La Sixième Extinction Massive passe par la mort massive des insectes

Insectes sur un pare-brise
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces. Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Un texte d’Alexandre Sirois – Journal La Presse
« UN CAFÉ AVEC MAXIM LARRIVÉE
C’est l’hécatombe et il est aux premières loges !
Si certains prétendent voir notre avenir dans les feuilles de thé, Maxim Larrivée, lui, est bel et bien en mesure de voir celui de la planète en étudiant les insectes.
Et les nouvelles ne sont pas très bonnes, vous vous en doutez. Les insectes disparaissent à une vitesse préoccupante. Test simple pour le constater : cet été, observez à quel point le pare-brise de votre véhicule est propre, même si vous avez roulé pendant quelques heures. Il y a 30 ans, il aurait été recouvert d’insectes.
« Le test du pare-brise est aussi anodin et simpliste qu’il est vrai », lance Maxim Larrivée lorsqu’on lui demande son avis sur ce phénomène.
Mais nous y reviendrons plus loin. Chaque chose en son temps. Permettez-nous d’abord de faire les présentations, parce que vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ce quadragénaire charismatique au physique d’athlète. Et c’est bien dommage, car ce chercheur et vulgarisateur scientifique chevronné à l’enthousiasme contagieux gagne à être connu.
Il nous donne rendez-vous sur la terrasse du restaurant du Jardin botanique parce qu’il adore cet endroit, mais aussi parce que c’est, en quelque sorte, son arrière-cour. Il occupe le poste de directeur de l’Insectarium de Montréal depuis maintenant trois ans.
Rien de plus facile que d’expliquer son parcours : ce titulaire d’un doctorat en entomologie – l’étude des insectes – de l’Université McGill est tombé dans la marmite quand il était tout petit.
Il a littéralement grandi avec un filet à papillons dans les mains.
Son père était un naturaliste passionné d’ornithologie (qui a créé la banque de données Étude des populations d’oiseaux du Québec, dans les années 1970), tout comme son oncle Michel. Ce dernier étudiait aussi les papillons. Et les deux hommes avaient comme mentor un naturaliste reconnu et éminent collectionneur de papillons du Bas-Saint-Laurent, Rosaire Pelletier.
La passion de ces trois hommes était contagieuse. Maxim Larrivée se souvient que tous ses voisins de la rue Ouellet collectionnaient les papillons. « Ma mère m’a déjà rappelé qu’à 3 ans, je connaissais 32 espèces de papillons en anglais, en français et en latin », raconte-t-il.
Au cégep (de Limoilou) et à l’université (Laval), il s’est laissé tenter par le sport. Ce grand gaillard de 6 pieds 6 pouces avait à la fois le talent et le physique de l’emploi. Il jouait alors au volleyball. Mais intérieurement, il savait que ça n’allait pas durer. « Je ressentais toujours quelque chose de plus fort quand j’étais dehors, dans la nature, que dans un gymnase. »
Le voici donc aujourd’hui à la tête d’un Insectarium qui vient de rouvrir, métamorphosé, et dont l’existence semble plus fondamentale que jamais auparavant. Maxim Larrivée, comme tous ceux qui ont participé à la conception du nouvel établissement et contribuent à son développement, en est bien conscient.
Parce que le fameux test du pare-brise est emblématique : les insectes sont victimes d’une hécatombe. Et leur sort, inéluctablement, est lié au nôtre.
« Je pense qu’on peut voir une bonne partie du futur de la planète à partir de la façon dont les insectes arrivent à s’adapter ou non aux pressions environnementales qu’on leur impose actuellement. »
— Maxim Larrivée
« Mon directeur de labo au postdoctorat à l’Université d’Ottawa utilisait une belle métaphore : les insectes sont les canaris dans la mine de charbon. »
C’est que le cycle de vie d’un insecte est très court. ll y en a, même au Québec, qui peuvent former jusqu’à trois ou quatre générations par année. Alors forcément, leur capacité d’adaptation est plus grande.
