Alerte Fukushima:les producteurs agricoles prèts à vendre du lait douteux et de la viande irradiée

Une exploitation agricole à Fukushima. Notez le masque et les précautions des employés.
Une exploitation agricole à Fukushima.
Notez le masque et les précautions des employés.

 

 

 

les producteurs laitiers qui ont dû suspendre leurs activitées qui suit affaires  l’accident nucléaire de 2011 à la centrale électrique de Tokyo Electric Power Co. Fukushima  Centrale n ° 1  pour relancer les livraisons de lait, dès cette année, avec une nouvelle batterie de stock à grande échelle réalisée dans la ville de Fukushima.

Entièrement prise en charge par le gouvernement et l’association coopérative laitière préfectorale, la ferme stock avec 580 vaches, devrait devenir une tête de pont pour la reconstruction de l’industrie laitière de la préfecture, durement touchées par les fermetures d’entreprises et de rumeurs liés aux rayonnements.

La ferme est exploitée par une société établie conjointement par cinq producteurs laitiers de Minamisoma, Namie et Iitate. Kazumasa Tanaka, 44 ans, à Iitate, a été nommé président de la société.

La compagnie vise à produire 5 000 tonnes de lait cru par an sous un système de contrôle informatisé à la ferme (8,9 hectares) .

« J’ai choisi de le faire en raison d’un sens des responsabilités pour la reconstruction de l’industrie laitière à Fukushima, » a déclaré Tanaka lors d’une cérémonie d’achèvement. « Ce sera la chose la plus heureuse pour encourager les pairs de notre  ferme sur un chemin de croissance économique. »

Suite à la triple crise à la centrale nucléaire déclenchée par le séisme et le tsunami en mars 2011, 76 producteurs laitiers ont dû évacuer et suspendre leurs opérations. Parmi eux, seuls 13 agriculteurs ont relancé leurs entreprises.

Dans la préfecture, la production annuelle de lait cru reste atone au environ 80 000 tonnes, en baisse de 20 % par rapport d’avant la catastrophe.

La nouvelle ferme de stock a été développée et est administrée par la préfectorale laiterie coopérative, qui est subventionnée par les gouvernements centraux et préfectoraux.


vaches

LA PEUR D’UNE CONTAMINATION DE LA CHAÎNE ALIMENTAIRE PAR LA RADIOACTIVITÉ DE LA CENTRALE DE FUKUSHIMA S’EST ENCORE ACCRUE MERCREDI,7 octobre 2015 , AU JAPON APRÈS L’ANNONCE QUE DU BOEUF CONTAMINÉ AVAIT ÉTÉ DISTRIBUÉ ET CONSOMMÉ DANS L’ARCHIPEL.

Onze boeufs élevés dans une ferme de Minamisoma (nord-est), située juste à l’extérieur de la zone d’exclusion de 20 kilomètres autour de la centrale accidentée, ont été testés positifs au césium radioactif, à des niveaux trois à six fois supérieurs à la limite légale.

La viande de six autres boeufs issus de la même exploitation avait été distribuée en mai et juin dans le pays et a, semble-t-il, en grande partie déjà été consommée.

Une quantité de 1.438 kilogrammes a été livrée à des magasins et des restaurants de 12 préfectures, dont Tokyo et Osaka, a indiqué mercredi un responsable de la capitale.

Un taux de césium radioactif de 3.200 becquerels par kilogramme — contre une limite autorisée de 500 becquerels – a été détecté lors d’un test effectué sur de la viande d’une des onze bêtes dans une usine de transformation alimentaire à Tokyo. De précédentes analyses, externes, réalisées sur les animaux à la ferme n’avaient pas révélé de problèmes de radiations, selon des responsables.

Le gouvernement a tenu à rassurer le public sur les risques pour la santé, en précisant qu’il faudrait manger de la viande contaminée chaque jour pendant un an pour subir un quelconque impact.

Des responsables de la préfecture de Fukushima ont déclaré que le fermier avait affirmé dans un questionnaire que les vaches n’avaient pas été alimentées avec du foin contaminé, mais les tests ont depuis révélé des taux de césium radioactif 56 fois supérieurs à la limite légale, a indiqué l’agence de presse Kyodo.

L’éleveur a finalement reconnu que son foin avait été laissé à l’air libre et exposé aux retombées radioactives lors de l’accident nucléaire provoqué par un tsunami de 14 mètres le 11 mars.

Afin de répondre aux craintes de la population, le ministère de l’Agriculture envisage désormais d’analyser l’herbe consommée par les boeufs et les vaches laitières, a rapporté le journal Yomiuri, citant des sources ministérielles.