Brésil : Quelles perspectives après l’élection de Jair Bolsonaro ?

Le rejet grandissant des élites, la bipolarisation de la société et la montée d’une nouvelle forme de démocratie dite « illibérale » que connaît l’Europe, s’est très bien exportée en Amérique. Le 28 octobre dernier, un nouveau pays est venu sur la liste : le Brésil. L’élection du candidat d’extrême-droite, Jair Bolsonaro, connu pour ses déclarations misogynes, racistes […]

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Vidéo: Un son capté par Cassini entre Encelade et Saturne

La sonde spatiale Cassini réalise sa dernière mission et signe un baroud d’honneur étonnant. En effet, plongée dans l’atmosphère de Saturne, cette sonde nous offre encore une fois des données exceptionnelles.

Bien sûr, il est impossible pour le son de se déplacer dans l’espace. Mais ce n’est pas le cas des ondes radio. Elles sont une forme de rayonnement électromagnétique qui est créé par des champs électriques et magnétiques auto-propagatifs.

Le relevé des données de Cassini

Ce sont des ondes radio que la sonde Cassini a captées. Les scientifiques ont ensuite transformé ces ondes en sons.

Plus précisément, il semble que ces ondes soient produites lors d’interactions entre Saturne et Encelade, l’un des satellites naturels les plus étonnants et intéressants pour les astronomes.

Lorsque Cassini se rapprocha de Saturne avant de plonger dans l’atmosphère de la planète, elle enregistra des mesures uniques qui n’auraient pas été possibles à une plus grande distance.

En orange, les dernières orbites de Cassini avant de plonger. Crédits : NASA/JPL-Caltech

 

Deux semaines avant le dernier plongeon, la sonde a utilisé son instrument Radio Plasma Wave Science (RPWS) pour capturer les sons des ondes de plasma voyageant entre Saturne et Encelade, montrant pour la première fois les lignes de champ magnétique reliant les deux corps.

Le résultat est un hurlement étrange, comme un cliquetis sifflant qui tombe puis se lève. Cette signature est souvent (mais pas toujours) associée aux aurores, et est ainsi appelée un sifflement auroral.

 

Le rôle d’Encelade pour Saturne

« Encelade est ce petit générateur qui circule autour de Saturne, et nous savons qu’il s’agit d’une source d’énergie continue », a déclaré le scientifique Ali Sulaiman de l’Université de l’Iowa (États-Unis) et membre de l’équipe du RPWS.

« Maintenant, nous constatons que Saturne répond en lançant des signaux sous forme d’ondes de plasma, à travers le circuit des lignes de champ magnétique qui la relient à Encelade à des centaines de milliers de kilomètres. »

De plus, le scientifique David G. Simpson a émis l’hypothèse que l’un des cercles de Saturne aurait pour origine un rejet de matière d’Encelade.

Source : Théorie de David G. Simpson – ScienceAlert

 

 

Changements climatiques : « L’hypocrisie de Justin Trudeau est claire »

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1066234/changements-climatiques-hypocrisie-justin-trudeau-claire-cop23-bill-mckibben Changements climatiques : «L’hypocrisie de Justin Trudeau est claire» Publié le vendredi 10 novembre 2017 Bill McKibben est l’environnementaliste le plus influent des États-Unis. Contrairement à de nombreux militants étrangers qui perçoivent Justin Trudeau comme un grand champion de la lutte contre les changements climatiques, l’écologiste américain juge très sévèrement le premier ministre canadien. […]

via Changements climatiques : « L’hypocrisie de Justin Trudeau est claire » | ICI.Radio-Cana da.ca — Enjeux énergies et environnement

Effets globaux du dégel rapide du pergélisol du Groenland

Le Groenland: comment le changement climatique rapide sur la plus grande île du monde nous affectera tous. La couche de glace se fondre et le pergélisol est en train de décongeler. Ce qui se passe au Groenland accélérera le changement climatique à travers le monde, The Independent, 7 sept. 17, Kathryn Adamson 

 

 Le plus grand incendie sauvage jamais enregistré au Groenland a récemment été repéré à proximité de la ville de Sisimiut, dans la côte ouest, non loin de l’île de Disko, où je recherche des glaciers en retraite. Le feu a attiré l’intérêt public et scientifique, non seulement parce que sa taille et son emplacement ont surpris, mais parce que c’est encore un signe de profond changement environnemental dans l’Arctique.
Un feu visible de l’espace.