« On est capable, en mesurant leur capacité d’adaptation, de suivre le rythme des changements. De vérifier si le reste des êtres vivants, qui ont un cycle de vie plus lent, vont aussi être capables de s’adapter. Et il y a fort à parier que non », lance-t-il.
Pour nous donner une idée de l’urgence de la situation, Maxim Larrivée évoque le sort du superbe papillon monarque, qui est en voie de disparition. « La femelle monarque pond 200 œufs. Ça en prend un seul qui survit jusqu’à l’état adulte pour que la population soit stable. Mais il n’y en a même pas 1 sur 200 ! C’est fou ! »
Et d’ajouter : « Imagine un humain qui a 200 enfants et n’arrive même pas à avoir une population stable… Ce serait une catastrophe innommable. »
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces.
Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Lorsqu’il aborde ce sujet, le visage de Maxim Larrivée s’éclaire de nouveau. Il nous parle, par-dessus tout, de pollinisation. Il évoque aussi le fait que les insectes « vont s’autoréguler, la plupart du temps, pour éviter les épidémies, de façon naturelle, sans produits chimiques ». Il nous renseigne sur l’importance des larves d’insectes aquatiques, qui servent de nourriture aux poissons, mais sont également essentielles pour les milieux humides, notamment parce qu’elles filtrent l’eau.
Sans compter le fait que les insectes représentent la protéine animale qui a l’empreinte écologique la plus faible. « Et c’est un super aliment, au même titre que le kale, le brocoli… », précise-t-il, même s’il sait très bien qu’il reste encore du chemin à faire pour qu’on les intègre à notre alimentation quotidienne.
Entomologiste et directeur de l’Insectarium, Maxim Larrivée se retrouve donc au cœur de la catastrophe en cours. Pourtant, il est résolument optimiste. C’est certainement, en grande partie, parce qu’il est convaincu que le nouvel Insectarium peut être un redoutable agent de changement.
Le musée, son directeur et « l’ensemble de l’équipe » veulent faire naître une société entomophile, c’est-à-dire qu’elle saura valoriser les insectes. Le nouvel établissement, ouvert depuis avril dernier, a d’ailleurs été conçu pour « mettre les gens dans une posture d’ouverture et de respect pour les insectes ».
C’est une mission fondamentale, insiste Maxim Larrivée. Afin de prendre les mesures qui s’imposent dans le but de protéger à la fois les insectes et la planète au grand complet, ça prend « un recadrage de la relation avec la nature qu’ont les humains ».
Il sait bien que « ce n’est pas tout le monde qui va tomber en amour avec les insectes ou les trouver beaux ». Il est convaincu, par contre, que « tous les gens sont capables de les valoriser et de comprendre le rôle essentiel qu’ils ont dans les écosystèmes et les services qu’ils rendent à tout le monde ».
QUESTIONNAIRE SANS FILTRE
Ton rapport au café ? Je bois deux espressos doubles après mon premier grand verre d’eau le matin, noirs ou avec une larme de crème.
Ton insecte préféré ? Le lutin mystérieux. Le seul papillon de jour au Québec qui est vert iridescent. Il a vraiment l’air d’un lutin !
Tes héros ? Mes parents.
Des livres à recommander sur l’avenir de la planète ? Biophilie, d’Edward O. Wilson, et De l’inégalité parmi les sociétés : Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire, de Jared Diamond.
Le don que tu aimerais posséder ? La capacité de retourner dans le temps pour voir le Québec précolonisation.
Ton rêve de bonheur ? Mon rêve de bonheur ? Je suis en train de le vivre !
• Naissance à Québec en 1976, sa famille déménage à Rimouski lorsqu’il a 6 mois.
• Il a obtenu un baccalauréat en biologie à l’Université Laval, une maîtrise en écologie à l’Université Carleton et un doctorat en entomologie à l’Université McGill.
• Il a créé le projet iPapillon (eButterfly), un projet de science participative qui se veut une base de données mondiale sur les papillons, en 2012.
• Il est devenu directeur de l’Insectarium de Montréal en 2019. »
Article de Jean-Louis Helstroffer ,un grand ami.

