Génétique : un chercheur pirate son propre ADN dans l’espoir de rajeunir

Le chercheur en génétique américain Brian Hanley, 60 ans, teste une méthode assez étrange pour tenter de rajeunir. Véritable pirate de la biologie, il a modifié son propre ADN et commandé des copies, qu’il s’injecte depuis dans la jambe. Puis subit un protocole qui consiste à électrocuter la zone de l’injection afin de permettre aux brins d’ADN de pénétrer les cellules de son corps. Reste que cette auto-expérimentation soulève de nombreuses questions éthiques. 

 

 

Brian Hanley, 60 ans, est un généticien un peu particulier. Il souhaite être le premier être humain à parvenir à rajeunir en s’injectant de l’ADN modifié par ses soins. Il utilise pour cela une méthode expérimentale, dite d’électroporation. Son ADN, qu’il a en quelque sorte piraté, est répliqué selon MIT Technology Review grâce à une entreprise tierce qui propose ce service pour la somme de 10.000 dollars. Son espoir ? Rajeunir !

Un chercheur en génétique s’injecte de l’ADN modifié dans l’espoir de rajeunir

Normalement les recherches actuelles sur les thérapies géniques se concentrent sur l’utilisation d’un vaisseau, généralement un virus, pour insérer voire remplacer les nouveaux gènes directement dans la cellule. Cette méthode, plutôt couteuse, est encore à un stade hautement expérimental. Alors il a opté pour un autre protocole, à la fois plus simple et surtout beaucoup plus douloureux.

Un médecin lui injecte son ADN, une substance visqueuse, directement dans la cuisse. Ensuite, on lui plante deux électrodes tout autour de la zone de l’injection et un courant électrique est appliqué. Cela a pour effet d’ouvrir brièvement la membrane cellulaire, permettant en théorie aux brins d’ADN de pénétrer. Toujours en théorie, cet ADN ne va pas remplacer celui de la cellule.

Mais à l’intérieur, il peut néanmoins commencer à produire des protéines. Celle qu’il recherche, c’est le régulateur de l’hormone de croissance, GHRH qui est normalement sécrété par le cerveau. Sa sécrétion diminue avec l’âge et elle est impliquée dans le système immunitaire, et régule comme son nom l’indique la production d’hormone de croissance. On lui prête aussi des effets sur le vieillissement.

L’effet de cet ADN est temporaire – il finit par être éliminé. Pour vérifier si ça fonctionne son sang est ensuite étudié par des chercheurs de l’université de Harvard. Pour son expérience Brian Hanley a brulé quelques étapes : il est directement passé à l’expérimentation sur lui même, sans même tester la chose sur des cobayes animaux.

La Food And Drugs Administration ne lui a pour cela pas donné d’autorisation. Et s’il a obtenu le soutien de l’Insitute of Regenerative and Cellular Médecine, une institution qui fournit un encadrement éthique aux expérimentations sur l’Homme. Le problème, c’est qu’il précise lui-même avoir menti, en ne précisant pas qu’il allait s’auto-administrer son propre traitement.

Evidemment l’un des risques c’est que l’objectivité de l’étude en soit affectée. Renforcé par un conflit d’intérêt : Brian Hanley est désormais financièrement dépendant des conclusions de son expérience – il n’a pas droit à l’échec, même si celui-ci s’avérait inéluctable. Pour l’instant, les résultats montrent effectivement des niveaux de GHRH élevés suggérant que le traitement a bien eu un effet.

Mais les résultats restent partiels, selon MIT Technology Review. En outre, en l’absence d’une étude scientifique détaillée, il reste difficile d’apprécier l’authenticité des résultats. Nous vous proposons néanmoins de lire l’intégralité de l’article du MIT Technology Review sur le sujet (en Anglais) si vous souhaitez en savoir plus.

 

 

 

Alerte à la vie humaine:la menace de la fabrication d’hybrides humains

Un bébé monstrueux...et il est réel.
Un bébé monstrueux…et il est réel.

 

Les scientifiques de différents pays créent des hybrides rares (humains et les animaux), qui peuvent créer la panique dans la société.
 

 Seulement au cours des dix dernières années, le progrès en génie génétique a  stupéfait les scientifiques et les gens ordinaires.
 
Aujourd’hui, la création de nouvelles formes de vie sont disponibles même pour les élèves à la maison.Malheureusement, les lois scientifiques sont à la traîne devant la réalité.

