L’administration Obama championne des ventes d’armes dans le monde RTS.CH L’administration de Barack Obama, prix Nobel de la Paix en 2009, est celle qui a vendu le plus d’armes depuis la Seconde Guerre mondiale, a écrit mardi Motherboard, citant un rapport publié fin décembre par les services du Congrès américain pour la période 2008-2015. Selon […]
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Gouvernement Trump : un ancien de Goldman Sachs au Trésor et un lobbyiste climato-sceptique à l’Environnement
Ceux qui voyaient en Donald Trump un pourfendeur des « élites » affairistes risquent de déchanter. Le profil des candidats pressentis pour intégrer la nouvelle administration Trump laisse rêveur : un ancien de la puissante banque d’affaires Goldman Sachs au Trésor, un patron de firme pétrolière à l’Energie, un lobbyiste climato-sceptique à l’Environnement ou des représentants de l’agrobusiness à l’Agriculture. Plusieurs secteurs économiques, séduits par les promesses de dérégulation, se réjouissent déjà.

Donald Trump a largement axé sa campagne électorale victorieuse sur un discours de rejet des élites de Washington et de Wall Street. Une stratégie gagnante qui lui a permis d’attirer une grande partie des classes populaires blanches, au détriment des Démocrates. Mais ceux qui ont pris au sérieux sa rhétorique anti-libérale, et sa dénonciation du libre-échange, des délocalisations et des excès de la finance, risquent fort de déchanter. Donald Trump se prépare en effet à nommer une équipe qui accordera une large place aux intérêts économiques. Avec notamment un ancien dirigeant de Goldman Sachs au Trésor et le patron d’une firme pétrolière au secrétariat à l’Énergie.
Une partie des postes ministériels de la future administration Trump sera sans doute réservée aux membres du parti républicain qui se sont rangés derrière lui – comme l’ancien maire de New York Rudy Giuliani ou l’ex-gouverneur du New Jersey Chris Christie. Pour étoffer cette équipe, la consigne est de trouver des personnalités du monde de l’entreprise. Parmi les potentiels candidats : Steven Mnuchin, ancien de Goldman Sachs, patron de la firme d’investissement Dune Capital Management et principal conseiller économique de Trump, est favori pour la position de secrétaire au Trésor. Deux patrons de firmes pétrolières pourraient être nommés à l’Intérieur et à l’Énergie (Forrest Lucas de Lucas Oil et Harold Hamm de Continental Resources respectivement).
Un climato-sceptique à l’Agence fédérale de l’environnement ?
Selon le site Politico, d’autres hommes d’affaires ou ancien dirigeants d’entreprises pourraient hériter des secrétariats d’État au Commerce et au Travail. Sans oublier le poste de secrétaire à l’Agriculture, où plusieurs représentants du secteur de l’agrobusiness sont pressentis. La direction de l’Agence fédérale de l’environnement pourrait, elle, se voir confier à Myron Ebell, dirigeant de lobbys climato-sceptiques.
Durant la campagne électorale, une bonne partie des milieux d’affaires américains s’étaient tenus publiquement à l’écart de Trump, en raison à la fois de ses positions sur le libre-échange et de la révulsion d’une bonne partie de l’opinion publique pour ses discours racistes, sexistes et homophobes. Comme nous l’expliquions dans notre enquête sur les financements des entreprises françaises dans la campagne électorale américaine 2016, cela ne les a pas empêchés de continuer à financer massivement les Républicains, soit directement, soit par le biais de divers associations professionnelles et lobbys.
Certains secteurs comme celui des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) menacé par les régulations climatiques, de la restauration rapide inquiète des campagnes pour une hausse du salaire minimal, de l’élevage industriel, ou encore des casinos et de l’immobilier, ont soutenu massivement la campagne de Trump. Celui-ci a pu compter sur le soutien de plusieurs milliardaires, ayant fait fortune dans les casinos, le pétrole ou la finance.
Les évadés fiscaux réhabilités ?
Avant même sa victoire, Donald Trump a assemblé une équipe de lobbyistes chevronnés liés à Disney, Koch industries et Goldman Sachs – là encore en contradiction avec la posture qu’il a adoptée durant la campagne – pour préparer son arrivée à la Maison blanche. Selon The Intercept, des réunions ont été organisées avec des représentants de plusieurs secteurs économiques, dont ceux de la finance et de la technologie.