Une abeille sur une fleur de thym.Face à un taux de mortalité huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux ou des reptiles, les chercheurs appellent à repenser les pratiques agricoles actuelles pour espérer inverser la tendance.

Le rapport, publié dans la revue Biological Conservation, est une méta-analyse de 73 études différentes portant sur l’état de la faune entomologique. Les résultats qui en ressortent sont alarmants. Selon les experts ayant travaillé sur ce rapport, nous faisons face « au plus massif épisode d’extinction » depuis la disparition des dinosaures. Les 73 études concernent surtout les espèces d’insectes européennes et nord-américaines. Jérôme Murienne, biologiste et chercheur au CNRS interrogé par National Geographic, réagit aux résultats de ce rapport. Si pour lui, « il est difficile d’extrapoler à une échelle mondiale sur la base de seulement 2 études très locales, les tendances sont claires et semblent généralisées. »

 

ÉTAT DES LIEUX

« Les auteurs avancent un chiffre de 41 % d’espèces en déclin (diminution d’abondance ou diminution d’aire de répartition) pour 73 études ce qui est deux fois plus que pour les vertébrés » commente Jérôme Murienne.

Les papillons, les mites, les abeilles et les fourmis subissent de plein fouet cette extinction de ...

Chez les animaux, si certaines espèces comme les pigeons et les rats remplacent peu à peu les espèces endémiques notamment en France, chez les insectes, l’ampleur est toute autre. Les auteurs de l’étude écrivent en effet qu’il ne s’agit « pas seulement d’espèces spécialisées occupant des niches écologiques. De nombreuses espèces peu spécialisées, très communes, sont également touchées. » Les hyménoptères, comme les abeilles ou les fourmis, voient leurs populations menacées de disparition de plus de 50 %. Si des espèces envahissantes en profitent pour prendre leur place, comme le bourdon fébrile ou la fourmi de feu qui supportent mieux les pesticides que leurs congénères, leur accroissement n’est pas assez rapide pour compenser la disparition des autres espèces.

« Cela se passe à une vitesse incroyable. Dans 100 ans, tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète » s’inquiète Francisco Sanchez-Bayo, biologiste à l’Université de Sydney, l’un des auteurs de l’étude.

 

QUELLES CAUSES, QUELLES CONSÉQUENCES ?

Si l’on parle souvent des menaces d’extinction qui pèsent sur les animaux, la situation des insectes trouve un écho moindre dans le débat public. Pourtant, leur utilité est toute aussi importante pour notre survie. « Le premier impact sera un impact direct sur les animaux qui consomment des insectes (oiseaux, amphibiens, poissons ou chauves-souris). Certaines études ont déjà montré un lien direct entre le déclin de certains vertébrés et la diminution des insectes comme source de nourriture. D’autres impacts sont à prévoir notamment vis-à-vis de la pollinisation. De nombreuses plantes dont beaucoup de plantes cultivées ont besoin d’insectes pour se reproduire. Un déclin des insectes aura donc des conséquences néfastes sur notre agriculture » avance Jérôme Murienne. « Si ce déclin ne peut pas être enrayé, cela aura des conséquences catastrophiques pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l’humanité » conclut Francisco Sanchez-Bayo.

Mais la faute à qui ? L’étude de Bayo et Wyckhuys « pointe du doigt l’agriculture, soit par la transformation des terres soit par l’utilisation de pesticides » indique Jérôme Murienne. En clair, la principale cause de ce déclin est la destruction des habitats due à l’agriculture intensive et à l’urbanisation, ainsi que la pollution aux pesticides et aux engrais.

Premières causes de cette extinction de masse : l'urbanisation, l'agriculture intensive et l'utilisation de pesticides.
Premières causes de cette extinction de masse : l’urbanisation, l’agriculture intensive et l’utilisation de pesticides.

Extinction des insectes : “On parle sérieusement de fin du monde”

Les papillons sont en forte baisse.Papillons, coccinelles, fourmis et scarabées… “A moins que nous ne changions notre façon de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies” souligne une étude australienne parue fin janvier.

La planète n’a rien connu de tel depuis la disparition des dinosaures. Près de la moitié des espèces d’insectes sont en déclin dans le monde entier. Mathieu de Flores, entomologiste à l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), décrypte pour TV5MONDE un rapport effrayant.

Une étude australienne parue dans la revue scientifique Biological Conservation alerte sur une extinction mondiale des insectes : près de la moitié des espèces sont en déclin rapide. Un tiers sont menacées d’extinction et “chaque année environ 1% supplémentaire s’ajoute à la liste” expliquent ses auteurs Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland. Que faut-il en penser?

Mathieu de Flores : La méthode scientifique de cette nouvelle étude est robuste. Il s’agit d’une synthèse de 73 études réalisées dans le monde entier. Et il apparaît que les résultats observés au niveau local partout dans le monde concordent tous et aboutissent à la même conclusion, à l’instar de cette autre étude internationale parue en 2017 qui alertait sur la disparition de près de 80% des insectes depuis 30 ans en Europe.

Quand on observe la nature, les trois quarts des espèces connues sont des insectes. La science en a répertorié plus d’un million mais on estime qu’il en existe au moins dix fois plus. 

Comment expliquer ce déclin ?

Il y a plusieurs facteurs. Le premier, c’est la destruction des habitats, qui est essentiellement due à l’intensification de l’agriculture. Quand un paysage bocager perd toutes ses haies pour favoriser la monoculture, les insectes n’ont plus d’endroit où nicher. Même chose pour les forêts du Brésil et d’Indonésie qui disparaissent au profit de plantations agricoles.

Le corollaire de cette agriculture intensive, c’est l’utilisation massive des pesticides. L’objectif des insecticides est bien de tuer des insectes, donc il n’y a rien de surprenant à ce que les insectes meurent !

On met aussi en cause l’urbanisation grandissante, sans oublier le changement climatique. Une étude réalisée à Porto Rico a démontré qu’au sein d’une forêt protégée, les températures avaient augmenté de 2 degrés au cours des 30 dernières années, et pendant le même temps ​98% de la faune du sol avait disparu et 90% au niveau de la canopée.
 

