La folie du Nouvel Ordre Mondial:Toujours plus rare, l’eau cartonne à la bourse

 

 

Après le pétrole, les grains et les métaux, c’est au tour de l’eau d’être négociée sur les marchés boursiers et de susciter l’engouement des investisseurs. Quand l’or bleu devient actif financier.

L’aqueduc de Californie prend sa source dans les montagnes de la Sierra Nevada et approvisionne en eau le sud de l’État, aux nombreuses zones désertiques. Mercredi, deux comtés californiens ont été placés en état d’alerte de sécheresse, après un hiver aux faibles précipitations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est le 7 décembre 2020 que la Bourse de Chicago et le Nasdaq ont effectué les premières transactions de contrats à terme liés à l’eau. Une première en Amérique du Nord qui, dans le cas présent, se concentre sur le marché de l’eau de la Californie. Cet instrument financier vise à fixer à l’avance le prix des livraisons de la précieuse ressource dans cet État devenu synonyme de sécheresse au fil des ans.

Le responsable des indices du Groupe Chicago Market Exchange, Tim McCourt, présentait alors le nouvel instrument financier comme un garde-fou contre les risques de volatilité pour les gros consommateurs : villes, agriculteurs et industriels. Du même souffle, il évoquait le potentiel grandissant du marché de l’eau : près des deux tiers de la population mondiale feront face à des pénuries d’eau d’ici 2025.

Or, le saut en Bourse de l’indispensable molécule n’est que le prolongement d’une marchandisation qui existe déjà. Le cadre juridique californien permet depuis nombre d’années à des organisations de détenir des titres équivalents à des permis d’utilisation d’eau à des fins économiques et commerciales, explique Frédéric Lasserre, expert en géopolitique de l’eau et directeur du Conseil québécois d’études géopolitiques de l’Université Laval.

« Comme ce sont des titres, ils sont cessibles. Les agents économiques — agriculteurs, industriels et municipalités — peuvent depuis des années vendre aux plus offrants les quotas d’eau qu’ils n’utilisent pas », indique-t-il.

Sur les marchés financiers, les transactions s’inscrivent toutefois sur du court terme, note le spécialiste, qui précise que « ça présente à la fois des avantages et des inconvénients ». Une entreprise ou une municipalité « mal prise » pourra satisfaire ses besoins à court terme grâce à ce marché « en s’assurant un volume “x” de millions de mètres cubes d’eau ». En contrepartie, le prix de la ressource pourrait être plus volatil, estime-t-il.

 

Inquiétudes soulevées

Cette vision n’est pas sans susciter des craintes. L’instrument financier pourrait intéresser des spéculateurs, comme c’est le cas pour les contrats à terme de matières premières comme les grains et les céréales, les minerais et les hydrocarbures.

Toutefois, ce n’est pas encore le cas, souligne Nicolas Mesly, agroéconomiste et journaliste spécialisé en agroalimentaire. Impossible par ailleurs de prédire la place qu’occuperont les acteurs de la finance — et, du coup, la spéculation — dans les prochaines années. « Ça, c’est la grande inconnue. Il faudra attendre un ou deux ans avant de le savoir », dit-il.

Un phénomène non négligeable compte tenu du fait que l’approvisionnement en eau de la Californie dépend de deux sources fortement affectées par les changements climatiques : les accumulations de neige dans les montagnes et le fleuve Colorado, qui traverse cinq États avant de se jeter dans le golfe de Californie.

Une possible spéculation tirerait vers le haut les prix de l’eau et perturberait les types de production agricole en Californie, indique M. Mesly. « L’eau est la ressource fondamentale en agriculture et la Californie, c’est la plus importante puissance agricole aux États-Unis. Et de loin. La Californie, c’est le bol de fruits et le saladier de l’Amérique du Nord. »

Depuis le mois de décembre, la valeur de l’indice Veles California Water, qui suit le marché, a augmenté de 32 %. Celle-ci a été particulièrement tirée vers le haut par les prévisions pessimistes des autorités californiennes quant à la disponibilité de l’eau dans les prochains mois.

Le phénomène de financiarisation de l’eau n’est pas nouveau. Le nombre de fonds qui suivent des entreprises du secteur a augmenté ces dernières années. Pas plus tard que la semaine dernière, le gestionnaire de portefeuille américain Global X lançait Global X Clean Water. Ce fonds négocié sur le Nasdaq investit dans des entreprises de traitement, de purification et de distribution d’eau.

