Ce matin,19 mars 2014,à 8h00 (heure de Montréal,Québec),la radio donnait ces nouvelles:
1-De nombreux témoins (des pêcheurs) ont aperçu l’appareil volant à très basse altitude.
2- Un simulateur de vol très sophistiqué a été découvert dans l’appartement du commandant de bord.
2- Deux intrus se seraient infiltré à bord lors du décollage.

Avec le mystère de la disparition non encore inexpliquée du Malaysia Airlines vol MH370 ,un approfondissement des scénarios innombrables ont jusqu’à présent vu le jour afin de percer ce qui aurait pu réellement se passer lorsque l’avion de ligne a disparu des écrans radar.
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Le vol MH370 est un vol de la compagnie aérienne Malaysia Airlines opéré par un Boeing 777-200ER entre Kuala Lumpur et Pékin, disparu au-dessus du golfe de Thaïlande le 8 mars 2014. L’appareil transportait 239 personnes. D’après les autorités malaisiennes, le vol MH370 aurait perdu le contact avec les techniciens du contrôle aérien une heure après le décollage.
Après avoir dépassé Kota Bharu, l’avion aurait ensuite changé de trajectoire en réduisant son altitude de vol. Selon le « Washington Post », il semblerait que les téléphones portables de certains passagers sonnent encore et que certains voyageurs soient encore connectés sur QQ (Un service de tchat chinois). Que s’est-il passé ? Où est cet avion ? Que lui est-il arrivé ? Beaucoup de questions qui restent encore sans réponse.

«Nous devons garder à l’esprit que nous en sommes encore au début de l’enquête, bien qu’une semaine se soit écoulée depuis le décollage de l’avion», note Anthony Brickhouse, membre de la Société internationale des enquêteurs sur la sécurité aérienne.
«Nous n’avons pas beaucoup d’indices: pas d’avion, pas d’épave, pas beaucoup de données électroniques provenant de l’appareil».

Les données satellitaires collectées ne permettent pas de déterminer l’endroit où l’appareil se trouvait, au terme des presque huit heures de vol – une heure avant qu’il disparaisse des radars, puis près de sept heures une fois les communications rompues – ses réserves de carburant lui permettaient de voler quelque huit heures.
Le MH370 a changé de cap une heure après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord.
Il était 01H30 du matin, samedi 8 mars, la nuit était claire et le Boeing 777, un des avions les plus sûrs au monde, n’a envoyé aucun signal de détresse.

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Les preuves de la conspiration
La police des Maldives examine les témoignages rapportés par un site d’information local selon lequel des habitants ont vu « un avion gros porteur volant à basse altitude » le jour de la disparition mystérieuse du vol MH370.
Dans un communiqué publié mardi 18 mars au soir, la police a indiqué qu’elle examinait les informations du site internet d’un média local, Haveeru, selon lequel des habitants ont vu un gros avion survoler une île reculée de l’archipel, Kuva Huvadhoo, le 8 mars.
« Je n’avais jamais vu un avion voler si bas au-dessus de notre île »
« La police étudie les informations d’un média indiquant qu’un avion volant à basse altitude a été vu au-dessus de Kuda Huvadhoo », selon ce communiqué.
Plusieurs fausses pistes ont déjà été explorées après des témoignages de gens affirmant avoir vu le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu mystérieusement avec 239 personnes à bord. L’avion a décollé de Kuala Lumpur samedi 8 mars à 00H41 (16H41 GMT vendredi) en direction de Pékin.
Les témoins cités par le site Haveeru affirment avoir vu un avion blanc avec des bandes rouges se dirigeant vers la pointe sud de l’archipel.
« Je n’avais jamais vu un avion voler si bas au-dessus de notre île. Nous avons déjà vu des hydravions mais celui-ci n’en était pas un. Je pouvais même clairement distinguer ses portes », déclare ainsi un pêcheur des Îles Maldives témoin cité par le site.
« Un très fort bruit d’un avion volant de façon inhabituellement basse »
Le journaliste du site Farah Ahmed a déclaré avoir réuni plusieurs témoignages similaires.
« Ces personnes ont d’abord entendu un très fort bruit d’un avion volant de façon inhabituellement basse et sont sortis pour le voir », a déclaré le journaliste par téléphone depuis la capitale des Maldives, Male, d’où décollent et atterrissent chaque jours des dizaines d’avions transportant des touristes.
