Dinosaure:découverte fantastique d’un dinosaure au plumage arc-en-ciel

L’analyse microscopique d’un fossile vieux de 160 millions d’années laisse à penser que le plumage coloré du dinosaure Caihong juji ressemblait à celui de certaines espèces d’oiseaux actuelles comme les colibris.

Les restes de ce dinosaure de la taille d’un canard ont été mis au jour en Chine par un agriculteur. Il présentait une tête et une poitrine recouvertes de plumes brillantes.

Son nom latin, Caihong juji , signifie « arc-en-ciel avec une grande crête ».

Ses plumes irisées devaient avoir un éclat métallique et changeaient probablement de couleur lorsqu’elles étaient observées sous différents angles.

« L’état de préservation de ce spécimen est incroyable. Nous étions très excités lorsque nous avons réalisé le niveau de détail que nous pouvions apercevoir dans les plumes », ajoute le paléontologue Chad Eliason.

Il est même possible de voir l’empreinte laissée par les cellules mélanosomes qui contiennent les pigments qui donnent aux animaux leurs couleurs. Le pigment s’est dégradé depuis longtemps, mais les scientifiques ont pu retracer l’apparence du dinosaure à partir de la structure cellulaire.

Le crâne du Caihong ressemblait à celui du Velociraptor . Il avait également une crête osseuse au milieu de sa tête.

Cette découverte soulève des questions sur l’évolution de l’irisation, propriété qui permet de disperser la lumière en rayons ayant les couleurs de l’arc-en-ciel.

Ce type de plumage était peut-être utilisé pour attirer les partenaires amoureux, tout comme les paons utilisent leur queue colorée.


Présentation d’un dinosaure  extraordinaire

 

Au cours des dix dernières années, les dinosaures théropodes du Jurassique moyen-tardif Yanliao Biota ont offert de rares aperçus de l’évolution paravienne précoce et en particulier de l’origine des oiseaux. Le premier théropode non-scansorioptérygide de Yanliao découvert a été Anchiornis huxleyi, et depuis, plusieurs autres espèces extrêmement similaires ont également été rapportées. Caihong juji,  un spécimen de Yanliao récemment découvert, présente un éventail de caractéristiques ostéologiques, de caractéristiques de plumage et de morphologies putatives de mélanosomes qui n’avaient pas été observées auparavant chez d’autres Paraves. Le nom  Caihong  vient du mandarin ‘Caihong’ (arc-en-ciel). Le nom spécifique,  juji, vient du mandarin «ju» (grand) et «ji» (crête), se référant aux crêtes lacrymales proéminentes de l’animal.

L’holotype (PMoL-B00175) est un petit squelette articulé avec des tissus mous fossilisés, conservé dans une plaque et une dalle, collecté par un fermier local du comté de Qinglong, province du Hebei, en Chine, et acquis par le Musée paléontologique du Liaoning en février. 2014. Le spécimen (estimé à environ 400 mm de longueur totale du corps avec une masse corporelle de ~ 475 g) présente les autapomorphies suivantes chez Paraves: accessoire fenestra posteroventral à fenestra promaxillary, lacrymal avec crêtes orientées dorsolatérale proéminentes, dentary robuste avec antérieure pointe dorsoventrale plus profonde que sa section médiane et son ilium court.

Caihong juji  diffère d’  Anchiornis huxleyi  en ce qu’il a un crâne peu profond avec un long museau, un membre antérieur proportionnellement court et un avant-bras proportionnellement long. Caihong  ressemble aussi aux troodontides basaux et, dans une moindre mesure, aux dromaeosauridés basaux des dents (les dents antérieures sont minces et serrées, mais les dents moyennes et postérieures sont plus grosses et plus espacées et les dentelures sont absentes dans le prémaxillaire et le maxillaire antérieur).

