Torrents 2017 : les meilleurs sites pour télécharger

Les meilleurs sites de torrent pour télécharger des fichiers ne sont pas toujours évidents à dénicher, surtout en français. On a tous nos habitudes, mais on trouve rarement tout ce dont on a besoin sur un seul site et certains d’entre eux ferment, parfois pour mieux rouvrir derrière. On fait un point sur les meilleurs sites de torrents français et étrangers !

Pour commencer, voyons les sites de torrents les plus populaires en terme de trafic. C’est un bon moyen de mesurer leur popularité et donc l’intérêt des internautes pour ces sites. Le classement dévoilé par le site TorrentFreak place KickassTorrents en première position pour cette année, juste devant The Pirate Bay qui a fait un bon retour après sa réouverture. ExtraTorrent occupe la troisième marche du podium. Voici le top 10 en terme de trafic :

KickassTorrents ✝
Le site est entre-temps tombé et le domaine saisi par les autorités américaines. Mais un clone parfaitement fonctionnel existe à l’adresse dx-torrent.com.

The Pirate Bay
Plusieurs fois victime de saisies de leurs noms de domaine, et bloqué en France, le site demeure néanmoins accessible à l’adresse thepiratebay.one pour le moment. Si vous n’arrivez pas à accéder au site torrent directement, vous pouvez également essayer son adresse sur le réseau Tor : http://uj3wazyk5u4hnvtk.onion/.

ExtraTorrent ✝
Le site de torrents vient de décider de fermer de lui-même ses portes. Plus d’informations sur la fermeture d’ExtraTorrent ici.

Torrentz ✝
Le site de torrent semble avoir mis la clé sous la porte à l’initiative de ses administrateurs.

RARBG.to (accessible)
1337x.pl (accessible)
EZTV.ag (accessible)
TorrentHound.com ✝
Le site de partage de torrents a décidé de fermer de lui-même ses portes. Vous trouverez plus de détails sur la fermeture de TorrentHound dans cet article.

YTS.ag (accessible)
TorrentDownloads.me (accessible)
Les meilleurs sites de Torrent français

Cela ne vous a pas échappé, aucun site en Français ne figure dans ce classement mondial. Pas de panique, on vous donne notre petite sélection des meilleurs sites de Torrent au pays du fromage. Torrent 411 est sûrement un des meilleurs sites français. Il demande une inscription et fonctionne avec un système de ratio, mais la communauté est très active et la qualité au rendez-vous.

Smarttorrent est également très bien conçu, mais avec un peu moins de contenus. En revanche il ne demande pas d’inscription ni de ratio particulier pour télécharger les torrents. Cpasbien est également un site de choix si vous cherchez des contenus en français. Megatorrent est un des plus jeunes, mais se défend déjà très bien, avec une interface mettant en avant les contenus sous forme d’images, parfois au détriment de la facilité de navigation.

  • t411.ch

La justice française a ordonné le blocage de ce site.

  • Cpasbien.cm ✝

Le site ne paraît plus du tout accessible.

  • Smartorrent.com (accessible)

Le site a changé d’adresse pour Torrent9.me

  • http://www.megatorrent.biz (accessible)
  • OMGtorrent.me (accessible)
  • Zetorrents.com (accessible)
  • Yourbittorrent.com (accessible)
  • Megafiletube.xyz (accessible)

Nous avons contrôlé la disponibilité des sites présentés dans cet article. Certains ont changé d’adresse, d’autres ont mis la clé sous la porte ou ne sont tout simplement plus accessibles.Le site TorrentHound vient de fermer ses portes de lui-même. C’est le troisième site de partage de torrents à fermer depuis le début de l’année, et surement pas le dernier.

  • Découvrez  : 

Si la liste n’est pas exhaustive, vous avez quand même de quoi faire et trouver votre bonheur. Pour ceux qui téléchargent des contenus en VO, on vous conseille le site OpenSubtitles ou vous pourrez trouver des sous-titres dans toutes les langues, y compris en français. Donnez-nous vos sites fétiches pour télécharger des torrents !

Chaos programmé:Quelqu’un se prépare à détruire l’internet

Le spécialiste de la cyber-sécurité Bruce Schneier a posté un article alarmiste sur son blog, des menaces pèseraient sur les structures de l’internet.