Pour expliquer son intérêt, la firme a évoqué des statistiques de l’ONU publiées en février : quatre milliards de personnes dans le monde connaissent une grave pénurie d’eau pendant au moins un mois par an et 2,3 milliards de personnes vivent dans des pays en situation de stress hydrique.

Global X rejoint ainsi d’autres sociétés financières qui ont lancé des produits similaires au cours des dernières années. Leur rendement est notable. La valeur du First Trust Water, qui suit les entreprises des industries des eaux propres et usées, a augmenté de 63 % au cours de la dernière année. La valeur du fonds Invesco Water Resources a enregistré un gain de 57 % pendant la même période, alors que le Lyxor World Water a augmenté de 45 %.


EN COMPLÉMENTAIRE

2,2 milliards d’humains n’ont pas accès à l’eau potable. Il existe pourtant des solutions.

 

Water Seer est une invention originale qui pourrait changer la vie de millions de personnes. Ce système composé d’une éolienne et d’une cuve mise sur la condensation pour récupérer l’eau présente naturellement dans l’air. Découverte.


La problématique de l’eau peut nous sembler lointaine en occident. C’est pourtant une question de vie ou de mort pour une grande part de l’humanité. Dans le monde, environ 2,2 milliards de personnes n’ont pas d’accès à l’eau potable. Toutes les 90 secondes, un enfant meure en raison d’un manque d’accès à l’eau. De manière quotidienne, ce sont au total 10 000 personnes qui succombent en raison du manque d’eau ou de maladies contractées à travers de l’eau impropre à la consommation. La pénurie s’explique notamment par la présence d’un climat sec, le manque d’infrastructures publiques ou encore les pollutions industrielles locales (qui, trop souvent, profitent au mode de vie occidental). Alors que cette réalité source de maladies, de misères et de conditions de vie inhumaines, est connue de tous, il n’existe pas à ce jour de solution idéale pour endiguer le problème. Des études montrent d’ailleurs que, si n’est rien n’est fait, la situation devrait s’empirer dans les années à venir.

L’accès à l’eau potable, un défi mondial de taille

Les difficultés d’accès à l’eau posent des problèmes en terme de santé et d’hygiène. Dans certaines parties de la planète, les difficultés liées à l’accès à l’eau sont par ailleurs la source de discriminations. Selon les régions touchées, femmes et enfants passent jusqu’à 6 heures par jour rien que pour se rendre dans les points d’eau et rapporter la précieuse ressource à la communauté. Cette activité les empêche de s’émanciper par le biais d’une activité quelconque ou l’éducation. C’est donc le développement global des pays touchés qui est impacté par la problématique de l’eau.

La pénurie de l’eau, outre ses conséquences sociales désastreuses, est également à l’origine de conflits et de tensions nationales et internationales. Avec le changement climatique et les pollutions diverses générées par la consommation de masse, le nombre de personnes n’ayant pas d’accès à l’eau potable pourrait encore augmenter, aggravant un peu plus la situation. Pourtant, en occident, nous continuons tous à user et à abuser de la précieuse ressource potable, y compris jusque dans nos toilettes, bien que les épisodes de sécheresse ne nous soient plus entièrement étrangers.

 

Alerte Fukushima:Les millions de tonnes métriques d’eau irradiée de la centrale de Fukushima seront déversées dans le Pacifique dans deux ans

Sous le couvert de la fausse pandémie,le gouvernement japonais a annoncé mardi que l’eau radioactive décontaminée provenant de la centrale nucléaire de Fukushima sera déversée dans l’océan Pacifique dans deux ans.

 

Cette décision a rapidement été condamnée par les pêcheurs de la région, les résidents et les voisins du Japon.

Déjà les manifestants contre le projet le plus nocif jamais imaginé,envahissent les rues de Tokyo.

La décision était attendue de longue date, mais elle était retardée en raison de la colère qu’elle suscite et de préoccupations liées à la sécurité. Elle a été prise lors d’une rencontre du gouvernement japonais, qui estime qu’il s’agit de la meilleure option.

L’eau qui s’accumule est stockée depuis 2011 dans des réservoirs sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, dont les réacteurs ont à ce moment été endommagés par un tremblement de terre et un tsunami. L’eau de refroidissement a alors été contaminée et a commencé à fuir. Les capacités de stockage maximales de la centrale seront atteintes à la fin de l’an prochain.

Le premier ministre Yoshihide Suga a dit que le déversement dans l’océan est l’option la plus réaliste et qu’on doit se débarrasser de l’eau pour pouvoir démanteler la centrale, un projet qui prendra des dizaines d’années.