Nanostructures plaquettaires sur le corps de  Caihong juji et les mélanosomes dans les plumes iridescentes existantes (Hu, et al., 2018)

Les plumes sont bien conservées sur le corps, mais dans certains cas, elles sont trop densément conservées pour présenter à la fois des caractéristiques morphologiques grossières et fines. Les plumes de contour sont proportionnellement plus longues que celles des autres théropodes non-avialan connus. Les plumes de la queue ressemblent à celles de l’ archæoptéryx,  et le trinfontidé  Jinfengopteryx a  de grandes rectrices attachées à chaque côté de la série caudale formant une queue en forme de fronde, une caractéristique qui a été suggérée pour représenter une synapomorphie pour les Avialae.

Mais, la caractéristique la plus remarquable observée à  Caihong,  est la présence de certaines nanostructures conservées dans la tête, la poitrine et des parties de sa queue, qui ont été identifiées comme des mélanosomes. Ils sont longs, plats et organisés en feuilles, avec un motif similaire à ceux des plumes de gorge iridescentes des colibris.

Recouvert comme un deinonychosaure basal,  Caihong  montre les premières plumes asymétriques et les avant-bras proportionnellement longs dans le registre des fossiles du théropode, ce qui indique des différences locomotrices entre les paraviens jurassiques proches et a des implications pour comprendre l’évolution des caractéristiques liées au vol.

Les références:

Hu, et al. Un dinosaure jurassique à crête osseuse avec une évidence de plumage irisé souligne la complexité de l’évolution paravienne précoce. Nature  (2018)  doi : 10.1038 / s41467-017-02515-y

Godefroit, P. et al. Un dinosaure aviaire du Jurassique de Chine résout l’histoire phylogénétique précoce des oiseaux. Nature  498 , 359-362 (2013).

 

 

Les trois dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées

Le réchauffement climatique s’est poursuivi en 2017, faisant des trois dernières années les plus chaudes jamais enregistrées depuis le début des relevés météorologiques au XIXe siècle, a annoncé jeudi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

2017 est cependant « l’année la plus chaude sans un phénomène El Niño », précise l’agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Ainsi, malgré l’absence de ce phénomène, la température en 2017 s’est située 1,1 °C au-dessus des niveaux préindustriels. La température à la surface du globe en 2016 était la plus chaude jamais enregistrée, avec 1,2 °C de plus qu’à l’époque préindustrielle. En 2015, elle la dépassait de quelque 1,1 °C.

Parmi les événements climatiques majeurs de 2017 figurent plusieurs ouragans qui ont frappé les Caraïbes et les États-Unis, tandis que la banquise arctique a connu en fin d’année son niveau le plus bas au milieu de l’hiver et que les barrières de corail tropicales ont pâti de températures élevées de l’eau.

« La température record devrait attirer l’attention des dirigeants mondiaux, y compris du président Trump, sur l’ampleur et l’urgence des risques que les changements climatiques font subir aux populations, riches et pauvres, dans le monde », a estimé Bob Ward, du Grantham Research Institute on Climate Change de Londres.

Lors l’accord de Paris en 2015, la communauté internationale s’est engagée à contenir le réchauffement « bien en deçà » de 2 °C. Donald Trump, sceptique sur la réalité du changement climatique, a retiré les Etats-Unis de l’accord, estimant qu’il détruirait des emplois industriels.

Dix-sept des 18 années les plus chaudes répertoriées depuis le début des relevés météorologiques, au XIXe siècle, se sont produites depuis 2000, confirmant l’impact des gaz à effet de serre sur les températures, affirme l’OMM.

L’OMM utilise notamment les données de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), de l’Administration américaine pour l’aéronautique et l’espace (Nasa), du Centre Hadley du Service météorologique britannique, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et du Service météorologique japonais.

 

Espèce éteinte:Le Wakaleo schouteni, une nouvelle espèce de lions marsupiaux

Les restes fossilisés d’un crâne découverts dans le nord-est de l’Australie appartiennent à une nouvelle espèce animale de la famille aujourd’hui disparue des lions marsupiaux, ont établi des paléontologues australiens.

