Trump coupe les vivres à l’OMS

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi qu’il suspendait la contribution des États-Unis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison de sa « mauvaise gestion » de la pandémie de COVID-19.

«Le monde a reçu plein de fausses informations sur la transmission et la mortalité de la COVID-19», a-t-il ajouté, dans un long réquisitoire contre cette agence de l’ONU.

Donald Trump hier.

Les États-Unis sont le premier contributeur de cette agence sanitaire, dont le siège est à Genève.

Le président républicain a évoqué une étude très approfondie qui pourrait durer de 60 à 90 jours.

Soulignant que les États-Unis contribuaient à hauteur de 400 à 500 millions de dollars américains par an à l’organisation, contre environ 40 millions et même moins pour la Chine, M. Trump a estimé que son pays avait le devoir de réclamer des comptes.

«Si l’OMS avait fait son travail et envoyé des experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l’épidémie aurait pu être contenue à sa source avec très peu de morts», a-t-il martelé.

«Nous avons eu des problèmes avec eux depuis des années», a-t-il encore dit.

Donald Trump a été particulièrement agacé par les critiques de l’OMS à l’encontre de sa décision, fin janvier, d’interdire l’entrée aux États-Unis aux voyageurs en provenance de Chine – une mesure dont le locataire de la Maison-Blanche s’enorgueillit encore, assurant qu’elle a ralenti l’arrivée du virus.

«Aux yeux de l’OMS, la Chine a toujours raison», a déploré le président américain.

Pompeo sur la même longueur d’onde que Trump

Plus tôt, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, avait indiqué que Washington veut changer radicalement le fonctionnement de l’OMS.

«L’OMS n’a pas fait ce qu’il fallait au début», a-t-il affirmé dans un entretien avec une radio de Floride, reprenant l’accusation de l’administration de Donald Trump qui juge que l’agence de l’ONU a été trop alignée sur les positions de la Chine.

M. Trump avait déjà menacé de suspendre la contribution de Washington à l’OMS.

«Nous devons nous assurer que l’argent que nous dépensons – les dollars des contribuables américains, l’argent qui vient des gens ici aux États-Unis – est utilisé à bon escient et pour la mission prévue», a expliqué Mike Pompeo.

«Par le passé, l’OMS a fait du bon boulot. Malheureusement, cette fois, elle n’a pas fait de son mieux, et nous devons veiller à faire pression pour changer cela radicalement», a-t-il ajouté. Il a évoqué, sans plus de précisions, une décision différente pour contribuer à ce que ces missions importantes de santé mondiale soient effectivement remplies.

Le secrétaire d’État américain a par ailleurs réitéré les accusations contre Pékin, qui aurait, selon Washington, tardé à communiquer au reste du monde la gravité réelle de la pandémie. Mais, interrogé sur la volonté de certains élus de punir la Chine, il n’a pas affiché clairement ses intentions.

«Ceux qui n’ont pas agi de manière appropriée, qui ont induit en erreur ou n’ont pas partagé les informations comme il le fallait, ou qui ont franchement mené des campagnes de désinformation, je suis sûr qu’ils devront rendre des comptes, le moment venu», a-t-il toutefois affirmé.

Par ailleurs, une centaine d’experts ont accusé la Chine d’avoir mis en danger ses citoyens et le monde en minimisant les dangers du nouveau coronavirus.

Il y a une semaine, Donald Trump s’était attaqué à l’OMS, l’accusant d’être proche de la Chine. Des accusations que l’ONU a rejetées.

 


La crise de la COVID-19, le « moment Tchernobyl » de Pékin

C’est dans un marché de Wuhan, en Chine, que la pandémie de COVID-19 aurait pris son envol,porté par les antennes de 5 G.

Une centaine d’experts jettent un pavé dans la marre en accusant le gouvernement chinois d’avoir mis en danger ses propres citoyens – et la planète tout entière – en minimisant les dangers réels du nouveau coronavirus.

Dans une lettre ouverte rédigée en anglais et en chinois, ces observateurs internationaux affirment que le régime de Xi Jinping a connu son moment Tchernobyl en tentant cet hiver de dissimuler l’ampleur de la menace du SRAS-CoV-2.

Les racines de la pandémie ont pris leur source dans la dissimulation initiale et la mauvaise gestion de la propagation du COVID-19 par les autorités du Parti communiste chinois (PCC) à Wuhan, écrivent-ils.

Sous l’influence et la pression de Pékin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’abord minimisé la pandémie, notamment en ignorant les avertissements des responsables de la santé publique de Taipei, poursuivent les experts, qui rappellent que le pays voisin, Taïwan, ne fait pas partie de l’ONU.

Les signataires exhortent enfin les gouvernements à s’engager dans une évaluation critique de l’impact des politiques du PCC sur la vie des citoyens chinois et des citoyens du monde entier, ajoutant que les voix des dissidents chinois devraient être écoutées avec beaucoup plus d’attention que celles du régime de Xi Jinping.

La lettre ouverte est signée par 116 experts de la politique, du droit et de l’histoire moderne de la Chine. Elle a été relayée mardi par trois groupes de réflexion, soit : le MacDonald-Laurier Institute, basé à Ottawa; la Henry Jackson Society de Londres; et le European Values Center for Security Policy, sis à Prague.

Le texte se veut en quelque sorte une réponse à une autre lettre ouverte publiée plus tôt ce mois-ci par un groupe d’universitaires chinois accusant les voix les plus critiques de vouloir politiser la pandémie – un narratif fréquemment répété par Pékin et par la direction de l’OMS, déplorent les experts internationaux s’étant prononcés mardi.

Ceux-ci accusent également le PCC d’avoir lancé une campagne de répression contre les journalistes locaux ayant critiqué la gestion de crise du gouvernement et de censurer la recherche scientifique sur les origines de la pandémie.

Parmi les auteurs de la lettre publiée mardi se trouvent de nombreux députés européens, mais aussi des élus de l’Australie et des pays baltes.

Le Canadien Irwin Cotler figure aussi parmi les signataires. Cet ancien ministre libéral devenu militant des droits de la personne a également coécrit un texte d’opinion dans le quotidien The Times of Israel dimanche dernier intitulé « La Chine de Xi Jinping a fait cela » (« Xi Jinping’s China did this », en anglais).


SERIONS-NOUS MIEUX SANS L’OMS?

 

Tom Jefferson, épidémiologiste reconnu, membre de la Cochrane Collaboration, une organisation de scientifiques indépendants, dont la commission évalue toutes les études menées sur la grippe. Dans une interview donnée au magazine allemand Der Spiegel, il montrait les conséquences de la privatisation de l’OMS et la marchandisation de la santé.

« T. Jefferson : […] l’une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie. Der Spiegel : De qui parlez-vous ? De l’OMS ?T. J : L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques. Ils ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffit qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle. » 

Lorsqu’on lui a demandé si l’OMS avait délibérément déclaré l’urgence pandémique dans le but de créer un immense marché pour les vaccins et les médicaments contre le H1N1, Jefferson a répondu :

« Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies. » 

Très judicieusement, l’OMS publiait en avril 2009 la nouvelle définition de la pandémie, juste à temps pour permettre à l’OMS, sur les conseils émanant, entre autres, du SAGE, de « Monsieur Grippe », alias Albert Osterhaus, et de David Salisbury, de qualifier d’urgence pandémique des cas bénins de grippe, rebaptisée grippe A H1N1. 

Oui, Tom Jefferson, Alison Katz, Wolfgang Wodarg, entre autres, et des journalistes d’investigation qui ne sont ni des conspirationnistes ni des béni oui-oui, seraient sur ma liste de personnes à entendre.

CONCLUSIONS

Reportons nous à l’année 2009  à l’époque de la grippe AH1N1:

Bizarrement, les médias si fébriles au coeur de la panique virale en cette année 2009, dès qu’il s’est agi de rumeurs de dysfonctionnements à l’OMS et de ces noms peu connus, ont éteint leurs projecteurs, préférant ramener les spectateurs dociles à des préoccupations plus distrayantes comme les déboires de Johnny Hallyday, le retour du tennis belge féminin, les frasques de Michel Daerden ou de Nicolas Sarkozy (politiciens belge et français), les discours pleins d’espoir de Barack Peace Obama, en relayant quand même que si tout ça c’était bien beau, il fallait, comme le disait nos ministres obéissants, surtout aller se faire vacciner, tant que la méchante grippe faisait une pause bienveillante.
Les sales rumeurs conspirationnistes de corruption, les noms si connus dans le milieu industriel, si anonymes pour le grand public : aux oubliettes ! Surtout, que tout reste en l’état !

Les vaccins ont été achetés, les recommandations données et des millions de poisons, déjà inoculés.

La vérité nous ferait-elle si peur que nous lui préférions le mensonge, de plus en plus, dans nos vies contrôlées, même quand notre santé est en jeu ?
Alors que tout est si complexe, tout est simplifié.

