Énergie Est ne passera pas ,par François Harvey

Fuite pétrole 001ÉNERGIE EST NE PASSERA PAS

Par François Harvey.

 

Le président des États-Unis, Barak Obama, vient hier de fermer la porte au projet de pipeline de Keystone XL. Par ce projet, les pétrolières qui sont en train de ravager le nord de l’Alberta pour en extraire les sables bitumineux se voient fermer la porte des États-Unis. Elles avaient le projet d’acheminer vers les raffineries du Texas des millions de barils de pétrole sale par semaine. L’Alberta est maintenant coincée avec son pétrole et les dégâts environnementaux énormes que l’exploitation des sables bitumineux a causés. La route vers l’ouest est bloquée en raison de l’opposition des tribus autochtones, celle du sud aussi, il ne reste au pétroliàre comme possibilité que la route vers l’est à travers la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le Québec, et le Nouveau-Brunswick.

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L’opposition au projet Énergie Est de TransCanada pour faire transiter le pipeline vers l’est rencontre énormément d’opposition au Québec. De nombreux mouvements sociaux, de municipalités aussi importante que celles de Montréal et de Laval, et de municipalités régionales de comtés ont entérinés des résolutions pour contrer le pipeline. Le projet a l’appui du gouvernement néo-libéral de Philippe Couillard qui, à Québec, ouvre le territoire québécois au projet de construction du pipeline. Les travaux préliminaires ont débuté même si le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement n’a pas encore eu l’opportunité de se pencher sur le projet. L’oléoduc, dont on prévoit qu’il charriera 1 million 100 mille barils de pétrole sous pression par jour, doit franchir 750 kilomètres de territoire québécois.
Il doit passer au travers de quatre-vingt rivières et franchir le fleuve Saint-Laurent du nord au sud à la hauteur de Saint-Augustin-de-Desmaures, en banlieue de Québec, à quelques mètres d’une réserve naturelle protégée pour sa biodiversité. Tout le Québec est menacé. Les pipeline connaissent tous des accidents, des fuites, des explosions. La traversée d’ÉnergieEst au travers des terres agricoles de la vallée du Saint-Laurent menace non seulement l’environnement, mais aussi les activités agricoles.

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Des groupes, des individus se mobilisent. Les Québécois(e)s ne veulent pas de ce projet qui ne leur apportera absolument rien sur le plan économique et menace l’environnement de la province. Le pétrole sale de l’Alberta est un produit dangereux et désuet au vu des technologies modernes qu’offrent l’hydrogène, les moteurs électriques, et les générateurs par magnétisme. Le projet va aussi à l’encontre des prises de position du gouvernement Couillard en regard de la réduction des gaz à effet de serre. Des dizaines de lobbyistes de TransCanada s’acharnent sur le gouvernement québécois et les députés pour faire passer le projet. De grosses sommes d’argent sont investies par la pétrolière pour acheter l’approbation du gouvernement et convaincre les députés.

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Des projets bien concrets sont sur la table à dessin, au moment où j’écris ces lignes, pour bloquer le passage à ÉnergieEst. Des coalitions se sont formées, des activistes se réunissent autour de l’opposition à ce projet, et on doit s’attendre à ce que des actions soient prises pour fermer la porte du Québec à ÉnergieEst. Nous allons concentrer tous nos efforts pour faire avorter ce projet insensé. Nous recevons des appuis bien concrets à travers le Québec et même de l’étranger car le fleuve Saint-Laurent est un bien international, lui qui charrie le quart de l’eau potable de la planète. Donc, ÉnergieEst, vous allez vous attaquer à bien du monde, nous sommes résolus à nous attaquer à votre projet jusqu’à la victoire finale. No passaran!

Sources: L’Étincelle 

Auteur:François Harvey

Nouvel Ordre Mondial: le FBI harcèle les opposants des sables bitumineux

De nombreuses manifestations contre le projet de l'oléoduc ont eu lieu dans le passé.
De nombreuses manifestations contre le projet de l’oléoduc ont eu lieu dans le passé.

WASHINGTON – Des visiteurs inattendus tentent d’entrer en contact avec des militants contre le pétrole aux États-Unis — ils cognent à leur porte, les appellent, leur envoient des messages texte et contactent des membres de leur famille. Ces visiteurs sont des agents du FBI, la police fédérale américaine.

Des opposants au pétrole issu des sables bitumineux ont été contactés par des enquêteurs du FBI dans plusieurs États, après avoir participé à des manifestations qui ont retardé l’acheminement d’équipement lourd destiné à l’industrie pétrolière canadienne.

Un avocat qui travaille avec ces manifestants dit être personnellement au courant que des dizaines de personnes ont ainsi été contactés dans le nord-ouest des États-Unis, et estime que leur nombre est probablement beaucoup plus élevé.

Selon Larry Hildes, ces visites inattendues se sont produites au cours des derniers mois dans l’État de Washington, en Oregon et dans l’Idaho.

Les enquêteurs semblent s’intéresser aux actions liées aux sables bitumineux et à l’oléoduc Keystone XL. Chaque fois, les visiteurs répètent le même discours, indique-t-il: il ne s’agit pas d’enquêtes criminelles, les militants ne sont pas accusés de quoi que ce soit, mais les enquêteurs veulent en savoir plus sur leur mouvement.

M. Hildes conseille aux militants de ne rien dire, et la plupart ont suivi ses recommandations. Ce manque de communication fait en sorte qu’il est difficile de comprendre exactement ce que cherche le FBI.

Les activités des opposants aux sables bitumineux sont-elles au centre d’une enquête du FBI, ou s’agit-il simplement d’une coïncidence? La police fédérale américaine ne le dit pas. Elle indique simplement qu’elle enquête sur des crimes potentiels, et non sur les mouvements politiques.

«Le FBI a l’autorité de mener une enquête quand elle a des motifs raisonnables de croire qu’un individu est engagé dans des activités criminelles ou planifie de le faire, a déclaré une porte-parole de l’agence, Ayn Dietrich. Cette autorité concerne les activités illégales, et non les opinions politiques d’un individu.»

Mais pour les militants, l’opposition aux sables bitumineux semble être le dénominateur commun des personnes contactées par le FBI.

Le gouvernement canadien assure qu’il n’est aucunement impliqué dans ces efforts du FBI. Un porte-parole a indiqué être au courant des manifestations pour empêcher l’acheminement d’équipement lourd à l’industrie pétrolière canadienne, mais a affirmé n’en avoir jamais discuté avec les agences américaines chargées de l’application de la loi.