Quelles sont les conséquences possibles d’une extinction des insectes ?

La vie sur Terre est impossible sans les insectes, ils sont à la base de tous les écosystèmes. Même si on vit dans un espace où ils sont peu présents, cela ne veut pas dire qu’on n’en a pas besoin.

On connaît bien leur rôle dans la pollinisation des plantes à fleurs qui développent ensuite des fruits. Les trois quarts de la diversité de notre alimentation est le résultat de la pollinisation par les insectes. Sans eux, notre alimentation sera moins variée.

On connaît moins leur action dans le recyclage des déchets, des cadavres et des déjections d’animaux. Ainsi en Australie, après une introduction de bovins pour l’élevage, on s’est aperçu que les bouses restaient sur place car les insectes locaux ne mangeaient pas ce type de déjections. On a donc dû importer des scarabées bousiers pour qu’ils fassent le travail. 

On peut aussi imaginer que des plantes qui sont mangées par les insectes pourraient ne plus être limitées dans leur croissance et devenir envahissantes.
 

On n’est pas à l’abri que tout s’effondre.
Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE

Doit-on craindre un monde sans insecte ?

Je ne crois pas à une extinction totale des insectes car ils ont une grande capacité d’adaptation. En revanche, il est probable qu’il ne restera que quelques espèces du type moustiques ou blattes qui, elles, pulluleront car l’absence de diversité empêchera la régulation naturelle.

Mais surtout on n’est pas à l’abri que tout s’effondre. Si 99% des insectes disparaissent, tout peut s’effondrer. Les conséquences sur la chaîne alimentaire peuvent être dévastatrices. De quoi vont se nourrir les bestioles qui mangent les insectes, et celles plus grosses qui mangent les premières ?

On parle sérieusement de fin du monde. On n’a jamais connu une crise comme celle-ci, la dernière a eu lieu il y a 65 millions d’années et a provoqué l’extinction des dinosaures. La nature est faite d’équilibres, que se passera-t-il si on les rompt ? On ne sait pas, on n’a aucune idée des conséquences réelles.

Que peut-on faire pour endiguer le phénomène ?

Chacun peut agir à son échelle, ne serait-ce qu’en repensant sa façon de jardiner, en essayant de laisser des espaces sauvages avec un tas de bois, une zone qu’on ne tond pas, etc. Il s’agit de recréer des équilibres dans les jardins.

En France, les produits phytosanitaires sont désormais interdits à l’usage pour les particuliers depuis le 1er janvier 2019, et c’est une bonne chose. Mais parfois les jardiniers sont désemparés. Comment alors se débarrasser des pucerons de son rosier? En les tolérant ! Car si on les laisse vivre dans un écosystème raisonné, sans pesticides, leurs prédateurs naturels comme les coccinelles viendront les manger.
 

Qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE

Il faut également accepter l’idée que certaines espèces ne peuvent être cultivées partout. Utiliser des produits pour faire pousser des tomates à tout prix, au risque de polluer son écosystème et d’empoisonner ses enfants n’a pas de sens. 

Quand on n’a pas de jardin, il faut opter pour une alimentation locale et biologique, si les moyens financiers le permettent et, quoi qu’il arrive, consommer moins de viande pour ne pas favoriser l’agriculture intensive nécessaire aux grands élevages.

Mais il faut souligner que les individus ne peuvent pas tout, une grande part du problème ne pourra être réglée qu’avec des choix politiques drastiques. Cela fait des années que nous alertons sur ces questions, le modèle agricole productiviste est remis en question, mais rien ne se passe concrètement. Le grand public commence seulement à en prendre conscience. J’entends parler sans cesse à la télévision de croissance, mais qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?


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Les fossiles d’Anticosti permettent une percée scientifique

Une équipe internationale de chercheurs a réussi, grâce notamment aux fossiles de l’île d’Anticosti, à démontrer que l’extinction massive survenue à la fin de la période géologique de l’Ordovicien serait liée à une chute brusque de l’oxygène dans les océans.

La majestueuse chute Vauréal constitue un joyau du parc national de l’île d’Anticosti

 

 

 

Les scientifiques qui étudient les fossiles avaient déjà pu remarquer une importante baisse du nombre d’êtres vivants dans les océans vers la fin de la période géologique de l’Ordovicien, soit près d’il y a 444 millions d’années.

Cette recherche a permis de préciser que la majeure partie de la disparition de ces espèces s’est produite il y a près de 444 millions d’années.

Certains avaient soulevé l’hypothèse d’une chute importante de la quantité d’oxygène présente dans les océans, mais il restait à le prouver.

