Le thermomètre vient de tomber à -62 °C dans le village le plus froid du monde, et les photos sont à couper le souffle

Bienvenue à Oymyakon, un village où les élèves assistent aux cours jusqu’à ce que les températures atteignent -52° C. Ce village sibérien isolé est considéré comme le village d’habitation permanent le plus froid du monde, et la température cet hiver vient de dégringoler à -62° C (-80 ° F), ce qui rend nos plaintes quotidiennes à propos du temps plutôt idiotes.

Le photographe Amos Chapple y a voyagé :  » Je portais un pantalon fin quand je suis sorti pour la première fois à -47° C », a déclaré Chapple. « Je me souviens d’avoir eu l’impression que le froid agrippait physiquement mes jambes, l’autre surprise était que parfois ma salive se congelait en aiguilles me piquant les lèvres. »

 

Mais cette fois-ci, le froid est encore plus fort, non seulement il pince les jambes, mais il transforme aussi les cils des gens en glaçons. La station météorologique officielle au « pôle du froid » a enregistré -59 ° C, mais le nouveau thermomètre électronique a déclaré qu’il faisait -62° C. En fait, il a même cessé de fonctionner après avoir atteint la marque douloureuse. Certains des 500 habitants affirmant que les températures descendent même jusqu’à -68° C.

Dans les années 1920 et 1930, Oymyakon était une halte pour les éleveurs de rennes qui menaient leurs troupeaux à la source thermale. En essayant de forcer la population nomade à s’enraciner, le gouvernement soviétique a plus tard transformé le site en une colonie permanente. En 1933, une température de -67,7 ° C a été enregistrée dans le village, considérée comme la plus basse de l’hémisphère nord.

Bienvenue à Oymyakon, un village sibérien isolé considéré comme le village d’habitation permanent le plus froid du monde

 

La température a chuté à -62 ° C

 

Cependant dans le village, le froid qui pourrait geler vos globes oculaires n’a pas arrêté de vivre
Sauf pour les étudiants locaux qui ont cessé d’assister aux cours jusqu’à ce que les températures atteignent au moins -52° C
Et, croyez-le ou non, les gens vont encore travailler
Voici a quoi ressemble la conduite dans de telles conditions
Les vendeurs de rue n’ont pas besoin de réfrigérer leur poisson, car la température de l’air est suffisante pour les empêcher de pourrir

 

Cependant, les vendeurs ont besoin de se couvrir aussi chaud que possible

 

« Pendant le tournage du marcher, mes mains ont gelé », a déclaré le journaliste. « Les vendeurs sont là toute la journée. Comment se chauffent-ils? «

 

Certains touristes qui visitent Oymyakon sont aussi extrêmes que son temps

 

Ce groupe de Chinois n’a pas eu peur de plonger dans la source thermale à environ -60 ° C de température extérieur

 

Les photographes essaient d’utiliser le froid de manière créative: « J’ai vraiment pris des photos de cette ballerine à l’extérieur à moins 41° C, et cette photo n’est pas photoshopée »

 

Le village se trouve dans le district d’Oymyakonsky de la République de Sakha, en Russie

 

Il porte le nom de la rivière Oymyakon, dont le nom vient apparemment du mot Even kheium, signifiant « étendue d’eau non gelée »; un endroit où les poissons passent l’hiver «

 

Selon d’autres sources, le mot heyum (hэjум) (kheium peut être une faute d’orthographe) signifie « lac gelé »

 

La température avait trop chuté, même pour le nouveau thermomètre électronique. Il s’est cassé après avoir atteint -62 ° C

 

Mais environ 500 personnes vivent encore dans le village

 

Il se trouve à environ 750 mètres au-dessus du niveau de la mer

 

« Nous brossons la neige de nos chevaux Yakoutes. Pour nous, c’est normal « , a déclaré un habitant du village
Les gens ont surnommé ce lieu: le pôle nord du froid
Et bien que les hivers à Oymyakon soient longs et excessivement froids
Les étés peuvent parfois être chauds. En juin, juillet et août, les températures supérieures de 30° C ne sont pas rares

 

Dans les années 1920 et 1930, Oymyakon était une halte pour les éleveurs de rennes qui menaient leurs troupeaux à la source thermale au printemps

 

Mais en tentant de forcer sa population nomade à s’enraciner, les soviétiques ont ensuite transformé le site en un établissement permanent

 

Cependant, ce froid fait que tout le village ressemble à un pays hivernal merveilleux

 

Ce n’est pas tous les jours que vous verrez une telle beauté dans un tunnel de mine

 

En 1933, une température de -67,7 ° C a été enregistrée dans le village, validée comme la plus basse jamais enregistrée dans l’hémisphère Nord.

 

 

La durée du jour varie de trois heures en décembre à vingt et une heures en juin
Donc, vous devrez être rapide si vous voulez faire du tourisme en hiver

Et tandis que les habitants continuent à parler de leur vie quotidienne

 

 

Certains ont eu leurs cils gelés; ce qui mériterait de devenir la nouvelle tendance de beauté

 

 

Le monde s’éloigne toujours plus de son objectif climatique

Le monde s’éloigne de son objectif de maîtrise du réchauffement climatique, avec un fossé grandissant entre les émissions de gaz à effet de serre et l’ambition de l’Accord de Paris, alerte mardi l’ONU dans un rapport annuel sévère.

Pour garder la hausse du mercure en deçà de 2 °C, les États devront tripler d’ici 2030 le niveau global de leur engagement par rapport aux promesses faites en 2015 à la conférence climat de Paris (COP21), souligne le Programme environnement de l’ONU (PNUE).

Et le multiplier par 5 pour ne pas dépasser +1,5 °C, stade déjà annonciateur de dérèglements, ajoute ce neuvième rapport sur l’action climatique, publié à cinq jours de l’ouverture en Pologne de la 24ᵉ conférence mondiale sur le climat (COP24).

« C’est la nouvelle la plus alarmante : l’écart [entre le niveau actuel des émissions et le niveau nécessaire] est plus grand que jamais », dit à l’AFP Philip Drost, qui a coordonné le rapport du PNUE.

 « Il y a tant de chemin à parcourir, et nous devons agir rapidement.

Les feux de Californie

dans des décennies, maintenant. »

 

En 2017, les émissions de GES sont reparties à la hausse, après trois ans de relative stabilité. Et 2018 devrait connaître la même tendance, avec une augmentation attendue des émissions du secteur de l’énergie (les trois quarts du total), a déjà prévenu l’Agence internationale de l’énergie.

