Nouvel Ordre Mondial Totalitaire:Israël dévoile un système mondial de traçage de l’antisémitisme en ligne

 

Israël a dévoilé ce qu’il disait être une nouvelle technologie mondiale de détection de contenu antisémite sur Internet. 

Le logiciel, appelé ACMS, est « le développement le plus avancé au monde en matière de surveillance de l’antisémitisme en temps réel », a déclaré Naftali Bennet, l’un des principaux ministres israéliens, dans un communiqué . 

Selon le ministre israélien, ACMS suit les messages antisémites de manière globale sur les médias sociaux et peut détecter dans quelle mesure ils ont été partagés, qui les partage, et quels villes et pays produisent le contenu le plus antisémite. 

Cela soulève toutefois un certain nombre de problèmes.

Tout d’abord, il est même légal pour Israël de suivre les citoyens d’autres pays, à leur insu et sans leur consentement, puis d’utiliser leurs informations / données / publications et de les utiliser comme bon leur semble. 

Par exemple, où est-il mentionné dans les «termes et conditions» de FB comment Israël est autorisé à espionner et collecter des données sur les utilisateurs de FB?

Mais le problème beaucoup plus vaste est le fait qu’Israël considère presque toute critique d’Israël comme un «antisémitisme». 

Cela signifie que les personnes qui critiqueront Israël de quelque manière que ce soit se retrouveront peut-être suivies par Israël, leurs profils et leurs noms étant sauvegardés et archivés pour être utilisés par Israël à sa guise.


EN COMPLÉMENT

Le plus grand succès de la propagande israélienne à ce jour est le fait qu’il ait réussi à assimiler la critique de l’État d’Israël, l’antisionisme, à l’antisémitisme.

Récemment, même le président français Emanuel Macron a déclaré que « l’antisionisme est la forme réinventée de l’antisémitisme ». 

Ce que Macron, et ceux qui assimilent la critique d’Israël à l’antisémitisme, ne semble pas savoir ou comprendre, c’est que le sionisme, L’idéologie dominante d’Israël est une idéologie politique et n’a rien à voir avec le judaïsme. 

En fait, de nombreux Juifs du monde entier sont opposés au sionisme. Selon Macron, ces Juifs détestent les Juifs, y compris eux-mêmes, car ils critiquent Israël. 

Je sais que cela semble stupide et ridicule, mais voici comment Macron et les gens qui soutiennent ce point de vue pensent la même chose. 

Mais attendez, cela devient encore plus ridicule et stupide que cela.

Selon Macron et Israël, ces Juifs détestent les autres Juifs parce qu’ils critiquent Israël.

Si vous prenez cet «argument» selon lequel les personnes qui critiquent le sionisme / Israël sont anti-sémites et le réduisent à l’ absurde , cela voudrait dire que les personnes qui critiquent les nazis sont anti-allemandes, celles qui critiquent l’URSS sont anti-russes et celles qui critiquent l’apartheid anti-blancs. 

En fait, le sionisme, tout comme l’apartheid, est une forme de racisme et pratique la discrimination raciale. Cela a été reconnu par le monde entier et par l’ONU en 1975 avec la résolution 3379. La résolution de l’ONU «condamnait le sionisme comme une menace à la paix et à la sécurité mondiales et appelait tous les pays à s’opposer à cette idéologie raciste et impérialiste. Détermine que le sionisme est une forme du racisme et de la discrimination raciale « . 

La résolution a ensuite été annulée en 1991, après des décennies de fortes pressions israéliennes et américaines. 

Cependant, il n’en reste pas moins que Sionsim est une idéologie raciste car elle établit une distinction entre un groupe de personnes habitant la même région uniquement en raison de leur appartenance ethnique / race / religion, plaçant ainsi l’un, les Juifs israéliens, entre l’autre, les Arabes palestiniens. 

Au cours des deux dernières décennies, le gouvernement israélien et son appareil de propagande, le tristement célèbre Etat «Hasbara», ont encouragé et lavé le cerveau des gens avec cette idée absurde selon laquelle toute critique d’Israël ou de sa politique, de ses crimes et de son idéologie raciste antisémite.

Selon Macron et Israël, toute critique d’Israël est un « antisémitisme ».

Si vous vous opposez à l’occupation illégale et criminelle de la Cisjordanie par Israël, qui enfreint le droit international et de nombreuses résolutions antérieures de l’ONU, vous êtes alors un antisémite. Si vous mentionnez qu’Israël a tué environ 2 000 Palestiniens lors de la dernière guerre à Gaza, vous êtes un antisémite. Si vous osez mentionner que les Arabes israéliens sont traités comme des citoyens de seconde classe par l’establishment israélien, cela signifie, vous l’avez deviné, que vous êtes un antisémite. Etc…

Si l’on en juge par les propos du président français, les efforts de propagande israélienne ont été un énorme succès, car si le dirigeant de l’un des pays les plus puissants et les plus avancés d’Europe et du monde répète cette absurdité et ce mot d’ordre israélien à propos de «l’anti-sionisme antisémitisme « dans le monde entier, comment cela pourrait-il être considéré comme un succès total du côté de la propagande israélienne.


