Les derniers moments des mammouths laineux reconstitués

Des conditions météorologiques extrêmes, l’isolement, et l’arrivée d’humains seraient les facteurs responsables de la disparition des derniers mammouths laineux, montre un scénario élaboré par une équipe internationale de scientifiques.

 

Les derniers représentants de ces herbivores préhistoriques ont vécu sur l’île Wrangel, dans l’océan Arctique en Russie, pas moins de 7000 ans après ceux des autres populations continentales. Toutefois, ils se seraient rapidement éteints il y a environ 4000 ans.

De géants à fantômes des plaines

Durant la dernière période glaciaire, il y a environ 100 000 à 15 000 ans, les mammouths étaient très répandus dans l’hémisphère nord.

Puis, en raison du réchauffement climatique, ces bêtes géantes ont peu à peu disparu d’Europe et d’Amérique pour se retrouver uniquement en Sibérie du Nord et en Alaska avant d’y disparaître également, à l’exception d’une population de mammouths de l’île Wrangel qui a vécu isolée du continent en raison de l’élévation du niveau de la mer.

 

Faire parler les os

Dent de mammouth.

Dans les présents travaux, les scientifiques ont examiné la composition isotopique d’ossements de mammouths datant de 4000 à 40 000 ans retrouvés en Sibérie, en Alaska, au Yukon et sur l’île Wrangel.  

Leur objectif était de connaître les changements possibles dans leur régime alimentaire et leur habitat, mais aussi de trouver des preuves d’une perturbation dans leur environnement.

Les résultats ont montré que les teneurs en carbone-13 et d’azote du collagène des mammouths de l’île Wrangel n’avaient pas changé avec le réchauffement climatique survenu il y a 10 000 ans.

Les valeurs sont restées inchangées jusqu’à ce que les mammouths disparaissent, apparemment au milieu de conditions de vie stables et favorables.

Auteurs

Ce résultat contraste avec ceux obtenus sur les mammouths laineux des plaines ukraino-russes, qui ont disparu il y a 15 000 ans, et sur les mammouths de l’île Saint-Paul en Alaska, qui ont disparu depuis 5600 ans.

Dans ces deux cas, les derniers représentants de ces populations ont montré des transformations significatives dans leur composition isotopique, indiquant des changements dans leur environnement peu avant leur extinction locale.

«Nous pensons que cela reflète la tendance des mammouths sibériens à compter sur leurs réserves de graisse pour survivre aux hivers extrêmement rigoureux de l’ère glaciaire, alors que les mammouths de Wrangel, vivant dans des conditions plus douces, n’en avaient tout simplement pas besoin.» – Laura Arppe Université d’Helsinki

Événement catastrophique

Qu’est-ce qui a mené à la disparition de la population de l’île Wrangel qui avait pourtant survécu des milliers d’années après les autres populations continentales?

Les chercheurs soupçonnent que des événements météo à court terme en seraient responsables.

Par exemple, un épisode catastrophique de verglas recouvrant le sol d’une épaisse couche de glace aurait pu empêcher les animaux de trouver suffisamment de nourriture pendant une courte période et ainsi conduire à un déclin dramatique de la population et finalement à son extinction.

«Il est facile d’imaginer que la population, affaiblie par une détérioration génétique et des problèmes d’accès à de l’eau potable de qualité, aurait pu succomber après quelque chose comme un événement climatique extrême.» – Hervé Bocherens, Université de Tübingen

L’arrivée des humains sur l’île aurait également pu jouer un rôle. Les premiers vestiges archéologiques sur l’île Wrangel sont datés à quelques centaines d’années seulement après les plus récents ossements de mammouths mis au jour.

S’il n’existe toujours pas de preuves que les humains chassaient le mammouth de l’île Wrangel, une contribution humaine à l’extinction ne peut être exclue.

 Le détail de ces travaux est publié dans les Quaternary Science Reviews(en anglais).


Voici où vivaient les mammouths laineux… avant de disparaître pour toujours

Les mammouths laineux se sont éteints il y a 4.000 ans sur une période remarquablement courte. Une nouvelle analyse de leurs dents et de leurs os nous a permis de mieux comprendre leur rapide disparition.