Il a assuré que le gouvernement mettra tout en oeuvre pour vérifier que l’eau est sécuritaire et pour venir en aide à l’agriculture, aux pêcheries et au tourisme de la région.

Le gestionnaire de la centrale, Tokyo Electric Power Co., et le gouvernement expliquent que le tritium, qui est inoffensif en petites quantités, ne peut être éliminé de l’eau, mais que les concentrations de tous les autres radionucléides ciblés peuvent être abaissées à des niveaux permettant le rejet de l’eau dans l’environnement. Des scientifiques préviennent qu’on ne sait rien des conséquences à long terme pour la vie marine d’une exposition à de telles quantités d’eau faiblement contaminée.

Le gouvernement met l’emphase sur la sécurité de l’eau, affirmant qu’il s’agit d’eau «traitée» et non «radioactive», même si les concentrations de radionucléides peuvent seulement être réduites et non complètement éliminées. La quantité de matériel radioactif qui persisterait dans l’eau n’est pas connue.

Le rejet de l’eau dans l’océan serait la solution la plus réaliste, selon un comité gouvernemental qui s’est penché sur la question pendant près de sept ans.

Selon le plan adopté par le gouvernement mardi, TEPCO commencera à rejeter l’eau dans environ deux ans, après avoir construit un édifice et élaboré des procédures qui respectent les normes de sécurité. Le plan affirme que le rejet de l’eau ne peut être remis à plus tard, et qu’il est essentiel pour améliorer l’environnement autour de la centrale et permettre aux résidents d’y vivre en sécurité.

Des résidents, des représentants des pêcheurs et des groupes environnementaux affirment tous que la décision fait fi de la santé et de la sécurité environnementales, et qu’elle nuira encore plus à l’image et à l’économie de Fukushima.

Un représentant des pêcheurs locaux, Hiroshi Kishi, a dit que l’annonce de cette décision, moins d’une semaine après sa rencontre avec M. Suga, «piétine» tous ceux qui vivent de la pêche au Japon.

Les pêcheries locales reprennent à peine leurs activités après une décennie pendant laquelle leurs prises ont seulement servi à des tests, et elles peinent à survivre à une chute de la demande.

Des manifestants se sont massés devant le bureau du premier ministre pour réclamer l’annulation du projet.

Environ 70 % de l’eau dans les réservoirs est trop contaminée pour être rejetée dans l’environnement telle quelle. Elle devra donc être retraitée et diluée avec de l’eau de mer auparavant, explique le rapport. Des calculs préliminaires indiquent qu’il faudra près de 40 ans pour rejeter toute l’eau dans l’océan, mais que l’opération sera terminée bien avant que la centrale n’ait été entièrement démantelée.

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Mariano Grossi, a dit dans une vidéo que le rejet dans l’océan respecte les pratiques internationales, tout en admettant que «la quantité énorme d’eau à la centrale de Fukushima en fait une affaire unique et complexe».

La Chine et la Corée du Sud ont réagi fortement à la décision de mardi.

Un ministre sud-coréen, Koo Yun-cheol, a dit que le plan est «absolument inacceptable» et a demandé au Japon de dévoiler comment l’eau sera traitée et sa sécurité vérifiée. La Corée du Sud interdit l’importation de fruits de mer provenant de certaines régions du Japon depuis 2013 et pourrait resserrer cette mesure.

La Chine a décrié une décision «extrêmement irresponsable», accusant le Japon de ne pas respecter la santé des pays voisins.


Voir nos articles antérieurs relatifs à la catastrophe qui se prépare

https://atomic-temporary-14961841.wpcomstaging.com/2018/01/24/nouvelle-en-developpementle-japon-sapprete-a-inonder-le-pacifique-avec-1-million-de-tonnes-deffluent-radioactif/

 

 

 

https://atomic-temporary-14961841.wpcomstaging.com/2018/01/24/alerte-fukushimades-dechets-radioactifs-a-perte-de-vue-sur-lensemble-des-sites/

 


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Surveillance de Yellowstone:Une étude révèle la plus grande éruption du supervolcan de Yellowstone

La nouvelle étude suggère également que le supervolcan sous le parc national de Yellowstone était beaucoup plus explosif dans ses débuts et pourrait ralentir,actuellement.

 

 

Les explosions des super-éruptions volcaniques ont été parmi les événements les plus extrêmes de l’histoire de la Terre, éjectant d’énormes volumes de matériaux – au moins 1000 fois plus que l’ éruption du mont St.Helens en 1980 – avec le potentiel de modifier le climat de la planète.