Le Groenland est une composante importante du système climatique mondial. La couche de glace, qui couvre 80 pour cent de l’île, reflète une grande partie de l’énergie du soleil dans l’espace qu’elle modère les températures à travers ce qu’on appelle l’effet albedo. Et puisqu’il occupe une position stratégique dans l’Atlantique Nord, sa masse fondue tempère les modes de circulation des océans.

Mais le Groenland est particulièrement vulnérable aux changements climatiques, alors que les températures atmosphériques de l’Arctique augmentent actuellement à deux fois le taux moyen global. Les conditions environnementales établissent fréquemment de nouveaux enregistrements: «le plus chaud», le «le plus humide», le «le plus sec».

Malgré sa taille, le feu lui-même ne représente qu’un instantané de l’histoire du feu du Groenland. Cela ne nous permet pas de nous parler du changement climatique plus large de l’Arctique.

Mais lorsque nous superposons ces événements extraordinaires sur des enregistrements environnementaux à plus long terme, nous pouvons voir des tendances importantes émerger.

La couche de glace fond

Entre 2002 et 2016, la glace a perdu de la masse à environ 269 millions de tonnes par an. Un gigatonne est d’un milliard de tonnes. Une tonne concerne le poids d’un morse.

Au cours de la même période, la couche de glace a également montré un comportement inhabituel à court terme. La saison de fonte de 2012 a été particulièrement intense – 97% de la couche de glace a connu une fonte de surface à un certain point au cours de l’année. La neige a même fondu à son sommet, le point le plus élevé au centre de l’île où la glace est empilée à plus de 3 km au-dessus du niveau de la mer ………

Au Groenland, comme beaucoup de l’Arctique, les températures élevées décongelent le pergélisol. Cela signifie que la couche active augmente de 1,5 cm par an. On s’attend à ce que cette tendance se poursuive, étant donné que, selon les prévisions actuelles du GIEC, les températures de l’air de l’Arctique augmenteront de 2,0 ° C à 7,5 ° C  durant ce  vingt-et-unième siècle.

Le pergélisol arctique contient plus de 1 500 milliards de tonnes de plantes et d’animaux morts (environ 1 500 milliards d’équivalent en cadavres de morses) que l’on appelle «matière organique». À l’heure actuelle, ces choses ont été gelées depuis des milliers d’années. Mais lorsque le pergélisol décongèle cette matière organique se décomposera, libérant du carbone et du méthane (un autre gaz à effet de serre) dans l’atmosphère.

Si la décongélation se poursuit, on estime qu’en 2100 le pergélisol émettra 850-1,400 milliards de tonnes d’équivalent CO₂ (pour comparaison: les émissions globales totales en 2012 étaient de 54 milliards de tonnes d’équivalent CO₂).Tout ce que le méthane et le carbone supplémentaires, bien sûr, ont le potentiel d’améliorer encore le réchauffement climatique …… ...

Donc,cette athmosphère  terrestre serait devenue totalement hostile à la vie humaine ainsi que de nombreuses autres formes de vie adaptées à la composition actuelle de l’air et de sa température!

Sources:

http://www.independent.co.uk/environment/greenland-how-rapid-climate-change-on-worlds -largest-island-will-affect-us-all-a7926006.html

L’Asie du sud invivable d’ici 2100, selon une étude

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En 2015, la cinquième vague de chaleur la pus mortelle de l’histoire avait frappé une grande partie de l’Inde et du Pakistan faisant environ 3500 morts.

 

La chaleur humide extrême provoquée par le réchauffement climatique risque de rendre une partie de l’Asie du sud – où vit un cinquième de l’humanité – inhabitable d’ici la fin du siècle si rien n’est fait pour réduire les gaz à effet de serre.

«L’augmentation des températures et de l’humidité durant l’été pourrait atteindre des niveaux excédant la capacité de l’organisme humain à survivre sans protection», ont déterminé les chercheurs dont les travaux sont publiés mercredi dans la revue Science Advances.

«Ces vagues de chaleur mortelle pourraient même se produire d’ici seulement quelques décennies dans des régions d’Inde, du Pakistan et du Bangladesh, y compris dans les bassins fertiles de l’Indus et du Gange, d’importantes régions de production agricole», préviennent aussi ces scientifiques.

