http://www.youtube.com/watch?v=Pd6Mn-NwBwc
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Le voyage dans le temps est un sujet qui a toujours suscité la fascination de l’homme, sans doute parce que nous sommes obsédés aussi bien par les événements passés que par les événements à venir. Imaginez un peu, retourner dans le passé pour revivre nos bons souvenirs et peut-être réparer quelques erreurs, ce serait génial non?
LA MACHINE A VOYAGER DANS LE TEMPS
Il est difficile de rester raisonnable quand on s’attaque au mystère du Temps. Quelqu’un a dit : le Temps c’est Dieu, car il est infini, éternel, inconnaissable et tout-puissant. Les dimensions, les notions, tout ce qui est matériel et tout ce qui ne l’est pas, tout peut disparaître, sauf le Temps qui défie le néant lui-même. Le Temps bleu ou noir, indestructible et patient, tissé de silence et d’inaccessibilité, indomptable. Dans le domaine scientifique, le Temps est une inconnue qu’on interprète et accommode avec toujours, en fin de compte, une erreur inévitable. Nous ne savons absolument pas en quelle année nous vivons. 19XX-19YY-19ZZ sont des approximations appuyées sur une incertitude majeure : la date de naissance du Christ.
On raconte une anecdote curieuse dont le Temps, le Diable et un alchimiste sont les héros. L’alchimiste, pour avoir le secret de la transmutation, avait signé un pacte avec Satan le 5 octobre, fête de saint François d’Assise, en l’an de grâce 1573. Il s’agissait d’un bail 3-6-9154
La première année, il donna le secret de l’or et l’alchimiste devint très riche ; la troisième année, il donna le secret de la que le preneur signa avec son sang, s’engageant à donner son âme à l’expiration, soit au bout de neuf années, jour pour jour. Il avait la possibilité de le résilier tous les trois ans, mais le diable savait à qui il avait affaire. Il n’était pas inquiet.
puissance et l’alchimiste devint un personnage considérable ; la sixième année, pour éviter la résiliation il donna le secret de jouvence et l’alchimiste cessa de vieillir. Mais arriva la neuvième année, et le Diable, le 4 octobre, tard dans la soirée, vint frapper à la porte du prédestiné à l’Enfer. Des laquais lui ouvrirent et le précédèrent dans une somptueuse salle de festin où deux couverts étaient mis : plats d’or et gobelets de vermeil, vins de France et mets succulents, fruits à point et desserts des îles. — Or ça, dit le Diable, j’imagine, mon compère, que tu veux quitter ce monde en grande liesse ? — Je vous attendais, messire Satan, et vous prie à souper en ma compagnie, s’il vous plaît ! Il n’était guère que 10 heures après le couvre-feu et le Diable se dit qu’il lui serait agréable de festoyer en attendant de prendre sa livraison, à minuit. Il s’assit donc devant l’alchimiste et lui fit raison, jetant de temps à autre un regard vers la pendule, car rien n’est si cher au coeur d’un diable que la possession d’une âme de chrétien. Enfin, les aiguilles marquèrent minuit moins deux minutes et Satan ne put se contenir. — Mon compère, il faut te préparer à me suivre. Dans deux minutes révolues nous serons au jour de demain. Ce qui a été conclu a été conclu ! — C’est-à-dire ? demanda l’alchimiste. — C’est-à-dire, que le 5 octobre 1573, tu as signé un pacte avec moi, me donnant ton âme neuf ans après jour pour jour. Un pacte est un pacte, nul ne saurait y contrevenir ! — Et quand donc devrai-je vous donner mon âme, messire Satan ? — Le 5 octobre… soit dans une minute trente secondes exactement. — Est-ce donc si pressé, messire Satan ? — Le pacte dit le 5 octobre et non un autre jour. Donc… dans une minute maintenant. — Vous dites bien le 5 octobre ?