Dessin artistique d’un wakaleo

 

 

La bête a été nommée  Wakaleo schouteni  par les paléontologues de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud.

Elle avait la taille d’un chien et pesait environ 23 kg, ce qui équivaut au cinquième du poids de la plus grosse espèce connue de lions marsupiaux, leThylacoleo carnifex , qui pouvait peser jusqu’à 130 kg.

Il y a au moins 18 millions d’années, peut-être même jusqu’ à 23 millions d’années, le  Wakaleo schouteni  vivait dans des forêts chaudes et humides. Ses membres antérieurs robustes laissent à penser qu’il pouvait chasser des opossums, des lézards et d’autres petites proies.

C’est la dixième espèce de la famille des  Thylacoleonidae  identifiée à ce jour, et l’une des plus anciennes. Ces carnivores, dont la taille variait entre celle du raton laveur et celle du léopard, transportaient leurs petits dans une poche comme le font les kangourous et les koalas.

Cette famille comprend aujourd’hui des espèces carnivores d’Australie. Selon les paléontologistes, deux de ces espèces de lions étaient déjà présentes sur le territoire australien dans l’Oligocène il y a 25 millions d’années.

Outre le  Wakaleo schouteni , il y avait aussi le  Wakaleo pitikantensis, identifié en 1961, qui était légèrement plus petit.

Des dents bien distinctes

Contrairement à d’autres prédateurs à dents pointues, les lions marsupiaux ont développé une dentition permettant de trancher à l’horizontale : une dent du bas s’étirait le long de la mâchoire de chaque côté, et son bord tranchant pouvait atteindre l’équivalent de quatre dents normales. « Une dent supérieure s’étendait également, ce qui donnait à ce lion marsupial une morsure semblable à celle d’un coupe-boulon », explique la paléontologue Anna Gillespie.

L’espèce nouvellement identifiée vivait avant l’apparition de cette caractéristique dentaire particulière. Elle possédait le même nombre de dents que les premiers marsupiaux, et une dent légèrement allongée s’alignait devant les molaires.

Les espèces qui viendront après le  Wakaleo schouteni  seront plus imposantes et leurs dents seront encore plus longues et plus coupantes.

 

 

VIDEO. Les terribles images d’un ours polaire affamé, victime du réchauffement climatique

« Je veux que les gens réalisent ce que cela veut vraiment dire lorsque les scientifiques disent que les ours polaires sont en voie d’extinction. » Ces mots du photographe Paul Nicklen accompagnent des images terribles tournées à la fin de l’été. Celles d’un ours polaire complètement affamé sur l’île de Baffin, située dans l’archipel arctique canadien. Sur la vidéo publiée par National Geographic on peut voir la bête, décharnée, avancer péniblement dans une plaine à la recherche de nourriture. Il fouille dans un dernier effort une poubelle, mais n’y trouve rien et finit par s’effondrer sur le sol.

Cela fait mal au coeur..pauvre ours!

 

Le photographe en expédition avec l’association Sea Legacy explique dans une interview au journal que son équipe et lui étaient en pleurs devant cet ours en train d’agoniser. Impuissant, Paul Nicklen dit avoir filmé cette mort lente pour que celle-ci ne soit pas arrivée en vain. « Les ours vont mourir de faim », rapporte celui qui espère sensibiliser le monde aux conséquences du réchauffement climatique.

Voir le lien vidéo plus bas:

video.nationalgeographic.com/video/news/171207-polar-bear-starving-iceless-land-vin-spd

 

Réchauffement climatique:Un iceberg grand comme 20 terrains de football se détache et menace le Chili

Un spectacle inimaginable s’est déroulé au Chili. Un bloc de glace de 350 mètres de long sur 380 mètres de large s’est détaché du glacier de Grey. Explication.

En plein milieu de la Patagonie, un iceberg, faisant près d’une vingtaine de terrains de football, flotte sur les eaux gelées. En effet, un morceau du glacier Grey, qui mesure 350 mètres sur 380, s’est détaché.

