Dès mercredi, l’humanité aura épuisé les ressources de la planète pour 2018

D’ici ce mercredi 1er août, l’humanité aura consommé la totalité des ressources que la planète était en mesure de produire pour l’année 2018, prévient l’organisation Global Footprint Network, qui calcule chaque année ce «jour du dépassement». Et si tous les humains consommaient comme les Canadiens, la situation serait encore pire, puisque toutes les ressources disponibles auraient été épuisées dès le 18 mars.

 

Cette date est la plus précoce jamais enregistrée depuis le lancement du «jour du dépassement» au début des années 1970.

Concrètement, au rythme actuel de consommation des ressources planétaires, il faudrait aujourd’hui 1,7 Terre pour suffire à la demande annuelle. Cela signifie que d’ici la fin de 2018, soit pour une période de cinq mois, l’humanité vivra «à crédit», en hypothéquant encore davantage la capacité de la planète à renouveler ses ressources à et absorber nos déchets, notamment nos émissions de carbone.

Qui plus est, cette journée du «dépassement» survient de plus en plus tôt chaque année. Si on remonte au début des années 1970, par exemple, date à laquelle la planète ne comptait que 3,7 milliards d’habitants (contre 7,6 milliards aujourd’hui), nous commencions à vivre à crédit seulement le 21 décembre.

Voyez quels pays vivent le plus (ou le moins) «à crédit

Surconsommation

Symbole du caractère insoutenable de notre consommation globale, l’indice prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction et l’utilisation d’eau. Global Footprint Network utilise ainsi des milliers de données de l’ONU, notamment celles du Fonds des Nations unies pour l’alimentation, de l’Agence internationale de l’énergie et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Globalement, le calcul se base sur la biocapacité de la planète, soit sa capacité à renouveler ses ressources et à absorber les déchets, mais aussi sur l’empreinte écologique. Ce concept inventé au début des années 1990 par deux chercheurs canadiens, représente la quantité de matières consommées par l’humanité (nourriture, terrains à bâtir, bois, produits de la mer, etc.) qui seront converties sous la forme d’une surface terrestre ou marine nécessaire à leur production, ou leur absorption pour ce qui concerne les émissions de CO₂.

En clair, la biocapacité peut être vue comme l’offre de la nature, tandis que l’empreinte écologique représente la demande humaine. Or, la demande excède plus que jamais l’offre, selon ce qui se dégage des données mondiales. «On met à mal la capacité de la planète à se régénérer », en puisant par exemple dans les stocks de poissons, a fait valoir lundi Valérie Gramonddu Fonds mondial pour la nature, partenaire du Global Footprint Network. Et ce mouvement « s’est accéléré à cause de la surconsommation et du gaspillage ».

Cancre canadien

Le Canada est d’ailleurs un bon exemple de ce phénomème. Si l’humanité consommait au même rythme que les Canadiens, nous aurions déjà commencé à hypothéquer les ressources planétaires dès le 18 mars. Il faudrait donc plus de 4,7 planètes Terre pour suffire à la demande en ressources, mais aussi absorber l’ensemble de nos émissions de gaz à effet de serre.

Le Canada fait à peine mieux que les États-Unis, où Global Footprint Network fixe la date au 15 mars pour 2018. Il fait toutefois moins bonne figure que l’Allemagne (2 mai), la France (5 mai), ou encore la Chine (15 juin). Le pire cas est celui du Qatar (9 février), alors que le pays le mieux placé est le Vietnam (21 décembre).

Empreinte carbone

Pour tenter d’inverser la tendance, l’organisation qui établi cette date «du dépassement» souligne qu’il faudrait s’attaquer en priorité à l’empreinte carbone de l’humanité, qui représente plus de 60 % de l’ensemble de l’empreinte environnementale. Si l’humanité parvenait à réduire cette empreinte carbone de 50 %, il serait possible de faire reculer le jour du dépassement de 93 jours, soit l’équivalent de trois mois.

