La découverte d’un énorme cratère à 500 mètres sous la glace du Groenland suggère l’impact d’un astéroïde ferreux d’un kilomètre de large il y a plusieurs milliers d’années. Les détails de l’étude sont publiés dans dans Science Advances.
Vous le retrouverez sous le glacier Hiawatha, au nord-ouest du Groenland. Il a été repéré par un système radar à bande ultra-largedéveloppé par le Centre de télédétection des plaques de glace (CReSIS) de l’Université du Kansas (États-Unis). Plus grand que Paris(il est large de 31 km), celui-ci témoigne d’un impact violent survenu à la fin du Pléistocène, il y a environ 12 000 ans
Un cratère sous la glace
« Nous avons collecté de nombreuses données de sondage radar au cours des deux dernières décennies, et les glaciologues ont rassemblé ces ensembles de données de sondage radar pour produire des cartes de ce à quoi ressemble le Groenland sous la glace, explique John Paden, principal auteur de l’étude. Des chercheurs danois regardaient la carte et ont vu cette grande dépression ressemblant à un cratère sous la plaque de glace (…). Vous pouvez également voir un motif circulaire ».
Un impact violent
Pour confirmer les données satellite et radar, les chercheurs ont ensuite récolté des sédiments fluvio-glaciaires de l’une des rivières drainant le cratère. Ils ont alors découvert la présence de « quartz choqué et autres grains de verre liés aux chocs ». Il s’agit de matière produite suite à l’impact d’un objet rocheux, probablement un astéroïde d’un kilomètre de large, estiment les chercheurs. Les preuves suggèrent par ailleurs « que le cratère d’impact Hiawatha s’est formé pendant le Pléistocène, car cet âge correspond le mieux aux conclusions tirées des données actuellement disponibles ».
Impact d’un astéroîde au Groenland
On imagine alors des conséquences importantes, notamment sur le climat local – et pourquoi pas mondial. Un tel impact aurait également fortement influencé le débit océanique de la région : « Il se pourrait que les débris projetés dans l’atmosphère aient affecté le climat et fait fondre beaucoup de glace. Il pourrait donc y avoir eu un apport soudain d’eau froide dans le détroit de Nares, entre le Canada et le Groenland, qui aurait affecté les courants marins de toute la région », poursuit le chercheur, ajoutant que « l’impact s’est probablement produit après la formation de la calotte glacière du Groenland ».
Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère de la Terre ont augmenté à un rythme record en 2016 pour atteindre leurs plus hauts niveaux des 800 000 dernières années, montre le Bulletin de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur les gaz à effet de serre.Concrètement, les concentrations globales moyennes de CO2 ont atteint 403,3 parties par million (ppm) en 2016, contre 400,00 ppm en 2015.
La raison? L’activité humaine combinée à un épisode El Niño particulièrement fort. Les concentrations de ce gaz à effet de serre dans l’atmosphère représentent actuellement 145 % de celles qui étaient observées avant l’industrialisation (avant 1750).
Les scientifiques de l’OMM estiment que les brusques variations de CO2 dans l’atmosphère observées ces 70 dernières années sont sans précédent. Ces variations risquent, avec celles d’autres gaz à effet de serre, de déclencher une modification irréversible des systèmes climatiques de la planète et d’entraîner de « graves bouleversements écologiques et économiques », préviennent les signataires du bulletin annuel de l’OMM.
Les concentrations des gaz à effet de serre (dont font également partie le méthane, l’ozone, la vapeur d’eau et le protoxyde d’azote) sont les principaux moteurs des changements climatiques dans l’atmosphère.
Depuis l’industrialisation, la teneur atmosphérique en gaz à effet de serre ne cesse d’augmenter en raison de plusieurs éléments, dont :
la croissance démographique
l’exploitation des combustibles fossiles à des fins énergétiques
la déforestation
l’agriculture de plus en plus intensive
Attention, danger
Depuis les années 1990, le forçage radiatif positif de la planète (qui induit un réchauffement de notre système climatique) s’est accru de 40 %. Uniquement de 2015 à 2016, la hausse enregistrée est de 2,5 %.
Si l’on ne réduit pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, nous allons au-devant d’une hausse dangereuse de la température d’ici la fin du siècle, bien au-delà de la cible fixée dans l’Accord de Paris sur le climat.
Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM
« Les futures générations hériteront d’une planète nettement moins hospitalière », ajoute-t-il.
La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable à celle d’aujourd’hui, c’était il y a 3 à 5 millions d’années. La température était à l’époque de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel.
Le Bulletin de l’OMM sur les gaz à effet de serre (en anglais) rend compte annuellement des concentrations de ces gaz dans l’atmosphère. Par émissions, les scientifiques entendent les quantités de gaz qui sont libérées dans l’atmosphère. Par concentrations, ils décrivent celles qui y restent à la faveur des interactions complexes qui se produisent entre l’atmosphère, la biosphère, la cryosphère et les océans.
L’océan absorbe aujourd’hui environ le quart des émissions totales de CO2 et la biosphère un autre quart, limitant ainsi l’accroissement du CO2 atmosphérique.
EN COMPLÉMENT
Alerte sur l’atmosphère terrestre : 7000 bulles souterraines géantes de méthane sont sur le point d’exploser dans l’Arctique russe
Un phénomène très inquiétant touche de plus en plus les péninsules du Nord de la Sibérie : pendant l’été, avec le dégel, d’énormes bulles de méthanes se forment juste en dessous de la surface terrestre et éclatent pour former d’énormes cratères. Qu’est-ce qui explique ce phénomène ?
Soulevant le sol avant d’exploser et de laisser d’énormes cratères béants dans la toundra, ces bulles de méthane sont les symptomes de la maladie environnementale qui touche les plaines du Grand Nord.
Sous la couche d’herbe et de terre s’accumule tous les méthanes contenus dans le pergélisol qui dégèle du fait du réchauffement climatique.
Aujourd’hui il a été établi que l’effet de serre a entrainé une augmentation de la température de la Terre de 1 degré.
Il s’en suit que les glaces de l’Arctique ou de l’Antarctique ont commencé à fondre.
Parallèlement des espèces animales disparaissent ou se déplacent.
L’acidification des océans attaque les équilibres marins traditionnels.
Bien d’autres causes ou phénomènes pourraient être cités. Mais il est certain que la plupart d’entre nous continuent à consommer sans restriction aucune et, faut-il l’avouer, avec un désintérêt pour les questions de ce type, même si, bonne conscience oblige, les media en parlent à l’occasion.
Des accords internationaux visent à limiter le réchauffement à 2 degrés, ce qui est déjà considérable. Un effort planétaire devrait être engagé très rapidement pour réduire de manière significative l’émission de gaz à effet de serre.
Quelle est l’ampleur de ce phénomène aujourd’hui, et quels sont les risques encourrus ?
Les conséquences sont maintenant de plus en plus visibles. Ainsi les sols gelés des régions arctiques, appelés permafrost, constituent ce que les spécialistes appellent une bombe à retardement. En effet en dégelant de fortes quantités de méthane et de carbone sont libérés.
Dans le permafrost des restes d’animaux et de plantes sont conservés. En dégelant, ces débris fermentent et laissent échapper de fortes quantités de gaz carbonique et de méthane dans l’atmosphère. On note aussi des bulles de méthane remontant du fond des mers.
Il faut souligner que l’effet de serre causé par le méthane est plus de vingt fois supérieur à celui produit par le gaz carbonique.
On constate en outre des glissements de terrain. En Sibérie de lacs de fonte se forment peu à peu.
Existe-t-il des solutions pour éviter cette catastrophe écologique ? Ou la seule possibilité reste-t-elle de réduire le réchauffement ?
Pour l’instant, il n’y a pas de solutions technologiques qui puisse d’une façon ou d’une autre gérer c’est situation. Il s’agit d’un tout. De tels phénomènes sont désormais bien connus. Les effets bien visibles ne peuvent plus être contestés.
En premier lieu il est indispensable que chacun prenne une conscience claire de ce qui se passe au niveau de notre environnement et surtout des risques encourus par nous et, à la suite, par les générations futures. Sans cette prise de conscience aucune action d’ensemble n’est envisageable.
D’abord au niveau de chacun, les habitudes qui poussent à consommer toujours plus doivent être abandonnées de toute urgence. Notre société, fondée sur cette consommation de masse, n’est plus tenable.
Ensuite les Etats ne peuvent plus différer la mise en œuvre d’accords internationaux et à la mesure des risques constatés.
