientifiques et techniques que l’Allemagne s’était  fixé d’atteindre  pourraient être fait en tenant compte de la situation dans la science nationale en Allemagne. Dans le domaine des technologies modernes ,l’ Allemagne était loin devant ses ennemis de guerre de base – les Etats-Unis et l’Union soviétique qui avaient un immense potentiel scientifique.

Photo d'époque de Vera,en transes,une voyante au service de Maria Orsic et de la Société du Vril.Vous noterez la longueur des cheveux qui d'après l'enseignement de Maria,permettrait plus facilement les contacts télépathiques.
Photo d’époque de Vera,en transes,une voyante au service de Maria Orsic et de la Société du Vril.Vous noterez la longueur des cheveux qui d’après l’enseignement de Maria,permettrait plus facilement les contacts télépathiques.

Personne ne peut dire avec certitude si les nazis avaient effectivement des contacts avec des étrangers ou non. Sur la question de la technologie de défense et de l’ économie, des experts affirment que : à la fin des années 1930 , l’ Allemagne possédait seulement 57 sous – marins, et au cours des quatre années de la Seconde Guerre mondiale , elle a construit 1.163 sous – marins modernes technologiquement avancés à ses chantiers navals et a même pu les mettre en service. Comment était – ce possible quand les Allemands étaient à court de matériaux pour faire la guerre, et sous la condition d’ un terrible bombardement continuel par les forces alliées? On peut aussi se demander pourquoi les nazis n’ont pas créé des technologies plus parfaites avec l’aide de l’ intelligence extraterrestre. En fait, les Allemands ont utilisé uniquement les technologies qui nécessitent une courte période de production.

L'Arado 555 aurait été le premier bombardier à réaction de portée intercontinentale. Il a été coçu pour transporter une ou deux bombes atomiques pour les lancer au-dessus de New York. Son design montre une avance d'un minimum de 20 ans sur les autres technologies de l'époque. Un jeune américain en a fait une maquette en 2013 qui vola très bien.
L’Arado 555 aurait été le premier bombardier à réaction de portée intercontinentale.
Il a été conçu pour transporter une ou deux bombes atomiques pour les lancer au-dessus de New York.
Son design montre une avance d’un minimum de 20 ans sur les autres technologies de l’époque.
Un jeune américain en a fait une maquette en 2013 qui vola très bien.

Les Nazis ont créé le premier bombardier à réaction qui pourrait faire jusqu’à 1000 km / h et était supérieur à tout avion connu dans la coalition anti-hitlérienne. C’ est un mystère d’expliquer comment les Allemands ont réussi à produire 2.000 nouvelles machines de combat au cours des mois de 1945 et même de pouvoir  les adopter.

Les archives de guerre des États-Unis et les archives de la Force aérienne britannique contiennent un grand nombre de rapports de pilotes militaires qui ont dit qu’ils sont tombés sur des appareils volants étranges ressemblant à des casques militaires britanniques lors du survol de l’Allemagne. L’Américain Kenneth Arnold qui est connu comme le découvreur des OVNI ,n’était pas la première personne contemporaine qui a été témoin d’observation des soucoupes volantes dans le ciel. certains pilotes britanniques et américains ont été témoins du phénomène au cours de la Seconde Guerre mondiale. Faire feu sur  ces objets,cela ne les endommageait pas du tout!

Le 14 octobre 1943,le major R. Holmes de l’ Air Force britannique  a rapporté qu’il avait été témoin de plusieurs « grands disques volants lumineux » lors du bombardement de Schweinfurt.

De nombreux rapports d'ovni furent transmis lors des bombardements au dessus de l'Allemagne par les pilotes alliés.
De nombreux rapports d’ovni furent transmis lors des bombardements au dessus de l’Allemagne par les pilotes alliés.

À sa grande surprise: les objets ne répondaient pas aux tirs des mitrailleurs des bombardiers.

Les pilotes d’intercepteurs de l’US Air Force qui ont survolé  le territoire allemand durant l’ hiver 1945 ont également assisté à des apparitions d’ OVNIS. Peu après l’hiver, les étranges boules de feu ont disparu..

L'appareil développé par les ingénieurs Habermol et Schriver aurait été opérationel dès les premiers bombardements alliés.Ce n'était pas un appareil à long rayon d'action,mais un appareil défensif.
L’appareil développé par les ingénieurs Habermol et Schriver aurait été opérationel dès les premiers bombardements alliés.Ce n’était pas un appareil à long rayon d’action,mais un appareil défensif.

Ces jours-ci, certains auteurs insistent sur le fait que les épisodes ci-dessus prouvent que le Troisième Reich avait des armes secrètes à sa disposition. Ils se réfèrent également aux ingénieurs allemands Schriever, Habermol, Miethe et BELLUZZO qui ont travaillé sur les disques volants depuis 1941. Mais les experts de l’aviation  ont nié la version. Ils ont dit que les technologies modernes elles-mêmes ne permettent pas la production d’avions aussi  invulnérables et rapides que ces objets. En effet, les experts ont tout à fait raison, mais ils ne considèrent pas le fait que les Allemands pourraient créer ces appareils après un contact avec des extraterrestres.Pour eux,le transfert de technologie ne se peut pas.


Le programme spatial du Troisième Reich
Plusieurs pseudo scientifiques affirment sans  trembler que le Reich allemand n’avait aucun programme spatial d’envergure.Voici pour contredire ces grands universitaires de salon qui ne veulent pas se mouiller:
1-La station spatiale permanente
Rudolf Nebel (1894-1978), pionnier de la fusée allemande, tenant une station spatiale modèle en 1955. Il avait élaboré ce projet avant la guerre,mais il était en avance sur son temps.Par contre il attira l'attention du Führer.Neber était un membre du groupe de fusée amateur influent de l'Allemagne, le VfR, dans les années 1930. Il a travaillé aux côtés, entre autres, de Hermann Oberth. Il a rejeté l'utilisation de roquettes dans la guerre, en choisissant de ne pas travailler sous Werner von Braun dans le développement de la fusée nazie V2. Après la Seconde Guerre mondiale, son encouragement et ses conférences publiques ont conduit au recommencement de la recherche allemande sur les fusées.
Rudolf Nebel (1894-1978), pionnier de la fusée allemande, tenant une station spatiale modèle en 1955. Il avait élaboré ce projet avant la guerre,mais il était en avance sur son temps.Par contre il attira l’attention du Führer.Neber était un membre du groupe de fusée amateur influent de l’Allemagne, le VfR, dans les années 1930. Il a travaillé aux côtés, entre autres, de Hermann Oberth. Il a rejeté l’utilisation de roquettes dans la guerre, en choisissant de ne pas travailler sous Werner von Braun dans le développement de la fusée nazie V2. Après la Seconde Guerre mondiale, son encouragement et ses conférences publiques ont conduit au recommencement de la recherche allemande sur les fusées.
 2-Le développement des astronautes
Raul Streicher serait au centre avec son chien.
Raul Streicher serait au centre avec son chien.
Cette photo serait celle de Raul Streicher.
Cette photo serait celle de Raul Streicher.

 Raul Streicher, 85 ans, de l’Allemagne a fait une déclaration sensationnelle dans Der Spiegel en l’an 2000. Le vieil homme a insisté pour que ce fut lui qui était en fait le premier cosmonaute non soviétique  bien avant Youri Gagarine! Il a ajouté qu’il avait été la première fois en orbite en 1945. Cela  résonnait comme une fable absolue, et Der Spiegel avait  lancé une enquête spéciale sur  l’affaire et avait étudié les archives classées du Troisième Reich,avec la permission du gouvernement allemand. L’enquête a prouvé que le vieil homme ne mentait pas…Bref:nous sommes maintenu dans l’ignorance!

Avant la Seconde Guerre mondiale, suite au crash ovni de Freiburg en 1936,l’Allemagne a mis en place un réseau d’instituts de recherche secrets pour développer et améliorer les armes et les méthodes d’impact sur les humains. En 1938, (après le déménagement par les SS d’Himmler,des restes de l’ovni de Freiburg).un institut de recherche en ingénierie de fusée spécialisée a été fondée près de Wewelsburgh où se trouvaient le quartier général SS. Le maréchal de Reich  Herman Goering était le conservateur de l’institut qui a conçu le Panzerfaust, la décharge en concentration de masse de la grenade de poche Panzerknakke et divers missiles de guerre, y compris le complexe missile  Fau-3 . Les techniciens allemands avaient fondé  de grands espoirs dans ce dernier ainsi que dans le missile de croisière A9 / A10 qui faisait partie du complexe pourrait être utilisé soit comme missile  intercontinental (Hitler avait prévu de détruire New York, à l’été 1945) ou comme une fusée spatiale.

Un lancement d’essai du missile a eu lieu en 1943, mais l’invention est avéré être techniquement imparfaite et seize des 18 missiles lancés ont  explosé au décollage ou dans les airs. L’année suivante, l’institut de recherche a produit environ 40 missiles améliorés. Dans le même temps, le führer a ordonné de recruter des astronautes militaires parmi les as allemands. Un nouvel escadron composé de 100 à 500 pilotes a été créé en Mars 1944. Raul Streicher était aussi parmi eux.Il était mentionné comme le meilleur élément.

Après plusieurs essais réussis des fusées en 1944, la sélection finale des astronautes a eu lieu. Le führer Adolph Hitler a choisi deux candidats à en juger par leurs horoscopes personnels comme il aimait l’astrologie. Ce sont Martin von Dulen et Raul Streicher et le führer a évidemment sympathisé avec ce dernier.

C'est probablement une V2 modifiée qui transporta les premiers cosmonautes du Reich dans l'espace. La fusée de Raul Streicher devait ressembler à cela.
C’est probablement une V2 modifiée qui transporta les premiers cosmonautes du Reich dans l’espace.
La fusée de Raul Streicher devait ressembler à cela.

Une fusée avec von Dulen à bord a été lancée le 18 Février 1945 et n’eut pas de   chance puisqu’elle a explosé  environ trois minutes après le décollage. En six jours, une autre fusée avec Raul Streicher à bord a été lancée avec succès.Elle se mit  alors sur orbite autour de la Terre et elle a  pu atterrir sur l’eau près du Japon. Donc, Streicher dit que son vol le 24 Février 1945 fut le début de l’exploration spatiale par l’homme.

Ler château de Wewelsburg a été rebâti depuis 1945. C'est dans des laboratoires rapprochés que l'ovni de Freiburg aurait été amené en 1936,sous l'ordre d'Henrich Himmler. Plus de 45 millions de reichmarks auraient été investi dans cette grande découverte.
Le château de Wewelsburg a été rebâti depuis 1945.
C’est dans des laboratoires rapprochés que l’ovni de Freiburg aurait été amené en 1936,sous l’ordre d’Henrich Himmler.
Plus de 45 millions de reichmarks auraient été investi dans cette grande découverte.

Lorsque les nazis ont réalisé.en 1945 que leur campagne de guerre était perdue, ils ont décidé de faire sauter un petit cosmodrome près de Wewelsburg et planifiées aux résultats de logement des enquêtes et des chercheurs de l’institut de recherche secret, dans un château dans les montagnes des Carpates. Le chef de l’institut de recherche était le propriétaire du château et il espèrait poursuivre des recherches là-bas, après la fin de la guerre et prendre  une revanche , un jour. Mais la puissante avance et le balayage opéré par les forces alliées ont renversés ses plans. Les forces américaines ont saisi le chef de l’institut de recherche, et les troupes soviétiques se sont emparées de quelques-unes des fusées conçues par l’institut. Plus tard, ils ont été utilisés dans le développement de la technique de spatiale soviétique.

Il y avait un ordre de liquider et faire disparaître  Streicher parce qu’il en savait trop. L’astronaute a vécu  dans la clandestinité en Europe orientale pendant un certain temps, puis après plusieurs années,s’est  installé en République Démocratique Allemande. Après le premier vol dans l’espace de Youri Gagarine en 1961,Raoul  Streicher sortit de l’ombre pour annoncer  que  c’était lui et non l’astronaute soviétique qui doit être considéré comme le pionnier de l’espace. Cependant, l’homme de 45 ans  n’avait pas réussi à fournir des preuves suffisantes  pour affirmer ses dires.Il fallut attendre l’intervention obscure de certains fonctionnaires  travaillant aux archives du gouvernement allemand pour faire ressortir cette affaire,longtemps après la mort de Streicher.

3-Les combinaisons spatiales

Il s’agit de la preuve la plus tangible d’adaptation  technologique alien.Les combinaisons spatiales doivent être devenue  un besoin réel  pour être développées si vite durant  la Deuxième Guerre Mondiale.Voici quelques photos et dessins:

Le "pilote d'essai" Erwin Ziller dans une combinaison Draeger développée depuis 1941. L,appareil semble être un Horten,une aile volante.
Le « pilote d’essai » Erwin Ziller dans une combinaison Draeger développée depuis 1941.
L’appareil semble être un Horten,une aile volante.
Dessin d'artiste de la combinaison Draeger.
Dessin d’artiste de la combinaison Draeger.
La combinaison Draeger pouvant supportée de hautes pressions fut développée jusqu'en 1945.
La combinaison Draeger pouvant supporter de hautes pressions fut développée jusqu’en 1945.
Un dessin à main levée de l'époque du reich. C'est ce dessin qui aurait servi de base.
Un dessin à main levée de l’époque du reich.
C’est ce dessin qui aurait servi de base au développement de la combinaison.
La première combinaison expérimentale en 1941.
La première combinaison expérimentale en 1941.

4-Les navettes spatiales

Le projet Amerika aurait permit de développer une véritable navette spatiale.

L’idée de base du projet amerika étant de bombarder l’Amérique grâce à un appareil puissant et rapide lancé dans l’espace,Voici:

Dessin d'artiste du Projet Amerika.
Dessin d’artiste du Projet Amerika.
D'après les informations,c'est ainsi que les savants allemands planifiaient le larguage d'une bombe atomique sur New York,en 1945.
D’après les informations,c’est ainsi que les savants allemands planifiaient le larguage d’une bombe atomique sur New York,en 1945.
Le Heinkel 177 portait de petits missiles guidés développés pour frapper des navires de surface.
Le Heinkel 177 portait de petits missiles guidés développés pour frapper des navires de surface.
Les missiles transportés par le Heinkel 177 étaient ainsi...avec une avance énorme sur leur temps.
Les missiles transportés par le Heinkel 177 étaient ainsi…avec une avance énorme sur leur temps.

5-Les communications télépathiques

Maria Orsic et la Croix de Thulé Provenant d'archives,ce dessin nous donne des indices sur le pouvoir de la grande pr^tresse qui recevait des communication par la pensée.
Maria Orsic et la Croix de Thulé
Provenant d’archives,ce dessin nous donne des indices sur le pouvoir de la grande prêtresse qui recevait des communication par la pensée.

 

Maria Orsic se levait subitement la nuit pour écrire ainsi. Certains types de caractères se retrouveront sur des pièces de métaux provenant de l,appareil de Roswell,en 1947.
Maria Orsic se levait subitement la nuit pour écrire ainsi.
Certains types de caractères se retrouveront sur des pièces de métaux provenant de l’appareil de Roswell,en 1947.

Voici des preuves de liens entre le Troisième Reich et une civilisation extraterrestre

Adolph Hitler:le Führer et les sociétés secrètes partie 2 de 10

La profanation du Saint-Graal

 

Le Saint-Graal ,d'après une ancienne gravure féodale:la Table Ronde entourée des Chevaliers.
Le Saint-Graal ,d’après une ancienne gravure féodale:la Table Ronde entourée des Chevaliers.

 

Il fallait bien que le faux Roi du Graal s’aidât d’une chevalerie noire, parodiant les preux de la Table Ronde. Le soin de la réunir fut confié à Himmler, ancien éleveur de volailles aux allures d’instituteur de village, et qui, féru d’astrologie et d’occultisme, se croyait la réincarnation du grand roi saxon Henri Ier l’Oiseleur. Car, comme le souligne très justement Joachim C. Fest dans son introduction aux Discours secrets du Reichsführer S.S. (éd. Gallimard, 1978), celui‑ci « prenait au pied de la lettre ces articles de foi et les transformait en une mission historique concrète (…) ».

De nombreux membres des SA saluent leur Führer au sortir d'une assemblée.Les SA ,dirigés par Ernst Rohm,sont à l'origine de la grande révolution nationale-socialiste allemande. Cette révolution du peuple sera écrasée par la sanglante nuit des Longs Couteaux,un coup d'état orchestré par les sociétés secrètes allemandes.
De nombreux membres des SA saluent leur Führer au sortir d’une assemblée.Les SA ,dirigés par Ernst Rohm,sont à l’origine de la grande révolution nationale-socialiste allemande.
Cette révolution du peuple sera écrasée par la sanglante nuit des Longs Couteaux,un coup d’état orchestré par les sociétés secrètes allemandes.