Pour chaque information, une version light, édulcorée est mise au point, relayée par les médias serviles et vendue à nous, téléspectateurs, qui l’avalons sans discuter.
Les rouages principaux de cette mondialisation sont la peur, et l’ignorance, issues de cette simplification dénaturant toute chose, ôtant toute profondeur, toute recherche, pourtant nécessaires, indispensables, si on veut réellement comprendre ce qui arrive.
Il en est ainsi du terrorisme où l’équation à une inconnue correspondante est toujours reliée au même épouvantail : Al-Quaeda. Sans plus remettre en question la moindre chose à ce propos. (18) Une explosion ? Al-Quaeda. Un détournement ? Al-Quaeda. Un attentat ? Al-Quaeda. Un tremblement de terre ? Al-Quaeda.

Il est ainsi des affirmations dogmatiques entourant le réchauffement climatique d’origine humaine : cela ne souffre plus aucune discussion, aucune recherche, aucune remise en cause : hérésie que d’y penser.

Le CO2 humain est l’Al-Quaeda de l’équation à une inconnue du réchauffement climatique.

Il en est ainsi des pandémies et autres cataclysmes sanitaires à venir. Comme le GIEC nous le dit pour le CO2, l’OMS nous simplifie le problème et nous l’en remercions : vaccinez-vous. Ne vous posez pas de question. Nous avons les experts les plus intègres et les plus compétents. Les firmes pharmaceutiques, prodiges de philanthropie, travaillent jour et nuit pour nous sauver. Et nous le croyons.

L’Humanité du XXIè siècle court un grave danger. Un danger mortel et il couve en chacun de nous.

Ce n’est pas Umar Farouk Abdulmutallab (19), cet étudiant nigérian de 23 ans, le cadeau de Noël d’Al-Quæda à la politique guerrière de Peace Obama..

Ce n’est pas un virus, le cadeau de St Valentin à Baxter, GSK, Novartis…

Ce n’est pas notre CO2, le cadeau de la Nature à nos politiciens en faillite. Ni même Al Gore, ce bonimenteur en série, traduit en justice en Grande-Bretagne, pas moins de 11 mensonges flagrants et contrevérités ayant été relevés dans son film qui ne dérange que la vérité. (20)

Ce n’est pas Al-Quaeda, ou toute autre organisation musulmane extrémiste.

Ceux-là sont soit des épouvantails pour actionner le levier de la peur, soit des ennemis, mais relativement mineurs.

C’est notre abdication. Voilà notre ennemi numéro un.

Nous vivons une époque où la mondialisation n’a pas rendu, comme cela était prévu au départ, le monde mieux gouverné, plus juste, plus clair, mais au contraire plus opaque, moins compréhensible et surpuissant.

Ce mélange de toute puissance et d’opacité, d’omnipotence et d’imperméabilité aux rétrocontrôles démocratiques, est mortel. Voilà la plus grande menace pour l’Humanité, aujourd’hui.

Nous nous sommes rendus, préférant continuer à nous tromper, quand autant de signes de dysfonctionnement auraient dû nous pousser à reprendre le contrôle.
Au lieu de ça, nous nous en remettons à ces super pouvoirs suspects de corruption et de malversations, dotés d’une mauvaise foi et d’un cynisme à toute épreuve.
Guidés par les médias et ne regardant que ce que leurs projecteurs éclairent, pris par la main, nous choisissons de les croire sans poser de questions.

Dans ces conditions, je n’hésite pas à répondre à ma propre question.

Le monde se porterait mieux sans ces organisations mondiales dont la mission primordiale a été détournée au profit boursier de quelques-uns.

Dans le cas de l’OMS, nous serions en meilleure santé.

 

 

 

 

 

 

La Démocratie Corrompue du Canada:Justin Trudeau mis en cause dans un trafic d’influence

Arrivé au pouvoir après une campagne dans laquelle il promettait la transparence, Justin Trudeau sera entendu par le Commissariat à l’éthique en raison de collecteurs de fonds soupçonnés d’avoir proposé l’accès au gouvernement contre de l’argent.

Le visage du pseudo cool Justin Trudeau se dévoile petit à petit.
Le visage du « pseudo cool « Justin Trudeau se dévoile petit à petit.

Après une plainte de l’opposition conservatrice, Mary Dawson, Commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, a annoncé qu’elle interrogerait le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur une affaire de financements douteux.

Elle n’a pas donné de date précise mais a souligné, dans une lettre révélée par le quotidien britannique The Guardian, qu’aucune preuve n’existait à ce jour pour affirmer que Justin Trudeau aurait violé la loi nationale sur le conflit d’intérêt.

De son côté, ce dernier a assuré qu’il n’avait pas enfreint les règles et a précisé qu’il coopérerait avec le Commissaire.

 

Les soupçons portent sur des documents publiés en octobre par les médias canadiens, qui laissent entendre que des collecteurs de fonds du parti libéral, la formation actuellement au pouvoir, auraient proposé un accès privilégié à Justin Trudeau et à son cabinet, moyennant un payement d’environ 1 500 dollars canadiens.

Semant le doute sur le gouvernement, l’affaire avait enflé après le témoignage publié par le Globe and Mail, d’un multimillionnaire canadien qui avait assuré avoir exigé que le Premier ministre autorise un investissement chinois alors négocié par les autorités, dans la province de Colombie-Britannique.


HORS TEXTE

 

L’HYPOCRISIE   LIBÉRALE EST GÉNÉTIQUE

Le 15 octobre en soirée, alors que l'armée est dans la rue, le gouvernement du Québec rejette les conditions du FLQ et offre la libération conditionnelle de cinq prisonniers politiques et permet aux ravisseurs de quitter le pays. Bourassa demande à Ottawa d'invoquer la Loi sur les mesures de guerre.  Le lendemain, pour la première fois au pays, le premier ministre du Canada, Pierre Elliot Trudeau, proclame la Loi sur les mesures de guerre en temps de paix.  La Loi est invoquée pour cause « d'insurrection appréhendée ». Les libertés civiles sont suspendues et le FLQ est mis hors la loi. Le gouvernement adopte un décret permettant aux forces de l'ordre d'arrêter toute personne soupçonnée d'avoir des liens avec le FLQ. Environ 450 personnes sont arrêtées et près de 36 000 perquisitions sont effectuées. Cette loi permissive laisse place à de nombreuses arrestations abusives et injustifiées. Ceux et celles qui n'ont pas connu le père de Justin  Trudeau et qui ont osé voter pour ce parti corrompu,dépèchez-vous de lire l'histoire du Québec et du  Canada avant que le système politique néolibéral ne se met à détruire ces livres essentiels à connaître!
Le 15 octobre en soirée, alors que l’armée est dans la rue, le gouvernement du Québec rejette les conditions du FLQ et offre la libération conditionnelle de cinq prisonniers politiques et permet aux ravisseurs de quitter le pays. Bourassa demande à Ottawa d’invoquer la Loi sur les mesures de guerre.
Le lendemain, pour la première fois au pays, le premier ministre du Canada, Pierre Elliot Trudeau, proclame la Loi sur les mesures de guerre en temps de paix.
La Loi est invoquée pour cause « d’insurrection appréhendée ». Les libertés civiles sont suspendues et le FLQ est mis hors la loi. Le gouvernement adopte un décret permettant aux forces de l’ordre d’arrêter toute personne soupçonnée d’avoir des liens avec le FLQ.
Environ 450 personnes sont arrêtées et près de 36 000 perquisitions sont effectuées. Cette loi permissive laisse place à de nombreuses arrestations abusives et injustifiées.
Ceux et celles qui n’ont pas connu le père de Justin Trudeau et qui ont osé voter pour ce parti corrompu,dépèchez-vous de lire l’histoire du Québec et du Canada avant que le système politique néolibéral ne se met à détruire ces livres essentiels à connaître!

 

Ces allégations vont à l’encontre de la loi budgétaire introduite par le gouvernement de Justin Trudeau après son arrivée au pouvoir fin 2015, qui précise qu’«il ne devrait pas y avoir d’accès préférentiel au gouvernement […] accordé à des individus ou des organisations parce qu’ils ont fait des contributions financières aux politiciens et aux partis politiques».

 

Le Québec sous la gérance du crime organisé:l’affaire Nathalie Normandeau

 Un grand procès va commencer prochainement,un jour au Québec:il concerne notre système politique qui s’est  érigé en prenant appui sur la corruption et la collusion depuis plus de 55 ans!

Nathalie Normandeau
Nathalie Normandeau

L’enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) sur le financement illégal au PLQ sous Jean Charest a visé très haut. Nathalie Normandeau (vice-première ministre), Violette Trépanier (responsable du financement), Robert Parent (directeur général) et Marc Bibeau (grand argentier bénévole) font partie des 11 sujets d’intérêt pour la police,depuis de nombreuses années.

Des fonctionnaires et des élus provinciaux, dont  Normandeau, sont visés par cette enquête, révèlent des nouveaux documents judiciaires obtenus par un consortium de médias.

Les policiers s’intéressent à un «système de corruption et de collusion» qui aurait permis au PLQ de faire le plein de contributions illégales, grâce à la générosité de firmes de génie de conseil et d’entrepreneurs passés maîtres dans l’utilisation de prête-noms. «Par ce stratagème, les entreprises contournent la loi électorale et réussissent à financer le Parti libéral», explique l’enquêteur Yanick Côté dans une déclaration assermentée. Cette déclaration, qui ne constitue pas de la preuve, a été produite en cour afin de convaincre un juge d’autoriser les perquisitions au PLQ, en juillet dernier.