Par ailleurs, ces nouvelles formes de vie ne sont pas illégales, mais peuvent représenter un danger pour la société. Il est impossible de prédire ce qui se passera si ils commencent à  se développer. Mais les scientifiques du monde entier espèrent démontrer que sa nouvelle création au monde, montrant ce que ,il y a pas longtemps,aurait  semblé être  tout à fait un fantasme,voire de la science fiction.

 
A titre d’exemple on peut citer ce qui suit: Les scientifiques ont créé une souris avec un chromosome artificiel humain. Ceci est considéré comme une étape qui pourrait conduire à de nouvelles façons de traiter une variété de maladies. Lifenews.com Selon les scientifiques de l’Université du Wisconsin a réalisé un grand succès dans la transplantation de cellules embryonnaires humaines dans le cerveau de souris.
 
Les cellules ont commencé à se développer et  elles devinrent finalement des  rongeurs plus intelligents. Ces souris peuvent sortir d’un labyrinthe et apprendre beaucoup plus vite que les signaux classiques d’avant la transplantation.
Des rats mutants...produits par des apprentis-sorciers.
Des rats mutants…produits par des apprentis-sorciers.

 

La question: est-ce que la pratique des animaux  subissant de transplantation de tissus humains, génère plus d’avantages que de risques? Il est clair que les organes humains transplantés  de plus en plus chez les animaux n’est plus de  la science-fiction, mais une réalité. Les scientifiques japonais ont commencé à  faire croître des organes humains chez le porc, pour lequel il faut environ un an.
 
Selon Infowars.com, l’objectif principal est d’accroître le nombre d’organes à des fins médicales. Mais pour le gouvernement japonais d’autres tâches se posent en réalité : se préparent-ils (les savants)  à effectuer une provision liée à la recherche sur l’embryon…pour modifier l’humain dans le futur.
 
Thetruthwins.com indique que si un corps humain commence à se développer dans un cochon, ce ne sera pas un porc à 100%, alors que ce corps n’est pas 100% humain. Les bénéficiaires de ces organes doivent accepter la mise en place d’organes humains et animaux hybrides dans leurs corps.
 
À l’heure actuelle et à l’avenir également ,les conséquences de la création d’hybrides peuvent menacer la société. Mais le danger réside dans l’incapacité de prévoir les conséquences de la perte de contrôle de ces hybrides,voir jusqu’à la création de mauvaise vie.
 
Encore plus alarmant est le fait que la plupart des pays ont des lois restrictives de construction,de fabrication biologique  sur de tels  êtres, ce qui permet la production incontrôlée. De plus, il n’a fourni aucune étude sur  cet animal sur la possibilité d’être nocif pour l’environnement.
 
Il y a une vue,une aperçue que les animaux  qui sont utilisés pour la culture d’organes humains ,sont un chemin,une voie  vers la destruction de la nature. En 2011,le   Daily Mail  a rapporté que des scientifiques britanniques ont créé plus de cent cinquante hybrides d’embryons humains et animaux, mais les nouvelles n’ont  pas fait paniquer les  lecteurs .
 
D’autres exemples ont été cités dans le magazine  Slate : des chèvres qui produisent du lait humain, la structure anatomique anal implanté dans une souris, et un médecin qui crée le système immunitaire humain pour des animaux. Quoi qu’il en soit, ce ne sont que des projets que nous connaissons…mais il y a tout ce que nous ignorons qui va devenir grave. 
 
Il peut y en avoir d’autres qui savent. L’hybride humain et animal  est possible, mais l’argument de savoir si il va  faire prévaloir des avantages ou…des  risques potentiels ,tous ces facteurs restent en suspens.
Source:  Voix de la Russie .

 

 

 

 

Albert Jacquard ,le grand généticien et humaniste est mort hier

albert-jacquard

Quelle surprise je viens d’avoir en faisant la lecture des nouvelles ,tout à l’heure:Albert Jacquard est décédé hier.

Petite biographie:

Le généticien et militant de gauche Albert Jacquard est décédé mercredi 11 septembre à son domicile parisien (VIe arrondissement) à l’âge de 87 ans, selon son fils. Ce polytechnicien, né le 23 décembre 1925, qui était président d’honneur de l’association Droit au logement (DAL), a été emporté par une forme de leucémie, a-t-il précisé.