— Oui, je dis le 5 octobre… Ni le 4, ni le 6, mais le 5 et je vais me servir. — Une seconde, s’il vous plaît, messire ! Ayant dit, l’Alchimiste frappa dans ses mains et deux Frères lais pénétrèrent dans la pièce. — Tu es perdu, compère, ricana le Diable. Les Frères lais n’y peuvent rien, ce qui est signé est signé et… La pendule égrena les douze coups de minuit dans un silence solennel et le Démon poursuivit : — Nous sommes maintenant le 5 octobre, ton âme est à moi!—Erreur ! s’écria le prétendu damné. Erreur, messire Satan ! Demandez plutôt à ces Frères ! Ils doivent dire la vérité et, si nous sommes le 5 octobre, je vous devrai mon âme ! — Eh bien, dit Satan s’adressant aux Frères, quel jour sommes-nous ? — Ce jour d’huy est le 15 octobre de l’an de grâce – on peut le dire ― 1582, par décision de Sa Sainteté Grégoire XIII qui vient de réformer le calendrier Julien. Dans tous les Etats catholiques du monde, ce jour est le 15 octobre ! — Vous le jurez ? demanda Satan. — Nous le jurons devant Dieu, dirent les Frères lais. Il y eut un grand tourbillon de flammes et de fumée, une nauséabonde odeur de soufre et le Diable disparut. C’était vrai : le 5 octobre 1582, le Temps avait fait un saut de chat pour remettre en place l’équinoxe du printemps, qui avait rétrogradé de dix jours par la faute du calendrier de Jules César. Et le Pape avait ordonné que ce 5 octobre deviendrait le 15. L’alchimiste, lui, s’appelait le comte de Saint-Germain. Ce jour-là encore, 15 octobre 1582, au juste milieu de la nuit, la Lune envoya sur la flèche de la cathédrale de Paris, à 300 000 km/seconde, des rayons de lumière qui mirent 10 jours et 1 seconde 1/3 pour parvenir à destination. Et voilà comment, pour la première fois dans l’Histoire, les hommes firent un Voyage dans le Temps – vers le Futur – brûlant de vitesse, en moins d’une seconde, les 240 heures d’une décade.
Le Voyage dans le Temps appartient à certaines nécessités mythiques comme l’amour, le rêve, le désir de voler dans l’espace, de gouverner le monde, de punir les méchants et de récompenser les bons. De tous ces vieux désirs, il est le plus tenace et le mieux ancré car dans tous les temps, passés, présents et futurs, il n’y eut, il n’est et il ne sera jamais un homme n’aspirant à un retour sur la chaîne de vie. Redevenir jeune, revenir seulement une heure, une minute en arrière, miracle auquel s’accroche le malheureux qui tombe dans un précipice, qui voit bondir sur lui l’auto meurtrière ou s’écrouler, frappé à mort, l’ami qu’il aurait pu sauver. Le Voyage dans le Temps est possible, mais, et c’est là ce qui prouve son caractère absolument exceptionnel, il est possible pratiquement et impossible en théorie. Par le cinéma, par le disque, par la pensée, par le rêve, l’homme peut, sinon se projeter dans le futur, du moins se retrouver ou cheminer dans le passé. Ce ne sont là que des évasions spirituelles ou sensorielles auxquelles notre corps ne participe pas. Le rêve seul offre l’illusion du voyage réel, avec sensations physiques parfaitement imitées (et souvent parfaitement réelles) : la rose émet son parfum, le coup de canon est assourdissant, le café est amer ou délicieux, la femme que l’on admire est adorablement belle, la volupté que l’on ressent est matériellement vraie. Notre subconscient connaît donc un mécanisme scientifique pour se déplacer dans le Temps alors que la science expérimentale, à l’état de veille, ne connaît qu’un autre mécanisme, loin d’être aussi dynamique. Mais le mécanisme du subconscient, le Voyage dans le temps du rêve, ne peut être accompli sur commande, il est fortuit. Il n’est aussi qu’une illusion et ne ressuscite la vérité du Passé que par des fantasmes et des apparences. Dans le rêve, tout est faux, arbitraire, mesures de distances, temps, opacité, pesanteur, sens logique.
Trois vérités seulement sont absolues : le rire, les larmes, la jouissance.