Désormais, dans une étude publiée le 1er juin 2020 dans la revue à comité de lecture Geology , des chercheurs ont annoncé la découverte de deux super-éruptions nouvellement identifiées survenues il y a 9,0 et 8,7 millions d’années, associées à la piste du hotspot de Yellowstone – un hotspot volcanique. responsable du volcanisme à grande échelle dans l’Idaho, le Montana, le Nevada, l’Oregon et le Wyoming. Les chercheurs pensent que le plus jeune des deux – connu sous le nom de super-éruption de Grey’s Landing – a été l’événement le plus important et le plus cataclysmique de la province volcanique. Le volcanologue Thomas Knott de l’Université de Leicester est l’auteur principal de l’article. Knott a déclaré dans un communiqué :

Sur la base des classements les plus récents de tailles de super-éruptions, c’est l’une des cinq premières éruptions de tous les temps.

 

Piste du hotspot de Yellowstone. Image via l’affaire Kelvin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les résultats indiquent que le hotspot, qui alimente aujourd’hui les célèbres geysers, mudpots et fumerolles du parc national de Yellowstone , pourrait diminuer en intensité. Knott a déclaré à Scientific American que bien que le taux actuel d’éruptions suggère qu’une autre explosion ne se produira pas avant environ 900000 ans, cette estimation est simplement une moyenne historique et ne prévoit pas comment et quand la nature agira. Il a dit :

Nous ne voulons pas encourager la complaisance – ni semer la peur.

 

Pot de peinture de fontaine. Image via National Park Service

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’équipe a utilisé une combinaison de techniques pour corréler les dépôts volcaniques dispersés sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés. Knott a déclaré :

Nous avons découvert que les gisements qui appartenaient auparavant à de multiples éruptions plus petites étaient en fait des couches colossales de matériaux volcaniques provenant de deux super-éruptions auparavant inconnues il y a environ 9,0 et 8,7 millions d’années.

La plus jeune des deux, la super-éruption de Grey’s Landing, est maintenant le plus grand événement enregistré de toute la province volcanique de Snake-River – Yellowstone.

L’équipe estime que la super-éruption de Grey’s Landing était 30% plus grande que le détenteur du record précédent (le célèbre Huckleberry Ridge Tuff ) et a eu des effets dévastateurs au niveau local et mondial. Knotts a déclaré :

L’éruption de Grey’s Landing a émaillé une zone de la taille du New Jersey dans du verre volcanique brûlant qui a instantanément stérilisé la surface terrestre. Tout ce qui se trouve dans cette région aurait été enterré et très probablement vaporisé pendant l’éruption.

Les particules auraient étouffé la stratosphère, pleuvant des cendres fines sur l’ensemble des États-Unis et englobant progressivement le globe.

Les deux super-éruptions récemment découvertes se sont produites au cours du Miocène , l’intervalle de temps géologique s’étalant il y a 23 à 5,3 millions d’années. Knott a déclaré :

Ces deux nouvelles éruptions portent à six le nombre total de super-éruptions du Miocène enregistrées dans la province volcanique de Yellowstone – Snake River. Cela signifie que le taux de récurrence des super-éruptions du hotspot de Yellowstone au cours du Miocène était, en moyenne, tous les 500 000 ans.

En comparaison, dit Knott, deux super-éruptions ont eu lieu – jusqu’à présent – dans ce qui est maintenant le parc national de Yellowstone au cours des trois derniers millions d’années. Il a dit:

Il semble donc que le hotspot de Yellowstone ait connu une triple diminution de sa capacité à produire des événements de super-éruption. C’est une baisse très importante.

Mais les nouvelles découvertes, dit Knott, ont peu d’incidence sur l’évaluation du risque d’une autre super-éruption se produisant aujourd’hui à Yellowstone.

Nous avons démontré que le taux de récurrence des super-éruptions de Yellowstone semble être une fois tous les 1,5 million d’années. La dernière super-éruption il y a 630 000 ans, ce qui suggère qu’il nous faudra peut-être jusqu’à 900 000 ans avant qu’une autre éruption de cette ampleur ne se produise.

Bottom line: Une nouvelle étude a identifié la plus grande éruption de l’histoire du supervolcan de Yellowstone et suggère également que son activité pourrait ralentir.

Source: Découverte de deux nouvelles super-éruptions de la piste du hotspot de Yellowstone (USA): le hotspot de Yellowstone est-il en déclin?

 

 

 

Mutations animales:Un calmar rare avec des tentacules «  coudées  » déroute les scientifiques dans de nouvelles images effrayantes

Les tentacules du calmar sont plus grands qu’un humain moyen, mais son corps est petit comme un billet d’un dollar.