Pour l’instant, les causes de sa séparation sont encore floues selon les autorités chiliennes. Et la Corporación Nacional Forestal, responsable du parc national des Torres del Paine, ajoute que ce phénomène de rupture ne s’était pas produit depuis au moins 30 ans.

Une mer gelée

Le glacier Grey est aujourd’hui considérée comme une mer de glace de 270 km2 et attire en moyenne 115 000 touristes, d’après le Corporación Nacional Forestal.

 

Le glacier Grey, situé dans la région de la Patagonie chilienne, tout au sud du pays, a récemment perdu un énorme morceau de glace. Le bloc massif, qui mesure 350 mètres sur 380 forme désormais une île à part entière. En partie émergée, elle dérive maintenant sur l’eau du lac qui s’est formé à la suite de la fonte d’une partie du glacier.

Citée par France Info, la Corporación Nacional Forestal (Conaf) estime que le détachement d’un bloc d’une aussi grande taille ne s’était plus produit depuis les années 1990.

Le glacier Grey actuellement.

L’origine du phénomène inconnu

L’organisme en charge de la gestion du parc national des Torres del Paine, qui abrite le glacier, a par ailleurs indiqué ne pas connaître les raisons qui ont entraîné la rupture de l’immense iceberg.

Comme le précise Le Monde, le glacier Grey possède une superficie de 270 km2. « Quand on parle des glaciers de Patagonie, on pense tout de suite au Perito Moreno en Argentine. Pourtant, 70 % des glaciers d’Amérique du Sud sont auChili », explique une guide spécialiste du site. D’après la Conaf, celui-ci attire chaque année 115.000 visiteurs environ.

«En 2100, la plupart des glaciers auront disparu», selon les scientifiques

 

En 40 ans de métier, c’est la première fois qu’il assiste à une telle situation. Le glacier des 2 Alpes sera fermé pendant les vacances de la Toussaint. Une situation que regrette Gilles Vanheule, directeur de l’Office du tourisme. Mais la station de ski iséroise a dû se résoudre à l’inévitable.

« Il fallait préserver au maximum ce qu’il reste. Et au regard de son état actuel, il n’était pas exploitable. Il n’y a pas assez de neige. Le passage de skieurs n’aurait que raboter la couche actuelle », confie l’homme.

Le manque de flocons l’hiver dernier, les fortes chaleurs estivales et l’absence de précipitations depuis le début de l’été ont conduit à une « situation inédite ». « C’est une période exceptionnelle qui s’inscrit dans un cycle long », poursuit Gilles Vanheule, conscient qu’elle résulte du « réchauffement climatique avéré ». Au fil des années, l’activité en haut du glacier a fortement décliné.

 

« On a observé quatre années exceptionnelles, particulièrement désastreuses pour les glaciers : 2003, 2009, 2015 et désormais 2017 », enchaîne Delphine Six, guère optimiste pour l’avenir. « Le réchauffement climatique, qui se traduit par une augmentation des températures, devrait amener plus d’humidité et de précipitations. Mais est-ce que cela sera suffisant pour les sauver ? » Rien n’est moins sûr. « En 2100, la plupart des glaciers situés en dessous de 3.500 mètres d’altitude auront probablement disparu », prédit-elle.

 

 

Pendant que la race humaine détruit tout et est devenue exposée aux menaces d’extinction massive…méditons en paix!

Dinosaures:215 œufs fossilisés de ptérosaures découverts en Chine

La mise au jour de centaines d’oeufs fossilisés de ptérosaures dans le nord-ouest de la Chine permet de mieux comprendre la vie de ces reptiles volants qui peuplaient la terre aux côtés des dinosaures durant le Crétacé il y a 120 millions d’années.

 

Dessin d’artiste représentant des ptérosaures Cette découverte de paléontologues brésiliens et chinois permet entre autres d’établir que les bébés Hamipterus tianshanensisétaient incapables de voler à la naissance, et qu’ils devaient donc compter sur les soins de leurs parents.