« Je fonde un Ordre », avait confié Hitler à Rauschning, en évoquant la création de Burgs où se forgerait la nouvelle élite aryenne, « C’est de là que sortira le produit final de la mutation humaine — l’Homme-Dieu ! Cet Être splendide deviendra l’objet d’un culte universel ! » Himmler, pédagogue falot, mais infatigable, se consacra à cette tâche avec l’ardeur que commandait son monoïdéisme : « Nous devons éduquer, éduquer, éduquer. »
Il dirigea les quatre châteaux de l’Ordre ou Ordensburger, abritant les plus fanatiques des jeunes nazis, déjà « filtrés » au sein des écoles spéciales Adolf Hitler — dirigées par les Jeunesses Hitlériennes — et des Instituts politiques nationaux d’Éducation. Le « cursus » de l’élite comprenait d’abord un passage dans le château spécialisé dans les « sciences raciales » et l’idéologie, où la formation intellectuelle (si l’on ose dire !) était privilégiée. La seconde année était consacrée à la formation physique. Dans le troisième château, où ils restaient 18 mois, les « chevaliers noirs » s’initiaient à la politique et à l’art militaire. Enfin, les 18 derniers mois d’étude se passaient à l’Ordensburg de Marienburg, en Prusse Orientale, près de la frontière polonaise. Dans ce château qui cinq siècles plus tôt avait été un bastion des Chevaliers Teutoniques, on développait tout naturellement le concept de Lebensraum, cet espace vital, à l’est, que l’Allemagne revendiquait comme un droit imprescriptible… Voilà ce que visait cette parodie de la Queste arthurienne. Mais la contrefaçon ne s’arrêterait pas là.

Les trois écoles hitlériennes prennent leur origine dans l'organisation initiatique d'une très anciennes loge germanique fondée en 1740 par Frédérick II,dit l'Oiseleur. Himmler se disait la réincarnation du puissant empereur allemand.
Les trois écoles hitlériennes prennent leur origine dans l’organisation initiatique d’une très anciennes loge germanique fondée en 1740 par Frédérick II,dit l’Oiseleur.
Himmler se disait la réincarnation du puissant empereur allemand.


Le symbole du Graal par excellence est la coupe, le vase, ou encore la yoni, le sexe féminin. Ainsi se trouve posé le rapport direct entre la Queste du Graal et la Femme, dont il convient de préserver la pureté. (Hitler semblait précisément avoir de la femme une conception romantique, lui qui, adolescent, renverse un pot de lait dans sa fuite, lorsqu’une jeune fermière veut pousser l’idylle plus loin, et qui s’évanouit presque en entendant — alors qu’il est blessé — la voix d’une infirmière, la première voix féminine depuis des mois. De fait. Martha Dodd, fille de l’ambassadeur américain à Berlin, devait le juger, plus tard, « étrangement tendre et d’une séduisante faiblesse ». La « face obscure » de cette attitude chevaleresque se manifestait entre autres par la contemplation des illustrations « suggestives » de la revue Ostara, dirigée par le cistercien défroqué Lanz von Liebenfels, qui montraient de blondes Aryennes succombant à la séduction des Untermenschen sémites, velus et simiesques…)

Lanz von Liebenfeld
Lanz von Liebenfels


Le rôle de la Femme, dans la Queste graalique, s’explique au plan microcosmique par le fait que le symbolisme de la pierre cachée dans laquelle est taillée la coupe — émeraude qui ornait le front de Lucifer et qui est aussi le troisième oeil de Shiva — réfère à la Kundulini hindoue, hypostase de la Déesse, serpent subtil lové chez le profane au bas de la colonne vertébrale et qui doit être éveillé par des techniques appropriées. Dans l’hermétisme occidental, par cc processus, la « lune » doit devenir « soleil ». Gichtel, disciple de Jacob Boehme, l’illustre dans sa Theosophia Practica (1696) par le dessin d’un corps humain où le « feu serpentin » est représenté par un dragon, à la hase de l’épine dorsale. Et c’est la libération de ce dragon, symbole de l’énergie spirituelle, qui permet la transformation de la conscience.
Mais cette hypostase de la Sophia renvoie aussi au Roi du Monde qui règne dans la « Demeure de Shiva (Shambala) à l’intérieur de la terre. C’est le « Mahachohan », le Seigneur du Feu de la Création. C’est encore l’Homme Cosmique qui dort « comme en un sépulcre » en attendant d’être éveillé par l’Art, et dont la légende de l’Empereur endormi, du Fredericus Rex, n’est que l’expression en mode temporel, ou « historique ».
Cette féminisation « hérétique » de l’Esprit, dans une perspective eschatologique, trouve son fondement à la fois métaphysique et sémantique dans le fait que Buddhi — équivalent hindou de l’Esprit Saint — est féminin, ce qui réfère directement à la Saint-Esprit, la Sophia des gnostiques et des courants médiévaux hétérodoxes. C’est ce que rappelait en 1908 le patriarche néo-gnostique Synesius, en même temps qu’il annonçait, quoique involontairement, ce 3e Règne auquel voulut s’assimiler le IIIe Reich : « Il est un de nos dogmes sur lequel je veux insister. C’est le dogme de la salvation féminine. L’oeuvre du Père a été accomplie, celle du Fils également. Reste celle de l’Esprit qui seule peut déterminer le salut définitif de l’humanité terrestre et préparer, par ainsi, la reconstitution de l’Esprit. Or, l’Esprit, le Paraclet, comme le nommaient les cathares, correspond à ce qu’il y a de féminin dans la divinité, et nos enseignements précisent que c’est la seule face de Dieu qui soit vraiment accessible à notre raison. Quelle sera au juste la nature de ce nouveau et prochain messie ? »

Timbre allemand de 1933,lors  de l'arrivée du Führer au pouvoir,illustrant la quête du Saint-Graal.
Timbre allemand de 1933,lors de l’arrivée du Führer au pouvoir,illustrant la quête du Saint-Graal.


L’Esprit lui-même, en effet, considéré du côté de la Création, devient nécessairement partie intégrante de celle-ci, et apparaît alors comme une production tirée de la Materia prima. Ce qui peut constituer, si l’on a le goût du paradoxe, un pont inattendu entre la métaphysique traditionnelle et la philosophie du P. Teilhard de Chardin, qui apparaissent complémentaires — celle-ci envisageant en somme toutes choses du coeur de la Matière, en gésine d’un Esprit qui en fait la précède ontologiquement, celle-là considérant le cosmos sub specie aeternitatis, autrement dit à partir du Principe. Cette dualité de perspectives peut être illustrée au plan microcosmique par l’affirmation de Leucippe et Démocrite, selon qui l’âme peut être acquise (équivalent de la noogenèse teilhardienne), à quoi la pensée traditionnelle répond : que pourrait-on acquérir que l’on ne possédât déjà ?
Mais après cet aperçu sur le symbolisme féminin de la Coupe du Graal, il convient d’examiner son complémentaire : l’Axe du Monde qui traverse la Coupe paradisiaque sera, dans la légende du Graal, représenté par la lance, symbole viril qui, bien loin d’apparaître seulement avec le centurion Longin, se perd dans la nuit des temps. On la trouve déjà, en tout cas, dans les vieilles traditions celtiques où il est question de la lance magique de Lug et du bassin ou chaudron sacré de Doria, qui allait devenir le calice de la Cène…
Auparavant, nos premiers parents, comme chacun sait, goûtèrent au fruit défendu et pour cela furent chassés du Paradis par l’ange à l’épée flamboyante, sans pouvoir emporter la coupe du Graal puisque aussi bien ils étaient désormais soumis à la mort. En d’autres termes, l’homme, écarté de son centre originel, était enfermé dans la sphère temporelle, ayant perdu le « sens de l’éternité » que manifestait justement le Graal.
Toutefois. Seth, le fils d’Adam et Ève, obtint de venir prendre dans l’Eden déserté le Saint Graal. Lors du Déluge, la Coupe disparut, et la légende ne dit ni où ni par qui elle fut conservée jusqu’à l’époque du Christ ; mais le fonds celtique se manifesta par l’intermédiaire des Druides qui, selon une singulière tradition, envoyèrent à Jérusalem sous le coup d’une inspiration divine le bassin sacré de Dona (sous le nom de Vase Azewladour) et la lance de Lug. Ce qui explique que l’on retrouve la Sainte Coupe la veille de la mort du Christ, lorsqu’il rassemble ses disciples dans le Cénacle pour la dernière Cène. Le lendemain, le centurion Longin voulant s’assurer de sa mort, sur la croix, le frappa au côté avec sa lance, et de la blessure s’échappèrent du sang et de l’eau que Joseph d’Arimathie recueillit pieusement dans la Coupe.

La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.
La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.


Le Graal, toujours selon la légende, fut alors transporté en Grande-Bretagne par Joseph d’Arimathie et Nicodème, (Selon une autre version, c’est son fils Josephè, que saint Pierre avait sacré évêque, et son neveu Alain, qui accompagnent Joseph d’Arimathie.) Peu après leur arrivée, ils furent jetés en prison par Crudel, le roi du pays, sans que ce dernier les dépossédât toutefois de leur trésor. Mais le roi Mordrain ayant vaincu Crudel, les délivra bientôt et ils se retirèrent dans un endroit isolé, où ils vécurent en paix.
Alors commença la geste du Roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde, destinée à l’origine à recevoir le Graal lorsqu’un des preux l’aurait conquis et ramené de Grande-Bretagne en Armorique. Les chevaliers étaient douze, à l’image des douze apôtres et des douze signes du zodiaque, l’aspect circulaire de la Table renforçant quant à lui ce symbolisme du cycle zodiacal.


HORS TEXTE

Le Saint Graal en Espagne? Des experts doutent

Ces pierres précieuses et tout cet or aurait été ajouté au Moyen Âge .
Ces pierres précieuses et tout cet or aurait été ajouté au Moyen Âge .

 

La basilique de San Isidro de Leon, dans le nord de l’Espagne, abrite-t-elle depuis dix siècles, à l’ombre de ses voûtes romanes, le légendaire Saint Graal? La spectaculaire révélation de deux chercheurs espagnols, digne d’un roman médiéval, était balayée mardi par plusieurs experts.

Face à l’afflux de curieux qui se sont précipités dans le musée de la Basilique, où la coupe était exposée sous une vitrine de verre, la direction l’a retirée et les visiteurs devront provisoirement se contenter d’admirer une copie.

A l’origine de cette fébrilité, les travaux de deux historiens espagnols affirmant que la basilique San Isidro abrite depuis dix siècles le calice dans lequel le Christ a bu lors de son dernier repas et qui a ensuite recueilli son sang, un objet de légende porteur de l’un des grands mythes de l’Histoire.

« La légende du Graal est une invention littéraire du 12-ème siècle, sans aucun fondement historique », tranche Carlos de Ayala, professeur d’Histoire médiévale à l’Université autonome de Madrid.

« On ne peut pas trouver ce qui n’existe pas », ajoute-t-il.

Therese Martin, historienne médiévale au Centre national de recherches scientifiques, relève elle aussi que « parmi les spécialistes du Moyen Age, il est d’usage de comprendre les légendes du Graal de manière plus symbolique qu’historique ».

Orné d’or et de pierres précieuses, formé de deux coupes réunies par le pied, le calice de la basilique San Isidro était connu depuis des siècles comme celui de Doña Urraca, fille de Ferdinand 1er le Grand, roi de Leon de 1037 à 1065.

Mais la découverte en 2011 de deux parchemins égyptiens, suivie de trois années de recherches, ont conduit Margarita Torres, professeur d’histoire médiévale à l’université de Leon, et José Miguel Ortega del Rio, historien de l’art, à affirmer que le calice de la princesse espagnole était bien celui de la Cène.

Depuis les années 1050, la basilique San Isidro abrite « le calice qui, depuis les quatrième ou cinquième siècle, est considéré par les communautés chrétiennes de Jérusalem comme celui du dernier repas », déclarait à l’AFP Margarita Torres.

– Cadeau d’un émir –

Seule sa partie supérieure, une coupe en agate, expliquait l’historienne, constitue la relique légendaire, restée durant sept siècles dans l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem et finalement offerte à Ferdinand 1er, alors l’un des plus puissants souverains de la chrétienté espagnole, par un émir arabe d’Espagne qui voulait sceller la paix avec lui.

Selon les historiens, qui viennent de publier un livre, « Les rois du Graal », il existe, en Europe seulement, environ 200 coupes supposées être le Saint Graal, dont une est conservée à Valence, dans l’est de l’Espagne.

Affirmant se fonder sur des recherches d’une grande rigueur, les deux historiens expliquent que, selon les parchemins égyptiens, il manque un éclat sur le calice du Christ, tout comme sur celui de Doña Urraca.

C’est la princesse espagnole qui, au onzième siècle, aurait donné son visage actuel à la coupe, à l’origine un simple récipient de pierre, en l’ornant avec les pierres précieuses de ses propres bijoux, raconte Margarita Torres.

« Si les rois de Leon avaient cru détenir le Saint Graal, il devrait exister des documents datant de la seconde moitié du 11-ème siècle, contemporains de la fabrication de l’armature d’or et de pierres », souligne Therese Martin.

« Le livre nous révèlera peut-être de nouvelles sources passées inaperçues jusqu’à présent. Mais même si l’infante Urraca a cru que l’un des gobelets formant le calice était le Graal, un tel concept serait difficile à soutenir de nos jours », ajoute-t-elle.

Le musée, quoi qu’il en soit, va devoir trouver une place plus adaptée pour le calice. « Il se trouvait dans une très petite salle et il n’était pas possible de l’admirer pleinement », explique sa directrice, Raquel Jaen.

« Certains des visiteurs sont sceptiques, d’autres viennent par curiosité et d’autres encore envisagent la possibilité » que le calice soit authentique, raconte-t-elle.

Néanmoins, selon elle, l’annonce est d’une grande importance, « pour le musée comme pour la ville ». « La recherche s’est basée pour beaucoup sur des méthodes scientifiques. Il appartiendra aux autres d’évaluer ces conclusions, et de dire si elles sont valides ou non ».

Une coupe qui continuera à alimenter les discussions,les théories et les enquêtes...pour des siècles.
Une coupe qui continuera à alimenter les discussions,les théories et les enquêtes…pour des siècles.

 