 

 

 

Le ministre israélien Naftali Bennet dévoile le système de surveillance électronique de l’ antisémitisme.

Israël affirme que le système utilise la  » définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale de la mémoire de l’Holocauste (International Holocaust Remembrance Alliance) « , controversée et problématique, pour la recherche de contenu. langues. 

Le problème avec ceci est que cette  » définition de l’antisémitisme de l’Alliance Internationale de la Mémoire de l’Holocauste  » est un compromis entre la critique antisémite des Juifs et la critique d’Israël. 

Au cours d’ un essai d’ un mois des ACMS, Israël a dit qu’il a détecté un total de 409.000 messages antisémites par 30.000 utilisateurs avec quelques 10 000 messages antisémites et tweets sur une base quotidienne .

Vous pouvez vous attendre à ce que ce nombre augmente de façon exponentielle alors qu’Israël a déclaré qu’il élargirait la « recherche d’antisémitisme » à la quasi-totalité de l’internet. 

En plus du système de surveillance lui-même, Israël exploitera une « salle de guerre » pour analyser les messages « antisémites » et partagera le contenu avec des sociétés Internet afin qu’il puisse être supprimé. 

Israël a également déclaré qu’il travaillerait avec les autorités d’autres pays pour prendre des « mesures concrètes » contre ceux qui, selon Israël, « propagent la haine » sur Internet.

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Emmanuel Macron et Serges Dassault: le banquier des Rotschild est le grand ami des sioniste en France!

 

Donald Trump l’illuminé khazare et Benjamin Netanyahou deux grands alliés sionistes ,et mafieux!

Facebook et le contrôle de l’information

S’il est aux prises avec de nombreuses fake news, des trolls russes et des groupuscules politiques, Facebook supprime également les profils d’utilisateurs innocents, prouvant une fois de plus qu’il est incapable de s’auto-réguler

 

James Reader a pris ses précautions. Pas question qu’il se fasse avoir par des fakes news ou des spams. Âgé de 54 ans, ce camionneur californien cherchait à s’impliquer davantage sur la scène politique. Il a donc lancé un blog intitulé Everlasting GOP Stoppers afin de mobiliser les progressistes contre les Républicains.

« Nous sommes devenus Reverb Press, » se souvient-il. « Je n’ai pas fait ça pour l’argent. Je l’ai fait parce que je tiens à mon pays. »

 

En 2014, il a lancé Reverb en prenant grand soin d’être toujours correct et factuel. Le site indépendant mediabiasfactcheck.com l’a catégorisé fortement orienté à gauche, mais a complimenté la pertinence de ses reportages. Ses audiences se sont envolées pendant la dernière campagne électorale. « Nous avions trente rédacteurs et quatre rédacteurs en chef à temps plein, » explique Reader. « On totalisait quatre à cinq millions de visites par mois. » Selon ses estimations, Facebook et les autres médias sociaux ont permis à treize millions de personnes par semaine d’avoir accès aux articles de Reverb. Une grande partie de son contenu était agrégé, mais il comprenait également des reportages originaux, comme un récit à la première personne décrivant les abus de l’Église catholique dans le New Jersey, repris par les médias grand public.

Comme la plupart des éditeurs indépendants, il s’est appuyé sur une page Facebook pour générer du trafic et a utilisé les outils proposés par le réseau social pour augmenter son lectorat. « Nous versions entre 2 000 $ et 6 000 $ par mois à Facebook pour faire croître notre page, » précise Reader. « Nous avons essayé de faire tout ce qu’ils nous ont suggéré. »

Reader adaptait sa ligne éditoriale à chaque fois que Facebook modifiait son algorithme. Lorsque le réseau social a mis l’accent sur la vidéo, Reader a développé davantage de contenus vidéo. Il considérait Facebook comme un outil essentiel pour un média indépendant comme le sien. « Les petits blogs ne peuvent pas exister sans Facebook… Mais ce sont également eux qui ont aidé Facebook à se développer. »

Rapidement, Reader remarque un problème. Au lendemain des élections, plusieurs de ses articles sont publiés dans des groupes Facebook de droite et reçoivent un grand nombre de commentaires négatifs. Certains d’entre eux sont également signalés comme étant des spams. « Ça aurait pu être des Russes, » confie Reader. « Ça aurait pu être des groupuscules américains… Mais ça ressemblait vraiment à une sorte de manipulation. » Le trafic de Reverb a diminué. Les ventes publicitaires ont décliné à leur tour. Reader n’avait plus les moyens d’investir dans les outils proposés par Facebook, et même lorsqu’il le faisait, ces derniers ne fonctionnaient plus de la même façon. « C’était comme du crack, » poursuit Reader. « Les premières doses sont gratuites, mais il faut dépenser de plus en plus pour ne pas perdre de terrain. »