Il s’agit là de politique au sens le plus noble de ce terme. Le triste spectacle qui se déroule ces derniers temps dans nos pays à l’occasion des multiples élections montrent ô combien que nos futurs dirigeants, assoiffés de pouvoirs basés sur le paraître, n’ont rien dans leurs discours sur ces questions pourtant au centre de la vie future.
Christian Åslund, un photojournaliste suédois qui travaille avec Greenpeace, a rassemblé certaines des premières photographies des glaciers de Svalbard, en Norvège, prises par l’Institut Polaire Norvégien, et les a comparées avec ses propres clichés réalisés aux mêmes endroits en 2002. Les différences sont incroyables.
Il utilise cette série de photographies pour faire la promotion de la campagne #MyClimateAction du National Geographic, qui encourage le débat au sujet du changement climatique, et pour protester contre les entreprises pétrolières norvégiennes qui profitent de la fonte de l’Arctique pour effectuer des forages.
Regardez chacune de ces comparaisons troublantes ci-dessous, et signez la pétition Save The Arctic contre l’exploitation pétrolière en Arctique ici.
Les glaciers canadiens fondent rapidement et contribuent à la hausse du niveau des océans. C’est ce que des chercheurs de l’Université de Californie à Irvine ont découvert.
Les chercheurs ont étudié des données collectées entre 1991 et 2015 sur les glaciers des îles de la Reine-Élisabeth dans l’Arctique.
Ils ont découvert qu’entre 2005 et 2015, la surface de fonte de ces glaciers a augmenté de 900 %, une hausse qu’ils attribuent au réchauffement de la température dans la région.
Les scientifiques rappellent que les glaciers se résorbent de deux façons, par la fonte des surfaces et par la dislocation.
Or, avant 2005, la masse perdue des glaciers, dans la région étudiée, était le résultat des deux processus, à hauteur de 48 % et 52 % respectivement.
Après 2005, la fonte est devenue le principal facteur de perte des glaces. Elle compte maintenant pour 90 % du total des pertes dans la région.
Le Canada possède 20 % de l’ensemble planétaire des glaciers. Il est par conséquent le troisième contributeur au changement de niveau des océans.
Martin Sharp, un glaciologue de l’Université d’Alberta qui n’est pas associé à la recherche, affirme que le niveau de la mer pourrait grimper d’un demi-mètre au cours des 50 prochaines années, forçant les déplacements de populations et augmentant les risques de tempêtes et d’ouragans.
« Il y a deux milliards de personnes qui vivent à moins de deux mètres de la mer. L’ampleur du nombre de réfugiés que susciterait une hausse du niveau de la mer ferait paraitre dérisoire la crise actuelle des réfugiés », dit Martin Sharp.
Photo : Maxine Cunnyngham – Rapide-Blanc DistributionRoy Dupuis, narrateur du film Chercher le courant, sur la rivière Romaine lors du tournage.
Cette semaine, le rapport final de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec a été coulé aux médias et il est maintenant en ligne. Ce rapport est le résultat d’une vaste consultation publique et il recommande «Que soit étudiée sans délai l’opportunité de suspendre les investissements dans le complexe de la Romaine-3 et de la Romaine-4».
Le rapport commandé par le gouvernement du Québec confirme ce que le film Chercher le courant a présenté au Québec il y a maintenant trois ans. Il démontre que si le gouvernement et Hydro-Québec continuent sur leur lancée, il n’y aurait plus preneur pour l’hydroélectricité québécoise du XXIe siècle, sinon en la vendant à perte aux clients industriels et à l’exportation.
Le chantier de la rivière Romaine n’aurait jamais dû voir le jour, car près d’un an avant le lancement du chantier, en mai 2009, les données qui permettaient de juger de la non-rentabilité de ces barrages existaient. La crise économique était bien installée et le gaz de schiste sortait déjà à profusion dans le nord-est des États-Unis.
À qui profite l’endettement du Québec?
Nous espérions lors de la sortie du film qu’une enquête publique sur l’industrie de la construction et le financement des partis politiques fasse la lumière sur la façon dont le lobbying arrive à faire dépenser des fonds publics aux seuls profits de firmes de construction, et ce, au détriment du portefeuille d’Hydro-Québec, du gouvernement et, par extension, du peuple québécois.