Le scénario du PNUE est plus sombre que l’an dernier aussi parce que les dernières recherches montrent qu’il ne faudra pas compter sur un déploiement vaste et rapide de technologies d’absorption du CO₂.

Les émissions en 2017 ont atteint un niveau historique, à 53,5 gigatonnes (Gt) équivalent-CO₂, soit 0,7 Gt de plus qu’en 2016, souligne le PNUE. Et « rien ne dit qu’elles aient atteint un pic — ce point où elles basculent, de la hausse à la baisse ».

Pour rester à 2 °C, il faudrait émettre au maximum 40 Gt d’équivalent-CO₂ en 2030, et 24 Gt pour 1,5 °C. Or si les pays s’en tiennent à leurs actions présentes, sans les renforcer, ils produiront encore 59 Gt à cette échéance, souligne le rapport, synthèse des connaissances scientifiques.

Selon les auteurs, 49 pays ont passé leur « pic » d’émissions, mais ils ne représentent que 36 % des GES mondiaux. Et au total, seuls 57 États (60 % des émissions) seraient en bonne voie d’y parvenir d’ici 2030 — si leurs promesses de 2015 sont tenues.

Il y a des progrès : boom des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, actions des collectivités locales dans les transports… Le PNUE souligne le dynamisme du secteur privé et le potentiel inexploité de l’innovation et du financement vert.

Fonte des glaciers en Patagonie

Encore bien du chemin à parcourir

Mais lutter contre le dérèglement climatique aujourd’hui, « c’est comme courir après un bus », explique Andrew Steer, président du groupe de réflexion WRI. « Nous allons de plus en plus vite, nous battons des records, mais le bus accélère, et la distance se creuse ».

Selon le rapport spécial publié en octobre par les experts climat de l’ONU (GIEC), le monde doit aussi viser l’objectif 1,5 °C — et pas seulement 2 °C — s’il veut se garder d’impacts majeurs, vagues de chaleur, super-ouragans ou calottes glaciaires déstabilisées. Or à ce stade, il court vers +4 °C par rapport au niveau préindustriel, à la fin du siècle.

Le PNUE insiste sur l’amélioration de l’impulsion au niveau national et le rôle à jouer par les gouvernements, par exemple avec « une politique fiscale soigneusement conçue […] pour subventionner des solutions à faibles émissions et taxer les combustibles fossiles ».

Nombre de pays du G20 en particulier ne devraient pas remplir leurs engagements pris à Paris (UE, États-Unis, Australie, Canada…), à en croire leurs trajectoires actuelles. La Chine et la Russie devraient y arriver, mais leurs ambitions étaient relativement limitées.

À la COP de Katowice, qui ouvre dimanche, les États sont invités à répondre au rapport du GIEC et à se pencher sur l’ampleur de leur engagement global. L’accord de Paris prévoit une révision des contributions nationales pour 2020.

« Les gouvernements doivent vraiment reprendre leurs contributions, et relever leurs ambitions », souligne M. Drost, du PNUE. « Il y a tant de chemin à parcourir, et nous devons agir rapidement. Pas dans des décennies, maintenant. »

 

Recul du glacier au Groenland.

 

 

 

 

 

Astronomie:Alors que la mission Kepler de la NASA touche à sa fin, les scientifiques communiquent les données de la planète au public

En 2009, le laboratoire de propulsion par réaction de la NASA a construit un télescope spatial dans le but de trouver des planètes en dehors de notre propre système solaire. Huit ans plus tard, c’est ce que nous avons fait.

Depuis son lancement, le télescope spatial Kepler a découvert plus de 4 000 nouvelles planètes, dont certaines partageant des similitudes avec la Terre.

Cette semaine, des scientifiques se sont réunis au centre de recherche Ames de la NASA à Mountain View pour célébrer un événement marquant: la dernière mémoire cache de données de la mission Kepler originale a été organisée et mise à la disposition du public.

La cache comprend 219 nouvelles planètes candidates, dont 10 de la taille proche de la Terre et gravitant autour de la zone habitable de leur étoile – la distance qui le sépare d’une étoile où l’eau liquide peut se former sur une surface rocheuse.

Notre cousine Kepler -186f

Regardez le lancement original du télescope de chasse aux planètes:

Les dernières découvertes de la mission Kepler originale ont été publiées avec un catalogue complet d’exoplanètes candidates découvertes au cours de la mission de quatre ans du télescope, qui s’est terminée en 2014 à la suite d’un dysfonctionnement mécanique. Le décompte final de la mission comprend 4 034 candidats à la planète identifiés par Kepler.

Parmi ceux-ci, 2 335 ont été vérifiés en tant qu’exoplanètes. Plus de 30 candidats proches de la taille de la Terre et de zones habitables ont été vérifiés.

La NASA a passé les trois dernières années à organiser des milliards de points de données collectés par Kepler afin de les mettre à la disposition du public et de la communauté scientifique, à utiliser selon Susan Thompson, chercheuse scientifique de Kepler. La publication du catalogue marque également le début de la fin de la mission sur laquelle elle travaille depuis près de dix ans, a-t-elle déclaré à KPCC.

«La situation est tellement différente de celle où Kepler a commencé», a-t-elle déclaré. «Nous ne savions pas s’il y avait des planètes terrestres où aller. Nous avons supposé qu’ils étaient là, mais maintenant nous en avons un groupe et nous pouvons les voir.

Elle espère qu’en rendant les données publiques, la NASA peut encourager les générations futures à continuer à rechercher davantage d’exoplanètes, a-t-elle déclaré. 

La mission originale de Kepler était axée sur un groupe particulier d’étoiles. En surveillant en permanence la lumière émise par chaque étoile, les scientifiques ont pu observer des creux dans la quantité de lumière. Les creux de lumière signalent probablement le passage d’une planète, phénomène appelé transit.

Écoutez les scientifiques de la NASA discuter de leurs espoirs pour la mission originale de Kepler en 2009:

La mission secondaire de Kepler, K2, a été lancée après la fin de la mission initiale…et jusqu’a  son silence mortel! 

L’objectif principal de K2 reste identique à celui de son prédécesseur: découvrir des exoplanètes dans des systèmes stellaires autres que le nôtre. Mais cela se fait en observant au moins huit fois plus d’espace que la mission d’origine, selon le Dr Charles Beichman, directeur exécutif de Caltech et de l’Institut scientifique ExoPlanet de la NASA. 