Reader a voulu se plaindre à Facebook, mais il a eu du mal à trouver un être humain à qui parler. De nombreuses sources contactées pour écrire cet article font part d’une expérience similaire. Après des mois sans réponse, Reader est finalement entré en contact avec un employé de Facebook qui lui a confié qu’il ne pouvait rien faire. « Facebook compte plus de deux milliards d’utilisateurs. Si vous êtes trop petits, vous n’êtes pas assez important pour que l’on fasse attention à vous. »

Le 11 octobre dernier, au moment de rentrer chez lui, Reader reçut un coup de fil des plus choquants. « Des gens m’ont appelé pour m’annoncer que Reverb n’était plus en ligne. Facebook avait effacé plus de 800 comptes et pages pour lutter contre le spam politique. » Et il n’était pas le seul. Près d’une centaine de petits éditeurs se sont fait virer de Facebook lors de ce qui a rapidement été surnommée « La Purge ». Si la suppression de comptes étrangers prétendument faux n’avait pas causé de remous, celle de comptes américains suivis par un grand nombre de personnes posait davantage de problèmes. Quelques jours plus tard, d’autres pages disparaissaient, ainsi que des fils Twitter. Certaines pages supprimées étaient pro-Trump. Nation in Distress avait par exemple prétendu qu’Obama déclarerait la loi martiale si Trump gagnait en 2016. D’autres, comme Reverb et Blue State Daily, soutenaient le parti démocrate. D’autres, comme le Free Thought Project et Anti-Media, étaient anti-guerre et méprisaient le gouvernement dans son intégralité. Le ciblage de ces sites pour éviter toute ingérence électorale semblait étrange, car ils étaient ouvertement désintéressés par les élections.

Reader a essayé d’accéder à ses sites. La page Facebook de Reverb n’était plus en ligne. Il en était de même pour son vieux blog Everlasting GOP Stoppers. Même America Against Trump et ses 225 000 fans avaient disparu. « Toutes mes années de travail ont été réduites à néant, » lâche Reader. Il avait été mis dans le même sac que les trolls russes. Il faisait désormais partie des sites qui publient des contenus « clickbait » pour attirer les internautes vers des articles débordant de publicités ciblées… Facebook étant lui-même conçu pour que les internautes consomment de la publicité en interne – douce ironie. « C’est une question d’argent, » déclare Reader. « Tout ce qui peut arriver ne doit arriver que sur Facebook. »

Après l’élection de Donald Trump en 2016, Facebook – et la Silicon Valley – étaient sous pression. Nombre de spécialistes craignaient que les fake news aient eu un impact destructeur, et qu’elles soient responsables tant du Brexit que de l’élection du Chapelier Fou. Des professeurs de journalisme aux sociologues, en passant par les anciens employés de Facebook, ils ont tous blâmé le réseau social pour l’augmentation des complots, des ingérences russes et des discours haineux. « Le fil d’actualités de Facebook optimise l’engagement, » a déclaré l’ancien concepteur Bobby Goodlatte. « …et les conneries, c’est très engageant. »

Nombre de politiciens ont commencé à réclamer une réglementation accrue, mais Facebook s’est moqué de l’idée qu’il était responsable de l’élection de Trump, ou de quoi que ce soit d’autre. Ses dirigeants ont insisté sur le fait qu’il s’agissait de « rassembler les gens« , et non d’éditer le contenu qu’ils pourraient poster. « Nous sommes un réseau social, pas un média, » a déclaré Mark Zuckerberg en 2016. Rassembler autant d’internautes que possible permet à Facebook de multiplier les annonces publicitaires. Restreindre la liberté d’expression signifierait restreindre le nombre de points de vue exprimés, et donc l’argent qui pourrait être généré par la fréquentation des publicités intégrées à Facebook.

En 2017, 45% des Américains s’informaient grâce à Facebook, ce qui en faisait de loin la plus grande source d’informations du pays. Le réseau social était maintenant en mesure d’offrir aux gouvernements (y compris celui des États-Unis) un marché en or : un contrôle accru sur la circulation des informations en échange d’une certaine liberté pour mener à bien leurs activités commerciales.


Collecte secrète de données, concurrence écrasée: ce que révèlent les documents confidentiels de Facebook

 

Le Parlement britannique a publié 250 pages de documents appartenant au premier réseau social mondial, au nom de «l’intérêt du public». Ils sont riches d’enseignements sur son exploitation des données et la façon dont il assure sa domination sur le marché.