En 2015, la cinquième vague de chaleur la plus mortelle de l’histoire avait frappé une grande partie de l’Inde et du Pakistan faisant environ 3500 morts.

De nombreuses études en Asie du sud ont établi un lien entre le changement climatique et la fréquence des canicules et leur impact sur la santé humaine.

Mais, expliquent ces chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université Loyola Marymount à Los Angeles, on n’avait pas fait auparavant de prévisions de «chaleur humide» étouffante et de ses effets sur la capacité de l’organisme humain de s’y adapter.

Terres arides à Tegucigalpa (Honduras) © Orlando Sierra - AFP

Effets les plus dangereux

De récentes études montrent que les effets les plus dangereux de la chaleur résultent d’une combinaison de température et du niveaux d’humidité.

Cela est mesuré selon un indice composite de température intégrant les effets de la chaleur, de l’humidité et du rayonnement solaire.

Il indique la capacité d’évaporation de la sueur, le mécanisme permettant au corps humain de maintenir une température normale.

Quand cet indice de température atteint 35 degrés Celsius, l’évaporation de la sueur est très limitée et dans ces conditions la survie devient difficile.

Or, cette température critique sera atteinte en été dans la plus grande partie de l’Asie du sud d’ici la fin du siècle si l’on ne réduit pas les émissions de dioxyde de carbone (CO2).

Dans quelques endroits, cette chaleur pourrait excéder les 35 degrés.

Avec un scénario prévoyant une réduction des émissions de CO2 similaire à celle sur laquelle se sont engagés les pays signataires de l’Accord de Paris sur le climat en 2015, les températures dépasseront encore les 31 degrés Celsius, considérés comme dangereux pour la santé.

Chaleur mortelle en Asie

Le pire n’est pas certain

Les régions les plus durement touchées seraient probablement le nord de l’Inde, le Bangladesh et le sud du Pakistan où vivent au total 1,5 milliard de personnes.

Ces régions comptent aussi parmi les plus pauvres d’Asie du sud où une partie importante de la population dépend de cultures nécessitant de longues heures de dur labeur dans les champs sans protection contre le soleil.

«Ces conditions rendent ces populations très  vulnérables à ces changements du climat si aucune mesure n’est prise pour minimiser le réchauffement», explique Elfatih Eltahir, professeur d’ingénierie environnementale au MIT, l’un des principaux auteurs de l’étude.

Bien que les projections au niveau mondial indiquent que le Golfe persique pourrait devenir d’ici la fin du siècle la région du globe où se produiront les pires vagues de chaleur, le nord de l’Inde arrive juste derrière suivi par l’est de la Chine, également très peuplé.

«Nous espérons qu’il sera possible d’éviter que ces projections de vagues de chaleur meurtrières se concrétisent en Asie du sud en réduisant suffisamment les émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique», pointe le professeur Eltahir, selon qui «ce n’est pas un scénario inévitable».

 

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via L’Asie du sud invivable d’ici 2100, selon une étude — Enjeux énergies et environnement

Des clichés choquants qui dévoilent l’impact de 100 ans de changement climatique sur les glaciers arctiques

Christian Åslund, un photojournaliste suédois qui travaille avec Greenpeace, a rassemblé certaines des premières photographies des glaciers de Svalbard, en Norvège, prises par l’Institut Polaire Norvégien, et les a comparées avec ses propres clichés réalisés aux mêmes endroits en 2002. Les différences sont incroyables.

Il utilise cette série de photographies pour faire la promotion de la campagne #MyClimateAction du National Geographic, qui encourage le débat au sujet du changement climatique, et pour protester contre les entreprises pétrolières norvégiennes qui profitent de la fonte de l’Arctique pour effectuer des forages.

Regardez chacune de ces comparaisons troublantes ci-dessous, et signez la pétition Save The Arctic contre l’exploitation pétrolière en Arctique ici.

