Le volcan islandais géant Katla montre des signes clairs d’éruption prochaine

Un grand volcan islandais présente des signes d’éruption qui pourraient être plus importants qu’une explosion qui a perturbé le transport aérien il ya près de dix ans.

Le volcan, connu sous le nom de Katla, contient un cône caché sous un glacier sur un sommet de 5 000 pieds. Cet aspect caché de Katla rend difficile l’observation du volcan. Les techniques de mesure aéroportées réalisées par des scientifiques islandais et britanniques ont révélé que Katla libère massivement du dioxyde de carbone. Cette libération de dioxyde de carbone mesurée à douze à vingt-quatre kilotonnes par jour. Seuls deux volcans connus sur Terre ont été observés pour émettre plus de dioxyde de carbone par jour.

Situation des volcans en Islande.

 

 

L’importance de cette accumulation de dioxyde de carbone est que cela pourrait signaler une éruption massive. Les chercheurs prédisent une éruption probable. Ce qui est troublant, c’est que même si une éruption est susceptible de se produire, les scientifiques ne sont pas en mesure de prédire quand l’éruption aura lieu.

Ironiquement, la traduction de Katla est «bouilloire» ou «chaudière». On prévoit que l’éruption prévue pourrait être plus massive que l’éruption du volcan Eyjafjallajokull en 2010. L’éruption de l’Eyjafjallajokull a considérablement affecté le transport aérien. Selon les experts, l’impact sur le transport aérien dépend de l’intensité de l’éruption et de la direction du vent au moment de l’éruption.

 

Les chercheurs affirment également qu’une éruption est attendue depuis longtemps, car Katla éclate tous les cinquante ans, mais n’a pas connu d’éruption depuis 1918. Même une petite éruption provoquera probablement un panache de cendres plus important que l’éruption de Eyjafjallajokull en 2010.

Il y a aussi la question de savoir pourquoi Katla dégage autant de dioxyde de carbone. Les scientifiques ont eu du mal à affirmer qu’ils ne peuvent pas expliquer ce phénomène en étudiant l’activité géothermique normale.

 

 

« L’horloge de l’apocalypse » reste inchangée

La vision froide et stérile du compte-à-rebours vers la fin totale du monde.
La vision froide et stérile du compte-à-rebours vers la fin totale du monde.

 

« L’horloge de l’apocalypse », qui symbolise l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été laissée inchangée à minuit moins trois, ont annoncé mardi des scientifiques internationaux citant de récents progrès avec les négociations sur le nucléaire avec l’Iran et l’accord sur le climat à Paris. Mais le groupe met en garde contre le fait que « la probabilité de catastrophe globale reste très élevée » et invite les dirigeants du monde « à agir très bientôt pour réduire les risques de désastre ».

Trois petits points encourageants

En 2015, le Bulletin des scientifiques atomiques, qui compte 16 prix Nobel, avait avancé l’aiguille de l’horloge de deux minutes, citant alors la double menace du réchauffement climatique et le regain de tensions nucléaires. Cette année, les récents progrès que représentent l’accord nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances, ainsi que l’accord de Paris sur le climat, « constituent les seuls petits points encourageants dans une situation mondiale plus sombre, pleine de catastrophes potentielles », écrivent ces scientifiques.

« Minuit moins trois est beaucoup trop près et nous, en tant que membres du conseil scientifique et de sécurité du Bulletin des Scientifiques Atomiques, nous tenons à souligner que le fait d’avoir maintenu à la même heure l’aiguille de l’horloge en 2016 n’est pas une bonne nouvelle, mais exprime notre consternation que les dirigeants du monde continuent à ne pas concentrer leurs efforts et l’attention de la planète pour réduire le danger extrême que représentent les armes nucléaires et le changement climatique », poursuivent-ils.

L’aiguille n’a jamais été aussi près de minuit depuis 1984, quand elle avait également été réglée à 23H57 au moment le plus tendu des relations américano-soviétiques, rappellent ces scientifiques.

On voit déjà se profiler ,à l'horizon,l'ombre   des 4 Cavaliers de l'Apocalypse.
On voit déjà se profiler ,à l’horizon,l’ombre des 4 Cavaliers de l’Apocalypse.

Le séisme en Californie pourrait avoir une réplique

 

Un puissant séisme de magnitude 6,9 s’est produit lundi matin au large des côtes du nord de la Californie, a annoncé l’institut américain de géophysique USGS. Aucune victime ni dégât n’a été signalé.

La terre a tremblé fortement en Californie. Selon les sismologues, une réplique de magnitude 5 pourrait avoir lieu dans la semaine.

La secousse s’est produite à 5h18 GMT (6h18 heure suisse). Son épicentre était localisé à 77 km à l’ouest de la ville de Ferndale, et à une profondeur de sept kilomètres, a précisé l’USGS.

L’institut américain a fait état d’une possible réplique, à 90%, de magnitude 5 «forte et susceptible de faire des dégâts» dans les sept jours suivants, et d’une faible probabilité (de 5 à 10%) d’avoir un séisme identique ou plus fort que celui de dimanche.

Des secousses de magnitude 3 à 3,5, et une de 4,6 ont été enregistrées une heure après le séisme, a précisé l’USGS. On peut s’attendre à 300 autres petites répliques dans la semaine.

60 morts en 1994

En 1994, un séisme de magnitude 6,7 à Los Angeles avait fait 60 morts et des dégâts chiffrés à 10 milliards de dollars. Cinq ans plus tôt, 67 personnes étaient mortes à San Francisco dans un tremblement de terre de magnitude 6,9.

L’importante activité sismique de la Californie est due à la faille de San Andreas, qui traverse l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis sur un axe Nord-Sud. La «ceinture de feu» qui borde le Pacifique a produit une série de tremblements de terre majeurs par le passé.

«The Big One»

Les sismologues estiment à 99% la probabilité d’un séisme dévastateur en Californie dans les 30 prochaines années, déjà surnommé «The Big One». Ce phénomène, qui se reproduirait périodiquement, aurait actuellement du retard. Nachricht per e-mail send

Localisation de l’épicentre selon l’USGS (Institut américain de géophysique)

Source: RT