La vue élargie de la mission capture une collection plus diversifiée d’objets astronomiques, allant de groupes d’étoiles lointaines aux planètes telles que le système TRAPPIST-1 de sept planètes de la taille de la Terre, plus proches de chez nous, a-t-il déclaré.

« Nous avons perdu la capacité de surveiller ce groupe d’étoiles », a-t-il déclaré. « Mais cela présentait de grands avantages car il a permis à Kepler de traverser tous les nouveaux types d’objets intéressants », a-t-il déclaré. 

Voici une illustration de la différence entre la mission originale de Kepler et K2:

Pendant les quatre premières années de sa mission principale, le télescope spatial Kepler a observé un champ étoilé situé dans la constellation du Cygne (à gauche). Les nouveaux résultats publiés à partir des données de Kepler d’aujourd’hui ont des implications pour la compréhension de la fréquence des différents types de planètes de notre galaxie et de la manière dont les planètes sont formées. Depuis 2014, le télescope Kepler a pris des données lors de sa deuxième mission étendue, observant des champs sur le plan de l’écliptique de notre galaxie (à droite). NASA / CENTRE DE RECHERCHE AMES / WENDY STENZEL

 

Aperçu de la chronologie des missions de chasse à la planète passées et futures de la NASA: 

Illustration des différents éléments du programme exoplanète de la NASA, notamment des observatoires au sol, tels que l’observatoire WM Keck, et des observatoires spatiaux, tels que Hubble, Spitzer, Kepler, TESS, le télescope spatial James Webb, WFIRST et les futures missions. NASA

La mission secondaire a continué  d’examiner plus de 100 000 étoiles dans la galaxie de la Voie lactée jusqu’à ce que le télescope soit vide de carburant . 

Une fois que le carburant s’est  vidé, il tournera dans l’espace pour toujours. Mais il se peut qu’il ne soit pas seul. La NASA a déjà construit des télescopes plus grands et plus puissants pour la prochaine génération de chasseurs de planètes.


Que va-t-il arriver a Kepler?

Pour le télescope spatial Kepler de la NASA, le monde se terminera dans la glace plutôt que dans le feu.

Kepler, qui est responsable de 70% des quelque 3 800 découvertes d’exoplanètes confirmées à ce jour, a fermé les yeux. Le télescope prolifique est en panne de carburant et sera mis hors service dans une semaine ou deux, ont annoncé des responsables de la NASA hier (30 octobre)

Kepler ne sortira pas dans une explosion de gloire dramatique comme le satellite Cassini en orbite autour de Saturne de la NASA , qui a été délibérément désorbité dans l’atmosphère épaisse de la planète encerclée en septembre 2017 lorsque sa jauge à carburant a commencé à érafler « E. ». [ Les 7 plus grandes découvertes d’exoplanètes de Kepler ]

Les membres de l’équipe Kepler transmettent plutôt une simple commande au chasseur de planètes en orbite solaire, ce qui déclenche une séquence de démantèlement déjà à bord du vaisseau spatial. Kepler éteindra son émetteur radio et ses systèmes de protection contre les pannes intégrés, devenant ainsi un morceau de métal inerte flottant, silencieux et sans correspondance, dans les profondeurs sombres et froides de l’espace.

Un grand mystère résolu par Kepler :l’explosion d’une étoile a ses débuts.

« Kepler traîne actuellement sur la Terre sur environ 94 millions de kilomètres, et restera à la même distance de la Terre dans un avenir proche », a déclaré Charlie Sobeck, ingénieur système du projet au centre de recherche de la NASA à Ames Research Center, à Moffett, en Californie. journalistes hier. 

l y aura des bousculements au cours des décennies. En 2060, par exemple, la Terre en orbite plus rapide aura presque rattrapé Kepler, ont expliqué desresponsables de la NASA dans une nouvelle vidéo . La gravité de notre planète poussera alors le télescope spatial vers le soleil un peu, et Kepler avancera devant la Terre sur une orbite légèrement plus courte et plus rapide. Mais en 2117, Kepler retrouvera son ancien chemin après une autre rencontre avec la Terre. Et le cycle va continuer.

Donc, une mission de sauvetage ou de ravitaillement en carburant serait presque impossible, ont déclaré des responsables de la NASA. Les astronautes ont réparé et amélioré le télescope spatial Hubble de l’agence à cinq reprises entre 1993 et ​​2009, mais Hubble réside sur une orbite terrestre basse, à seulement 569 kilomètres au-dessus de notre planète. 

Kepler a été lancé en mars 2009 dans le but de déterminer le degré de similarité des planètes similaires à la Terre autour de la galaxie de la Voie Lactée. Le vaisseau spatial a pourchassé des mondes extraterrestres en utilisant la  » méthode du transit « , en notant les faibles creux dans la luminosité des étoiles causés par les planètes en orbite traversant leur visage.

Kepler a initialement regardé environ 150 000 étoiles simultanément. Ces travaux originaux ont pris fin en mai 2013, lorsque le satellite a perdu la deuxième de ses quatre roues de réaction à maintien de l’orientation. Cependant, les membres de l’équipe de mission ont vite compris qu’ils pourraient stabiliser Kepler en utilisant les roues restantes et la pression de la lumière du soleil. En 2014, ils se sont lancés dans une nouvelle mission appelée K2 .

Pendant le K2, Kepler a fait diverses observations sur des campagnes décalées de 80 jours, étudiant tout, des astéroïdes et des comètes de notre propre système solaire aux lointaines explosions de supernova.

Mais on se souviendra toujours de Kepler pour ses découvertes d’exoplanètes. Le total actuel du vaisseau spatial s’élève à 2681 mondes extraterrestres, dont 354 ont été découverts au cours du K2. Près de 2900 « candidats » exoplanètes Kepler attendent toujours d’être examinés par une analyse ou une observation de suivi, et l’histoire suggère que la plupart d’entre eux finiront par être confirmés.

Kepler a cependant longtemps été sur beaucoup plus que juste ces chiffres bruts. Les observations du télescope spatial ont révélé que les planètes sont plus nombreuses que les étoiles de la galaxie; les mondes potentiellement habitables sont semblables à la Terre; et que les planètes et les systèmes planétaires sont beaucoup plus variés et diversifiés que l’exemple limité fourni par notre propre système solaire.

De telles découvertes sont en train de remodeler la compréhension des astronomes sur la place de l’humanité dans l’univers et de mieux équiper les astrobiologistes pour la recherche de signes de nos voisins cosmiques, ont déclaré des membres de l’équipe de mission.

