Qui est François Legault:Un manipulateur opportuniste devenu dictateur-partie 1

Quel est le secret de la fortune de François Legault? Beaucoup de travail et un peu de chance, nous dit-il dans une publication de 2020.

François Legault en l’an 2000

Il oublie de nous raconter d’où vient sa chance.

En 1978, François Legault décroche son diplôme de comptable de l’HEC. Grâce aux luttes du mouvement étudiant, c’est l’âge d’or de l’accessibilité aux études supérieures. Les frais de scolarité sont gelés à 500$ par année.

Quand il fonde Air Transat dix ans plus tard, la « chance » lui sourit à nouveau, deux fois plutôt qu’une: il profite d’un apport de près de $9 millions grâce au régime d’épargne-action du gouvernement québécois, puis d’un investissement de $4 millions du Fonds de solidarité FTQ.

La fortune de M. Legault aurait-elle pris son envol sans l’élan des contribuables et du mouvement syndical?

Je ne sais pas. Mais leur rôle n’est pas secondaire: il est au cœur de la réussite de bien des bonzes du Québec inc.

Le premier ministre a travaillé fort, c’est évident. Pourtant, la plupart des gens qui travaillent fort ne seront jamais millionnaires. La différence entre lui et l’infirmière, le prof ou l’éducatrice en garderie, c’est qu’il a commencé à grimper au bon moment.Il était entouré de « petits amis » liés à l’oligarchie capitaliste,bourgeoise et néo-libérale de son époque.C’est -à-dire le centre-droit affairiste qui a mis l’homme d’affaire sur un piédestal!De cette oligarchie  riche et célèbre,on verra poindre aussi notre gauche caviard venue des  « enfants chouchoutés des universités québécoises » qui organiseront de grandes manifestations  contre Jean Charest et les libéraux corrompus au pouvoir en 2011-2012!

Gabriel Nadeau-Dubois
 Gabriel Nadeau-Dubois

Le secret de François Legault, c’est qu’il doit beaucoup aux institutions collectives de la Révolution tranquille. Il a emprunté des échelles censées servir à l’ascension sociale de tous Québécois, de toutes les Québécoises. Par la bande, elles ont aussi créé une poignée de millionnaires qui, une fois arrivés au sommet, se sont mis à regarder le petit monde de haut.

Aujourd’hui, ils sont en politique. Ils veulent enlever les échelles. L’accessibilité aux études, la fonction publique, l’impôt qui permet de les financer, les syndicats, tout cela leur apparaît maintenant encombrant, des vieilleries qui abaissent notre compétitivité et ralentissent nos entrepreneurs.

Ils essaient de nous faire croire, comme François Legault, que ces choses n’ont rien à voir avec leur succès: qu’il suffit de beaucoup de travail et d’un peu de chance pour que nous les rejoignions dans le club des fortunés.

La prochaine fois que vous entendrez la belle histoire des millionnaires qui ne doivent rien à personne (et pas un sou d’impôt de plus!), rappelez-vous d’où vient leur chance.

 


En 2021-2022:poser une question  à Legault peut vous  faire mettre en état d’arrestation

 

François Legault:une esquisse de biographie

Après avoir travaillé au sein des compagnies aériennes Nationair et Québecair, il a cofondé la compagnie aérienne Air Transat en 1986. Cette entreprise est devenue, en quelques années, la plus grande compagnie aérienne nolisée au Canada.

Il en a été le vice-président des finances jusqu’en 1997. La compagnie avait alors atteint un chiffre d’affaires de 1,3 milliard de dollars et le nombre de 4000 employés.

Il s’est lancé en politique en 1998, au début de la jeune quarantaine, dans le gouvernement du premier ministre péquiste Lucien Bouchard.

De capitaine d’industrie à ministre de l’Industrie

François Legault, en septembre 1999, alors ministre du gouvernement de Lucien Bouchard

 

 

Inusité en politique canadienne, François Legault s’est hissé au poste de ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie avant même d’être élu député d’une circonscription.

Il a ensuite géré le ministère de l’Éducation et a été vice-président du Conseil du Trésor, puis ministre de la Santé en 2002.

Réélu en 2003, il est devenu le porte-parole de l’opposition officielle pour les finances et le développement économique.

Autrefois héritier du mouvement souverainiste, François Legault embrasse maintenant le Canada

Les cofondateurs de la Coalition pour l’avenir du Québec, François Legault et Charles Sirois, le 21 février 2011

Il était pressenti comme un favori pour devenir chef du PQ en 2005, mais il ne s’est pas présenté pour consacrer, disait-il, plus de temps à sa famille.Nous verrons plus loin que c’était faux!

La victoire de François Legault aux élections québécoises de 2018 est l’aboutissement d’un parcours politique sinueux qui a commencé dans le camp souverainiste avant de se tourner vers un nationalisme favorable aux affaires.En fait,il faut préciser que François Legault est un manipulateur né!

En 2008, M. Legault a déclaré que les Québécois semblaient se désintéresser du projet du PQ de réaliser l’indépendance. Il se demandait si le projet souverainiste ne risquait pas de détourner les Québécois des enjeux sociaux plus pressants. Il a quitté la politique l’année suivante.

Deux ans plus tard, il a fondé son propre parti, la Coalition avenir Québec, dont il est le chef depuis le 14 novembre 2011. Il a présenté ce parti comme une « troisième voie » entre le fédéralisme et la souveraineté.


Élections 2018 : François Legault mène la Coalition avenir Québec au pouvoir, alors que les libéraux en sont chassés

La Coalition avenir Québec (CAQ), un parti de centre droit qui n’a jamais été au pouvoir, formera un gouvernement majoritaire au Québec, avec 74 sièges sur 125. Il a ainsi porté un dur coup aux libéraux qui n’ont fait élire que 32 députés.

La CAQ de François Legault marque une première victoire pour ce parti né en 2011. C’est une défaite éclatante pour les libéraux du premier ministre sortant Philippe Couillard.

Les libéraux étaient au pouvoir depuis 15 ans, à l’exception d’un bref gouvernement minoritaire du PQ.

Dans un discours prononcé à l’administration centrale du parti, le chef libéral a dit qu’il prendrait quelques jours pour réfléchir à son avenir en politique.

Jean-François Lisée Photo : Radio-Canada

Il s’agit de la première fois aussi en 48 ans que le gouvernement n’est pas formé par le Parti libéral ou par le Parti québécois.

Défait dans sa propre circonscription, le chef du PQ, Jean-François Lisée, quitte son poste.

Outre la Coalition avenir Québec, le grand gagnant de ces élections, selon les analystes, est le parti d’extrème- gauche Québec solidaire.

Manon Massé 

Ce parti est arrivé au troisième rang pour le nombre de députés élus, avec 10, un de plus que le Parti québécois.

Québec solidaire a non seulement conservé ses trois sièges à Montréal, mais a même plus que triplé son nombre d’élus. Il a aussi fait élire des candidats à Québec, à Sherbrooke et à Rouyn-Noranda.

C’est la première fois de son histoire que ce jeune parti, fondé en 2009, fait une percée à l’extérieur de la métropole québécoise.

Voyez pourquoi François Legault pourrait éprouver maintenant des difficultés majeures à remplir ses principales promesses électorales concernant une diminution des nouveaux arrivants au Québec et une meilleure intégration des immigrants dans une société québécoise vieillissante…

Victoire pour la CAQ : une défaite de l’option de la souveraineté du Québec?

François Legault distribue les poignées de main après la victoire de son parti. 

Selon les analystes, la CAQ, qui promettait de réduire les impôts, de privatiser certains aspects du système de santé et de réduire le nombre d’immigrants, a profité de l’appétit de changement des électeurs québécois.

Debout sur scène, le chef de la CAQ a dit à la foule en extase que les Québécois avaient choisi l’espoir en élisant un nouveau gouvernement et en évinçant les libéraux.

Au cours de la campagne électorale de 39 jours, M. Legault a promis d’instaurer une ère de changement. Il a fait preuve de fermeté en matière d’immigration à la suite des critiques de ses opposants.

Dans son discours de victoire, le premier ministre désigné a déclaré que les électeurs avaient finalement mis de côté la bataille de la souveraineté du Québec qui, selon lui, a semé la discorde et qui a consumé la politique provinciale au cours des 50 dernières années.

« Aujourd’hui, nous sommes entrés dans l’histoire, a-t-il dit. Il y a beaucoup de Québécois qui ont démontré qu’il est possible de faire travailler ensemble les adversaires d’hier, de travailler ensemble pour le Québec de demain, ensemble. »

LA CAQ DE FRANÇOIS LEGAULT PROFITE DE LA MORT DE LA DÉMOCRATIE AU QUÉBEC

En 2018,la CAQ a obtenu 37,5 % du vote populaire, soit le plus faible taux de l’histoire du Québec pour un parti qui a obtenu la majorité.

Les libéraux n’ont obtenu que 24,7 % des voix, soit un creux historique pour ce parti. Depuis la Confédération, les libéraux ont toujours obtenu au moins 30 % des voix.

Le Parti québécois n’a pas atteint le seuil minimum requis de 12 sièges pour être un parti reconnu à l’Assemblée nationale. Et avec 17,1 % des suffrages, il a fait son pire score depuis la fondation du parti.

Québec solidaire a récolté 16 % des suffrages.

 

 

 


Le Choix du Comté de L’Assomption et le pouvoir des sociétés secrètes au Québec

 

Un François Legault dont le visage vieilli très vite,même trop vite

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2008,on pouvait apercevoir le logo du local d’une fraternité  maçonnique juste depuis le stationnement du  magasin Desmarais,au centre-ville de L’Assomption.C’était avant la fondation de la Coalition Avenir Québec!Il y aurait plus de 600 loges maçonniques au Québec dont plusieurs seraient affiliées aux Illuminati!Le comté de L’Assomption étant situé au centre du  Québec,cela en fait l’endroit idéal pour  infiltrer et contrôler le Québec par un politicien ambitieux et soumis!

François Legault est donc devenu l’élu,suivant en cela  l’ancienne élection de Jacques Parizeau  dans ce même comté de L’Assomption qui attire les ‘puissants de pouvoirs obscurs »!