Global Footprint Network insiste aussi sur la nécessité de réduire la demande pour la production alimentaire en réduisant la consommation de viande, mais aussi en réduisant la gaspillage, qui compte pour 9 % de l’empreinte écologique mondiale. À titre d’exemple, 40 % de la nourriture produite pour nourrir les Américains est gaspillée, ce qui équivaut à l’empreinte environnementale combinée du Pérou et de la Belgique.

Enfin, on fait valoir l’importance de réduire la croissance de la population mondiale, qui doit atteintre plus de neuf milliards de personnes en 2050, si la tendance actuelle se maintient.

 

 

 

 

 

Ré-écrire l’histoire: Brandi Mueller expose le cimetière sous-marin d’avions

Brandi Mueller aime la plongée sous-marine dans la mer bleue et la photographie. Elle a pris ses passions et les a transformées en une carrière qui l’a rendue célèbre à travers le monde. Sa découverte sous-marine et les photos suivantes ont révélé quelque chose d’inconnu sur l’océan et l’histoire.

 La photographie sous-marine nécessite de la bravoure, de la patience et des connaissances. Le travail de Brandi parle de lui-même. Elle a prouvé qu’elle avait l’endurance nécessaire pour capturer des images en haute mer dans des conditions douteuses et la créativité pour faire des choses intéressantes avec des caméras dans les eaux peu profondes.

Photo sous-marine de Brandi
Brandi a gagné plusieurs qualifications et elle n’a pas eu peur de faire sortir son esprit créatif comme photographe de plongée. Elle sort des sentiers battus en matière de photographie et les experts en ont pris note.

 

Elle s’est fait un nom en raison de sa créativité et de ses impressionnants clichés de la nature comme un papa fier et sa pléthore d’alevins et ce cliché d’une méduse en bas. Ses plans océaniques inspirent même les experts.

 

Ses photos proviennent d’une combinaison de travail acharné qui comprend l’expérience acquise à l’âge de 15 ans et qui a permis de découvrir la photographie sous-marine, le chronométrage et beaucoup de temps passé sous l’eau. Son expérience à bord de la Garde côtière et en tant qu’instructeur de plongée la rendent idéale pour capturer ces images parfaitement synchronisées.

 

Alors que son talent l’a mise sur la carte, sa découverte et le journal photographique qui lui a succédé dans les îles Marshall ont transformé la vision des historiens partout. La séance photo a hanté quelques instants, un surréalisme de temps en temps selon Brandi.

 

Sa découverte a peut-être été oubliée pendant des années parce que les objets sur le fond de la mer ne sont pas rares. En fait, des objets sont parfois placés intentionnellement pour créer des habitats pour les récifs et les créatures marines vivant dans les récifs. Le général USNS Hoyt S. Vandenberg, un navire de guerre américain à la retraite, a été délibérément coulé près de Key West. Il s’est reposé sur le fond marin en tant qu’habitat naturel depuis.

 

Brandi a trouvé ce qui semblait être un cimetière d’avion aux Iles Marshall. Mais les avions ne sont généralement pas trouvés sur le fond de la mer en groupes. Un avion sur le fond de l’océan est généralement attaché à une épave. Comme elle a cherché et documenté la découverte, elle a découvert beaucoup plus que ce qu’elle attendait.

 

Plus d’exploration des lieux a lentement révélé, avion après avion, pour finalement en totaliser 150. Sa découverte a soulevé beaucoup de questions. Ces avions ont-ils tous été abattus pendant la guerre, il y a longtemps? Pourquoi y en a-t-il autant dans un même endroit? C’était un mystère troublant.

 

Tous ces avions sont devenus encore plus mystérieux une fois qu’il a été découvert que beaucoup d’entre eux étaient en bonne forme (compte tenu de leurs années sur le fond de l’océan). S’ils ont tous été abattu, où sont les trous de balles et les impacts de flak? L’idée de faire partie de la guerre n’était pas hors de portée, après tout l’endroit était un point chaud de la Seconde Guerre mondiale.
La vérité derrière les avions n’est rien de perplexe à la génération actuelle de recycleurs. Même le mantra de l’ère de la dépression de «Utilisez-le, portez-le, faites-le » contredit la découverte. Cependant, cela peut être une bonne nouvelle pour ceux qui craignent que le site soit un lieu de démolition de masse par les puissances de l’Axe. La vérité est dérangeante mais ce n’est pas tragique.