Le financement sectoriel, sous la responsabilité de Violette Trépanier, était si commun qu’il portait un surnom: le «comté 127». Les fonds amassés allaient dans les coffres du parti, et non aux circonscriptions, a confié aux policiers l’ancien directeur général du PLQ, Robert Parent.

Mme Trépanier travaillait «en tandem» avec un administrateur de Schokbéton, Marc Bibeau, selon une déclaration de l’ancien directeur général du PLQ, Joël Gauthier. M. Bibeau, un bénévole, possédait un réseau de contacts étendus pour aider le parti à rencontrer ses objectifs de financement élevés (chaque ministre devait rapporter 100 000 $ par année).

Les donateurs corporatifs s’attendaient à un retour d’ascenseur, sous la forme d’un contrôle sur certains contrats publics. Un entrepreneur, non identifié, aurait ainsi contrôlé le processus d’octroi de certains contrats.

De 2005 à 2009, les actes criminels suivants auraient été commis: abus de confiance, complot, fraude, production de faux documents, fraude envers le gouvernement et contribution d’un entrepreneur à une caisse électorale. Aucune accusation n’a été portée dans cette affaire pour le moment…on a simplement arrêté les responsables les plus en vue dans cette absurde mise en scène!

Encore Boisbriand

Lorsque les policiers ont mené des perquisitions au siège social du Parti libéral du Québec (PLQ), en juillet 2015 dernier, ils cherchaient à mettre la main sur plusieurs informations: fichiers de donateurs pour la période 2005 à 2009, liste et calendriers, etc. Ils cherchaient aussi toutes les informations possibles sur les activités et les objectifs de financement de Nathalie Normandeau, de même que les correspondances entre Violette Trépanier, Marc Bibeau et Robert Parent.

Une bonne partie de l’enquête porte sur des irrégularités dans l’octroi d’une subvention de 11 millions de dollars pour l’agrandissement de l’usine de traitement des eaux de Boisbriand. Les travaux ont été exécutés par la firme de génie conseil Roche et Infrabec, propriété de Lino Zambito.

L’ex-ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, aurait contourné les règles afin d’accorder la subvention convoitée par la mairesse de Boisbriand, Sylvie Berniquez Saint-Jean, qui a récemment reconnu sa culpabilité à des accusations de fraude dans cette affaire.

Mme Normandeau aurait ignoré de nombreux avis défavorables des fonctionnaires du ministère des Affaires municipales. En effet, le ministère n’acceptait pas d’accorder deux subventions pour la même usine.

La décision de Mme Normandeau a avantagé deux firmes qui ont participé activement à son financement: Roche et Infrabec.

«L’octroi de la subvention par le MAMROT est le résultat d’un financement politique soutenu depuis 2005 et d’un exercice d’influence politique par différents intervenants auprès de la ministre Nathalie Normandeau et du Parti libéral du Québec», peut-on lire dans la déclaration de l’enquêteur Côté.

Photo de famille libérale.
Photo de famille libérale.

Deux vice-présidents de Roche (France Michaud et Marc-Yvan Côté) et Lino Zambito ont organisé des cocktails de financement pour la ministre. Grâce à un mélange de financement et de petites attentions, comme des billets de spectacles à la ministre, ils ont pu «garder de bons liens» avec Mme Normandeau, son entourage et le PLQ.

Les policiers ont obtenu la collaboration de témoins importants. Une adjointe administrative leur a remis l’agenda de la ministre. Un ancien chef de cabinet a déclaré que Mme Normandeau était «consciente» que France Michaud et Lino Zambito, faisait de la sollicitation pour ses activités.

Deux ex-employés de Roche, Stéphan Doré et Gilles Cloutier (témoin vedette de la commission Charbonneau) ont fait un lien entre l’octroi de la subvention à Boisbriand et l’implication de Roche dans le financement du PLQ.

L'ancien organisateur d'élections libérales,Gilles Cloutier nous aura prouvé qu'on peut très facilement acheter une élection au Québec.
L’ancien organisateur d’élections libérales,Gilles Cloutier nous aura prouvé qu’on peut très facilement acheter une élection au Québec.

Misons sur le fait que le « système » va tout faire pour se protéger et que déjà,bien avant que le procès ne commence,quelqu’un a décidé par l’entremise  d’un pouvoir occulte que Nathalie Normandeau est innocente!Cela est aussi important pour le Parti libéral du Québec que tous les autres partis politiques représentés actuellement à l’Assemblée Nationale.Immaginez le problème politique que cela supposerait si les citoyens et citoyennes du Québec qui dorment au gaz depuis des décennies,commenceraient à se réveiller et à exiger de la Justice!

Le Québec et le Canada :victimes d’une révolution colorée

 

Les résultats des élections au Québec le 7 avril 2014 ont surpris de nombreux observateurs. Certains ont blâmé la stratégie du Parti québécois, d’autres le projet indépendantiste, la personnalité de Pauline Marois et enfin l’inconscience des électeurs.

Mais ces explications ne suffisent pas pour expliquer la débâcle. Est-ce possible que le Québec soit la victime d’une révolution colorée ?

 

L'espion canado-saoudien au pouvoir du Québec,Phillippe Couillard. Le crime organisé a un visage.
L’espion canado-saoudien au pouvoir du Québec,Phillippe Couillard.
Le crime organisé a un visage.

LA SIGNATURE D’UNE RÉVOLUTION COLORÉE

Comment peut-on identifier une révolution colorée ? Selon John Laughland [1], spécialiste en la matière,

« La technique moderne du coup d’État se présente essentiellement sous trois formes : ONG, contrôle des médias et agents secrets. »

Les ONG (organismes non-gouvernementaux) jouent un rôle important pour organiser et camoufler la subversion :

« En réalité, bien sûr, (les révolutions colorées) ce sont des opérations très organisées, souvent mises en scène pour les médias et habituellement créées et contrôlées par les réseaux transnationaux d’« ONG » qui sont des instruments du pouvoir occidental. »

Le contrôle des médias est stratégique :

« À vrai dire, le contrôle des médias durant un changement de régime est si important qu’une des caractéristiques de ces révolutions est la création d’une réalité virtuelle. »

« L’opinion est le « forum » où l’on pratique la subversion et Mucchielli montre les différentes manières d’utiliser les mass médias pour créer une psychose collective. Selon lui, les facteurs psychologiques sont extrêmement importants à cet égard, particulièrement dans la poursuite de stratégies importantes comme la démoralisation d’une société. L’adversaire doit être amené à perdre confiance dans le bien-fondé de sa cause et tous les efforts doivent être tentés pour le convaincre que son adversaire est invincible. »

Pour expliquer le recours aux agents secrets :

« (…)l’ouvrage qui correspond le mieux au débat actuel est celui de Roger Mucchielli, La Subversion, publié en français en 1971 et qui montre que la désinformation, autrefois tactique auxiliaire pendant la guerre, est devenue une tactique principale [2]. Selon lui, la stratégie s’est développée au point que l’objectif est maintenant de conquérir un pays sans même l’attaquer physiquement, en particulier en recourant à des agents d’influence à l’intérieur ».

Les précédents

Pour comprendre l’élection au Québec, il est utile de s’interroger sur la présence d’éléments subversifs ailleurs au Canada. Sinon le Québec serait non seulement une société distincte mais un peu extra-terrestre. Le Professeur Anthony J. Hall répond à ces questions dans un excellent article sur la fraude électorale au Canada. [3]

Pour résumer, l’auteur explique que la démocratie canadienne repose sur le parlementarisme hérité de la tradition britannique. La voix du peuple s’exprime par la voix des députés élus démocratiquement. Cette tradition est mise à rude épreuve par les tactiques électorales des conservateurs de Stephen Harper, méthodes inspirées du Parti républicain des États-Unis. La légitimité du processus électoral s’en trouve remise en question.

L’élection fédérale du 2 mai 2011 a été la scène de fraude à grande échelle avec le scandale « robocon » ou « robocall ».

Plusieurs pétitions ont dénoncé cette situation dont une au gouverneur-général pour annuler l’élection et une pour demander une commission royale d’enquête sur le scandale des élections. Le Conseil des Canadiens et les électeurs de 7 circonscriptions poursuivent le gouvernement en rapport avec des accusations de suppression de vote par l’usage d’appels robotisés ou personnels visant à diriger les électeurs vers des bureaux de votes inexistants ou les harcelant pour les décourager d’aller voter.