Herb Goodwin, du mouvement Wild Idaho Rising Tide, est de ceux qui ont reçu une visite du FBI et de la police de Bellingham, dans l’État de Washington, mais il n’a pas l’intention d’arrêter de participer aux manifestations. Il fait partie d’un groupe de quelque 100 000 personnes qui ont signé un engagement de désobéissance civile si l’administration Obama venait à approuver le projet d’oléoduc Keystone XL.

Pour lui, il s’agit en quelque sorte d’une «mission» pour contrecarrer l’exploitation des sables bitumineux au Canada et dans la formation de Bakken, aux États-Unis.

«Si nous n’arrêtons pas ces choses, nous ne pourrons jamais faire la transition vers d’autres sources d’énergie qui ne polluent pas l’atmosphère», a-t-il dit.

Pendant ce temps ,à Fort McMurray ...la vie des pollueurs capitalistes continue!
Pendant ce temps ,à Fort McMurray …la vie des pollueurs capitalistes continue!

Sources: radio Canada

LA FAILLE DE NEW MADRID ,une épée de Damoclès

La carte  d'inondation  des terres ...selon HAARP et la Marine Américaine.
La carte d’inondation des terres …selon HAARP et la Marine Américaine.

 

 

 

Que se passe-t-il actuellement sur cette planète et plus particulièrement aux Etats-Unis ?

Des milliers d’oiseaux tombent du ciel, morts ! Des dizaines de milliers de poissons échouent sur les rives, morts ! Des tremblements de terre font leur apparition dans des endroits inattendus.
Il s’avère que la faille de New Madrid est en train de se réveiller. Cette faille est six fois plus grande que celle de Saint-Andreas en Californie. Elle s’étend sur l’Illinois, l’Indiana, le Missouri, l’Arkansas, le Kentucky, le Tennessee et le Mississippi.   
Le plus importants tremblements de terre des l’histoire des États-Unis ont été causés par la faille de New Madrid. 
Or maintenant il est à craindre qu’elle ne se réactive pour devenir plus meurtrière qu’elle ne le fut déjà.  
En effet, il y a 200 ans en 1811 et 1812, il y eut quatre tremblements de terre presque consécutifs dans la zone de la faille d’une magnitude de 7 à 8. Ces séismes créèrent de profondes fissures qui affectèrent le cours du Mississippi et furent ressenties jusqu’à Boston. 
Le tremblement de terre le plus récent qui frappa la région fut celui de Dale en Illinois en 1968.        
Si un tremblement tel qu’il est annoncé devait se produire aujourd’hui, des villes comme St-Louis, Missouri et Memphis, Tennessee seraient totalement détruites.
Malheureusement, il n’y aucune exagération.
Et la BP pour British Petroleum pourrait avoir suscité ce regain d’activité sismique. 
Jack M. Reed, géologue-géophysicien retraité de chez Texaco, a étudié de très près la géologie du Golfe du Mexique depuis plus de 40 ans. Reed est convaincu que le Golfe du Mexique est actuellement tectoniquement actif, et qu’il est à l’origine de la plupart des activités sismiques le long de la faille de New Madrid. Selon Reed, il y a des preuves substantielles que la zone de la faille de New Madrid est directement liée à des « tectoniques profondément enfouies »dans le golfe du Mexique ….
BP aurait pu créer des dommages en forant dans la zone du Golfe du Mexique… 1
Les grands groupes pétroliers vont-ils déclencher le Mega tremblement de terre de New Madrid? 2
EN SOUVENIR DE L’ACCIDENT « PROVOQUÉ » DE DEEPWATER HORIZON
En avril 2010:le terrible "accident" de la plateforme de forage en mer Deepwater Horizon.
En avril 2010:le terrible « accident » de la plateforme de forage en mer Deepwater Horizon.
Quelque chose de vraiment louche, comme d’habitude, se passe dans l’industrie pétrolière. Et ça concerne encore le Golfe.
Plusieurs journaux ont récemment annoncé que BP était autorisé à reprendre ses forages et commencerait même de nouveaux puits dans la région explosive du Macondo où la dernière catastrophe s’est produite.
Oui, folle cupidité des entreprises à tout le moins.
On nous rapportait  le 4 avril 2011 :
 
 

Le géant pétrolier BP planifie de redémarrer un forage en eau profonde dans le Golfe du Mexique cet été tout juste un an après l’explosion du Deepwater Horizon qui a engendré la pire marée noire de l’histoire.

Le groupe espère commencer à travailler sur 10 puits dans le Golfe après avoir obtenu l’autorisation par les autorités américaines de poursuivre le travail interrompu au moment du moratoire de forage imposé après la marée noire.
La décision a de quoi susciter la colère du public, venant tout juste un an après la marée noire dévastatrice, qui a eu lieu quand un puits BP a explosé, tuant 11 travailleurs et provoquant une crise de l’environnement.
Fort démenti
Cette autorisation est rapportée avoir été donnée par un certain juge mais a été par la suite niée catégoriquement, et les articles sur cette autorisation semblent avoir été soigneusement effacés du net.

Voici le démenti officiel.

Le Département de l’Intérieur américain a rejeté lundi les rapports des médias comme quoi BP était en route pour un accord de reprise de forage en eau profonde dans le Golfe du Mexique, un an après la pire marée noire de l’histoire américaine. Les médias britanniques ont dit que BP était en pourparlers avec le gouvernement américain pour redémarrer des forages sur des puits moins d’un an après l’explosion du puits Macondo Deepwater Horizon.
Ne vous inquiétez pas, ils vont obtenir leur permission. Il s’agit de «tâter le terrain» pour ainsi dire.