Le calmar Bigfin fléchettes autour des eaux de l’Australie du Sud

Il ressemble à un extraterrestre – la tête éclipsée par d’énormes nageoires battantes, le corps blottissant dans l’eau sombre, de minces tentacules bleus coulant derrière lui dans un enchevêtrement de spaghettis au néon. Mais malgré son apparence d’un autre monde , l’insaisissable céphalopode connu simplement comme le Bigfin squid (Magnapinnidae) peuvent être plus fréquents dans la Terre des océans profonds de scientifiques que jamais savaient.

Au cours des 113 années écoulées depuis sa découverte, le calmar Bigfin n’a été repéré dans la nature que 12 fois dans le monde. Maintenant, une étude publiée mercredi 11 novembre dans la revue PLOS ONE , ajoute cinq nouvelles observations au décompte, toutes capturées à des milliers de pieds sous la surface de la Great Australian Bight en Australie du Sud.

Non seulement les observations marquent la première fois que des calamars Bigfin ont été vus dans les eaux australiennes, mais c’est aussi la première fois que cinq d’entre eux sont surpris ensemble au même endroit. Les images qui en résultent – capturées par des caméras sous-marines traînant derrière un grand navire de recherche – offrent un regard sans précédent sur l’anatomie et le comportement du céphalopode bizarre, a déclaré l’auteure principale de l’étude Deborah Osterhage à Live Science.

«J’ai été stupéfait et excité quand j’ai vu le calmar Bigfin pour la première fois sur une photo prise par notre appareil photo», a déclaré Osterhage, chercheur marin au sein de l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (ou CSIRO, l’agence scientifique du gouvernement australien), dans un e-mail. « Je l’ai reconnu immédiatement, avec ses grandes nageoires distinctives et ses bras et tentacules extrêmement longs et minces. »

Les chercheurs ont aperçu cinq spécimens de calmar Bigfin dans les eaux au sud de l’Australie, ce qui a plus que doublé le nombre total d’observations dans l’hémisphère sud.

Les scientifiques ont identifié le premier spécimen de calmar Bigfin, qui a été capturé par des pêcheurs près du Portugal, en 1907. Il a fallu plus de 80 ans avant que quiconque n’en voie un dans la nature, nageant à 15 535 pieds (4 735 mètres) sous l’eau au large des côtes du Brésil en 1988. Le le calmar est distinct, avec des nageoires géantes dépassant de son corps comme Dumbo les oreilles de l’éléphant. Ces nageoires sont aussi larges que le haut du corps (ou le manteau) du calmar est long, a déclaré Osterhage, et les Bigfins se propulsent dans l’eau en les battant comme des ailes.

Ce n’est pas nouveau pour les céphalopodes (il suffit de demander au poulpe adorablement nommé Dumbo ), mais ce qui distingue vraiment le calmar Bigfin de ses autres cousins ​​des grands fonds, ce sont des tentacules incroyablement longs et filandreux. Désormais, les chercheurs ont une meilleure idée de la durée et de la longueur qu’ils peuvent obtenir. Dans la nouvelle étude, qui culmine après plus de 40 heures d’observations sous-marines à des profondeurs de 3100 à 7900 pieds (950 à 2400 m) sous la surface, l’équipe a non seulement aperçu le groupe de Bigfins nageant dans la baie, mais ils ont même mesuré l’un d’eux avec des méthodes plus précises que jamais.

«Nous avons pu mesurer [un spécimen] avec des lasers – une première, car les mesures précédentes sont des estimations basées sur des objets proches», a déclaré Osterhage. « Il mesurait 5,9 pieds (1,8 m) de longueur. Le manteau du spécimen mesurait environ 6 pouces (15 centimètres), les 5,9 pieds [1,8 m] restants étant composés de ces longs bras et tentacules. »

Pensez, un haut du corps aussi long qu’un billet d’un dollar américain, traînant des tentacules aussi longtemps que la championne de tennis américaine Serena Williams. Et cela peut même être petit; selon Osterhage, des études antérieures ont estimé que le calmar Bigfin peut atteindre 22 pieds (7 m) de long.

La façon dont les calmars tiennent ces tentacules est peut-être encore plus étrange. Contrairement à la plupart des céphalopodes, dont les tentacules pendent sous leur corps, les appendices du calmar Bigfin font saillie à des angles perpendiculaires à leurs manteaux avant de se plier et de s’enrouler, donnant à chaque tentacule l’apparence d’un «coude», a déclaré Osterhage.