« En gros, Kepler a ouvert la voie à l’exploration du cosmos par l’humanité » , a déclaré Bill Borucki , l’ investigateur principal de la mission à Kepler , qui a pris sa retraite en 2015 après de nombreuses années à la NASA Ames, lors d’une téléconférence.

Le prix total pour Kepler sera d’environ 700 millions de dollars, ont indiqué Sobeck et Borucki.

 

 

 

 

 

Système 001: Un concept innovant pour retirer le plastique de l’océan a été déployé au large de la côte californienne

Fondé en 2013 par Boyan Slat, l’inventeur âgé de 18 ans (à l’époque), The Ocean Cleanup est une organisation à but non lucratif qui travaille pour nettoyer nos océans en retirant le plastique. Après cinq années de conception et d’essais rigoureux, l’appareil de nettoyage de Cleanup, appelé Système 001, a été déployé au large de la côte californienne.

 

Le système 001 est un appareil de collecte passive fonctionnant en tandem avec les courants océaniques, tirant parti des modèles de mouvements circulaires de l’eau, appelés gyres, qui provoquent l’accumulation des déchets. Ocean Cleanup souligne que 92% des débris sont encore assez gros pour être collectés à l’aide du grand filet suspendu du système. Il est donc essentiel de retirer ce plastique avant qu’il ne se dégrade en microplastiques entrant dans la chaîne alimentaire. En raison de la conception du filet, le groupe a indiqué qu’il n’avait pas attiré les animaux, probablement parce qu’ils disposaient de suffisamment de temps et d’espace pour s’éloigner des filets à entonnoir à débris.

 

Bien que l’organisation ait des aspirations mondiales et une équipe internationale (le fondateur est néerlandais), leur premier objectif est l’énorme vortex de déchets du Pacifique nord, qui flotte dans l’océan entre la Californie et Hawaï. Le vortex de déchets du Pacifique nord est le plus grand regroupement de déchets aquatiques au monde, reconnu pour la première fois il y a trente ans. On estime qu’il contient environ 80 000 tonnes d’ordures couvrant une superficie gigantesque. Le bateau de nettoyage de l’océan, le lanceur Maersk, a remorqué le système 1 200 milles d’Alameda pour commencer ses travaux.

Vous pouvez voir une mise à jour en direct de l’emplacement du système et en savoir plus sur The Ocean Cleanup sur le site Web de l’organisation , ainsi que sur Twitter et Instagram .

 

 

 

 

Le sort d’une partie  de la vie sur Terre dépend de nos décisions actuelles!

 

 

 

 

Pêché en Chine, ce mystérieux poisson mutant humanoïde effraie les locaux

 

Une forme de vie inconnue ou un habitant des fonds marins? La nature de la créature qui apparaît dans cette vidéo, mise récemment en ligne, partage les internautes.

 

Un habitant des eaux profondes jusque-là inconnu et dont la forme paraît humaine a été découvert sur une plage du sud de la Chine.

Comme le précise le Daily Star, lorsque les locaux ont découvert cette créature, ils ont crû qu’elle était déjà morte. Mais lorsque le plus courageux d’entre eux a décidé de s’approcher de ce poisson mutant pour se prendre en photo, le monstre marin s’est avéré vivant.

Pour le moment, on ignore aussi bien la nature de cette créature que son destin ultérieur. Les internautes suggèrent qu’il s’agisse d’une forme de vie jusque-là inconnue. Les plus sceptiques y voient une étoile de mer qui a muté pour une raison inconnue.

Mise en ligne le 9 juillet, la vidéo a vite attiré l’attention des internautes qui l’ont republiée à plusieurs reprises. Quant à l’enregistrement initial, il a déjà été visionné des centaines de milliers de fois.

 

 

 

Il y a 100 ans, la grippe espagnole faisait 1200 morts à Winnipeg

Le mois d’octobre marque les 100 ans du début de la pire épidémie de grippe espagnole à frapper le Manitoba. Le 30 septembre 1918, les soldats E. Murray et W. Barney débarquent dans la capitale manitobaine avec 21 autres soldats. Ils arrivent d’Europe où la Première Guerre mondiale en est à ses derniers jours à bord d’un train qui transporte des troupes vers le front sibérien. Ils souffrent de la grippe espagnole et en mourront quelques jours plus tard.

Il y a 100 ans, la grippe espagnole faisait 1200 morts à Winnipeg

Il s’agit des deux premiers décès enregistrés au Manitoba dus à cette maladie . La pandémie qui suivra fera 1200 morts à Winnipeg.

La pandémie déjà bien ancrée en Europe et dans l’est du Canada sera la plus meurtrière de la planète depuis la peste noire qui a tué environ 50 millions de personnes en Europe au 14e siècle.

Au Canada, la grippe espagnole a causé la mort d’environ 50 000 personnes, selon le site de Parcs Canada qui qualifie la situation de véritable chaos.

La professeure d’histoire à l’Université du Manitoba, Esyllt Jones, affirme qu’une telle pandémie serait toujours terrifiante aujourd’hui « si on imagine une épidémie qui tue plus de 1000 personnes en l’espace de peut-être trois mois ».

Des « poumons transformés en éponges »

D’après Esyllt Jones, la grippe espagnole présentait des symptômes similaires à ceux d’une grippe ordinaire, soit des douleurs et de la fièvre, qui pouvait toutefois être assez élevée pour provoquer des délires ou des pensées suicidaires.

Elle compare les poumons des personnes atteintes par le virus à des éponges. Ils s’emplissaient d’un liquide, ce qui entraînait une forme d’asphyxie. Elle explique que de nombreux malades sont morts d’infections secondaires liées à la maladie, comme des bronchites ou des pneumonies.

Dans son livre The Last Plague, l’historien Mark Humphries note que, malgré son nom, les chercheurs discutent encore de l’origine de la grippe « espagnole ». Elle a été nommée comme telle parce que les médias espagnols, qui n’étaient pas censurés, ont été les premiers à en rendre compte en mai 1918.

Mark Humphries estime qu’une fois que la grippe eut atteint l’est du Canada, le train du Corps expéditionnaire sibérien a contribué à son expansion à travers le pays. Esyllt Jones ajoute à cela les déplacements des civils. À Winnipeg, la première victime civile de la maladie était une femme qui revenait d’un voyage à Montréal.