La série noire continue pour Facebook. Après les révélations du scandale Cambridge Analytica, après s’être expliqué devant les Parlements américain et européen, après avoir subi un piratage informatique de grande ampleur et vu la légitimité de ses deux dirigeants, Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg, remise en question, le réseau social affronte une nouvelle épreuve. Mercredi, le Parlement britannique a publié en ligne 250 pages de documents confidentiels appartenant à l’entreprise américaine. Ces derniers ont été obtenus via le PDG d’une entreprise en conflit judiciaire avec le réseau social, la semaine dernière.

Une initiative exceptionnelle, assumée par les députés britanniques. «Je pense qu’il est dans l’intérêt du public de publier ces documents», assure Damian Collins, à la tête de la commission du Parlement britannique dédiée au Numérique, à la Culture, aux Médias et au Sport, et à l’origine de cette affaire. «Ils soulèvent des questions importantes sur la manière dont Facebook traite les données de ses utilisateurs, sa politique vis-à-vis des développeurs d’applications, et comment il assure sa domination sur le marché des réseaux sociaux. Nous n’avons pas obtenu de réponses claires de Facebook sur ces sujets importants. C’est pour cela que nous publions ces documents.»

Le Figaro fait le point sur les principaux enseignements de ces 250 pages, mélange de correspondance privée entre les dirigeants de Facebook et de détails sur le modèle économique du premier réseau social au monde.

Facebook ne voulait pas alerter ses utilisateurs qu’il collectait leurs données

On savait déjà que nos données personnelles étaient précieuses pour Facebook. Mais les documents publiés par le Parlement britannique révèlent jusqu’où le réseau social est capable d’aller pour les exploiter. Ainsi, des emails datant de février 2015 lèvent le voile sur les débats concernant une mise à jour de l’application Facebook pour Android, le système d’exploitation de Google. Cette dernière apportait une nouveauté technique: la collecte de l’historique de SMS et des appels du téléphone de l’utilisateur, à des fins de recommandations publicitaires. Cette fonctionnalité existe encore aujourd’hui. Par exemple, si une personne vous a récemment écrit, son compte vous est ensuite recommandé comme ami Facebook.

Problème: une mise à jour de cette importance provoque généralement l’apparition d’une fenêtre «pop-up» de la part d’Android, réclamant au propriétaire du smartphone d’autoriser cette nouvelle collecte de données avant de télécharger la dernière version d’une application. «Je pense que cette nouveauté a le risque de nous attirer une mauvaise presse», s’inquiétait l’un des dirigeants du réseau social, dans un email. D’autres messages montrent que Facebook a finalement trouvé une parade. La collecte des données a été menée à bien, mais sans provoquer l’apparition de la fameuse fenêtre, et donc attirant moins l’attention du grand public.

La réponse de Facebook: Dans une longue réponse à ces révélations, Facebook a précisé que cette collecte était «optionnelle», au choix de l’utilisateur, et que les données récupérées n’étaient stockées que pendant une année. «Passé ce délai, ces informations ne sont plus aussi utiles.» 


Certaines applications ont accès à plus de données que d’autres

Entre 2014 et 2015, Facebook a restreint l’accès aux développeurs d’applications à certaines données personnelles de ses utilisateurs. Il s’agit d’ailleurs de sa principale ligne de défense dans l’affaire Cambridge Analytica, une société britannique d’analyse de données, qui a exploité de manière frauduleuse les informations de 87 millions de comptes sur le réseau social: puisque ses règles ont été durcies, une affaire similaire ne pourrait en théorie plus se produire. Néanmoins, d’après les documents publiés par le Parlement britannique, la réalité est plus complexe.

Dans certains emails, on retrouve la trace d’échanges entre Facebook et plusieurs applications, qui se voient garantir un droit d’accès aux données personnelles des utilisateurs plus large que les autres. Ainsi, le site de rencontres Badoo s’est plaint, en septembre 2014, d’un changement l’empêchant de récolter des données sur les amis Facebook de ses utilisateurs. La réponse de Facebook: proposer à Badoo une nouvelle API (une interface permettant à une application d’accéder aux données d’une autre) permettant, contrairement aux autres, de continuer à accéder à des informations portant sur la liste de contact des utilisateurs Facebook créant un compte sur Badoo. Cette API n’était accessible qu’aux membres d’une mystérieuse «liste blanche», comprenant Badoo et Bumble, une autre application de rencontres.

La réponse de Facebook: «Dans certaines situations, nous avons autorisé à des développeurs d’accéder au nom, prénom et à la photo de profil de vos amis Facebook. Les listes blanches sont une pratique banale pour tester des nouvelles fonctionnalités avec des partenaires.»