Lors de l’une des observations de l’équipe, un Bigfin a surpris les chercheurs en levant un long bras au-dessus de son corps et en le tenant là – un comportement déconcertant jamais vu chez les calmars, ont écrit les chercheurs. La posture pourrait avoir quelque chose à voir avec l’alimentation par filtre, ont-ils spéculé, mais la vérité est que personne ne le sait avec certitude. Trouver la réponse à cela (et à de nombreuses autres questions en suspens sur le calmar bizarre) nécessitera beaucoup plus de rencontres dans la nature.

« Il y a beaucoup à apprendre sur le calmar Bigfin – des questions de base telles que de quoi il se nourrit, comment il se reproduit, etc., sont encore inconnues », a déclaré Osterhage. « Mais une chose passionnante à propos de notre article est que les cinq spécimens ont été trouvés groupés à proximité spatiale et temporelle les uns des autres, ce qui n’a jamais été vu auparavant. »

Pourquoi ils ont été regroupés est une autre question sans réponse, mais ce comportement est souvent associé à des opportunités de survie ou d’accouplement , a déclaré Osterhage. Les observations futures aideront à déterminer les besoins spécifiques du calmar, a-t-elle ajouté – mais pour l’instant, il est peut-être plus sûr de dire que les extraterrestres d’une plume (ou d’un tentacule) collent ensemble.

Publié à l’origine sur Live Science.

 

 

 

 

 

Le président du Brésil,Jair Bolsonaro, menace de génocide les amazoniens autochtones

Manifestation récente à Brazilia de nombreuses tribues indigènes.

 

Parallèlement à son engagement de vendre leur « maison de forêt vierge » au secteur agroalimentaire et minier, Bolsonaro a déclaré ouvertement que « les minorités devront s’adapter … ou tout simplement disparaître ».

Membres contactés des Awá du Brésil, dont 100 seulement ne sont pas touchés par la civilisation

Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a fait campagne pour un plan visant  à vendre d’importantes parties de la forêt amazonienne à l’agroalimentaire, l’industrie minière. et l’hydroélectricité.

« Les minorités doivent s’adapter à la majorité, ou tout simplement disparaître », a-t-il  déclaré au cours de la campagne électorale , ajoutant que, sous son gouvernement, « pas un centimètre carré » du Brésil ne serait réservé aux peuples autochtones du pays.

Treize pour cent des terres brésiliennes sont des territoires autochtones protégés dans la forêt amazonienne,  où se réfugient la plupart des dernières tribus isolées du monde . Bolsonaro a déclaré qu’il voulait mettre toutes ces terres aux enchères.

Depuis son élection le 28 octobre, il a annoncé la fusion des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement – ce dernier étant censé réglementer les premiers – dans un nouveau « super ministère » chargé de superviser son plan.

Le nouveau ministère sera dirigé par des politiciens du «caucus de la viande de boeuf». Un groupe de législateurs qui se sont toujours opposés à la conservation des terres autochtones, ont soutenu l’expansion de l’agriculture et tenté d’assouplir les lois sur le travail forcé.

Nous avons besoin de toute la forêt possible pour capter le carbone de l’atmosphère

C’est non seulement une atteinte grave aux droits humains des peuples autochtones du Brésil, mais également à leur capacité de continuer à jouer le rôle de  meilleurs défenseurs des forêts du monde »,  écrit  Becca Warner, journaliste spécialisée dans l’écologisme chez  The Ecologist .

«Nous avons besoin de toute la forêt possible pour capter le carbone de l’atmosphère et le garder sous clé», dit-elle. « En fait, les scientifiques s’accordent à dire qu’il est tout aussi urgent demettre  fin à la déforestation que de réduire les émissions . »

Bolsonaro ne devrait avoir aucune difficulté à faire avancer son ordre du jour devant le Congrès, car il est actuellement dominé par une alliance politique à trois ailes connue sous le nom de  Bancadas do Boi, do Bíblia e da Bala.

En anglais, il s’agit des représentants politiques de «Beef» (élevage et agro-industrie), de la «Bible» (conservateurs religieux) et de «Bullet» (l’armée).

Les peuples autochtones et leurs partisans affirment que la nouvelle pression en faveur de l’ouverture des terres forestières protégées à l’agriculture et à l’exploitation minière a  des implications génocidaires évidentes .

Plus de 20 militants des droits à la terre  ont été tués au Brésil jusqu’à présent cette année, la plupart des décès étant liés à des conflits liés à l’exploitation forestière et à l’agroalimentaire.

Cinquante militants des droits fonciers ont été tués au Brésil l’année dernière pour avoir tenté de protéger les forêts de l’exploitation forestière illégale et de l’expansion des ranchs de bétail et des plantations de soja, selon  Global Witness .