Les grosses cachotteries de François Legault

La nébuleuse caquiste de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité

 

Il s’agit du témoignage d’Éric Lauzon, un jeune Québécois qui connaît bien le milieu bancaire genevois pour y avoir œuvré près de 10 ans. Il nous explique ici les liens de François Legault, de Charles Sirois et de l’Empire Desmarais avec ce milieu et celui des paradis fiscaux. Les cheveux vont vous en dresser sur la tête !

 

 

Visionnez l’entrevue d’Éric Lauzon, ancien cadre dans une banque genevoise.

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Au courant de la campagne électorale actuelle, les partis provinciaux ont fait beaucoup d’annonces et pris beaucoup d’engagements envers les électeurs. De nombreux analystes se questionnent sur la façon dont seront financés ces promesses et sur l’exactitude de leurs cadres financiers. Or, l’une des sources de revenu négligée par plusieurs des partis politiques s’avère la lutte à l’évasion fiscale offshore. À part le Parti Québécois, aucun des trois autres partis n’a présenté de véritable plan de lutte à l’évasion fiscale par l’entremise des paradis fiscaux dans la campagne actuelle.

 

Les pertes fiscales sont considérables, nous verrons qu’elles se situent à plusieurs milliards chaque année, selon différentes études. Dans le mémoire que j’ai présenté à la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale en septembre 2015, j’en arrivais à la conclusion qu’elles pourraient se situer entre 9 et 16 milliards $ CDN par année. Ces chiffres sont comparables à ce que les médias belges et français nous révèlent en ce moment sur les pertes fiscales en Belgique et en France.

Évaluation des pertes fiscales présentée par M. Messaoud, Directeur de la Chaire en criminalité financière de l’Université de Sherbrooke, lors d’un colloque organisé à l’UQAM sur les paradis fiscaux en mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon l’OCDE, c’est 50% du stock monétaire mondial qui transite chaque année par les paradis fiscaux. Les multinationales y cachent 40% de leurs profits. Selon la firme Ernst & Young, le marché de la gestion de fortune est actuellement de 55 000 milliards de dollars. Le contexte politique international étant favorable, elle estime que ce marché sera de 70 000 milliards de dollars dans deux ans. Ces actifs qui se trouvent dans les paradis fiscaux sont à 95% composés d’avoirs institutionnels et de 5% d’avoirs de particuliers.

 

À l’heure actuelle, François Legault et ses collègues de la CAQ prétendent être des champions de la saine gestion des finances publiques. Ils veulent continuer les politiques d’austérité et de baisses d’impôt pour les plus fortunés. Or, ce que peu de gens savent, c’est que la CAQ a été fondée à ses débuts par des gens très fortunés qui profitent allègrement des paradis fiscaux ou qui sont des professionnels de cette industrie de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité (cabinets d’audit, gestionnaires de patrimoine/fortune, fiscalistes, juristes, comptables, etc.)

 

Il existe donc une véritable nébuleuse de personnes qui œuvrent dans l’industrie de la gestion de fortune qui gravite autour de la CAQ . Il s’agit plus précisément de ces professionnels qui permettent à des individus fortunés et à des entreprises de faire de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité et  de l’optimisation fiscale agressive à l’étranger.

 

Le Cabinet d’avocat BCF

 

Nous pouvons commencer par la firme d’avocat BCF de Mario Charpentier, ancien Président de l’ADQ et ancien Responsable du financement de la CAQ. Quarante-six avocats de la firme BCF ont contribué pour 20 000 dollars à la fondation de la CAQ en 2011.

 

BCF offrait des conseils en fiscalité internationale aux particuliers et aux entreprises via ses bureaux à la Barbade entre 2011 et 2017, soit BCF (Barbados) LTD et BCF ATTORNEYS AT LAW. C’est la firme d’avocats Dentons qui a acheté la filiale de BCF à la Barbade, en 2017, ce qui inclut la clientèle et les trois experts en fiscalité qui y œuvraient. Il est opportun de souligner au passage qu’oeuvre au sein de ce cabinet le frère de l’ancien ministre des Finances Libéral Raymond Bachand, Jean-Claude Bachand, lui-même ancien membre d’administration du Groupe Investors, une filiale de la Société Financière Power du groupe Power Corporation contrôlé par l’Empire Desmarais.

 

Bien que BCF n’ait plus de bureaux à la Barbade, ils offrent toujours des services en fiscalité internationale. Toutefois, voici comment ils présentaient leurs services à la Barbade avant 2017.

 

« Nous avons créé notre bureau de la Barbade afin d’offrir à nos clients qui exercent des activités à la Barbade des services juridiques et fiscaux de qualité de façon rapide et efficace.

Notre équipe est formée de 3 avocats spécialisés dans le droit des sociétés et le droit des affaires, la fiscalité, les fiducies, l’assurance et la propriété intellectuelle. Ils possèdent une expérience approfondie en ce qui a trait à l’offre de solutions novatrices et efficaces en matière de planification, tant à des clients privés qu’à des sociétés.

 

Nous avons développé au cours des dernières années un large réseau à la Barbade. Nous sommes donc en excellente position pour conseiller une clientèle diversifiée, tels que les cabinets comptables, les banques, les entreprises de services et les petites et grandes entreprises ayant des filiales à la Barbade ou désirant s’implanter dans ce pays.

 

La Barbade est un territoire attrayant pour la création et l’exploitation de sociétés de vente internationales, de fiducies d’immigration, de compagnies d’assurance vie, de compagnies d’assurance captives, de compagnies de réassurance, de sociétés commerciales, de sociétés de financement, de sociétés de portefeuille, de banques et de sociétés de fiducie, de sociétés de crédit-bail ainsi que de sociétés détenant des droits de propriété intellectuelle. Nous vous invitons à lire les documents ci-joints pour obtenir plus de renseignements sur ces différents sujets.

 

La Barbade a conclu des conventions fiscales avec le Canada, Caricom, la Chine, Cuba, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Finlande, le Luxembourg, le Panama, la Suède, la Norvège, le Mexique, la Suisse, l’Autriche, Malte, Maurice, les Pays-Bas, l’Espagne, le Botswana et le Venezuela. En outre, des négociations sont en cours afin de conclure des conventions avec l’Italie, le Vietnam, la Belgique, le Brésil, le Chili, la République Tchèque, l’Islande, la Russie et l’Inde.

 

La Barbade compte également sur un réseau croissant de traités bilatéraux d’investissement (des « TBI »). Elle a conclu des TBI avec le Botswana, le Canada, la Chine, CARICOM, Cuba, la Finlande, l’Allemagne, l’Italie, Maurice, le Mexique, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Venezuela. »

 

LODH, Charles Sirois et l’Empire Desmarais

 

De juin 2000 à juillet 2003, j’ai travaillé au service Communication & Marketing de la Banque Ferrier Lullin (UBS) à Genève en qualité de WebÉditeur. Au moment de réaliser le nouveau site web de cette banque, vers 2001-2002, j’ai fait une veille du contenu et de l’architecture des différents sites web des banques suisses, afin d’analyser la concurrence.

 

J’ai découvert, à ce moment, que la Banque Lombard Odier qui venait de fusionner avec la Banque Darier Hentsch, avait un nouveau site internet. Comme nouvelle à la une, le lancement d’un nouveau fond de placement, INFOLOGY dont l’homme d’affaires Charles Sirois était partenaire. LODH est la deuxième plus importante institution de gestion de fortune de la Place financière genevoise, après la Banque Pictet. Ses clients sont à la fois des particuliers et de l’institutionnel, soit des entreprises d’envergures importantes.

 

LODH gère en ce moment près de 242 milliards de francs suisses d’actifs, soit 322 milliards de dollars canadiens. Son siège social est implanté à Genève. LODH dispose aussi de 27 bureaux dans 20 pays et emploie près de 2 400 personnes. Fondée en 1795, tout comme mon ancien employeur Ferrier Lullin, elle est la première banque suisse à avoir ouvert une succursale à l’étranger, soit en 1951 (tout comme la Banque Pictet en 1978), à Montréal.

 

Patrick Odier, l’un des principaux actionnaires de LODH a été Président de l’Association Suisse des Banquiers de 2009 à 2016. C’est un ami de Charles Sirois et d’André Desmarais qu’il a rencontré, il y a plusieurs années, lors d’un Sommet de Davos en Suisse.

 

De plus, à partir de 1998, France Chrétien Desmarais a siégé pendant près de 20 ans, avec Patrick Odier, au conseil d’administration de LODH Canada. Rappelons que l’objectif de cette succursale est d’augmenter les actifs de clients canadiens, en leur procurant un refuge qui leur permet de ne pas respecter leurs obligations fiscales au Québec et au Canada.

 

LODH dispose de plusieurs sociétés enregistrées au Canada, dont les bureaux sont à Montréal :Lombard Odier Services Inc., Lombard Odier Valeurs mobilières (Canada) Inc., Lombard Odier TransAtlantic Limited, etc.

 

En mai-juin 2000, au même moment où je passais l’entrevue pour devenir WebÉditeur de la Banque Ferrier Lullin, filiale de l’UBS, j’ai fait 6 heures d’entrevues avec 4 personnes de la Banque LODH pour le même poste de WebÉditeur chez eux. Je me souviens très bien de mon entretien avec le directeur du département informatique. Sur un ton très brutal, il m’a demandé quelle était ma position à l’égard de la souveraineté du Québec. Je ne comprenais pas le rapport avec le poste dont il était question et sans vraiment me soucier de l’importance de la réponse, j’ai répondu que j’y étais favorable.

 

Aujourd’hui, je comprends que comme WebÉditeur, j’aurais probablement eu des droits administrateurs sur leur réseau informatique, et ainsi accès aux noms de la clientèle québécoise et canadienne.

 

Pour bien connaître la culture dans le milieu bancaire suisse, n’entre pas dans le cercle des premières familles de banquiers genevois, qui le veut. Jusqu’en 1980-90, pour travailler dans les banques genevoises, il fallait être de religion protestante. Et pour faire partie de la direction, il fallait être un des descendants ou un des membres d’une de ces premières familles qui ont fondé ces banques à Genève.