● Facebook empêche des rivaux d’accéder aux informations de ses utilisateurs

Dans d’autres cas, Facebook se montre au contraire peu enclin à partager les données de ses utilisateurs. Surtout quand il s’agit d’entreprises rivales sur le marché des réseaux sociaux. Ainsi, Vine, une plateforme de microvidéos, propriété de Twitter, a subi le couperet. «Ils utilisent nos outils pour que leurs utilisateurs puissent chercher leurs amis Facebook sur Vine. Si personne n’y voit d’inconvénients, nous allons les empêcher d’accéder à cette API à partir d’aujourd’hui», écrit Justin Osofsky, l’un des vice-présidents de Facebook. Réponse lapidaire de Mark Zuckerberg: «pas de problème.» Un mois plus tard, Instagram, l’application de Facebook, lançait son propre outil de microvidéos.

La réponse de Facebook: quelques heures avant la publication de ces documents, Facebook a justement levé sa politique interdisant à ses applications partenaires (utilisant ses API) de copier «une fonctionnalité que Facebook propose déjà». Une règle assez ironique, sachant que le réseau social copie lui-même régulièrement ses concurrents.

● Une application présentée comme protectrice de la vie privée servait en fait à collecter des données

 

Ce n’est pas la première fois que le nom d’«Onavo» provoque une polémique pour Facebook. Cette société israélienne, spécialisée dans l’analyse de données, a été rachetée par le réseau social en 2013. Il a ensuite proposé à ses utilisateurs l’une de ses applications, Onavo Project. Elle était présentée comme un VPN, un virtual private network. Son rôle était en théorie de permettre aux utilisateurs de naviguer anonymement sur Internet. Problème: l’application collectait aussi des données sur l’utilisation du smartphone et la manière dont les internautes naviguaient sur d’autres services, notamment chez les concurrents de Facebook.

Dans les documents publiés par le Parlement britannique, on peut consulter de nombreux graphiques issus de cette collecte de données, portant sur plusieurs applications qui intéressaient Facebook. C’est notamment le cas de WhatsApp, que le réseau social finira par racheter en 2014.

La réponse de Facebook: la polémique autour d’Onavo n’est pas nouvelle. L’application a déjà été retirée de l’App Store d’Apple cet été pour avoir enfreint ses règles sur la vie privée. «Les utilisateurs d’Onavo ont toujours le choix de régler leurs paramètres pour que leurs données ne soient pas utilisées à autre chose qu’à améliorer le service d’Onavo», précise simplement Facebook, qui assume utiliser cet outil «et d’autres» pour mieux comprendre le marché des applications mobiles.

 

 

On peut désormais pirater votre voix en une minute à peine

Pirater une voix n’est plus de l’ordre de la science-fiction. Un simple enregistrement d’une minute suffit désormais pour copier la voix de n’importe quel individu et de s’en servir à volonté. Présidents et célébrités comme personnes lambdas ne sont donc pas à l’abri d’être victimes de fausses déclarations. La technologie soulève un grand nombre de questions d’ordre éthique et légal.

 

S’ils peuvent être à l’origine de canulars hilarants, les logiciels permettant de recréer les voixde personnes existantes peuvent aussi représenter un risque majeur pour les individus. Imaginez par exemple qu’une personne mal-intentionnée se serve de votre voix pour produire un faux témoignage. Comment prouveriez-vous votre innocence ?

Pirater votre voix en une minute chrono

C’est la question que s’est posée Lyrebird. Cette entreprise canadienne a en effet donné naissance à une technologie capable de pirater la voix de n’importe qui sur la base d’un enregistrement d’une minute seulement. Autrement dit dès aujourd’hui, une simple conversation téléphonique suffirait à un pirate pour créer de faux documents audio.

Pour prouver son efficacité, Lyrebird a mis en ligne plusieurs fichiers sur Soundcloud, dans lesquels on peut notamment entendre Barrack Obama, Donald Trump et Hillary Clinton discuter au cours d’une conversation montée de toutes pièces. Selon la société, le logiciel est même capable de reproduire certaines émotions telles que la colère ou la joie. Fascinant et terrifiant.

 

La prouesse est impressionnante, et ce genre de piratage éclair n’est pas sans rappeler celui de d’Alexandre Korznikov, qui permettait de pirater un compte Windows dans des délais similaires. Pour Lyrebird, cependant, il ne s’agit pas de faciliter la tâche à de potentiels pirates. Au contraire, on peut lire sur son site officiel :

En révélant l’existence de cette technologie et en la rendant disponible, nous souhaitons conjurer l’apparition de tels risques. Nous espérons que le public prendra conscience qu’imiter une voix est devenu possible et que cela doit relativiser à l’avenir la valeur de preuve accordée aux enregistrements audio.