Source: Retour à maintenant

Hormis cette tribu, répartie en quatre villages, il resterait une centaine de membres de ce peuple dans les profondeurs de la jungle et coupés de tout …

 

La forêt amazonienne est la forêt tropicale la plus vaste au monde. C’est encore aujourd’hui 8 millions de km², soit : 2/3 des forêts tropicales mondiales.
Le conseil pré-synodal se réunit ces mardi et mercredi au Vatican en préparation à la grande assemblée du mois d’octobre.

 

« Probablement, les peuples autochtones amazoniens n’ont jamais été autant menacés sur leurs territoires », a estimé le pape François lors du pré-synode sur l’Amazonie,en 2018.

 

Unissons-nous contre le monstre  Bolsonaro!

 

 

 

El Niño, l’enfant terrible du Pacifique, est de plus en plus turbulent

 

 

 

En étudiant des coraux vieux de quatre siècles, des chercheurs australiens ont montré que certaines variantes du phénomène El Niño ont augmenté en nombre au cours des dernières années, tandis que d’autres ont augmenté en intensité.

El Niño est un phénomène climatique étonnamment complexe dont les répercussions sont ressenties partout autour du globe.

Selon certains modèles, le contexte actuel de changements climatiques pourrait augmenter le rythme et l’intensité des « crises » de cet enfant terrible du Pacifique. Or, jusqu’à maintenant, cette affirmation restait difficile à confirmer, puisque les chercheurs n’avaient pas de témoins nous indiquant les cycles d’El Niño avant l’époque où l’on a commencé à prendre des mesures systématiques.

Cela va toutefois changer grâce aux travaux d’une équipe de chercheurs australiens qui ont récemment découvert des archives historiques sur le phénomène El Niño gravées à l’intérieur des coraux.

Ces êtres vivants enregistrent une partie de leur vécu au cœur de leur structure, un peu comme le font les anneaux d’un tronc d’arbre. En « traduisant » ce vécu à l’aide d’une intelligence artificielle, les chercheurs ont pu retracer les faits et gestes d’El Niño au cours des 400 dernières années. Et selon leurs résultats, l’enfant serait de plus en plus turbulent.

Un enfant capricieux

Le phénomène El Niño est difficile à étudier. Cet événement météorologique survient tous les deux à sept ans, et il est caractérisé par une hausse des températures de l’océan Pacifique ainsi que des changements dans les courants marins et aériens de cette région.

Ces changements dans la chaleur et l’humidité augmentent le rythme des événements météo extrêmes et ont des répercussions partout dans le monde. Certaines régions seront frappées par de grands ouragans ou des inondations, tandis que d’autres subiront plus de sécheresses et des feux de forêt.

Image associée

La force et le rythme de ces événements ne sont toutefois pas constants. Certains épisodes, comme celui de 1997-1998, ont entraîné des dommages importants à l’échelle du globe, tandis que d’autres n’ont qu’une faible influence sur les événements météorologiques extrêmes.

De plus, les chercheurs reconnaissent maintenant qu’il existerait deux variantes du phénomène, une qui débute au centre du Pacifique, et une autre qui débute dans l’est de cet océan, chacune touchant plusieurs régions de façon différente.

Jusqu’à maintenant, nos connaissances de l’histoire du phénomène restaient limitées, et les chercheurs ne pouvaient qu’utiliser les données des événements qui ont été mesurés directement au cours du dernier siècle.

Les archives secrètes des coraux

L’étude des coraux va toutefois changer la donne. Ces derniers possèdent un squelette de carbonate de calcium qu’ils assemblent à l’aide de minéraux dissous dans l’océan. Leur composition permet d’en apprendre plus sur la salinité et la température de l’eau où les coraux ont grandi, des informations qui pourraient permettre d’identifier les changements océaniques occasionnés par El Niño.

Or, les modifications subies par les coraux sont infiniment plus complexes que celles que l’on trouve dans les anneaux des arbres, et plusieurs experts croyaient que cette méthode serait impraticable ou même impossible à réaliser.

C’est là que les chercheurs de l’Université de Melbourne se sont tournés vers l’intelligence artificielle. À l’aide d’échantillons de coraux provenant de 27 sites distincts à travers l’océan Pacifique, les scientifiques ont entraîné leur algorithme à reconnaître les modifications des coraux et à les associer aux événements El Niño du dernier siècle dont on connaissait déjà les dates.

Une fois que leur système était capable de faire cette association sans erreur, ils lui ont soumis des données de coraux plus anciens, échelonnés sur les quatre derniers siècles.

