Israel:Je suis celui qui est

Moïse et le Buisson Ardent
Moïse et le Buisson Ardent

 

 

 

Il ne se passe pas un jour où l’on ne parle pas d’Israël. Souvent pour s’indigner, mais surtout pour faire un constat : rien de ce qui est applicable aux autres états ne peut s’appliquer à Israël. Parce que Israël est un Etat qui n’en est pas un. Ce n’est ni un Etat, au sens classique du terme, ni même une Nation. Israël est.

Israël pourrait se définir comme une entité. Une entité sans frontières, mais dotée d’un épicentre localisable. C’est à la fois un Etat, parce qu’il existe des structures de gouvernement pour administrer les habitants du lieu géographique où il se situe, et également un non Etat parce que ses administrés habitent partout dans le monde, et qu’il n’est soumis à aucune des lois auxquels sont soumis les autres états. En fait c’est lui qui façonne les lois de tous les pays habités par ses administrés. C’est une entité supra étatique et supra nationale.

Quand Moïse, sur le mont Sinaï avait demandé à Dieu qui il était, celui-ci lui avait répondu « Je suis celui qui est », et commandé de dire à son peuple simplement ceci « JE SUIS ». Point à la ligne. Cela voulait dire qu’il ne pouvait être ramené à rien de ce qui existe, il était tout. Qu’il était nulle part et partout à la fois. Que tous les mots qui pourraient être utilisés à son sujet ne pouvaient servir que pour la communication entre les hommes, mais ne pouvaient en aucun cas s’appliquer à lui, car, le concernant, ils ne pourraient être que restrictifs. D’où sa mise en garde : « Tu ne prononceras pas le nom de YHWH en vain… ».

Israël s’est identifié, point par point à YHWH tel qu’il est dépeint dans cette partie de l’Exode. Israël veut être présent dans tous les esprits et dans tous les discours, mais en tant qu’entité que l’on ne peut ramener à rien de nommable. Il est tout, partout et nulle part. IL EST. Point. Ceci a abouti au fait que, tout à fait logiquement, personne ne peut parler d’Israël comme Etat, sauf dans des circonstances très particulières où il a besoin d’apparaître comme tel. C’est lui qui décide de quand il est un Etat ou non. De même, aucune loi ne lui est applicable, puisqu’il est la Loi. Ceux qui chercheraient à le soumettre à une quelconque législation sont ceux qui n’ont pas encore compris sa nature de loi suprême. Comment peut-on imposer la loi à Dieu qui est tout, donc aussi la Loi ?

Avec Israël, l’on se rend compte que ceux qui ont écrit la Torah ont été bien lus et compris cinq sur cinq. On est tout simplement en train de refaire un remake, en vertu de la capacité humaine à avoir la foi. Si ce livre, et les suivants (les Evangiles, les Epitres, le Coran), ont réussi à façonner la manière de penser de milliards d’individus à travers les siècles, pourquoi ne pas se servir des mêmes mécanismes en substituant YHWH par une entité qui, elle-même, trouve sa légitimité dans YHWH ? Au cours des siècles et dans le monde entier, des millions de rabbins, de prêtres et d’imams ont réussi à gérer leurs ouailles grâce aux rituels inclus dans les écrits. Aujourd’hui, les rabbins, prêtres et imams sont les politiques, chargés de guider leurs concitoyens-ouailles sur la voie de l’amour du nouveau dieu, et de les amener à se soumettre à ses préceptes.

Il suffisait de reprendre toutes les recettes éprouvées à travers les âges et de les appliquer. Tout comme pour les religions issues de la Torah (Judaïsme, Christianisme et Islam), de nouveaux rites, martyrs, récits et jours de commémoration sont venus renforcer le nouveau dogme. S’y ajoutent même la notion d’hérésie, condamnant certains discours et comportements allant à l’encontre du dogme, avec des lois que l’on peut qualifier de lois religieuses puisque leur seule raison d’être est de protéger la nouvelle religion. Le prophète de l’Islam, Mohamad, rêvait d’unifier les religions du Livre et se désespérait de la résistance des « Fils d’Israël » et de leur rejet obstiné de son projet. Paradoxalement, ce sont ces « Fils d’Israël » qui reprennent aujourd’hui ce projet. Mais à leur manière.

Sources:Réseau International

En Birmanie, les extrémistes bouddhistes massacrent la minorité musulmane Rohingya

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Depuis pas mal d’années, j’écris des articles sur les religions en expliquant qu’elles ne servent qu’une oligarchie et participent au rabaissement de l’Homme.

Comme j’écris principalement des articles sur les 3 religions monothéistes, les fans du bouddhisme s’imaginent être à l’abri…

Pourtant, j’ai déjà abordé ce sujet, en publiant de nombreuses preuves que le bouddhisme est comme les autres religions > Une arme de destruction massive de l’esprit .

Pour en revenir au monothéisme, j’entends souvent les moutons dirent > Ah regardez l’Islam, ils tuent des chrétiens, ah, ils tuent des innocents…

Déjà avant tout, il faut arrêter de stigmatiser l’Islam plus que les autres religions. Car comme je l’ai déjà publié, TOUTES les religions TUENT et l’Islam n’est pas la pire de toutes… Suffi simplement de s’intéresser à l’histoire, la vraie.

Maintenant que j’ai mis les pendules à l’heure, je voudrais justement aborder le massacre des Musulmans en Birmanie.

Ah… Bizness FM à oublié de vous en parler ?

Et oui, la réalité est là : En Birmanie, les extrémistes bouddhistes massacrent la minorité musulmane Rohingya  !!!

Comment ces bouddhistes menés par des moines justifient-ils le recours à la force avec tant de haine ?

Je vous invite à regarder cette vidéo et écouter Jean-Louis Margolin, chercheur en histoire contemporaine de l’Asie à l’Institut de recherche asiatique de Marseille, l’expliquer à Jean-Baptiste Cocagne en précisant que le bouddhisme est une religion intolérante envers les autres religions.

A écouter et surtout à méditer sur cette prétendue religion d’amouuuur !

 

Source : Le mutien