Il est d’autres vérités absolues, mais déterminées par le comportement physiologique « éveillé ». Le rire, les larmes, la volupté ont des résultantes physiques provoquées uniquement par l’émotion du rêve. Ce qui tendrait à prouver une sorte de connivence entre l’état de veille et l’état de rêve. , et c’est pourquoi le rêve est malgré tout imparfait.
et que la nécessité du Voyage dans le Temps à l’état de veille a toujours hanté les hommes. Parcourir la chaîne du Temps présente pour le moment de grandes impossibilités techniques et aussi des impossibilités théoriques dont même les auteurs de science-fiction n’ont pu venir à bout. La science cependant résoudra ce problème – peut-être l’a-t-elle résolu autrefois – puisque déjà la contraction du temps par la vitesse permet d’échafauder des hypothèses de moins en moins invraisemblables. Le Voyage dans le Temps n’est pas lié seulement à la curiosité des hommes, il se rattache à la conquête spatiale. L’étoile la plus proche de la Terre, Alpha du Centaure, est en effet à 4,5 années-lumière, ce qui, à la vitesse de 36 000 km/heure, représente déjà un voyage de 130 000 ans (2 600 ans à 1 800 000 km/heure). Soit une impossibilité pratique. Pourtant, il semble que les astronautes des Soucoupes Volantes, s’ils existent, aient trouvé la solution du problème, soit en contractant le temps, soit en contractant l’espace. Actuellement, aucune donnée scientifique ne permet d’imaginer une telle hypothèse, mais nous avons la prémonition, la certitude même que le Temps et l’Espace du voyage seront un jour vaincus et que les hommes sauront aller en une fraction de seconde jusqu’aux lointaines frontières du Cosmos. Peut-être par une opération mathématique, peut-être par désintégration, réintégration et transmission de la personnalité à la vitesse de la pensée, qui est infiniment plus grande que celle de la lumière, c’est-à-dire à la vitesse zéro.
L’INGENIEUR EMILE DROUET
En attendant cette lointaine échéance un seul essai sérieux a été tenté, par un Français, l’ingénieur astronome Émile Drouet. Pendant des années – à dater de 1946 ― nous avons participé avec une chimiste, Mlle Lucile Berthelot (parente de Marcelin Berthelot), et un lieutenant de l’Armée de l’Air, aux travaux d’Émile Drouet. Un tableau synoptique accroché au mur de notre studio nous rappelait les premières bases de départ : Vitesse Zéro = éternité 300 000 + x = passé Zéro – x = futur Très vite, le problème de 300 000 + x s’était changé en absurdité apparente. Imaginons un canon braqué sur notre poitrine. On introduit dans le canon un obus qui va être (c’est toujours l’hypothèse) propulsé à une vitesse de plus de 300 000 km/s. Que va-t-il se passer ? Allons-nous être transpercé, volatilisé, désintégré ? Non. Dépassant la vitesse de la lumière, l’obus va retourner dans le Passé, c’est-à-dire qu’il retournera dans la main du servant, dans l’obusier, dans l’arsenal, dans l’usine, dans la mine. Il ne sortira jamais de la volée (le tube) et nous serons sain et sauf. Mais comment concevoir ce départ de l’obus à 300 000 km/s ? En « réalité théorique », les choses ne se passent pas ainsi, mais de toute façon il était techniquement impossible, de 1946 à 1951, d’imaginer un solide atteignant ou dépassant la vitesse de la lumière. Et plus impossible encore – si l’on peut dire – d’aller à la vitesse zéro et plus lentement que le zéro à l’heure. Voici comment Émile Drouet établit d’abord son projet et ensuite une maquette. En bref, la Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil. L’ensemble tourne en spirale dans le Cosmos à destination de l’Amas d’Hercule où notre galaxie ira s’abîmer dans x millions ou milliards d’années. (Voir la carte explicative du Voyage dans le Temps ; 3e page du 2e cahier de hors-texte.) En synthétisant à l’extrême, la Terre s’achemine de la Nébuleuse originelle à l’Amas d’Hercule.
Le temps, bien entendu, est immuable.