Il y a 4.000 ans, le mammouth laineux disparaissait

Tout commence il y a 11.700 ans. La Terre connaît alors la fin de sa période glaciaire, marquant également le début de la fin pour le mammouth laineux. Le climat se réchauffe et l’Homme chasse de plus en plus, ce qui provoque une disparition progressive du mammouth de son vaste habitat continental en Eurasie et en Amérique du Nord. Ce, 10.000 ans avant notre ère.

Passé cette période, le mammouth nous a laissé quelques traces de son existence découvertes en 2004 sur l’île St Paul dans les eaux d’Alaska. Ces dernières découvertes nous laissaient entrevoir que l’animal aurait subsisté dans ces régions il y a 5.700 ans. Mais une autre étude nous révèle que les mammouths se seraient réellement éteint sur l’île Wrangel, nettement plus au nord.

Ile Wrangel

 

Comment sait-on que les mammouths se sont éteints là-bas ?

Une équipe de chercheurs a entrepris d’analyser les isotopes d’un grand nombre de dents et d’os de mammouth laineux du monde entier pour en apprendre davantage sur les changements environnementaux que ces animaux ont pu subir.

Les paysages de l’île Wrangle furent les derniers paysages  contemplés par les yeux d’un mammouth

 

En effet de manière générale, les isotopes présents dans le sol peuvent être absorbés par les plantes, qui sont à leur tour consommées par l’Homme et les animaux. Les isotopes remplacent ensuite une partie du calcium contenu dans les dents et les os. C’est en les analysant que l’on peut dater et mettre en correspondance les isotopes avec des emplacements géographiques et divers changements climatiques.

En outre ce type d’observation permet de glaner énormément d’informations sur le régime du mammouth et ses différents modes de vie jusqu’à son extinction.

Le mammouth laineux a muté avant de disparaître

Lors d’analyses ADN réalisées en 2017, les scientifiques avaient constaté chez les mammouths de l’île Wrangel des mutations génétiques, provoquant des troubles cognitifs, modifiant leurs poils et surtout affectant la façon dont leur corps gérait les graisses.

En étudiant les isotopes du carbone, de l’azote, du soufre et du strontium, les chercheurs, ont également pu constater un changement radical dans l’environnement et le régime alimentaire de ces mammouths. Ces deux découvertes mènent à la même conclusion comme l’explique Laura Arppe, géochimiste du Musée d’histoire naturelle finlandais dirigeant l’étude :

Nos découvertes démontrent que les mammouths sibériens comptaient sur leurs réserves de graisse pour survivre pendant les hivers de la période glaciaire, alors que les mammouths Wrangel vivant dans des conditions climatiques plus clémentes, n’avaient plus besoin de cette faculté 

Cote de l’ile Wrangel

 

Une extinction inévitable

Une dent de mammouth laineux

Si le climat était plus doux, et s’ils se trouvaient sur des îles, comment les mammouths ont-ils alors bien pu disparaître, et qui plus est si soudainement ?Plusieurs théories sont avancées par les chercheurs, comme par exemple une activité humaine intense qui aurait décimé les dernières populations, ou un évènement météorologique ponctuel comme des pluies hivernales, qui auraient gelé le sol et rendu la nourriture inaccessible.

Une observation approfondie des isotopes du substrat rocheux de l’île de Wrangel suggérait également un déclin de la qualité de l’eau potable sur l’île créant possiblement des maladies voir des morts multiples liées à la déshydratation des animaux comme l’explique Hervé Bocherens, géoscientifique de l’université de Tübingen :

« Il est facile d’imaginer que la population, peut-être déjà affaiblie par des problèmes de détérioration génétique et de qualité de l’eau potable, aurait succombé après un événement météorologique extrême. »

 

Un jeune mammouth laineux préservé dans la glace…on peux le faire renaître grâce à son ADN.