L’étude des diverses strates de fossiles, couplée à celle des isotopes d’uranium présent dans les roches calcaires d’Anticosti et sensibles à la quantité d’oxygène dissoute dans les océans, a permis d’en faire la démonstration, souligne André Desrochers, professeur à l’Université d’Ottawa et codirecteur de l’équipe de recherche qui fait cette découverte.

Des fossiles de diverses espèces retrouvés à l’île d’Anticosti.

« On a fait des analyses d’isotopes en uranium, explique André Desrochers. Certains [de ces] isotopes sont très sensibles à la quantité d’oxygène dissous dans les océans. Ce dont on s’est aperçu, c’est que coïncidant avec cette chute importante de la biodiversité dans les océans, on avait une chute brusque de concentration de cet isotope d’oxygène. »

C’est donc près de 85 % de la vie marine présente il y a 444 millions d’années qui a disparu dans les océans en suffoquant par manque d’oxygène.

À l’époque, la majeure partie de la vie se retrouvait sous les océans avec des invertébrés et des plantes marines.

Deux membres de l’équipe du chercheur André Desrochers de l’Université d’Ottawa scrutent une paroi à la recherche de fossiles à l’île d’Anticosti.

 

Parallèle avec notre époque

Un certain parallèle peut être établi avec notre situation actuelle et servir de mise en garde, estime André Desrochers

« C’est quelque chose aussi qui est d’actualité parce que lorsqu’on regarde les océans aujourd’hui, on est en train de réchauffer, en train d’asphyxier les océans. Et des océans qui sont plus chauds retiennent de moins en moins d’oxygène. Donc, il y a peut-être une leçon à tirer de cette extinction de vie passée qui date de 444 millions d’années qu’il faut faire attention à notre terre. »

Fossiles et patrimoine mondial de l’UNESCO

C’est parce que ce site est au-dessus de la moyenne pour l’étude des fossiles que le dossier de candidature en préparation insistera sur la nécessité pour l’UNESCO de reconnaître l’île.

André Desrochers, qui a pris la direction scientifique du comité de pilotage de la candidature de l’île, précise que la préparation du dossier devrait prendre environ trois ans.

« Probablement [que] le plus important dans la prochaine année est de faire l’étude comparative, note André Desrochers. Il y a peut-être 25 à 30 sites similaires à Anticosti qui ont enregistré les mêmes événements géologiques. Il va falloir, à partir d’une étude très très exhaustive, démontrer qu’Anticosti se situe au numéro 1. »

Le dossier de candidature ne doit pas se limiter à souligner le caractère exceptionnel, il doit aussi inclure un plan de protection et de mise en valeur de l’Île au cours des prochaines années

 

 

 

 

Des dinosaures …parmi nous

C’est entendu, les dinosaures ont disparu depuis longtemps, et vraisemblablement, l’homme et le dinosaure n’ont jamais pu se rencontrer, et pourtant, régulièrement des témoignages troublants viennent contredire nos certitudes.

Du dinosaure au ...poussin et vice-versa!
Du dinosaure au …poussin et vice-versa!

 

Une espèce présumée disparue est appelée « Taxon Lazare » en référence à Lazare que le Christ aurait ressuscité. lien

Les cas de ces espèces disparues puis retrouvées sont foison : le Potorous Gilberti, disparu en 1800, redécouvert en 1994, l’Eupetaurus cinéreus, disparu au 19ème siècle et retrouvé, le Pétrel des Bermudes éteint depuis 1620, retrouvé en 1951, ou même la Rousserolle à grand bec, disparue en 1867et redécouverte en 2006.

Au-delà du dragon de Komodo, toujours bien vivant (vidéo) dont l’origine remonte à 140 millions d’années (lien), ou des Limules qui ont 350 millions d’années (lien), il existe d’autres rescapés de la préhistoire.

Le Cœlacanthe, vivant il y a 500 millions d’années, poisson doté de moignons de pattes, que l’on pensait disparu il y a 70 millions d’années a été retrouvé par l’ornithologue Marjorie Courtenay-Latimer le 22 décembre 1938, et a fait l’objet d’un très beau documentaire. lien

Le 19 mai 2007, un nouvel exemplaire a été capturé par Justinus Laham, un pécheur indonésien, mais déjà en 1998 un autre cœlacanthe avait été péché dans la mer des Célèbes, au dessus de Sulawesi.lien

Mais connaissez vous le « requin lézard » ?

En 2007, un pécheur japonais avait observé à la surface de l’eau un étrange animal semblant sorti tout droit de la préhistoire, et avait prévenu les vétérinaires du parc d’Awashima de Shizuoka, au sud de Tokyo,lesquels ont filmé l’animal avant de le capturer (vidéo) ce qui provoqua manifestement sa mort, quelques heures après.