 

Les avions sont des années 1930 et ont été faits pour être utilisés en guerre. Les modèles incluent les bombardiers Dauntless, Corsair F4U et TBF / TBM Avengers. La majorité des avions étaient des bombardiers Dauntless.

 

L’histoire originale du cimetière d’avions de haute mer commence avec le Curtiss SB2C Helldiver, un modèle d’avion plus rapide et plus efficace. Alors que certains des modèles raclés étaient parfaitement bien, cet avion a été fait pour gagner des guerres et changer l’histoire. Chaque avantage obtenu par l’Helldiver peut signifier un autre soldat qui rentre à la maison voir sa famille,à la fin de cette guerre.

 

Lorsque ce nouveau modèle plus rapide a été lancé, les modèles plus anciens, tout en restant digne de voler, n’étaient plus considérés comme utilisable en temps de guerre. Donc, ils ont été délibérément passés par dessus bord ,créant ce cimetière marin, avrc tous les 150 avions payés par les contribuables américains!C’est un cas flagrant de gaspillage et un scandale éhonté ,décidé par les autorités militaires d’alors qui se pensaient infaillibles avec tous les droits!

 

La guerre a atteint son paroxysme aux îles Marshall et les nouveaux avions ont certainement beaucoup à voir avec la victoire. Cependant, la nécessité de jeter les plus anciens au milieu de l’océan peut être débattue.

 

Ces soldats, posant avec un Hellcat ont été soulagés pour chaque gain de vitesse qui est venu avec le nouvel avion. Parfois dans la guerre, vous devez faire ce que vous avez à faire et le cimetière sous-marin en est un témoignage.
Par contre ,il faut se poser des questions sur la pertinence de jeter des avions en parfait état à la mer sous le principe qu’ils sont devenu anachroniques et dépassés!Ils auraient pu servir ailleur …aider un allié plus pauvre ,par exemple!

 

Tous les avions supplémentaires ont été jetés après la guerre, juste là dans l’océan sur lequel flottait ce porte-avions. Il a dû y avoir un pilote ou deux à bord pensant tristement en eux-mêmes qu’ils pourraient faire beaucoup mieux que de mettre ces avions au rebut! Avec la pénurie de métaux pendant et juste après la guerre, il est étonnant que cette décision de jeter les avions à la poubelle ait été approuvée.On peut parler d’inconscience car ce n’était pas leur argent à eux,mais celui du peuple américain.

 

La journalisation photographique intensive et créative du site par Brandi a ramené ce cimetière aquatique à la surface pour ainsi dire. Elle a probablement satisfait la curiosité de ceux et celles  qui étaient là et se sont demandé à quoi ressemblaient ces avions maintenant.Elle a présenté le thème de la bataille des Alliés et de l’Axe dans les îles Marshall à une nouvelle génération.

 

Brandi Meuller est celle que vous devez surveiller si vous êtes intéressé par la photographie sous-marine ou les gens créatifs sont à la hausse. Son travail va du naturel au dangereux et à l’absurde, mais d’une manière ou d’une autre elle est toujours magnifique.

 

 

 

 

 

Les dossiers de Michel Duchaine:L’incroyable vie de luxe de Kim Jong-un

 

Kim Jung-Un
ALCOOL IMPORTÉ
Bien que l’alcool local soit abordable et facile à trouver en Corée du Nord, il n’est clairement pas au goût de Kim Jong-un. Ce dernier préfère plutôt dépenser 30 millions $US sur l’importation d’alcool pour l’élite qu’il fréquente. Ses boissons alcoolisées préférées sont le whisky et le cognac, mais pas n’importe lesquels. Il préfère évidemment les plus chers, comme le cognac Hennessy, dont les meilleures bouteilles peuvent coûter jusqu’à 2 145 $US.

 

Pas étonnant qu’il soit si obèse!