 


Photo no 1:

 


Photo no 2:

 


Photo no 3:

 


Photo no 4:

 

 


Photo no 5:

 


Photo no 6:

 


Photo no 7:

 

 

 

 

 

 

 

La Vérité sur l’impact d’Internet sur l’environnement …une question de contrôle financier pour le Nouvel Ordre Mondial

Chacun de nos clics sur une page Internet, de nos mails envoyés, de nos vidéos regardées, possède une face cachée. Ces gestes sont devenus si mécaniques que l’on est aujourd’hui incapables de penser à autre chose qu’au geste suivant. Pourtant, l’un après l’autre, ils alourdissent l’impact environnemental d’Internet. Vous pensez n’avoir aucune responsabilité ? Il s’agit pourtant d’une thématique cruciale et sur laquelle chacun d’entre nous peut agir. 

 

 

Chacun de nos clics a un impact environnemental

Internet est trompeur. Nouvelles technologies et numériques bénéficient d’une image verte. La dématérialisation pour l’utilisateur, rend difficile l’association d’idées. Comment naviguer sur Internet pourrait-il avoir un impact environnemental ?

A force de répéter l’expression de « cloud », on en viendrait presque à oublier que ce sont des infrastructures physiques qui permettent notre usage quotidien du web. Loin d’être anecdotique, celui-ci est quantifiable. Les internautes sont pourtant directement responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre liées à Internet.

Un mail avec une pièce jointe représente 24 W/h de consommation. Or, 2672 milliards d’emails sont envoyés chaque jour, un milliard d’heures de vidéos sont regardées sur Youtube…

Le Conseil Economique Social et Environnemental a bien compris l’intérêt de sensibiliser le public. Il a proposé, début février, l’application d’une étiquette énergétique aux réseaux sociaux. Lors de chacune de vos actions sur Facebook, la plateforme vous indiquerait ainsi l’impact environnemental de votre action.

 

Internet, troisième consommateur énergétique mondial

 

Vous trouvez que la France consomme beaucoup d’énergie ? Une goutte d’eau comparée à Internet. Si on le comparait à un pays, la consommation énergétique agglomérée des utilisateurs d’Internet serait au troisième rang mondial. Seulement deux pays font « mieux » : les Etats-Unis et la Chine. Mais cela pourrait vite changer. Selon les experts, le trafic internet mondial pourrait tripler d’ici 2020.

Le nombre d’utilisateurs estimé à 3 milliards aujourd’hui, devrait monter à 4 milliards à la fin de la décennie. Cette croissance des usages fera augmenter mécaniquement l’impact environnemental d’Internet, la mutation doit donc se réaliser maintenant avant d’atteindre une masse critique rendant plus difficile le changement.

Les géants du web se transforment peu à peu

Tout n’est pas noir pour autant. La mutation a déjà commencé depuis plusieurs années. Les géants du numérique (Apple, Google, Facebook, Alibaba, IBM, Microsoft…), de par leur poids, représentent un facteur de changement important. Pour eux, le principal enjeu réside du côté des data centers. Gigantesques antichambres de l’Internet, ces espaces nécessitent un refroidissement constant. Chacun d’entre eux consomme autant d’énergie chaque jour qu’une ville de 30.000 habitants.

Faire le choix des énergies renouvelables pour les alimenter est donc devenu une priorité pour les entreprises écoresponsables. Les différents classements réalisés chaque année permettent de suivre le chemin parcouru. 20 grandes entreprises se sont engagées dans la course pour un Internet alimenté à 100% par les énergies renouvelables. Les plus avancées dans la lutte contre l’impact environnemental d’Internet sont Apple (83%), Facebook (67%) et Google (56%).

Deux défis à dimension internationale

Le rapport de Greenpeace intitulé « Impact environnemental du numérique : il est temps de renouveler Internet », publié en début d’année, pointait les deux grandes problématiques à venir.

Tout d’abord, l’émergence des géants asiatiques du numérique. Baidu et Alibaba par exemple, souffrent de deux maux. Le premier est le manque de réelles régulations environnementales dans leurs pays d’origine. Face à l’absence de contraintes, les usages sont moins vertueux. Ensuite, les fournisseurs d’énergies de leur pays ne proposent encore que très peu d’énergies renouvelables.

 

Le second défi est celui du streaming vidéo. Netflix, le géant du secteur, fait partie des mauvais élèves. La plus grande partie de son service est basé sur les énergies fossiles, faisant fi du chemin pris par les autres géants du web. Alors que le streaming pourrait représenter 80% du trafic web mondial en 2020, difficile de ne pas voir la nécessité d’agir pour réduire l’impact environnemental d’Internet.