Pas moins de 215 œufs ont été mis au jour, dont certains contenaient des embryons.

Cette espèce de Hamipterus tianshanensis se nourrissait en grande partie de poissons.

Les adultes possédaient une crête au sommet d’un crâne allongé et des dents pointues. Leurs ailes déployées présentaient une envergure de plus de 3,5 m (11 pi).

En outre, des milliers d’autres spécimens de mâles et femelles ont été découverts sur le même site de la région de Xinjiang.

« C’était certainement un paradis pour les ptérosaures », affirme le paléontologue chinois Shunxing Jiang en décrivant le site, qui devient ainsi l’endroit sur la planète qui recèle le plus d’informations sur ces créatures.

Les ptérosaures furent les premiers vertébrés à voler. Les oiseaux et les mammifères ont suivi par la suite.

Jusqu’à aujourd’hui, aucun oeuf de ptérosaure n’avait été découvert avec des embryons conservés en trois dimensions. Les chercheurs pensent qu’il pourrait exister jusqu’à 300 autres œufs au même endroit, enterrés sous les fossiles exposés.

Selon le paléontologue brésilien Alexander Kellner, les os embryonnaires indiquent que les pattes postérieures d’un bébé Hamipterus se développaient plus rapidement que certaines parties des ailes.

Les chercheurs pensent que les restes de ptérosaures découverts appartiennent à des spécimens qui vivaient dans une grosse colonie près d’un lac d’eau douce.

Ils soupçonnent que des oeufs et certains individus juvéniles et adultes ont été emportés par les eaux du lac lors d’une importante tempête et qu’ils ils y ont été préservés et ensuite fossilisés.

Les oeufs mesurent jusqu’ à environ 7,2 cm de long. Ils ressemblent aux oeufs mous de certains serpents et lézards modernes.

Peu d’oeufs et d’embryons de ptérosaure ont été découverts au cours des années, en partie parce que les œufs à coquille molle se fossilisent difficilement.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal Science .

Animaux familiers:Des fresques vieilles de près de 9 000 ans montrent des chiens en laisse

En Arabie Saoudite, une équipe d’archéologues a découvert ce qui semble être les plus vieilles images de chiens dressés par l’homme.

Sur les parois rocheuses du site d’art rupestre de Shuwaymis, dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite, une équipe d’archéologue a découvert une étrange scène gravée. On y voit un chasseur qui semble lever son arc pour tirer. Il est accompagné de treize chiens et, étonnamment, deux d’entre eux semblent être tenus en laisse.

Dans un article qui vient de paraître dans la revue scientifique Journal of Anthropological Archaeology, repris par Science Mag, l’archéologue Mario Guagnin de l’Institut Max-Plack pour les sciences humaines (Allemagne) explique avoir examiné, avec son équipe, plus de 1 400 parois rocheuses sur les sites de Shuwaymis et de Jubbah.

 

 

 

 

 

 

Un lent ralentissement dans la rotation de la Terre pourrait déclencher de grands tremblements de terre

Un léger ralentissement de la rotation de la Terre l’année prochaine pourrait déclencher plus de tremblements de terre que d’habitude, selon une nouvelle étude.

La vitesse de rotation de la Terre freinerait…actuellement.

Les périodes passées de rotation lente au cours des 100 dernières années ont coïncidé avec plus de tremblements de terre que la moyenne, selon une étude présentée le mois dernier à la réunion annuelle de la Société géologique d’Amérique.

« Le nombre de tremblements de terre qui se sont produits chaque année au siècle dernier est bien connu, et les changements dans le taux de rotation de la Terre sont bien connus », a déclaré le co-auteur de l’étude Roger Bilham, géophysicien à l’université du Colorado. »Tout ce que nous avons fait est de comparer ces deux listes de chiffres connus et de rapporter une relation intéressante et utile. »

L’idée de base est que lorsque l’essorage de la Terre ralentit légèrement, l’équateur rétrécit. Cependant, les plaques tectoniques ne rétrécissent pas aussi facilement, ce qui signifie que les bords des plaques sont comprimés. Bien que cette quantité de compression ne soit pas énorme, elle ajoute un stress supplémentaire aux limites des plaques qui sont déjà sous tension, où les tremblements de terre sont plus probables, a déclaré Bilham.