 

Dans les années 90, les choses ont commencé à changer. Et dans la période où j’y ai travaillé, les banques ont adopté un style de gestion à l’américaine, avec de plus fréquents voyages à l’étranger et des méthodes plus agressives pour faire de l’acquisition de clientèle. Elles se sont mises à faire de la publicité aussi, ce qui était mal vu auparavant, considérant les valeurs de discrétion liées au secret bancaire dont elles font la promotion auprès de leurs clients à l’étranger.

 

J’ai bien connu le fils du banquier propriétaire de la Banque Leclerc qui a fait faillite vers la fin des années 70. Bien que pratiquant la gestion de fortune dans une autre banque genevoise, il était complètement rejeté par le milieu lors des événements mondains. La Banque Leclerc est la seule institution de gestion de fortune à avoir fait faillite à Genève.

 

Or, Charles Sirois a lancé avec LODH, le fonds de placement INFOLOGY, où était placé les actifs des clients privés et institutionnels de cette banque. Sachant que la principale raison de placer des avoirs dans une institution financière suisse est de raison fiscale, il est fort raisonnable de penser que Charles Sirois ou l’une des entreprises dont il est l’un des importants actionnaires ou avec laquelle il ait des liens importants, ait eu recours aux services de LODH.

 

En effet, Charles Sirois, cofondateur de la CAQ, ne s’est jamais caché pour cautionner le recours à des filiales dans les paradis fiscaux pour faire de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité. Sirois a été Président du conseil d’administration de la Banque CIBC, banque qui traite beaucoup entre autres avec le Clan Desmarais. Charles Sirois siège au conseil d’administration de la Banque CIBC, depuis 1997 et en est devenu le président en 2009. Selon les rapports annuels de la Banque CIBC, des économies d’impôts au Canada de l’ordre de 1,4 milliards de dollars auraient été rendues possibles entre 2007 et 2011, en ayant recours à des filiales étrangères

 

Dans cette liste de donateurs à la fondation de la CAQ, nous retrouvons le même système et style que les donateurs du PLQ, soit des gens du secteur de la construction, des gens ayant trempé de près ou de loin dans le scandale des commandites, plusieurs Italo-canadiens reliés au PLQ, au PLC et à la mafia, des gens du milieu bancaire, des gens d’affaires proches de Charles Sirois et de François Legault.

 

À la fondation de la CAQ, une centaine de dons totalisant 36 000 $ sont marqués de la mention « de FL et CS », probablement François Legault et Charles Sirois.

 

J’ai parlé des dons venant de la firme d’avocat BCF. Firme qui avait une filiale à la Barbade pour permettre à ses clients de profiter de ce paradis fiscal. Or, le cabinet d’audit Ernst & Young qui est considéré comme un des piliers de l’industrie de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité avec Deloitte, KPMG et PwC (PricewaterhouseCoopers) est aussi une de ces sociétés proches de la CAQ. Rappelons que François Legault a débuté sa carrière comme vérificateur et chef d’équipe chez Ernst & Young de 1978 à 1984. Les employés de cette firme ont d’ailleurs donné 10 000 $, en 2012, lors de la fondation de la CAQ.

 

François Legault et Air Transat

 

Air Transat a créé en octobre 1996 une société à la Barbade, Transat A.T. (Barbados) Ltd.

Alors vice-président d’Air Transat, François Legault se défendait en affirmant: « C’est que ce n’était pas pour faire de l’évitement fiscal, c’était pour utiliser certaines dépenses qui étaient faites en France. » À ses dires, ce n’était pas pour payer moins d’impôt ou pas du tout. Et pour le transfert de dépenses, ça n’avait pas fonctionné, prétendait-il. Il a choisi la Barbade parce que c’était « une façon permise de transférer des dépenses qui n’étaient pas déductibles en France parce qu’il n’y avait pas de revenu pour obtenir une déduction. »

 

Or, aucun journaliste à l’époque ne l’a relancé en lui disant que c’était exactement la technique du « prix de transfert », utilisée par les multinationales pour détourner leurs profits vers les paradis fiscaux. Dans le rapport annuel de 2017, 11 des 19 filiales d’Air Transat se situent toujours dans des places offshores considérés comme étant des paradis fiscaux. Les Pays-Bas, la Barbade, la République Dominicaine, la Jamaïque et la City à Londres sont, en effet, des paradis fiscaux.

 

Si le gouvernement avait une loi forçant les entreprises à dévoiler leurs résultats pays par pays, il serait facile de vérifier si Air Transat a pratiqué de l’évasion fiscale avec ces filiales avec la technique du « prix de transfert ». Un rapport annuel qui n’est pas consolidé mondialement et qui affiche ces résultats par pays contiendrait ce type d’informations:

 

– Les pays dans lesquels la société opère ;

– Les noms sous lesquels elle exerce des activités dans chaque pays ;

– Ses résultats financiers dans chaque pays, y compris :

 

• Les montants des ventes intragroupes et extérieures au groupe ;

• Les achats, ventilés de la même façon ;

• Les coûts de financement, ventilés de la même façon ;

• Les charges sociales et le nombre d’employés ;

• Le résultat avant impôts ;

• Les impôts versés au gouvernement de son lieu d’activités

 

 

François Legault et son conseiller spécial, « l’abrasif » Mario Bertrand (un proche de Charles Sirois, ancien chef de cabinet de Robert Bourassa)

 

Il a choisi la Barbade parce que c’était « une façon permise de transférer des dépenses qui n’étaient pas déductibles en France parce qu’il n’y avait pas de revenu pour obtenir une déduction ». M. Legault estime que ce n’est pas de l’évitement fiscal. « Lorsqu’une entreprise perd des dépenses qui ne sont plus déductibles alors qu’elles devraient l’être, je trouve ça normal qu’on puisse essayer de réduire les dépenses des revenus de l’entreprise », a ensuite ajouté M. Legault. En 2012, l’ancien chef de cabinet de Robert Bourassa de 1986 à 1990, Mario Bertrand, dont la résidence principale est à Monaco (paradis fiscal) devient conseiller spécial de François Legault. Mario Bertrand a eu un parcours dans le milieu des affaires assez impressionnant : Société des Jeux du Québec, Culinar, Brasserie Labatt, Juste pour rire, Cogeco, Léger Marketing, Hexagone (ex-Louisbourg de Tony Accurso), etc. Il a été président et chef de direction de Télé-Métropole.

 

Mais ce qui est intéressant, en plus de sa résidence à Monaco, c’est qu’il rejoint Charles Sirois dans les années 90 et devient chargé mondial des opportunités d’affaires chez Telesystem International, dont le conseil d’administration et les dirigeants sont composés de membres de la famille Sirois, soit François-Charles Sirois, Charles Sirois, Denis M. Sirois et Simon Sirois. Au fil des ans, Telesystem a conclu des transactions totalisant plus de 22 milliards de dollars depuis sa fondation. (Voir à ce sujet l’ouvrage de Richard Le Hir, « Charles Sirois, l’homme derrière François Legault », publié à Montréal aux Éditions Michel Brûlé en 2013, et la critique de la conjointe actuelle de Jean-François Lisée, Sylvie Bergeron, parue sur le Huffington Post le 9 juillet 2015)

 

L’évasion fiscale de grande envergure implique aussi d’autres institutions bancaires ayant des activités à Montréal. J’ai un ami du temps où je vivais à Genève qui travaille en ce moment à la filiale de la Banque Syz à Nassau. Vers 2011, nous avons passé une soirée ensemble à Montréal. Il m’a confié que leur clientèle était tellement en développement, que ses patrons avaient pris la décision de l’envoyer 7 fois par année, au lieu d’une seule fois, à Montréal et à Ottawa pour rencontrer ses clients.

 

La Banque Julius Baer, qui a acheté la Banque Ferrier Lullin en 2005, était le partenaire principal de la Formule Électrique (FE) à Montréal. Cela permettait à ses gestionnaires d’avoir un accès privilégié pour faire de l’acquisition de clientèle, lors de l’événement assez controversé.

 

Dans les banques canadiennes, la Banque Royale a longtemps eu une très forte présence à Genève. Je rappelle aussi, en terminant, qu’après mon départ de Ferrier Lullin en 2003, Martin Tremblay a été nommé directeur de notre succursale à Nassau. Nous sommes les deux les deux seuls Québécois à avoir travaillé pour cette banque, fondée en 1795. Il a été arrêté par le FBI en 2005 pour avoir tenté de blanchir un milliard de dollars. L’ancien directeur de notre succursale à Nassau m’a révélé que la chose qu’il adorait particulièrement lorsqu’il y travaillait, c’était d’être en contact avec la clientèle québécoise: « Il adorait notre accent ! ». Ces clients sont désormais ceux de Julius Baer, depuis la vente de Ferrier Lullin en 2005.

 

Que la question des paradis fiscaux soit pratiquement évacuée de la campagne électorale de 2018 est vraiment dommageable pour l’avenir politique du Québec. Les paradis fiscaux sont une attaque directe envers nos institutions, notre démocratie, la capacité d’action et de gouvernance de l’État québécois.

Dans la partie 2,je parlerai de la gestion de la fausse pandémie et des multiples mensonges de François Legault!

 


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Sur ce lien:VintageparMichel

 

Début de la mystification électorale:Des boîtes de scrutin se vident sur la route dans Matane-Matapédia

Bien que les autorités assurent que tous les bulletins de vote ont été récupérés, plusieurs internautes ont rapporté sur les réseaux sociaux que des boîtes de scrutin avaient été trouvées dimanche soir le long de la route 195 dans la Matapédia.

…le mystère des boîtes de scrutins sur la route…!

 

Le directeur de scrutin dans Matane-Matapédia, Clément Bernier, explique que la porte de la boîte du camion qui transportait le matériel nécessaire à l’élection s’est ouverte quand le véhicule est passé dans un trou vers 17 h dimanche.

Le camion était parti de Matane pour se diriger vers Amqui. L’incident est survenu dans les environs du village de Saint-Vianney.

On a eu plusieurs boîtes échappées, mais on a récupéré l’entièreté , souligne M. Bernier. Tous les bulletins de vote, tous les documents essentiels à l’élection ont été retrouvés.

Le directeur précise qu’il s’agissait de bulletins de vote par anticipation ainsi que de bulletins vierges.