Les chevaliers se mirent donc en quête et, après avoir dit surmonter toutes les épreuves initiatiques, trois d’entre eux seulement. Galaad. Perceval et Bohors, parvinrent au château du Graal, chez Pellès, le « Roi Méhaigné qu’Alhrecht von Scharffenberg, dans son Titurel, appelle Pérelhe (cf. René Nelli, préface à la Croisade contre le Graal, d’Otto Rahn, éd. Stock). Ce qui est assez singulier si l’on sait que ce nom était celui du baron à qui appartenait le château de Montségur. Galaad prit la lance qui saignait et en toucha le Roi, le guérissant immédiatement. Ainsi s’achevait l’itinéraire légendaire qui, du Paradis terrestre, avait conduit le Graal jusqu’en ce château que certains — parmi lesquels Otto Rahn… et aussi Himmler et Rosenberg — ont voulu assimiler à Montségur. Quoi qu’il en soit, que faut-il retenir de la légende — brossée à grands traits — sinon que le Graal, contenant le sang sacré, est le symbole d’une puissance perdue, et que sa quête sera « héroïque », prométhéenne par certains aspects, et trouvera dans l’Imperium parousique son cadre temporel approprié.
On ne s’étonnera donc pas, encore une fois, que cette hiérophanie récapitulative intègre une multitude de mythes relatifs au « IIIe Frédéric » retiré en un lieu inaccessible et qui « dort », ou encore « qui vit et ne vit pas », en attendant le jour de la dernière bataille contre les « êtres élémentaires », Arthur. Charlemagne. Frédéric Ier» et Frédéric II hypostasièrent cette attente eschatologique de l’Imperium pérenne. Ce retour à l’origine qui commande évidemment une conception cyclique de l’Histoire (nous l’avons vu à propos du symbolisme de la Table Ronde) implique en outre une redoutable ambiguïté. S’agit-il du retour à l’ordre édénique ou au chaos des Eaux primordiales représentées par la Grande Déesse et, lato sensu, par l’aspect féminin du mythe ? Le nazisme a largement profité de cette ambiguïté et, chose plus curieuse, nous verrons à quel point Hitler lui-même était… dominé par cet aspect féminin du mythe qu’il incarnait. En tout cas, l’ambivalence des symboles du Grand Retour parousique et de l’Endkampf, explique la dangereuse dualité propre aux projets politiques qui, au temporel, revendiquent cette Renovatio.
Pour le IIIe Reich explicitement millénariste, le Graal revêtait une importance primordiale. Il appartenait donc aux « savants » nazis, aux spécialistes de l’« écriture païenne enchevêtrée », comme disait Wolfram von Eschenbach, de redécouvrir ce trésor spirituel que les Cathares étaient censés avoir caché à Montségur, et, en traduisant en clair la susdite écriture, de donner au nazisme la clef de la genèse du monde, que, selon la légende, elle renfermait.
C’est à ce titre qu’Otto Rahn, considéré comme un spécialiste du Catharisme, fut envoyé en Occitanie pour y chercher le Saint Vesse!. Mais nous croyons savoir que sa mission ne concerna pas seulement le Graal, et qu’elle comportait un aspect beaucoup plus secret encore, comme en témoignent à nos yeux les contacts qu’il établit et les investigations qu’il mena dans la région de Carcassonne. Cette mission était directement liée, en l’occurrence, à l’antagonisme entre les eschatologies païenne et judéo-chrétienne, auquel nous faisions allusion tout à l’heure. Expliquons-nous :
Le thème de l’Empereur endormi germanique s’oppose directement à celui du Grand Monarque ou du « Roy perdu » français. Ce dernier — remis en lumière par une actualité récente — trouve son fondement historico-légendaire dans le « Testament de saint Remy », ce « nouveau Moïse » qui aurait prophétisé en ces termes lors du baptême de Clovis à Reims, dans la nuit de Noël 496 : « Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Église romaine, qui est la seule véritable Église du Christ. Ce royaume sera un jour grand entre tous les royaumes. Et il soumettra tous les autres peuples à son sceptre. Il durera jusqu’à la fin des temps. Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » Ce mythe du Grand Monarque régnant sur une France « élargie » aux dimensions de l’ancien Empire romain, et dont on retrouve la trace jusque dans l’antique liturgie gallicane, fut accrédité, de siècle en siècle, par un nombre respectable de saints. Or, ce courant prophétique s’est « condensé » en deux hauts lieux géographiques : Stenay, dans les Ardennes, et Rennes-le-Château, au sud de Carcassonne.
De quoi s’agit-il, exactement ? D’authentifier la survivance du sang de la première dynastie française, celle des Mérovingiens. Car contrairement à ce que prétend l’Histoire officielle, elle ne se serait pas éteinte et, par l’intermédiaire de Sigebert IV (« Plant-Ard » ou « le Rejeton Ardent ») — miraculeusement sauvé d’un régicide pippinide — aurait fait souche dans le Razès, et très précisément à Rhedae, aujourd’hui Rennes-le-Château.
Mais, non moins intéressant sur le plan mythique, ce sang sacré est juif. Les Francs mérovingiens, en effet, seraient des Juifs exilés, appartenant à la tribu de Benjamin, et qui auraient émigré à travers l’Arcadie, puis la Sicile, pour arriver finalement sur le Rhin. Et la ville de Stenay, en Lorraine, fut donc le point de chute principal des Benjaminites, devenus les Sicambres. Cette tradition, conservée au cours des âges dans des milieux très restreints, avait bien sûr fort inquiété les pangermanistes d’abord, et Hitler ensuite. Cette inquiétude coûta la vie, durant la Première Guerre mondiale, à Mgr Pierre Mangin, curé-doyen et maire provisoire de Stenay, torturé par les Allemands qui voulaient lui extorquer son secret. Car, selon certains. Mgr Mangin, protonotaire apostolique à la cour pontificale de Pie X (autre victime expiatoire), n’ignorait rien de saint Dagobert II, assassiné le 23 décembre 679 à environ 5 km de Stenay, et surtout de son fils Sigebert IV, recueilli dans le monastère d’OErren par sa demi-soeur sainte Irmine et qui, accompagné de Mérovée Lévi, gagnera Rhedae (Rennes-le-Château) le 17 janvier 681.
Voilà pourquoi c’est en cette petite ville de Stenay — et bien que selon un officier allemand « rien dans son passé ne dût la signaler à une attention particulière » — que le Kronprinz en personne, le fils de Guillaume I1, établit sa résidence. Et c’est Frédéric-Guillaume lui-même qui fit subir à Mgr Mangin un interrogatoire en règle, le 9 septembre 1914. Mais devant la résistance imprévue du prélat, « touchant à des points historiques capitaux », le Kronprinz « entre dans une rage soudaine et ordonne de maintenir le prisonnier dehors en plein soleil afin de le faire parler. Durant toute la journée. Mgr Mangin, privé de boisson, garde obstinément le silence. A bout de force, victime d’insolation, il rend le dernier soupir en cette soirée du 9 septembre 1914. » (Louis Vazart. Dagobert II et le mystère de la cité royale de Stenay. Paris, 1983.)
On peut se demander si le Kronprinz ne cherchait pas surtout le reliquaire de saint Dagobert, confié à la garde des Saurs noires de Mons, en Belgique, ou plutôt le précieux parchemin qu’il contenait — rédigé par sainte Irmine en 708. Or, le bruit courait à Stenay en 1914, que Mgr Mangin avait obtenu ce parchemin, qui, selon l’abbé Vigneron, retraçait « l’assassinat de son père Dagobert Il, le séjour de son frère Sigebert IV au monastère d’OErren, puis son refuge, le 17 janvier 681, à Rhedae, capitale du Razès ».
En fait, il s’avéra que l’inestimable document était toujours à Mons, enroulé dans le pied du reliquaire. Mais pas pour très longtemps puisqu’en 1943, lorsque deux officiers du Sicherheitsdienst ou S.D. (le service de renseignement allemand) se présentèrent au couvent des Soeurs noires pour inspecter le reliquaire, il était vide… Une lettre de la supérieure. Mère Bernadette Dehaye, semble indiquer que le prince de Croÿ, curé doyen de Sainte-Waudru à Mons, et protonotaire apostolique comme l’avait été Mgr Mangin, l’avait soustrait le 31 décembre 1941, Les Allemands, une nouvelle fois, étaient bredouilles. Heydrich, le maître des renseignements S.S., avait échoué, comme le Kronprinz 29 ans plus tôt, dans sa recherche des preuves — à faire disparaître… — de la perpétuation du sang juif de la première dynastie française. Et cela d’autant plus que l’Allemagne nazie nourrissait le projet, dans les années 1942-1943, de remplacer Pétain par un descendant de Naundorff — que certains supposent être Louis XVII, l’évadé du Temple… Rien ne dit qu’Otto Rahn, de son côté, ait réussi à retrouver la piste de Sigebert IV, à l’autre pôle de la Geste mérovingienne.

Otto Rahn
Otto Rahn


Ce n’est pas ici le lieu de trancher la question de l’authenticité historique de cette tradition du sang sacré. Ce qui compte, c’est la puissance du mythe, et l’importance qu’il revêtait aux yeux des pangermanistes et des nazis. Rosenberg ne déclarait-il pas avec emphase : « Aujourd’hui s’éveille une nouvelle fois le mythe du sang, la foi de défendre avec le sang, également, l’essence divine de l’homme en général. » Comment la tradition du « sang juif » de la royauté française — reprise entre autres par le marquis de La Franquerie — aurait-elle pu le laisser indifférent ? Que dire enfin du jugement révélateur porté par un autre philosophe en vue du national-socialisme, A. Baumler, qui écrivait en pensant au mythe du Graal : « (…) Le mythe du sang n’est pas une mythologie à côté d’autres mythologies ; il ne pose pas une nouvelle religion à côté d’anciennes religions. Il a pour structure le tréfonds mystérieux de la formation mythifiante elle-même. Toutes les mythologies procèdent de son principe structurant ; la connaissance de ce principe structurant n’est pas à son tour une mythologie, mais elle est le mythe lui-même, en tant que vie contemplée avec vénération. Le développement de sa réalité cachée est le tournant de notre temps.
Cette mythologie pseudo-graalique du « sang pur » — sur laquelle nous aurons à revenir — informait les structures du phénomène nazi selon des modalités explicitement gnostiques. En effet, la sociologie hitlérienne reproduit la hiérarchie des trois ordres : les purs, les initiés et la masse. Au sommet : la caste des seigneurs, au-dessous, les membres du Parti, en bas, le peuple des anonymes. Les S.S, seront une ébauche de cet Ordre néo-gnostique auquel rêvait Hitler. Ordre noir dont la couleur même évoque les purs et les « revêtus » cathares. Mais surtout, il s’agissait d’un « Ordre du Sang », extériorisation plus ou moins consciente de l’Ordre secret qui, comme nous le verrons, avait présidé à la naissance du nazisme. Himmler devait d’ailleurs déclarer aux soldats de la Leibstandarte S.S, « Adolf Hitler » en 1940, à Metz « Pour moi, le but final depuis onze ans, à partir du moment où je suis devenu Reichsführer S.S., est toujours resté le même : construire un Ordre du sang pur pour servir l’Allemagne. »
Cette nouvelle gnose qui s’opposait — « sang pur » contre Précieux Sang — à la foi chrétienne, avait son prophète : Wagner, bien que celui-ci, comme l’on sait, eût exalté une certaine forme de Christianisme ! Elle avait aussi son signe de reconnaissance, le swastika — qui est pour René Guénon le « signe du Pôle », et dont tous les commentateurs sérieux sont d’accord pour dire qu’en dehors même de son utilisation « occulte » il était très répandu en Allemagne. Son choix — quelles qu’en soient les circonstances précises (assez obscures et d’ailleurs sans grand intérêt en elles-mêmes) — était donc dans la logique des choses. Guillaume II, déjà, en avait fait son emblème personnel. Peut-être n’ignorait-il pas qu’il reprenait ainsi le symbole des « Frères initiés de l’Asie » — ordre rosicrucien du XVIIIe siècle dont nous aurons à reparler — et qu’il imitait de surcroît le légendaire « Roi du Monde » régnant sur l’Agarttha, dont Saint-Yves d’Alveydre nous dit justement qu’il possédait un sceau marqué du swastika…

Otto Rahn en pleine recherche.
Otto Rahn en pleine recherche.


Quoi qu’il en soit — et au-delà de ses localisations « historiques » — Montsalvat, la montagne du Graal, assimilée au Paradeshâ hindou, la « contrée suprême » polaire, n’est autre que la fameuse Hyperborée, et il y a donc identité symbolique entre la Montagne « graalique » et le Pôle. Selon Guénon (Le Roi du Monde, éd. Gallimard), « il s’agit toujours d’une région qui, comme le paradis terrestre, est devenue inaccessible à l’humanité ordinaire, et qui est située hors de l’atteinte de tous les cataclysmes qui bouleversent le monde humain à la fin de certaines périodes cycliques. »
Rien ne manquait désormais à la nouvelle religion nazie : le mythe du sang comme ersatz de doctrine, des prophètes comme Wagner ou Houston Stewart Chamberlain, annonçant Hitler-le-Messie, le swastika comme emblème et un sanctuaire sacré préservé de la corruption temporelle et perdu dans les brumes hyperboréennes. L’ensemble étant noyé dans la musique « liturgique » de Wagner. Louis Bertrand, académicien français converti, comme A. de Chateaubriant, à cette « religion » (il fit le salut hitlérien sous la coupole lors d’une séance de l’Académie), nous a décrit une de ces manifestations religieuses du IIIe Reich à Nuremberg :
« Au centre de cette esplanade géante, entièrement recouverte par des troupes en armes, une avenue large comme le lit d’un fleuve qui se perd dans les lointains de l’horizon. Tout à coup, un orchestre wagnérien invisible remplit tout l’espace de sonorités triomphales : C’est la marche des Niebelungen… Et voici que, du fond de la prairie, tout au bout de l’avenue qui conduit à la tribune du Führer, une bande pourpre se lève, comme celle qui annonce le soleil dans un ciel matinal. Ce sont les vingt mille étendards qui s’ébranlent. Rythmé par la musique triomphale, le flot monte, déferle, s’étale en une vaste nappe rouge, s’arrête brusquement d’un seul mouvement. Et, d’un seul mouvement, les vingt mille étendards se dressent, grandes fleurs de pourpre, et s’abaissent en une salutation unanime devant la minuscule silhouette en chemise brune, à peine discernable là-haut, au sommet de la tribune, et qui représente le maître de la Troisième Allemagne… Et je me demande quel souverain, quel héros national a été acclamé, adulé, chéri et idolâtré autant que cet homme, ce petit homme en chemise brune qui, suivi de son cortège, comme un souverain, a toujours l’air d’un ouvrier. C’est bien autre chose que de la popularité, c’est de la religion. Hitler, aux yeux de ses admirateurs, est un prophète, il participe de la divinité.»

Marie Madeleine ,l'épouse de Jésus Christ ,aurait fuit la Palestine et aurait accostée dans le sud de la France (en compagnie de Joseph d'Arimatie). Elle aurait donné naissance au premier roi de la dynastie mérovingienne. Sigibert IV aurait été le dernier en tître. La couronne de France est issue de la descendance du Christ ...
Marie Madeleine ,l’épouse de Jésus Christ ,aurait fuit la Palestine et aurait accostée dans le sud de la France (en compagnie de Joseph d’Arimatie).
Elle aurait donné naissance au premier roi de la dynastie mérovingienne.
Sigibert IV aurait été le dernier en tître.
La couronne de France est issue de la descendance du Christ …

Adolph Hitler:le Führer et les sociétés secrètes partie 1de 10

Une belle photo du Fûhrer Adolph Hitler
Une belle photo du Führer Adolph Hitler

AVANT  PROPOS

Le  but de cette série d’articles est de donner l’heure juste  sur la personne d’Adolph Hitler,ses relations,le développement de sa pensée politique,même après  la victoire des alliés et des sionistes bolchéviques.

Il restera à jamais,l’homme politique le plus marquant  du vingtième siècle.

Dans cette série d’article,vous apprendrez ce que le système politique du Nouvel Ordre Mondial,le néolibéralisme et ses partenaires d’oppression,ne veut pas que vous sachiez un jour,car vous risqueriez de vous éveiller et de vouloir votre liberté!Si vous voulez éviter  de devenir un ennemi de l’état,rendormez vous aussitôt que vous aurez terminé  la lecture du dernier article!


Le samedi 24 juin 1922, vers onze heures moins le quart, une petite auto décapotable rouge foncé, conduite par un chauffeur en uniforme, descendait à allure modérée la Königsallee à Berlin, dans le quartier résidentiel du Grünenwald. Sur la banquette arrière était assis un homme élégant au costume strict, dont les yeux sombres ressortaient, étrangement vivants et intelligents, dans un visage fin et mince, mais au front volontaire. Une seconde voiture, gris foncé, plus grande mais également découverte, rejoignit la décapotable. A son bord, deux hommes en manteaux de caoutchouc noir, la tête recouverte d’un capuchon qui laissait tout juste entrevoir l’ovale de leur visage entièrement rasé.

La petite auto rouge roulait à ce moment au milieu de la rue, presque sur les rails du tramway, comme si elle s’apprêtait à tourner. Le grand cabriolet gris, après l’avoir doublée sur la droite, lui fit une queue de poisson, la serrant contre le trottoir opposé. L’un des deux hommes en noir sortit alors un pistolet, visa le passager assis à l’arrière de la voiture rouge et fit feu à plusieurs reprises. Puis son complice se leva et, brandissant une grenade citron, la lança dans l’auto. Mais déjà, l’homme au fin visage s’était écroulé sur son siège et restait étendu sur le côté. Tandis que la voiture des assassins démarrait en trombe et filait par la Wallot Strasse, le chauffeur de la décapotable rouge avait bondi sur le trottoir et appelait à l’aide. C’est alors que la grenade explosa. L’homme étendu sur la banquette arrière fut littéralement soulevé par le souffle et la voiture elle-même eut comme un haut-le-corps dérisoire. Après quelques secondes de stupeur, des passants se précipitèrent, parmi lesquels une jeune fille qui monta dans la voiture et soutint le blessé, sans connaissance. Le chauffeur parvint à remettre son moteur en marche et, faisant demi-tour dans un crissement de pneus, remonta à toute allure la Königsallee jusqu’au commissariat tout proche.

Première victime juive du nazisme, le ministre allemand des Affaires étrangères. Walther Rathenau, devait mourir après une courte agonie, veillé par sa fidèle compagne et collaboratrice, l’Autrichienne Irma Staub, qui put recueillir ses ultimes paroles : « Les Soixante-Douze qui mènent le monde… » Il désignait par là les commanditaires de ses assassins, deux jeunes pangermanistes nommés Kern et Fischer. Le premier avait déclaré à quelques compagnons dans les minutes précédant le crime : « Si Hitler comprend que son heure est arrivée, il est bien l’homme que je crois. »

Photo datant du 29 juin 1934,à Berlin...juste un peu avant la décision d'éliminer Ernst Rohm,le chef des SA. Dans ce que nous appellerons:la Nuit des Longs Couteaux!
Photo datant du 29 juin 1934,à Berlin…juste un peu avant la décision d’éliminer Ernst Rohm,le chef des SA.
Dans ce que nous appellerons:la Nuit des Longs Couteaux!