La disparition du Boeing de Malaysia Airlines mobilise les efforts de plus de 25 pays dans de vastes régions du monde : du nord de la Thaïlande à l’Asie centrale pour le corridor nord (qui recouvre une partie de la Chine), de l’Indonésie au sud de l’océan Indien pour le corridor sud.
Les Maldives, situées loin des zones de recherche, ne font pas partie des pays concernés par ses recherches.
La Thaïlande a repéré un « appareil non identifié »
La Thaïlande a repéré un « appareil non identifié » changeant plusieurs fois de direction en examinant les données radars du moment où le vol MH370 de Malaysia Airlines a perdu le contact avec le contrôle aérien, a indiqué un porte-parole de l’armée de l’air.
A la demande des autorités malaisiennes, l’armée de l’air a vérifié lundi les informations de ses radars de la région sud, a précisé Monthon Suchookorn.
Ils ont montré que le samedi 8 mars « à 0h28, six minutes après la disparition du vol MH370, un appareil non identifié volait dans une direction sud-ouest », à l’opposé de la direction prévue du Boeing 777 effectuant la liaison Kuala Lumpur-Pékin, a-t-il déclaré.
Cet horaire semble correspondre à la dernière transmission du transpondeur du vol MH370 (01H21 heure malaisienne, 00H21 heure thaïlandaise), quelque part entre la côte orientale de la Malaisie et le sud du Vietnam.
« L’appareil est allé plus loin vers le sud vers Kuala Lumpur et le détroit de Malacca, avant de tourner vers le nord » vers la mer Andaman, à l’ouest de la péninsule malaisienne, a-t-il ajouté.
Le signal, qui « n’était pas clair et n’arrêtait pas de s’interrompre », a alors disparu, a-t-il encore indiqué, précisant que les informations avaient été transmises à Kuala Lumpur.
Interrogé sur la raison pour laquelle ces éléments étaient divulgués seulement plus de dix jours après la disparition de l’avion, il a assuré que la Thaïlande n’avait « pas caché d’informations ».
« L’appareil n’était pas dans l’espace aérien thaïlandais et n’était pas une menace pour la Thaïlande », a-t-il noté.
Et « ce n’est pas confirmé que l’appareil était le vol MH370 », a-t-il insisté.
Le cap changé via l’ordinateur de bord ?
Le changement de cap vers l’ouest qui a détourné le Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu de sa trajectoire le 8 mars avec 239 personnes à bord a été réalisé via un code informatique vraisemblablement programmé par quelqu’un dans le cockpit, selon de hauts responsables américains cités par le « New York Times » lundi 17 mars.
Au lieu d’agir manuellement sur les commandes, la personne à l’origine de cette modification délibérée du parcours de vol aurait effectué sept ou huit frappes sur l’ordinateur situé entre le commandant de bord et son copilote, selon les mêmes sources. Le système de gestion de vol (FMS), logiciel utilisé par les pilotes, dirige l’avion de point en point dans un plan de vol spécifié avant le vol. Le quotidien affirme que l’on ignore si le plan de vol a été reprogrammé avant ou après le décollage.
Une découverte qui renforcerait la conviction des enquêteurs selon laquelle le vol MH370 a subi un détournement délibéré, affirme le « New York Times ». Cela aurait également accru l’attention portée sur le pilote et le copilote.
Une zone de recherche élargie
Selon des responsables de la sécurité américains et européens, les vérifications effectuées par divers gouvernements sur les passagers et membres d’équipage n’ont pas, à ce jour, révélé de liens avec des groupes d’activistes ou quoi que ce soit d’autre qui pourrait expliquer ce mystère.
Mardi, l’ambassadeur de Chine en Malaisie cité par l’agence Chine Nouvelle a de son côté déclaré aux journalistes que Pékin avait écarté la responsabilité des passagers chinois, qui constituaient environ les deux tiers des passagers. « On n’a trouvé aucune preuve que des passagers chinois aient pu détourner l’avion ou être les auteurs d’un attentat », a-t-il fait savoir.
La possibilité d’un suicide du pilote ou du copilote est encore envisagée, mais ce n’est qu’une piste parmi d’autres.
