Dossier corruption politique:ce que la Commission Charbonneau cache

La juge France Charbonneau...
La juge France Charbonneau…

Voici ce que la commission Charbonneau n’a pas eu le temps de vous dire….
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1/2 milliard $ disparu grâce à Blanchette et sa femme matante popo ministre des finance à cette époque.

La Gaspésia :la bévue historique du PQ.
La Gaspésia :la bévue historique du PQ.

Après Gaspésia, Éolia ?

En 2001, le PQ était au pouvoir et on avait sur la planche à dessin un projet ambitieux: le projet Gaspésia. On voulait réouvrir une usine à papier en Gaspésie:

 »Le 17 décembre 2001, l’ex-premier ministre Bernard Landry, Claude Blanchet et le président de Tembec, Frank Dottori, annoncent la relance de la Gaspésia pour 463 millions $. Le Fonds de solidarité de la FTQ possède 50 % des actions de Papier Gaspésia, Tembec et la SGF se partageant le reste. Devant 500 personnes, M. Blanchet loue la présence dans le dossier d’un partenaire « aux poches profondes » comme Tembec. M. Dottori se cache le visage dans les mains, ce qui fait rire la foule. En point de presse, M. Dottori rappelle que « c’est un projet à haut risque ». »

Le projet s’est avéré un fiasco total, les  coûts reliés au projet explosant de 200 millions et l’usine n’ouvrant jamais ses portes, une perte totale de 500 millions. À cette époque la ministre des finances était…Pauline Marois. Le juge Lesage , analysant ce fiasco, met en cause Claude Blanchet et indirectement Pauline Marois:

 » Dans son rapport, le juge Lesage s’en prend certes à Bernard Landry. Mais il écorche violemment Claude Blanchet, l’ex-pdg de la Société générale de financement. À travers eux deux, Pauline Marois n’est pas en reste, qui était ministre des Finances à l’époque. Tout le monde se rappelle aussi de cette conférence de presse où M. Blanchet révélait qu’on avait fait pression sur lui pour qu’il engage la SGF dans ce projet. Les pressions du premier ministre mais aussi celles de sa «chère Pauline», sa conjointe. »

Pour notre grand malheur, il y a des similitudes entre le développement de l’éolien tel que proposé par le gouvernement actuel et ce sinistre projet: Les deux projets prétendent contribuer à créer des emplois dans des régions défavorisés et les deux projets concernent des industries ponctuellement en difficulté, le papier moins nécessaire avec le développement des journaux électroniques pour la Gaspésia, et l’électricité éolienne trop dispendieuse pour pouvoir concurrencer le gaz naturel chez nos voisins du sud.

Encore plus inquiétant voici ce que disait Pauline Marois en août 2012 : »La chef du Parti québécois Pauline Marois souhaite «tourner la page» sur le fiasco de la Gaspésia. Mais elle dit ne pas avoir de regret. »

Sa verdoyante ministre Martine Ouellet ne semble pas au courant des chiffres rendus publics par l’IEDM concernant l’industrie éolienne cette semaine:  »Pour l’Institut économique, il est clair que l’industrie reçoit une subvention implicite de 700 millions de dollars par année, payée par tous les consommateurs québécois à même leur facture d’électricité. » Pour ceux moins au fait du dossier résumons les choses ainsi: le coût de production d’électricité avec l’éolien est de 0,14 $ le KWH et le coût de vente sur le marché de l’exportation (puisque nous sommes en surplus…) est de…0,06 $ le KWH. Pas une compagnie privée n’irait bien sûr de l’avant avec de tels chiffres !Chaque québécois payeur de taxes se trouve donc à donner 180 $ à l’industrie de l’éolienne. Or malgré ces chiffres la ministre Ouellet est persuadé que l’industrie éolienne n’a pas à s’inquiéter pour son avenir !

Un des problèmes rencontrés dans le projet Gaspésia fut l’hypersyndicalisation du chantier qui ajoutait aux coûts. Or, on vient d’apprendre qu’ériger une éolienne au Québec coûte près de 70 % plus cher que n’importe où en Amérique du Nord ce qui ajoute aux similitudes entres les deux projets !

Bernard Landry ,lors de l'annonce du projet Gaspésia.
Bernard Landry ,lors de l’annonce du projet Gaspésia.

Alors que dans tout son temps comme premier ministre, Bernard Landry ne nous a coûté qu’un seul projet aussi malheureux, voilà que Pauline Marois se propose de nous le faire revivre annuellement ! Pire dernièrement son propre parti s’inquiétait plus des pseudos dédoublements avec le fédéral.

Sources:Étude de l’IEDM

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