Les scellées sont intacts, confirme le DGE

La porte-parole du Directeur général des élections, Julie Saint-Arnaud, précise que neuf urnes sont tombées du camion, dont sept contenant des votes par anticipation. Aucune enveloppe scellée n’a été touchée, selon elle.(Cela reste a prouver)

Elle précise que le soir du vote par anticipation, tous les bulletins de votes sont insérés dans une enveloppe sur laquelle est appliqué un scellé qui vient garantir l’intégrité du vote. Les enveloppes sont ensuite placées dans une urne qui est aussi scellée. Ces scellés sont faits d’une pellicule autocollante qui ne peut pas se décoller sans altérer la matière sur laquelle elle est collée.

Julie Saint-Arnaud ajoute qu’aucun renseignement personnel n’a été égaré. On est rassurés. On savait exactement combien il y avait d’enveloppes. Tout est très bien encadré donc on est en mesure d’assurer qu’effectivement tout le matériel a été retrouvé, estime-t-elle.

Un « incident malheureux », selon le directeur de scrutin

M. Bernier ajoute que chaque urne est placée dans un sac de plastique, et que le camion est verrouillé.

Il y a trois emballages, donc ça prend tout un choc pour avoir raison de ces trois emballages-là. On essaie de savoir ce qui s’est passé exactement pour que la porte de la boîte de camion ouvre. Est-ce que la fermeture a cédé? On va en savoir plus cet avant-midi.

Le directeur remercie les citoyens qui l’ont tout de suite alerté ainsi que les policiers qui sont intervenus dans des délais excessivement courts.

Il assure que le scrutin va se dérouler normalement aujourd’hui.

Pascal Bérubé demande une enquête

Le député sortant de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, n’est pas satisfait de cette explication.

Ça fait six élections que je fais et je n’ai jamais vu une telle chose, déplore-t-il. Les explications du directeur de scrutin local ne me satisfont pas. Va falloir aller plus loin. L’inquiétude est grande. Comment est-ce possible qu’une personne avait ces boîtes dans son véhicule, que ça ouvre, que ça se retrouve sur la route 195, qu’on doive faire une recherche avec la police? Est-ce qu’on peut nous garantir que ces boîtes n’ont pas été ouvertes et que les bulletins de vote n’ont pas été dispersés? C’est très grave.

EN CONCLUSION

On nous prend pour des idiots finis et on s’attend que personne ne va bouger!

Tout sera oublié demain!

 

Le Québec sous la gérance du crime organisé:Action collective déposée contre Hydro-Québec

Une demande de recours collectif sera déposée contre Hydro-Québec pour exiger un remboursement des «trop-perçus» qui avaient permis au gouvernement d’équilibrer plus rapidement ses finances.

 

La Coalition peuple allumé a recruté à cet effet près de 30 500 participants sur la plate-forme d’action citoyenne Weroes.

En avril dernier, le même regroupement avait symboliquement mis en demeure le premier ministre Couillard pour exiger des éclaircissements quant au remboursement des abonnés, quelques jours après que le gouvernement eut admis avoir profité des trop-perçus pour combler son déficit.

Le ministre des Ressources naturelles de l’époque, Pierre Arcand, avait annoncé que l’atteinte de l’équilibre budgétaire marquait la fin de cette pratique.

Hydro-Québec avait confirmé un écart de 1,4 milliard $ entre ses besoins et ses revenus depuis 2008. Son porte-parole, Louis-Olivier Batty, avait toutefois tenu à souligner que ce chiffre représente «moins qu’un pour cent sur nos prévisions budgétaires». Il avait nié toute surfacturation et expliqué l’écart par des gains d’efficience.

Le ministre Arcand avait écarté d’ailleurs la possibilité d’un remboursement des abonnés, promettant plutôt des hausses minimales des tarifs d’électricité.

En août dernier, Hydro-Québec a demandé à la Régie de l’énergie de lui permettre d’augmenter ses tarifs résidentiels de 1,1 pour cent. La Régie devrait rendre sa décision vers le début du mois de mars.

Pour l’année qui tire à sa fin, elle avait donné le feu vert à une augmentation de 0,7 des tarifs résidentiels, égale à celle de 2016, alors qu’Hydro souhaitait une hausse de 1,6 pour cent.

La Coalition peuple allumé, qui tient un point de presse ce mercredi, réclame un remboursement rétroactif pour les trop-perçus accumulés de 2008 à 2013, qui représentent selon elle une ristourne de 365 $ par abonné ou une baisse de tarifs de plus de 10 pour cent.

Mercredi matin, l’actuel ministre de l’Énergie et des Ressources Naturelles, Pierre Moreau, a déclaré qu’il serait «étonnant» qu’une surfacturation soit démontrée.

Il a rappelé que les sommes facturées par la société d’État dépendent des décisions prises par la Régie de l’énergie selon les prévisions d’Hydro-Québec sur sa demande de consommation.

 

 

 

 

Le Québec sous la gérance du crime organisé:la fausse démocratie de la ville de Québec

Nous approchons des élections municipales,voici un véritable écho de la fraude orchestrée par l’oligarchie du pétrole pour nous laver le cerveau avec leurs « mensonges de démocrates sérieux »:

Un solide aperçu de la pseudo-démocratie dans la Ville de Québec….Un article d’Anne Morin en février 2017!

Voici un article qui est passé sous silence dans nos savant médias cette semaine, et je vais vous dire une chose et c’est à l’effet que même discuter deviens de plus en plus difficile dans la communauté à Québec et je l’ai encore expérimenté cette semaine dans une réunion ou je suis allé mercredi soir dernier sur la question d’agrandissement du Port de Québec auquel pas grand médias en ont parlé à part le Journal Le Soleil ! Un projet d’environ 1 Milliard en tout et partout incluant les investisseurs privé ! C’est l’article dans la rubrique!

Et vous remarquerez que de un, mon nom n’est pas dans l’article en question, car j’ai dû en surprendre plus d’un puisqu’ à cette rencontre-là, j’ai demandé à la présidente Mme Émond et le DG du Port de Québec Monsieur Mario Girard qui était surplace d’attendre le dépôt du Rapport que la Consultation organisé par le Député Monsieur Steven Blainey sur le Troisième lien, qui aura lieu le 15 février prochain à Lévis d’attendre avant de prendre toute décisions.

Car voyez-vous à cette occasion un ingénieur ou architecte aura la chance semble-t-il d’exposer des plans relativement à un possible troisième lien entre la rive sud et la rive Nord et qui semble-t-il serait plus situé à l’est de la Ville de Québec.
A cet occasion je leur ait dit que dans ce cas précis j’avais encore une fois l’impression de me faire passer quelque chose par en arrière pour citer monsieur Bernard Gauthier…Car voyez-vous le projet d’un troisième lien est un projet dont les coûts sont estimé entre 1 et 4 milliards et que moi je leur ait dit que j’étais visionnaire et que mon idée pourrait être que si on avait un troisième lien à l’est.

Et bien, que ça pourrait par exemple être avec un SRB et soit un Tunnel ou un Pont à partir du Palais des Congrès de Lévis et de traversé à l’Ile d’Orléans pour y embarquer des travailleurs et pour ensuite aussi faire un et/ou des arrêts à Beauport pour y embarquer d’autre travailleurs, et ensuite remonter par une passerelle le SRB qui pourrait être adapter et remonter jusqu’au Palais des Congrès de Québec. Et je pense que ce projet est futuriste et totalement faisable…Lorsque l’on s’arrête pour y penser… ?

Je leur ai aussi dit que le Port de Québec avait en 2005 ou 2006 si ma mémoire est bonne fait des Consultations publique à la veille du 400 iéme anniversaire de la Ville de Québec et que j’avais proposé quelques bonne suggestions qui n’avais pas été retenu, mais au moins une des propositions que j’avais fait à l’époque fut mis en branle dont l’installation de nombreux bancs pour pouvoir s’assoir dans le Port de Québec et avec le nouvelle Agora et l’Agrandissement du Terminal de Croisière, cela devenait un Must ! Et tout cela pour vous dire que notre implication citoyenne est très importante car un amis à moi à l’époque m’avait fait remarquer que l’installation de Bancs Publique n’était semble-t-il pas dans les Plans…!

De plus, toujours à cette même Consultation sur l’agrandissement de la Baie de Beauport de mercredi soir dernier, j’ai terminé en leur disant que je souhaiterais qui si l’on devait refaire la Piste cyclable ou un nouvelle aménagement dans ce secteur en relation avec la mobilité, je souhaiterais que des bornes de recharge pour les micros moyens de transport comme les quadri-porteur électrique qui en passant sont plus nombreuses que les voiture 100% électrique au Québec…

Et bien, que des bornes soient installées un peu partout sur le futur parcours …Car je leur ai demandé en 2008 à la ville de Québec et le conseiller municipale de l’époque m’avait répondu que c’était quelque chose de très important ? Mais rien n’a été fait depuis, et ce, même après en avoir parlé avec plusieurs interlocuteurs, et j’ai même déposé une lettre que j’ai reçus du côté fédérale, et qui m’a renvoyé du côté municipale et provincial et je leur ai indiqué que c’étaient des spécialistes de nous faire tourner en rond ?

Enfin, j’ai conclu ma présentation de trois minutes en leur disant qu’il y aurait lieu de faire attention pour s’il devait y avoir des installations électrique dans ce secteur de ne pas installer les fameux compteurs intelligent ou de vérifier comme il faut au préalable, car ce secteur contient beaucoup d’oiseaux de tout genre et que cela pourrait semble-t-il avoir un impact sur la migration de certaines espèces et qu’il fallait être très prudent !

Avez-vous vu mon nom et celle de Louise une amie qui m’accompagnait à cette rencontre et qui elle aussi est venu prendre la parole dans cette article… ? Et voulais aussi dire de ne pas oublier d’inclure des Bornes de recharge pour les micros- moyens de transport et à ce moment précis la foule commençait à murmurer fort à l’arrière…Et là, je m’en suis mêlé en disant très fort,«laissé la parlé… ! Car j’ai dit, ce quel demande est juste se prononcer… et je vois toute les têtes blanche ici présente et que votre tour s’en vient… et ce ne sera pas long que les couches pour incontinences et les patates en poudre vont venir bien plus vite que vous pensez…Oh… j’étais hors de moi-même et Louise s’est aussi sentie très humiliée, je le sentais….C’est effrayant de ne pas être capable d’échanger librement dans la Capitale Nationale du Québec….Ouf….