Les enquêteurs ont acquis la conviction que quelqu’un a coupé le transpondeur, qui permet à l’avion d’être identifié, et le système Acars, qui transmet des données de maintenance, et que l’avion a pris la direction ouest, franchi la péninsule malaisienne et suivi une route commerciale en direction de l’Inde.
Ce qui se passe ensuite est plus incertain. L’avion, qui disparaît des écrans radar militaires malaisiens à environ 320 km au nord-ouest de l’île de Penang, aurait pu voler pendant six ou sept heures encore, ce qui représente des milliers de km.
Mais les signaux satellites qui fournissent les seuls indices ne sont pas conçus pour localiser l’appareil. Le mieux qu’ils puissent faire est de placer l’avion sur deux grands arcs au moment du dernier signal – un arc nord s’étendant du Laos à la mer Caspienne, un arc sud de l’ouest de l’Indonésie à l’océan Indien au large de l’Australie.
Des enquêteurs américains cités par le New York Times avancent que ce changement de cap n’a pas été effectué manuellement, mais via un code informatique vraisemblablement programmé par une personne dans le cockpit grâce au système de gestion de vol (FMS), logiciel utilisé par les pilotes.
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Toutefois, il faut encore se poser les bonnes questions.
Un Boeing 777 volants à 100 mètres d’altitude pour esquiver les radars;
sera-t-il assez haut pour amorcer son atterrissage ?
– non, il n’aura pas le temps de réduire sa vitesse
S’il la réduit il se casse la gueule ou s’il essaye d’atterrir il se fracasse quand même la tronche de cause d’une vitesse trop élevée.
Il lui fallait obligatoirement qu’il reprenne de l’altitude pour atterrir quelque part, donc voler rase-motte en mode furtivité pour après se refaire repéré à l’atterrissage c’est lol de lol.
Dans toute cette affaire il n’y a qu’une question clé qui est très fortement enquêtable que même les médias n’ont pas puisque cette information n’a pas été donnée.
Je veux parler de la dernière apparition et des informations sur les écrans radars.
À sa dernière apparition sur les écrans radars il y a deux indices très importants surtout pour une enquête. L’altitude et la vitesse. Sur ses deux données, c’est silence radio des autorités.
Si la dernière apparition du Boeing était en haute altitude, alors l’avion a disparu en altitude. Autant dire boom.
Si l’avion perdait de l’altitude jusqu’à rase-motte, les radars s’en seraient aperçu. Aucune info la dessus.

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Des équipes de recherche et de sauvetage de plus de deux douzaines de pays parcourent de grandes étendues de terre et de mer dans l’espoir de trouver une trace de l’avion prétendument condamné, mais en vain.
Le fait que l’avion a disparu en plein vol ,continue de rendre tout le monde perplexe, avec aucune des théories proposées produisant une réponse rapide à la disparition déconcertante du jet.
Néanmoins, un scénario récent suggère l’avion disparu aurait dévié de sa route après son dernier contact avec la tour de contrôle, ce qui rend le « cliffhanger » déjà perplexe encore plus compliqué.
« Un avion de ligne malaisien manquant semble avoir été délibérément dirigé sa route après que quelqu’un à bord fermer ses communications », a déclaré le Premier ministre malaisien Najib Razak.
Cela met en lumière qu’ un scénario de détournement est dans le domaine du très possible. Et garder à l’esprit que la fermeture des systèmes de communication d’un avion n’est pas une mince affaire , car elle nécessite des connaissances spécialisées.
Le scénario fait beaucoup penser à de nombreux films de science-fiction devenus des classiques. Nous n’avons qu’à penser au film « This island,Earth » pour s’en convaincre.
Navires et avions en passant par cette zone mystérieuse étaient, selon une théorie, prise par des «étrangers» qui volent dans les ovnis, et c’est pourquoi l’avion a disparu sans laisser de trace.
Maintenant, avance rapide jusqu’à aujourd’hui, il y a des suppositions que Malaysia Airlines vol MH370 aurait été arrachés par des «étrangers». Le motif? Pas clair!
Ceux qui ont mis en avant le scénario «étranger» soutiennent que les êtres extra-terrestres ont donc la pointe d’une technologie que le détournement d’avions, en plus de couper ses signaux de communication est un morceau de gâteau pour eux.