L’urgence de lutter contre l’obsolescence

Pour autant, il serait trompeur de réduire l’impact environnemental d’Internet aux seuls data centers. L’obsolescence programmée et plus généralement le manque de recyclage de nos accessoires technologiques joue aussi un rôle important.

Ce que le Centre Européen de la Consommation qualifie de « dérive de la société de consommation » a un impact au-delà du portefeuille des usagers. La part la plus importante d’émission de gaz à effets de serre a lieu pendant la construction d’u matériel. Ainsi, un ordinateur portable de 14 pouces fabriqué en Asie, en génère 200 kgs. En comparaison, son utilisation en émet 2 à 4kgs par an.

Faire durer le matériel, le réparer, le donner ensuite à des associations… Autant d’actions individuelles qui ont un effet accumulé non négligeable. En effet, trop souvent, les grandes entreprises n’ont pas encore la culture du recyclage.

Si Apple a compris son intérêt économique à le faire, d’autres entreprises ont besoin d’être rappelées à l’ordre. Des militants Greenpeace ont en donné la preuve lors du MWC 2017. Ils sont montés sur scène pourinciter Samsung à reconditionner les Galaxy Note 7 afin d’éviter un désastre écologique.

 

 

 

Lutter contre l’obsolescence programmée passe aussi par des démarches comme celles du Fairphone. Ce smartphone équitable et durable dont le deuxième modèle a été lancé en 2016. Composants remplaçables, chaîne de production contrôlée… Il s’agit d’un véritable pas dans la bonne direction même s’il peine à convaincre en raison de performances limitées.

Orange a accepté le pari. L’opérateur va bientôt le proposer dans ses boutiques. Une nouveauté qui est accompagnée d’une prime à la casse. Si ses abonnés déposent leurs smartphones pour qu’il soient recyclés,ils bénéficieront d’un bon d’achat. Un pas dans le bon sens même si c’est encore une goutte d’eau dans un océan de pollution…

 

 

Des preuves photographiques du réchauffement climatique en cours: images à intervalle temporaire de glaciers en retrait

 

Une équipe de scientifiques a mis en place une «preuve» photographique du changement climatique, révélant des couplets de photométrie ou des images avant / après, des glaciers en retraite. Leurs recherches et leurs photos sont publiées en ligne le 30 mars 2017 dans la revue GSA Today .

« Nous avons des preuves photographiques non retournées de glaciers fondant partout dans le monde », a déclaré Gregory Baker, géologue de l’Université du Kansas, dans un communiqué. « Cela inclut les couches de glace du Groenland et de l’Antarctique – ils sont de taille réduite. Ce ne sont pas des modèles informatiques de fantaisie ou des images satellites où vous devriez faire toutes sortes de corrections pour l’atmosphère. Ce sont simplement des photos, certaines prises Il y a plus de 100 ans, et mes co-auteurs sont retournés et ont réapprovisionné des photos dans plusieurs de ces endroits. C’est donc simplement une preuve directe de la perte de glace à grande échelle dans le monde entier.

Regardez vous même.


Mendenhall Glacier - After

 

Mendenhall Glacier – Après

Ici, le Glacier Mendenhall d’Alaska, vu en 2015, révélant que le glacier avait reculé d’environ 1 800 pieds (550 mètres) depuis 2007.

 

Glacier Mendenhall - Avant

 

Glacier Mendenhall – Avant

Cette image de Mendenhall Glacier, en Alaska, a été cassée en 2007. Vérifiez ce qui s’est passé en seulement huit ans.

Glacier Solheimajokull - Avant

 

Glacier Solheimajokull – Avant

Le glacier de Solheimajokull en Islande peut être vu dans cette image de 2007. Le glacier est situé sur le bord sud de la calotte glaciaire de Myrdalsjokull. Voyez à quoi ressemble le glacier maintenant.


Solheimajokull Glacier - Après

Solheimajokull Glacier – Après

Entre 2007 et 2015, le glacier de Solheimajokull (montré ici en 2015) a reculé d’environ 2 050 pieds (625 mètres), selon l’article du journal GSA Today.

Stein Glacier - Avant

 

Stein Glacier – Avant

Stein Glacier en Suisse ressent également la chaleur. Ici, vous pouvez voir le glacier tel qu’il est apparu en 2006.