 

La vocation de Lyrebird est donc avant tout de prévenir le public de l’émergence de ce genre de détournements. Dans un futur très proche, le témoignage audio n’aura peut-être plus la même puissance et utilité qu’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

Les dossiers de Michel Duchaine:Windows 10 vous espionne en permanence, voici comment tout bloquer

Windows 10 vous espionne en permanence

 

Windows 10 espionne en permanence vos données personnelles, mais heureusement il possible de bloquer certaines adresses IP et bloquer ces indiscrétions. L’entreprise de cyber-sécurité Plixer s’est penché sur les données collectées par Microsoft à partir de Windows 10, et le constat est alarmant : un envoi toutes les 5 minutes, même en relevant le niveau de sécurité !

windows-10-vous-espionne-en-permanence-voici-comment-tout-bloquer

La dernière analyse de l’entreprise en sécurité Plixer envenime la polémique autour du peu de cas que semble faire Microsoft de vos données personnelles. C’est même pire que cela : Microsoft, via Windows 10, organise une collecte massive de données sans qu’on ne sache vraiment à quoi elles servent. Avec le bridage de la connexion internet, le plantage des webcams ou l’oubli du fichier .mof qui casse le PowerShell, la liste des griefs en direction de Windows 10 semble s’allonger de jour en jour.

On apprend cette fois-ci que si l’utilisateur fait confiance à Microsoft lorsqu’il achète son ordinateur, il partage automatiquement ses contacts, son agenda, le texte saisi, les interactions avec le système,  la localisation des données « et bien plus ». Même lorsque les options les plus respectueuses de la vie privée sont activées, Windows 10 envoie quand même des métadonnées à Microsoft toutes les 5 minutes.

Impossible de savoir, d’ailleurs, quel est leur contenu. Ces données sont en effet cryptées par la firme, d’une manière inhabituelle ce qui rend leur déchiffrage impossible. Comme l’explique sans détour le rapport de Plixer :

[Ce chiffrement] indique non seulement que Microsoft ne veut pas que les utilisateurs non autorisés de la machine accèdent aux données [mais] aussi qu’il ne veut pas que l’utilisateur final tout court sache vraiment ce qui est envoyé. 

Plixer a audité d’autres éditeurs, et pointe dans son rapport également les pratiques de McAfee et de Plantronics. Cela étant, par son étendue, et la quantité d’informations pouvant être récoltées, Microsoft inquiète particulièrement les chercheurs. Et en France, on peut légitimement se demander ce que la CNIL pense du problème.

Comment désactiver l’envoi de données télémétriques à Microsoft

Malheureusement, il est impossible de désactiver simplement l’envoi de ces « données télémétriques » – un terme d’ailleurs tout aussi rassurant qu’il sonne creux. Sauf dans la version Enterprise, la plus chère à l’achat, qui dispose de cette option. Un traitement qui, vous vous en doutez, suscite la grogne chez certains utilisateurs.

 

Alors que faire ? Nous vous conseillons tout d’abord de complètement désactiver Cortana. L’assistant personnel envoie en effet beaucoup de données à Microsoft, et on ne sait pas si celles-ci sortent ou non du cadre strict de son utilisation.

Optez pour un blocage via le Firewall

Il est ensuite conseillé de bloquer certaines adresses utilisées par Microsoft pour collecter des données :

  • 65.55.113.11
  • 65.55.113.12
  • 65.55.113.13
  • 134.170.30.221

Il est possible de réaliser ce blocage directement au niveau de votre routeur internet. Le problème de cette solution, toutefois, c’est que le blocage est levé à partir du moment où vous utilisez une autre connexion internet que celle de votre domicile. Il est également possible de bloquer ces adresses via les paramètres avancés du firewall Windows.

Il est également conseillé de changer la redirection des adresses DNS ssw.live.com et dmd.metaservices.microsoft.com pour qu’elles pointent sur localhost ou 127.0.0.1. Ces adresses peuvent changer lors d’une prochaine mise à jour du système, mais nous tiendrons nous aussi cet article à jour !

Bloquez la télémétrie depuis le registre système

Les install de Windows 10 peuvent en version Enterprise désactiver cette télémétrie, mais ce n’;est malheureusement pas le cas des autres versions. Ce qui a suscité la curiosité de certains utilisateurs qui ont trouvé comment désactiver la télémétrie vie des clés registre système.

  • Ouvrez Regedit
  • Allez à la clé (si elle n’existe pas, créez-la)
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\DataCollection
  • Créez une valeur DWORD 32 bits nommée AllowTelemetry et de valeur 0
  • Fermez Regedit et ouvrez le menu Démarrer
  • Faites un clic droit sur Explorateur de Fichiers puis cliquez sur Gérer
  • Allez dans Applications > Services dans la colonne de gauche et désactivez les services suivants :

Connected User Experiences and Telemetry / Diagnostics Tracking Service
dmwappushsvc

Pour cela, il suffit de double-cliquer sur le service en question puis choisir Disabled/Désactivé dans le menu déroulant puis OK.