La commission Charbonneau enquêtera-t-elle sur les chantiers de barrages au-delà des histoires de gros bras ? L’endroit le plus pertinent pour enquêter sur les liens entre l’industrie de la construction et le financement des partis politiques est probablement celui de la Romaine, étant donné l’absence de raison d’être du projet. Malheureusement, les mois s’écoulent et nous craignons que la commission Charbonneau ne s’en tienne qu’à des histoires d’intimidation et de violence sans élucider la question de fond : à qui ce chantier profite-t-il ? Comment les dirigeants de l’époque, Jean Charest, Thierry Vandal et Nathalie Normandeau, ont-ils pris la décision de lancer ce chantier et sous quelle influence ? Ont-ils seulement rendu des comptes à leurs amis politiques ?
Nous sommes à l’heure des choix et des actions concrètes. Quelqu’un se lèvera-t-il enfin au sein du gouvernement péquiste actuel ?
En 2009, Sylvain Gaudreault avait crié haut et fort en commission parlementaire que le projet Romaine était trop dispendieux. Aujourd’hui ministre des « Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire », son silence est désormais complet sur cette question.
Jean-François Lisée, maintenant ministre du Commerce extérieur, avait prédit sur son blogue en 2011 que la centrale Romaine-4 ne serait pas construite pour les mêmes raisons logiques évoquées précédemment. Il n’en a plus parlé depuis son accession au gouvernement.
En mars 2011, Yves-François Blanchet, l’actuel ministre de l’Environnement, a souligné sur sa page Facebook en parlant de la rivière du Petit-Mécatina :«Surproduction, vente à perte, dommages environnementaux irréparables, mépris des Premières Nations… Qui est-ce que ça sert, cette fuite en avant? Qui?» Pour lui, ça n’avait aucun sens sur les plans environnemental, économique et social de harnacher la rivière du Petit-Mécatina, jumelle de la Romaine.
En 2013, Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles, a mis en branle la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec. En 2014, le rapport de ladite Commission recommande de considérer la suspension de Romaine-3 et 4.
Qu’est-ce que ces ministres, désormais sortis des bancs de l’opposition, feront des conclusions de ce rapport ? Si l’adage veut qu’il y ait un temps pour parler et un temps pour agir, le temps est venu pour les actions concrètes. Vont-ils enfin amener le Québec dans le XXIe siècle énergétique ou céder aux intérêts politiques partisans avec pour effet d’endetter davantage les Québécoises et les Québécois ?
Faire mieux
Le Québec est à la croisée des chemins. Après l’arrêt partiel des petites centrales par le PQ et de Gentilly-2 pour cause de non-rentabilité, il est temps de s’ouvrir les yeux et de voir enfin qu’il s’agit d’un éléphant blanc : le projet hydroélectrique de la Romaine doit être arrêté pour les mêmes raisons économiques. Il est absurde de dépenser des milliards en argent public pour de l’électricité qui coûtera 8, 10 et même 12 cents le kilowattheure (kWh) une fois un projet achevé. Cette électricité est ensuite revendue 3 ou 4 cents aux clients industriels et à l’exportation.