 

Le futur est à craindre
Le futur est à craindre

C’est très sérieux.
C’est LE grand expert de la cybersécurité Bruce Schneier qui l’a écrit sur son blog hier “quelqu’un est en train d’apprendre à détruire Internet” ce sont ses mots.
Quand Bruce Schneier dit quelque chose comme ça, il faut mieux y prêter attention….

Schneier explique que depuis un ou deux ans, les entreprises critiques de l’internet, subissent des attaques précises, calibrées, dont le but semble être de tester leurs défenses, et d’évaluer les moyens nécessaires pour les mettre à bas.

C’est le cas par exemple de Verisign, dont le rapport trimestriel de ce type d’attaques.
Verisgn, c’est l’entreprise américaine qui gère notamment les noms de domaine en .com et .net si Verisign tombe, c’est tout un pan de l’Internet mondial qui disparaît.

Qu’est-ce que ces attaques ont de particulier ?
Schnieier l’explique très bien.

Les attaques les plus courantes sur Internet, sont ce qu’on appelle les attaques en déni de service (en Ddos).

En gros, il s’agit d’empêcher les usagers de se rendre sur le site visé.

Pour ça, même s’il y a des subtilités, le moyen est toujours le même : adresser au site tellement de requêtes qu’il sature et devient inaccessible, c’est ensevelir le site sous les données.

Les attaques en déni de service sont vieilles comme Internet, les hackers y recourent pour faire tomber les sites qu’ils n’aiment pas, les cybercriminels pour obtenir des rançons (car on peut prendre un site en otage).

Il y a toute une industrie de la défense contre les attaques en déni de service, mais, à la base, ça revient toujours à une question de bande passante (c’est-à-dire de débit, pour faire une analogie avec la plomberie).
Si l’attaquant en a plus que le défenseur, il gagne.

Depuis quelques mois donc, les entreprises critiques de l’internet subissent ce genre d’attaques en déni de service, mais elles ont un profil particulier.
Elles portent sur un spectre plus large que d’habitude, et elles durent plus longtemps.
Elles sont plus sophistiquées aussi.
Mais surtout, elles donnent l’impression de tester des choses.

Par exemple, une semaine, une attaque va commencer à un certain niveau, monter en grade, puis s’arrêter.
La semaine suivante, elle va reprendre à ce niveau, puis monter encore.
Comme si elle cherchait l’exact point de rupture.

Et puis ces attaques semblent configurées pour voir les contours des défenses.
A chaque fois, elles utilisent différents points d’entrée en même temps, ce qui est rare, obligeant les entreprises à mobiliser l’ensemble de leurs capacités de défense; à montrer tout ce qu’elles ont à disposition, ce qui n’est jamais bon.

Tout converge donc vers le constat que quelqu’un est bien en train de tester les défenses des entreprises les plus critiques de l’Internet mondial.
Mais qui ?
Schneier ne croit pas à un criminel, un activiste ou chercheur.

Ce genre de méthode passant par le test des infrastructures centrales, ça ressemble beaucoup plus selon lui à un acte d’espionnage ou de renseignement.

Et puis la puissance et l’échelle de temps sur laquelle s’étendent ces attaques désignent un Etat.
Comme si le cyber-commandement d’une armée était en train de calibrer ses armes en cas de cyberguerre.
Ca rappelle à Schneier quand, pendant la guerre froide, les Américains envoyaient dans le ciel soviétique des avions de très haute altitude pour que la défense anti-aérienne soviétique se mette en alarme, et pouvoir donc la cartographier.

Que faire ? Rien, dit Schneier. On ne sait pas d’où ça vient.

Les données qu’il a en sa possession le feraient pencher pour la Chine, et il n’est pas le seul à le penser.
Mais ce type d’attaque permet de masquer le pays d’origine.

La NSA, explique-t-il, qui exerce sur la colonne vertébrale de l’Internet (pour traduire “backbone”) la surveillance la plus approfondie, doit avoir une idée plus précise, mais à moins que les Etats-Unis ne veuillent déclencher une crise diplomatique, nous n’en saurons rien.

Ainsi commence ce John Le Carré au pays des gigabits.