 

Windows 10 : comment désactiver Cortana pour ne plus être pisté

Cortana est à Windows 10 ce que Siri est à l’iPhone. L’assistant personnel de Microsoft est en la matière plus efficace et plus intelligent, mais s’il peut faire tout cela, c’est parce qu’il collecte quantité d’informations personnelles sur vous. D’autres utilisateurs se plaignent aussi de performances amoindries à cause de l’assistant. Voici comment le supprimer. 

 

cortana-illus

 

Comment supprimer Cortana

Quelle utilisation Microsoft fait-il de nos données personnelles ? C’est en se posant cette question que de nombreux utilisateurs désactivent l’assistant personnel Cortana. Celle-ci semble en effet collecter bien d’autres données que celles issues des recherches dans l’assistant, sans que l’on sache vraiment ce que Microsoft en fait.

Selon l’entreprise, il s’agit d’améliorer l’expérience utilisateur.  Mais au vu de l’attitude de Microsoft, il semble souvent y avoir un monde entre les communiqués officiels et les intentions réelles de l’entreprise. Et puis comment ne pas se méfier après tous les efforts plus ou moins honnêtes de la firme pour forcer ses utilisateurs à mettre à jour vers Windows 10 ?

Vous allez le voir, de prime abord, supprimer Cortana semble simple. Selon Microsoft, les premières étapes de ce tutoriel devraient permettre d’empêcher Microsoft de poursuivre sa collecte de données. Pourtant, et sans être parano, on se demande bien à quoi le processus Cortana.exe peut bien servir une fois l’assistant personnel désactivé.

Nous allons vous présenter une méthode qui semble marcher avec certains builds pour vraiment virer l’assistant et le processus qui y est attaché. Seul inconvénient : Microsoft a bien fait les choses : enlever Cortana vous prive de la fonction recherche.

Désactiver Cortana par le menu

Le premier réflexe, c’est de suivre les instructions de Microsoft pour désactiver Cortana :

  • Cliquez sur l’assistant

 

cortana

 

  • Cliquez sur l’icône en forme de bloc-notes

 

cortana-carnet-de-notes

 

  • Cliquez sur Paramètres

 

cortana-parametres

 

  • Désactivez Cortana, puis cliquez sur Gérer ce que Cortana sait de moi dans le cloud

De là, vous pouvez effacer les données personnelles collectées par Microsoft directement dans votre compte Bing.

Pourquoi Cortana.exe reste-t-il actif ?

C’est une bonne question. Officiellement Microsoft explique qu’aucune donnée personnelle n’est collectée après la désactivation de Cortana. Et pourtant le processus reste actif, et est « évidemment » impossible à fermer, comme vous pouvez le voir dans la capture suivante :

gestionnaire-des-taches

 

 

 

 

Alors que faire ? Certains utilisateurs semblent avoir trouvé la parade en renommant le dossier contenant Cortana grâce à une astuce, car ce n’est pas normalement possible. Nous vous la donnons, mais malheureusement cela n’a pas fonctionné chez nous (peut-être un problème de Build). Dites-nous si cela a marché chez vous !

  • Faites un clic droit sur Cortana et cliquez sur Accéder à l’emplacement du fichier
  • Vous allez alors vous trouver dans la fenêtre suivante. Essayez d’ajouter .bak à la fin du nom du dossier :

emplacement-cortana

 

 

  • Tel quel, Windows va vous dire qu’un ou plusieurs fichiers contenus dans le dossier sont utilisés. Et c’est le cas !
  • Revenez dans le Gestionnaire des tâches sans annuler le message d’erreur issu du renommage, et gardez cette fenêtre à portée de clic (car il va falloir être rapide).
  • Maintenant, faites un clic droit sur Cortana.exe et cliquez sur Accéder aux détails…

gestionnaire-des-taches-cortana-acceder-aux-details

 

 

  • Vous êtes maintenant sur le processus source SearchUI.exe

searchui-exe-fin-de-tache

 

 

  • Cliquez très vite et dans l’ordre sur Fin de tâche puis Réessayer dans la fenêtre d’erreur obtenue lorsque vous aviez tenter de renommer le dossier de Cortana

L’assistant ne devrait désormais plus vous importuner ! Bien sûr, si vous souhaitez annuler les effets de cette manip, revenez au dossier de Cortana et enlevez le .bak à la fin du nom du dossier.

Voilà pour Cortana!