Face à la propagation de la maladie, les fournisseurs de soins de santé étaient démunis, explique Esyllt Jones.

Une ville sous pression

Lorsque les soldats Murray et Barney sont morts à Winnipeg en 1918, la Ville n’était pas préparée à la virulence de cette vague de grippe espagnole.

« Rien de ce que nous avons connu dans le passé ne se rapproche de cette épidémie, tant au niveau de la rapidité de sa propagation que de sa virulence », peut-on lire dans le rapport annuel de santé de la Ville pour 1918.

Esyllt Jones explique que Winnipeg souffrait des difficultés causées par quatre années de guerre en Europe et était la plus grosse ville de l’Ouest canadien avec une population approchant les 180 000 habitants. Ayant connu plusieurs vagues d’immigration, elle faisait face à des tensions ethniques et sociales.

Des mesures de quarantaine inadéquates, le manque de coordination en matière de santé publique et une « impuissance » médicale ont créé une situation de tension. Le nombre de morts a atteint des centaines en quelques semaines et des mesures de santé publiques ont été mises en place.

Tous les rassemblements ont été interdits, tandis que les lieux comme les églises, les écoles et les bars ont été fermés. Cela n’a pas suffi. La maladie a atteint son apogée à la mi-novembre, avant de disparaître progressivement.

À l’époque, les bénévoles ont joué un rôle crucial. En 1918, il n’y avait pas de ministère de la Santé et Esyllt Jones explique que la plupart des tâches à effectuer à ce niveau relevaient des municipalités. À Winnipeg, au moins 650 femmes se sont portées volontaires pour aider les malades.

Un taux de mortalité 10 fois plus élevé dans les communautés autochtones

À Winnipeg, la grippe espagnole a tué environ 1200 personnes. Des recherches récentes au Manitoba établissent que le taux de mortalité au sein de certaines communautés autochtones était près de dix fois plus élevé qu’au sein des non-Autochtones.

D’après Esyllt Jones, c’est dû à l’héritage social et économique du colonialisme ainsi qu’au manque d’accès aux soins dans les régions plus éloignées.

« Si nous voulons comprendre l’expérience des Canadiens autochtones, nous devons accepter le fait que leur inégalité en matière de santé n’est pas une chose inévitable. C’est un résultat de l’histoire », affirme-t-elle.

Esyllt Jones explique que « les épidémies sont une occasion pour les divisions de s’enfoncer davantage ». « Mais ce sont aussi des occasions pour les gens ordinaires de s’entraider », souligne-t-elle.

Dérèglement climatique : le rapport accablant du GIEC que le monde est en train de perdre la bataille

« Limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C nécessiterait des changements rapides, très profonds et sans précédent dans tous les aspects de la société », dit le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dévoilé dimanche.

C’est avec cet appel solennel que les experts en changements climatiques les plus influents du monde interpellent les décideurs de toutes les nations.

Pour arriver à leur fin, les 91 auteurs du GIEC citent 6000 sources scientifiques.

Leur rapport rigoureux a pour but de « donner aux décideurs les informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions qui s’attaqueront aux changements climatiques », comme l’explique Debra Roberts, coprésidente d’un des groupes de travail du GIEC.

Les prochaines années sont parmi les plus importantes de notre histoire.

Debra Roberts, coprésidente d’un des groupes de travail du GIEC

Le GIEC répond ainsi à une requête qui lui a été adressée par les nations signataires lors de l’adoption de l’Accord de Paris en 2015 : analyser les effets d’un réchauffement climatique de 1,5 °C, mais aussi expliquer l’ampleur des efforts qui devraient être déployés pour limiter le réchauffement sous cette ambitieuse limite.

Photo de la fonte des glaces en Antartique.

D’après les graphiques diffusés, les risques d’un réchauffement de 2 °C sur les coraux des eaux chaudes où sur la région de l’Arctique serait « très élevés ». Les risques seraient « élevés » en ce qui concerne l’augmentation du niveau des océans et les événements météorologiques extrêmes.

Chaque fraction de degré compte

En signant l’Accord de Paris, au terme de la COP21, les États signataires se sont engagés à maintenir la hausse de la température globale « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5 °C ».

La mention du seuil maintenant bien connu de 1,5 °C avait été obtenue par les petits États insulaires, dont l’existence même de certains est menacée par la hausse du niveau des océans.

L’ours polaire aura disparu avant nous,mais nous ne réagissons pas!

Cette limite n’est cependant pas symbolique, et les experts du GIEC insistent sur l’importance de chaque fraction de degré Celsius de réchauffement sur « les écosystèmes, la santé et le bien-être humains ».

Le respect de cet objectif requerra cependant des actions radicales; il faudra réduire nos émissions nettes de CO2 de 45 % par rapport au niveau de 2010 d’ici 2030 et que l’humanité soit carboneutre en 2050. Dans un peu plus de 30 ans, il faudrait donc que chaque tonne de CO2 émise dans l’atmosphère par les humains soit ensuite retirée.

le monde en train de perdre la bataille

Les canicules au Québec en 2018 démontrent que le climat est très fortement perturbé.

Le monde n’atteindra pas son objectif le plus rigoureux des 25 dernières années en matière de changements climatiques à moins que les dirigeants politiques ne fassent preuve de la volonté nécessaire pour agir plus rapidement et plus directement afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’intensité des incendies en Grèce et en Californie,en 2018.

C’est le principal message du nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies qui doit être publié dimanche.

Le rapport vise à donner des lignes directrices scientifiques sur comment la communauté internationale peut atteindre ses objectifs relativement aux changements climatiques. Il devrait toutefois montrer que la planète est en voie de se réchauffer de 1,5 degré Celsius par rapport à l’ère préindustrielle d’ici 2040.

Actuellement, la température globale augmente de 0,2 degré Celsius chaque décennie et a déjà grimpé de 1 degré Celsius depuis 1850.

Selon la cible établie par l’Accord de Paris en 2015, les pays devraient réduire suffisamment leurs émissions d’ici la fin du siècle pour permettre un réchauffement maximal de 2 degrés Celsius comparativement à l’ère préindustrielle. Mais l’Accord prévoit aussi un objectif plus ambitieux de 1,5 degré Celsius.

Catherine Abreu

Catherine Abreu, la directrice générale de Réseau action climat Canada, affirme que la différence entre 1,5 et 2 degrés Celsius peut paraître minime, mais elle est en fait énorme sur le plan des changements climatiques.