Ce squale, semblable à une grosse anguille de 2 mètres de long, pourvu de 300 dents sur 25 rangs, vivant à une profondeur située entre 120 et 1280 mètres, se nourrissant de petits requins, de calamars, aurait une période de gestation de 2 ans. photo

De son vrai nom « chlamydoselachus anguineus  », ce rescapé préhistorique vivait sur notre planète il y a 50 millions d’années, et il n’a pas beaucoup changé depuis. lien

Au chapitre des ancêtres préhistorique, le risque de mystification existe aussi, puisque le 1 avril 2011,Alan Grant affirme avoir aperçu et filmé un archosaure dans le sud de l’Amazonie, dans la région duPantanal (lien) et une newyorkaise prétend avoir photographié un bébé ptérodactyle dans sa véranda.photo

Plus sérieusement, le mystère s’épaissit au Congo, dans la région du Likouala, au bord du lac de Télé, où selon de nombreux témoignages convergents un monstre préhistorique aurait été aperçu.

Mokélé Mbembé
Mokélé Mbembé

Les congolais l’appellent « Mokélé Mbembé  » (celui qui arrête le cours d’une rivière) et ils décrivent un animal de près de 10 mètres de long, de couleur gris-rougeâtre, ayant au bout d’un long cou, une petite tête semblable à celle d’un serpent, munie d’une crête, et ayant un corps aussi imposant que celui d’un éléphant, muni de 4 membres, et d’une queue musclée.

Pour l’instant, les différentes expéditions n’ont découvert que des empreintes (photo) mais les descriptions faites de cet animal (crête mise à part) rappellent beaucoup celles d’un diplodocus.

Empreintes découvertes au Congo ,il y a quelques années..la région du  fameux dinosaure.
Empreintes découvertes au Congo ,il y a quelques années..la région du fameux dinosaure.

La première véritable expédition fut menée par James Powell, en 1980, lequel avait obtenu le témoignage d’un sorcier Fang, qui affirmait avoir l’avoir vu sortir d’une rivière.

L’année suivante, le biologiste, Roy Mackal membre de cette première expédition, décida d’y retourner, et réussit à photographier une piste montrant le passage d’un animal de près de 2 mètres de haut, trainant derrière lui une énorme queue. lien

Les pygmées qui ont rencontré l’animal affirment que le seul danger qu’il représente sont les coups de queue qu’il donne, renversant les pirogues, et noyant les occupants sans pour autant s’en nourrir. lien

En 1985, un ingénieur allemand, Herman Reguster, menant une exploration dans cette région, affirma avoir aperçu l’animal « un long cou gracieux terminé par une petite tête identique à celle d’un serpent, et l’animal après les avoir observé s’est doucement laissé glisser dans l’eau ». lien

Pour d’autres scientifiques, il ne peut s’agir d’un dinosaure, mais peut-être tout simplement d’un varan géant.

Photo prise le  10 janvier 2006 sur le fleuve Amazone,au Brésil par Stephen Wagner.
Photo prise le 10 janvier 2006 sur le fleuve Amazone,au Brésil par Stephen Wagner.

Mais avez-vous entendu parler du Lau, une sorte de serpent de 12 à 30 mètres de long, dont le corps de la taille d’un âne, doté de tentacules, de gros piquants, a été décrit par l’ex roi Lewanika de la tribu desBarotsé, au Congo  ? lien

Toujours en Afrique, un chasseur nommé F.Gobler, évoque l’existence d’un dinosaure vivant dans les marais du lac Dilolo, appelé « chipekwe » par les indigènes.

ptérosaures
ptérosaures

Quittons ceux-ci pour nous intéresser aux ptérosaures.

En 1856, des ouvriers du chemin de fer travaillant dans le nord de la France auraient aperçu un étrange oiseau, d’une envergure de plus de 3 mètres, muni de dents pointues, se déplaçant sur 4 pattes, qui serait mort à leurs pieds, qu’ils auraient identifié comme un ptérodactyle, et en 1896 3 chasseurs crétois prétendent avoir vu un énorme oiseau avec un bec semblable à celui d’un pélican, qu’ils auraient identifié aussi comme un ptérodactyle. lien

Aux USA, deux cow-boys aperçurent le 26 avril 1890 un immense oiseau de 4,8 mètres d’envergure, et de2,8 mètres de long, qu’ils réussirent à abattre, et qu’ils ramenèrent à Tombstonelien

D’autres articles racontent cet étrange épisode même si la taille donnée à l’oiseau semble la conséquence d’une virgule mal placée. lien

Le journal local, « The Epitaph » en publia unephoto, mentionnée dans le livre d’Horace Bell « On the Old West Coast  », publié en 1930. photo

S’agirait-il de l’oiseau « thunderbird » évoqué dans de nombreuses légendes indiennes ? lien

D’autres témoignages remontant aux années quarante évoquent un oiseau de la taille d’un petit avion. lien

En 1963, un certain M.H. Cramer s’est souvenu d’avoir vu cette photo qui aurait été publiée dans plusieurs journaux. photo

En 1977 un groupe d’enfants auraient aperçu dans la même région deux de ces oiseaux, qui auraient tenté en vain d’enlever l’un d’entre eux.