Le fait est que c’est déjà en cours
Chaque jour des millions de gallons de pétrole sont extraits du golfe et du bassin du Mississippi, sur le chemin menant au cœur de la ligne de faille de New Madrid qui part de l’Arkansas en remontant vers l’Illinois et l’Indiana.
Non seulement on y extrait du pétrole et du gaz naturel, mais de l’eau chimiquée est injectée dans les strates rocheuses pour libérer plus de pétrole et de gaz naturel par un procédé appelé fracturation (« fracking ») :
La fracturation hydraulique (appelée « fracking, »ou « Hydrofracking ») est un procédé qui aboutit à la création de fractures dans les roches. La fracture se fait à partir d’un puits foré dans des poches de formations rocheuses afin d’augmenter le rendement et une récupération maximum de pétrole et de gaz naturel.
Les fractures hydraulique peuvent être naturelles ou artificielles et se propagent par la pression interne du fluide qui ouvre la fracture et l’amène à s’étendre à travers la roche. Les fractures hydrauliques naturelles, ce sont les fosses volcaniques, les sillons et les fracturations par l’action de la glace en temps de gel. Les fractures causées par l’homme par ‘injection de fluide sont démarrées en profondeur dans un puits de forage et élargies dans des formations ciblées. L’écartement de la fracture est généralement entretenue après injection par l’introduction d’un agent de soutènement dans le liquide injecté. L’agent de soutènement est un matériau à base de grains de sable, de céramique ou d’autres particules, qui empêchent les fractures de se refermer lorsque l’injection est stoppée. 
La carte des séismes en relation avec le fracking,en Amérique.
La carte des séismes en relation avec le fracking,en Amérique.
L’industrie pétrolière est un parasite qui détruit la terre comme le feraient des moustiques géants, qui suce son sang tout en injectant un liquide infecté à la place. Oui, l’«invasion» est en marche et depuis longtemps.

 
Des groupes environnementaux ont protesté contre cet horrible empoisonnement de la nappe phréatique, mais en vain. Voilà le résultat quand un grand pétrolier est impliqué – tout le monde se fait acheter;

Sous la minime supervision du gouvernement fédéral, une myriade de produits chimiques est injectée dans le sol au nom de l’exploration énergétique de l’Ouest. Parmi ces produits chimiques, les biocides sont considérés comme présentant une menace grave pour la santé publique et l’environnement.

 
La fracturation hydraulique, connue sous le nom de « fracking» ou «frac’ing » pour faire court, est le procédé qu’environ 90 pour cent des puits de pétrole et de gaz aux États-Unis subissent pour faciliter l’extraction. Les biocides sont utilisés pour tuer les microorganismes qui peuvent interférer avec d’autres fluides et des méthodes sont utilisées pour stimuler l’extraction, et empêcher la corrosion des tuyaux.
 
En 2005, l’industrie pétrolière et gazière a obtenu une exemption sur la  »Loi sur la salubrité de l’eau potable », ce qui permet l’injection de fluides toxiques directement dans les eaux souterraines sans supervision par l’US Environmental Protection Agency (EPA). Avant l’adoption de cette politique, l’EPA a mené une étude qui conclut que le fracking constitue une menace minime pour les sources souterraines d’eau potable et ne détermine pas de justifier une étude plus approfondie; l’étude a soulevé des critiques tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’agence. Malgré l’inquiétude des professionnels de la santé publique et des propriétaires fonciers qui ont été victimes eux-mêmes de l’eau contaminée (lire l’histoire de Laura Amos), l’agence a continué à exiger une réglementation minimale de l’industrie. 
Un peu difficile à imaginer?
Pas quand on sait qui sont les contrôleurs et comment ils sont dirigés. Nous parlons non seulement de gens mauvais, cupides, mais dont les intentions de pas mal d’entre eux sont sérieusement maléfiques. Pas tous, car plusieurs sont autant de dupes prêts à prendre le train en route.
 
Avoir une connaissance préalable des effets potentiels sur la vie humaine et la santé de notre planète et faire quand même pression sur les organismes gouvernementaux pour qu’ils se conforment à leurs désirs, il faut plus que de la cupidité. Et les sous-fifres n’ont qu’à suivre.

Comment le séisme pourrait être déclenché
La ligne de faille de New Madrid est répertoriée dans la zone rouge ci-dessous, mais on suppose qu’elle s’étend plus loin vers le Golfe du Mexique. Il y a eu des séismes graves dans le passé, le plus récent dans l’histoire en cours fut d’une magnitude de 7 et 8 en 1811-1812.
Les tremblements de terre de New Madrid en 1811-1812 furent des séismes intenses au niveau des plaques et ont débuté par deux forts séismes le 16 décembre 1811. Ces tremblements de terre restent les plus puissants qui aient jamais frappé l’est des États-Unis. Ces événements, ainsi que la zone sismique où ils se sont produits, ont été nommés en rapport avec la ville de New Madrid sur le Mississippi, territoire de la Louisiane, actuellement le Missouri.
 
On estime que les tremblements de terre ont été ressentis fortement sur environ 130.000 kilomètres carrés, et modérément sur près de 3 millions de kilomètres carrés. Le tremblement de terre historique de 1906 à San Francisco, par comparaison, n’a été modérément ressenti que sur ​​environ 16.000 kilomètres carrés.
La carte suivante indique la gamme des effets mentionnés ci-dessus en comparaison avec le séisme de Los Angeles en 1994.
Le grand séïsme de Charleston en 1895.
Le grand séïsme de Charleston en 1895.

 

Vachement grave. Cela provient de la nature de la roche sous cette région qui transmet l’énergie plus efficacement que dans la région de Los Angeles et en Californie.
 
Le fracking cause des tremblements de terre
En vidant de vastes cavités et en découpant le sous-sol, on peut s’attendre à obtenir des répercussions. Surtout si c’est juste le long d’une ligne de faille connue.
Les habitants préoccupés qui résident juste sur la ligne de faille de New Madrid en Arkansas savent exactement ce que fait le « fracking » et avaient ceci à dire juste quelques semaines auparavant:
Nouvelles: Les tremblements de terre dans l’Arkansas à Greenbrier augmentent au même rythme que les forages de gaz naturel et le fracking!

 

L'Arkansas est face  directement à la faille de New Madrid.
L’Arkansas fait  face directement à la faille de New Madrid.

 

Les gens dans la région de Greenbrier en Arkansas sont certains d’une chose: que le forage et le fracking ont augmenté dans leur région tout comme les tremblements de terre. Un résident de Greenbrier, Dirk Deturck, vit sur une crête montagneuse entre Guy et Greenbrier. Il regardait les plates-formes. Dès qu’ils ont augmenté les forages et le fracking à côté de Greenbrier, les tremblements de terre à Greenbrier ont commencé à augmenter en intensité et en fréquence.  »On les sent vraiment différemment maintenant. » a dit Deturck. Il a décrit la sensation comme des vagues roulant par en dessous et quand ça frappe, ça sonne comme un «boom».
 