En conclusion, le point ou je voulais en venir avec ce projet de Troisième lien est plus que ce projet va coûter autour semble-t-il de 1 à 4 milliards de dollars et les citoyens de la ville de Québec vont devoir le 15 février prochain aller du côté de Lévis pour être consulté… ? Alors qu’ici le Maire Labeaume, ne parle pas de demander aux citoyens de s’exprimer la dessus ? Et pire encore, l’autre jour à moins que je ne me trompe, il semblait vouloir être prêt à signer pour le SRB immédiatement… ? Au lieu de voir tout le projet du troisième lien comme un tout ! Un peu comme cela s’est fait à Montréal avec je crois que c’est le Pont Champlain… ?

Car n’oublier pas il ne s’agit pas d’un projet de 1 million de dollars ? Mais bien entre 1 et 4 milliards de beaux dollars pour le Troisième lien et celui de la Baie de Beauport 1 autre milliard cela fait beaucoup d’argent n’est-ce pas ? Mais le point important que je veux soulever ici est le suivant; Vous souvenez-vous du projet Rabaska ?

Et bien, pour faire du comparable :ce projet en était un de 840 millions et avait nécessité un Audience Publique de 19 jours à Expo cité et un peu partout sur le territoire et avait totalisé 124 heures de jours d’audiences, 699 mémoires avait été déposé. Et totalisait 25,000  pages de documents. Alors que nous à Québec pour le projet d’un Troisième lien à ce jour… C’est zéro de Consultations publique pour les citoyens de la ville de Québec, sauf pour celle qui aura lieu le 15 février 2017 au Centre des Congrès de Lévis et organisé par le député fédérale Monsieur Steven Blainey ! Je crois que la démocratie est plus que malade à Québec…si vous voulez mon opinion ! Et que c’est certain que les médias ne vous disent pas tous, car ce que je vous ai écrit ici n’était pas dans cet article !

Maintenant, vous comprenez mieux que nous les Citoyens allons devoir devenir nous-même des journaliste(s) pour avoir les vrais nouvelles ?

Depuis la parution de cet article en février 2017,tout est mort on entend plus parler de rien? Bizarre non…!

Comme pour parodier le capitaine Kirk!Tout cet argent s’en va dans un trou noir…ou dans la quatrième dimension!

 *Une dénonciation de Patrice Fortin dans Facebook.

Le Québec sous la gérance du crime organisé:la stratégie est d’attiser le feu jusqu’au jour du scrutin

Malheureusement, même le PQ sombre dans ces accusations mensongères, est-ce à dire que puisqu’ils n’ont rien à proposer, ni d’un bord, ni de l’autre, ils tentent de provoquer un conflit là où il n’y en a pas. De plus, d’où provient ce malaise sociétal? Tout ces troubles dérivent de l’islam, appelons ça comme nous voulons, radical, politique ou débile, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une idéologie politico-religieuse. Aucunement question de nationalité là-dedans, maisautant les politiciens que les médias sombrent dans le grotesque de parler de racisme, de xénophobie et ils ont même dû inventer un mot; islamophobie! Rien qui ne justifie ces accusations auprès du peuple québécois, une fois de plus de la part de nos politiciens, des tentatives pour nous faire sentir coupables de tout et de rien.

Pour ma part, être contre les OGM, Mac Donald ou l’islam, aucune différence et je ne me sent pas raciste pour autant puisque l’islam appartient à tous les peuples, à tous les attardés de la planète.

Je considère bien plus raciste un étranger qui s’installe chez nous et qui impose sa culture déficiente au point qu’il ai quitté son pays. Une femme voilée ne dit-elle pas à notre société d’aller se faire foutre? Lorsque nous savons que pour un islamiste radical, intégriste ou appelons ça comme nous voulons, que pour lui une femme non voilée est impure, quel est le message qu’ils nous envoient avec leurs voiles?

L’équivalant pourrait être un chandail avec la mention non à l’islam politique car pour eux, le voile signifie surtout non à notre culture.

(Sylvain Meunier)

 

Les ministres Laetao et Coiteux:deux hommes de mains irresponsables.

 

Le gouvernement Couillard lance sa consultation sur « le racisme et la discrimination systémique », dont on ne connaît encore ni le format ni le champ qui sera couvert. Ces travaux vont s’étendre sur des mois, et si on est bons, ils devraient nous mener jusqu’aux élections. Il y a fort à parier que ça deviendra un enjeu électoral.

Y a-t-il du racisme au Québec ? Oui, assurément, malheureusement, comme dans toutes les sociétés. Il existe bel et bien.

Y a-t-il du racisme systémique, comme aux États-Unis, par exemple ? Même si des individus racistes peuvent sévir au sein d’institutions, je ne crois pas qu’on puisse être aussi catégorique.

La société québécoise, dans son ensemble, n’est pas maladivement raciste.

Alors à quoi, à qui cela sert-il de nous dire qu’on est une société qui pratique le racisme systémique ?

Dans La Presse+ du 4 avril, sous le titre « Faire partie d’un NOUS rassembleur », plusieurs personnes, la plupart issues de l’immigration, dont beaucoup de musulmans, signent une lettre ouverte qui retient l’attention. Elles mettent en garde le gouvernement et se questionnent sur le bien-fondé de la consultation publique. « Il faut prendre les bonnes mesures pour lutter contre les discriminations et le racisme, sans exacerber les antagonismes entre les différents groupes de citoyens québécois. » Elles disent que ça va contribuer à nourrir les conflits.

Qui plus est, elles s’inquiètent de la présence, dans le comité-conseil de cette consultation, de « représentants associatifs aux positions idéologiques tranchées », à la « vision binaire du monde », qui font preuve de populisme, ce qui a pour effet d’évacuer toute recherche constructive de solutions.

Lorsque Philippe Couillard accuse le Parti québécois d’avoir divisé le Québec à coup de Charte des valeurs à des fins électoralistes, il n’a pas tout à fait tort. Il y avait un utilitarisme électoral discutable dans le projet péquiste. Le PM a accusé Jean-François Lisée de NÉGATIONNISME (terme très chargé, qui réfère à la Shoah), de « souffler sur les braises de l’intolérance ». Or, il fait pareil ! Il attise le feu, sachant que ce genre de débat risque d’évacuer les nuances et de dégénérer. Il instrumentalise une situation qui n’est pas indiscutablement systémique, et surtout, il maîtrise l’échéance électorale !

Couillard et l’absence de projet social pour le peuple.

Pourquoi ce débat à ce moment ? Voilà la vraie question à se poser.

Le PM est motivé par les élections de 2018. Il est en train, en utilisant une situation précaire et des individus très certainement sincères, de créer un objet de wedge politics (politique de l’affrontement). Il partage avec Justin Trudeau une vision multiculturelle de la société, basée sur les différences, qui entraîne de la ghettoïsation. Tous sont côte à côte, sans se mêler réellement. Une vision canadienne qui, au Québec, heurte le sentiment identitaire de beaucoup de citoyens, plus interculturels que multiculturels. Mais le Parti libéral du Québec est tellement allergique à l’idée même d’une nation québécoise, même au sein du Canada, qu’il renie tout ce qui parle d’un sentiment national, qui n’exclut pas d’emblée les minorités, au contraire. Il préférera jouer les uns contre les autres.

Et ça, c’est dangereux. Ça joue sur la culpabilité d’une majorité de Québécois, que l’on rend si facilement honteux. « Vous êtes des racistes ! », alors que nous sommes accueillants.

Y a-t-il du racisme au Québec ? Oui. Le sommes-nous collectivement ? Non. Alors quoi ?

La chose la plus pressante, la plus raisonnable, constructive de ciment social, la plus positive à faire est simple : intégrons les minorités et les immigrants. Reconnaissons les équivalences, les formations, francisons. Le phénomène est documenté, les mesures concrètes existent, nul besoin d’un nouveau psychodrame collectif.

Le PQ a eu des propositions à ce propos. Or, M. Couillard ne veut pas les recevoir, préférant jouer les élections de l’an prochain sur du conflit. Je crains les dommages collatéraux irréparables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Québec sous la gérance du crime organisé:Demande d’enquête sur «l’affaire Charest»

OTTAWA – Dix groupes environnementaux du Québec demandent à l’Office national de l’énergie (ONÉ) de déclencher une enquête sur la rencontre privée entre l’ex-premier ministre Jean Charest et les trois commissaires qui étaient chargés d’étudier le projet d’oléoduc Énergie Est.

Jean Charest

Une manifestation est prévue mardi matin devant l’hôtel Delta à Montréal où un comité d’experts nommé par le gouvernement doit tenir deux jours de consultations publiques. Ces consultations font partie de l’exercice de modernisation de l’ONÉ promis par le gouvernement Trudeau.

Les commissaires Roland George, Jacques Gauthier et Lyne Mercier se sont récusés en septembre 2016 après que le National Observer eut révélé l’existence de cette rencontre qui a eu lieu en janvier 2015. Jean Charest était alors consultant pour TransCanada, le promoteur d’Énergie Est. Depuis, le gouvernement a nommé quatre nouveaux commissaires.

L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et l’organisme Stratégies Énergétiques réclament une enquête sur cette rencontre depuis août 2016. Huit autres groupes environnementaux, dont Greenpeace, ont envoyé une lettre à l’ONÉ la semaine dernière pour appuyer cette demande. Ils réclament également la suspension de l’examen d’Énergie Est tant que l’ONÉ n’aura pas été réformé.

L’ONÉ a annoncé le 27 janvier 2017 que les audiences sur Énergie Est reprendraient depuis le début sans spécifier de date. Elles avaient été suspendues dans la foulée de cette controverse.

Ère Nouvelle du Québec:Des propositions sur la fraude du Siècle au Québec

LE 40 MILLIARDS DE LA CAISSE DE DÉPÔT 🐑 💤
La fraude du siècle au Québec

 

Une gloire devenue un sujet de honte nationale!
Une gloire devenue un sujet de honte nationale!