Donc, nous sommes dans le Ponex, aux portes de l’an mille dont il faut accrocher la longueur d’onde-temps. Un second vaisseau spatial qui a suivi le nôtre possède à son bord un radar à modulation de fréquence qui nous met en accord avec cette longueur d’onde-temps de l’an mille (ou avec un harmonique). Immédiatement, nous quittons notre XXe siècle, nous le perdons de vue et nous apercevons le royaume français du roi Robert le et c’est nous qui passons, nous, le globe, les montagnes, les océans, les cités, les maisons, les hommes, comme si, sur une chaîne vibratoire, une succession d’images naissaient et mouraient sans relâche. Cette chaîne vibratoire, infinie, paraît couler comme un paysage vu d’un train alors que seul le voyageur, en réalité, se déplace. Sur le trajet Nébuleuse-Amas d’Hercule, autrement dit Ponex-Apex, la Terre se situe par exemple au chiffre de l’année 1000 pour le siècle de la Grande Peur, 1789 pour la Révolution, 1914 pour la Grande Guerre. Admettons que nous entreprenions de voyager dans le Passé jusqu’à l’an mille. Que va-t-il se passer ? Nous devons quitter notre XXe siècle à bord d’une fusée spatiale très rapide, perpendiculairement au plan de l’écliptique en direction du Ponex jusqu’au point théorique où se trouvait la Terre de l’an mille.Mais nous ne le verrons point. En effet, nous sommes accordés sur une longueur d’onde-temps en perpétuelle croissance et nous ne percevons que les êtres et les objets accordés à cette longueur d’onde. Par exemple, l’homme H = 29 — I ― 19XY ― 23 h 52’ 24’’ 18/100e ne peut s’intégrer que dans l’univers-temps de même valeur. Et il change d’univers continuellement à un certain rythme inconnu de périodes-seconde (1/15 pour la perception rétinienne) qui le fait mourir x fois par seconde et ressusciter autant de fois. Cela s’appelle vieillir.
156 Pour Dieu éternel tous les temps sont présents. On ne saurait admettre l’Éternité si on lui fixe un commencement et une fin, un Passé et un Futur.
Pieux où notre fusée, qui a subi la même transformation que nous, peut se poser. Voilà le premier stade du Voyage dans le Temps, expliqué de façon quelque peu romanesque, car les dossiers de l’ingénieur Drouet ne s’adressent pas à un large public : L’appareil est libéré, sur place, de la pesanteur par une double rotation engendrant l’accélération centrifuge composée de l’effet de Coriolis, laquelle est perpendiculaire aux axes horizontaux d’une batterie de gyroscopes disposés à l’intérieur. Il faut, mais il suffit que cette force centrifuge soit égale à la pesanteur = IG. Condition réalisable par application de la formule :
JC= m (2 ω r sin a Vr)2 /R
dans laquelle Jc est l’accélération composée, m la masse des corps soit P = 0’1 tandis que 2ωr exprime la vitesse angulaire de rotation du corps, d’où l’on déduit… Ce court extrait n’est que la préfiguration la plus sommaire d’un exposé qui recouvre 200 pages de papier quadrillé !
Ce voyage dans le Passé était un voyage sans retour. Le projet définitif prévoyait un Tore astronautique, ancêtre et père des soucoupes volantes, déjà réalisé en maquette en 1946, comme en témoignent plusieurs journaux
1 Dont Jeudi-Magazine, n° 19, du 10-10-46. . Ce Tore, propulsé de l’équateur par la force centrifuge de la Terre, était un engin parfaitement réalisable, infiniment plus rationnel, plus « intelligent », plus scientifique que les Spoutnik russes et les fusées américaines. A bord du Tore d’Émile Drouet, se trouvait le radar à modulation de fréquence qui faisait corps avec l’engin et s’accordait avec lui, permettant des raids vers l’Apex ou le Ponex sans nécessité de revenir à une base.
La seule base fixe, obligatoire, figée dans le Temps et dans le cosmos était l’énergie du vide – comme dans l’agravitation – qui existait aussi bien en l’an + 1000 qu’en l’an – 250 000. Nous vous ferons grâce des détails techniques, qui furent étudiés par James Forrestal, pour un projet de satellite terrestre américain, et par le Centre de Recherches Scientifiques de Meudon. On réalisera l’importance de la découverte de l’ingénieur Drouet en sachant que son Tore astronautique de 200 mètres de diamètre (là se trouvait peut-être l’écueil encore que la résistance des matériaux eût été sévèrement calculée), ce Tore donc, pourvu de gyroscopes, tournait sur un lac équatorial et était propulsé par la force centrifuge terrestre à la vitesse initiale de 108 000 km/heure, sans accélération. Ces 108 000 km/heure sont exactement la vitesse de rotation de la Terre autour du Soleil. Nous nous en accommodons fort bien. Ainsi se trouvait résolu, théoriquement, le problème du Voyage dans le temps. Le milliardaire Williamson, roi du diamant, fut contacté pour la réalisation du projet Drouet. Son coût, en 1946, était de 2 milliards de francs et, il faut bien le reconnaître, avec des risques immenses d’échec qui effrayèrent M. Williamson. Une telle entreprise ne pouvait être envisagée qu’à l’échelle d’une grande nation.