Bien que ce scénario semble tiré par les cheveux, nous pouvons mettre un spin plus «terrestre» sur elle pour rendre la théorie la plus plausible.
Supposons que les soi-disant « étrangers » ne sont pas venus de l’espace, mais qu’ils étaient terrestre «les étrangers», des gens comme nous, des étrangers qui ont embarqué le plan posant que les passagers et l’avion de ligne seraient détourné à un moment opportun,prévu.
Certains disent que les pirates de l’air auraient pu être le(s) pilote (s) ou des gens de l’équipage. Eh bien, cela fait peu de différence. Ce qui compte, c’est que certaines personnes étaient à bord avec préméditation. Ensuite, ils ont pris le contrôle de l’avion et ont fait diriger sa route:tout est supposé.

Le scénario suggère que l’avion aurait pu être forcé à voler bas, sur un terrain montagneux, si possible, pour éviter d’être ramassé par les radars, et emmené vers une destination inconnue.
Si la théorie peut s’avérer vrai, la première question venant à l’esprit concernerait le motif derrière le détournement. Jusqu’à présent, aucune demande n’a été faite par les pirates de l’air présumés, ce qui rend la saga d’autant plus compliquée. Le conseil d’administration aurait pu être une ou plusieurs personnes d’intérêt pour les pirates de l’air présumés. Ou il aurait pu être un autre motif (s).
Et comment est-il qu’aucun signal de l’avion de ligne s’est ramassé sur le radar? Il pourrait y avoir deux explications possibles.
Tout d’abord, les «étrangers» de la terre ont une connaissance approfondie de la navigation de l’avion et d’autres systèmes techniques, et par conséquent,peuvent les fermer pour couper les communications. Puis ils ont dirigé l’appareil hors cours vers leur destination.
La deuxième théorie encore possible , ahurissant, c’est que l’avion aurait pu être prise dans un endroit top secret fortement protégés par des systèmes électroniques à la pointe de la technologie qui envoient des faisceaux pour créer un bouclier numérique, un dôme de protection qui ne ne retient aucun signal sortant, mais retient les entrants, ce qui rend la zone impénétrable à toute transmission numérique.
Si l’avion a atterri dans un tel endroit, alors il ne peut ni envoyer ni recevoir des signaux.

Et il y a un autre point.
Notez que l’avion était un Boeing 777-220ER, qui est de six étages et de 209 pieds (64 mètres) de long, avec une envergure de 200 pieds (61 mètres).
Un tel monstre a besoin d’une piste colossale au sol pour atterrir, ce qui suggère que l’emplacement supposé doit être une structure massive. Cela signifierait que l’emplacement, qui bénéficierait d’une soi-disante protection numérique globale, pourrait être quelque chose ressemblant à une base militaire gigantesque.
Si oui, alors le détournement était un mouvement bien organisé et coordonné, sans motif explicable pour l’instant.
Peu importe ce qu’il est advenu du vol MH370, sa disparition est sans doute l’un des incidents les plus mystérieux de toute l’histoire de l’aviation.
Lorsque l’avion a totalement disparu dans une quelconque conjecture :est-ce que oui ou non le mystère ne sera jamais élucidé ?Tout cela restera à voir.
Les enquêteurs pourront-ils trouver une réponse, ou vont-ils être pris dans des eaux inconnues pendant que de nouveaux développements se dérouleront?
Seul le temps nous le dira, ou peut-être jamais!

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qui sont le pilote et le copilote
du Boeing disparu
L’enquête autour du vol MH370 disparu il y a plus d’une semaine s’est resserrée lundi 17 mars autour des pilotes, la Malaisie ayant confirmé que les derniers mots, « Eh bien bonne nuit », provenant du cockpit avaient été prononcés après la fermeture délibérée du système ACARS, un système clé de communication. D’après la compagnie, le copilote est l’auteur de cette phrase.
Le copilote, un homme « pieux et sérieux »
Fariq Abdul Hamid, 27 ans, avait rejoint Malaysia Airlines à 20 ans et étudié le pilotage sur l’île malaisienne de Langkawi. Il est le fils d’un haut responsable du ministère des travaux publics d’un des Etats du pays.