Bilham et sa collègue, Rebecca Bendick, géophysicien à l’Université du Montana à Missoula, ont étudié l’histoire des séismes de magnitude 7 ou plus depuis 1900.

En moyenne, il y a eu environ 15 tremblements de terre majeurs par an depuis 1900. Cependant, pendant certaines périodes, la planète voit entre 25 et 35 séismes de magnitude supérieure à 7 en un an. Quand l’équipe a regardé de plus près, ils ont trouvé ces périodes coïncidant avec des périodes où la Terre tourne plus lentement, ce qui signifie que les jours deviennent légèrement plus longs. Les changements dans la vitesse de rotation de la Terre peuvent être causés par des conditions météorologiques telles que El Niño , les courants océaniques et les courants dans le cœur fondu de la planète. Lorsque les fluides s’accélèrent, la Terre solide doit ralentir, a déclaré Bilham.

Parce que la NASA suit la longueur de la journée à la microseconde, ces ralentissements dans le spin de la Terre peuvent être prédits cinq ans à l’avance, a déclaré Bilham.

Sur la base de ces données, la Terre entre dans une période de rotation lente et prolongée. En conséquence, l’année prochaine pourrait voir plus de tremblements de terre, si les données passées sont une indication.Alors qu’une année moyenne pourrait voir une quinzaine de séismes de magnitude 7 ou plus, les quatre prochaines années pourraient voir se rapprocher de 20 tremblements de terre de cette taille, a déclaré Bilham.

« Savoir que les tremblements de terre seront plus abondants dans cinq, six ou sept ans est utile parce que si un département d’urbanisme envisage de réaménager les bâtiments pour les rendre plus sûrs contre les tremblements de terre maintenant, ou dans 10 ans, la connaissance qu’il y a plus de tremblements de terre manière peut les faire agir maintenant, plutôt que plus tard « , a déclaré Bilham.

Cependant, cet effet ne touchera probablement que les failles déjà soumises à un stress et à fort risque de rupture.

« Nous n’avons aucune information sur l’endroit où ces tremblements de terre se produiront, sauf qu’ils se produiront aux limites des plaques du monde », a déclaré Bilham.

« C’est un effet possible très intéressant », a déclaré Amos Nur, géophysicien à l’université de Stanford en Californie, qui n’était pas impliqué dans la recherche. « Même si le taux de rotation change si peu, la taille de la masse [de la Terre] et l’inertie sont si grandes, vous n’avez pas besoin d’un énorme changement de rotation pour avoir un changement dans le stress. »

Les scientifiques ont encore une mauvaise compréhension de ce qui déclenche les tremblements de terre, et n’ont aucun moyen de prédire les tremblements de terre , il serait donc impossible d’épingler définitivement un tremblement de terre donné sur la rotation de la Terre, a déclaré Nur.Pourtant, il existe des moyens de valider l’idée de base des chercheurs, a déclaré Nur.

« La prochaine étape serait de revenir en arrière et d’essayer de modéliser ce qui arrive au stress à l’intérieur de la Terre », quand sa rotation change, a déclaré Nur à Live Science. « Ce n’est pas ridicule, c’est tout à fait faisable. »

 

 

Les volcans islandais seraient en train de se réveiller

Ils présenteraient des signes évidents d’activité, selon les experts qui n’arrivent toutefois pas à prédire quand une éruption pourrait survenir.

Des volcans célèbres d’Islande montreraient des signes évidents de réveil, selon le site Iceland Monitor samedi qui cite un géophyiscien de l’Université d’Islande Páll Einarsson. L’expert a confié dans un journal local, que des processus étaient en cours dans leur centre, processus qui pourraient aboutir à une éruption.