En conséquence :

« Le personnel de Marc Mayrand, Directeur général d’Élections Canada, enquête sur des allégations d’intervention illégale dans le processus électoral dans 200 des 308 circonscriptions fédérales [4]. Les circonscriptions affectées sont réparties dans les 10 provinces et 1 des 3 territoires fédéraux. L’enquêteur principal au dossier a ouvert 250 dossiers distincts, certains consolidant plusieurs plaintes qui se recoupaient. À cause du système uninominal d’élection des députés au Parlement, la majorité du Parti conservateur à la Chambre des communes s’appuie sur un maigre 6,201 voix dans 14 circonscriptions électorales. » [5]

Or les appels controversés étaient ciblés avec précision. Le Parti conservateur fait appel à une compagnie de collecte et exploration massive de données. [6] Il s’agit de Responsive Marketing Group de Toronto et Washington DC dirigée par Michael Davis et associée à Xentel DM de Calgary maintenant iMarketing Group. Ces deux compagnies se spécialisent dans les levées de fonds pour les organismes de charité. Elles agissent comme des ONG sous un couvert humanitaire. Mais en fait elles conservent 70 à 90% des fonds exempts d’impôt qu’elles collectent au nom des organismes de charité. De plus elles conservent la propriété des données qu’elles collectent.

C’est RMG qui a constitué la banque de données politiques formidable du Parti conservateur en consolidant les données de campagnes d’appels passées et nouvelles. Cette banque de données, le CIMS ou Constituent Information Management System, donne plusieurs longueurs d’avance au Parti conservateur et explique ses succès électoraux. C’est ce système qui a permis les communications ciblées du scandale « robocall ». Ces communications attribuées faussement à Pierre Poutine de la rue Séparatiste à Joliette venaient vraisemblablement de la compagnie RackNine d’Edmonton et RMG. Les députés Inky Mark et Garth Turner ont démissionné du Parti conservateur en protestation contre les méthodes de manipulation de leur parti.

Ajoutez à cela le sabotage du recensement canadien en 2010 et l’opposition ne dispose d’aucun moyen comparable pour cibler les électeurs. De plus les Conservateurs participent à l’International Democratic Union (IDU), une association de partis de droite de 60 pays vouée à la promotion des partis de droite à tous les niveaux de gouvernement. Cette association permet d’exporter les méthodes du Parti républicain des États-Unis et du Likoud d’Israël, par exemple sous la forme des services de Front Porch Technologies de Columbus, Ohio, une compagnie qui a travaillé aux campagnes de George W. Bush et Mitt Romney.

Aux mêmes élections fédérales de 2011, profitant de la vague de sympathie envers Jack Layton mourant, le NPD en raflé la majorité des sièges au Québec, et formé la première oppositon à la Chambre des communes en écrasant le Parti libéral et le Bloc québécois. En mars 2012, Thomas Mulcair a remplacé Jack Layton à la tête du NPD. Or le NPD a dénoncé une « tentative massive d’empêcher le vote démocratique » lorsque 10,000 ordinateurs ont attaqué le système de vote électronique du parti. Les délégués regroupés au Centre des Congrès de Toronto et d’autres ailleurs se sont vus privés de leur droit de vote. Thomas Mulcair, un politicien connu au Québec mais sans racines néo-démocrates, a remporté la course à la chefferie.

Les attaques des conservateurs contre la démocratie parlementaire ne se comptent plus. En 2008, ils ont demandé la prorogation de la session parlementaire pour éviter un vote de non-confiance au sujet du financement public des partis. Ce vote les aurait renvoyés dans l’opposition au profit d’une coalition des autres partis. Cette mesure contraire à la tradition équivaut à un coup de force. En 2009 ils ont répété le coup pour faire avorter une commission d’enquête qui aurait pu impliquer les Forces armées et le Bureau du Premier ministre dans la torture en Afghanistan : un cas de crime de guerre. Les conservateurs s’emploient maintenant à saboter la loi électorale (projet de loi C-23). [7] De plus le gouvernement Harper est un des acteurs principaux du coup d’état en Ukraine. [8]

Le cas de l’élection de 2014 au Québec

Qu’en est-il de l’élection au Québec : y a-t-il les signes d’une révolution colorée : la présence d’ONG, le contrôle des médias, et le recours à des agents secrets ?

1- La présence d’ONG

Compte-tenu de ce qui se passe au Canada et des révélations de la Commission Charbonneau sur le financement des partis politiques et les élections « clé en main », il serait étonnant qu’il n’y ait pas d’intervention d’ONG extérieure dans l’élection de 2014.

Dans le comté de Côte de Beaupré, une inconnue a battu Pauline Marois et dès le lendemain de l’élection son local était vide. [9]

Et puis Preston Manning a louangé le rôle d’une ONG de charité dans les élections à tous les niveaux y compris provincial soulignant en 2009 :

« le rôle de RMG pour aider à bâtir le mouvement de droite au Canada. RMG a recueilli plus de $75 millions pour des causes à droite du centre politique et aidé à élire des centaines de politiciens à droite du centre aux niveaux municipal, provincial et national. » [10]

2-Le contrôle des médias

Le contrôle des médias ne devrait plus faire de doute. Les journaux de Gesca et Radio-Canada sont entièrement vendus à la propagande fédérale. Quand à Québécor, ses médias offrent une couverture plus variée mais les journalistes pro-libéraux sont plus aggressifs. Il faut voir les journalistes traiter les péquistes de malhonnêtes parce qu’ils ne parlent pas d’indépendance. Mais personne n’ose questionner les libéraux sur des conflits d’intérêts évidents, des scandales non éclaircis, un programme remplis de clichés. Depuis quand l’intégrité n’est pas un thème électoral ? Les programmes des libéraux et de la CAQ sont des promesses vagues et des phrases creuses à la gloire de l’idéologie néo-libérale. Qui s’est interrogé sur les conséquences de ces programmes sur la privatisation des services et des biens publics ? Il s’ensuit un déséquilibre en faveur des partis de droite.

« Nous sommes dominés par un nombre relativement réduit de personnes qui connaissent les processus mentaux et les caractéristiques sociales des masses. Ce sont elles qui contrôlent l’opinion. » (Bernays)

« Plus que jamais, des « experts » apparaissent sur nos petits écrans pour nous expliquer les événements et ils sont toujours des véhicules de la ligne officielle du parti. On les contrôle de différentes manières, généralement avec de l’argent ou par la flatterie. » [11] (Münzenberg)

Mais lorsque Pierre-Karl Péladeau a manifesté son intention légitime de promouvoir l’indépendance, la machine médiatique s’est déchaînée pour démoniser Mme Marois et le Parti québécois et créer une psychose malgré toutes les assurances de Mme Marois. On reprochait au Parti québécois de ne pas parler d’indépendance, mais lorsqu’il en parle on ne veut pas l’entendre ni l’écouter. La marge de manœuvre de Mme Marois s’en est trouvée anéantie.

3- Les agents secrets

Philippe Couillard et Arthur Porter étaient tous deux des agents du CSARS, une agence d’espionnage fédérale.[12] Tous les deux ont dû démissionner de l’agence lorsque le National Post a révélé le scandale de leurs liens incompatibles avec l’agence, le premier avec l’Arabie saoudite, et le second avec un trafiquant d’armes en relation avec Israël et la Russie. Pourtant c’est le bureau du premier ministre Harper qui les avait nommés à l’agence. Alors pour qui travaille le franc-maçon Philippe Couillard ? Quelle est sa mission au Québec ? Quelle est son entente avec l’Arabie saoudite, un état terroriste ? Pourquoi les médias n’ont-ils pas soulevé ces questions au lieu de harceler Mme Marois ?

Conclusion

En définissant la révolution colorée comme une tentative de subversion utilisant des ONG, le contrôle des médias et la présence d’agents secrets, on peut analyser les événements récents au Canada et au Québec.

Ces éléments sont présents lors de la fraude électorale de 2011 au Canada ce qui permet de penser que l’élection des Conservateurs en 2012 a été volée. L’élection de Thomas Mulcair à la tête du NPD, et la prorogation de la session parlementaire au Canada en 2008 et 2009 sont aussi des coups de force.

Dans le cas de l’élection de 2014 au Québec, plusieurs indices laissent croire à l’ingérence d’ONG extérieures, les médias manifestent leur servilité aux partis de droite et des agents secrets sont bel et bien présents : tout ceci ressemble à une révolution colorée.

Non seulement le Parti québécois n’a pas usé d’une mauvaise stratégie mais le nombre d’appuis qu’il a recueillis avant le déferlement de l’opération de guerre psychologique nous indique qu’il était sur la bonne voie. Le contexte créé par l’opération de subversion a anéanti la marge de manœuvre de Mme Marois. Non seulement elle n’a pas démérité mais elle mérite toute l’admiration et la gratitude des Québécois pour leur avoir redonné confiance et espoir. Elle a été une très grande première ministre et son équipe de candidats une des meilleures.

Souhaitons que le Parti québécois poursuive la consultation qu’avait prévue Mme Marois afin que tous les Québécois abordent la question de leur avenir comme un projet de société à bâtir librement et sereinement entre eux.

Souhaitons que les médias alternatifs comme Vigile continueront de défendre ce projet de société comme un projet de solidarité nationale pour tous. Merci à l’équipe éditoriale pour le beau travail. Souhaitons que tous soutiendront Vigile financièrement parce que ce médium appartient à tous et nous en avons besoin pour pour comprendre les enjeux de la société et promouvoir l’indépendance. C’était le vœu des son fondateur Bernard Frappier.