Parcours

Issu d’une famille de la bonne société lyonnaise, Albert Jacquard est reçu à Polytechnique 20 ans plus tard et entre en 1951 à la Seita (société nationale qui fabrique tabac et allumettes) pour y travailler à la mise en place d’un des premiers systèmes informatiques. Après un bref passage au ministère de la Santé publique, il rejoint l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 1962. Mais il approche de la quarantaine et « s’aperçoit qu’on n’est pas éternel et qu’on ne veut pas gâcher sa vie à des choses dérisoires ». Albert Jacquard part donc étudier la génétique des populations dans la prestigieuse université américaine de Stanford, puis revient à l’Ined et passe deux doctorats en génétique et biologie humaine dans la foulée. Parallèlement à l’enseignement et son travail d’expert à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il n’aura alors de cesse de démonter les arguments prétendument scientifiques des théories racistes et sera même témoin en 1987 au procès du nazi Klaus Barbie pour crimes contre l’humanité. Ses premiers livres, comme « Eloge de la différence: la génétique et l’homme » (1978) rencontrent un grand succès qui ne se démentira pas, même quand il dérivera vers la philosophie, la vulgarisation scientifique ou l’humanisme anti-libéral. Son engagement le Pr Jacquard n’aime pas le libéralisme et il sera d’ailleurs candidat aux législatives à Paris en 1986 sur une liste soutenue par divers mouvements de la gauche alternative, puis en 1999 sur la liste écologiste conduite par Daniel Cohn-Bendit (en 84e position). Dans les années 1990, Albert Jacquard va mettre sa verve médiatique au service d’une autre cause: les mal-logés et les sans-papiers. Occupation d’un immeuble rue du Dragon en 1994, de l’Eglise Saint-Bernard en 1996… son visage de vieux faune grec devient vite aussi familier que celui de l’Abbé Pierre, Mgr Gaillot ou Emmanuelle Béart, ses compagnons de lutte. L’âge aidant, le président d’honneur du DAL s’était fait plus discret tout en continuant à soutenir les démunis et à pousser des coups de gueule, comme dans sa chronique quotidienne sur France Culture de 2001 à 2010.

EN TERMINANT

Qu’il est été un homme de gauche,cela n’enlève pas à l’homme qu’il fut toute sa valeur.C’est un homme noble qui se battait pour de nobles causes.

J’estime que son combat continue,même après sa mort .Aussi,je  continuerai à m’inspirer de ses idées.

Quand j’écoute ses vidéos  ou quand je le lis,je me sens plus humain ,plus ouvert et plus  empreint de compassion envers mes semblables.

Aussi ,en mémoire d’un grand homme,Albert Jacquart,voici  donc un article publié le 7 octobre 2009:

La conscience du danger sauvera l’humanité

Il a beau avoir dépassé les 80 ans, l’intellectuel français Albert Jacquard n’en continue pas moins de porter son appel pour une société plus juste et plus durable, seule façon d’éviter rien de moins que la fin de l’aventure humaine. Le Devoir l’a rencontré, alors qu’il est de passage au Québec.

Le message d’Albert Jacquard est sans équivoque: ou bien l’humanité se détourne de la course à la croissance économique éternelle et cesse de considérer les ressources de la planète comme infinies, ou bien elle devra faire face à son propre naufrage dans un avenir pas si lointain.

Et la profonde récession qui a frappé le monde devrait selon lui servir de première étape de réflexion sur les moyens d’éviter le pire.

L’intellectuel français refuse d’ailleurs de qualifier les déboires mondiaux de la dernière année de « crise ». « Ce qu’on traverse, ce n’est pas une crise, c’est une mutation. Une crise, ça se termine, comme on parle tout le temps de la « sortie de crise ». Mais pour moi, il n’y a pas de sortie de crise dans une aventure humaine avec des conséquences aussi graves. Il y a des mutations, c’est-à-dire qu’il y a des opportunités de développer des idées nouvelles, notamment dans le secteur économique. »

Car il y a urgence de repenser notre relation avec ce qu’il qualifie de dogme de la « croissance » vue comme unique façon de se sortir du marasme et de progresser. « Si la croissance signifie la croissance de la consommation, c’est une supercherie qui ne peut pas durer, a-t-il expliqué au cours d’une rencontre avec Le Devoir. Ceux qui prêchent la croissance de la consommation, dans les pays où les besoins vitaux sont déjà plus que satisfaits, sont plus néfastes que les dealers répandant leurs drogues. »

La meilleure façon d’évoquer le problème serait de poser la question de la disponibilité des richesses de la Terre, dilapidées sans véritable retenue, surtout depuis le début de l’ère industrielle. C’est le cas, par exemple, des stocks de poissons du globe qui devraient être épuisés d’ici à peine quelques décennies, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement. Or des milliards de personnes en dépendent en grande partie pour leur alimentation quotidienne. Que faire alors? « On sait qu’on ne quittera pas la Terre pour aller coloniser une autre planète. La question qu’on devrait se poser, pour l’ensemble des ressources, c’est comment on les répartit. »