Le scientifique s’est toutefois gardé d’avancer une date d’explosion, tant il est difficile de prédire à l’avance quand un volcan peut entrer en éruption, mais il a indiqué que les volcans faisaient désormais l’objet d’une surveillance renforcée.

Deux volcans sont pour l’instant concernés, le Bárðarbunga et le Grímsvötn. Ils se situent tous deux sous le glacier Vatnajökull, au sud de l’île, le plus grand d’Islande et le 2e plus grand d’Europe.

Par ailleurs, le Hekla, le volcan le plus connu de l’île, serait aussi en train de montrer des signes alarmants. Les experts ont observé une pression en hausse depuis sa dernière éruption en 2000. Mais les experts ne s’avancent pour l’instant pas à prédire une éruption.

En outre, un autre volcan, le Öræfajökull, qui fait lui aussi partie du glacier Vatnajökull et dont le cratère culmine à 1800 mètres, présente lui aussi des signes d’activité en augmentation. Sa dernière éruption remonter à 1727. Elle avait causé de gros dégâts et transformé une zone agricole en désert de lave.

L’Islande compte de nombreux volcans en activité. Tout le monde se souvient de l’éruption de  l’Eyjafjöll en mars 2010. Elle avait provoqué un important panache de cendres qui avaient entraîné de grosses perturbations dans le ciel européen avec la fermeture de plusieurs espaces aériens et de nombreuses annulations de vols.

 

 

 

 

Alerte Yellowstone:le supervolcan pourrait menacer l’humanité plus tôt que prévu

Le super-volcan de Yellowstone menace de se réveiller plus tôt que prévu. Les chercheurs de l’Arizona State University s’inquiètent des retombées du nuage de cendres et de dioxyde de carbone à l’échelle de la planète.

 

Le volcan dans le parc national du Yellowstone, situé dans le Wyoming et le Montana aux États-Unis, est l’un des 20 super-volcans de la Terre. Et celui-ci menace de se réveiller plus tôt que prévu… Selon National Geographic, des chercheurs de l’Arizona State University ont étudié pendant plusieurs semaines les dépôts fossiles des cendres retombées lors de la dernière éruption. En analysant les minéraux, ces spécialistes ont remarqué une évolution de la température en quelques dizaines d’années alors qu’ils pensaient qu’il faudrait quelques milliers d’années avant d’observer la moindre modification.

Entré en éruption pour la dernière fois il y a 640.000 ans, selon National Geographic, les chercheurs estiment que le volcan du Yellowstone est censé se réveiller tous les 600.000 ans. Ils ont déterminé qu’il rejeterait 1000 km³ de cendres et de dioxyde de soufre dans l’atmosphère, soit 2500 fois plus que lors de l’éruption du Mont Saint Helens en 1980. Cet amas expulsé pourrait réfléchir la lumière du Soleil sur une partie de la Terre, provoquant un « hiver volcanique ».

Inquiètant, lorsque l’on sait que sous la chambre magmatique, se trouve un gigantesque réservoir de magma, mesurant 19 km de haut sur 64 km de long et 40 km de large. Les roches en partie fondues qu’il contient rempliraient 11,2 fois le Grand Canyon du Colorado, ont calculé des volcanologues dont les travaux ont été publiés par le journal américain Science.

S’ensuivrait une chute brutale des températures pendant des mois, voire des années, empêchant toute culture agricole de la terre. Les cendres pourraient recouvrir le sol sur une épaisseur d’au minimum 2,5 centimètres tandis que des pluies acides dues à la présence de dioxyde de soufre dans l’air détruiraient une partie des récoltes de l’agriculture et polluerait une bonne partie des eaux.

Certaines projections font aussi état de 90.000 morts, suite à l’éruption du super-volcan, d’autres décès interviendraient dans la foulée.

Photo de juillet 2014.

 

Photo d’Août 2017
L’effet d’une éruption de Yellowstone.