Souhaitons que les Québécois poursuivrons le chemin démocratique que René Lévesque, Mme Marois et son équipe ont tracé…

/Article de Michel Matte  dans la tribune libre de Vigile…

Notes

[1] John Laughland, La technique du coup d’État coloré,
http://www.voltairenet.org/article163449.html

[2] La subversion, par Roger Mucchielli, C.L.C ; Nouvelle éd. revue et mise à jour édition, (1976)

[3] Anthony J. Hall, CANADA : Fixing Elections Through Fraud, On the Need for a Royal Commission on Electoral Practices in Canada
http://www.veteranstoday.com/2012/04/05/fixing-elections-through-fraud/
http://www.globalresearch.ca/canada-fixing-elections-through-fraud/30447

[4] http://www.montrealgazette.com/news/Fraudulent+robocalls+absolutely+outrageous+Mayrand/6383004/story.html

[5] http://www.leadnow.ca/robocall-fraud

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Exploration_de_donn%C3%A9es

[7] Le DGE s’inquiète pour le droit de vote au Canada
http://www.ledevoir.com/politique/canada/401991/r
http://www.info07.com/Article-de-blogue/b/26036/Rien-ne-peut-arreter-Harper

[8] Ukraine : la filière canadienne
http://www.mondialisation.ca/ukraine-la-filiere-canadienne/5376838

[9] http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/quebec/archives/2014/04/20140408-191335.html

[10] « RMG Receives Manning Centre Pyramid Award for Political Technology, » 7 April, 2007
http://www.rmgsite.com/news.php#ZlGpZm

[11] John Laughland, La technique du coup d’État coloré,
http://www.voltairenet.org/article163449.html

[12] http://dossiercouillard.com/philippecouillard.html

 

 

Élections 2014:Les documents de l’UPAC sur le PLQ secrets jusqu’après les élections

Marc-Yvan Côté
Marc-Yvan Côté

Les citoyens et citoyennes du Québec s’apprêtent  à aller voter en donnant un chèque en blanc à n’importe lequel des scénarios possibles…Jugez par vous -mêmes:

 

L’avocate de l’ancien ministre libéral Marc-Yvan Côté a obtenu que de nouveaux documents d’enquête policière concernant le Parti libéral du Québec (PLQ) restent secrets jusqu’après les élections provinciales de lundi.

Le 27 février dernier, les enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ont mené une perquisition au domicile de Côté, qui a été ministre sous le gouvernement libéral entre 1985 et 1994, puis vice-président au développement des affaires pour la firme de génie Roche.

Peu de temps après, un consortium de médias, dont Groupe TVA, Radio-Canada et Le Soleil, s’est adressé aux tribunaux pour obtenir une copie des affidavits présentés par les policiers en soutien à leur demande pour obtenir un mandat de perquisition chez Côté.

Deux mandats cachés

Or, Me Suzanne Gagné, qui représente l’ancien élu libéral, a demandé et obtenu du juge Rémi Bouchard une ordonnance de non-publication concernant ces documents, jusqu’au 11 avril. Radio-Canada et Le Soleil ne se sont pas opposés à cette demande. Elle souhaitait protéger son client si des éléments pouvant porter atteinte à sa réputation étaient publiés.

Mercredi, Le Journal a obtenu copie des affidavits. Mais ce n’est que le 11 avril, à 17h, que tout le contenu lisible dans ces documents caviardés pourra être dévoilé au grand jour.

Un autre affidavit de l’UPAC, qui vise la perquisition à la permanence du PLQ, doit quant à lui rester secret jusqu’au 14 avril.

Commission Charbonneau

Le Journal a tout tenté pour dévoiler le contenu de ces documents avant l’élection, sans succès. Leur publication précédant l’heure prescrite par le juge pourrait être passible d’accusations d’outrage au tribunal.

Malheureusement pour les électeurs, l’information contenue dans cet affidavit ne pourra être connue avant le scrutin du 7 avril.

Les Québécois doivent également attendre après l’élection pour entendre la suite des témoignages devant la commission Charbonneau, qui s’apprêtait à aborder la question du financement politique provincial.

Le 5 mars, la commission a annoncé l’interruption de ses travaux pour un mois, en justifiant qu’elle «ne voudrait pas influencer d’une façon ou d’une autre l’électorat».

Aucune accusation n’a encore été déposée dans les dossiers de l’UPAC qui concernent le PLQ.


Marc-Yvan Côté plusieurs fois visé

►Devant la commission Charbonneau, l’organisateur politique Gilles Cloutier a expliqué avoir eu l’aval de Marc-Yvan Côté, vice-président chez Roche, pour organiser des dizaines d’élections clé en main, dans les années 1990 et 2000. Les stratagèmes de financement illégal décrits par Gilles Cloutier étaient la norme plutôt que l’exception, selon son témoignage devant la juge Charbonneau.

►Marc-Yvan Côté a également été une des figures marquantes de la commission Gomery sur le scandale des commandites.

► En 2005, lors de cette enquête publique, Côté a avoué qu’il avait reçu 120 000$ comptant destinés à du financement politique illégal pour le compte du Parti libéral du Canada (PLC). Plus tard, ces révélations lui ont valu d’être banni à vie du PLC.

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L’enquête de l’UPAC sur  l’Hôpital général juif sera aussi connu plus tard

 

 

L'Hopital Général Juif de Montréal
L’Hopital Général Juif de Montréal

 

L’émission Enquête d’ICI Radio-Canada a appris que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) enquête à l’Hopital général juif. Une affaire qui a mené récemment à la démission de deux cadres de la haute direction.

Les seuls qui ont accepté de dénoncer publiquement ce dont ils ont été témoins à l’Hôpital général juif sont des ouvriers. Ils travaillaient pour une entreprise qui avait un contrat d’entretien avec l’hôpital – R.A. Rénov-Action – et d’autres compagnies qui gravitaient autour.

Roberto Astorga
Roberto Astorga

Alors qu’il oeuvrait à l’hôpital, Roberto Astorga s’est rendu travailler chez certains cadres de la haute direction, dont Kotiel Berdugo.

 

  • Roberto Astorga : « Il [Kotiel Berdugo] a tellement aimé mon travail qu’il m’a recommandé pour aller peinturer chez ses parents. On avait peinturé l’appartement au complet. »
  • Question : « Et ça, c’était pendant votre temps de travail à l’hôpital? »
  • Roberto Astorga : « Ben, on devait remplir le rapport comme si on était à l’hôpital. »

 

M. Berdugo dit que ce n’est pas l’hôpital qui a payé ces travaux, une information impossible à vérifier puisque ceux-ci ont été réglés sans factures, en argent comptant. Une enquête interne a été déclenchée à la suite de cette histoire.

Kotiel Berdugo
Kotiel Berdugo

Selon nos informations, l’UPAC s’intéresse aussi à la construction de la nouvelle salle d’urgence, logée dans le pavillon K, où d’autres irrégularités ont été découvertes.

Plusieurs des compagnies qui ont participé à la construction du pavillon K se plaignent d’avoir perdu de l’argent sur le chantier.

Mais une seule aurait été dédommagée à l’époque. Et c’est grâce à de fausses factures que nous avons obtenues : 50 000 $ pour une chambre de patients et une autre pour une salle de procédure qui n’ont jamais existé.

Les factures ont été fabriquées à la demande du directeur du développement immobilier Philippe Castiel.

Les deux cadres ont démissionné dans la controverse. Leurs révélations ainsi que celles obtenues au cours de l’enquête interne pourraient éclabousser d’autres joueurs. Le ministère de la Santé et des Services sociaux suit l’affaire de près.

 

 

 

Sources:Journal de Montréal

Collusion des partis politiques québécois:Anticosti,le PLQ respectera la parole du PQ

Tout est dit:ils ne s'en  cachent même plus.
Tout est dit:ils ne s’en cachent même plus.

Anticosti : le PLQ respectera la parole du PQ Un gouvernement Couillard laisserait toutefois au secteur privé le soin de mener les autres projets d’exploration pétrolière et gazière, dit le candidat Jacques Daoust