Il croit que le puits d’injection a beaucoup à voir avec les tremblements de terre, mais dénonce l’ensemble des activités y compris les stations de fracking et des compresseurs. Au cours de la tempête de neige, Deturk a remarqué que toutes les activités gazières se sont arrêtées: pas de marche des compresseurs, pas de perçage, pas de fracking et aucune injection. Devinez quoi? Il a dit qu’il a examiné les données USGS et qu’il n’y avait pas de tremblements de terre dans les trois jours suivant la neige.

 
Il a également remarqué un essaim de petits tremblements de terre du côté Tennessee de la rivière Mississippi le même jour que d’autres plus importants à Greenbrier. Il craint que la production de gaz puisse déclencher un «big one» éventuellement situé au large de la faille de New Madrid. Nous avons eu de nombreuses assurances d’experts de AGS que cela ne se produira probablement jamais, mais ils nous disent toujours de faire des plans pour une préparation d’urgence. Intéressant.
La théorie de Jack Reed.
La théorie de Jack Reed.

 

 

La connexion entre le Golfe et la ligne de faille de New Madrid

Voici la théorie de  Jack Reed

 
Jack Reed est un géologue-géophysicien à la retraite de Texaco qui n’accepte pas l’opinion largement répandue en ce qui concerne les lignes de faille de New Madrid ou un  »golfe passif ».
 
Pas étonnant qu’il soit une des rares voix. Aujourd’hui, la science est faite pour coller aux besoins des entreprises et de la politique, et non l’inverse.
Selon lui, le golfe a été et est tectoniquement actif – et il est l’origine probable non seulement de l’activité sismique de New Madrid mais aussi des zones sismiques de Middleton Place-Summerville près de Charleston, en Caroline du sud (août 2010)
 
« Pendant toutes les années où j’ai travaillé dans le bassin du golfe du Mexique j’ai été forcé d’accepter la théorie du golfe «passif», qui soutient que le seul mouvement dans le bassin est l’empilement sédimentaire en amont qui déplaçait les sels vers le sud, a dit Reed. « Mais il y a peu de preuves à l’appui de cette théorie, et cela ne correspond pas à ce qui est observé géologiquement ou géophysiquement. »
 
 »Toute cette zone à travers les États-Unis souffre d’un certain type d’activité tectonique que je crois être liée à la tectonique profondément enfouie dans le golfe du Mexique « 
Et ils veulent continuer à forer là-bas? Oui.

Le renflement de méthane apparu suite à l’explosion du Deepwater Horizon est en ligne directe avec la faille de New Madrid. Et vous pensez qu’ils ne savent pas ce qu’ils font? Vachement dur à croire. À tout le moins c’est de l’irresponsabilité criminelle.
 
Et maintenant, le « Grand Central US shakeout »? (exercice d’entraînement aux tremblements de terre, voir ICI) 3

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Donc pendant que le forage se poursuit les responsables se préparent à des exercices de sauvetage au cas où. Allez comprendre.
 
Ils ont même un site web. Surréaliste.

Deux des exercices de préparation aux séismes dans l’Indiana, le  »Grand Central US Shakeout » prévu pour le 19 avril, et un programme de formation en mai pour les organismes de gestion et de solutions aux urgences reçoivent un intérêt accru après le séisme dévastateur au Japon.

Les habitants de l’Indiana ont de bonnes raisons de se préparer. Les experts disent que ce n’est qu’une question non pas de si mais de quand l’Indiana sera secoué par un tremblement de terre majeur sur la zone sismique de New Madrid ou de la New Wabash Valley.
Le CUSEC (consortium central pour les séismes US) a déclaré: «La probabilité d’un séisme de magnitude 6 ou plus dans le centre des États-Unis est assez importante dans un proche avenir, avec une chance de 25 à 40 pour cent de se produire dans n’importe quelle période d’ici 50 ans. Un séisme d’une magnitude de 7 à 8, a prévenu le consortium, « pourrait entraîner de grandes pertes en vies humaines et des dégâts matériels en milliards de dollars. »
Et les forages se poursuivent..

Et bientôt de nouveau dans la zone volcanique du Macondo.
(Fin de l’article) 

Avant de continuer voici une capture d’écran du fameux site CUSEC

CUSEC

 

CONCLUSION 
Vous devez savoir que ce sont les Juifs sionistes qui sont à la tête de cette monstrueuse stratégie.

Ils veulent détruire l’humanité pour la simple raison qu’ils ne sont là que pour ça. C’est leur mission et leur seule raison d’être sur Terre.
Encore une fois, je répète TOUT dans TOUS LES DOMAINES A ÉTÉ INVERSÉ. 
VOUS DEVEZ PRENDRE CONSCIENCE QUE TOUT CE QUI ARRIVE SUR TERRE ACTUELLEMENT EST COMMANDITÉ PAR LES JUIFS SIONISTES ,ALLIÉS AUX ILLUMINATI DONT EN TÊTE DE LISTE LES ROTSCHILD ET LES ROCKEFELLER DONT JE VOUS DONNERAI  LES PREUVES DE LEUR JUDAICITÉ DANS UN PROCHAIN ARTICLE  SUR MONSANTO.   
Je ne sais pas si HAARP est impliqué dans la catastrophe du Japon (tsunami du 11 mars 2011) , mais la chose que je sais, c’est que les Juifs détestent le Japon.  
Par contre, HAARP était bien impliqué pour Haiti. Et je peux également vous dire que les sociétés de sécurité israéliennes contrôlent désormais plus de 70% des prisons et des systèmes électroniques et nucléaires de l’armée américaine.    

Références 

 1- http://endoftheamericandream.com/archives/is-the-new-madrid-fault-earthquake-zone-coming-to-life
 2 –Traduction Hélios pour le site: http://bistrobarblog.blogspot.com/ que j’ai trouvé sur  
Article original : http://www.naturalmedicine.com/blogs/wondering/2011/04/13/will-big-oil-trigger-the-new-madrid-megaquake/
3- http://www.vaticanassassins.org/2011/04/plotted-flooding-of-the-united-states-according-to-the-us-department-of-the-navy/

 

Et le Canada devint un Etat pétrolier sans scrupules

Feuille d'érable dans l'eau

 

 

Vous voyez le Canada, dont la fête nationale est le 1er juillet, comme le voisin sympa des Etats-Unis? Vous allez peut-être changer d’avis.