Wall Street et la Silicon Valley, qui ont plutôt misé sur Hillary Clinton, ont-ils du souci à se faire ? Pas forcément, car le candidat Trump, s’il a beaucoup vitupéré contre les rémunérations des traders, a aussi promis de revenir sur la loi Dodd-Frank, adoptée en 2010 pour réguler un peu plus le secteur financier suite à la crise des subprimes. Quant à Apple, Google ou Facebook, ils pourront au moins se consoler avec la promesse du candidat Trump de faciliter le retour aux États-Unis des centaines de milliards de cash qu’ils ont accumulés dans des paradis fiscaux, en réduisant les taxes très élevées que les géants du Net auraient dû payer.
Les marchés financiers rassurés
La nervosité des marchés financiers mondiaux affichés à l’annonce des résultats s’est rapidement apaisée. Le CAC 40 a même fini en hausse de 1,5%, tout comme les autres indices européens et le Dow Jones. De nombreux secteurs économiques, perçus comme les bénéficiaires d’une présidence Trump, ont même connu des hausses spectaculaires. C’est le cas du BTP et du transport en raison du plan d’investissement dans les infrastructures annoncé par Trump après son élection. C’est le cas également des industries minières en raison des promesses de remise en cause des normes environnementales et des besoins pour la construction. Ou encore du pétrole et de l’énergie rassurés par la remise en cause des politiques climatiques nationale et internationale.
Peabody Energy, la principale entreprise charbonnière américaine, a ainsi vu sa valeur boursière bondir de près de 50% en une journée. D’autres industries, comme celles des prisons privées ou des marchands d’armes, pourraient être parmi les principaux bénéficiaires du nouveau monde « trumpien ». Le secteur pharmaceutique sort lui aussi du lot, car il échappe aux mesures de contrôle du prix des médicaments promises par Hillary Clinton. Les principales hausses de la place de Paris ce mercredi 9 novembre – la parapétrolière Vallourec, Alstom, ArcelorMittal, Dassault, Sanofi… – reflètent ces tendances. Le secteur des énergies renouvelables, en revanche, faisait plutôt grise mine.
Source:un article d’Olivier Petitjean
Nouvel Ordre Mondial:conflits internes,désinformations politiques et assassinat du chef des shebab (Al Qaïda)
L’une des régions les plus stratégiques sur le plan militaire,pour toute l’Afrique,c’est bien la Somalie.La Corne de l’Afrique contrôle les voies principales de circulation du pétrole,l’eau bénite du Nouvel Ordre Mondial.C’est pourquoi,depuis plus de 25 ans ,une guerre civile meurtrière fait rage et la “Grande Somalie” est devenue morcelée,suivant le contrôle des chefs de guerre.
Tous ont pu voir le film “La chute du Faucon Noir” qui relate ces histoires de guerre civile intense,de tueries et de haine.Tous se rappelleront aussi,l’implication manquée de l’Armée Canadienne qui a montré devant l’opinion publique mondiale,le côté sombre de cette agression politico-militaire occidentale.
Aussi connu sous le nom de Ahmed Abdi Godane, Mokhtar Ali Zubeyr prend la tête de Al-Shabbaab après la mort de Sheikh Mukhtar Robow en mai 2008, qui était tué par la frappe d’un drone américain…lui-aussi.Depuis leurs interventions au-début des années ’90,le gouvernement américaine ne veut plus sacrifier de soldats en Somalie qu’il ne peut plus contrôler:il préfère utiliser des drones et surtaxer la dette du peuple américain,c’est plus facile.Personne ne pleure sur le coup,la perte d’un drone militaire:il s’agit d’éviter de dire qu’il peut valoir des milliards de dollars US.
En 2009, il appelle à combattre le gouvernement fédéral de transition dirigé par Sharif Ahmed.
En 2010, il fait allégeance à Al-Qaïda et est déclaré « terroriste » par les États-Unis. Time Magazine, dans sa liste des 100 personnes les plus importantes de 2012, le décrit comme guidé par un « appel hypnotique à l’établissement du royaume de Dieu sur Terre ».
Le 1er septembre 2014, Mokhtar Ali Zubeyr est tué alors qu’il voyageait dans un des deux véhicules frappés par une attaque aérienne américaine (son décès sera confirmé le 5 septembre suivant par Washington). Le véhicule circulait vers Barawe, la base principale de l’organisation Al-Shabaab.