 

 

CIGARETTES DE DESIGNER
Quand vous avez des milliards de dollars à votre disposition, il y a peu de chances que vous vous retrouviez au dépanneur à acheter des cigarettes derrière le comptoir. C’est le cas de Kim Jong-un, qui aime bien se payer des cigarettes de designers français. Les cigarettes Yves Saint Laurent, ses préférées, se vendent 44 $US le paquet et l’étui de cuir pour les transporter, 165 $US.

 

 

 

UN CENTRE DE SKI
Bien que le centre de ski Masikryong (qui a coûté 35 millions $US) ait supposément été construit pour stimuler l’industrie touristique de la Corée du Nord, le fait que Kim Jong-un soit un grand amateur de ski n’est sûrement pas étranger à l’investissement. Le leader nord-coréen a qualifié le centre, ses chambres, son spa, son restaurant et ses 110 kilomètres de pistes de ski d’« impeccables ».

 

 

CADEAUX HORS DE PRIX POUR SON ÉPOUSE
Kim Jong-un est marié à Ri Sol-jun depuis 2009 et il est de notoriété publique qu’il achète des cadeaux luxueux à son épouse avec l’argent de l’État, notamment un sac à main Christian Dior avec lequel cette dernière a été aperçue à quelques reprises. La valeur de ce sac, qui coûte 1 457 $US dans les centres commerciaux de la région, dépasse le salaire annuel du Coréen moyen, qui ne gagne qu’un maigre 1 800 $US.

 

 

 

 

LUXUEUSE SALLE DE CINÉMA PRIVÉE
Évidemment, le leader nord-coréen ne se contente pas d’un simple divan et d’une télé pour profiter de sa collection de films. Il a sa propre salle de cinéma de luxe d’une capacité de 1 000 personnes et qui doit facilement avoir coûté des centaines de milliers de dollars.

 

 

 

CADEAUX POUR SES EMPLOYÉS DE HAUT NIVEAU
Il n’y a pas que son épouse qui profite des bontés du Kim Jong-un. Apparemment, il est payant d’être dans les bonnes grâces du leader nord-coréen, puisqu’en 2010, 160 des hauts gradés de son gouvernement ont reçu une berline Mercedes-Benz; des cadeaux généreux qui lui auraient coûté la coquette somme de 11,7 millions $US.

 

 

 

MERCEDES-BENZ BLINDÉE
C’est connu : Kim Jong-un est craint et détesté par une vaste majorité des citoyens opprimés de son pays. C’est sans doute la raison pour laquelle il a ressenti le besoin d’investir dans une voiture blindée pour les visites d’État. Les équipements de protection de cette luxueuse Benz S600 personnalisée font grimper sa valeur à 1,7 million $US.

 

 

 

 

PISTES D’ATTERRISSAGE PRIVÉES
Avoir son propre jet privé ne suffisait pas au leader nord-coréen. Après avoir revampé son jet, il a dépensé des centaines de milliers de dollars pour la construction de pistes d’atterrissage privées à côté de ses nombreux palaces afin qu’il n’ait pas à parcourir de longues distances avant de décoller.

 

 

 

CHEVAUX DE COURSE PUR-SANG
En bon amateur de chevaux qu’il est, Kim Jong-un ne lésine pas sur les dépenses quand vient le temps d’investir sur les installations d’entraînement et les soins apportés aux animaux. On dit que 20% du budget de l’État est consacré au soin des chevaux et à l’entretien des installations. C’est une somme colossale quand on considère que le dernier budget divulgué par la nation en 2008 était de 62 millions $US.

 

 

 

 

 

 

 

PARC D’ATTRACTIONS
Kim Jong-Un semble adorer gâter son enfant intérieur. Le dirigeant a commandé la construction du parc d’attractions de Pyongyang et le parc aquatique Munsu. Toutefois, une fois la construction du parc de Pyongyang complétée, des sources ont affirmé que Kim Jong-Un avait qualifié ce dernier de « pathétique » et de « minable » et ce, en dépit des 10 millions $ investis dans le projet.

 

 

 

 

 

Pendant ce temps le peuple de Corée du Nord souffre.