Automne 2008. Jean Charest, alors minoritaire, précipite une élection dans le but d’échapper aux conséquences politiques du bilan désastreux de la Caisse de dépôt. Il sera réélu majoritaire le 8 décembre avec pour slogan : L’économie d’abord, Oui (apprécier l’ironie).

Février 2009, la Caisse annonce des pertes de près de 40 milliards ! Depuis, il a tout fait pour camoufler sa responsabilisé dans le pire désastre financier de l’histoire du Québec. Sa dernière manœuvre est survenu lors du débat avec  Pauline  Marois.

Lors du débat avec Madame Marois, Charest a attribué toutes les pertes historiques de la Caisse à la crise financières de 2008. Il a menti.


Explication :

Rappelons que la Caisse a perdu » 39,8 milliards $ en 2008, soit un rendement de – 25 %, beaucoup moins bon que le rendement moyen des grandes caisses canadiennes (-18,5 %). »

Donc, 30 milliards $ de pertes dues à la crise, et 10 milliards $, dues à son exposition aux risques. Cette vulnérabilité découlait du changement de la Loi sur la gouvernance de la Caisse en 2004. La décision avait été prise de privilégier le rendement avant tout. Un fond de pension a ainsi été transformé en fond spéculatif (J Parizeau).


A découlé de cette décision l’accumulation de 12,8 milliards $ de papier commercial (PCCA) dont il a fallu radier par la suite 6 milliards $ lorsque le marché pour ces titres s’est effondré.

Coventree Capital Group, la petite entreprise au cœur du scandale du PCAA a été condamnée (automne 2011) par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario pour avoir trompé ses clients et actionnaires. La Caisse était son principal actionnaire et son principal client, ce qui lui a permis d’être le plus gros émetteur au Canada (16 milliards). « La Caisse victime consentante ou victime d’une fraude, avec le papier commercial » :

Depuis 2008, le gouvernement et l’équipe actuel de la Caisse ont tout fait pour nous cacher les faits sur la sous-performance de 10 milliards $ de la Caisse (rendement comparé). Et pour cause ! Ces pertes sont entièrement attribuables au tripotage politique de la Caisse.

Cette mainmise du politique découle aussi du changement de la Loi sur la gouvernance (2004). Le bureau du Premier ministre se donne le pouvoir de nomination de la direction de la Caisse. « Jamais le Premier ministre n’a eu autant de pouvoir sur la Caisse » (Jacques Parizeau). Cela mènera à un chambardement sans précédent à la direction de la Caisse durant la pire crise de son histoire : 4 présidents en un an ; ce chambardement aura une incidence sur le rendement de 2008 et 2009. Mais c’était là le prix à payer pour placer les bons pions aux bons postes pour la suite des choses.

Et parmi ces pions il y a Sabia qui prend les commandes avec, en main, une liste de personnes à éliminer. Et effectivement elles seront congédiées (témoins gênants sans doute) :

« Un dirigeant de la Caisse, resté anonyme, y montrait du doigt huit vice-présidents qu’il faudrait limoger ou déplacer. Un an plus tard, ces huit dirigeants ne sont plus employés de la Caisse, ou sont en congé de maladie d’une durée indéterminée ».

S’agissant de la Caisse, la crédibilité et l’expertise de Jacques Parizeau est infiniment plus fiable que celle de Jean Charest.

Sur le bilan de 2009, la Caisse a sous-performé de 5 milliards $ (-4,1 %) par rapport aux fonds comparables.

Sabia le magicien : sa performance moyenne tient au fait qu’à son arrivée, les actifs ont été sous-évalués (2009) pour être rajustés à la hausse l’année suivante :

Michael Sabia,le pseudo magicien et jongleur de la Caisse...
Michael Sabia,le pseudo magicien et jongleur de la Caisse…

« Alors que Michael Sabia boucle l’an 1 de son règne avec un écart positif de rendement de 4,1 points… il affichait l’an passé le même écart de 4,1 points, mais négatif cette fois-là. »

Caisse : le tripotage politique continue. Et le cover-up aussi.

Une seule conclusion possible. Il faut qu’un parti  politique ou un mouvement important de citoyens prenne l’engagement,après avoir pris possession de la gérance de l’état (soit le pouvoir)  de confier au Vérificateur général impartial  un mandat spécial pour tirer au clair la saga du papier commercial. La Caisse, victime consentante ou victime de la fraude du siècle. Une question à 10 milliards.

Outre les pertes directes sur le papier commercial (PCAA) qui ont entraîné la radiation d’actifs de 6 milliards, il y a eu des pertes incidentes puisqu’il s’agit d’actif à court terme, donc de liquidité.

La crise de liquidité à la Caisse en 2008 :

Le papier commercial (PCAA non-bancaire) qui a fini par composer près de 10 % de l’actif ! Ces 12,8 milliards de PCAA gelés ont entraîné une crise de liquidité, laquelle a entraîné une vente de feu dans une période de capitulation boursière :

« … la crise du PCAA. Elle a immobilisé les liquidités de la Caisse en pleine crise financière, au moment où elle en avait cruellement besoin. C’est ce qui a contraint les gestionnaires de la Caisse à liquider le tiers de leurs actions – le tiers ! – à l’automne 2008. »

La vente de feu

Cette vente de feu a transformé des pertes sur papier en pertes « réalisées ». À ce sujet, M. Pierre Goyette (Ancien sous-ministre des Finances, ancien membre du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et ex-président et chef de la direction de la Banque Laurentienne du Canada) est un des rares à avoir le courage de poser la question qui tue : « … pourquoi la Caisse a-t-elle vendu des milliards d’actions alors que le marché des actions, à l’automne 2008, s’effondrait ? Pas un mot d’explication crédible. Qu’est-ce qui forçait la Caisse à faire des gestes aussi insensés conduisant à perdre 23 milliards de dollars de l’argent de ses déposants ? Aucune explication. »

 http://www.ledevoir.com/…/les-omissions-scandaleuses-de-la-…

Autre explication sur les motifs de cette vente de feu : La Caisse « électorale » de dépôt.

Tripotage politique de la Caisse :

Lors de l’élection de 2008, alors que des signes inquiétants parvenaient de la Caisse au sujet de pertes record, ce qui pouvait faire dérailler la réélection des libéraux, les dirigeants de la Caisse sont venus à la rescousse de Charest pour dire, lors d’une conférence de presse, qu’il n’y avait pas de problème de « liquidité » :

» (…) la Caisse a cherché à se faire rassurante sur l’ampleur des liquidités dont elle dispose et sur la façon dont elle sera affectée par la crise financière actuelle. Les hauts dirigeants actuels, Pierre Brunet et Fernand Perreault, ont affirmé qu’il n’existait actuellement pas de problème de liquidités, dont le niveau est de 20 G$, ont-ils dit. » (21 novembre 2008)

Cette sortie des dirigeants de la Caisse en pleine campagne électorale était une commande politique qui n’avait pour but que de sauver la campagne de Jean Charest et d’assurer la réélection des libéraux. Sait-on ce que nous a coûté cette opération de transformation de la Caisse, en Caisse « électorale » de dépôt ?

« À l’automne 2008, la Caisse avait réduit du tiers (de 36,3% à 22,4%) sa pondération en actions. À l’époque, le président par intérim Fernand Perreault avait justifié la braderie en pleine débandade boursière afin « de protéger le capital des déposants ».

Ce chamboulement rapide du portefeuille avait coûté 2 milliards en 2008. (2 milliards pour faire élire Charest !)

En 2009, la sous-pondération en actions aura privé la Caisse d’un point de pourcentage en rendement, selon Bernard Morency, responsable à la Caisse des relations avec les déposants et des initiatives stratégiques. Sur un portefeuille de 120 milliards au 31 décembre 2008, la braderie aura encore coûté 1,2 milliard en manque à gagner, l’an dernier. »

Ces pertes « réalisées » auraient été évitées si le gouvernement avait répondu à l’invitation de l’opposition qui était prête à collaborer à ce que l’État vienne à la rescousse de la Caisse pour éviter la vente de feu : « …si c’est vrai que la caisse a des problèmes importants de liquidités, est-ce qu’il y a lieu d’aider la caisse au niveau des liquidités ? Il va falloir voir. Mais, d’abord, on veut savoir » : (M. Legault, 4 novembre 2008).

Mais Mme Jérôme-la Sacoche-Forget a préféré continuer à cacher la situation plutôt que de répondre à l’invitation de l’opposition pour ne pas que la gravité de la situation de la Caisse soit connue du public, ce qui eut été désastreux en pleine campagne électorale. Combien nous a vraiment coûté cette manœuvre bassement politique, au MINIMUM 3,2 milliards. Rappelons que le PLQ venait d’être élue avec le slogan : L’économie d’abord, Oui (apprécier l’ironie)

On sait maintenant que cette vente de feu a eu des incidences, non seulement sur les résultats de 2008 mais aussi sur ceux de 2009 :

« La sous-pondération des marchés boursiers au début de 2009 a fait rater à la Caisse une partie de la relance des Bourses. C’est d’ailleurs dans le premier semestre que la Caisse a souffert de la comparaison avec l’indice de référence de ce secteur. L’institution avait alors enregistré un rendement légèrement négatif (-0,3%), pendant que l’indice était à 4,7%. Dans le deuxième semestre, la Caisse a fait mieux, avec un rendement de 10,4%, contre 9% pour l’indice. »

Conclusion : si la Caisse n’avait pas été victime de ce tripotage politique qui l’a rendu vulnérable aux produits dérivés et au chambardement de sa Direction durant la pire crise financière de son histoire, elle aurait évité une sous-performance de 15 milliards en 2 ans (2008-09). Et qui sait, elle aurait peut-être profité de cette crise pour faire un malheur plutôt que de le subir.

On comprend que Jean Charest ait tout fait pour camoufler sa responsabilité sur le pire désastre financier de notre hsitoire. Mais peut on compter sur la CAQ pour faire la lumière sur pourrait bien être la fraude du siècle ?