 


Windows 10 bride votre connexion internet, voici comment l’en empêcher

 

Windows 10 semble brider la bande passante TCP de votre connexion internet depuis la dernière mise à jour anniversaire. Le fautif serait en réalité à chercher du côté d’une fonctionnalité dite d’Auto-Tuning, censée améliorer les performances des applications qui reçoivent des données sur le socket TCP. Mais heureusement, il est possible de désactiver cette limitation.

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Pourquoi Windows 10 semble brider la connexion internet depuis la mise à jour

Plusieurs utilisateurs de Windows se sont plaints ces derniers jours d’une baisse de débit de leur connexion internet. À chaque fois, ce problème est survenu après l’installation de la mise à jour anniversaire de Windows 10. Le problème provient d’un système d’optimisation normalement censé permettre de meilleures performances pour les applications utilisant TCP.

Sauf que dans certaines situations, ce système, baptisé Window Auto-Tuning ou Réglage auto fenêtre de réception dans la version française de Windows fait le contraire de ce qu’il devrait faire (et oui, chez Microsoft, on n’a pas peur des traductions à la truelle !). Cette fonctionnalité fait partie de Windows depuis Vista, mais elle provoque dans certaines circonstances ce qui revient à un bridage de votre connexion internet.

Quand ce ne sont pas des déconnexions intempestives comme le rapportent certains utilisateurs. Ne cherchez pas dans le panneau de configuration, vous ne trouverez rien. Nous allons vous expliquer comment le désactiver via cmd. Si vous voulez davantage d’explications pour comprendre pourquoi Windows bride votre connexion, allez directement en fin d’article !

Comment désactiver le « Window Auto-Tuning » ou « Réglage auto de fenêtre de réception »

Nous allons devoir ouvrir l’invite de commandes cmd.exe en tant qu’Administrateur. Nous allons pour cela utiliser une méthode rapide avec des raccourcis clavier. En cas de difficulté, vous pouvez réaliser la même opération en vous rendant dans C:\Windows\System32\ en faisant un clic droit sur cmd.exe et Exécuter en tant qu’administrateur…

  • Appuyez sur la touche Windows
  • Tapez cmd
  • Appuyez sur Ctrl + Maj + Entrée
  • Validez

Il est également possible d’ouvrir un invite de commandes et de taper runas.exe /savecred /user:administrator cmd pour le même résultat.

Nous allons maintenant consulter l’état de l’auto-tuning Windows :

  • Tapez la commande suivante :

netsh interface tcp show global

  • Vous devriez voir quelque chose qui ressemble à ça :

 

window-auto-tuning

 

 

 

  • ur une install en français vous l’aurez compris, la ligne à regarder est Réglage auto fenêtre de réception

Si le réglage est différent de disabled ou désactivé, le système est en place, et vous pourrez essayer de le désactiver pour de meilleures performances. Sinon, c’est que vos problèmes de connexion viennent d’ailleurs.

  • Tapez maintenant la commande suivante :

netsh int tcp set global autotuninglevel=disabled

Le Réglage auto fenêtre de réception est maintenant désactivé. vous pouvez facilement le réactiver en entrant à nouveau cette dernière commande en remplaçant disabled par normal. Certains sites ayant donné cette méthode recommandent également d’essayer de désactiver uniquement la mise à l’échelle. Vous pouvez faire cela en laissant l’auto-tuning en mode normal et en tapant la commande suivante :

netsh interface tcp set heuristics disabled

Quelques explications supplémentaires

En fait, de nombreux aspects permettent de définir la bande passante que l’on obtient au final. Et l’un de ces facteurs, c’est, sur votre ordinateur, la fenêtre de réception TCP (aussi connue sous l’acronyme RWIN). Celle-ci est définie socket par socket par votre système d’exploitation. Mais votre système d’exploitation peut aussi l’adapter, c’est à dire l’augmenter et la réduire, de telle sorte à ce que toutes vos applications utilisant des socket TCP profitent de la meilleure connexion possible (scaling).

C’est ce que fait Windows avec son auto-tuning. Le problème c’est qu’il y a différents niveaux d’auto-tuning et que ces niveaux changent automatiquement en fonction de « l’emplacement réseau » (réseau public, privé…) sur lequel se trouve votre ordinateur. Sur un réseau public, par exemple, le réglage passe systématiquement en « restreint » ce qui réduit la bande passante. Vous savez maintenant tout !

 

Alors évidemment ce type de désagrément n’est pas la première déconvenue subie par les utilisateurs de Windows 10. Il y a eu par exemple ces notifications intrusives pour forcer la mise à jour. Et également quelques failles de sécurité majeures, qui, dans certains cas, ont mis du temps à être corrigées. Mais Windows 10 est aussi un saut technologique intéressant, et on espère que ce type de problèmes sera moins fréquent à l’avenir…Surtout si cet avenir est débarrassé du Nouvel Ordre Mondial.

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