Carbon Brief, un site web britannique spécialisé dans la recherche scientifique et les politiques sur le climat, a passé en revue 70 études approuvées par les pairs. À partir de cet examen, il a affirmé, vendredi, qu’avec un réchauffement de 1,5 degré Celsius, le niveau des mers augmenterait en moyenne de 48 centimètres contre 56 centimètres avec un réchauffement de 2 degrés.

De plus, le groupe a estimé les chances d’avoir un été sans glace dans l’Arctique à 3 pour cent avec un réchauffement de 1,5 degré Celsius comparativement à 16 pour cent avec un réchauffement de 2 degrés.

Et la fréquence des pluies torrentielles dans l’est du Canada passe de 26 pour cent avec un réchauffement de 1,5 degré Celsius à 55 pour cent avec un réchauffement de 2 degrés.

L’an prochain, les signataires de l’Accord de Paris devront témoigner de leurs progrès dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs nationaux sur le plan des émissions de gaz à effet de serre. Le Canada souhaite réduire les siennes de 30 pour cent par rapport aux niveaux enregistrés en 2005. En 2017, le gouvernement canadien avait informé les Nations unies qu’il était à 66 millions de tonnes de sa cible, et ce, en dépit de tous les programmes et politiques en place ou prévus. Ce chiffre correspond aux émissions produites par 14,5 millions de voitures au cours d’une seule année.

Lors d’une récente entrevue avec La Presse canadienne, la ministre fédérale de l’Environnement, Catherine McKenna, a dit savoir que le rapport annoncerait que «nous ne sommes pas sur la bonne voie pour atteindre le 1,5 degré».

«Nous le reconnaissons et nous savons tous que nous devons en faire plus, a-t-elle concédé. C’est pourquoi l’Accord de Paris a été conçu tel qu’il est. Chaque pays doit passer à l’action et nous devons nous montrer plus ambitieux au sujet des mesures qui seront adoptées.»

Le Canada n’a cependant aucunement l’intention de réviser ses ambitions dans un avenir proche. Il se concentre plutôt sur l’implantation de son plan actuel, qui comprend un prix national pour le carbone, l’élimination des centrales électriques au charbon, l’amélioration de l’efficacité énergétique des résidences et des entreprises, et l’investissement dans des sources d’énergie propres et renouvelables.

EN CONCLUSION

Chaque pays tient fermement ses positions:comme par exemple les Etats-Unis d’Amérique qui ne font pas partie d’aucun accord sur la lutte au réchauffement global.

Nous devons prendre comme acquis que le climat de la Terre va devenir hostile aux êtres humains et d’ici peu,nous aurons disparu au milieu de la Sixième Extinction Massive d’Espèces que nous aurons  créé nous-mêmes!

Les Défenseurs de la Terre doivent se mettre au travail  pour abattre ce système le plus rapidement possible!

Osons promouvoir une nouvelle démarche,une nouvelle société,même partir pour un autre monde,s’il le faut!


EN COMPLÉMENT

Voici à quoi ressemblera le monde une fois que toute la glace aura fondu

 

Au fil des années, nous avons appris que l’humanité a radicalement changé la planète Terre. Si toute la glace venait à fondre à la surface de la Terre, elle transformerait DRAMATIQUEMENT les continents de notre planète et inonderait les grandes villes autour du globe.

 

Les scientifiques estiment qu’il y a plus de 5 millions de kilomètres cubes de glace sur la Terre. De nombreux chercheurs s’accordent à penser qu’il faudrait environ 5 000 ans pour que toute la glace fonde.

Si cela venait à se produire, les continents sur Terre serait complètement réorganisés.

Toutefois, si nous continuons à rajouter des quantités de carbone dans l’atmosphère, nous pourrions facilement créer une planète totalement libérée de la glace. Comme le National Geographic l’a rapporté, cela se traduirait par une température moyenne de 26 degrés Celsius au lieu de la 13 en ce moment-même.

Selon les rapports, le niveau de la mer a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie et à un rythme encore plus effréné durant ces dernières années. Selon les estimations du Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, le niveau de la mer pourrait augmenter à un rythme alarmant d’un ou plusieurs mètres d’ici la fin du siècle.

Tout cela a été minutieusement démontré par le National Geographic en 2013, et que le niveau de la mer peut augmenter de 65 mètres si toute la glace sur notre planète venait fondre.

Les conséquences sont terrifiantes. Cela signifierait que le littoral atlantique ENTIER pourrait disparaître, y compris la Floride et la côte du Golfe. Consultez l’image ci-dessous:

Amérique du Nord…
En Amérique du Sud, le Bassin de l’Amazone, au nord, et le Bassin de la rivière Paraguay, au sud, deviendraient des embouchures de l’Atlantique, en balayant Buenos Aires, le littoral de l’Uruguay et la majeure partie du Paraguay.

 

La même chose se produirait en Europe, en Afrique, en Asie et même en Antarctique.

Europe

 

Afrique

 

Asie

 

Océanie

 

Pour avoir une idée de ce qui se passerait si toute la glace sur Terre venait à fondre, le site Business Insider a créé une vidéo :

 

 

 

 

 

Réchauffement global:tout est annoncé depuis 30 ans

Le réchauffement climatique est annoncé depuis plus de 30 ans par les scientifiques, qui s’en veulent de l’avoir sous-estimé.

De l’élévation du niveau des océans à la montée des événements extrêmes, les bouleversements du dérèglement climatique sont annoncés depuis longtemps, soulignent les chercheurs. Ils admettent cependant avoir pu parfois en sous-estimer l’ampleur.

«Il y a un côté assez triste de voir se dérouler dans le monde réel ce que la physique du climat nous a appris depuis des années», a indiqué à Incheon la climatologue Valerie Masson Delmotte, qui copréside la réunion en cours entre le groupe des experts du climat de l’ONU (GIEC) et les gouvernements. «Malheureusement, tout ou presque était dit il y a 30 ans», souligne Jean Jouzel, longtemps vice-président du GIEC. «Ce réchauffement marqué sur lequel se superpose une recrudescence d’événements extrêmes, c’est ce que l’on vit aujourd’hui!».

«Les choses que les scientifiques avaient promises pour le futur sont en train de se produire», ajoute Jennifer Morgan, la directrice de Greenpeace International. «On pensait avoir plus de temps, mais non.»

