NSA Le mystère du gratte-ciel sans fenêtre

Construit par l’architecte John Carl Warnecke en 1974 à New York, l’AT&T Long Lines Building demeure sans doute l’un des immeubles les plus atypiques et mystérieux de la mégapole américaine. 44 ans après son ouverture, il suscite encore toutes les interrogations et les spéculations.

L’édifice mystère!

Le 2 juin dernier sur Twitter, Tom Hanks partageait son effroi avec spontanéité face à cet inquiétant « bunker », haut de 168 mètres et pourtant dépourvu de fenêtres: « Jamais vu un immeuble aussi flippant! Bon sang, mais il se passe quoi là-dedans?? ».

Résistance à toute épreuve

Située en plein coeur de Manhattan, au 33 Thomas Street, la tour appartient officiellement au géant des télécommunications AT&T et pourrait, selon la légende, résister à une explosion nucléaire. Des réserves stockées dans les sous-sols permettraient d’ailleurs à 1.500 personnes de survivre en autarcie pendant deux semaines. La nuit, la lugubre bâtisse est plongée dans le noir et constitue ainsi une curieuse exception dans le paysage de « Big Apple ».

Un centre d’espionnage de la NSA?

Cet « abri nucléaire » est donc censé protéger des outils de télécommunications. Or, selon The Intercept, à l’origine d’une enquête menée avec Edward Snowden en 2016, l’immeuble brutaliste dissimulerait en réalité l’un des plus grands centres d’espionnage de la NSA, baptisé « Titanpointe ». Un nom de code que l’on retrouve dans des rapports internes de l’Agence. Avec l’aide d’AT&T, elle disposerait (ou aurait disposé) en effet de matériel d’écoute capable d’intercepter n’importe quelle communication internationale: une « arme » géopolitique dont le gouvernement américain aurait largement tiré profit.

Surveillance tous azimuts

Car sa fonction majeure consisterait en réalité à surveiller, non pas la dangereuse menace terroriste, mais bien les pays alliés de Washington: la France, l’Allemagne, l’Union européenne, les principales organisations internationales comme le FMI ou encore les Nations unies. Les Etats-Unis n’ont évidemment jamais commenté les allégations de la presse d’investigation.

Quelques rares photos

The Intercept avait réussi quelques jours après ses révélations à partager quelques rares clichés capturés à l’intérieur du bâtiment par Stanley Greenberg. En 1992, ce photographe, originaire de Brooklyn, avait souhaité réaliser un reportage sur les lieux les plus méconnus de New York, dont la fameuse tour. Un accès limité lui avait été concédé: c’était alors bien avant la paranoïa du 11 septembre 2001. Le livre « Invisible New York » a vu le jour en 1998, il est d’ailleurs disponible sur Amazon, mais les photos du « bunker », elles, n’y ont finalement jamais été publiées.

QUELQUES PHOTOS D’ARCHIVES:

 

 

 

Selon The Guardian: des loges maçonniques repérées au sein du parlement UK

Les francs-maçons ont mis en place deux loges dans l’enceinte du Palais de Westminster à Londres et y manœuvrent dans le plus grand secret, affirme The Guardian.

 

Deux loges maçonniques opèrent secrètement au sein du parlement britannique, l’une réservée aux parlementaires et l’autre aux membres de la presse politique connue sous le nom de lobby, écrit The Guardian.

Il y a également une troisième loge, baptisée Alfred Robbins Lodge, qui a été créée elle aussi pour les journalistes qui se réunissent régulièrement à Londres, affirme le quotidien. Bien que l’identité de leurs membres ne soient pas connue du grand public, certains journalistes qui n’en font pas partie sont de toute évidence conscient de leur existence, indique le journal.

The Guardian affirme que la première loge, connue sous le nom de The New Welcome Lodge, réunit d’une trentaine à une quarantaine de membres, dont quatre seraient des députés. Cependant, aucun lord ne figurerait parmi ses membres.

Selon David Staples, directeur général de la Grande Loge Unie d’Angleterre (UGLE), il n’y a aucune contradiction entre la pratique du journalisme et l’appartenance à la franc-maçonnerie.

«Contrairement à l’idée que s’en fait le grand public, être franc-maçon aide ces membres dans leur rôles de journalistes, d’hommes politiques, de policiers et d’avocats, à mieux travailler en les encourageant à agir comme de meilleures personnes», explique M.Staples contacté par le journal. Toujours d’après lui, les membres de ces trois loges auraient bien révélé leurs identités et leurs activités s’ils n’avaient pas peur d’être traités de façon «injuste».

Note SM: toujours la même excuse bidon comme quoi la FM ne serait qu’un joyeux groupe de travail, discret, et non pas une société secrète qui tire les ficelles des pouvoirs.

En Grande-Bretagne, les députés, les pairs et les journalistes politiques ne sont pas obligés de déclarer leur appartenance à la franc-maçonnerie, bien qu’ils puissent le faire de leur propre initiative.

Source : https://fr.sputniknews.com

Fusillade à l’entrée de la NSA: la guerre secrète entre les agences de renseignements US s’aggrave

Il s’agit du second « incident » rendu public par les médias US et qui concerne un des chapitres les plus secrets d’une guerre de l’ombre opposant des membres de la communauté pléthorique du renseignement US.

En 2015, des hommes armés déguisés en femmes ont tenté de pénétrer dans le complexe militaire abritant les sièges de la NSA (National Security Agency) et de l’US Cyber Command lorsque une fusillade éclate. L’un des deux hommes est criblé de balles tandis que l’autre, grièvement blessé, disparaît définitivement.

Cette fois, une fusillade éclate à l’entrée du complexe et l’on ne sait rien des tenants et aboutissants de ce nouvel incident rendu public suivant une narration altérée et sciemment atténuée.

A en croire des ex-membres de la communauté du renseignement US, il y a eu au moins cinq incidents similaires au cours des huit derniers mois et il semble que l’élection de Donald Trump ait aggravée les dissensions entre les différentes factions de ce que l’on appelle pudiquement l’État profond.

Les rumeurs faisant état d’une guerre entre une faction de la CIA et des membres de la NSA ne sont donc pas toute à fait infondées.

Nous y reviendrons prochainement.

Sources:Strategika51