 

Il fut le lieu de passage des forces de l’histoire, « le catalyseur de ces forces qui se sont déjà dressées devant vous ; et, après cela, vous pouvez le supprimer sans rien détruire de ce gui s’est fait par lui… Qu’il y ait dans ces temps aveugles à toute réalité non numérable le « fait » qu’il faut bien nommer « Adolf Hitler », c’est une effrayante ironie machinée par la Providence…

« Ah ! Vous ne croyez plus au mystère ? Eh bien ! Je pose ce fait dans votre histoire : Expliquez-le, si vous pensez encore que cela suffit à vous en protéger… »

Ainsi parlait Denis de Rougemont. Et là, tout est dit, ou presque. Il ne reste plus, pour cerner notre propos, qu’à compléter cette citation par celle du journaliste Jacques Nobécourt qui écrivait dans l’hebdomadaire Carrefour en date du 6 janvier 1960 :

« L’hypothèse d’une communauté initiatique, sous-jacente au nationalsocialisme, s’est imposée peu à peu. Une communauté véritablement démoniaque, régie par des dogmes cachés, bien plus élaborés que les doctrines élémentaires de Mein Kampf ou du Mythe du XXe siècle, et servie par des rites dont les traces isolées ne se remarquent pas, mais dont l’existence semble indubitable pour les analystes (et redisons qu’il s’agit de savants et de médecins) de la pathologie nazie. »

L’irréductibilité manifeste du nazisme aux critères « officiels » a il est vrai incité certains historiens — dont le plus remarquable demeure René Alleau — à rechercher dans les structures de l’imaginaire une explication à ce ténébreux surgissement, en plein XXe siècle, de forces que l’on croyait à jamais bannies de l’univers de l’homme civilisé. L’horreur dont l’Allemagne envoûtée revêtit le masque excédait par trop, en effet, les limites étouffantes imposées par les seules analyses économiques, sociales et politiques qui sont généralement censées rendre compte de la genèse du IIIe Reich.

Adolph Hitler à une ouverture de seesion du Parti nazi.Il est ici entouré de hauts dignitaires du parti.
Adolph Hitler à une ouverture de session du Parti nazi.Il est ici entouré de hauts dignitaires du parti.

La thèse la plus communément admise selon laquelle Adolf Hitler n’aurait été que le produit et l’instrument (finalement incontrôlé…) du grand capital allemand, ignore délibérément les aspects fondamentaux du nazisme. Hitler lui-même en avait prévenu dans Mein Kampf (Nouvelles Éditions Latines) : « L’État n’a absolument rien de commun avec une conception ou un développement économique quelconque, (…) La force essentielle d’un État ne coïncide que très rarement avec ce qu’on appelle la prospérité économique, (…) La Prusse démontre avec une admirable netteté que ce ne sont pas les qualités matérielles, mais les vertus idéales qui, seules, rendent possible la formation d’un État. » Il allait, ce faisant, sur les brisées de Schiller : « Une nation prend naissance avec sa mythologie… L’unité de sa pensée, qui correspond à une philosophie collective, [est] offerte par sa mythologie ; c’est donc celle-ci qui contient le destin de la nation. » Ajoutons sans plus tarder que les tragiques contrefaçons et les dérisoires ersatz d’une mythologie à laquelle, nous le verrons. Hitler lui-même ne croyait pas mais qu’il utilisa, nous situent d’emblée dans une perspective inversée, parodique, dirait Guénon, et donc diabolique stricto sensu (j’adore le latin!).

Si la conjoncture économique joua néanmoins son rôle, ce ne fut qu’à titre subalterne, contingent. Simple terrain infectieux propice à l’apparition de cette maladie de l’âme allemande. Et puis, n’oublions pas que, comme l’écrit William L. Shirer (le Troisième Reich, t. I, éd. Stock, 1959) : « …sans Hitler — doué d’une personnalité diabolique, d’une intuition surnaturelle, d’une intelligence hors ligne, d’une détermination inébranlable et impitoyable (…), d’une stupéfiante aptitude à peser les hommes et les situations — il est presque certain qu’il n’y aurait jamais eu de Troisième Reich. »

La voie est étroite, certes, entre une histoire officielle délibérément sourde aux revendications d’un arrière-monde grimaçant, et une littérature de vulgarisation pseudo-ésotérique exploitant un marché apparemment fructueux. Si nous nous sommes résolu à braver à la fois les foudres des doctes et la colère des trafiquants de swastikas, c’est que nous pensons bien détenir la « clef » qui ouvre la porte des coulisses interdites du nazisme. Et cette clef, c’est Rathenau, et lui seul, qui nous l’a donnée.

Puisque nous répudions le primat de l’économique, est-ce donc dans les « structures de l’imaginaire » évoquées tout à l’heure que nous commencerons notre descente aux enfers ? Non pas si l’on entend ces structures au sens « nominaliste », c’est-à-dire comme de commodes abstractions. Ce qui n’est guère plus satisfaisant que la plate explication économico-politique, cette dernière fût-elle agrémentée d’un zeste d’« irrationalisme germanique », fourre-tout où l’on jette les éléments inclassables du dossier. Que dit donc René Alleau ?

« L’angoisse allemande devant l’absence d’un statut légitime international, devant la misère, la honte, l’inflation, le chômage, la contraignait à lutter contre cette aliénation réelle en lui opposant une concentration, et pour ainsi dire, une récapitulation des ressources mythiques les plus lointaines et les plus constantes de son passé. » (Hitler et les Sociétés secrètes, éd. Grasset, 1969.)

Il y a quelque ambiguïté dans cette formulation, qui peut sous-entendre en somme que les Allemands de la défaite et de l’humiliation se seraient volontairement réfugiés dans un univers imaginaire, pour échapper à la cruelle réalité quotidienne. Il convient donc de préciser ce qu’il faut entendre par « ressources mythiques », et de mesurer leur pouvoir d’intervention dans ce qu’il est convenu d’appeler la vie ordinaire.

Une première approche du subconscient met en valeur la puissance potentielle des pulsions qui, plus ou moins clairement, visent à renverser les obstacles s’opposant à un retour instinctif à l’origine, à ce non-temps mythique assimilé par la métaphysique hindoue à l’éternel présent. Sur le plan individuel, ce processus ramène à l’enfance, et sur le plan collectif, à l’Âge d’Or. Mais chez Hitler, la démarche est parfaitement consciente, si l’on en juge d’après cette déclaration à Rauschning (Hitler m’a dit, éd. Aimery Somogy, 1979) :

« Naturellement, je sais aussi bien que tous vos intellectuels, vos puits de science, qu’il n’y a pas de race au sens scientifique du mot… Eh bien, moi qui suis un homme politique, j’ai besoin aussi d’une notion qui me permette de dissoudre l’ordre établi dans le monde et d’opposer à l’histoire la destruction de l’histoire. Comprenez-vous ce que je veux dire ? Il faut que je libère le monde de son passé historique. (…) Pour accomplir cette tâche, la notion de race est tout à fait utilisable. Elle bouleverse les vieilles idées et ouvre des possibilités de combinaisons nouvelles. »

Ces propos recoupent étrangement ceux d’un maître hindou contemporain. Uppalari Gopala Krishnamurti — dit « U.G. » — qui déclare quant à lui : « L’état naturel [c’est-à-dire l’état originel] ne survient qu’à la faveur d’une mutation biologique ». Ce qui n’est contradictoire qu’en apparence car cette mutation a en fait pour objectif, non un progrès, mais l’« atomisation » de superstructures mentales réputées aliénantes. Et « U.G. » de préciser : « Ce qui est nécessaire pour l’homme, c’est de se libérer de la totalité du passé de l’espèce humaine et pas seulement de son passé individuel. Autrement dit, vous avez à vous libérer de ce que chaque homme avant vous a pensé, ressenti et expérimenté : C’est, pour vous, la seule possibilité d’être vous-même. Tous mes propos n’ont d’autre but que de mettre en lumière l’unicité de chaque individu. La culture, la civilisation (quel que soit le nom que vous lui donniez) a toujours essayé de nous enfermer dans un certain cadre ; l’homme n’est pas du tout un homme : Il est à mon sens un animal unique et il demeurera un animal unique aussi longtemps qu’il subira le fardeau de la culture. » (C’est la première fois, ce n’est pas la dernière, que nous voyons un certain hindouisme « subversif » rejoindre l’essence pseudo-philosophique du national-socialisme.)

Le retour aux origines constitue donc un aspect de ce que les Grecs nommaient la catharsis, c’est-à-dire une voie de purgation des passions, le mot étant pris au sens étymologique d’angoisse et de souffrance. Mais il convient d’élargir le champ de nos investigations au sein de la sphère mythique où s’alimente le phénomène hitlérien.

Les mythes et archétypes socio-historiques sont en effet au principe de toute civilisation, en qualité de supports des valeurs morales et philosophiques. A commencer par le Mythe majeur et multiforme du destin véritable de l’homme : mythe du « bon sauvage », parent de celui du Paradis perdu ; mythe du changement et du Progrès illimité — ou de son antithèse par arrêt catastrophique de l’Histoire ; mythe de la supériorité aristocratique due à la race, à la faveur divine ou au destin ; mythe de la « Civilisation » opposée à la « Barbarie » ; Etc.

La seconde catégorie mythique est constituée par les prototypes des conquérants,des saints, des chevaliers, des martyrs de toutes les causes — et a contrario par ceux des traîtres et des maudits. Mais le type primordial reste celui des « grands monarques », des « empereurs endormis » et des « imâms cachés » parousiques, promis à la restauration des empires et des paradis perdus, à la fin des temps…

Très souvent, nous venons de le voir, chaque mythe sécrète son antithèse, son double inversé, son ombre portée — engendrant ainsi un affrontement de valeurs tout aussi important que le mythe lui-même, et qui lui confère de puissantes résonances. Il s’agit là d’un aspect particulier de l’ambivalence des symboles.

Voulons-nous un premier indice de ce « pouvoir d’intervention » des mythes civilisateurs évoqué tout à l’heure ? L’Histoire elle-même nous le fournit, qui fermente au sein des empires, vifs ou morts, comme pour conforter la perspective archétype. En Europe, le limes romain n’a-t-il pas laissé une marque indélébile ? Est-ce un hasard si le tracé actuel du rideau de fer correspond à peu près aux limites de l’expansion romaine en Occident ?

La psychanalyse, quant à elle, ne converge que partiellement avec l’Histoire, relativement à ce climat fondamental. Ainsi, pour Jung, il existe trois couches psychiques : la conscience, l’inconscient personnel et l’inconscient collectif. Ce dernier niveau, de tous le moins rationnel, contiendrait la totalité du passé des sociétés à l’état latent mais agissant, formant un inépuisable réservoir de griefs et de revendications qui alimente toutes les formes d’agressivité collective, « L’inconscient collectif, dit Jung, compte une forte précipitation de tout le vécu humain, jusqu’en ses débuts les plus sombres. Mais ce n’est pas une précipitation morte ; ce sont des systèmes de réactions vivantes. »

Toutefois, comme l’a bien vu le regretté Éric Muraise, à qui il nous plaît ici de rendre hommage, l’incapacité où se trouve la psychanalyse de distinguer nettement entre différentes catégories de mythes et d’archétypes — certains « complexes » n’ayant rien d’universel — nous renvoie à la problématique médiévale des universaux, qui va nous servir de critère insurpassable pour apprécier la qualité objective des mythes.

Le problème des universaux, aussi antique qu’inépuisable, connaît trois solutions, qui n’ont jamais varié :

— Celle des idéalistes avec Platon, pour qui les individus ne sont que les ombres d’archétypes réels, autonomes, qui leur préexistent. C’est la position Universalia ante rein.

— Celle des réalistes avec Aristote, pour qui les individus seuls ont une pleine réalité, les archétypes trouvant en eux l’unique possibilité de se réaliser. C’est la position Universalia in re.

— Celle des nominalistes avec Guillaume d’Occam, pour qui les individus sont seuls réels, les archétypes n’étant que des abstractions, un simple système de classement. C’est la position Universalia post rem.

La position idéaliste autorisera l’hypothèse selon laquelle il existe des mythes et archétypes ayant au moins une apparence de vie autonome et capables de s’emparer périodiquement des groupes. Ce qui, répétons-le, n’a rien à voir avec l’inconscient collectif jungien, simple accumulation de « strates géologiques » dépourvues de toute autonomie, et dont les réactions seraient purement instinctives

et en quelque sorte « mécaniques ». Selon l’adaptation de la position idéaliste que nous envisageons ici, nous aurions au contraire affaire à des idées et des passions contagieuses, indépendantes des moyens techniques de diffusion qui ne font qu’exciter le phénomène sans en être le premier moteur. Ces passions, douées d’une vie propre et supposée consciente, engendreraient des comportements « sauvages et déraisonnables » chaque fois que l’humanité traverse une crise, et susciteraient des mouvements qualifiés par H. Kahn, de « romanesques, implicitement messianiques et totalitaires », Et cela d’une manière d’autant plus efficace qu’ils trouvent pour les incarner en termes incandescents des personnages eux-mêmes romanesques et passionnés. Raymond Abellio, dans Heureux les Pacifiques, en a esquissé la typologie par la bouche d’un de ses héros : « …La vérité ne s’incarne pas aujourd’hui au niveau de la politique, elle le fait bien plus haut. Ce n’est pas un Parti qu’il faut créer, mais un Ordre. (…) » Et encore : « Pour qu’une telle société fonctionne, il suffira d’un homme. L’épicentre n’est pas un lieu, c’est un homme qui est en communication avec les forces cosmiques et divines et les transmet aux autres. (…) »

Comme l’avoue très significativement Ernst von Salomon dans les Réprouvés (éd. Christian Bourgois) : « Nous n’agissions pas, les choses agissaient en nous… Lorsqu’on nous demandait : que voulez-vous au juste ? nous ne pouvions pas répondre, (…) Ce que nous espérions s’exprimait en un langage muet… Nous cherchions autour de nous l’homme capable de prononcer le mot libérateur… » (Ainsi le mythe du « destin véritable » attendait-il son héros archétype.)

Il existerait donc des « universaux mentaux » susceptibles d’expliquer la « météorologie » politique et la psychologie des peuples. Le mécanisme des grandes peurs historiques, les états d’âme propres aux tenants des causes pour lesquelles on se fait égorger, selon la formule pascalienne, l’explosion des révolutions et violences généralisées (l’Europe de 1848 ou de 1917) relèveraient alors de la puissance de certains courants, de certaines ondes psychiques. Léon Daudet devait les caractériser de manière quasi platonicienne : « Ils sont chargés de vie, pensée, émotions… Ils sont latents, mais nous constatons leurs effets… Ils relient les humains les uns aux autres et leur course incessante de l’animé vers l’inanimé, nous permet de nous comprendre les uns les autres à l’aide du langage, de comprendre les animaux, les végétaux, les minéraux eux-mêmes et les hiérarchies et les lois qui régissent l’univers. »

Ces universaux mentaux tenteraient leur percée dans notre monde à la manière des gaz et liquides sous pression, recherchant une issue. Toutefois, selon René Guénon, « (…) les courants mentaux sont soumis à des lois, parfaitement définies, et la connaissance de ces lois permet une action bien autrement efficace que l’usage de moyens tout empiriques ». Cette possibilité de manipulation nous renvoie — bien au-delà des lois censées régir la psychologie des profondeurs — à cette perspective satanique dans laquelle se situe le phénomène nazi.

Considérés ainsi, les universaux mentaux sembleront peut-être à certains par trop magiques ; mais il se trouve que le professeur A. Ratzler, de l’Institut universitaire d’Études européennes de Genève, évoquant la crise de la conscience européenne et les mythes du Barbare et du Bon Sauvage, adopte des expressions parentes de celles du polémiste Léon Daudet. Il parle en effet d’une « tradition latente souterraine…douée d’une force d’expansion quasi autonome… [d’un] parti pris viscéral… et qui surgit dans les crises depuis la fin de la Renaissance ». C’est donc bien de nos universaux qu’il est question. S’ils se manifestent de façon particulièrement éclatante depuis la fin de la Renaissance, c’est parce que la civilisation médiévale, comme la chinoise, l’égyptienne ou la romaine, s’estimait « arrivée » et avait décidé, ainsi que l’écrit Toynbee, d’« arrêter l’Histoire ». Nous dirons plus précisément que la dimension temporelle n’était encore que rythme harmonieux et prévisible au sein d’une infinitude spatiale, et l’espace — ou la simultanéité — prédominait sur l’expérience de la durée et du changement. Tandis que depuis la Renaissance, la civilisation européenne, tout en « rapetissant » la planète, s’est identifiée au Progrès, au Devenir, dans une sorte de fuite en avant qui suscite périodiquement de graves inquiétudes, elles-mêmes génératrices d’accès de fièvre.