“Godane”, 37 ans, était l’une des 10 personnalités les plus recherchées pour terrorisme par les États-Unis, qui avaient mis sa tête à prix pour 7 millions de dollars (5,4 millions d’euros).
Il aurait été formé aux armes en Afghanistan et avait dirigé la transformation du groupe d’une insurrection locale en un mouvement devenu incontournable en Afrique de l’Est. Les Shebab ont mené d’importantes attaques contre des pays engagés militairement en Somalie, dans le cadre de la force de l’Union africaine, l’Amisom.
En février 2012, les Shebab avaient rejoint Al-Qaïda qui leur fournira un imposant soutient financier et en armes.
IL SERA VENGÉ
Les Shebab somaliens, qui ont confirmé samedi le décès de leur leader Ahmed Abdi Godane, ont désigné un nouveau chef : Ahmed Umar Abou Oubaïda. Ils ont également prévenus qu’ils vengeraient la mort de “Godane”.
Les militants islamistes du groupe Al-Shebab en Somalie ont nommé un nouveau chef, samedi, quelques heures après avoir confirmé la mort de son prédécesseur, Ahmed Abdi Godane, tué lors d’une attaque aérienne menée par les États-Unis.
Ahmed Omar, aussi appelé Abu Ubaidah, a été choisi unanimement par les combattants d’Al-Shebab, a indiqué un responsable du groupe, Abu Mohammed. Il a ajouté que le groupe restait allié à Al-Qaïda.
Des rumeurs prédisaient pourtant une lutte de pouvoir pour choisir le nouveau chef et une possible affiliation avec l’État islamique, un groupe considéré comme encore plus extrémiste qu’Al-Qaïda qui a pris le contrôle de vastes pans de territoire en Irak et en Syrie.
Les membres d’Al-Shebab avaient dû se réunir après l’annonce de la mort de leur ancien numéro un, qu’ils ont dit vouloir venger.
Barack Obama a confirmé vendredi la mort de Godane, qui est survenue à 170 kilomètres de Mogadiscio, où le groupe entraîne ses membres.

Ahmed Abdi Godane avait déjà déclaré publiquement que son groupe était à l’origine d’une attaque qui avait fait 67 morts, l’an dernier, dans un centre commercial de Nairobi, au Kenya. Les États-Unis avaient offert une récompense pouvant se chiffrer à 7 millions $ à tout individu qui détenait une information à son sujet.