« Si on veut maintenir notre filet de sécurité sociale, il nous faut des revenus. »— Bernard Landry
Nous voyons ici tomber les masques:il s’agit non pas du Manifeste pour le Pétrole,mais du manifeste de la plus haute trahison imaginée contre le peuple québécois.Cette coalition caquiste ,péquiste et libérale qui prêche en faveur de maintenir le poumon artificiel branché sur l’état-providence pour ne pas qu’il tombe trop vite ,est de la pure démence.Bernard Landry suit le même chemin que Lucien Bouchard :il a du voir la Lumière de la Lucidité.Voir un ancien premier-ministre péquiste s’associé à des libéraux corrompus ,qui nous parle de l’avenir du Québec,c’est quelque part nous prendre pour des imbéciles heureux.Oser dire que c’est pour maintenir notre filet de sécurité sociale,c’est provoquer la division sociale du Québec,car tout le monde connait l’aventure passé du PQ avec Hyndai qui nous a voler des millions sans produire une seule voiture.Tout le monde comprend que cette Assemblée Nationale ne représente plus les intérêts du Québec,mais des intérêts associés au crime organisé,à l’industrie pétrolière,aux communistes capitalistes de la Chine et aux multinationales associées au Plan Nord de Jean Charest. Le gouvernement du Québec,en continuant de la sorte ,à vouloir perpétuer le mythe de la croissance économique et du tout va dans l’industrie pétrolière ,va s’asseoir sur un baril de poudre ,face aux générations à venir. En tant que citoyen ,j’ose crier que: « Assez,c’est assez…et je suis écoeuré de mourrir au milieu de tous ces caves. »
REGARDONS LES ÉLÉMENTS DE CE TORCHON CAPITALISTE GROSSIER
Tout dabord,prenons le temps de regarder tout de suite les signataires du pseudo-manifeste:
André Brisson, administrateur
Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec et professeur à l’UQAM
Éric Forest, maire de Rimouski
Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)
Johanne Desrochers, présidente-directrice générale de l’Association des ingénieurs-conseils du Québec
Joseph Facal, professeur agrégé à HEC Montréal et ancien président du Conseil du Trésor du Québec
Michel G. Hudon, avocat-conseil
Monique Jérôme-Forget, conseillère spéciale chez Osler et ancienne ministre des Finances du Québec
Serban Teodoresco, président de Preventa
Simon Prévost, président de Manufacturiers et exportateurs du Québec
Yves-Thomas Dorval, président de Conseil du patronat du Québec
André Brisson
André Brisson serait la haute instance dans cette affaire de manifeste,car il provient du milieu d’Ultramar.Donc,on peut affirmer qu’Ultramar aurait financer ce manifeste de Bernard Landry.
Ce sont des acteurs politiques importants ,particulièrement liés au monde des affaires.À la lecture du manifeste,la famille Desmarais doit jouir:on va pouvoir continuer à faire des affaires.
Il est écrit que c’est pour faire face au défi de la dette et à celui du vieillissement de la population, le Québec a le devoir d’exploiter le pétrole qui se trouve sur son territoire, plaide un groupe d’anciens politiciens et de décideurs économiques. Ne pas le faire serait une erreur, écrit-on dans un manifeste en faveur de cette énergie fossile.
« Bien qu’il soit trop tôt pour estimer le nombre d’emplois créés par une exploitation du pétrole québécois, nous savons fort bien que d’autres endroits dans le monde se sont fortement enrichis grâce à des projets similaires », écrit-on, en citant l’exemple de la Norvège et de son fonds souverain de 891 milliards de dollars.
On cherche à justifier la destruction de l’environnement en disant que :L’exploitation du pétrole pourrait notamment améliorer la balance commerciale de la province, ajoute-t-on, estimant entre 11 et 14 milliards de dollars les sommes envoyées à l’étranger chaque année pour importer de l’or noir.
La propagande en faveur du pétrole capitaliste et sale est bien partie.
Les ennemis de l’État :Certains écologistes « rêvent en couleurs »
Pour les signataires du manifeste, ceux qui affirment que le pétrole est une énergie du passé « rêvent en couleurs ». On consommera du pétrole au cours des prochaines décennies, plaident-ils.
En entrevue à Radio-Canada, l’ex-premier ministre Bernard Landry a joué la carte du pragmatisme. « Le rêve serait que l’humanité tourne le dos aux hydrocarbures fossiles », a-t-il affirmé, ajoutant du même souffle que notre civilisation n’était pas prête à faire ce virage dans les années à venir….Bernard Landry veut nous faire croire que nous ne serons jamais prêts de toute façon.
Les futurs terroristes pointés du doigt: Certains groupes opposés à l’exploitation du pétrole, « omniprésents dans le débat public », n’hésitent pas à recourir à des « stratégies de désinformation », dénonce-t-on par ailleurs, sans préciser de quelle organisation il est question.
Le groupe se dit malgré tout préoccupé par les changements climatiques. « Exploiter notre pétrole n’est pas contraire à cette préoccupation qui doit aujourd’hui animer tous les États du monde. Les pays responsables veulent d’ailleurs être moins dépendants du pétrole », dit-on, en appuyant notamment la stratégie d’électrification des transports du gouvernement. Et si l’exploitation du pétrole est nécessaire, elle doit se faire « selon de hauts standards de protection de l’environnement ».
Décidément,les politicards du Québec,prennent « les enfants du Bon Dieu pour des Canards Sauvages! »Est-ce qu’on a l’air si imbéciles que cela.
