Science de la Terre:Le volcan le plus actif d’Islande s’est réveillé

 

Depuis cinq  jours, les volcanologues enregistrent une importante activité sismique et volcanique dans le nord de l’Islande tandis qu’une éruption du volcan le plus actif se prépare dans le sud de l’île. Selon les autorités scientifiques islandaises, ces phénomènes présentent des risques limités.

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https://www.futura-sciences.com/planete/videos/8-choses-savoir-volcans-6719/

La terre tremble dans le nord de l’Islande où plus de 3.000 secousses ont agité les sismographes ces trois derniers jours, ont annoncé lundi des scientifiques, tandis qu’une éruption est en vue pour un volcan dans le sud de l’île.

Le volcan Grímsvötn, le plus actif de l’île boréale, se prépare pour sa prochaine éruption, la première depuis 2011, ont fait savoir les autorités depuis la mi-juin. Des taux de dioxyde de soufre particulièrement élevés ont été enregistrés, indiquant la présence du magma à faible profondeur. Si l’éruption du volcan Eyjafjöll en 2010 avait provoqué la formation d’un immense nuage de fumée et semé le chaos dans le ciel européen pendant un mois, avec plus de 100.000 vols annulés et huit millions de passagers bloqués, les risques, cette fois, sont jugés plus faibles.

Mais le réveil du Grímsvötn en 2011 avait tout de même entraîné l’annulation de quelque 900 vols, les cendres ayant atteint le Royaume-Uni et les abords du continent européen. Volcan subglaciaire, son éruption déclenche aussi des inondations liées à la fonte des glaces qui le recouvrent.

L’éruption du volcan Eyjafjallajokull, en 2010, avait paralysé le ciel européen et le trafic aérien.

 

Sur la côte nord, cette fois, trois séismes d’une magnitude supérieure à 5 sur l’échelle de magnitude du moment ont été enregistrés ces derniers jours. L’un d’eux a été ressenti jusqu’à Reykjavík, la capitale, située à 265 km.

Selon l’Institut météorologique d’Islande (l’OMI), l’épicentre de cet « essaim sismique », qui devrait se poursuivre au cours des prochains jours, se trouve à 20 kilomètres au large de Siglufjördur, petit village de quelque 1.200 âmes sur la côte nord islandaise. Et à quelques dizaines de kilomètres d’Akureyri, deuxième ville d’Islande avec près de 20.000 habitants. Aucun blessé ni dégât majeur n’est pour l’instant à déplorer — seuls des glissements de terrain et des chutes de pierres ont été observés près de l’épicentre.

L’Islande est l’une des zones volcaniques les plus actives du globe avec pas moins de 200 volcans actifs (ou failles volcaniques) qui se réveillent tous les 4 ou 5 ans en moyenne. Photo d’un volcan en Islande, en septembre 2014.

La région est régulièrement secouée par des séismes : située sur la zone de fracture de Tjörnes, cette faille géologiquement active est composée d’une série de zones tectoniques et volcaniques en mouvement. Le dernier événement de ce type a été enregistré en 2012-2013. Le séisme le plus intense dans cette zone remonte à 1755 avec, selon des études conduites bien plus tard, des secousses de magnitude 7.

Ces évènements interviennent alors qu’une partie du pays était déjà sous surveillance : depuis janvier, une série de tremblements de terre secoue les alentours de Grindavik, non loin des eaux fumantes du touristique « Lagon bleu » dans la péninsule de Reykjanes au sud-ouest.

 

 

 

 

 

 

 

 

Important réveil du volcan Fuego au Guatemala

Localisation du volcan Fuego au Guatemala
Localisation du volcan Fuego au Guatemala

 

Une phase d’augmentation de l’activité de coulée de lave s’est produit ce matin vers 6 heures, heure locale, générant une série de coulées pyroclastiques qui descendent plusieurs ravines sur différent plans de la montagne, mais surtout du côté sud-ouest du volcan.
Le volcan est en activité effusive modérée pendant au moins les deux dernières semaines ,alimentant   continuellement de petites coulées de lave sur la pente supérieure. Une augmentation soudaine du taux d’épanchement semble avoir causé la déstabilisation des coulées de lave, générant des éboulements qui se transforment en coulées pyroclastiques. Les coulées de lave ont rapidement augmentées, passant de 200 m précédemment à environ 2 km de long. La hausse du volume de la remontée de magma est également suggérée par l’apparition de fortes secousses sismiques  lors de la nuit précédente.
En attendant, l’activité explosive (strombolienne) de l’évent au sommet est restée faible.
Un panache de cendres montant comme un sous-produit des coulées pyroclastiques a été signalé à environ 12.000 pieds (3,6 km) d’altitude…mais nous n’en sommes qu’au début du réveil de ce volcan. ..À suivre!

(Sources: http://www.volcanodiscovery.com/adventure-travel.html )

Le volcan Fuego en éruption ce matin.
Le volcan Fuego en éruption ce matin.