Voici pourquoi la CAQ, dirigé par François Legault, ne fera jamais la lumière sur ses pertes de 10 milliards :

François Legault a demandé à Monique Jérôme-Forget de rejoindre la CAQ. Mme La sacoche elle-même responsable de la Caisse au moment du désastre et qui a tout fait pour nous cacher la vérité :
La crédibilisé de François Legault : La question qui tue

François Rebello, avant de partir, a confirmé que M.François Legault ne voulait pas brasser l’affaire des pertes à la Caisse, pour ne pas déranger du monde (lire ses amis)


HORS TEXTE

Vous aurez reconnu François Rebello parlant en conférence de presse ,en compagnie de François Legault. Il venait de joindre la CAQ.
Vous aurez reconnu François Rebello parlant en conférence de presse ,en compagnie de François Legault.
Il venait de joindre la CAQ.

Ce que révèle ma rencontre avec François Rebello.

Et, qui est le véritable père du CAQ ?

La majorité des transfuges que l’on a connu (Bouchard, Bachand, P-M Johnson, etc.) sont tous retournés à leurs premières allégeances : le camp des affairistes. C’est aussi le cas de François Rebello. C’est sans doute cette accointance qui explique que, comme critique aux finances, il ne cognait pas fort, de peur de déranger des amis sans doute. Plus particulièrement dans le cas de la Caisse de dépôt, qui fut l’objet de notre rencontre, en ce matin du 19 décembre, alors qu’il était en période de réflexion. Vers la fin de la rencontre je lui ai aussi posé une question embarrassante… sur François Legault.

Un peu long ce texte, si vous vous lisez jusqu’au bout je vous révèle qui est le véritable père du CAQ.

Cette photo de Paul Desmarais en comnpagnie de Nicolas Sarkozy et de Jean (John James) Charest  vaut plus que dix milles mots. Ce que nous voyons ici,c'est un triumvirat d'imposteurs,de falsificateurs et de corrupteurs.
Cette photo de Paul Desmarais en comnpagnie de Nicolas Sarkozy et de Jean (John James) Charest vaut plus que dix milles mots.
Ce que nous voyons ici,c’est un triumvirat d’imposteurs,de falsificateurs et de corrupteurs.Si vous cherchez  un homme qui a contrôlé la Caisse,c’est bien Paul Desmarais.

L’occasion de rencontrer François Rebello m’a été donnée par un ami qui avait fait parvenir à son bureau une question concernant un groupe de petits investisseurs qui se disaient floués par des administrateurs de l’entreprise dans laquelle ils avaient investi leurs économies. Nous voulions savoir pourquoi QS et les députés démissionnaires avaient appuyé leur cause et pas le Parti Québécois. À notre surprise M. François Rebello a accepté de nous donner un rendez-vous. En prévision de cette rencontre nous lui avons envoyé des notes sur un sujet qui nous intéressait : la Caisse de dépôt. Particulièrement sur le fait qu’en octobre dernier, la Commission des valeurs de l’Ontario (CVO) avait trouvé coupable et condamné Coventree Capital Group, la petite compagnie au cœur du scandale du papier commercial (PCAA). L’opposition pouvait donc ramener dans l’actualité ce dossier, plus précisément sur le « cover-up » des pertes sur le PCAA.

Lors de cette rencontre qui a durée 45 minutes, il nous a expliqué que le PQ n’avait pas appuyé la cause des petits actionnaires, bien qu’ils se soient fait avoir, parce qu’on ne lui avait pas démontré à sa satisfaction que leurs allégations étaient bien étayées. Je lui ai dit qu’indépendamment des mérites du dossier, les allégations faites publiquement étaient à l’effet qu’il y avait eu collusion entre de grands cabinets d’avocats, l’AMF et le politique (1). Et que ce qui s’apparentait à un cover-up me rappelait celui des pertes sur le papier commercial, en fait le véritable objet de cette rencontre.

Je lui ai fait un exposé sur les différentes personnes qui ont participé tour à tour à nous cacher la vérité sur le scandale du papier commercial (PCAA) ; et j’ai ajouté que la décision rendue par la CVO contre Coventree donnait à l’opposition l’occasion de ramener le dossier à l’attention publique. Ce à quoi il m’a répondu qu’il ne connaissait pas cette décision de la CVO (et que donc il n’avait pas pris connaissance de mes notes qui en faisaient mention (2)). Il a ajouté qu’il se faisait « l’avocat du diable » et qu’il fallait démontrer une malversation de telle manière à ce que ça passe dans le « Journal de Montréal ».

caisse-de-depots-et-placements-du-quebec

Je m’étonnais alors de cette réponse puisqu’il s’agissait d’abord d’en faire un dossier politique. Je lui ai alors présenté mon argument :

Coventree a été condamné par CVO à une forte amende pour avoir trompé ses actionnaires et ses clients. Or la Caisse fut son principal actionnaire et son plus important client. Et en plus l’audition nous a appris que la Caisse a été la dernière à en acheter alors même que d’autres investisseurs s’en débarrassaient. Comme la Caisse est fiduciaire de ce déposant et qu’elle s’est toujours refusé à faire la lumière sur ses pertes liées au PCAA (radiation de 6 milliards en 2008-09), il revient donc à l’opposition de forcer le gouvernement à rendre des comptes. Je lui ai suggéré que si le gouvernement ne répondait pas aux questions, il faudrait demander qu’un mandat spécial soit donné au Vérificateur Général pour savoir qui a fait quoi et quand dans cette saga. De quoi faire du millage politique avec le dossier à partir de ce fait nouveau.

Comme le temps passait et que je voyais son peu d’empressement, j’ai terminé avec une question sur … François Legault. La question qui tue :

Je lui ai dit que François Legault savait que Monique Jérôme-Forget, alors la ministre responsable de la Caisse, avait participé au camouflage du désastre financier de la Caisse durant la campagne électorale de 2008. Alors pourquoi lui avait-il demandé d’être membre de son équipe ! Les détails sont ici (3). Il ne l’attendait pas celle-là. Il m’a dit que M. Legault ne voulait sans doute pas brasser l’affaire pour ne pas déranger du monde.

En sortant du café, j’ai dit à mon ami que le manque de combattivité de François Rebello pour défendre ses dossiers démontrait que l’influence des réseaux affairistes s’étendait au Parti Québécois ; et, que cela mettait en cause le leadership de ce parti. C’est avec cette rencontre en tête que j’ai écrit mon dernier texte : Parti Québécois : la vulnérabilité du leadership (4).

Le véritable père du CAQ

François Rebello, comme d’autres transfuges avant lui, revient à sa première allégeance : au réseau des affairistes, regroupé autour CAQ. Un parti créé à l’initiative de … Lucien Bouchard…

Lucien Bouchard en compagnie d'un autre ami de la famille Desmarais:Jean Charest. Libéraux et péquistes unis dans un même combat:le contrôle du peuple et de l'argent.
Lucien Bouchard en compagnie d’un autre ami de la famille Desmarais:Jean Charest.
Libéraux et péquistes unis dans un même combat:le contrôle du peuple et de l’argent.

En effet, The Globe and Mail nous apprenait dernièrement que Lucien Bouchard a eu une rencontre début 2010 avec celui qu’il avait introduit en politique, François Legault, pour le convaincre de la nécessité de créer un nouveau parti politique au Québec :

« In early 2010, at an exclusive private club in Old Montreal, Lucien Bouchard met with his former prize recruit, François Legault, to talk politics and the need for a new party in Quebec. » (5)

Un mois plus tard, Lucien Bouchard fait une sortie dans Le Devoir « en affirmant qu’il fallait porter ses rêves vers d’autres projets et d’autres nécessités que la souveraineté », histoire de préparer les esprits et le terrain pour le projet de François Legault.

Lucien Bouchard posait là le dernier acte d’une série visant à saper les bases du parti, dont il fut jadis le chef.

Avant, il y a eu la nomination d’André Caillé, l’homme du gaz, à la direction d’Hydro-Québec, qui fait fuir les Verts de son parti. Et sa politique de droite qui avait aussi donné une impulsion à QS. Autant de manières de gruger les bases du Parti Québécois. Ajouter, avant son départ, l’affaire Michaud, qui visait à accréditer le fait que le PQ était atteint de la peste brune antisémite et vous avez là une entreprise de destruction systématique du seul parti de masse porteur du projet souverainiste.

Ici, François Legault, aidant un premier ministre à faire "reculer le Québec"..
Ici, François Legault, aidant un pseudo premier ministre,Lucien Bouchard, à faire « reculer le Québec »..

Pour qui roule Lucien Bouchard ?

The Globe and Mail dans un reportage (2005) portant sur les 25 affairistes les plus influents, dont le numéro 1 est Paul Desmarais, nous révélait que ce dernier a toujours conservé son amitié pour Lucien Bouchard, même quand il était passé au Bloc et ensuite au PQ. Il n’était pas un vrai séparatiste, a-t-il dit :

« Desmarais befriended Lucien Bouchard when the latter was still a federalist and serving as Canada’s ambassador in Paris, a post to which he was appointed by Desmarais’ closest political soulmate, Brian Mulroney. But Desmarais remained pals with Bouchard even after he betrayed Mulroney, founded the Bloc Québécois and almost won the 1995 referendum. Desmarais always doubted Bouchard was a true separatist, and many see his influence in Bouchard’s decision to throw in the towel in 2001. » (6)

Le CAQ n’est rien d’autre qu’un nouveau centre de contrôle des pions politiques mis en place par les affairistes pour prendre la suite du PLQ, complètement discrédité.

La fait que François Rebello se soit laissé aspirer par cette force d’attraction des argentiers n’est pas un malheur, mais bien l’occasion pour le Parti Québécois de remplacer les faiblards par des costauds pour raffermir son équipe. L’occasion de former le noyau dure d’une nouvelle « Équipe du tonnerre » ayant la carrure pour prendre de front immédiatement les spoliateurs de notre État, le vecteur du projet souverainiste ; ceux d’aujourd’hui et ceux qui aspirent à les remplacer. À cet égard le défi du Parti Québécois, avec ou sans Madame Marois, demeure entier.

Voilà : Ce que révèle ma rencontre avec François Rebello.

Par  Jean Claude Pomerleau sur Vigile.net

……..