Samedi, le 6 septembre 2014,le centre de surveillance des sites islamistes SITE a rapporté que les Shebab somaliens avaient nommé un nouveau chef, Ahmed Umar Abou Oubaïda, après avoir confirmé la mort de leur leader Ahmed Abdi Godane, tué lors d’une frappe américaine.
Dans un communiqué publié sur des forums jihadistes, les Shebab ont également renouvelé leur allégeance à Al-Qaïda et à son chef, Ayman al-Zawahiri, selon SITE Intelligence Group.
Les Shebab (les jeunes, en arabe) assurent qu’ils “vengeront” la mort de Godane, qui a perdu la vie lors d’une opération aérienne américaine en début de semaine.
S’adressant à leurs ennemis, les insurgés l’assurent : “Venger la mort de nos intellectuels et de nos chefs est une obligation qui pèse sur nos épaules et que nous n’abandonnerons pas, ni n’oublierons, peu importe le temps que cela prendra. Avec la permission de Dieu, vous subirez les conséquences amères de vos actes”.
SELON LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN
L’hypocrisie est bel et bien du côté du gouvernement américain.Pendant que des millions de citoyens américains croupissent sous le seuil de la pauvreté ,avec un budget d’alimentation misérable,on a le moyen d’investir des milliards de dollars dans le contrôle de peuples et de nations étrangères afin que le capitalisme puissent survivre encore un tour de plus.Après avoir eux-mêmes, créé et lancé Al Qaïda,il y a de nombreuses années,on se donne bonne conscience du côté de la CIA,en se lançant dans cette croisade contre les Shebab…surtout après avoir placé de nombreux “conseillers secrets”,des informateurs actifs et “dormants”,à l’intérieur de ces mouvements terroristes.Ces mouvements,une fois détachés d’Al Qaïda,servent à blanchir de l’argent sale venant des mains sionistes ou du crime organisé,lui-même.
Voici un exemple certain:
OMAR HAMMAMI AL-AMRIIKI

Il s’agit d’un militant également connu sous le nom d’Abu Mansoor al-Amriki était sur la liste des plus recherchés du FBI avec 5 millions de dollars de récompense pour sa capture…ou pour tout renseignement pouvant aider à sa capture.À l’origine ,il s’agit d’un djihadiste rap de l’Alabama qui gravit les échelons d’un groupe militant (Al-Sheebaab) lié à Al-Qaïda et qui était sur la liste des hommes les plus recherchés du FBI (plus de $ 5m (3,2 M €) de récompense ont été offerts pour pour sa capture ) …et qui “aurait été tué” , jeudi,le 12 septembre 2013… dans une embuscade commandé par le chef du groupe militant (soit Ahmed Abdi Godane lui-même).
La vie et la mort …ou plutôt :la disparition d’Omar Hammami al-Amriiki explique le fonctionnement du terrorisme organisé par le Nouvel Ordre Mondial.Ce fonctionnement permet de comprendre ce qui se passe actuellellement entre Al-Baghdadi,le calife de l’État Islamique et Barack Hussein Obama,président des USA.

Il naît en Alabama, d’une mère de confession baptiste, originaire d’Irlande et d’un père syrien, de confession musulmane. Initialement élevés dans le culte baptiste, les enfants de la famille de Debra et Shafik observent chez eux des coutumes propres à la culture islamique. Trouvant son père trop strict, Dena, la sœur aînée d’Omar, quitte le foyer familial à 16 ans pour aller vivre avec des amis.
Adolescent, le jeune Omar partage son temps entre sa passion du football et les jeux vidéo, aimant lire Shakespeare et écouter Kurt Cobain. Il est un élève brillant, sociable et populaire, élu président de sa classe de deuxième année au lycée de Daphne High School, ambitionnant de devenir chirurgien. Ses camarades remarquent son charisme et son leadership naturels.
Il s’intéresse à la religion paternelle et finalement, se tourne résolument vers l’islam après une période de quête spirituelle. Devenu étudiant à l’Université de South Alabama à Mobile, il adhère à l’Association des étudiants musulmans dont il devient président[6]et tombe sous l’influence de Tony Salvatore Sylvester, un américain converti à l’islam radical, qui le fait peu à peu basculer dans le salafisme. Ses nouvelles positions idéologiques engendrent des conflits avec son père, qui le poussent à quitter le foyer familial en 2002. Peu après, Omar abandonne ses études.
Avec Bernie Culveyhouse, un ami converti à l’islam, Hammami quitte Mobile pour aller s’établir au Canada, à Toronto. En mars 2005, Omar épouse une immigrante originaire de Somalie, Sadiyo Mohamed Abdille, âgée de 19 ans. C’est à cette époque qu’il envisage de devenir djihadiste, motivé par l’invasion américaine de l’Iraq, suite à l’effondrement du régime baasiste en 2003, mais aussi par le conflit tchétchène.
En juin 2005, toujours accompagné de Culveyhouse, il déménage avec sa famille à Alexandrie en Égypte où naît sa fille. Puis, il se rend au Caire, avec le projet d’étudier à la prestigieuse université islamique d’al-Azhar. Cependant, sa candidature est rejetée, de même que celle de Culveyhouse, qui décide de rentrer aux États-Unis avec sa famille.
En 2006, âgé de 22 ans, Omar quitte le Caire pour gagner la Somalie, en proie depuis 1991 à une terrible et interminable guerre civile. Il approche et rejoint les rangs des milices islamistes Al-Shabaab, qui gagnent du terrain en profitant du désordre politique. Il s’éloigne de sa femme, qui rentre avec sa fille à Toronto, et qui, après avoir refusé de le rejoindre en Somalie, obtient le divorce en 2007. La même année, il accorde sa première interview à Al-Jazeera, se présentant sous le nom de guerre d’Abou Mansour al-Amriki. Ses compétences en informatique, son sens de l’organisation et sa maîtrise de l’arabe, retiennent l’attention des leaders d’Al-Shabaab qui lui confient peu à peu des responsabilités et le commandement d’unités de combattants. En octobre 2008, il est soupçonné d’avoir planifié une attaque-suicide orchestrée par Shirwa Ahmed, le premier islamiste américain (d’origine somalienne) à périr dans un attentat suicide.