Le jeune homme a fait parler de lui pour avoir invité dans le cockpit lors d’un vol reliant la Thaïlande à Kuala Lumpur en 2011 une jeune passagère, qui a témoigné sur la télévision australienne. Il est formellement interdit d’inviter un passager dans la cabine de pilotage, depuis les attentats de septembre 2001.
« Sa famille et ses amis le décrivent comme un homme pieux et sérieux professionnellement, rejetant certains articles le décrivant comme un Dom Juan des cockpits », écrit cependant « Le Monde ».
C’est un « bon garçon », d’un naturel doux, qui allait régulièrement à la mosquée de son quartier, à l’extérieur de Kuala Lumpur et « ne cherchait pas à se faire remarquer », selon les dires de l’imam. Fariq Abdul Hamid suivait aussi, de temps en temps, des cours d’éducation religieuse.
Le profil Facebook de Farid Ab Hamid.
Le copilote était apparu en février dans une émission sur CNN, où il aidait à piloter un Boeing 777-200 de Hong Kong à Kuala Lumpur, avec le correspondant de la chaîne, Richard Quest. « C’était intéressant de voir comment il avait posé l’avion au sol », a déclaré le journaliste sur le site internet de CNN. Il qualifie la technique de Fariq de « parfaite ».
Le commandant de bord, un opposant actif
La police a perquisitionné les domiciles des deux pilotes.
Au domicile de Zaharie Ahmad Shah.
Chez Zaharie Ahmad Shah, qui travaille pour la compagnie malaisienne depuis 1981, et compte 18.365 heures de vol à son actif, ils ont trouvé un simulateur de vol. Elément qui, selon les observateurs, n’est pas si rare chez un pilote passionné, comme semblait l’être ce vétéran. Selon plusieurs messages qu’il a posté lui-même sur des forums spécialisées et les réseaux sociaux, Zaharie Ahmad Shah a lui-même construit son simulateur de vol de Boeing 777, l’avion qu’il pilotait en réalité.
Le simulateur de vol du commandement de bord. Image postée le 17 novembre 2012 sur le forum X-Sim. (DR)
Le capitaine Zaharie et son simulateur. (DR)
Il possédait aussi plusieurs modèles réduits d’avions dont il postait les photos sur son compte « Facebook » :
Ainsi qu’un mini-hélicoptère.
Sur sa chaîne YouTube, Zaharie Ahmad Shah avait mis en ligne plusieurs vidéos liées à l’athéisme. Le pilote avait également posté un lien vers « The God Delusion », documentaire du biologiste Richard Dawkins qui conteste l’existence de Dieu.
Au lendemain des attentats de Boston, le pilote avait posté ses condoléances pour les victimes :
Shah avait aussi téléchargé plusieurs vidéos dans lesquelles il expliquait, avec enthousiasme, comment réparer un climatiseur, des fenêtres abîmées et autres travaux de bricolage.
Enfin, le commandant de bord était un amateur de bons petits plats, qui partageait ses créations culinaires sur sa page Facebook :
Son soutien à l’opposition malaisienne a attiré l’attention. « Le Monde » écrit que « des messages postés sur Facebook indiquent que le pilote était un opposant actif à la coalition qui dirige la Malaisie depuis 57 ans. La veille de la disparition, il aurait eu l’intention d’assister à l’audience condamnant en appel à cinq ans de prison pour sodomie l’opposant Anwar Ibrahim. »
Le quotidien écrit cependant que ses proches ne croient pas à un sabotage. « S’il vous plaît, laissons-les d’abord trouver l’avion. Zaharie n’est pas suicidaire, il n’est pas un exalté politique comme le disent certains médias étrangers », déclare un pilote de Malaysia Airlines. Et d’ajouter : « Est-ce qu’on n’a pas le droit d’avoir une opinion politique ? »
Peter Chong, membre de l’opposition et ami du pilote, décrit ce dernier comme quelqu’un de « joyeux, de jovial , qui aime les gens. Faire quelque chose comme ça qui va faire tant de mal à plus de 200 personnes, plus les familles, ce n’est pas lui », dit-il.
Zaharie serait séparé ou divorcé de son épouse bien qu’ils partagent la même maison, à proximité de l’aéroport international de Kuala Lumpur. Ils avaient trois enfants.