Besoin d’informations
Le maire de Rimouski, Éric Forest, l’un des signataires, insiste d’ailleurs pour dire que le manifeste vise la tenue d’un « débat de société » sur le sujet, un débat qui ne pourra avoir cours tant que toutes les informations pertinentes concernant ses impacts ne seront pas connus. « Il faut agir de façon correcte, transparente et responsable et avoir toutes les données. Connaître les coûts, les bénéfices et les impacts environnementaux. Et par la suite, comme société, on fera un choix », dit-il.
Éric Forest explique qu’il a signé le manifeste pour enclencher le débat, et souligne qu’il est lui-même trop peu informé pour le moment pour appuyer avec une certitude totale toute exploitation. Le maire ne cache pas qu’il n’est pas déjà vendu à l’idée, affirmant même « qu’on se doit de prioriser les approvisionnements en eau potable versus une exploitation pétrolière ».
Selon lui toutefois, il y a urgence de prendre une décision sur le sujet, afin de clarifier la législation.
Cette position s’approche de celle du directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, Karel Mayrand. En débat sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première avec Éric Forest, l’écologiste a affirmé qu’il était d’accord avec M. Forest sur le fait que « le Québec a besoin d’un débat appuyé sur des données scientifiques ».
Le site Old Harry, dans le golfe du Saint-Laurent, qui pourrait faire l’objet d’une exploitation pétrolière.
Selon lui, l’intérêt de l’exploitation pétrolière québécoise est encore loin d’être prouvée autant du point de vue économique qu’environnemental. « On sait qu’il y a des gisements, mais à quel coût pourra-t-on les exploiter? Il reste beaucoup de choses à documenter. Il y a des risques et beaucoup de choses sont mal comprises. Prenons le temps de bien faire les choses, le pétrole ne disparaîtra pas », lance-t-il.
M. Mayrand affirme qu’il croit possible que l’exploitation des gisements pétroliers se fasse de façon responsable, « sans qu’il y ait d’impacts écologiques majeurs », bien qu’il souligne que cette activité aura toujours des conséquences. « En Norvège, il y a 2000 petits déversements annuellement », note-t-il.
Karel Mayrand reproche toutefois aux signataires du manifeste de vouloir axer le débat uniquement sur la production de pétrole, et de refuser de mettre de l’avant la diminution de la consommation pétrolière. Selon lui, en adoptant certaines politiques bien ciblées, le gouvernement peut jouer un rôle majeur dans cette diminution et devrait être encouragé dans ce sens.
Rien à gagner, selon Greenpeace et Équiterre
Cette dernière assertion est appuyée par Greenpeace et Équiterre, qui estiment que le Québec n’a rien à gagner en exploitant le pétrole, mais doit plutôt investir dans « l’économie verte ».
« On ne peut pas faire une chose et son contraire. Il faut faire des choix. Si on investit dans le pétrole, on n’aura pas d’argent pour investir dans la lutte contre les changements climatiques », dit le directeur principal d’Équiterre, Steven Guilbeault.
Soulignant que le Québec se veut un chef de file de cette lutte, il mentionne que même la Banque mondiale dans un récent rapport suggère de réduire l’exploitation des hydrocarbures, et qu’en Norvège, l’exploitation du pétrole est de plus en plus controversée.
Le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, ajoute de son côté que chaque dollar investi dans le développement des énergies vertes rapporte de six à huit fois plus que le même dollar dépensé dans le secteur des hydrocarbures.
Un coup de pouce pour Québec
Cette sortie de plusieurs personnalités en faveur du pétrole survient alors que le gouvernement de Pauline Marois tente de convaincre les Québécois du bien-fondé de l’exploitation de cette ressource.
On peut penser que le Parti québécois est en train d’adopter des éléments du programme politique de la CAQ …et pourrait s’allier à elle beaucoup plus facilement qu’avec Québec Solidaire ou Option Nationale.
Que ce soit le pétrole de la Gaspésie, de l’île d’Anticosti ou du golfe Saint-Laurent, le gouvernement a l’intention de s’engager dans cette voie. « C’est une priorité d’exploiter nos ressources naturelles », avait déclaré la première ministre Marois lors d’une entrevue à L’actualité en 2013.