Ce n’est certainement pas le cas à l’heure actuelle. « La façon dont les économistes négligent trop souvent de tenir compte de la finitude de la Terre est significative du comportement de l’humanité envers elle, note justement Albert Jacquard dans son plus récent livre, Le compte à rebours a-t-il commencé?. Dans de nombreux domaines, la cote d’alerte a été dépassée, notamment dans l’utilisation des ressources non renouvelables, ce qui est le cas des sources d’énergie, gaz, charbon et pétrole par exemple. Un arrêt le plus rapide possible de la destruction en cours s’impose avec comme objectif de retarder ou même d’éviter leur épuisement. »

Générations à venir

La chose est d’autant plus essentielle que le polytechnicien et généticien de 83 ans insiste sur le fait que les richesses qui ont pris des millions d’années pour se constituer appartiennent aussi « aux générations à naître ». Si l’idée peut sembler relever du lieu commun, sa mise en application exigerait rien de moins que l’instauration d’une structure de « gouvernance mondiale », selon M. Jacquard. « On ne peut imaginer que six milliards de personnes pourront s’en sortir sans organiser les pouvoirs et sans mettre en place une démocratie planétaire. Ou bien ce n’est pas possible, alors c’est foutu, ou bien c’est possible et il faut essayer. »

Vaste programme, surtout lorsqu’on observe la complexité parfois kafkaïenne des grandes structures comme l’ONU ou alors les négociations sur les accords de Kyoto. « Il y a un véritable choix de société, affirme M. Jacquard. Est-ce qu’on admet qu’une vie d’homme doit se résumer à la lutte contre les autres, ce qu’on appelle le libéralisme? Ou alors, au cours d’une vie, on peut essayer de réaliser certains idéaux », comme l’amélioration de la santé de tous, la préservation des ressources ou la protection de l’environnement?

Et cette volonté de concevoir une société à la fois « plus juste et plus durable », détournée de la « croissance à tout prix », doit être ancrée dans le système éducatif. « Les événements de l’été 2008 semblent avoir fait progresser de plusieurs étapes le compte à rebours qui conduit à la catastrophe économique, note ainsi l’auteur dans son dernier ouvrage. Heureusement, la conscience du danger, elle aussi, a progressé. Elle peut nous aider à éviter le pire. L’aboutissement et la lucidité dépendent du système éducatif. »

À condition, bien sûr, qu’il ne soit pas instrumentalisé pour servir d’outil de formation de la main-d’oeuvre « compétitif » sur un « marché » du savoir. « L’école est au service de ceux qui s’adressent à elle pour qu’elle les aide à devenir eux-mêmes, non au service de la société. Elle n’est pas chargée de lui fournir des humains prêts à l’emploi dont elle a besoin. » Il dénonce d’ailleurs la tendance à introduire de plus en plus la notion de « compétition » dans le vocabulaire relatif à l’éducation. « Pour moi, c’est un vrai scandale. L’objectif n’est pas de donner les moyens de lutter contre les autres, mais plutôt d’aller à la rencontre des autres. Par conséquent, il faut un système éducatif qui ne tient pas compte des palmarès. »

Malgré l’ampleur de la tâche à laquelle Albert Jacquard souhaite voir l’humanité s’attaquer, il refuse les étiquettes de « catastrophiste » ou d’« utopiste ». « Même si elles sont pour certains très révolutionnaires, ces idées-là s’installent, au nom d’une réalité », croit-il. À preuve, ses conférences attirent beaucoup de gens de divers horizons. « Je n’ai pas de solution, tient-il cependant à préciser. Mon objectif, ce n’est pas de construire la société de demain, c’est de montrer qu’elle ne doit pas ressembler à celle d’aujourd’hui. Parce que, est-ce que oui ou non le danger est là? Oui, le danger est là et c’est un danger énorme puisque ça pourrait être la fin de l’humanité. »

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DES CITATIONS À RETENIR:

  • ou l’humanité se détourne de la course à la croissance économique éternelle ou bien elle devra faire face à son propre naufrage
  • il y a urgence de repenser notre relation avec le dogme de la « croissance »
  • « On ne peut imaginer que six milliards de personnes pourront s’en sortir sans organiser les pouvoirs et sans mettre en place une démocratie planétaire. »

Repose en paix « Grand Homme » ,ton combat continue!