La solution idéaliste revêt donc décidément un intérêt certain, en expliquant ces crises cycliques directement inspirées par les mythes majeurs de la civilisation : Et d’abord par celui du destin véritable, qui conditionne ce que le professeur Ratzler traduit par l’hypostase du Barbare, opposé au Civilisé, et quel que soit le niveau culturel de celui qui ne s’intègre pas à la définition du destin véritable. Celui-ci partage l’humanité en deux groupes : Ceux qui relèvent de cette définition et les autres » qui en sont exclus. Ces autres sont les Barbares, quel que soit, redisons-le, le degré de raffinement de leur civilisation, qui ne saurait en aucun cas compenser leur aliénation ontologique. Par définition, ce sont des pervers ou des déshérités, infirmes mentaux ou machiavéliques tireurs de ficelles, païens ou pécheurs qu’il faudra réduire ou séduire pour leur bien. Ainsi se justifie la farouche profession de foi du Schatov de Dostoïevski :

« Un peuple ne reste un peuple qu’aussi longtemps qu’il a son dieu propre et qu’il réprouve avec une énergie sauvage tous les autres dieux du monde ; aussi longtemps qu’il croira à son dieu, il pourra vaincre et chasser les autres dieux. Dès qu’un grand peuple cesse de croire qu’il est l’unique détenteur de la vérité — son unique et exclusif détenteur — dès qu’il ne croit plus qu’il est le seul appelé, le seul capable de ressusciter et sauver le monde par sa vérité, il cesse immédiatement d’être un grand peuple et n’est plus qu’une expression géographique. »

Dans cette logique, toute civilisation « totalitaire » implique la présence du Barbare à ses portes, voire même au sein de la cité, à l’état de « 5e colonne ».

Pour Hitler, le Barbare était le Juif, et la Civilisation était aryenne :

« Ce serait une vaine entreprise que de discuter sur le point de savoir quelle race ou quelles races ont primitivement été dépositaires de la civilisation humaine et ont, par suite, réellement fondé ce que nous entendons par humanité. Il est plus simple de se poser la question en ce qui concerne le présent et, sur ce point, la réponse est facile et claire. Tout ce que nous avons aujourd’hui devant nous de civilisation humaine, de produits de l’art, de la science et de la technique est presque exclusivement le fruit de l’activité créatrice des Aryens. Ce fait permet de conclure par réciproque, et non sans raison, qu’ils ont été seuls les fondateurs d’une humanité supérieure et, par suite, qu’ils représentent le type primitif de ce que nous entendons sous le nom d’« homme ». L’Aryen est le Prométhée de l’humanité, (…) Si on le faisait disparaître, une profonde obscurité descendrait sur la terre ; en quelques siècles la civilisation humaine s’évanouirait et le monde deviendrait un désert. » (Mein Kampf.)

Hitler, de surcroît, était obsédé par l’idée d’un tournant de l’Histoire, et ce n’est pas par hasard que l’expression suprême de l’Opéra était à ses yeux le final du Crépuscule des Dieux. « Lorsque sur la scène de Bayreuth, le château des Dieux s’effondrait au milieu du tumulte de la musique, il saisissait toujours dans l’obscurité de la loge la main de Winifred [Wagner] assise à côté de lui pour y déposer un baiser ému. » (Joachim Fest, le Führer, t. II, éd. Gallimard, 1973.)

De fait, selon Rauschning, il prophétisait un bouleversement de la planète « que nous autres, non-initiés, ne pouvions comprendre dans son ampleur. Acquérir la « vision magique » lui apparaissait comme le but de l’évolution humaine, (…) Une espèce nouvelle s’annonçait, qui allait refouler l’ancienne humanité. De même que, suivant l’immortelle sagesse des vieux peuples nordiques, le monde devait continuellement se rajeunir par l’écroulement des âges périmés et le crépuscule des dieux, de même que les solstices représentaient, dans les vieilles mythologies, le symbole du rythme vital, non pas en ligne droite et continue, mais en ligne spirale, de même l’humanité progressait par une série de bonds et de retours. (Hermann Rauschning, op. cit.)

S’opposant directement à l’eschatologie judéo-chrétienne, qui postule une « assomption » de l’Histoire, il s’inscrivait ainsi de plein droit dans une perspective antéchristique. Que si l’on préférait accorder désormais au seul marxisme ce statut infamant, au double titre de sa persistance hic et nunc et de son athéisme militant, nous rétorquerions que le nazisme lui aussi, dans ses structures d’action vivantes et agissantes, continue d’étendre son ombre sur le monde — nous l’allons montrer contre les sceptiques — et que pour être antéchristique, une doctrine (ou plutôt, en l’occurrence, un courant mental) se doit précisément de n’être point matérialiste, mais pseudo-spiritualiste. Ce que n’est pas le marxisme (au moins officiellement…), mais ce qu’est le nazisme.

Car comme l’écrivait René Guénon dans le Règne de la Quantité et les Signes des Temps (éd. Gallimard), les représentants du « Satellite sombre », ou si l’on préfère les serviteurs de l’Antéchrist, « ne peuvent jamais être des mécanistes ni des matérialistes ». En effet, après avoir enfermé l’homme dans une sorte de coquille étanche qui lui procurait une relative impression de sécurité, lui interdisant toute communication avec des domaines supérieurs mais le protégeant d’une certaine façon des influences dissolvantes du psychisme inférieur et de ses courants mentaux, le matérialisme passe le relais au néo-spiritualisme, dont le rôle est de percer par le bas la coquille, permettant ainsi aux puissances de dissolution assimilées symboliquement aux hordes de Gog et de Magog, de pénétrer dans notre monde. Cette seconde phase est d’autant plus dangereuse qu’elle donne à certains l’illusion de s’opposer au matérialisme (voir la croisade antibolchevique d’Hitler) et de réintroduire la spiritualité, alors qu’il s’agit d’une spiritualité à rebours qui ne peut aboutir qu’à une communication avec les états inférieurs de l’être.

Entendons-nous bien : notre propos n’est évidemment pas d’assimiler Hitler purement et simplement à l’Antéchrist, mais de le désigner comme un précurseur,récapitulant en lui certains thèmes mythiques qui appartiennent en propre à l’eschatologie démoniaque. Nous pourrions dire, en usant de la terminologie hindoue, qu’il fut un avatar partiel de l’archétype antéchristique. Néanmoins, ce livre montrera clairement, du moins nous l’espérons, qu’il s’agissait bien d’une préfiguration directe.

Si l’on assimile le déroulement de l’Histoire au processus du Grand OEuvre alchimique, on pourra risquer une analogie entre la tragédie hitlérienne et la phase de l’oeuvre au jaune — la xanthosis des Grecs et le citredo des Occidentaux. Comme le dit Jean Parvulesco dans un entretien accordé à Arnold Waldstein, « son vécu est celui d’une sorte de long rêve éveillé, d’un sommeil vertigineusement limpide où ce qui doit venir se trouve comme déjà donné, mais donné comme dans un miroir (…). » Cependant, il est trop évident que ce n’est pas de rêve mais de cauchemar qu’il est ici question, et que le passage « de l’autre côté de la ligne fatale », ainsi préfiguré, ne peut s’assimiler qu’à l’ultime saut dans le vide, au terme d’un processus de désintégration satanique.

Et comme il est bien connu que le diable n’invente rien mais qu’il imite, cette contrefaçon de spiritualité que fut le nazisme utilisa à des fins ténébreuses les immenses « ressources mythiques » véhiculées par la Queste du Graal. Celle-ci ne constitue-t-elle pas le terreau où s’enracina la plus haute spiritualité de l’Occident chrétien ? Il était donc logique, selon l’adage latin corruptio option pessima, qu’elle servît de support à la négation la plus absolue des valeurs spirituelles. Cette tragique collision entre la sphère des archétypes platoniciens — récupérés à des fins inavouables — et la réalité politique du XXe siècle, fut suscitée de façon quasi mathématique, à l’image du mouvement des corps célestes dont les rencontres sont programmées, du coeur ténébreux de l’espace, par d’infinies et rigoureuses ellipses. Si l’on se souvient des possibilités de manipulation évoquées plus haut, est-on habilité à parler de « plan diabolique » ? Sans ignorer les dangers de l’« Histoire conspirationnelle », nous sommes contraint de répondre par l’affirmative. Les faits sont suffisamment éloquents et, bien loin de vouloir les exploiter abusivement a priori, nous nous sommes cru obligé dans ce préambule de fournir quelques grilles de lecture, faute de quoi la charge explosive qu’ils recèlent risquerait d’en désorienter plus d’un. Et puis, il est toujours dangereux d’ouvrir une trappe sur les abysses infernaux, sans quelques précautions préalables…

Avant qu’Hitler ne fût…

Dans le livre assurément le plus estimable qui ait jamais été écrit sur la ténébreuse alliance nouée entre Adolf Hitler et l’arrière-monde de l’ésotérisme (Hitler et les Sociétés secrètes), René Alleau se laissait inspirer une prophétie dont il était loin alors de mesurer la terrible portée. Son importance — puisque aussi bien notre livre se propose d’en prouver l’hallucinante exactitude — requiert que nous la citions tout au long

« En fait, le pangermanisme possède une supériorité considérable sur ses adversaires : il les connaît alors qu’ils l’ignorent parce qu’ils sont incapables d’imaginer ce qu’il leur réserve. Ce serait, en effet, une lourde erreur de croire qu’un plan de cette envergure (et qui a coûté d’énormes investissements depuis la fin du xixe siècle) n’ait pas prévu de modifications stratégiques, dans le cas de situations nouvelles déterminées et étudiées longtemps à l’avance. Le passage d’une guerre nationale à une guerre raciale, par exemple, permet de déplacer le théâtre des opérations sans perdre vraiment le terrain conquis, lequel devient alors plutôt psychologique que militaire. Pour peu que l’on réfléchisse à l’extension prodigieuse de la puissance de destruction de l’armement depuis 1945, on en arrive à penser que les véritables vainqueurs d’un nouveau conflit seraient ceux qui auraient gagné la guerre, sans l’avoir faite — ou, en d’autres termes, les survivants. Il faut donc en inférer qu’un plan de survie, dans toutes les circonstances possibles, d’un noyau germanique fondamental, s’est imposé logiquement aux racistes hitlériens, à la fois en fonction de leurs doctrines et de leurs buts permanents d’hégémonie mondiale. On peut le nommer le plan de 1945.

On nous comprendrait très mal si l’on ne voyait ici que les prémisses d’une pieuse mise en garde contre une certaine « extrême droite », qui n’entretient de complicité avec le national-socialisme que dans l’imaginaire perturbé de quelques gardiens du Temple démocratique. Rien de tel. Soucieux du sens des mots et terrorisme intellectuel qui faussent toute réflexion, nous n’attribuons la « qualité » de nazis qu’à ceux qui la revendiquent hautement — et qui de surcroît peuvent se réclamer d’une filiation directe, d’une transmission sans solution de continuité, bref d’une participation consciente et active au Plan de 1945. Qui lui-même s’enracine très loin dans le passé mytho-politique de l’Allemagne. Mais ces artisans-là de la « renaissance germanique » sont un peu plus difficiles à découvrir que les habituels boucs émissaires plus ou moins manipulés par l’Est (la Fédération de Russie,en particulier) et livrés à une vindicte médiatique qui se nourrit rarement de craintes justifiées.

C’est à André Chéradame, ancien élève d’Albert Sorel à l’École des Sciences politiques, que nous nous référerons d’abord. Vers 1894, il se lança à corps perdu dans une tâche immense à laquelle il sacrifia 22 années de sa vie : l’étude du plan pangermaniste politique et militaire à l’échelle internationale. Sillonnant le globe pour réunir des preuves, il commença en janvier 1898 à publier le fruit de ses recherches, dans des articles puis dans des livres. Il y définissait en ces termes l’esprit du « pangermanisme universel » : « Les Allemands sont des gens méthodiques. Leurs plans d’action, dans tous les domaines, reposent toujours sur une doctrine, vraie ou fausse, qu’ils se sont faite. En partant de cette conception, ils marchent ensuite avec une tenace résolution. »

André Chéradame
André Chéradame

A ceux qui estimeraient les assertions de Chéradame par trop tributaires du contexte antiprussien de l’époque, nous signalerons un livre publié en 1895 à Berlin par Thormann et Goetsch et qui, sous l’égide de la Ligue pangermaniste, annonçait tout bonnement le programme nazi. Son titre ? Grossdeutschland und Mitteleuropa um das Jahr 1950 La Grande Allemagne et l’Europe centrale en 1950 »). On y pouvait lire entre autres à la page 48 ces lignes si opportunément exhumées, là encore, par René Alleau :

« Sans doute, des Allemands ne peupleront-ils pas seuls le nouvel Empire allemand ainsi constitué ; mais, seuls, ils gouverneront ; seuls, ils exerceront les droits politiques, serviront dans la marine et dans l’armée ; seuls, ils pourront acquérir la terre. Ils auront alors, comme au Moyen Age, le sentiment d’être un peuple de maîtres ; toutefois, ils condescendront à ce que les travaux inférieurs soient exécutés par des étrangers soumis à leur domination. »

Mais à tout seigneur tout honneur ; voyons, maintenant que nous sommes un peu rassurés (si l’on peut dire !) sur l’« incontournable » actualité de son sujet, comment Chéradame lui-même décrivait ce plan qu’il avait si talentueusement et obstinément mis au jour :

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« Le plan pangermaniste a été établi sur ses bases fondamentales dès 1895. En 1898, eut lieu Fachoda qui semblait devoir creuser un abîme entre la France et l’Angleterre. En 1905, la Russie dut signer la paix avec le Japon après une longue guerre ayant vidé tous ses magasins militaires et par suite détruit pour longtemps, au profit de l’Allemagne, l’équilibre des forces en Europe. [Notons à titre anecdotique que durant la Deuxième Guerre mondiale, le Japon, allié de l’Allemagne, offrit d’accueillir en Mandchourie les Juifs d’Europe centrale, en souvenir reconnaissant de l’aide que lui avait apportée la banque juive Schiff-Kuhn-Loeb, durant sa guerre victorieuse contre la Russie.] En 1909, le gouvernement de Vienne, à la faveur de l’ultimatum discret mais formel que Berlin adressa au Tsar, put réaliser l’annexion de la Bosnie et de l’Herzégovine, peuplées presque totalement de Serbes. Cette mainmise sur un énorme territoire slave constitua un succès considérable pour le germanisme. Le 3 novembre 1910, lors de l’entrevue de Potsdam, le Kaiser obtint du gouvernement du Tsar que la Russie abandonnât toute opposition à l’achèvement du chemin de fer de Bagdad. L’Angleterre et la France adoptèrent ensuite la même attitude à ce sujet. Le 1er juillet 1911, le Kaiser risque le « coup d’Agadir ». Celui-ci aboutit au traité franco-allemand du 4 novembre 1911, cédant à l’Allemagne 275 000 kilomètres carrés du Congo français, alors que cependant des hypothèques économiques extrêmement lourdes continuent à peser sur le Maroc en faveur du commerce allemand.

LE-PLAN-PANGERMANISTE-SON-BUT-LES-ETAPES-DE-SA-REALISATION-(1915)002

« Ces divers événements lésèrent profondément les intérêts de la France, de l’Angleterre et de la Russie ; mais ces puissances préféraient consentir les plus pénibles sacrifices plutôt que de prendre l’effroyable responsabilité de déchaîner une guerre atroce sur l’Europe. Cette attitude fut interprétée bien à tort par les pangermanistes comme une preuve de faiblesse de ces trois puissances et de leur volonté de paix à tout prix. Les pangermanistes en conclurent que l’espoir des réalisations les plus énormes dans un avenir prochain leur était permis. C’est pourquoi, le plan pangermaniste fondamental de 1895 considérablement remanié, devint le plan de 1911.

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« Ce plan de 1911 prévoyait en Europe et en Asie occidentale :

« 1. L’établissement sous la direction de l’Allemagne d’une vaste confédération de l’Europe centrale comprenant, à l’ouest, la Hollande, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, les départements français situés au nord-est d’une ligne tirée du sud de Belfort à l’embouchure de la Somme. A l’est, le plan prévoyait la domination de la Pologne russe, des provinces haltes, des gouvernements de Kovno. Vilna et Grovno, et, au sud-est, l’Autriche-Hongrie.

« Cette confédération devait ainsi grouper sous l’hégémonie immédiate de l’Allemagne 77 millions d’Allemands et 85 millions de non-Allemands.

La subordination absolue à la Grande Confédération de l’Europe centrale, de tous les pays des Balkans réduits à l’état de satellites de Berlin, soit 22 millions de non-Allemands.