LA VICTOIRE DE WATERLOO
La maquette du Tore Astronautique ne connut qu’une heure de gloire : sur le plan d’eau d’une sablière à Vigneux-sur-Seine, à l’intention des photographes. A vrai dire, cette solution du Voyage dans le Temps laissait subsister de nombreux points obscurs.
Revenons à notre hypothèse : les Voyageurs du Temps vont sur la Terre de 1815, à Waterloo, guident Grouchy vers le champ de bataille, déroutent Blücher et donnent la victoire à Napoléon. Allons plus loin : nos Voyageurs vont en l’an 1769 et assassinent Bonaparte enfant : Napoléon n’existera jamais ! Comment concilier l’inconciliable, ce qui fut avec ce qui ne fut pas ? Napoléon victorieux alors qu’il fut battu ? L’ingénieur Drouet ne voulait pas entendre parler de cette évidente absurdité et se cantonnait dans son rôle d’ingénieur astronome. — Vous me parlez philosophie, disait-il, et je ne suis pas un philosophe ! Si bien que pour demeurer dans la logique et pousser jusqu’au bout l’expérience, nous dûmes échafauder une théorie fascinante – les harmoniques de la chaîne vibratoire de vie. L’histoire des hommes, la vie des hommes se déroulerait sur une chaîne vibratoire de vie ou chaîne principale. Sur cette chaîne – pour prendre le cas de Napoléon ― nous trouvons le coup d’État du 18 Brumaire — Bonaparte Premier consul – couronné empereur – la victoire d’Austerlitz – l’abdication de 1814 —Waterloo en 1815 – la mort à Sainte-Hélène en 1821. Rappelons-nous les anciens postes de radio – ceux de 1927 – si peu sélectifs que l’on prenait une émission à la fois sur la longueur d’onde 522 mètres, et sur toutes les harmoniques de 522 : soit 696 mètres ― 870 mètres ― 1 044 mètres, etc. On pouvait, en se branchant sur 1 044 mètres, entendre en même temps un poème sur 1 044 mètres, de la musique espagnole sur 870 mètres et une chanteuse d’Opéra sur 522 mètres. Cependant, à puissance égale d’émission, c’est le poème qui dominait les autres perceptions, musique et chant ne formant en somme qu’un fond sonore. Or, c’est ce qui se produit avec les vibrations : elles ont toutes des harmoniques et la Chaîne de Vie a des harmoniques où Napoléon naît, gagne des batailles, en perd d’autres et meurt à Sainte-Hélène.
Que les Voyageurs se déplacent dans le Temps, et ils atterriront mathématiquement sur un des harmoniques,lesquels sont en nombre infini. Sur cet harmonique, tout s’est passé comme sur la chaîne principale, mais en pointillé si l’on peut dire, ou encore de manière révocable, car il ne s’agit en fait que d’une induction. Si l’on fait passer un courant propre à cet harmonique, c’est ce courant qui l’emportera. Sur l’harmonique n°1, les Voyageurs du Temps pourront donc faire gagner Napoléon à Waterloo et, en 1821, il sera le Maître du Monde. Sur un harmonique n°2, Bonaparte manquera son coup d’État, sera condamné à mort, gracié, envoyé en exil. Sur un harmonique n°3, il échouera encore le 18 Brumaire, prendra la fuite et finira sa vie dans un monastère. Sur un harmonique n°4, les Voyageurs ont apporté un virus grippal avec eux et Bonaparte meurt à 8 ans, Napoléon n’existera jamais. Voilà peut-être résolu un problème qui arrête tous les théoriciens : retourner dans le Temps, modifier le déroulement de l’Histoire et pourtant conserver la vérité historique vécue. Là encore, les dossiers de l’ingénieur Drouet et nos propres notes n’empruntent pas exactement ― tant s’en faut – au vocabulaire de ce livre. Il était question de vérité absolue, de vérités relatives et de vérités en projection. « Admettons, écrivait l’ingénieur astronome, la simultanéité des contraires et le principe des harmoniques de la Chaîne de Vie, perceptibles dans l’astral sur l’écran d’un radar à modulation de fréquence… » Le Voyage dans le Temps — Passé et Futur – selon le projet Emile Drouet, se composait d’une première partie techniquement réalisable (ou qui le sera dans un proche avenir) : le voyage vers le Ponex et vers l’Apex avec le Tore astronautique. D’une seconde partie incertaine : l’accord avec le radar à modulation de fréquence. D’une troisième partie hypothétique : la théorie des harmoniques.