Cela fait des dizaines d’années que le monde voit le Canada comme le gentil voisin nordique des Etats-Unis. Un pays responsable, fiable, à la limite de l’ennuyeux, connu pour ses fans de hockey et son régime d’assurance maladie à payeur unique. Il a longtemps joué un rôle de «boy scout» international dans son positionnement sur les questions les plus importantes, de la protection de la couche d’ozone à l’éradication des mines antipersonnel en passant par les droits des homosexuels. Le romancier Douglas Adams a même déclaré pour plaisanter que si on considère les Etats-Unis comme un adolescent qui cherche la bagarre, alors le Canada doit être une femme intelligente d’une trentaine d’années. En fait, le Canada, c’est les Etats-Unis, pas tels qu’ils sont, mais tels qu’ils devraient être.

Mais les grandes forêts du nord abritent un terrible secret. Au cours de la dernière décennie, le Canada est devenu non seulement un centre international d’exploitations minières, mais également un redoutable Etat pétrolier sans scrupules. Ce n’est plus l’exemple à suivre d’Amérique du nord, mais bien une vision dystopique du futur énergétique du continent.

Eh oui, le gentil voisin a basé son économie sur l’élixir maudit du dysfonctionnement politique: le pétrole. Le gouvernement canadien, motivé par l’envie de devenir une superpuissance énergétique internationale, s’est lié d’amitié avec des évangélistes de l’oléoduc, des brutes du pétrole, et des sceptiques du réchauffement climatique. Il faut croire que le boy scout n’est plus juste accro à la came brute, il est passé dealer. Et ce n’est même pas ça le pire dans l’histoire.

Des lois environnementales supprimées

Le Canada n’est plus aussi poli que la légende le voudrait: le pétrole et l’essence représentent aujourd’hui environ un quart de ses revenus d’exportation. Depuis que le Parti conservateur a remporté la majorité au Parlement en 2011, le gouvernement fédéral a éventré les défenseurs de l’environnement, les nations indigènes, les commissaires européens, et plus généralement, tous ceux qui s’opposent à une production illimitée de pétrole: tous ces antipatriotes aux idées radicales.

 

 

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Le Canada a aussi muselé les scientifiques qui s’intéressaient au réchauffement climatique et mis fin à tous les financements de projets de recherche environnementale. Plus récemment, il a aussi, à travers deux projets de lois englobant des mesures diverses, fait supprimer les lois environnementales les plus importantes du pays, qui étaient jusque-là très chères à celui-ci.

L’auteur de cette transformation est Stephen Harper, le Premier ministre de droite du Canada, un chrétien évangélique obsédé par le boulot. Sa base de pouvoir se trouve en Alberta, le ground zero du boum pétrolier du pays. Tout comme Margaret Thatcher qui a fondé la transformation politique de l’Angleterre sur les revenus du pétrole provenant de la mer du Nord, Harper a pour intention de refaire méthodiquement toute l’organisation du pays à l’aide des dollars qu’il extraira directement du sol canadien.

Ce faisant, il a accordé plus de pouvoir à son propre bureau et a réorienté les priorités de la politique étrangère du pays. Harper, qui est entré en fonctions en 2006, a augmenté les dépenses liées à la défense de presque 1 milliard de dollars par an durant les quatre premières années de son mandat, et il a dédié 2 milliards de dollars à l’expansion du système carcéral et à sa politique de «tolérance zéro» en ignorant la baisse du taux de criminalité du pays. Pendant ce temps-là, le Canada a amassé une dette fédérale colossale d’environ 600 milliards de dollars (la plus haute dans l’histoire du pays) qui ne cesse d’augmenter.

Le pari du pétrole

Les critiques libéraux aiment bien dire que la révolution politique d’Harper a pris les Canadiens par surprise: il a tiré partie de l’aveuglement de ce peuple «généralement apathique et en surpoids», et l’a combiné à des stratégies politiques trompeuses. C’est peut-être vrai, mais même si les Canadiens vivent sous des latitudes élevées, cela ne veut pas dire qu’ils sont au-dessus des instincts humains de base, comme l’avidité.

Harper a placé de manière agressive un pari économique sur le pétrole, la ressource la plus volatile du monde, en promettant une nouvelle richesse nationale basée sur des ressources non exploitées, qui se trouvent loin de là où les Canadiens habitent. Cette richesse devrait remplir le porte-monnaie des Canadiens, ainsi que celui de leurs enfants, et ce pendant plusieurs générations. D’après un sondage récent, environ trois quarts de la population du Canada sont favorables au développement des sables bitumineux: Harper semble avoir réussi à leur vendre son idée.

La ressource cachée derrière bon nombre de ces changements de comportement discutables est le bitume: une substance lourde et brute que l’on extrait des sables bitumineux. Des dépôts de cette matière fortement dégradée et proche de l’asphalte gisent sous une forêt de la taille de la Floride qui se trouve dans le nord-est de la province de l’Alberta. Ces dépôts constituent la troisième plus grande réserve de pétrole du monde.

Au cours de ces dix dernières années, tandis que le prix du pétrole a été multiplié par cinq, les compagnies pétrolières ont investi près de 160 milliards de dollars pour développer le bitume en Alberta, et leur investissement vient de devenir rentable. Le Canada sort actuellement 1,7 million de barils par jour, et la production prévue devrait remplir les caisses fédérales et provinciales avec environ 120 milliards de dollars de rente et de redevance d’ici 2020. Plus de 40% du butin vont directement profiter au gouvernement fédéral, sous la forme d’impôts sur les sociétés. Mais le gouvernement en veut encore plus: il voudrait que la production atteigne les 5 millions de barils par jour d’ici 2030.

Un projet soi-disant «responsable» et «durable»

Et tant pis si tout ce processus représente un gaspillage douteux; qu’il consomme des quantités copieuses d’eau, d’argent et d’énergie pour déterrer ces sables riches en carbone, sans même compter les opérations de raffinage et d’extraction sur le matériau brut, qui ne peut même pas être transporté dans des oléoducs avant d’être dilué dans un condensé importé proche de l’essence.

Le gouvernement la joue au culot, et défend malgré tout le projet d’Alberta en disant qu’il est «responsable» et «durable», et le décrit comme «une entreprise aux proportions épiques, similaire à la construction des pyramides d’Egypte, ou de la muraille de Chine, mais en plus grand». En effet, en bien plus grand: les projets d’extraction du bitume qui ont été approuvés pourraient potentiellement détruire une forêt qui fait six fois la taille de la ville de New York. Le défrichement et la reforestation de cette zone sont pour l’instant un projet considéré incertain et coûteux. Jusqu’ici, les compagnies pétrolières ont déjà créé suffisamment de boue toxique (6 milliards de barils) pour recouvrir l’intégralité de la ville de Washington.