La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a renchéri mercredi, indiquant que le Québec a un intérêt certain à exploiter le pétrole, puisqu’il en importe 14 milliards de dollars annuellement, et que malgré des projets d’électrification, il continuera à en consommer en quantité importante. Selon la ministre toutefois, il est important qu’une grande partie des revenus générés par cette activité reviennent au Québec. Elle affirme que des emplois bien payés qui entraînent une hausse des impôts, « ce n’est pas suffisant ».
Donc,nous sommes à la remorque de l’état-providence!
Le ministère des Ressources naturelles a publié le 17 décembre 2013,un appel d’offres de procéder à un examen de ce secteur, ainsi que de celui d’Old Harry située entre les Îles-de-la-Madeleine et Terre-Neuve-et-Labrador.
Pour leur part, le Parti libéral du Québec et la Coalition avenir Québec plaident aussi pour l’exploitation du pétrole sur le territoire québécois, alors que Québec solidaire rejette avec force cette idée.
« Le message, c’est de dire : « Regardez, ce n’est pas une question de parti politique, mais d’avenir du Québec ». C’est ça qu’on a entendu aujourd’hui », s’est réjoui le leader parlementaire de la CAQ, Gérard Deltell.
« À l’heure de l’urgence climatique, ce manifeste pour un Québec fossile rate la cible. S’il est vrai que l’importation de pétrole coûte au Québec 11 milliards de dollars par année, les auteurs du manifeste proposent un nouveau problème plutôt qu’une solution. Mettre en production le pétrole québécois, un pétrole essentiellement non conventionnel, ne ferait que retarder un virage inévitable vers les énergies vertes », a rétorqué Québec solidaire, dans un communiqué.
Quand on est rendu que c’est l’extrême-gauche qui donne le meilleur discours de la journée,ça commence à sentir mauvais au Québec.
René Lévesque doit se retourner tout le temps ,dans sa tombe,de ce temps-ci…même s’il fait -30 dégrés.
Avec le Parti vert du Québec qui est noyeauté par le cours de science politique de l’Université Concordia ,comme le NPD l’avait été par McGill ,nous pouvons penser être de plus en plus contrôler par la corruption et le crime organisé…et un jour davantage contrôlés par des capitaux étrangers,avant de disparaître à jamais,en tant que peuple,si nous ne nous réveillons pas.
Actuellement,seule la désobéissance civile peut arrêter ce pillage et cette destruction de notre environnement.
Sources: Radio Canada,diverses nouvelles en lignes.
Michel Duchaine,citoyen du Québec ,Chercheur et Diseur de Vérité.
Voici l’endroit ou l’eau en provenance des réacteurs endommagés fuit vers l’océan Pacifique…l’eau est en ébullition.Une photo aérienne montre la centrale nucléaire de Fukushima, dans le nord du Japon. L’eau radioactive déversée lors d’une catastrophe provoquée par le tsunami en 2011 fait tranquillement son chemin vers la zone côtière américaine.Sur cette photo prise en altitude on peut deviner la chaleur et le bouillonnement de l’eau et la différence de couleur.
Unpanache radioactifd’eaudans l’océan Pacifiqueà partir delacentrale nucléairede Fukushima auJapon, qui a été paralyséepar le séismeet le tsunami2011atteindra probablementles eaux côtièresdes États-Unisà partir de 2014, selon une nouvelle étude.Le long voyagedesparticules radioactivespourraitaider les chercheurs àmieux comprendre commentlescourants marinscirculentdans le monde entier.
Les Simulationsde l’océan (par ordinateur) ont montré quele panache decésium-137 radioactiflibéré parla catastrophe de Fukushima ,en 2011, pourraitcommencer à verserdans les eaux côtièresdes États-Unisà compter dedébut 2014et le picde 2016.Heureusement,deuxcourants océaniquesau large de lacôte orientaledu Japon–lecourant de Kuroshioetl’extension du Kuroshio –adiluéla matière radioactivetellement quesa concentrationest tombébien au-dessousdesniveaux de sécuritéde l’Organisationmondiale de la Santédans les quatremois suivant l’incidentde Fukushima.Maisça aurait pu êtreune histoire différentesi une catastrophenucléaire avait frappéde l’autre côtédu Japon.
« L’impact environnemental aurait pu être piresil’eau contaminéeaurait été libérédans un autre environnementocéaniqueoùla circulationétait moinsénergique etturbulent», a déclaré VincentRossi,un océanographeet chercheurpost-doctoral àl’Institut de physiqueinterdisciplinaire etSystèmes complexes,en Espagne.