27 mars 2014 | Alexandre Shields | Actualités sur l’environnement Partisan avoué de l’exploitation des énergies fossiles, le Parti libéral du Québec affirme toutefois que le gouvernement ne doit pas poursuivre sa politique d’investissements dans l’exploration pétrolière. Il doute d’ailleurs fortement du potentiel en or noir du sous-sol de la province. « C’est le secteur privé qui fait [ces investissements en exploration] partout ailleurs dans le monde », a affirmé mercredi Jacques Daoust, candidat libéral dans Verdun, dans le cadre d’un débat sur les ressources naturelles organisé mercredi par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ). Il a d’ailleurs dénoncé la décision du Parti québécois d’investir 115 millions de dollars de fonds publics dans des travaux d’exploration qui seront menés sur l’île d’Anticosti en 2014 et 2015, en partenariat avec les entreprises Pétrolia et Junex. C’est toutefois Québec qui prend l’essentiel du risque financier. Selon M. Daoust, cet engagement revient à jouer à une « loterie des hydrocarbures » avec de l’argent « emprunté ». « On met 115 millions de dollars pour avoir 4 % de chances de succès, a ajouté le candidat vedette libéral. Et si ça fonctionne, il faudra mettre 3, 4 ou 5 milliards de dollars. Est-ce que c’est ça qu’on veut faire ? Est-ce qu’on a les moyens de mettre autant d’argent dans le pétrole actuellement ? » Il estime ainsi que le gouvernement ne devrait pas s’engager dans des investissements lorsque viendra le temps de mener des forages exploratoires sous-marins dans le secteur d’Old Harry, situé en plein coeur du golfe du Saint-Laurent. Aucun forage n’a jusqu’à présent démontré que la zone pourrait receler un potentiel en hydrocarbures. Tout ce qu’on sait, c’est qu’une évaluation environnementale stratégique a démontré que les risques environnementaux sont importants. Le porte-parole libéral a par ailleurs souligné que les ententes déjà conclues par le gouvernement Marois pour l’île d’Anticosti seront respectées si les libéraux forment le prochain gouvernement. « Mais ça ne veut pas dire qu’on va continuer dans cette direction », a précisé M. Daoust, ancien président et chef de la direction d’Investissement Québec. Cette société d’État a acquis des participations dans plusieurs entreprises actives dans l’exploration pétrolière et gazière au Québec au cours des dernières années. Doutes À l’instar de plusieurs observateurs, M. Daoust a dit douter qu’il y ait réellement un potentiel pétrolier au Québec. « Comment se fait-il, si nous avons un si bon potentiel, que les grandes pétrolières qui sont prêtes à faire des plateformes au milieu des océans ne s’intéressent pas à nous ? Au contraire, elles se sont sauvées. Je pense qu’il y a un risque important que nous soyons déçus. » Le Parti libéral — en tête dans les sondages en vue du scrutin du 7 avril — souhaite néanmoins développer la « culture » des Québécois dans le secteur pétrolier. Selon M. Daoust, les travaux sur l’île d’Anticosti pourraient y contribuer. Questionné sur les suites à donner au controversé dossier du gaz de schiste au cours d’un point de presse, Jacques Daoust n’a tout simplement pas répondu à la question. Contrairement aux libéraux, les caquistes ont salué l’injection d’argent de l’État dans la recherche d’hydrocarbures. Le porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière de ressources naturelles, François Bonnardel, a d’ailleurs critiqué la position défendue par Jacques Daoust à la tribune de la FCCQ. « M. Daoust est en train de se transformer en candidat du Parti vert. Quand on dit que les libéraux sont le parti de l’économie, ce n’est vraiment pas la ligne de M. Couillard aujourd’hui. » La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, cible de plusieurs attaques au cours du débat de mercredi, a fait valoir que les investissements publics avaient surtout servi à « reprendre le contrôle » sur l’exploration pétrolière au Québec. Elle a aussi indiqué que deux lois sur les hydrocarbures seraient adoptées si le Parti québécois est reporté au pouvoir. Une législation serait conçue pour le milieu terrestre. Une autre serait destinée à encadrer l’exploration et l’exploitation en milieu marin. Mme Ouellet par ailleurs exprimé de sérieux doutes par rapport au projet de l’entreprise TransCanada, qui souhaite construire un pipeline qui passerait par le Québec afin d’exporter du pétrole albertain. « Nous devons faire davantage d’évaluations parce que nous avons plusieurs questions », a fait valoir la ministre. Selon elle, il serait important d’étudier les possibles risques environnementaux liés au passage, chaque jour, de plus d’un million de barils de pétrole brut en sol québécois. Mme Ouellet estime qu’il est impératif que ce projet de compétence fédérale soit soumis au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

Sources: Le Devoir

Dossier corruption politique:De généreuses contributions à Claude Blanchet …et au PQ

 

 

 

Pauline Marois et Claude Blanchet ...il y a presque 4 ans.
Pauline Marois et Claude Blanchet …il y a presque 4 ans.

 

Qui crache en l’air,tombe sur le nez,disait mon grand-père!

 

Au moment ou la charge du directeur général des élections est mise en doute par le PQ ,je me suis amusé à vérifier les archives du passé et voici ce que j’ai trouvé de peu reluisant :

En plus de sa famille immédiate, Pauline Marois a pu compter sur des contributions substantielles de plusieurs collègues de travail de son mari et de leurs proches pour financer sa campagne au leadership en 2005, révèle une recherche du Journal.

 

Toutes ces contributions sont légales, mais contredisent le discours du Parti québécois qui, depuis quelque temps, demande au gouvernement de ramener à 500 $ le maximum des contributions aux partis politiques. Selon le leader parlementaire péquiste Stéphane Bédard, une personne qui donne 3 000 $ à une formation politique, comme le permet la loi actuellement, s’attend certainement à quelque chose en retour.

 

Le mari de la chef péquiste, Claude Blanchet, est actuellement administrateur de la société immobilière Bassin Louise et actionnaire majoritaire de la Maison Cureux ltée, deux entreprises au sein desquelles on retrouve également M. Claude Gilbert.

Claude Gilbert est depuis 2012 :

Depuis 2012 Conseiller stratégique au Bureau de programme d’informatisation du réseau de la santé et des services sociaux

 

 

Ce dernier, qui a été chargé de la vérification à la Société générale de financement de 2000 à 2002 à titre de premier vice-président chez PriceWaterhouse Coopers, a contribué à hauteur de 2 500 $ à la campagne de Mme Marois, en 2005.

 

Contribution d’une mineure

La fille de Claude Gilbert, qui avait alors 17 ans, a elle aussi déboursé 2 500 $ pour encourager l’actuelle leader souverainiste. Au Directeur général des élections, on assure au Journal que puisqu’en 2005, le Parti québécois s’était lui-même assujetti à la Loi électorale pour la course à la chefferie, seul un électeur pouvait contribuer à un parti politique. C’est donc dire qu’il faut un minimum de 18 ans.

 

La soeur de Claude Gilbert, Hélène Gilbert, a quant à elle versé le maximum permis par la loi, soit 3 000 $; même chose pour son frère Jacques Gilbert et sa conjointe, Hélène Boissonneau, qui ont donné 3 000 $ chacun. Louis-Philippe et Yves Gilbert, deux autres membres de cette famille, ont aussi participé pour 2 895 $ et 2 995 $ à la campagne de Mme Marois.

 

Signalons que Claude Gilbert est aussi le frère d’Émile Gilbert, un bon ami de Pauline Marois, un architecte qui assure la présidence de la Société immobilière Bassin Louise. Ce dernier a conçu les plans pour la construction de la demeure du couple Marois-Blanchet à Saint-Augustin-de-Desmaures.

 

Emile Gilbert est très aimé des hauts fonctionnaires de la Capitale Nationale...la preuve,il reçoit même des  prix,comme ici en 2011.
Emile Gilbert est très aimé des hauts fonctionnaires de la Capitale Nationale…la preuve,il reçoit même des prix,comme ici en 2011.

La firme d’architecte d’Émile Gilbert – Bélanger, Beauchemin, Gilbert, St-Pierre, architectes – s’est vu octroyer plusieurs contrats importants sous le précédent gouvernement péquiste. L’entreprise fut notamment chargée de la conception du projet de construction du Centre mère-enfant du CHUL en 2000, projet évalué à 68 millions de dollars, de même que de l’agrandissement du palais de justice de Trois-Rivières cette année-là, projet de 15 millions de dollars.

Fait intéressant :une archive du Journal de Montréal concernant l’embauche de l’architecte Émile Gilbert sur le projet des Nouvelles- Casernes de la Ville de Québec , a très mystérieusement disparue…juste tout récemment.

Les archives de la presse à Péladeau  seraient-elles devenues « bizarroïdes » surtout et particulièrement en campagne électorale,car elles risqueraient de réveiller le « bon peuple …Voir ce lien manquant:https://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0CDUQFjAB&url=https%3A%2F%2Ftwitter.com%2FJdeQuebec%2Fstatus%2F405052577798029313&ei=nMIxU-z2GMWbygGHuYCABg&usg=AFQjCNFA3YQmb4GkfYQVGMVhGyeilbRyBg&sig2=x3S64ZtOXPIbObxZn_u-Mg&bvm=bv.63587204,d.aWc

 

 

Sources: diverses archives de journaux dont  le Journal de Montréal,La Presse

 

Alerte corruption au Québec:LES MOTIFS CACHÉS DES SURPLUS D’HYDRO-QUÉBEC

Hydro-Québec 001

ATTENTION: LE GROUPE AVANT-GARDE A PUBLIÉ SON DOSSIER SUR L’HYDROGÈNE ET LA DÉPOSSESSION DES QUÉBÉCOIS.

ALERTE MÉDIAS : POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
EXCLUSIF!!! PARTAGEZ LARGEMENT.
LES MOTIFS CACHÉS DES SURPLUS D’HYDRO-QUÉBEC : ENRICHIR DES INTÉRÊTS PRIVÉS GRÂCE À L’HYDROGÈNE

Par le Groupe Avant-Garde.

Montréal, Québec-Le Québec et sa principale ressource naturelle, l’hydroélectricité, sont la cible d’une vaste entreprise de collusion ultrasecrète visant à faire main-basse sur nos ressources énergétiques.