La mainmise politique et militaire de l’Allemagne sur la Turquie qu’on s’efforcerait ensuite d’accroître de l’Égypte et de l’Iran. L’indépendance de la Turquie, d’ailleurs liée à l’Allemagne par un traité d’alliance militaire, eût subsisté en apparence. Elle eût permis de placer de nombreux fonctionnaires allemands à la tête de toutes les administrations ottomanes sous couleur de les réformer. Ainsi passait sous le protectorat étroit de l’Allemagne la Turquie avec ses 20 millions d’habitants non-allemands, sans compter les dépendances : Égypte et Iran.

« La Confédération germanique de l’Europe centrale devait former un immense Zollverein ou Union douanière. Des traités de commerce spéciaux imposés aux États balkaniques et à la Turquie asservie auraient eu pour résultat de réserver ces vastes régions exclusivement à la Grande Allemagne comme débouchés économiques.

« En somme, le plan pangermaniste de 1911 se résume dans les quatre formules :

Berlin-Calais ;

Berlin-Riga ;

Hambourg-Salonique ;

Hambourg-Golfe Persique.

« La réunion des trois groupements : Europe centrale. Balkans et Turquie, devait placer finalement sous l・influence prédominante de Berlin 204 millions d’habitants dont 127 eussent été obligés de subir la domination directe ou indirecte de 77 millions d’Allemands seulement.

Ce plan pangermaniste continental de 1911 devait être complété par des acquisitions coloniales considérables. « Guillaume II savait fort bien qu’un pareil programme ne pourrait devenir réalité durable qu’à la suite de la disparition de toutes les grandes puissances. Le Kaiser, en établissant son plan pangermaniste, avait donc formellement résolu l’anéantissement de cinq grandes puissances. La disparition de l’Autriche-Hongrie était prévue par son absorption, déguisée par son entrée dans l’Union douanière allemande. L’anéantissement de la France et de la Russie devait résulter de la destruction totale de leurs forces militaires au moyen d’une guerre préventive foudroyante. La mise hors de cause de l’Angleterre devait se produire par l’effet d’une opération ultérieure qui fût devenue très aisée une fois la France et la Russie démembrées et réduites à une complète impuissance. Quant à l’Italie, destinée à devenir un simple État satellite, elle n’était pas considérée comme capable d’offrir la moindre résistance aux ambitions pangermanistes.

« Le plan pangermaniste est fondé sur la connaissance très exacte acquise par les Allemands au prix d’un travail intense, de tous les problèmes politiques, ethnographiques, économiques, sociaux, militaires et navals, non seulement de l’Europe, mais du monde entier. Or, ce travail formidable n・a pas été fait par la diplomatie officielle allemande : il a été effectué soit par des adhérents de l’Alldeutscher Verband ou Union pangermaniste, soit par des agents du service allemand secret, lequel a reçu un développement extraordinaire. Ce sont ces divers agents, rouages intermédiaires entre les espions classiques et les diplomates officiels — le baron de Schenk qui a opéré à Athènes en 1915-1916 est le type d’une catégorie de ces agents — qui ont étudié méthodiquement tous les problèmes-bases du plan pangermaniste, qui ont préparé les moyens de fausser l’opinion des neutres, de paralyser la révolte des Slaves de l’Autriche-Hongrie, de corrompre ceux des neutres (personnes ou journaux) qui pourraient l’être, etc. Les rapports de ces multiples agents, une fois contrôlés et résumés, ont été envoyés à la fois à la Wilhelmstrasse, au grand état-major allemand — dont les opérations d・ensemble sont toujours combinées de façon à correspondre aussi bien aux nécessités politiques qu・aux nécessités militaires. »

Les axes Hambourg-Salonique (turque en 1911) et Hambourg-Golfe Persique attestent assez l’étroitesse des liens entre l’Allemagne et le monde islamique, que symbolise la déclaration de Guillaume II à Damas, le 8 novembre 1898 : « Puisse Sa Majesté le Sultan, ainsi que les trois cents millions de mahométans qui vénèrent en lui leur Calife, être assurés que l’Empereur allemand est leur ami pour toujours ! »

Guillaume II, rêvant de réunir les empires de Charlemagne et d’Haroun alRachid, ne pouvait ignorer, ce faisant, le mythe du Mahdi — le « messie subversif  de l’Islam » — qui commençait d’enflammer les foules musulmanes et qui permet d’expliquer, aujourd’hui, en profondeur, un Khomeiny ,un Kadhafi,un Saddam Hussein,un Ossama ben Laden ou un Al Baghdaddy. Ainsi, le dessein impérial du dernier Hohenzollern, utilisant cette fièvre messianique, relève moins de la mégalomanie que d’une manoeuvre géopolitique qu’Hitler fera sienne. John Buchan, baron Tweedsmuir of Elsfield. Adeptus Exemptus de cette puissante société secrète qu’était l’Hermetic Brotherhood of the Golden Dawn in the Outer, et accessoirement directeur des services stratégiques et de la propagande dans le cabinet Lloyd George et Gouverneur général du Canada, connaissait lui aussi la légende de l’Imâm caché — le Mahdi — destiné à réapparaître à la fin des temps pour la plus grande gloire temporelle et spirituelle d’un Islam régénéré dans le sang… juif. Ainsi écrivait-il dès 1916, dans le Manteau vert : « L’Orient attend une révélation qui lui a été promise, un avènement. Il attend une étoile, un homme, une prophétie nouvelle (…) ; Et l’Occident n’en sait rien. Alors que les Allemands, eux, ne l’ignorent pas. »

Représentation du Mahdi:plusieurs communautés musulmanes attendent que le Mahdi dévoile son visage.Selon la prophécie,le Mahdi apparaîtrait avant la venue du Djahal,le démon.
Représentation du Mahdi:plusieurs communautés musulmanes attendent que le Mahdi dévoile son visage.Selon la prophécie,le Mahdi apparaîtrait avant la venue du Djahal,le démon.

Et encore : « L’Islam connaît en ce moment les états d’une immense agitation intérieure. Quelque chose le bouleverse dans les tréfonds. Il se trouve en pleine crise cyclique, vous savez, ces crises, ces montées de mysticisme qui le font flamber périodiquement. D’ailleurs les gens du peuple ne dissimulent rien de ce projet. Ils sont tous d’accord pour annoncer l’apparition prochaine d’un sauveur, qui restituera le califat dans toute sa gloire et l’Islam dans toute sa pureté initiale. Cette promesse court de bouche à oreille dans tout le monde musulman et chacun la chérit en son coeur comme une espérance nouvelle. » Et enfin : « Les musulmans d’Iran fomentent des troubles. Un vent sec souffle à travers l’Est, et l’herbe desséchée n’attend plus qu’une étincelle. » Nous verrons plus loin pourquoi l’appartenance de John Buchan à la Golden Dawn était de nature à lui inspirer de telles prophéties relativement à l’Islam, et une telle connaissance des plans allemands.

Quoi qu’il en soit. Guillaume II savait ce qu’il faisait en prenant le titre de Hadj — accordé à tout pèlerin qui s’est rendu à la Mecque — et en ajoutant même pour faire bonne mesure que les Hohenzollern descendaient du Prophète. Quant au nazisme, loin d’être cette monstruosité irréductible à toutes les normes civilisées, et qu’on a voulu « évacuer » en arguant de son irrationalité même, on le voit s’inscrire dans un plan à très vaste échelle — dont Chéradame avait parfaitement discerné les premières étapes.

A la ténébreuse lumière de ce qui précède, il importe d’ores et déjà de savoir que Rudolf von Sebottendorf, le fondateur de la société Thulé dans laquelle se retrouvèrent les principaux dignitaires du nazisme, à commencer par Hitler. Hess et Rosenberg, avait été initié en Turquie au sein de la confrérie musulmane des Bektashî, et qu’il écrivit un opuscule — Die Praxis der alten Türkischen Freirnaurerei (« La Pratique opérative de l’ancienne Franc-Maçonnerie turque ») — mettant la quête de la pierre philosophale en parallèle avec l’exégèse ésotérique des 29 lettres isolées que l’on rencontre dans les sourates du Coran. Nous y reviendrons.

Fort instructive aussi, cette dévolution forcée du destin impérial austro-hongrois à la Prusse puis au Reich hitlérien — ombre portée d’un mythe dont la prégnance dans l’âme allemande ne fut pas pour rien dans le succès du nazisme. Ce dernier profita en quelque sorte, comme nous le disions plus haut, de l’ambivalence du symbole graalique — Coupe de la Cène mais aussi émeraude tombée du front de Lucifer — pour préparer un crépuscule des dieux à sa mesure. Le Reich et l’Italie fasciste ne furent-ils pas, mille ans après, des contrefaçons du Saint-Empire romain germanique ; et ne profitèrent-ils pas de la nostalgie séculaire d’un ordre temporel sacralisé ? N’oublions pas que, non seulement la Papauté mais les plus grands esprits, à diverses époques, demanderont aux empereurs de venir rétablir l’ordre en Italie et y reprendre l’oeuvre d’Othon le Grand. Tels Dante s’adressant à Henri VII de Luxembourg et Pétrarque à Charles IV.

 

Représentation de l'empereur Napoléon I.
Représentation de l’empereur Napoléon I.

 

 

En 1806, Napoléon, en contraignant l’empereur d’Autriche François II à abandonner les titres du Saint-Empire, rendait un immense service aux Hohenzollern de Prusse, tout en s’appropriant la grande idée magnifiquement incarnée par Othon… et qui ne demandait qu’à « informer » de nouveau l’Europe en une structure unitaire. Mais il était trop tard — ou trop tôt — à l’horloge de l’Histoire ; l’heure des contrefaçons avait sonné, en place de la résurrection de l’unité européenne de l’an mille qui, si elle s’était continuée, eût permis d’annihiler dès ses commencements la tragique aventure des patries, fragments séparés, rapidement et stupidement opposés, d’un même ensemble.

Napoléon, dès lors, ne pouvait que préfigurer le messianisme inversé d’Hitler, qui de fait sut reconnaître et honorer son précurseur. Il souhaita même, en 1945, que Berlin tînt assez longtemps pour qu’il pût mourir le 5 mai, comme l’Empereur…

Un distinguo s’impose, cependant, qui est plus qu’une nuance : Napoléon usurpa un héritage impérial germanique dont Hitler incarna la face obscure. Quoi qu’il en soit, l’« air du temps », au lendemain de la Grande Guerre, est rempli de cette analogie mytho-politique qui fait vaticiner les folliculaires et transforme en visionnaire un jeune élève-officier. Ernst von Salomon, qui rapporte dans les Réprouvés cette singulière prémonition, en pleine révolution spartakiste :

« Après cette révolution viendra l’usurpateur », lit-il dans le Generalanzeiger, évoquant Napoléon, « Dans une armoire, j’avais encore un portrait du Corse que j’avais décroché au début de la guerre. J’allai le chercher, (…) Ce regard fougueux n’avait-il pas vu tout sombrer autour de lui, n’avait-il pas endigué les forces qui allaient s’écouler comme une écume que le vent disperse ; la France et le monde entier n’avaient-ils pas été sous la menace directe de ce regard ? Si à cette époque une chose nouvelle était née, c’était parce que derrière ce front, dans le tourbillon d’un dédain suprême, les vaillants désirs de justice des hommes, les désirs de gloire et d’amour avaient été ramassés, concentrés, transformés en énergie fulgurante (…). Nous prendrions les armes et nous les porterions avec la passion de la victoire qui nous promettait davantage que la pure et simple sauvegarde de l’état existant, qui nous rendrait dignes de notre mission, qui ôterait au désespoir sa morne tristesse, qui ferait jaillir de chaque touffe d’herbe, de chaque muraille, de chaque fenêtre, de chaque porte, notre haine et notre foi. »

La légende germanique de l'empereur endormi.
La légende germanique de l’empereur endormi.

L’homme qu’attendait von Salomon, et que pourtant il ne voulut jamais reconnaître, était revenu avec ces soldats qu’il avait vus défiler, de retour du front : « La guerre les tenait, la guerre les dominait, la guerre ne les laisserait jamais échapper, (…) Ils auront toujours la guerre dans le sang, la mort toute proche, l’horreur, l’ivresse et le fer. Ce qui se passait maintenant, ce retour, cette rentrée dans le monde, paisible, ordonné, bourgeois, c’était une transplantation, une fraude et qui ne pouvait pas réussir. » Eux aussi, ils attendaient celui qui leur rendrait l’honneur. Et là nous en avons trop dit pour ne pas éclairer brièvement le personnage mythique tapi dans l’ombre, qui hantait leurs rêves de revanche : l’Empereur endormi — équivalent germanique du Mahdi, de l’Imâm caché — ce IIIe Frédéric sous l’identité duquel se dissimula Hitler et qui explique que pour l’Allemand moyen, en plein XXe siècle, le Führer ait été un surhomme, un être quasi surnaturel que l’on croyait invulnérable. Au point, comme le rappelle John Toland dans son excellent Hitler (éd. Pygmalion, 1978), « que des esprits crédules avaient affiché son portrait sur leurs murs pour les préserver des bombes ».

Massif de l'Unterberg...près de Bertersgaden
Massif de l’Unterberg…près de Bertersgaden

Le Führer lui-même, au Berghof, pouvait contempler le massif de l’Unterberg où, « selon la légende, dormait l’empereur Frédéric qui devait un jour revenir disperser ses ennemis et retrouver son peuple opprimé. Hitler voyait avec émotion un indice significatif dans le fait que sa résidence privée fît face à cette montagne : «Ce n’est pas un hasard. J’y vois un appel». » (Joachim Fest, Hitler, t. I), D’autre part, dans un discours qu’il prononça en 1940 après la victoire sur la France. Alfred Rosenberg déclara expressément aux soldats de la Wehrmacht qu’Hitler devait être considéré comme le Fredericus Rex attendu depuis des siècles.

Le Berghof,résidence du Führer
Le Berghof,résidence du Führer

Il fallait bien que l’idée du IIIe Frédéric, pour jouer un tel rôle, fût tout autre chose qu’une pieuse légende n’ayant de valeur qu’emblématique ou simplement historique. De fait, il s’agissait non d’une chimère mais bel et bien d’une représentation dynamique vivant de sa vie propre. Et qui venait de fort loin, de beaucoup plus loin encore que le pangermanisme, même si elle intégra celui-ci… ou même si celui-ci l’utilisa à ses fins.

Dans les traditions de tous les peuples, il est question d’un roi ou d’un empereur qui « dort » aujourd’hui, caché dans une île lointaine ou une profonde caverne, mais qui surgira à la fin des temps pour faire triompher la justice et la vérité, rétablir l’ordre et préparer ainsi le cadre temporel de l’ultime descente du Divin, en anéantissant les puissances de la matière et des ténèbres. Il peut être aidé dans son entreprise par un trésor fabuleux ou un objet miraculeux.

Or cette soudaine et providentielle manifestation d’un chef temporel entretient avec la légende du Graal, pivot de cette eschatologie, des liens que, par-delà les contingences historiques, le mythe, dans sa secrète vitalité, s’ingénie à renforcer. De temps à autre, des événements s’affirment décidément rebelles aux grilles interprétatives classiques, et semblent prédéterminés par des forces en apparence irrationnelles En fait, nous savons déjà qu’ils répondent à une mystérieuse et millénaire nécessité, directement induite par le monde des archétypes. Comme l’écrit très justement René Alleau (op. cit.) : « Le temps mythique coule parallèlement au temps historique mais à un autre rythme. Ce que nous nommons des « événements » ne sont peut-être que de multiples avènements, intérieurs et obscurs, qui se renversent, soudain cristallisés et pris en masse, au grand jour. »

Ainsi seulement peut s’expliquer la résurgence abrupte, en plein XXe siècle, de thèmes messianiques hérités en droite ligne des spéculations médiévales ou même préchrétiennes. Un des aspects « cycliques » de la légende de l’Empereur endormi — sa barbe qui continue de pousser et fait le tour de la table — n’est-il pas préfiguré dès le IIIe siècle avant Jésus-Christ à Pessinonte, où l’on montrait le tombeau du dieu Attis dont les cheveux poussaient toujours, symbole de la végétation qui renaît à chaque printemps.

L’eschatologie impériale, en effet, regroupe nombre d’éléments païens, à commencer, on s’en serait douté, par celui de… l’Imperium universel. La romanité païenne, déjà, fut identifiée à un retour de l’Age d’Or et — fait significatif — Saturne n’était qu’endormi dans les régions hyperboréennes. Sous Auguste, les prophéties sibyllines annonçaient un roi venu du ciel, ou du soleil, et Horace (Carm, I, II, 30 sq.), tout comme Virgile (Églogues, IV, 5-10, 15 sq.), espérait en la proche venue de l’Apollon hyperboréen.