(1) http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/337659/de-petits-actionnaires-se-disent-floue

(2) http://www.vigile.net/La-question-qui-tue,41992

(3) http://www.vigile.net/La-question-qui-tue,35379

(4) http://www.vigile.net/Parti-Quebecois-la-vulnerabilite

(5) http://www.theglobeandmail.com/news/politics/sovereignty-losing-ground-in-quebec/article2274839/page1/

(6) http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/the-power-25/article917085/page10/

 


 

 

Coalition Avenir Quebec (CAQ) co-founder Francois Legault
Coalition Avenir Quebec (CAQ) Francois Legault

 

 

 

 

Que François Legault ait fait passer les intérêts de ses amis avant la défense du bien commun est confirmé dans le livre de Gilles Toupin : Le mirage François Legault :

Legault aurait épargné Charest pour protéger Sirois (Cyberpresse)

« Les recherchistes du PQ découvrent que Charles Sirois, à la tête du holding Télésystème, est un acteur central des FIER au Québec. Le PQ se rend compte que Sirois tire parti des faiblesses du programme, relate Gilles Toupin. Les questions sont rédigées. Il est pour ainsi dire minuit moins cinq, et tout est prêt pour lancer la frappe. Mais François Legault dit non ; il refuse de faire le travail. Il s’abstient complètement. »

En plus de vouloir épargner Charles Sirois, avec qui il créera la CAQ deux ans plus tard, M. Legault aurait aussi craint pour sa fortune personnelle après avoir reçu une mise en demeure de proches des libéraux, avance Gilles Toupin.

L’auteur décrit ensuite un caucus du PQ médusé par un discours de François Legault qui veut diminuer l’intensité des attaques de son parti envers Jean Charest pour s’attaquer « aux vraies affaires ».

François Legault se dit un homme « d’affaires »…les chefs de la mafia sicilienne aussi!

EN CONCLUSION

Je tiens à faire évoluer  l’idée d’une enquête publique importante dans cette affaire.Comme nous le voyons,la prise réelle du pouvoir par le peuple,exigera  l’élimination de la scène publique de toute cette race de politiciens véreux qui nous mentent effrontément depuis 1960!Si je deviens un jour premier-ministre ou président,je jure de faire  juger et condamner tous ces gangsters,au nom de l’Ère Nouvelle du Québec et du Mouvement Québécois de Désobéissance civile.

Pour participer de plein fouet,n’hésitez pas à vous joindre à nous:

Ère Nouvelle du Québec : lien pour s’inscrire 

Mouvement Québécois de Désobéissance Civile: lien pour s’inscrire

Sources:Diverses dont Roger Fringant

Le Québec sous la gérance du crime organisé:La Société Immobilière du Québec sous le contrôle de la corruption politique

En toute franchise, Monique Jérôme-Forget a admis en entrevue que la Société immobilière du Québec dont elle avait la responsabilité n’était pas sa priorité au gouvernement. Elle se fiait au pdg et aux membres du conseil d’administration pour lesquels elle n’avait toutefois pas une grande estime.

Monique Jérôme Forget
Monique Jérôme Forget

« Sincèrement, ça ne m’intéressait pas. Peut-être que ça aurait dû m’intéresser. Moi, Monique Jérôme Forget, la SIQ ne m’intéressait pas », nous a avoué candidement l’ex-ministre libérale rencontrée dans sa demeure de Montréal cet été.

Bien qu’au moment de l’entrevue elle n’était pas au courant des détails de l’enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) sur de graves allégations de fraude, elle nous a dit avoir collaboré avec les policiers pour les aider dans leurs recherches sur la Société immobilière.

Cette société d’État était sous sa responsabilité. Mme Jérôme-Forget fut présidente du Conseil du trésor de 2003 à 2008 et ministre des Finances de 2007 à 2009 dans le gouvernement de Jean Charest.

C’est durant cette période que des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ) et l’ex-pdg de la SIQ se seraient partagé d’importantes sommes d’argent en marge de transactions immobilières effectuées par le gouvernement.

Pour assurer la bonne gouvernance de l’institution, Monique Jérôme-Forget se fiait aux gestionnaires et au conseil d’administration.

Pense-t-elle que des organisateurs politiques libéraux auraient pu contribuer à la nomination des membres du C. A. et peut-être même du pdg de la SIQ lorsqu’elle en était responsable?

« Sincèrement, je ne pourrais pas vous dire », dit-elle, ajoutant que personne de compétent n’était intéressé à être administrateur de la SIQ, un poste bénévole.

« Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais aller sur le conseil d’administration de la SIQ, ce n’est pas le plus prestigieux », explique-t-elle.

Elle-même ne voudrait jamais occuper cette fonction.

Fait troublant, tous les membres du conseil d’administration de la SIQ nommés avec l’arrivée du pdg Marc-André Fortier, en 2003, avaient un lien avec le PLQ (bénévoles, donateurs) ou avec les collecteurs de fonds Charles Rondeau ou Franco Fava.

« Quelqu’un qui connaît la construction, qui connaît la location, etc. Les gens qui sont bons ne voudront pas aller à Québec à la SIQ », ajoute M. Jérôme-Forget.

Résultat, les membres du C. A. de la SIQ étaient des incompétents, à son avis.

Des propos que rejette du revers de la main Claire Boulanger, qui était membre du conseil d’administration à l’époque.

« Nous avons eu le plaisir de la rencontrer peut-être trois minutes à son bureau. Elle n’avait vraiment aucune affinité pour la Société immobilière. Elle ne nous connaissait pas du tout. […] Alors, je ne sais pas où elle prend ses propos que « c’est une gang de pas bons » », dit Mme Boulanger, ajoutant avoir siégé avec des gens de bonne foi, qui travaillaient fort et prenaient au sérieux leur mandat à la SIQ.

Selon Mme Boulanger, le conseil d’administration a été induit en erreur par Marc-André Fortier lorsqu’il était pdg.

Marc-André Fortier
Marc-André Fortier

Mise à pied de Marc-André Fortier

Si Monique Jérôme-Forget a embauché le pdg Marc-André Fortier en 2003, c’est aussi elle qui l’a renvoyé.

En 2008, le vérificateur général l’informe d’irrégularités dans les comptes de dépenses du pdg de la SIQ. On y retrouve des invitations à des parties de golf et des « dépenses absolument incroyables », se rappelle Mme Jérôme-Forget. Elle le met à pied sur-le-champ.

M. Fortier sera d’ailleurs poursuivi par son ancien employeur pour des dépenses injustifiées. Le tribunal l’a condamné à rembourser 75 000 $.

Lors de son procès, il a déclaré qu’il avait été nommé à la tête de la SIQ après avoir fait des représentations à des personnes « pesantes » au PLQ.

« On m’a demandé de le rencontrer. Je n’ai pas été éblouie par M. Fortier, je dois vous avouer candidement », dit Monique Jérôme-Forget, se rappelant sa rencontre avec l’homme après la prise du pouvoir des libéraux en 2003.

Malgré tout, elle confirmera sa nomination qui lui est recommandée par le Secrétariat aux emplois supérieurs, qui relevait du premier ministre de l’époque, Jean Charest.

 

COUILLARD: la peur de l’identité, la honte d’exister, la religion de l’argent,par Roméo Bouchard

COUILLARD: la peur de l’identité, la honte d’exister, la religion de l’argent.

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La mondialisation néo-libérale n’aime pas les frontières: l’argent n’a ni couleur, ni odeur, ni nom, ni patrie, ni religion. Elle cherche à dissoudre toutes les communautés et les identités dans un grand melting pot de consommateurs individuels branchés sur la machine de distribution où le libre-échange fait la loi. Le PIB et le pouvoir d’achat sont la seule mesure du bien commun et du bonheur. Les seuls droits qui existent sont les droits individuels. L’État est un vestige du passé.

Couillard est au service des riches banquiers, actionnaires, médecins, au service du libre-échange: il n’aime pas l’identité, il n’aime pas le Québec, il n’aime pas l’indépendance, il n’aime pas la souveraineté, il n’aime pas l’État, il n’aime pas Lisée. Il est atteint de Québécophobie et de ploutophilie. Vouloir être ce que nous sommes et se soucier de prendre notre place dans le monde comme peuple distinct, c’est une honte, c’est de l’obscurantisme.

Allez dire ça aux Américains, aux Français, aux Anglais, aux Chinois, et même aux Canadiens, voir ce qu’ils vont vous répondre.!..

La prochaine élection ne se fera pas sur la peur du référendum mais sur la peur de l’identité. L’extrême droite, ce n’est plus le capitalisme et l’austérité sauvages, c’est l’identité, le nationalisme, l’indépendance.

Comme on dit, les conseillers de Couillard n’ont pas tardé à définir leur adversaire. Et c’est habile: on aurait tort de sous-estimer la manoeuvre, d’autant plus que Lisée s’est exposé à cette attaque bien que ses propos sur la laïcité et l’immigration bien compris soient tout à fait légitimes. Couillard a mis le doigt sur le point sensible, ou plutôt, il enferme son adversaire au départ dans un filet empoisonné dont il ne lui sera pas facile de se déprendre. Et Trudeau ne tardera bien sûr pas à venir en renfort. Car il y a bien sûr des fanatiques de l’identité qui n’hésitent pas à tomber dans le racisme et la xénophobie. Tout comme il y a des fanatiques de l’inclusion, qui n’hésitent pas à nier le droit à une identité commune, à une langue commune, à la neutralité religieuse de l’État et à la légitimité de l’État lui-même. L’étiquette de populisme est elle aussi vicieuse: il n’y a rien de mal à défendre le peuple et à parler pour se faire comprendre de tous, pourvu qu’on le fasse en se servant de la raison et non en attisant des sentiments primaires de vengeance. La ligne est mince à gauche comme à droite en ce moment. Surveillez les premières salves de Lisée sur ces propos.

Mais c’est un débat qui touche le coeur du système qui est en train de nous entraîner en enfer. À nous d’en profiter pour lui opposer un autre monde possible, basé sur la souveraineté du peuple et non des riches.

Robert Poéti et Philippe Couillard...ou l'étrange collaboration entre un policier et un dangereux criminel "légal".
Robert Poéti et Philippe Couillard…ou l’étrange collaboration entre un policier et un dangereux criminel « légal ».

Article écrit par Roméo Bouchard,le 11 octobre 2016