La manœuvre, en cours de réalisation depuis plusieurs années, a impliqué la construction de multiples barrages hydroélectriques sur nos grands cours d’eau, comme la rivière Romaine, mais aussi sur de modestes rivières comme, par exemple, la rivière Ouiatchouan, à Val-Jalbert. Elle a aussi compris l’implantation de gigantesques parcs à éolienne. Des barrages et des installations en apparence superflus en regard des énormes surplus énergétiques créés par Hydro-Québec. Des travaux financés par l’ensemble des contribuables québécois qui subissent des hausses récurrentes de leurs factures d’électricité, nous qui les voyons grimper bien au-delà du taux de l’inflation. Le tout tandis que, pendant ce temps, l’administration de la société d’État et ces surplus sont remis en question par tous les éditorialistes et autres fabricants d’opinion publique du Québec.

L’opération a pour but délibéré d’endetter, de dévaluer Hydro-Québec pour favoriser sa privatisation.

Cette entreprise, volontairement conçue pour spolier les Québécois, s’est opérée jusqu’à maintenant dans un silence complet grâce à la complicité des gouvernements qui se sont succédés à Québec depuis plusieurs années. Des gouvernements tous liés de près à Power Corporation comme il l’a été largement démontré. Une complicité partagée par les médias d’information, eux-mêmes contrôlés soit par les conglomérats impliqués dans cette entreprise de dépossession, soit par des gouvernements complices.

La manœuvre, en cours de réalisation, s’entoure ainsi d’un silence médiatique et étatique entier. Un couvre-feu complet assorti par une politique de diversion de l’opinion publique en nous orientant vers de faux débats de société. L’objectif : d’une part, chercher l’appui de la population pour privatiser Hydro-Québec et, d’autre part, détourner notre attention des véritables buts recherchés par ceux qui entendent prendre le pouvoir sur nos ressources énergétiques. Le but final: opérer la révolution de l’hydrogène comme nouveau et principal vecteur énergétique et s’accaparrer de cette ressource.

L’HYDROGÈNE : LE COMBUSTIBLE DE DEMAIN

Mais en fait, en matière d’hydrogène comme combustible, demain, c’est déjà aujourd’hui, c’était même avant-hier. Tous les grands constructeurs automobiles ont déjà présenté leurs moteurs à l’hydrogène.

Il n’y a rien de plus commun que l’hydrogène, élément le plus abondant de l’univers. On le trouve en grande quantité dans le Soleil et les étoiles, et sur Terre.

L’hydrogène est en voie de devenir dans un avenir très rapproché la forme d’énergie la plus recherchée et la plus utilisée au monde.

LE PÉTROLE DU FUTUR EST DANS L’EAU

Il est très simple, par électrolyse, de séparer la molécule d’eau pour en extraire l’hydrogène; un peu d’électricité fait l’affaire. Faites passer un volt et demi dans un peu d’eau, vous séparerez la molécule d’eau en ses deux composantes et en retirerez l’hydrogène. Faites transiter beaucoup d’électricité dans beaucoup d’eau, vous obtiendrez beaucoup de ce puissant combustible, déjà utilisé depuis longtemps par la NASA. C’est d’ailleurs de l’hydrogène fabriqué à Magog et à Bécancour qu’utilise l’agence américaine pour le lancement, notamment, de ses navettes spatiales. Depuis plus de quarante ans, l’emploi d’hydrogène est aussi privilégié par le programme aérospatial français ARIANE. L’hydrogène est aussi déjà utilisé, plus près de chez nous, dans nombre d’autobus de la Colombie-Britannique et par tous les équipements qui roulent à l’aéroport Pierre-Elliot Trudeau de Montréal.

Des armées d’ingénieurs, des dizaines de groupes de recherche (une soixantaine de scientifiques seulement à l’Université du Québec à Trois-Rivières) et nombre de sociétés québécoises planchent en ce moment sur la phase finale de la transition de notre société vers l’hydrogène comme combustible tout azimut de demain. Il servira à l’électrification des transports, dans le chauffage des maisons, dans les véhicules de promenade, dans l’aéronautique, partout où des besoins énergétiques se feront sentir.

Hydro-Québec, notamment, possède tous les brevets nécessaires pour le stockage et le transport de l’hydrogène. Mais tous ces efforts, toutes ces données passent sous l’écran radar des médias sensés informer la population. Et nos gouvernements, à la solde de puissants conglomérats impliqués dans la révolution de l’hydrogène, gardent le silence le plus absolu sur ce qui nous attend car ils n’entendent pas en faire profiter les Québécois. Même si ce sont les contribuables qui paient en ce moment le prix fort pour la construction de barrages en apparence inutiles ou pour de l’électricité produite à des coûts faramineux par les parcs à éoliennes propriétés des sociétés liés à des groupes tels Power Corporation, EDF et TOTAL. Pas question de nous faire profiter des avantages financiers de cette révolution par l’hydrogène. Non, ce sera réservé à un petit groupe de puissants de ce monde. Car, finalement, mettez la main sur les surplus énergétiques du Québec et utilisez nos cours d’eau pour en soutirer l’hydrogène, et vous serez, demain, à la tête du plus puissant des empires, le plus riche, aux ramifications les plus étendues. Non, il est hors de question pour les conspirateurs que cette ressource aux possibilités infinies demeure la propriété des Québécois. D’où le silence total dont les gouvernements et les médias entourent cet enjeu.

COMME LE NEZ DANS UN VISAGE

Tous les plans sont là, accessibles dès lors que l’on fouille internet avec les mots-clefs appropriés. Et la vérité, pour peu qu’on la recherche dans la bonne direction, apparaît alors comme le nez dans un visage. Le Québec a été identifié par toutes les parties impliquées comme le producteur d’électricité privilégié pour la fabrication de l’hydrogène. Le port de Sept-Îles, ouvert à l’année longue, a été retenu pour le transport de l’hydrogène liquide qui sera embarqué à bord de barges reliées entre elles et tirées en convois vers, notamment, le port allemand de Hambourg par d’énormes cargos eux-mêmes propulsés à l’hydrogène.

C’est là, dans l’hydrogène, dans la mainmise sur nos ressources hydroélectriques que réside, d’une part, la logique de développement en apparence totalement irresponsable d’Hydro-Québec qui accumule des surplus énergétiques colossaux. Une logique qui, d’autre part, a besoin du secret le plus absolu puisqu’il s’agit, à terme, de déposséder les Québécois de leur principale richesse après leur avoir fait payer le prix fort pour son développement.

Tous les débats de société auxquels on assiste en ce moment au Québec, qu’il s’agisse de la souveraineté, de la charte des valeurs québécoises, des investissements de 115 millions de dollars par Québec dans la recherche de pétrole sur Anticosti, pour ne nommer que ceux-là, sont des leurres. Pendant que le focus est fait sur le présumé pétrole d’Anticosti, l’hydrogène est en train de nous glisser entre les doigts. L’avenir que l’on nous mijote n’a rien à voir avec ces enjeux qui sont, pour les membres les plus proches du pouvoir du gouvernement québécois, très secondaires. Dans la réalité, il s’agit de détourner l’attention des Québécois de la révolution énergétique qu’on leur prépare, et de dévaloriser au maximum, à leurs yeux, Hydro-Québec, de sorte que nous en venions à souhaiter sa privatisation. Une idée que partagent déjà bon nombre de payeurs de taxes. Voilà le but final de la mascarade en cours. Car, encore une fois, les groupes financiers impliqués veulent s’assurer de pouvoir préparer en toute tranquillité et à bas prix l’achat d’Hydro-Québec et de ses actifs et d’acquérir ainsi un pouvoir illimité sur cette ressource intarissable.

Power Corporation, notamment, est au cœur de cette entreprise occulte de dépossession du peuple québécois. Sa filiale TOTAL, impliquée entre autres dans l’exploitation des sables bitumineux en Alberta, le groupe AREVA qu’il contrôle et EDF dans laquelle Power a une forte participation planchent tous avec ardeur sur la filière hydrogène. On a même déjà élaboré les plans des futures stations-services qui fourniront le nouveau carburant aux voitures à l’hydrogène; Power veut s’assurer la plus large part possible de l’énorme puissance que l’on aura soutirée aux Québécois.

L’actuelle première ministre Pauline Marois a déjà, elle-même, déclaré, dès le 10 juin 2002, que « l’hydrogène est un secteur énergétique prioritaire pour le Québec. Il fait partie des créneaux que nous entendons développer. Le gouvernement vient d’ailleurs de contribuer à la création de E-H2, une nouvelle entreprise québécoise chargée de développer et de commercialiser les technologies du projet Euro-Québec Hydro-Hydrogène et autres technologies basées sur l’hydrogène. » Il faut croire qu’elle s’était alors échappée, car elle n’a plus jamais mentionné le mot « hydrogène » publiquement par la suite quand il s’est agi de débattre des enjeux énergétiques au Québec. Elle se sert maintenant d’Anticosti pour opérer une nouvelle diversion pour retenir l’attention des groupes environnementaux et du public québécois. Mais il est vrai que les liens qui rattachent Pauline Marois à la famille Desmarais et à Power Corporation ne sont plus à démontrer.