Sans surprise, le gouvernement canadien est passé maître dans l’art cynique du lavage de cerveau écologique. Quand les ministres d’Harper ne sont pas trop occupés à attaquer James Hansen, un ancien scientifique de la Nasa et tête d’affiche du réchauffement climatique, dans le New York Times, ils font du lobbying contre la directive européenne sur la qualité des carburants (qui considère le bitume comme bien plus polluant que le pétrole habituel). Le gouvernement de Harper a dépensé près de 100 millions de dollars depuis 2009 en différentes campagnes publicitaires pour convaincre les Canadiens que l’exportation de pétrole est «un développement responsable des ressources». En parallèle, le Canada s’est également mis en quatre pour attirer Pékin. Trois compagnies pétrolières publiques chinoises (qui ont pour point commun un passif lamentable en termes de transparence et de sensibilité environnementale) ont déjà dépensé plus de 20 milliards de dollars dans l’acquisition de droits d’exploitation des sables bitumineux en Alberta.

En s’aplatissant devant la Chine, qui est la plus grande consommatrice de pétrole au monde, le Canada fait ressortir son grand dilemme du bitume: comment amener un pétrole polluant et éloigné du littoral sur les marchés internationaux? Les Etats-Unis, premiers clients du Canada, ne semblent plus en avoir autant besoin que ça: leurs imports ont diminué de plus de 4 millions de barils par jour entre 2005 et 2011. En plus, avec des projets de construction d’oléoducs entre les deux pays qui n’avancent pas, comme celui de Keystone XL, la vision de Harper, qui voudrait voir le Canada devenir une «superpuissance émergente de l’énergie», semble menacée.

Un accord avec la Chine

Sans surprise, Harper a récemment abandonné son approche critique du non-respect des droits de l’homme en Chine. Comme l’indique un document secret de politique étrangère qui a été divulgué en automne dernier par la CBC (Canadian Broadcasting Corporation, le principal réseau de télévision canadien), le Canada a de nouvelles priorités:

«Pour réussir, nous devrons rechercher les relations politiques qui concordent avec nos intérêts économiques, même si celles-ci vont à l’encontre de nos intérêts politiques ou de nos valeurs.»

En 2012, le Canada a signé discrètement un accord commercial très controversé avec la République populaire et approuvé un rachat à 15 milliards de dollars de Nexen, une entreprise actrice dans les débats sur les sables bitumineux, par la China National Offshore Oil Corporation, une compagnie pétrolière publique chinoise. Et, sûrement pour encourager l’affection des Canadiens pour les Chinois, le gouvernement a réservé pour les dix prochaines années la location de deux pandas itinérants pour un coût total de 10 millions de dollars.

Maintenant que les sables bitumineux représentent presque 10% des émissions de gaz à effet de serre du Canada, Ottawa ne peut plus vraiment admettre de discussion sur une potentielle taxe carbone, même si une majorité de Canadiens y seraient favorables.

Harper a décrit le protocole de Kyoto comme «une manigance socialiste» et un traité «dévastateur pour l’économie et destructeur pour l’emploi» avant de se retirer complètement de l’accord en 2012. De nombreux ministres canadiens sont maintenant des sceptiques purs et durs à propos des données scientifiques qui concernent le réchauffement climatique. Il suffit de lire les récentes explications de Joe Oliver, le ministre des Ressources naturelles, au journal montréalais La Presse, pour s’en rendre compte:

«Je crois que les gens ne sont plus aussi inquiets qu’ils l’étaient auparavant à propos d’un réchauffement climatique mondial de deux degrés… les scientifiques ont récemment déclaré que nos craintes sont exagérées.»

Pour réduire au silence les potentiels exagérateurs, le gouvernement a tout simplement cessé de financer la Fondation canadienne pour les Sciences du climat et de l’atmosphère, dissout le Groupe de recherche pour l’adaptation au changement climatique d’Environnement Canada, et éliminé le siège de conseiller scientifique en chef. Et depuis 2008, les cerbères politiques ont surveillé de près toutes les demandes de couverture médiatique déposées par les quelque 23.000 scientifiques fédéraux du pays.

Une «gouvernance à la matraque»

Après que le gouvernement a interdit à un scientifique fédéral de parler de la découverte d’un vaste trou dans la couche d’ozone au dessus de l’Arctique, un éditorial de 2012 dans l’influent journal scientifique Nature a exigé que le gouvernement canadien «libère ses scientifiques».

A la place, Harper s’est «libéré» de ses scientifiques: son gouvernement a fermé la station de recherche de la zone des lacs expérimentaux, célèbre dans le monde entier, et véritable joyaux de la science environnementale canadienne qui a contribué à établir des politiques mondiales sur les pluies acides, pour économiser la modique somme de 2 millions de dollars par an (même si le gouvernement de l’Ontario est en train d’essayer de la garder ouverte).

La poursuite unilatérale de ce projet pétrolier a abasourdi les analystes internationaux. The Economist, qui n’est pourtant pas de gauche, a décrit Harper, le fils d’un comptable d’Imperial Oil, comme une brute «qui ne tolère ni critiques ni contestations» avec une habitude résolue: briser les règles. Lawrence Martin, un des commentateurs politiques les plus influents au Canada, a déclaré que la «gouvernance à la matraque» d’Harper est «innovante dans son renversement du processus démocratique». Allan Gregg, un enquêteur conservateur, a décrit le pland’Harper comme un assaut idéologique contre les preuves, les faits et la raison.

Il faut dire que le gouvernement d’Harper a bel et bien prévu un plan pour le réchauffement climatique: pomper le problème vers les Etats-Unis ou la Chine. Les sables bitumineux bruts transportés vers les Etats-Unis grâce au potentiel oléoduc Keystone XL, par exemple, pourraient, sur une période de cinquante ans, augmenter les émissions de carbone de 935 millions de tonnes, en comparaison avec d’autres matériaux bruts. 5,5 milliards de dollars de dépense sont prévus pour l’oléoduc Northern Gateway qui devrait relier l’Alberta à l’océan Pacifique. Oléoduc qui conduirait pourrait causer jusqu’à 100 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone par an, de l’extraction à la production au Canada, jusqu’à la combustion en Chine. C’est plus que le total des émissions en Colombie-Britannique en 2009. Le Rapport d’inventaire national de 2012 rendu par Environnement Canada, le département d’écologie du pays, a d’ailleurs annoncé avec fierté que le Canada a réduit en partie l’intensité globale de ses émissions dues aux sables bitumineux, «en exportant plus de bitume brut».