 

 

 

 

Les savants russes auraient découvert une méthode sure de clonage du mammouth

Un impressionnant mammouth...très bien conservé.
Un impressionnant mammouth…très bien conservé.

*Traduction personnelle de la langue russe.Mon contact vient de la région de Vladivostok…et il vous salue tous.

C’est avec une nouvelle force dans les cercles pseudo-scientifiques que les savants russes vont  de nouveau parler de clonage d’un mammouth. Des scientifiques  du Yakutsk enquêtent actuellement sur du  sang de mammouth bien conservé. C’est l’une de leurs  dernières découvertes,et elle procure  beaucoup  de sensations.

 L’histoire  des recherches sur le mammouth laineux  a commencé à la même époque  qu’avec l’histoire de la lutte de l’ homme de la Terre pour sa survie, c’est juste qu’à la  fin, il était beaucoup plus rapide que l’animal ,pour le suivre et l’abattre. À cette époque,il y a plus de 12,000 ans, les Humains de la Terre ,grossièrement appelés « hommes préhistoriques,hirsutes et supposément ignares et illettrés, auraient exterminés les mammouth laineux pour la viande, les peaux et les os de l’animal, ou tout simplement pour  se tenir au chaud . Maintenant ,les mammouths  sont trouvés dans le pergélisol:des  milliers d’ années après s’être couché sur la glace, nous  sont  parvenus parfaitement conservés. Mais pour parler sérieusement de clonage, vous devez, en premier lieu,établir  son génome complet (son chemin, son ADN serait déjà décrypté en Russie), et, d’autre part, recréer un ensemble des cellules de mammouth  viables (il faut  les retrouver toutes), et, en troisième lieu, nous avons besoin d’une mère porteuse, et ce n’est que le problème, parce que le mammouth et l’éléphant – c’est comme un éléphant et un roquet,en terme de différence.

Le sang de mammouth bien conservé  est  la sensation principale de l’histoire de la reconstitution  des animaux fossiles.

Le mammouth découvert récemment dans le  Iakoute,est  pour les scientifiques est la première (importance) dans plus d’une centaine d’années pour vraiment faire leur grand bonheur. Sur l’île de Little Lyakhovsky Novosibirsk ,un archipel, ils ont réussi à déterrer les restes du mammouth  glacé ,probablement âgé de 60 ans à sa mort , que des  prédateurs ont  probablement mordu. Les scientifiques  ont été surpris par  le fait suivant : peu après  que la carcasse a été retiré de la couche de glace, elle a commencé à saigner.

« Ce tube avec un agent de conservation – GTA appelé – dit le chef d’un musée gigantesque nommé Lazarev Semyon Grigoriev -. Prélever un échantillon de sang. »

Les employés de l’Université sont venus à la conclusion que l’hémoglobine dans le sang à transporter l’oxygène mammouths ,qui pourraient se faire même à de très basses températures. Théoriquement, le sang,ce moteur naturel  pourrait devenir le principal matériau de construction pour élaborer  le clonage du génome d’un ancien mammifère disparu.

«Si le sang n’est pas détérioré , s’il ne gèle pas, alors il devrait y avoir de l’hémoglobine, des érythrocytes, et il doit y avoir aussi  des cellules qui  peuvent ne pas être en vie, mais ces cellules pourraient être  structurellement intactes, » – dit le directeur adjoint de l’Institut de zoologie (Saint-Pétersbourg) Alexei Tikhonov.

Les savants russes auraient découvert une  méthode sure de clonage.
Les savants russes auraient découvert une méthode sure de clonage.

Il reste une question importante qui reste  ouverte:soit celle  du  financement du projet – selon des estimations approximatives, pour le clonage de cet  éléphant préhistorique ,cela nécessite au moins un million de dollars. Mais une fois  trouvé, les paléontologues croient, que cela  aidera à faire une véritable percée dans  nos connaissances sur les mammouth  et dans la science de l’évolution de la vie, et peut-être dans quelques années de nouveaux  mammouths  ,venant  de cette espèce éteinte ,marcheront à nouveau sur la Terre .

Source: un ami  correspondant en Russie