Communiqué del’eau radioactivedeFukushimaapris son temps,voyageantà travers le Pacifique. Par comparaison, le rayonnement atmosphériquedela centrale de Fukushimaa commencé àatteindrela côte ouest américaineau sein dequelques jours seulement,del’arrièreen cas de catastropheen 2011.
Suivi dela trajectoire dela radioactivité Lepanache radioactifa troissources différentes:des particules radioactivestombentde l’atmosphèredans l’océan, l’eau contaminée directementsortiede l’usine, et l’eau quia été contaminépar des particulesradioactivesde lixiviationdusolcontaminé.
Cette projection informatique montre l’ampleur estimée de la plume de la centrale de Fukushima du déversement d’eau radioactive ,jusqu’en en 2014. L’étendue des eaux côtières américaines est indiquée par une ligne noire, avec une boîte noire renfermant Hawaii (en bas au centre).
La libération de césium 137 de Fukushima en de plus turbulent courants orientale du Japon signifie la matière radioactive est diluée au point de poser peu de danger pour l’homme au moment où il quitte les eaux côtières du Japon . Rossi a travaillé avec d’anciens collègues au changement climatique au Centre de recherche de l’Université de New South Wales en Australie, pour simuler la propagation de la radioactivité de Fukushima dans les océans -( une étude détaillée dans le numéro d’Octobre de la revue Deep-Sea Research Part 1 ).
Les chercheurs ont en moyenne 27 essais expérimentaux de leur modèle – chaque terme de départ dans une année différente – afin de veiller à ce que la propagation simulée du césium -137 comme un «traceur» n’a pas été particulièrement affecté par les conditions initiales de l’océan. De nombreux océanographes préfèrent utiliser le césium -137 pour suivre les courants océaniques , car il agit comme un traceur passif dans l’eau de mer , ce qui signifie qu’elle n’interagit pas beaucoup d’autres choses, et se désintègre lentement avec une longue demi- vie de 30 ans .
«Un des avantages de ce traceur est sa longue demi-vie et notre capacité à mesurer assez précisément , de sorte qu’il peut être utilisé à l’avenir pour tester nos modèles de circulation océanique et de voir comment ils représentent la réalité au fil du temps « , a déclaré Rossi LiveScience . » A l’époque , il y a20 ans, nous pouvions sortir , prenez les mesures partout dans le Pacifique et les comparer à notre modèle. »
Voyagez à travers le Pacifique
L’ équipe s’est concentrée sur la prévision de la trajectoire de la radioactivité jusqu’à ce qu’il atteigne les eaux du plateau continental qui s’étend de la côte américaine à environ 180 miles (300 kilomètres) au large des côtes. Environ 10 à 30 becquerels (unités de radioactivité représentant x désintégration par seconde) par mètre cube de césium -137 pourrait atteindre la côte US et les eaux côtières du nord du Canada et de l’Oregon entre 2014 et 2020. ( Ces niveaux sont bien en deçà des limites de la US Environmental Protection Agency pour l’eau potable ).
Par comparaison, la côte de la Californie peut recevoir seulement 10 à 20 becquerels par mètre cube 2016-2025 . C’est plus lent, moins d’impact provient des courants du Pacifique participant du panache radioactif vers le bas en dessous de la surface de l’océan dans un voyage lent vers la côte californienne, ce que Rossi a expliqué .
Une grande partie du panache radioactif de la version initiale de Fukushima ne sera même pas atteindre les eaux côtières américaines sitôt. Au lieu de cela , la majorité de la césium -137 restera dans la gyre du Pacifique Nord – une région de l’océan qui circule lentement dans le sens horaire et a piégé des débris dans son centre pour former le » Garbage Patch Great Pacific » – et continuent d’être dilué pendant environ une dix ans après la publication initiale de Fukushima en 2011. ( On s’attend à L’eau du courant de fuite de la centrale prenne un chemin semblable à long terme pour suivre le panache initial libéré, Rossi a dit. )
Mais le panache finira par échapper à la gyre du Pacifique Nord en une forme encore plus diluée. Environ 25 pour cent de la radioactivité initialement publié se rendra à l’océan Indien et du Pacifique Sud sur deux à trois ans après la catastrophe de Fukushima ,ce que le modèle a montré .
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