Au mois de juin 2011, à Fresno aux Etats Unis, une famille affirme avoir vu planer dans le ciel un étrange oiseau de 3,50 mètres d’envergure de couleur sombre dont les ailes possédaient des sortes de pointes.

On a de la peine à le croire qu’un ptérosaure vive de nos jours et pourtant, il existe cette photo. lien

Ce qui serait la preuve d’une belle santé, puisque le ptérosaure vivait sur notre terre à l’époque jurassique, il y a 220 millions d’années. vidéo

Le plus grand d’entre eux était le quetzalcoaltus : exhumé au Texas dans les années 70, on sait aujourd’hui que ses ailes déployées mesuraient 11 mètres, qu’il pesait 130 kg, qu’il se déplaçait à 70 km/h, mais une récente découverte faite en Israël laisse envisager l’existence d’un oiseau encore plus impressionnant qui ridiculiserait notre quetzalcoaltus.

Quant au « monstre » du Loch Ness, tout comme le Yéti, il a autant de détracteurs que de défenseurs.lien

Pourtant il y a plus original car pourquoi ne pas choisir la compagnie d’animaux préhistoriques, au lieu des traditionnels chiens ou chats ?

2 jeunes biologistes de l’Université de Lausanne, Sylvain Dubey et Jonas Cosendai, nous proposent d’avoir chez nous des animaux vivants, plus vieux que les Tyrannosaures : des triops cancriformis.

Bien sur, leur taille modeste ne permet pas la comparaison avec ces derniers, mais ils sont pourtant vieux de 230 millions d’années. lien

Ces crustacés atteindront en 2 mois une dizaine de centimètres et vous pourrez même les acquérir en kit, lequel contient les œufs, et la nourriture de vos futurs nouveaux amis.

Ces Triops ont aussi l’originalité d’être « la plus vieille espèce animale qui est restée totalement inchangée  » affirme Sylvain Dubey.

Et ce n’est pas une nouveauté, le célèbre journal Pif Gadget avait proposé en son temps de faire éclore des Artémies (artimia salina).

En effet ce magazine offrait aux lecteurs un sachet de ces petits animaux qu’il avait rebaptisé « Pifises ».lien

Ces petites crevettes préhistoriques elles aussi, ont des œufs qui peuvent attendre des siècles avant d’éclore : il leur suffit pour cela d’un peu d’eau : un gramme de cystes pouvant produire 300 000 petites crevettes qui atteindront à maturité 1,5 cm. lien

C’est d’ailleurs devenu un commerce très juteux, puisque les aquariophiles sont, autant que leurs poissons, gourmands de cette nourriture vivante et sur ce lien, on trouve tous les détails pour en faire l’élevage.

Reverra-t-on le mammouth laineux?
Reverra-t-on le mammouth laineux?

Plus ambitieux, Hans Larsson, de l’Université McGill de Montréal, qui s’est dit inspiré par le peut-être prémonitoire film de Spielberg, « Jurassik Park” va tenter de reproduire chez les gallinacés les traits caractéristiques des dinosaures en manipulant génétiquement des poussins. lien

Mais un tel projet amène une question : ce chercheur ne s’est-il pas endormi avant la fin du film ? en a-t-il bien compris le message ? vidéo

Car comme dit mon vieil ami africain :

« Si tu marches en regardant les étoiles, ton pied ne verra pas la pierre ».

L’image illustrant l’article provient de « anthropoblog.fr »

 

Sans oublier les fameuses pierres d'Ica.
Sans oublier les fameuses pierres d’Ica.

 

 

 

Morts massives d’animaux: un phénomène global en augmentation

Morts massives décembre 2013

 

 

Carte partielle des événements recensés pour l’année précédente (celle ci n’en recense que 289 pour 2012, alors qu’en 2013 on en dénombre presque trois fois plus, y compris dans des zones non répertoriées sur cette carte comme l’Espagne).

Après la liste grandissante de mers et fleuves qui deviennent rouge sang, voici cette fois la liste des événements de morts massives recensés par ce site qui a fait un travail remarquable de compilation de données (il y en a peut être plus). En 3 ans, on constate une nette recrudescence du nombre d’événements. En 2011, 180 étaient répertoriés dans le mondeEn 2012, ce chiffre passe à 465 dans 67 pays.  L’année 2013 bas un triste record en répertoriant 778 cas dans 92 pays.