La période byzantine voit Méthode reprendre certains de ces thèmes : Là encore, un roi qu’on croyait mort se réveille et rétablit Rome dans sa puissance première, mais pour une courte période (il s’agit là d’une constante puisque le règne du Mahdi dure seulement sept ans). C’est qu’il ne fait que préfigurer le Millenium… Un apocryphe chrétien, l’Apocalypse de Pierre, évoque de son côté un redoutable « Fils du Lion » qui lui aussi s’éveille d’un long sommeil pour vaincre tous les rois. Thème repris dans une prophétie du XVIe siècle attribuée à Paracelse (que nous retrouverons) et annonçant le « Lion du Septentrion » victorieux de la « cléricaille ».

Il est très troublant, a contrario, que tous les prophètes de l’Ancien Testament aient annoncé pour les derniers temps de terribles menaces venant du Nord :

« J’amène du Nord une grande calamité et une grande dévastation.

Le destructeur des peuples s’est mis en marche. » (Jérémie, 4, 6-7.)

« Je te mettrai en marche depuis l’extrême Nord et je t’amènerai sur les montagnes d’Israël. » (Ezéchiel, 39, 2.)

Ainsi assiste-t-on au heurt de thèmes païens et judéochrétiens, symbolisé par la bataille finale contre les armées « orientales » de Gog et Magog commandées par un roi venu du Nord, (Il n’est pas sans intérêt de noter, à ce propos, que l’actuel roi de Shambhala, le royaume secret de la mythologie tibétaine, a nom Magag. pa. Aniruddha, [Cf. Jean Marquès-Rivière. Kâlachakra. Initiation tantrique du Dalaï-Lama, éd. Robert Laffont, 1985].)

Le « IIIe Frédéric » tant attendu par la tradition germanique eut en effet, quant à lui, des précurseurs dont les liens furent historiquement attestés avec l’Orient — confortant ainsi le thème eschatologique de l’alliance du Nord et de l’Est contre l’Occident. Un vieux conte italien cité par Julius Evola dans le Mystère du Graal et l’Idée impériale gibeline (éd. Traditionnelles, 1967), dit que le « prêtre Jean, très noble seigneur indien », délégua une ambassade auprès de l’empereur Frédéric (selon toute vraisemblance Frédéric II) « qui était vraiment le miroir du monde, pour se rendre compte si c’était un sage en paroles et en actions ». Pour en juger, les mystérieux émissaires confièrent de la part du Prêtre Jean trois pierres à Frédéric, sans que ce dernier s’enquît de leurs vertus. En même temps, on lui demanda quelle était selon lui la meilleure chose au monde. A quoi il répondit que c’était « la mesure », dont le Prêtre Jean conclut que « l’empereur était un sage en paroles, mais non dans les faits, parce qu’il n’avait pas demandé quelles étaient les vertus de ces pierres qui étaient d’une si grande noblesse », Il estima que, le temps passant, elles « perdraient leurs vertus, puisque l’empereur ne les connaissait pas », et décida de les lui reprendre. On retrouve ici, réunis, le thème du chevalier qui, au château du Graal, omet de poser la question salvatrice, et celui du Roi Méhaigné qui n’est plus digne du pouvoir qu’il incarne. Une autre légende, rapportée par Oswald der Schreiber, raconte que le Prêtre Jean donna à Frédéric II un vêtement incombustible en peau de salamandre, l’eau de l’éternelle jeunesse et un anneau orné de trois pierres grâce auxquelles on pouvait vivre sous l’eau, devenir invulnérable et se rendre invisible à volonté. On sait que selon Guénon, le Prêtre Jean, incarnant à la fois l’essence du sacerdoce et de la royauté, l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel, s’assimila, aux yeux des clercs médiévaux, au mythe pérenne du « Roi du Monde » siégeant dans l’Agarttha (autre nom de Shambhala), et que certains catholiques identifièrent comme étant le « Prince de ce Monde » dont il est question dans l’Évangile. Son royaume, dans l’imaginaire du temps, se situait tantôt en Inde, tantôt en Asie Centrale, tantôt en Mongolie, quand ce n’était pas en Éthiopie, (Quoi qu’il en fût de la localisation assez fluctuante de cette dernière contrée, qui devait surtout s’entendre symboliquement.)

Représentation du prêtre Jean et de son royaume.
Représentation du prêtre Jean et de son royaume.

Les cadeaux merveilleux du Prêtre Jean au représentant du Saint Empire (plus germanique que romain…) constituaient une sorte de « mandat » légitimant et authentifiant sa fonction. Mais, nous venons de le voir, les incarnations historiques de l’Empereur universel se révélèrent décevantes. Les temps n’étaient pas mûrs. Le représentant véritable de l’Imperium païen, hypostasié par « Fredericus Rex » ou le IIIe Frédéric, était encore à venir, puisqu’il doit s’identifier au Roi du Graal qui régnera avant la dissolution finale… Nul ne sait le jour et l’heure, mais il se trouve qu’au lendemain de la Grande Guerre, toute l’Allemagne attend « quelque chose ».

Allemagne aussi insaisissable que son rêve : Où était-elle ? « A Weimar ? A Berlin ? Autrefois elle avait été au front, mais le front s’était désagrégé. Puis nous avions cru la trouver à l’intérieur du pays, mais le pays nous trompait. — Il était plein de chants et de paroles, mais cela sonnait faux. Où était l’Allemagne ? Était-elle chez le peuple ? Mais le peuple réclamait du pain et il ne lui importait que d’avoir le ventre rempli. Était-ce l’État ? Mais l’État bavard cherchait son chemin parmi les mots et le trouvait dans la résignation. » (Les Réprouvés.) Alors on se lançait dans d’impossibles quêtes

« A cette époque les associations patriotiques sortaient de terre comme des champignons. Des fidèles appartenant à toutes les classes de la société bouleversée s’y réunissaient. Partout c’était le même tohu-bohu d’opinions et de gens. Tous les lambeaux et les débris des valeurs d’autrefois, des idéologies, des confessions et sentiments qui avaient été sauvés du naufrage, se mêlaient aux mots d’ordre attrayants, aux demi-vérités du jour, aux aperçus imprécis, aux divinations exactes et tout cela formait une pelote, perpétuellement en rotation et d’où s’échappait un fil dont mille mains empressées s’emparaient pour en tisser une tapisserie d’une diversité de couleurs déroutante. Sur un fond gris de théories s’épanouissaient des discours fleuris de vieux barbons loquaces, et toute une jeunesse déçue et avide de lumière y jetait une éclatante bigarrure parmi les entrelacs des vertus féminines allemandes. Dans le monde des patrons et des travailleurs chacun croyait posséder la solution des problèmes sociaux actuels et toutes ces théories énoncées à grand fracas ne faisaient qu’embrouiller davantage la situation véritable. Des chefs de partis au crâne chauve trouvaient des accents aussi mélodieux que l’appel des sirènes pour attirer les jeunes générations, et les intérêts des professions les plus diverses savaient habilement mêler leurs voix à ce concert. Partout on voyait un Bismarck en plâtre, au milieu de lauriers et de généraux décorés, qui se dressait menaçant et soulevait l’enthousiasme. Sous un curieux mélange d’odeur de bière, de mythe solaire, de musique militaire on essayait d’étouffer la peur de la vie qui vous serrait la gorge. Cette tapisserie multicolore était bordée d’une frange burlesque de sectes et de communautés, de prophètes et d’apôtres. Le romantisme le plus tarabiscoté signait des pactes avec l’américanisme le plus intégral. Et partout des rêves s’agitaient, tourbillonnaient dans les cerveaux et dans les coeurs. » (Ibid.)

LE FÜHRER,UNE PROPHÉCIE ANNONCÉE!

Oui, décidément, ce chaos attendait qu’on l’organisât, ce terreau pseudo-religieux aspirait à recevoir la Parole prophétique qui l’ensemencerait. Le mythe du Destin véridique allait susciter le prototype héroïque censé conduire l’Allemagne au château du Graal, mais qui la mènerait en fait au plus profond des abysses infernaux. Ernst Jünger, voyant défiler la jeunesse idéaliste des Wandervögel, les « Oiseaux migrateurs », proclame : « Voici l’Homme nouveau, le soldat de choc, l’élite de la Mitteleuropa. Une race entièrement nouvelle, astucieuse, forte et résolue. » (Der Kampf als inneres Erlebnis. Berlin, 1933.) Et encore : « Les formes neuves se façonnent dans le sang, et le pouvoir se saisit d’une poigne dure. » Quant à Spengler, invoquant lui aussi les mânes de Napoléon, il écrivait à un ami : « Comme les Français en 1793, nous devons boire la coupe jusqu’à la lie, il nous faut un châtiment en comparaison de quoi les quatre années de guerre ne sont rien, jusqu’à ce qu’enfin la Terreur soit parvenue à un tel degré d’excitation et de désespoir qu’une dictature, semblable à celle de Napoléon, soit considérée universellement comme le salut. » Drexler aussi — le fondateur du D.A.P. — attendait, rêvant d’un chef capable de donner vie aux maigres idées qu’il avait publiées dans Mon éveil politique. Extraits du journal d’un travailleur. « En tout cas, ne serait-ce que pour tenter la chance, il fallait que ce fût une personnalité exceptionnelle, un homme aux convictions intenses, tout d’une pièce, et sans la moindre crainte. » Mais le plus « prophétique », comme par hasard, était Heinrich Class, président de la Ligue pangermaniste, qui déclarait dès 1913 qu’un homme prendrait la tête de la croisade contre la juiverie : « Nous attendons le Führer ! Patience, patience, il viendra. Persévérez, travaillez et unissez-vous ! »

Walter Rathenau en 1922,peu avant son assassinat.
Walter Rathenau en 1922,peu avant son assassinat.

En 1922, enfin, l’année même de l’assassinat de Rathenau, paraissait un roman de K. Hesse intitulé Feldherr Psychologos, et prophétisant la venue d’un Messie allemand : « Ainsi, un jour viendra où il s’annoncera. Lui, que nous tous attendons pleins d’espoir : des millions de voix l’invoquent incessamment, l’âme allemande tout entière le cherche… Chacun l’acclamera, chacun lui obéira. Et pourquoi ? Parce qu’une puissance extraordinaire émane de sa personne : il est le directeur des âmes. C’est pourquoi son nom sera : le maréchal Psychologos. »

Représentation de l'attentat contre Walter Rathenau.
Représentation de l’attentat contre Walter Rathenau.

Deux au moins des personnages majeurs du nazisme eurent, bien avant leur rencontre avec Hitler, une stupéfiante prémonition de « Celui » qu’ils attendaient. Nous voulons parler de Hess et de Goebbels. Le futur ministre de la Propagande du Reich, qui ne devait entendre Hitler prononcer un discours qu’en 1922 à Munich,avait écrit en 1920, alors qu’il étudiait la philosophie à l’université de Heidelberg, un roman intitulé Michael, dans lequel on pouvait lire ce passage :

« Je m’assieds dans une salle où je ne suis jamais venu avant. Au milieu de gens qui me sont totalement étrangers. Pauvres et mal habillés pour la plupart. Des ouvriers, des soldats, des fonctionnaires, des étudiants. Je fais à peine attention à l’homme là-bas qui commence à parler, lentement, en hésitant.

« Et puis, soudain, c’est un flot de paroles. Une lumière brille au-dessus de lui. J’écoute. Je suis captivé. L’honneur ! le travail ! Le drapeau ! Ces mots ont-ils encore un sens pour un peuple dont Dieu semble s’être tout à coup désintéressé ?

« L’auditoire est enflammé. L’espoir illumine les visages gris. Quelqu’un serre le poing. Un autre essuie la sueur de son front. Un vieil officier pleure comme un enfant.

« J’ai chaud, et puis j’ai froid. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Il me semble entendre tonner des canons. Quelques militaires se lèvent en criant : « Hourrah ! », et personne n’a l’air de le remarquer.

« L’homme continue de parler, et tout ce qui en moi était à l’état d’embryon prend forme. Un miracle !

« Au milieu des ruines, quelqu’un nous montre le drapeau.

« Ceux qui m’entourent ne sont plus des étrangers. Ce sont mes frères. Je me dirige vers la tribune pour voir l’homme de plus près.

« Plus qu’un orateur, un prophète !

« La sueur inonde son visage. Un visage pâle où brillent deux yeux fiévreux. Et comme à l’heure du jugement dernier, les mots tonnent, phrase après phrase.

« Je ne sais plus quoi faire. J’ai l’impression d’être fou, « Je me mets à applaudir. Et personne ne semble surpris, « Lui, du haut de sa tribune, me lance un regard. Ses yeux bleus me transpercent comme une flamme, et c’est un ordre.

« J’ai l’impression de naître une seconde fois. Je sais maintenant où me conduit mon chemin. Le chemin de la maturité. On dirait que je suis ivre. Tout ce dont je me souviens, c’est de la main de l’homme étreignant la mienne. Un serment à vie. Et mes yeux rencontrent deux grandes étoiles bleues. »

Rudolph Hess en compagnie du Führer.
Rudolph Hess en compagnie du Führer.

Quant à Rudolf Hess, il avait rédigé, alors qu’il était lui aussi étudiant, une dissertation sur le thème : « Comment doit être constitué l’homme qui rendra à l’Allemagne son ancienne grandeur ». (Cf. Konrad Heiden. Der Führer. Boston. Houghton Mifflin, 1944.) Ce devait être, écrivait-il, un dictateur qui ne dédaignerait pas l’usage des défilés dans les rues, des slogans et de la démagogie. Homme du peuple n’ayant cependant rien de commun avec la masse, il aurait « une énorme personnalité » et ne craindrait pas le sang répandu. Pour atteindre son but, il devrait être prêt à « piétiner ses amis les plus proches », à légiférer « avec une terrible rigueur », à manier individus et nations « avec des doigts prudents et sensibles » ou, en cas de nécessité, « à les fouler avec des bottes de grenadier ».

Dans un tel contexte « prémonitoire », et qui suffirait à accréditer les hypothèses les plus fantastiques sur la manipulation des « courants mentaux », le Führer attendu se devait de recevoir sa mission par des voies… et en l’occurrence des voix, dignes de l’épopée de Jeanne d’Arc.

Plongé une seconde fois dans les ténèbres à l’annonce de l’armistice du 11 novembre 1918, après qu’il eut déjà perdu la vue lors d’un bombardement anglais au gaz moutarde. Hitler, dans sa chambre d’hôpital de Pasewalk, en Poméranie, est l’objet d’un « miracle » dans la nuit du 11 au 12 novembre. Des voix lui enjoignent de sauver l’Allemagne, et la vue lui est rendue. Il promet alors solennellement « de devenir un politicien, et de consacrer toutes ses énergies à exécuter l’ordre qu’il avait reçu », (Cf. John Toland, op. cit.)

Mais, avant même cette « nuit du miracle », le terrible destin du Fredericeas Rex semble s’être manifesté à Hitler, attentif à la voix intérieure qui lui permit, pendant la guerre, d’échapper à la mort un grand nombre de fois. Ainsi de cet épisode (cf. G. Ward Price. I know these dictators. Londres. Harrap, 1937) : « J’étais en train de dîner dans la tranchée avec plusieurs camarades. Soudain, j’eus l’impression qu’une voix me disait : «Lève-toi, et va là-bas.» La voix était si nette, si insistante, que j’obéis mécaniquement comme s’il se fût agi d’un ordre militaire. Je me levai aussitôt en emportant mon dîner dans la gamelle. Puis je m’assis pour continuer mon repas ; mon esprit s’était calmé. A peine avais-je fait cela qu’un éclair et une assourdissante détonation me parvinrent de l’endroit de la tranchée que je venais de quitter. Un obus égaré avait éclaté au-dessus du groupe, tuant tout le monde. »

Quelque temps après, il déclarerait à ses compagnons : « Vous entendrez beaucoup parler de moi. Attendez seulement que mon heure ait sonné. »

Redisons-le, cette « voix » lui était depuis longtemps familière. Son ami Kubizek rapporte en effet la métamorphose d’Adolf, âgé de dix-sept ans, au sortir d’une représentation du Rienzi de Wagner, à Linz : exalté par la geste du tribun romain, son état extatique l’amena à vaticiner, possédé « d’une mission spéciale qui lui serait un jour confiée ».