Politiciens pointés du doigt

Le climatologue Jean-Pascal Ypersele cite le rapport «Une seule planète», préparé en 1972 pour la première conférence de l’ONU sur l’environnement humain. Le document parlait d’«effets globaux et catastrophiques» d’une possible augmentation de 2 degrés de la température du fait des émissions de CO2.

«Ceux qui ont sous-estimé la sévérité du changement climatique sont plutôt la plupart des dirigeants politiques, qui ont si peu agi pendant tant d’années», poursuit le scientifique belge. Il y voit deux raisons: «Le manque d’intérêt pour les questions à long terme, et les efforts des lobbies des industries des énergies fossiles pour instiller le doute dans les analyses sur le changement climatique et ses solutions».

Les scientifiques admettent aussi avoir souvent penché du côté de la prudence. Pour Michael Mann, de la Pennsylvania State University, «les modèles de projections ont été exagérément conservateurs, avec une tendance à sous-prévoir les impacts en cours, dont la perte de banquise en Arctique, de glace au Groenland ou en Antarctique ouest, et donc la montée des mers en résultant».

Le système «des études scientifiques, qui font l’objet de revue par les pairs, est hautement conservateur», ajoute le climatologue Peter Frumhoff, aujourd’hui à l’ONG Union of concerned scientists. «Et puis, il y a une tradition culturelle en sciences et surtout en science du climat, qui veut ne pas être trop alarmiste».

Le volcan islandais géant Katla montre des signes clairs d’éruption prochaine

Un grand volcan islandais présente des signes d’éruption qui pourraient être plus importants qu’une explosion qui a perturbé le transport aérien il ya près de dix ans.

Le volcan, connu sous le nom de Katla, contient un cône caché sous un glacier sur un sommet de 5 000 pieds. Cet aspect caché de Katla rend difficile l’observation du volcan. Les techniques de mesure aéroportées réalisées par des scientifiques islandais et britanniques ont révélé que Katla libère massivement du dioxyde de carbone. Cette libération de dioxyde de carbone mesurée à douze à vingt-quatre kilotonnes par jour. Seuls deux volcans connus sur Terre ont été observés pour émettre plus de dioxyde de carbone par jour.

Situation des volcans en Islande.

 

 

L’importance de cette accumulation de dioxyde de carbone est que cela pourrait signaler une éruption massive. Les chercheurs prédisent une éruption probable. Ce qui est troublant, c’est que même si une éruption est susceptible de se produire, les scientifiques ne sont pas en mesure de prédire quand l’éruption aura lieu.

Ironiquement, la traduction de Katla est «bouilloire» ou «chaudière». On prévoit que l’éruption prévue pourrait être plus massive que l’éruption du volcan Eyjafjallajokull en 2010. L’éruption de l’Eyjafjallajokull a considérablement affecté le transport aérien. Selon les experts, l’impact sur le transport aérien dépend de l’intensité de l’éruption et de la direction du vent au moment de l’éruption.

 

Les chercheurs affirment également qu’une éruption est attendue depuis longtemps, car Katla éclate tous les cinquante ans, mais n’a pas connu d’éruption depuis 1918. Même une petite éruption provoquera probablement un panache de cendres plus important que l’éruption de Eyjafjallajokull en 2010.

Il y a aussi la question de savoir pourquoi Katla dégage autant de dioxyde de carbone. Les scientifiques ont eu du mal à affirmer qu’ils ne peuvent pas expliquer ce phénomène en étudiant l’activité géothermique normale.

 

 

Surveillance de Yellowstone:plus de 200 séismes en 10 jours

Les scientifiques ont révélé qu’un essaim de 200 petits séismes avait été détecté  au supervolcan de Yellowstone au cours des 10 derniers jours. Cela fait suite à la nouvelle que le magma sous la surface du volcan a montré des signes de fatigue. Cela a conduit les gens à demander si le volcan pouvait être proche de l’éruption.

L’USGS dit que l’essaim s’est considérablement accru

Des experts du US Geological Survey ont indiqué que le dernier essaim avait débuté le 8 février à huit miles au nord-est de West Yellowstone au Montana et qu’il avait considérablement augmenté dans les jours qui ont suivi. Les scientifiques ont déclaré qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter pour le moment, car si l’on pense que les tremblements de terre sont causés par un mélange de processus sous la surface, l’activité est faible et le niveau d’alerte est resté normal pour le Supervolcano.

Le supervolcan de Yellowstone abrite de nombreuses failles et a connu une longue histoire d’activité sismique. Alors que les processus naturels se produisent sous la surface, les effets de stress pour les événements survenus par le passé continuent de maintenir leur adhérence. Selon l’USGS, la région reste un foyer de sismicité et d’activité en essaim.

Tremblements de terre à Yellowstone Caldera West

L’USGS a déclaré que l’essaim se produisait dans la même région que celle de l’essaim de Maple Creek qui a eu lieu l’été dernier. Environ 2 400 petits séismes se sont produits sur une période de quatre mois. Les stations de sismographie de l’Université de l’Utah ont été les premières à détecter le tremblement de terre, elles les ont remarquées a partir du 12 février  jusqu’au 18 février 2018.On  en comptait plus de 200. On pense qu’un nombre beaucoup plus  grand est passé inaperçu.

Les tremblements de terre étaient à environ 5 milles sous la surface

L’USGS a déclaré que l’essaim a commencé le 8 février 2018 et que quelques événements se sont produits chaque jour. Puis, le 15 février 2018, les taux de séismicité ont considérablement augmenté. Le plus gros séisme s’est produit le 18 février et il s’agissait du M2.9. Aucun tremblement de terre n’a été ressenti et tous se sont produits à environ 5 miles sous la surface.

Carte topographique de Yellowstone Caldera West

L’USGS a déclaré que les essaims montrent les changements de contrainte sur les petites failles sous la surface et qu’ils sont généralement provoqués par des changements de pression sous la surface grâce à l’accumulation et / ou au retrait de fluides ou de forces tectoniques à grande échelle. Ils ont poursuivi en disant que la région de l’essaim actuel voit les deux processus mais il n’y a aucune raison de s’alarmer. Les experts ont déclaré que ces formes de tremblement de terre se produisent couramment à Yellowstone et représentent environ 50% de l’activité sismique qui se produit dans le parc.