Tout cela souligne encore davantage la nouvelle réalité du Canada: toutes les preuves rationnelles sont attaquées par un gouvernement qui croit que les marchés internationaux, et uniquement les marchés internationaux, détiennent les réponses.

Tout acte que cette industrie perçoit comme un obstacle à l’extraction rapide de minéraux ou à la construction d’un oléoduc a été redéfini avec des fioritures à la saoudienne. Un seul projet de loi englobant des mesures diverses a suffi pour changer 70 textes de loi, en modifiant, par exemple, les actes régulant la pêche, qui interdisaient directement la destruction des habitats de la vie aquatique qui se trouvaient sur le chemin de l’oléoduc de Northern Gateway, qui traverse environ 1.000 voies navigables sur sa route vers l’océan Pacifique.

Esclave de sa propre avidité

En parallèle, les financements pour le système des parcs naturels du Canada, véritable symbole du pays, ont été réduits de 20% dans le cadre de ce que les critiques appellent une «lobotomie». La CBC, le réseau de télévision national très respecté, et longtemps considéré par Harper comme une forme de contrôle indépendant du pouvoir, a souffert d’une série de réductions budgétaires. Le Conseil canadien de la Santé, qui assurait autrefois les standards et innovations en termes de santé pour les treize provinces et territoires du pays, a également été frappé par les réductions. De plus, Harper, dans un élan digne d’un prince du pétrole du Moyen-Orient, a désigné le chef de sa sécurité rapprochée comme ambassadeur du Canada en Jordanie. Tout cela sans même se demander ce qu’en penserait le Canadien moyen.

Il y a plus de dix ans, le scientifique politique américain Terry Lynn Karl a résumé de manière crue le dysfonctionnement des Etats pétroliers: les pays qui deviennent trop dépendants du pétrole ou du gaz adoptent des économies de plantations qui reposent sur «une trajectoire de développement peu durable entretenue par une ressource limitée» dont les sources de revenus forment une «barrière implacable au changement». Et c’est ce qui est arrivé au Canada pendant qu’on ne regardait pas. Enchaîné à l’hybris d’un dirigeant qui rêve de bâtir une nouvelle superpuissance énergétique mondiale, le boy scout est maintenant esclave de sa propre avidité.

Andrew Nikiforuk
Travaille pour Tyee, un journal canadien en ligne et auteur de Tar Sands: Dirty Oil and the Future of a Continent (Les sables bitumineux: le pétrole sale et le futur d’un continent).

Traduit par Hélène Oscar Kempeneers

 

La « Porte de l’Enfer » au Turkménistan

La "Porte de l'Enfer brule depuis plus de 40 longues années
La « Porte de l’Enfer brule depuis plus de 40 longues années.

Le Turkménistan est à soixante dix pour cent  un désert le désert du Karakoum, pour être exact. La nation est divisée en cinq provinces, la deuxième étant la Welayat Ahal qui occupe la partie centre-sud du pays. Ahal est presque entièrement désert et ne contient que quatorze pour cent de la population du pays, mais il est également riche en gisements de ressources naturelles.

Quand les scientifiques soviétiques ont découvert des réserves de pétrole près de la ville de Derweze dans le désert du Karakoum, le forage a débuté rapidement. Quand un appareil de forage s’est effondré et a créé un cratère, de grandes quantités de méthane ont été libérés. Quand les pétroliers ont tenté de brûler le méthane, ceci a commencé un feu qui brûle toujours plus de quarante ans plus tard.

Le désert du Turkménistan
Le désert du Turkménistan

Le village de Derweze (également connu sous le nom Darvaza) est situé au Turkménistan, ses 350 habitants tribaux bravant les conditions inhospitalières du désert depuis  des centaines d’années.

Rien ne pourrait interrompre le mode de vie paisible et tranquille de la tribu nomade, mis à part assis sur une grande découverte  gazière et pétrolière ainsi que d’autres ressources naturelles.

La Porte de l'Enfer ...vue aérienne.
La Porte de l’Enfer …vue aérienne.

À la fin des années soixante, l’Union soviétique a envoyé des équipes d’exploration à travers le continent pour localiser les gisements de gaz et de pétrole. En 1971, l’un des groupes avait repéré ce qu’il croyait être un riche gisement sous le village de Derweze. Un camp a été établi, un appareil de forage rapidement mis en place, et les opérations ont commencé peu de temps après.

La Porte de l'Enfer au soir.
La Porte de l’Enfer au soir.

Comme le forage a commencé, les scientifiques de la pétrochimie ont commencé estimer la quantité de réserves de gaz disponibles sur le site. Les estimations initiales sont positives, et quand les appareils de forage soviétiques ont confirmé leurs conclusions, la production a été porté à pleine capacité et ils ont commencé à stocker le gaz.

L’ORIGINE DU DÉSASTRE

La catastrophe frapperait peu après lorsque le sol sous l’appareil de forage a cédé et fit disparaître l’installation dans un gouffre toxique. Miraculeusement, aucune des  vies ont été perdues dans la catastrophe, mais de grandes quantités de gaz de méthane ont été libérées dans l’atmosphère.

La carte des lieux
La carte des lieux

Cela a créé un problème environnemental important tout en menaçant la santé des villageois  de Derweze . Lorsque le méthane ( un gaz à effet de serre dangereux ) est brûlé , il est  un plus grand contributeur au réchauffement climatique que le dioxyde de carbone.

Après 40 ans de pollution,on commence à s'y intéresser.
Après 40 ans de pollution,on commence à s’y intéresser.

Les géologues ont déterminé que  la meilleure façon de procéder,pour résoudre le problème, était de mettre le cratère en feu (de grands écologistes,les communistes soviétiques). Brûler l’excès de méthane sur plusieurs jours serait beaucoup moins cher et plus sûr que d’utiliser des équipements coûteux pour l’extraction , ce qui pourrait être dangereux et prendre des mois.

Malheureusement, les premières estimations des réserves du site étaient extrêmement faibles , quand les scientifiques ont allumé le gaz, il a éclaté et n’a pas cesser de brûler . Plus de quarante ans plus tard, le feu brûle encore . Les sections locales rapidement surnommé le site de la Porte de l’Enfer et le cratère de gaz de Darvaza .