D’aucuns jugeront que ce Voyage dans le Temps relève uniquement de la science-fiction. C’est partiellement vrai, pourtant le Tore astronautique d’Émile Drouet nous paraît plus scientifiquement valable que les fusées des Américains et des Russes. C’est un principe analogue qui, un jour, détrônera le système boulet de canon et alors peut-être songera-t-on à étudier et à mettre au point un accordeur d’ondes-temps. Et si déjà des Voyageurs du Temps étaient parmi nous ? S’ils se cachaient à l’intérieur du mont Shasta ? Il est curieux de signaler, ne fût-ce que pour les archives des temps à venir, que des théoriciens avancent cette hypothèse :
On peut admettre que dans plusieurs siècles, voire même dans plusieurs millénaires, le Voyage dans le Temps sera une réalité et une possibilité pratique158
158 Notes sur le Voyage dans le Temps, manuscrit non publié d’Émile Drouet. A signaler qu’en 1962, l’astronome russe Kozyrev a écrit que « la technique humaine permettrait bientôt de manipuler le Temps ». . Or, si par exemple, en l’an 5 000 des hommes peuvent remonter le Passé ou parcourir le Futur, il devient vraisemblable de penser qu’ils ont eu le désir ou la curiosité de s’intégrer à notre époque. Les soucoupes volantes sont peut-être le mode de locomotion de ces pirates du Temps ? Nos savants, les magnats du capitalisme, du marxisme et de toute puissance sociale ou politique, sont peut-être des Voyageurs du Temps. Ils agiraient soit dans des buts lucratifs, soit comme conducteurs éclairés. Comment le savoir ? Semblables à Moïse, à Gerbert, à Jechiélé, à tous les grands initiés de l’histoire (qui étaient peut-être des hommes des années 5 000, 10 000 ou 100 000 après J. C.) ils tiendraient secrets leur caractère, leur nature, leurs connaissances supérieures en biologie et en physique transcendante, connaissances leur permettant d’usurper par induction psychique (en habitant l’intellect conscient ou le subconscient) la personnalité propre de Nixon et de Mao. A l’insu, bien entendu, des êtres dont ils violent le moi et dirigent l’action. De toute façon, induction ou incarnation, leur identité physique serait indécelable. Le Voyage dans le Temps, réalité de demain, nous donne la certitude que les voyageurs du futur sont parmi nous.
S’identifiant à la Conquête du Cosmos, le Voyage dans le Temps, aussi longtemps qu’il ne sera pas résolu, constituera le Mur de la Défense que des forces supérieures semblent avoir édifié entre l’homme et les connaissances sacrilèges. Mais l’homme n’a peur de rien, pas même de son destin tragique, et même s’il doit perdre une seconde fois sa part de Paradis, il forcera la porte interdite.
Source:Robert Charroux
Dans notre univers, de notre point de vue limité , nous avons le concept de temps comme quelque chose qui peut séparer le tri des événements en direct dans une séquence qui peut aller le vérifier dans deux directions, vers le passé ou vers l’avenir. C’est le concept de la timeline, une séquence d’événements que j’ai voyagé dans les deux sens , dans le futur ou dans le passé , c’est donc une » figure » ligne unidimensionnelle. Ce concept est développé à partir d’une dimension sens la même chose que quand nous sommes nés il ya un seul point sur cette ligne imaginaire , qui est présent. Cela signifie que lorsque la conscience se développe un peu , nous sommes capables de percevoir un, appelons-le , la dimension temporelle , et nous pouvons déplacer la sphère de la conscience à travers elle, rappelant les événements passés ou , dans certains cas, l’avenir.