La NASA a un plan de 3,46 milliards de dollars pour refroidir le volcan

Ce n’est que récemment que des scientifiques ont découvert qu’une petite chambre magmatique était sous la surface et la NASA pense que s’ils forent six milles plus bas dans le Supervolcan, ils pourraient pomper de l’eau à haute pression et cela refroidirait. Cela coûterait 3,46 milliards de dollars, mais la NASA estime que ce serait la solution la plus viable. Ils ont dit qu’ils pourraient utiliser la chaleur comme ressource et que cela paierait le plan. La chaleur pourrait alors être utilisée pour la création d’une centrale géothermique, ce qui pourrait générer de l’électricité à des prix d’environ 0,10 dollar par kWh.

Observatoire du volcan Supervolcano de Caldera

Cependant, le plan de la NASA risque de se retourner contre eux et de déclencher l’éruption du Supervolcan qu’ils essaient d’éviter. Il a été dit que le forage dans la chambre magmatique était très risqué, mais que le forage minutieux sur les côtés inférieurs pouvait fonctionner. Les plans de refroidissement Yellowstone n’est pas simple et sans risques et se révélerait être un processus très lent, à environ un mètre par an. Il faudrait des dizaines de milliers d’années pour le refroidir complètement. Il n’y aurait toujours pas de garantie de succès pour des milliers d’années.

 


Décalage tectonique majeur détecté à Yellowstone

 

Les éruptions du volcan à Hawaï ont fait que l’attention a été accrue sur le supervolcan de Yellowstone.

Les sonnettes d’alarme ont sonné et le volcan a provoqué des craintes d’éruption en raison de l’activité accrue en dessous et au-dessus de la surface.

Craintes multiples d’éruption de geyser et de petits tremblements de terre

Il y a eu plusieurs tremblements de terre au parc national de Yellowstone avec une autre éruption du geyser dormant, et c’est le quatrième. Cela a conduit les scientifiques à spéculer sur le fait que le plus grand volcan au monde pourrait éclater. Le volcan Yellowstone est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, et c’est ce qui a provoqué l’activité volcanique et le tremblement de terre le long de l’océan Pacifique, les plus récents, notamment à Hawaii et en Indonésie.

Le geyser Steamboat

Le geyser de Yellowstone porte le nom de Steamboat et est en dormance depuis 2014. Cependant, soudainement le 15 mars, il a éclaté, puis à nouveau les 19, 27 et 4 avril 2018.

200 petits séismes sur deux semaines à Yellowstone

En deux semaines, plus de 200 tremblements de terre ont frappé Yellowstone, ce qui a permis aux scientifiques de constater qu’un important déplacement de plaques tectoniques avait eu lieu sous la surface de la Terre. Il a été dit que deux des trois signes avant-coureurs d’une éruption imminente provoquaient la panique lorsque les visiteurs étaient sur le site. Les signes avant-coureurs incluent une activité sismique croissante, une augmentation de la sortie de gaz à la surface et une déformation du sol.

 

Bien qu’il n’y ait eu aucun signe de déformation du sol, en 2018, il y a eu une augmentation de la sortie de gaz et de l’activité sismique, à la fois sous et au-dessus du sol. Beaucoup de gens ont commencé à devenir nerveux. Les sismologues ont déclaré que s’il y avait une éruption à Yellowstone, il y aurait une destruction massive. Cependant, les experts travaillant au Centre national d’information sur les tremblements de terre ont minimisé leurs craintes.

Le sismologue de l’US Geological Survey, Harley Benz, fait partie des personnes qui surveillent le site et a déclaré que les habitants de la région auraient beaucoup d’avertissements et que cela pourrait prendre des semaines ou des mois avant que le volcan n’éclate. Il a été dit que le volcan deviendrait plus intense en ce qui concerne l’activité sismique afin que les gens sachent longtemps à l’avance.

L’augmentation de l’activité a suscité des craintes pour la chaîne de 13 volcans de plus de 800 milles sur la côte ouest.

Liz Westby, un géologue de l’observatoire géologique américain Cascades Volcano Observatory, a déclaré que si Yellowstone faisait irruption, cela pourrait entraîner une destruction massive. Cependant, Michael Pologne, scientifique en chef de l’observatoire de l’USGS à Yellowstone Volcano, a déclaré qu’il n’y aurait pas de tremblement de terre majeur. Il a dit que les gens se concentraient sur la possibilité d’une grande éruption. Quand cela se produit, cela secoue sévèrement la région et les gens devraient être préparés à cela.

Si le volcan Yellowstone éclate, les conséquences pourraient se traduire par des cendres qui dévasteraient la plupart des États-Unis.


EN COMPLÉMENT

Supervolcan de Yellowstone : activité thermique la plus forte dans le bassin du haut Geyser depuis 1957

 

Des représentants du parc national de Yellowstone ont confirmé qu’il existait une activité thermique inhabituelle dans la région de Geyser Hill du bassin supérieur de Geyser, ce qui n’a pas été le cas depuis le printemps 1957.

Activité inhabituelle au parc national de Yellowstone

Les autorités ont rapporté que le samedi 15 septembre, la région a connu une activité thermique rare impliquant de nouveaux évents en éruption qui ont projeté de l’eau sur la voie publique, des fractures de surface et même une petite éruption de Ear Spring. Il a été rapporté que le matériel qui avait été expulsé du geyser comprenait des roches et d’autres objets assortis qui avaient été jetés ou déposés dans le geyser au fil des ans, tels que des pièces de monnaie, des canettes et d’autres déchets.

Afin de contenir les dommages causés au parc national et de protéger les nombreux visiteurs de la région, certains des trottoirs et sentiers de Geyser Hill ont été temporairement fermés au public. Le personnel a déclaré que ces fermetures sont clairement signalées par des panneaux et que les visiteurs auront toujours l’occasion de visiter d’autres sites emblématiques du parc national, comme Old Faithful, qui n’est pas affecté par les activités thermiques.

À ce stade, les responsables de Yellowstone ne sont pas tout à fait certains des conséquences de cette activité bizarre pour l’avenir du parc. Ils ont déclaré qu’il y avait deux résultats possibles à l’avenir. Il est possible, a-t-on dit, que la zone de sol chauffé thermiquement puisse s’étendre et provoquer un certain nombre d’incidents au cours des prochaines années, ce qui signifierait que le personnel devrait procéder à une reconfiguration majeure des passerelles. Alternativement, il peut y avoir simplement un grand événement thermique impliquant une explosion hypothermique qui formerait un cratère et expulserait des roches et de l’eau chaude sur une grande distance.

Les responsables du parc ont informé le public qu’un changement dans les caractéristiques hydrothermales des geysers est un phénomène assez courant et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’une éventuelle éruption du supervolcan de Yellowstone.