De toute façon,il mourra très jeune …victime moderne d’un mauvais mariage entre la politique et la religion.
Omar Hammami est surtout connu pour être l’un des propagandistes les plus actifs au sein des Shabaab, recrutant par le biais de morceaux de rap, diffusés en anglais sur internet. Pourtant, à partir de 2011, le mouvement islamiste encaisse une série de revers face à l’offensive des forces gouvernementales somaliennes, soutenues et renforcées par la Mission de l’Union africaine en Somalie et l’armée kényane. La perte de commandants militaires recherchés par le FBI, comme Saleh Ali Saleh Nabhan ou Fazul Abdullah Mohammed, chef présumé d’Al-Qaïda dans la Corne de l’Afrique depuis 2009, sont autant de coups durs. Hammami se brouille avec l’émir suprême du groupe Al-Shabaab, Moktar Ali Zubeyr, qu’il accuse notamment d’avoir trahi Fazul Abdullah Mohammed. Sa disgrâce commence auprès des leaders du mouvement qui prennent leurs distances avec lui, le considérant désormais comme un fauteur de troubles au sein du groupe. Traqué par ses anciens compagnons d’armes, Hammami se cache avec d’autres dissidents, tout en continuant à faire parler de lui sur internet par le biais de son compte Twitter.
Les premières rumeurs circulent concernant son décès, mais toutes sont démenties, comme en juillet 2011, lorsque le Sunatimes rapporte qu’Hammami pourrait avoir été tué dans l’attaque d’un drone. Ce dernier dément l’annonce de son décès en mars 2012. Il affirme toutefois que sa vie est en danger et qu’il fait l’objet de menaces qu’il attribue aux Shabaab. En novembre 2012, le FBI place Omar Hammami sur la liste des terroristes les plus recherchés.
Le 9 mai 2013, un militant d’Al-Shabaab annonce le décès d’Omar, mais cette annonce est démentie lorsque celui-ci apparaît dans une interview accordée à Voice of America, le 3 septembre 2013. Quelques jours plus tard, le 12 septembre, des rapports indiquent que le djihadiste américain est mort près de Dinsoor, au sud-est de Mogadiscio, suite à un violent affrontement avec ses ex-compagnons d’armes d’Al-Shabaab, dans le contexte de purges orchestrées par les leaders du groupe contre leurs opposants. Son décès est finalement confirmé (…mais non prouvé) lorsque le FBI retire son nom de sa liste en novembre 2013. Un autre militant étranger du nom d’Osama al-Britani est également tué dans l’attaque.

On ne risque pas la vie des soldats,mais les milliards de dollars qui font monter la dette du peuple américain et enrichissent les petits amis du régime.
La mort de Godane “est une perte majeure du point de vue symbolique et opérationnel pour la plus importante des entités affiliées à Al-Qaïda”, s’est félicité la Maison Blanche.