Apparemment, les plus puissants « tycoons » de notre société sont alliés dans cette méga-collusion de nature criminelle. Comment comprendre autrement l’implication de Pierre-Karl Péladeau à la présidence d’Hydro-Québec et en politique? Ou bien il est au courant de ce qu’on entend véritablement faire de nos ressources hydroélectriques et il n’en a pas parlé, ou bien la première ministre Marois le lui a caché, ce qui apparaît invraisemblable. Est-il permis de penser que monsieur Péladeau travaille aussi à aller se chercher sa part du pactole à venir?

CONCLUSION

Nous allons maintenant nous faire faire la passe à une échelle phénoménale, par la dépossession de notre principale ressource naturelle. À moins que nous nous réveillions enfin aux réalités qui nous entourent, l’intention qui a guidée ceux qui se sont impliqués depuis des mois dans la préparation du présent dossier. Notre souhait porte, en fait, sur la nationalisation de l’hydrogène pour payer la dette du Québec.

Vous trouverez dans les prochains jours, sur notre site, en annexes, tous les liens utiles pour la démonstration que nous effectuons, et davantage d’informations sur cette gigantesque et criminelle entreprise de collusion qui tente de nous dérober notre richesse collective.

Vidéos (mise à  jour  18  mars 2014):

 

Sources: Le Groupe Avant-Garde,François Harvey ,Front Commun écologiste-Québec,Louis Robidoux

La Croix-Rouge est un ‘racketteur’ de catastrophes qui s’enrichit grâce aux malheurs des gens

 

adriana

 

(Note de l’éditeur : Cet extrait d’un livre de John Hamer, Falsification de l’Histoire : La distorsion de notre réalité (2012), montre une image perturbante de la Croix-Rouge. Je soupçonne qu’il y aurait bien d’autres choses à révéler sur cette équipe) 

Par John Hamer

La Croix-Rouge Internationale est une organisation-écran sous contrôle de l’élite dont le but réel est l’opposé exact de son but déclaré.

Au moment d’une catastrophe « naturelle » comme l’ouragan Katrina, le séisme d’Haïti ou le tsunami du Japon, la Croix-Rouge inonde les ondes d’annonces pour demander des dons. Avec une musique mélodramatique en arrière-plan, un annonceur nous dit que la Croix-Rouge est ‘toujours là quand on a besoin d’elle’ et avec maintenant de pauvres victimes qui souffrent terriblement, ‘voudriez-vous s’il vous plaît ouvrir votre cœur et votre porte-monnaie ?’

Ces gens ont totalement maîtrisé la technique pour soutirer de l’argent aux masses naïves. Par exemple, la poussière provenant de l’écroulement du World Trade Center n’était pas encore retombée (littéralement) que la Croix-Rouge nous appelait à donner du sang et de l’argent pour aider les familles des victimes de l’attaque ‘terroriste’. Des milliers de gens ont donné leur sang et encore plus des millions de dollars à la Croix-Rouge. Peut-être qu’il aurait été pertinent de demander « du sang pour qui ? » Tout le monde était mort (il y a eu quelques blessés, relativement parlant) pourquoi donc la Croix-Rouge a-t-elle demandé de donner du sang jour et nuit pendant une semaine ou plus ?

La réponse reflète le réel but de la Croix-Rouge. Triste à dire que la Croix-Rouge est un ‘racketteur’ de catastrophes qui s’enrichit grâce aux malheurs des gens, spécialement avec des catastrophes totalement manigancées comme le 11 septembre. Ils revendent le sang, bien sûr, mais ils utilisent apparemment le sang aussi pour d’autres choses inavouées et on pourrait légitimement se demander où va tout l’argent et pour qui ?

Pour la plus grande partie, ils le gardent pour eux-mêmes comme le font une grande majorité d’œuvres de bienfaisance archi-connues. Les familles des victimes du 11 septembre ont dû harceler, s’acharner et menacer la Croix-Rouge pour tenter d’obtenir les 11 millions de dollars qu’ils ne voulaient pas lâcher pour les familles, un an au moins après l’événement – et on ne sait que ce qui a transpiré dans les médias, j’ai donc le sentiment que le chiffre réel était nettement plus élevé.

Le directoire de la Croix-Rouge et ses autres administrateurs reçoivent des salaires obscènes et d’énormes avantages en nature, provenant tous directement des contributeurs. À l’époque de la rédaction de cet article (2012, NdT), le salaire du président en exercice est de presque 700.000 dollars par an (523.700 €) et le revenu total de la Croix-Rouge présente un excédent de 3 milliards de dollars !

KATRINA ET LE 11 SEPTEMBRE

En septembre 2005, Paul Joseph Watson et Alex Jones écrivaient, « Pendant que les conséquences de l’ouragan Katrina continuent de provoquer des troubles et le chaos avec des compte-rendus de pillages, de fusillades, de viols et de meurtres, les médias des organes de l’Establishment font la promotion de la Croix-Rouge comme une louable organisation à laquelle il faut envoyer des dons. Le plus gros site web au monde, Yahoo.com, affiche un lien pour donner à la Croix-Rouge bien en évidence sur sa page d’accueil. À chaque fois que se produit une catastrophe majeure la Croix-Rouge et des organisations du même genre comme United Way  reçoivent toute l’attention des média alors que d’autres œuvres de bienfaisance sont laissées dans l’ombre. Nous ne voulons pas dire qu’une grande majorité des employés de la Croix-Rouge ne sont pas des gens décents qui veulent simplement aider ceux dans le besoin ».

En fait, la Croix-Rouge a été attrapée « la main dans le sac » à refuser de l’argent au lendemain de terribles catastrophes qui réclamaient des fonds immédiats. Au nom du ‘Liberty Fund’ (Fonds Liberté de la Croix-Rouge américaine. Il s’agit d’une collecte spécifique que la Croix-Rouge a lancée à la suite des attentats de 2001, NdT) pour l’aide aux familles du 11 septembre, la Croix-Rouge a collecté 564 millions de dollars en dons dont seuls 150 millions ont été en réalité distribués.

La présidente de la Croix-Rouge d’alors, le Dr Bernadine Healy a proclamé avec arrogance, « Le Liberty Fund est un fonds pour les guerres. Il a évolué en fonds de guerre. Nous devons anticiper les effusions de sang. Nous devons pouvoir aider nos troupes si nous entrons dans des affrontements au sol. Nous devons pouvoir aider les victimes de demain ». (Elle démissionna en décembre 2001 sous le feu des critiques et décéda en 2011.)

Le 3 janvier 2005, CNN publia : « Les œuvres de bienfaisance se sont démenées après les attaques terroristes du 11 septembre, réunissant plus d’un milliard de dollars. Mais des questions sont soulevées sur le lieu, la manière et la quantité d’argent distribuée. C’est la présidente de la Croix-Rouge, le Dr Bernadine Healy qui en a fait les frais mardi pendant une audition devant le panel d’un comité de la Chambre des Représentants. Healy a été durement accusée par un officiel de New York pour la décision de la Croix-Rouge de mettre de côté presque la moitié de l’argent récolté pour de futurs besoins qui peuvent inclure des attaques terroristes. ‘Je vois que la Croix-Rouge, qui a collecté des centaines de millions de dollars prévus pour des dons publics à usage des victimes du 11 septembre – je vois que ces fonds ont été mis sous séquestre dans des plans à long terme’, a déclaré le procureur général de New York, Eliot Spitzer. »

UNE CORRUPTION DE LONGUE DATE

La Croix-Rouge a en fait une longue et sordide histoire de vol de dons en espèces prévus pour les aides humanitaires des catastrophes. Suite au séisme désastreux de San Francisco en 1989, la Croix-Rouge n’a donné que 10 millions de dollars sur les 50 millions collectés et a gardé le reste.

De même, après l’explosion de la bombe d’Oklahoma City en 1995 et l’inondation de la Red River en 1997, une grande partie des dons ont été aussi gardés. En remontant jusqu’à la guerre de Corée, la Croix-Rouge récupérait les paquets humanitaires des soldats, les fameux « colis de la Croix-Rouge » envoyés par les familles. 

La Croix-Rouge excelle dans l’art de voler l’argent et le courrier et a été prise sur le fait de nombreuses fois mais on l’a autorisée à échapper aux sanctions, ou aux révélations car l’organisation est un très proche allié de l’élite avec laquelle elle est inextricablement liée. C’est sans doute une organisation dirigée par des gens appartenant à l’élite dont le but est de rassembler des renseignements et de voler l’argent aux pauvres, défavorisés et nécessiteux pour remplir ensuite les poches des riches.

Plusieurs œuvres de bienfaisance secondaires qui étaient impliquées dans le projet d’aide humanitaire après le tsunami de 2004 ont exprimé publiquement leur colère en disant que des œuvres de bienfaisance connues comme la Croix-Rouge et Oxfam s’étaient engagées secrètement dans des négociations qui ont résulté en un montant élevé de dons publics non distribués aux plus touchés de la catastrophe. 

Le message ici devrait être clair pour tous. Ne donnez sous aucun prétexte d’argent aux grandes organisations charitables sauf si vous voulez que votre argent aille bénéficier à l’expansion des empires de l’élite et à voir un état policier en développement rapide au coin de la rue. Trouvez des œuvres de bienfaisance plus petites et indépendantes que vous savez être fiables et c’est à elles que vous enverrez vos dons.