POLLUTION,LAISSEZ-FAIRE POLITIQUE ET NETTOYAGE

Le cratère effondré de forage est immense , mesurant 230 pieds de large (70 m) et 66 pieds de profondeur (20m). L’odeur désagréable de feu et de soufre imprègne la région des centaines de mètres dans toutes les directions tandis que ses recoins crachent une boue bouillante avec les flammes oranges qui  léchent le  haut de la roche rendue  en fusion.

Avec plus de  préoccupations croissantes, le Président du Turkménistan a ordonné au village de Derweze de  se dissoudre en 2004 – mais pas pour des raisons de sécurité. Le Chef Saparmurat Niyazov a déclaré que  le village était un spectacle désagréable pour les touristes vers le cratère.

En Avril 2010, le chef politique  du Turkménistan, Berdimuhamedow a visité la Porte de l’Enfer et a ordonné sa fermeture. Le cratère de combustion exposé entrave  les forages supplémentaires dans la région ,riche en ressources naturelles. Avec le cratère fermé, le Turkménistan pourrait reprendre le forage et fournir plus de revenus. Mais en Juillet de 2013 aucune action n’a été prise et l’incendie du cratère de gaz Darvaza brûle encore.

La roche parvint à la chaleur de fusion
La roche parvint à la chaleur de fusion

AUJOURD’HUI ,,,ET DEMAIN

Depuis la catastrophe, débutée en 1971, il y a eu peu d’exploration dans le désert de Karakoum. Le Turkménistan a concentré ses efforts dans la mer Caspienne à DauletabadDonmez par la frontière iranienne et le long du bassin de l’Amou-Daria en bordure de l’ Ouzbékistan.

Au cours des dernières années, plusieurs explorations dans le désert ont  augmenté, tant dans les grands champs gaziers du Sud Yolotan / Osman et à Gutlyayak.
Le Turkménistan a la quatrième plus grande réserve de gaz naturelle  dans le monde, et produit actuellement 75 milliards de mètres cubes chaque année. En dépit de ces richesses en gaz naturel, le pays a du mal à financer une opération de nettoyage.

Au crédit du pays, le gouvernement  a annoncé un désir de nettoyer le site et  de fermer la porte de l’enfer. Mais tant que le pays obtient une aide financière ou  à moins de pressions politiques, il semble peu probable que la porte sera fermée de sitôt.

Elle porte bien son nom.
Elle porte bien son nom.

Un nuage toxique provenant de sables bitumineux envahi le Canada depuis Détroit

Voici le tas de sable bitumineux...coupable de notre empoisonnement.
Voici le tas de sable bitumineux…coupable de notre empoisonnement.

« Le coke de pétrole tiré des sables bitumineux  est le plus sale résidu du pétrole le plus sale sur terre. »

(Lorne Storkman,chercheur ,écologiste et auteur sur l’énergie pétrolière)

DETROIT – Un nuage énorme de poussière noire qui a balayé la rivière Detroit dans Windsor, Canada cette semaine a été liée à des tas de coke de pétrole, un sous-produit du pétrole des sables bitumineux stockés illégalement à Detroit par Koch Carbon. Bien que beaucoup a déjà été dit de l’industrie pétrolière des sables bitumineux, qui connaît actuellement un boom et a incité plusieurs projets   élevés de pipelines à travers les Etats-Unis, l’accumulation de sables bitumineux, communément appelé coke de pétrole, le long du fleuve Detroit est passé  largement inaperçue jusqu’à cette semaine. Un nuage de poussière qui a survolé Detroit et  Windsor cette semaine a été trouvé porteur de traces élevées de plomb, de soufre, de zinc et de vanadium, qui est peut-être cancérigène chez l’homme en cas d’exposition prolongée ou élevée, selon l’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer , une organisation basé en France. Le US Department of Health and Human Services des États-Unis n’a pas encore classé si vanadium est cancérigène. Samedi soir dernier,un  résident de Windsor ,Randy Emerson a réussi à capturer une vidéo de la poussière épaisse et noire se déplaçant le long du secteur riverain de la ville. « Est-ce que les sables bitumineux  entreposés ont affaire avec ça? » Emerson, qui a capturé la scène sur son téléphone portable, a demandé à son épouse.

« Oh mon Dieu », a -t-elle  conclue. « Yep – c’est le coke. »


En mai, le New York Times a  identifié  les dépotoirs Détroit de coke sur un site industriel détenue par Koch Carbon, une société contrôlée par des industriels fortunés Charles et David Koch, qui vend la haute teneur en soufre, haute teneur en carbone des sous-produits à l’étranger en Chine et en Inde où il sert comme une alternative moins coûteuse, mais  plus sale au charbon. Il y a aussi une forte demande pour les sous-produits en Amérique latine, où il est utilisé dans les fours de fabrication du ciment. Le processus de raffinage extrat  l’huile des composants  de coke de sables bitumineux, et laisse le coke de pétrole comme sous-produit. Selon le Times  ,le  Canada compte actuellement 79,8 millions de tonnes de coke de stocks, dont la plupart sont déversés dans des fosses ouvertes et des étangs en Alberta, et le reste est simplement entassés. L’usine de raffinage de Marathon Petroleum à Detroit traite actuellement près de 28000 barils par jour de pétrole des sables bitumineux et l’augmentation des sables bitumineux aux États-Unis, y compris le transport à travers le controversé pipeline Keystone XL, apportera également plus du traitement de coke et produira plus  de déchets  aux États-Unis. Le coke  est un ingrédient dans la fabrication de l’acier et la production d’aluminium, mais selon un analyste ,l,information obtenu sur le coke de pétrole à Roskill Services cités par le Times,sa  haute teneur en soufre dans ce type particulier de coke de pétrole rendent pratiquement inutilisable à ces fins. «Ici, c’est un peu de l’Alberta», a déclaré Brian Masse, les membres du Parlement des Windsor en mai. « Pour ceux qui pensaient qu’ils étaient à l’abri des sables bitumineux et les conséquences d’entre eux, nous voyons maintenant à l’avant et au centre que nous ne le sommes pas. » Selon Lorne Stockman, l’auteur derrière une récente étude sur le coke de pétrole, le déchet est «le plus sale résidu du pétrole le plus sale sur terre. »

(Source : New York Times , Le Times  (Canada))