De son côté, le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a « remercié le gouvernement américain et les membres des forces de sécurité somaliennes qui ont participé à l’opération ».
« Même s’il s’agit d’une avancée cruciale dans la lutte contre les shebab, les Etats-Unis vont continuer à mettre en oeuvre tous les outils à leur disposition, financiers, diplomatiques, en matière de renseignement et militaires, pour faire face à la menace que représentent les shebab et les autres groupes terroristes pour les Etats-Unis et le peuple américain », a ajouté la Maison Blanche, alors que Washington tente de contrer en Irak l’avancée de l’Etat islamique (EI).
Des sources sécuritaires occidentales et somaliennes avaient annoncé dès mercredi que « Godane » avait probablement été tué dans un raid aérien mené par les Américains en début de semaine, sans pouvoir toutefois confirmer sa mort à 100%.
La disparition de « Godane » est un bon point pour Barack Obama, selon les journalistes américains et occidentaux ,pointé du doigt ces dernières semaines pour son manque de fermeté dans son combat contre les extrémistes de l’EI. Tout comme pour l’opération qui avait permis l’élimination d’Oussama ben Laden en mai 2011, celle qui a permis de tuer le chef des shebab a constitué « l’aboutissement d’années de labeur des services de renseignement, de l’armée et des forces de maintien de l’ordre », a noté la Maison Blanche.On ne peut parler autant de la fausse relation entre la NSA et le FBI et la CIA qui se cachaient les grandes informations sur les comploteurs présumés du 9/11.On peut nettement parler ici d’apparat,de vision superficielle de l’ensemble d’un problème.
Tous ceux qui connaissent l’histoire réelle de Ben Laden,savent qu’il est mort depuis très longtemps et que la propagande a fait son œuvre.
L’opération, menée par les forces spéciales américaines à l’aide de drones et d’avions, a eu lieu lundi et a visé une réunion de hauts responsables shebab à laquelle participait « Godane », avait expliqué mardi le Pentagone…si vous voulez le croire!
Des missiles Hellfire et des armes à guidage laser ont « détruit un campement et un véhicule » au sud de Mogadiscio, avait précisé le ministère de la Défense, soulignant qu’aucun soldat américain au sol n’avait été impliqué dans l’opération.
– Partisan du « jihad mondial »
A 37 ans, Godane était l’une des dix personnalités les plus recherchées pour terrorisme par les Etats-Unis, qui avaient mis sa tête à prix pour sept millions de dollars.

Issu du clan Issaq du Somaliland (nord), et ayant étudié au Pakistan, Godane aurait été formé aux armes en Afghanistan. Fuyant les caméras, il était au sein des insurgés l’un des partisans les plus radicaux du « jihad mondial », contre les partisans d’une idéologie « nationaliste » somalienne.
Sa mort est un coup très dur pour les shebab, qui ont subi plusieurs défaites ces derniers jours.
Dans le cadre d’une nouvelle offensive baptisée « Océan Indien », les forces somaliennes et l’Union africaine en Somalie (Amisom) ont en effet repris samedi aux islamistes la localité de Bulomarer, dans la Basse-Shabelle, à environ 160 kilomètres à l’ouest de Mogadiscio, se rapprochant de leur prochain objectif avoué, Barawe, dernier grand port encore aux mains des islamistes.
Ce port est crucial pour le financement des shebab, qui exportent depuis Barawe du charbon de bois.
Bulomarer était par ailleurs le dernier lieu de détention de « Denis Allex », pseudonyme d’un agent des services français de renseignement enlevé en juillet 2009 à Mogadiscio et otage des shebab. En janvier 2013, un raid français sur Bulomarer n’avait pas réussi à le libérer, se soldant par un fiasco, avec la mort de l’otage et celle de deux militaires français.
Face à l’Amisom, les shebab ont abandonné le combat conventionnel pour la guérilla et des attentats, dont le plus retentissant avait fait 68 morts dans le centre commercial Westgate, à Nairobi, en septembre 2013.
« Ce que nous voulons, c’est anéantir le terrorisme en Afrique », avait de son côté expliqué jeudi le commandant en chef de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), le général Silas Ntigurirwa.Il s’agit d’un allié inconditionnel des américains.
« Alors si hier ou demain (Godane) est mis hors d’état de nuire et de continuer à entretenir le terrorisme, ça sera vraiment, vraiment une fierté et un plaisir pour toute l’Afrique », a-t-il ajouté.