Stein Glacier - Après

 

Stein Glacier – Après

Le glacier Stein de Suisse a reculé d’environ 1 800 pieds (550 mètres) entre 2006 et 2015. Le glacier est présenté ici en 2015.

Trift Glacier - Avant

 

Trift Glacier – Avant

Un autre délice suisse, le Glacier Trift est présenté ici en 2006.

Trift Glacier - Après

 

Trift Glacier – Après

Entre 2006 et 2015, le glacier de Trift a reculé plus d’un kilomètre (1,7 kilomètre), ont découvert les chercheurs. Le glacier est présenté ici en 2015.

Glacier du Pérou - Avant

 

Glacier du Pérou – Avant

Le glacier Qori Kalis, un glacier de sortie de la calotte glaciaire de Quelccaya, au Pérou est montré ici en 1978.

Glacier du Pérou - Après

 

Glacier du Pérou – Après

Entre 1978 et 2016, le glacier Qori Kalis péruvien a reculé à près des trois quarts de mile (1,14 kilomètre).

Columbia Glacier - avant

Columbia Glacier – avant

Le glacier de Columbia, situé sur la côte sud-est de l’Alaska, s’appelle un glacier d’eau de mer, ce qui signifie qu’il s’écoule directement dans la mer, selon l’Observatoire de la Terre de la NASA. En 1794, les explorateurs britanniques ont interrogé le glacier, montrant son nez (appelé terminus), se situaient au bord nord de l’île Heather, près de l’ embouchure de la baie Columbia, a rapporté l’Observatoire de la Terre . « Le glacier a occupé ce poste jusqu’en 1980, quand il a commencé une retraite rapide qui se poursuit aujourd’hui », a déclaré l’Observatoire de la Terre. Cette image montre le glacier en 2009.

 

Columbia Glacier - Après

 

Columbia Glacier – Après

Entre 2009 et 2015, le glacier de Columbia a reculé par une énorme 4 milles (6,5 kilomètres), ont indiqué les chercheurs de l’étude.

…et la dernière photo est la pire:elle nous démontre que c’est le réchauffement climatique qui détruira à coups surs ,notre civilisation nord-américaine,car le continent américain se réchauffe rapidement…comparé à la Sibérie,vers ou avance le pôle nord magnétique.

Cela survient au moment le  président Donald Trump vient de décider de promouvoir l’industrie du charbon.Il s’agit du président le plus irresponsable de l’histoire américaine. 

 

 

 

 

 

 

Sources: Geological Society of America / James Balog et l’enquête Extreme Ice

Alerte climatique:Un autre diagnostic alarmant pour les glaciers canadiens

Les glaciers canadiens fondent rapidement et contribuent à la hausse du niveau des océans. C’est ce que des chercheurs de l’Université de Californie à Irvine ont découvert.

Les chercheurs ont étudié des données collectées entre 1991 et 2015 sur les glaciers des îles de la Reine-Élisabeth dans l’Arctique.

Ils ont découvert qu’entre 2005 et 2015, la surface de fonte de ces glaciers a augmenté de 900 %, une hausse qu’ils attribuent au réchauffement de la température dans la région.

Les scientifiques rappellent que les glaciers se résorbent de deux façons, par la fonte des surfaces et par la dislocation.

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Or, avant 2005, la masse perdue des glaciers, dans la région étudiée, était le résultat des deux processus, à hauteur de 48 % et 52 % respectivement.

Après 2005, la fonte est devenue le principal facteur de perte des glaces. Elle compte maintenant pour 90 % du total des pertes dans la région.

Le résultat de ces travaux est publié dans Environmental Research Letters.

Le Canada possède 20 % de l’ensemble planétaire des glaciers. Il est par conséquent le troisième contributeur au changement de niveau des océans.

Martin Sharp, un glaciologue de l’Université d’Alberta qui n’est pas associé à la recherche, affirme que le niveau de la mer pourrait grimper d’un demi-mètre au cours des 50 prochaines années, forçant les déplacements de populations et augmentant les risques de tempêtes et d’ouragans.

« Il y a deux milliards de personnes qui vivent à moins de deux mètres de la mer. L’ampleur du nombre de réfugiés que susciterait une hausse du niveau de la mer ferait paraitre dérisoire la crise actuelle des réfugiés », dit Martin Sharp.

Source:Radio Canada