Ce fut là apparemment la première manifestation de cette emprise consciente du Destin qui allait le conduire, en présence de témoins interloqués, à réaffirmer périodiquement, et son invulnérabilité, et l’appel intérieur qui lui dictait sa voie. Ainsi, avant le putsch manqué de 1923, un de ces témoins rapporte qu’« Hitler avait alors des idées napoléoniennes et messianiques très nettes. Il déclara qu’il se sentait intérieurement appelé à sauver l’Allemagne, et que ce rôle lui incomberait tôt ou tard. Il fit ensuite un certain nombre de parallèles avec Napoléon, en particulier avec le retour de l’île d’Elbe. »

Au-delà des témoins évoqués. C.G. Jung — avec qui nous sommes ici d’accord — livre ce pénétrant diagnostic « Hitler appartient à la catégorie des sorciers guérisseurs authentiquement mystiques. Son corps n’évoque pas la force. Le trait le plus remarquable de sa physionomie est son regard rêveur, (…) Il avait dans les yeux une expression de prophète. » Par conséquent : « …Le pouvoir de Hitler n’est point politique ; il est magique. » Certes, nous le prouverons. Et Jung comprend aussi qu’Hitler se laisse diriger par des forces mystérieuses : « Hitler, lui, écoute et obéit. Le vrai meneur est toujours mené. » C’est d’autant plus vrai que le Messie de l’Islam, le Mahdi, est littéralement le « Bien Dirigé »…

Cette adéquation étrange de l’homme Hitler à un destin mythique nous enjoint décidément d’aborder ce destin en « idéaliste » et non en « nominaliste », Encore une fois, ce serait une grave erreur que de considérer la légende du IIIe Frédéric, du Roi du Graal, comme un simple monument littéraire, vénérable certes, poétique ô combien, mais essentiellement tributaire des phantasmes de son époque, et dont il serait illusoire de vouloir attendre autre chose que des émotions esthétiques. Pour l’intellectualité médiévale, les légendes, loin de s’assimiler à des fictions gratuites nées de la seule imagination, étaient au contraire, selon l’étymologie mime du mot, ce qu’on devait lire. Incitation, en somme, à explorer la sphère des archétypes platoniciens.

Nous l’avons vu : Dans l’Allemagne de l’immédiat après-guerre, le mythe qui « informe » la psyché collective et unifie des légendes disparates, agit de façon quasi autonome et imprime son sceau aux événements, en dehors de la volonté consciente d’acteurs « possédés » par des dieux — ou si l’on préfère des courants mentaux — surgis d’un arrière-monde trop longtemps ignoré par le scientisme et le rationalisme triomphants. Fascinant spectacle — et combien terrible — que celui de ces personnages totalement ignorants, parfois, des thèmes mythiques qu’ils mettent en action, et qui n’en reproduisent pas moins, jusque dans les détails les plus inattendus, le modèle archétype formulé in illo tempore.

Il y a eu, surtout en ces dernières années, d’intéressantes « lectures » du Cycle du Graal — en rapport avec la queste initiatique, l’alchimie, etc. — mais à notre connaissance, l’aspect prophétique et politico-mystique qu’il renferme a été négligé. Pourtant, l’archéologue Louis CharbonneauLassay — qui appartint à la » Fraternité des Chevaliers du Divin Paraclet », une organisation initiatique chrétienne dont la fondation remontait au XVe siècle — concluait en ces termes un article sur le « Saint Graal » paru dans une revue catholique des années trente, le Rayonnement intellectuel : « La légende du Saint Graal fut donc pour nos pères un ferment efficace d’inspiration. On peut dire qu’elle reste, après l’Imitation de Jésus-Christ, le chef-d’oeuvre littéraire le plus prestigieux, le plus fécond que la société médiévale nous ait laissé. Qu’on en soit bien assuré, sa gloire et son rôle actif ne sont pas morts. » Il s’agit en effet d’un thème pérenne qui, sous-jacent à la structure religieuse de l’Occident, donne naissance à tout un courant politico-mystique à l’ombre duquel surgira le phénomène hitlérien, telle une plante parasite. Est-ce un hasard si le prix Goncourt Alphonse de Chateaubriant, initié de « l’Estoile Internelle », le cercle intérieur du « Paraclet », écrivait d’Hitler, en 1937, dans la Gerbe des forces : « Ses yeux sont du bleu profond des eaux de son lac de Königssee… Son corps vibre, son mouvement de tête est juvénile, sa nuque est chaude. Ce dos-là n’a pas été cabossé par les sales passions de la politique : il est plein et pur comme un tuyau d’orgue. L’une de ses caractéristiques est une immense bonté. Oui. Hitler est bon. Il est immensément bon. »

La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.
La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.

L’image du chevalier du Graal était à ce point prégnante que l’hebdomadaire satirique allemand Simplicissimus publiait dès 1924, en première page, une caricature d’Hitler en armure, « faisant son entrée à Berlin sur un blanc destrier comme s’il eût été messire Galaad en personne » (cf. John Toland, op. cit.), En fait, ce n’était pas de Galaad qu’il s’agissait, ni même de Parsifal, mais de Klingsor, le mage noir. Et pourtant, du héros, il eut les captieuses apparences, au point qu’un groupe d’extrémistes juifs de Palestine déclarait en 1932 que, mis à part son antisémitisme (!), le mouvement N.S.D.A.P. était acceptable et qu’il sauverait l’Allemagne. De surcroît, l’Association des Juifs de la Nation allemande lançait en 1933 un appel en sa faveur. Ses membres appartenaient aux 90 % d’Allemands qui le 19 août 1933 votèrent librement pour Adolf Hitler, successeur de Hindenburg… Un tel plébiscite n’était réservé qu’à un héros désigné par le Destin.


HORS TEXTE

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En 1933, un écrivain et archéologue allemand reçoit un étrange télégramme anonyme. La lettre lui promet une forte somme d’argent s’il continue sa quête. L’écrivain s’appelle Otto Rahn. Passionné d’ésotérisme, il recherche depuis des années le Saint Graal. L’expéditeur n’est autre que Heinrich Himmler. Le chef de la SS est obsédé par le mysticisme et se persuade à la lecture d’un livre de Rahn que le calice du Christ est à sa portée !Himmler souhaitait créer une nouvelle religion païenne. Il finança plusieurs expéditions d’Otto Rahn au château de Montségur,en France, lieu supposé du trésor cathare. Revenu bredouille, Rahn fut muté gardien aux camps de  Dachau et de Buchenwald. Il finit par se suicider dans les Alpes autrichiennes. Il était juif et homosexuel…Himmler était  homophobe!

 

 

 

 


N’avait-il pas fait preuve pendant la Grande Guerre d’un courage exceptionnel ? Lui, l’« intellectuel » qui transportait toujours des livres, dont un Schopenhauer, dans son paquetage, était devenu dès la fin de 1915 indispensable à l’état-major du régiment, car les tirs d’artillerie coupaient fréquemment les lignes téléphoniques entre les postes de commandement des bataillons et des compagnies, et seuls les agents de liaison pouvaient porter les messages, « Nous ne fûmes pas longs à savoir à quels messagers nous pouvions nous fier le plus », devait écrire Fritz Wiedemann dans Der Mann, der Feldherr werden wollte. Constamment sur la brèche, admiré par les autres soldats pour son intrépidité, « Adi », nous dit John Toland, « était en général aimé parce qu’on pouvait se fier à lui en cas de coup dur. Jamais il n’abandonnait un camarade blessé damais il ne se prétendait malade en cas de missions dangereuses. En outre, c’était un bon compagnon durant les longues et fastidieuses périodes où l’on attendait le combat. Sa qualité de peintre le rapprochait de ses camarades : Il faisait des dessins humoristiques illustrant des moments comiques de leur existence. »

Son colonel devait déclarer : « Aucune circonstance, aucune situation ne l’auraient empêché de se porter volontaire pour les tâches les plus délicates, les plus difficiles et les plus dangereuses, et il était toujours prêt à sacrifier sa vie et sa tranquillité à sa patrie et à ses camarades. » Hugo Gutmann, un Juif, capitaine adjoint du bataillon d’Hitler, demanda pour ce dernier la croix de fer de première classe, qu’il lui remit le 4 août 1918.

Alphonse de Chateaubriant, quant à lui, qui aurait dû pourtant savoir que viendrait un temps « où les élus eux-mêmes seraient séduits », pensait sans doute déjà à Hitler en commentant en 1933 dans la Réponse du Seigneur, la célèbre gravure de Dürer, le Chevalier et la Mort :

« …. Le chevalier apparaît, casqué, lacé dans sa cuirasse, la lance sur l’épaule, à cheval.

« Ce n’est pas un jouvenceau, c’est un homme d’âge mûr, qui porte sur ses os durcis la trace de ses combats, (…)

« Il remonte des bas-fonds de sa vie, son âme médite. Il passe droit son chemin. (…)

« Redoutable chemin, plongé dans les ténèbres des plus basses nuées, hérissé des terribles pierres de l’angoisse et du doute, hanté par les bêtes les plus immondes, les abominations, les terreurs, les trahisons, les haines. Des rochers effroyables essayent d’écraser l’homme et le cheval ; des bas-fonds de cendre, des marais pestilentiels s’ouvrent sous leurs pas pour les engloutir. Véritable sentier de Trophonius, où ceux qui y entraient ne riaient de toute leur vie ! (…)

« Et le voici maintenant qui a engendré l’oeuvre de sa délivrance, et qui passe, ferme comme celui qui a vu l’Invisible. Un immense oubli recouvre comme un tombeau tout ce qui l’a fait souffrir ; il est rendu au confluent de cette heure, où l’homme sous le balancier de l’Éternel peut-être dit : un jour qui s’avance et une nuit qui se retire. »

Et les deux sacripants apocalyptiques, le vieillard à la clepsydre comminatoire et la mâle bête aux longues oreilles d’âne porcien, la Mort et Belzébuth, il ne les voit plus — ces formes obsolètes du vieux monde.

Mais que voit-il alors, de ce regard fixe et perçant qu’il dirige droit devant lui ?

— Ce qu’il voit, répondit ce vieux fils des Templiers, ce qu’il voit, est l’épanouissement de la vision qui ne fut au départ qu’une tremblante ébauche, et qui, à force d’être contemplée, est devenue la glorieuse cité de marbre où il mettra bientôt pied à terre, en enlevant son casque ! » C’était le château du Graal que décrivait ainsi Chateaubriant. Et Hitler lui faisait sinistrement écho : « L’oeuvre que le Christ a entreprise mais n’a pu achever, moi — Adolf Hitler — je la mènerai à terme. »

Adolph Hitler,le guide du Peuple allemand.
Adolph Hitler,le guide du Peuple allemand.

 

 

 

 

 

 

La Conspiration nazie:un événement en hommage à l’évasion du Führer Adolph Hitler,le 26 avril 1945

Photo de notre événement en français.
Photo de notre événement en français.

 

Je  vous invite tous à partager mes innombrables dossiers provenant  souvent des archives secrètes d’un gouvernement européen.

Je ne peux donner des noms,mais je peux facilement partager ces informations qui appartiennent à toute l’humanité.

Les Défenseurs de la terre sont d’avis que la connaissance doit être partagée également et gratuitement entre tous les Héritiers de l’Ère Nouvelle…et chaque humain vivant actuellement sur cette planète ,en est un.

Donc voici  le résultat  de plusieurs années de recherches que je vais me permettre de divulguer afin de contrebalancer les mensonges propagés depuis 1945.

Je vous invite è partager cet événement ,ces articles et ces vidéos qui,je le sais,vont probablement m’attirer  des poursuites judiciaires et faire de moi,davantage,un ennemi de l’état…pour ne pas dire:un ennemi de tous les états  vassaux du Nouvel Ordre Mondial.

Même si ces vérités vous dérangent,je vous les laisse en héritage et vous m’excuserez ,car dans ma vie,j’avais une Révolution Mondiale à proposer.

À ceux et celles que mes propos choqueront,essayez de vous adapter car nous ne sommes qu’au début du Grand Changement rendu nécessaire par  plus d’un siècle de négligence et de passivité.

Donc,voici le lien de l’événement Facebook  qui je l’espère,vous donnera le goût de changer vos mauvaises habitudes ,comme croire tout ce que vos gouvernements corrompus vous disent!

Événement Facebook en français: En hommage à l’évasion du Führer Adolph Hitler ,le 26 avril 1945

D es photos qui expliquent la personne du Führer Adolph Hitler

Adolf Hitler est certainement l’une des personnes les plus controversées de l’histoire. Certaines personnes disent que si une certaine conversation se poursuit assez longtemps, il est presque certain que quelqu’un va parler de Hitler. Si cela se produit, voici 10 faits que vous ne saviez probablement pas sur Hitler qui rendront la conversation encore plus intéressant.


1-

Médaille du Prix national allemand pour l'art et la science.
Médaille du Prix national allemand pour l’art et la science.

Hitler a créé sa propre version du prix Nobel, après avoir interdit l’officiel. Il a été créé en 1937 et appelé le Prix national allemand pour l’art et la science. L’un des bénéficiaires les plus notables de ce prix était Ferdinand Porsche, qui est responsable de la création de la légendaire voiture Volkswagen Beetle.


 

2-

Le Fûhrer devant la Tour Eiffel,à Paris.

La tour Eiffel est probablement la structure la plus reconnaissable en France. Quand l’Allemagne  a occupé Paris  pendant la Seconde Guerre mondiale, Hitler a décidé de visiter la capitale française. La Résistance française avait  saboté le site en   coupant  les câbles d’ascenseur sur la Tour Eiffel, de sorte qu’il ne pouvait pas arriver au sommet sans avoir à monter plus de 1700 marches. Toutefois, il a décidé de prendre une photo juste en face de la Tour Eiffel, sans réellement l’escalader.


3-

Artéfact juif

La haine d’Hitler pour les juifs est très bien connu, mais saviez-vous qu’il a effectivement recueilli de nombreux artefacts juifs? Son plan était de créer le Musée d’une race éteinte.

 


4-

 

Équipe nationale allemande de soccer

Hitler détestait le football (soccer). La raison? Peu importe comment l’équipe nationale s’était pratiqué (ou comment  ils ont essayé de manipuler les matchs), la victoire allemande n’était pas garanti.


5-

Adolph Hitler....ou Schicklgruber!
Adolph Hitler….ou Schicklgruber!

C’est en  1877 que le père d’Adolph Hitler changea de nom de famille.Il s’appelait Alois Schicklgruber,à l’origine.

 

 

 


6-Dr. Eduard Bloch

 

Il y a un Juif que nous connaissons qu’ Hitler ne détestait pas. Alors qu’il était très jeune, sa famille ne pouvait pas se permettre de payer pour un médecin. Eduard Bloch, un médecin juif-autrichien, a décidé de les aider ,lui et sa famille ,en ne leur  chargeant rien  pour ses services. Quand l’Allemagne nazie est venue au monde , ce médecin a été nommé  «Juif Noble » et n’a jamais été inquiété par aucun nazi ou SS.


7-

Presque 20 ans séparent ces 2 photos du Führer.
Presque 20 ans séparent ces 2 photos du Führer.

 

Il y avait beaucoup d’histoires différentes sur la moustache d’ Hitler. Apparemment, pendant la Première Guerre mondiale, il avait  l’habitude d’avoir ce type de moustache (photo de gauche), qu’il a coupé plus tard. Il  disait  que le nouveau style ,à droite,était  plus facile pour lui pour porter un masque à gaz. D’autres rapports disent qu’ Hitler a choisi le nouveau style, car faisait que  son nez semblait  plus petit.


8-

Geli Raubal: une femme superbe.
Geli Raubal: une femme superbe.

 

Geli Raubal, demi-nièce d’Hitler, restait  dans son appartement à Munich alors qu’elle  étudiait la médecine. Après avoir entendu des rumeurs qu’elle sortait avec son propre pilote, Hitler lui interdit de le voir. Peu de temps après, elle se suicida  d’une balle  dans la tête,en utilisant son arme.


9-

Dalle funéraire d'Alois Hitler,père du Führer.
Dalle funéraire d’Alois Hitler,père du Führer.

 

Le  « système  politique mensonger » mis en place par les vainqueurs de la  Deuxième Guerre Mondiale ,veut que vous croyez que le corps d’Hitler a été enterré quatre fois(?). Après un certain temps, ses restes auraient été incinérés et les cendres ont été jetées dans le vent.

Franchement quelle foutaise!

L’auteur de ces lignes   vous a  déjà  démontré qu’Hitler avait fuit en Argentine  après son évasion de Berlin,le 26 avril 1945 ,vers 18h00!


10-

 

Cette photo non datée des  archives  montre Adolf Hitler  regardant des peintures dans un lieu inconnu. Deux aquarelles signées par Adolfont été vendues ,à Nuremberg en Allemagne du sud, théâtre des nazis de nombreux crimes de guerre, selon le journal ìNurnberger Abendzeitun Hitler gî .

Cette photo non datée des  archives  montre Adolf Hitler  regardant des peintures dans un lieu inconnu. Deux aquarelles signées par Adolfont été vendues ,à Nuremberg en Allemagne du sud, théâtre des nazis de nombreux crimes de guerre, selon le journal ìNurnberger Abendzeitun Hitler .

 

Hitler aimait l’art. Il s’était  même déplacé à Vienne pour poursuivre une carrière artistique. Peu de temps après, il a demandé à suivre des cours  à l’Académie des Beaux-Arts à Vienne, mais avait  été refusé par le  responsable…d’origine juive .

 


À suivre mes ami(e)s!