Au moment où la conscience se développe un peu plus et nous pouvons décider, entre dans une autre dimension à l’œuvre dans ce chiffre que nous utilisons pour représenter notre conception du temps , parce que le point de prendre une décision sur un calendrier la séquence des événements peut varier selon l’option de prendre entre nous disposons , ce qui ajoute une dimension supplémentaire à ce chiffre, il serait maintenant en deux dimensions , la ligne ouverte dans plusieurs directions formant un plan . Chacune de ces options produit un calendrier différent dans ce cas le résultat produit par le choisissant .
La plupart d’entre nous savent que notre sphère de conscience se déplaçant dans une direction, à partir du point où il se trouve , ce qui est en arrière. Avec la formation pourrait se déplacer vers le bas de la ligne dans le futur, et aussi ouvrir la perception des différentes branches de la chronologie. Le choix du mouvement de la sphère de la conscience sur toutes les branches possibles de ce chiffre qui régit l’équation de choix , qui décide de l’option à prendre , parmi lesquels nous disposons.
Nous devons insister sur le fait que nous avons décidé entre les options dont nous disposons , nous sommes affectés par les décisions prises par des gens qui partagent notre calendrier . Par exemple, si quelqu’un répond à sa femme lors d’un événement qui était dépendante de son équation de choix , par exemple aller à une fête où vous le savez, votre vie sera très différente pour le cas où elle décide de ne pas aller à cette partie, et son équation de choix ne vous laissera pas savoir dans ce calendrier car il n’ya aucune chance .
Si nous prenons l’exemple d’une grande échelle, avec l’humanité collective que nous nous rendons compte qu’il ya un calendrier général pour elle, ce qui serait l’union de toutes les échéances personnelles entrelacées formant une surface en deux dimensions , l’une sorte de tapis tissés avec les fils qui sont tous les choix possibles de l’équation de l’ensemble de choix collectif .
Cette zone générale est la « ligne » de temps collectif se comporte différemment chacune des lignes de temps qui le composent , sur la base des décisions de la conscience collective qui est divisé dans le formulaire ci-dessous (communément appelées lignes pour simplicité) alternatif , qui dans ce cas comme une forme à trois dimensions pour représenter le temps . Quelque chose comme ça tapis imaginé ramification a commencé à grandir de haut en bas . L’équation du choix d’un individu couvre pas comme des options possibles qui ne sont pas dans le même plan , parce que, pour rendre l’autre aurait déplacé sa sphère de la conscience à l’autre des plans qui sont formées sur la base des décisions de la autre conscience collective où les conditions pour faire un tel choix .
Donc, nous ne pouvons obtenir ces échéances alternatif collective à travers les points de retournement qui se posent lorsque la conscience collective peut choisir de marcher sur une ligne ou une autre , ce qui aura une incidence sur l’ensemble des lignes individuelles qui la composent se limiter à , des options plus générale qui a permis en ligne. Une fois passé le point critique , lorsque la décision collective est prise, il n’y a pas d’autre choix que de suivre le calendrier choisi , pour le meilleur ou pour le pire, parce que nos options sont limitées à nouveau de trouver ce qui permet de « ligne » (de surface) , au point de changement de direction suivant .
Il s’agit d’ un processus de nature fractale qui ne se termine pas dans la troisième dimension de la figure utilisée pour représenter le temps , mais projeté au loin .
Ainsi , comme expliqué jusqu’ici , la sphère se déplace à la conscience en trois dimensions à partir de son point d’origine sans dimension , présente :
1 . En une dimension , dans le passé ou dans l’avenir.
Deux . En deux dimensions , les options de votre équation de choix dans le délai collective qui limite vos options.
Trois. En trois dimensions, les options de votre équation de choix basé sur les options de la timeline collective qui la contient.
Être à la place d’une perception de toutes les dimensions temporelles qui forment les échéanciers avatars avec lesquels il est connecté , d’être dans un espace sans dimension . Par conséquent, il est capable de percevoir simultanément ce que nous comprenons comment les options passées, présentes et futures , et possible parce que perçue comme naturellement , nous voyons une bouteille ou tout autre corps solide de notre univers en trois dimensions , il serait incompréhensible pour un être de s’attarder sur un univers unidimensionnel ne pouvait regarder dans une direction, comme c’est le cas pour nous en raison de notre perception limitée des dimensions du temps .