Nouvelle attaque prévue
Vendredi soir, le gouvernement de la Somalie a affirmé avoir obtenu une information crédible voulant que des militants islamistes planifient un attentat pour venger la mort de leur leader.
Lors d’un discours télévisé vendredi soir, le général Kalif Ahmed Ereg, ministre somalien de la Sécurité nationale, a précisé que les extrémistes pourraient cibler des établissements médicaux ou scolaires. M. Ereg a ajouté que le gouvernement demeurait vigilant et avait préparé ses forces armées pour tenter de déjouer les attaques.
M. Ereg a qualifié la mort de Godane de «merveilleuse victoire» et a appelé les rebelles combattant toujours au sein du groupe à se rendre afin de pouvoir bénéficier d’une vie meilleure.
Nouvel Ordre Mondial:le gouvernement américain se prépare à la Troisième Guerre Mondiale en négligeant son Peuple

Un commentateur politique américain dit qu’il croit que le plan des États-Unis pour mettre à niveau ses bombardiers furtifs est un message envoyé à la Russie et la Chine que le gouvernement américain est prêt à aller à la guerre avec eux ,si besoin est.
Don Debar, un militant anti-guerre et animateur de radio à New York, a fait ces remarques lors d’un entretien téléphonique avec Press TV le samedi,19 juillet 2014, en commentant l’annonce récente par les Etats-Unis que Washington va dépenser environ 10 milliards de dollars pour moderniser la flotte de bombardiers B-2 furtifs dans les prochaines années.
“L’administration Obama annonce qu’elle va dépenser des milliards de dollars, qu’elle n’a pas, par la voie de l’assurance chômage et la création d’emplois ou quoi que ce soit d’autre, mais ils vont dépenser des milliards de dollars – des dizaines de milliards de dollars pour mettre à jour les bombardiers furtifs qui ne sont pas utilisés vraiment, ou seulement destinés à être utilisés contre des pays très technologiquement avancés », a déclaré Debar.
“Ce qu’ils font est de déclarer, essentiellement à la Russie – et la Chine – que nous sommes prêts à aller à la guerre avec vous,” a-t-il ajouté.
“Et la charge utile prévue de ces avions – quand ils ont été initialement développés, (et il y a probablement une composante planifiée en cours de développement aussi) – sont des bombes nucléaires. Donc, ce sont les dispositifs qui vont être utilisés soit pour de lourds bombardements avec des armes conventionnelles ou d’une guerre nucléaire “, a déclaré le militant.
“Et ils investissent dans cet avion avec l’argent qu’ils n’ont apparemment pas,plutôt que d’investir dans les soins de santé ici, l’éducation , payer les factures d’eau pour les gens de Detroit afin qu’ils ne meurent pas sur le terrain ,à Detroit ,” a-t-il continué.

“Donc, ce qu’Obama fait, est de tracer les priorités, ou la trajectoire prévue à l’avenir, de ce gouvernement», a conclu Debar. Le B-2 bombardier furtif qui peut échapper aux radars et peut déployer une large gamme de bombes qui peuvent être guidées par satellite à des dizaines de kilomètres des objectifs, en évitant la technique du tapis de bombardement ,afin de réduire les dommages collatéraux,chers à l’esprit de George W. Bush.
L’avion B-2 a été le premier avion américain à entrer dans l’espace aérien de l’ Afghanistan , en Octobre 2001, après les attentats du 11/9. Depuis lors, il a été déployé en Irak et en Libye.
L’armée américaine a déjà investi plus de 40 milliards de dollars dans le B-2…pendant que le gouvernement américain coupe dans les budgets sociaux.