Voilà un aperçu de ce qu’il s’est passé uniquement ce mois ci:

17 Décembre 2013 – Les poissons meurent en masse dans une rivière à Thanh Hoa , Vietnam.

15 Décembre 2013 – plus de 50 têtes de bétail mortes d’une maladie mystérieuse à Hwange, au Zimbabwe.

14 Décembre 2013 – 50 tortues retrouvés mortes sur les plages de Los Santos , Panama.

14 Décembre 2013 – Le mystère des centaines de poissons morts dans le canal Ringvaart aux Pays-Bas.

13 Décembre 2013 – Des milliers de poissons morts trouvés dans l’étang à Mumbai, en Inde.

12 Décembre 2013 – Des centaines d’oiseaux sont tombés raides morts en vol en Virginie , Etats-Unis. 

Dead Birds in Virginia

12 Décembre 2013 – 700 000 poulets tuées par un raz de marée et les inondations dans le Lincolnshire , en Angleterre.

11 Décembre 2013 – Des millions d’étoiles de mer continuent à mourir à cause d’une « maladie mystérieuse » le long de toute la côte de l’Amérique du Nord.

10 Décembre 2013 – 28 dauphins ont été retrouvés morts au cours de la semaine dernière sur la côte sud-est de l’Amérique.

9 Décembre 2013 – Des centaines de poissons retrouvés morts dans une rivière, près de Bolton, en Angleterre.

9 Décembre 2013 – Des centaines d’oiseaux morts du foyer de la maladie dans le lac Ontario , Amérique / Canada.

8 Décembre 2013 – Plus de 11 baleines retrouvées mortes sur une plage en Floride.

Stranded Whales Everglades

6 Décembre 2013 – Des milliers d’oiseaux d’eau sont morts à Kamfers barrage en Afrique du Sud.

5 Décembre 2013 – Des centaines d’oiseaux meurent soudainement à Bengkulu, Indonésie.

4 Décembre 2013 – Des milliers de canards meurent soudainement dans Brebes , Indonésie.

4 Décembre 2013 – 10 baleines-pilotes mortes, 41 baleines échouées dans les Everglades, en Floride.

3 Décembre 2013 – Des milliers de poissons morts retrouvés morts dans une rivière à Porto Velho, Brésil.

2 Décembre 2013 – 9300 oiseaux tués à cause de la grippe aviaire à Groningen, Pays-Bas.

Oyster Die Off Kuwait

Dead Whales in Spain

Dead Sheep in Uraguay

Fish Kill in Colombia

Fish die off in Wuhan

Fish Kill in Venice

dead fish in Ukraine

 Alors que la plupart des médias ne paraissent pas étonnés de ce phénomène global qu’ils tentent à chaque fois de rationaliser à l’échelle locale, on ne peut ignorer deux versets de la bible qui avaient anticipés ces événements annonciateurs de changement:

Osée 4:3:

C’est pourquoi le pays sera dans le deuil, Tous ceux qui l’habitent seront languissants, Et avec eux les bêtes des champs et les oiseaux du ciel; Même les poissons de la mer disparaîtront.”

Apocalypse 16:3-4
Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer

Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d’eaux. Et ils devinrent du sang.

Source:Fawkes News

 

Septembre 2013:un mois de perturbations solaires

Une éruption solaire gigantesque serait en préparation
Une éruption solaire gigantesque serait en préparation

La Terre sera exposée à une forte influence du rayonnement solaire très prochainement, cela s’explique par le fait de l’apparition à la surface de l’astre central du système solaire, d’un grand nombre de taches solaires, dont les sites sur lesquels les émissions de plasma solaire se produisent.

Les scientifiques affirment que de nombreuses défaillances dans le fonctionnement des satellites seront une partie intégrante de la période de forte activité solaire, connue actuellement sur notre planète.

En outre, les éruptions solaires provoquent des fluctuations du champ magnétique de la Terre, qui sont ressenties par plusieurs personnes, et conduisent souvent à une exacerbation des maladies chroniques et des troubles mentaux.

Éruption solaire du 22 août 2013
La NASA a enregistré une éjection de masse coronale. A l’heure actuelle une bulle de plasma solaire se dirige vers la Terre à une vitesse de 930 km/s.
Les mesures de la vitesse de déplacement des particules ont permis aux scientifiques de pronostiquer le début possible d’une tempête magnétique sur Terre. D’après leurs calculs, il s’agit du 22 août. 2013.
Les scientifiques espèrent cependant que la tempête ne perturbera pas le fonctionnement des satellites artificiels, des systèmes de communication et de GPS. Mais les gens sujets à une dépendance météorologique devront prendre garde pendant ces jours.

 

 

 

 

 

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