Ce faisant, ils ont remarqué que le nombre d’occurrences d’El Niño originaires du centre du Pacifique a plus que doublé durant la deuxième moitié du 20e siècle comparativement aux siècles précédents, passant de 3,5 épisodes par période de 30 ans à 9 épisodes durant la même période.

En ce qui concerne les occurrences d’El Niño débutant dans l’est du Pacifique, leur nombre semble plutôt avoir décliné durant les dernières décennies. Par contre, leur intensité semble suivre la tendance inverse, et les trois derniers phénomènes de ce type à avoir été enregistrés, ceux de 1982, 1997 et 2015, sont parmi les plus puissants El Niño des 400 dernières années.

Selon les chercheurs, cette méthode permet non seulement de mieux comprendre l’histoire du phénomène, mais aussi de mieux prévoir comment il pourrait se comporter au cours des prochaines années. En intégrant de nouvelles données dans les modèles actuels, il sera donc possible de se préparer aux événements météorologiques extrêmes que l’avenir nous réserve.


SOUS L’EFFET D’EL NIÑO, 2019 POURRAIT DEVENIR L’ANNÉE LA PLUS CHAUDE DE L’HISTOIRE

La planète chauffe. Selon plusieurs scientifiques, l’année 2019 pourrait devenir l’année la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées. En cause, un probable phénomène El Niño associé au réchauffement climatique. Un record qui pourrait multiplier et intensifier les événements extrêmes comme les sécheresses, les canicules, les inondations…

 

Les années se suivent et sont de plus en plus chaudes. 2015, 2016 et 2017 étaient déjà les années les plus chaudes jamais enregistrées avec des températures moyennes supérieures de 1,2 °C à la période préindustrielle. 2018, à peine terminée, vient d’être classée par Météo France comme année la plus chaude en France depuis le début des mesures en 1900. 

Et selon les scientifiques, plus chaude de l’histoire de l’humanité. En cause : le réchauffement climatique doublé d’un épisode El Niño, un phénomène climatique qui se caractérise par une hausse anormale de la température de l’océan.

« Si un épisode El Nino se concrétise, 2019 sera sans doute plus chaude que 2018 ».

« Au mois d’octobre, les températures de surface de la mer dans l’est du Pacifique tropical semblaient indiquer le retour de conditions associées en général au phénomène El Niño, même si le pendant atmosphérique de ces conditions ne s’est pas encore véritable manifesté », indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM). « Si un épisode El Nino se concrétise, 2019 sera sans doute plus chaude que 2018 ».

Résultats de recherche d'images pour « el niño 2019 »

Selon une étude de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), il y a 80 % de risques qu’un phénomène El Niño se forme et entre 55 % et 60 % de risques que l’événement se poursuive jusqu’au printemps 2019. El Nino pourrait également être retardé et frappé plutôt en 2020. »Je ne suis pas prêt à dire que 2019 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée », a déclaré le météorologue Brett Anderson à AccuWeather, « mais je suis assez confiant pour dire qu’elle sera classée parmi les trois années les plus chaudes de l’histoire, indépendamment de la puissance d’El Nino ». 

Des événements extrêmes aggravés par le réchauffement climatique

Le dernier épisode El Niño, qui a pris fin en 2016, est associé au blanchissement de la Grande Barrière de corail, à de graves sécheresses en Afrique ou encore des incendies en Indonésie. Des phénomènes extrêmes aggravés par le réchauffement climatique, ont conclu des chercheurs en août 2018 dans une étude publiée dans Geophysical Research Letters. Plus les températures augmentent, plus les conséquences extrêmes d’El Nino pourraient être fréquentes et intenses.

Or, pour l’instant, les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de faire grimper le thermomètre. Selon les experts du groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), au rythme actuel, la température devrait augmenter de 1,5 °C entre 2030 et 2052. Même si l’Accord de Paris est respecté, ce qui n’est actuellement pas le cas, il faut compter sur une augmentation de 3 °C à la fin du siècle.

Cela parait peu mais ces trois petits degrés ont des conséquences dramatiques sur la planète et l’humanité, rendant certaines régions inhabitables. « Chaque degré de réchauffement influe sur la santé humaine, l’accès aux aliments et à l’eau douce, à l’extinction des animaux et des plantes, à la survie des récifs coralliens et à la vie marine », a déclaré la secrétaire générale adjointe de l’OMM, Elena Manaenkova.


 

 

 

 

 

Alerte Tempête solaire : Nos Technologies sont MENACÉES du fait qu’une énorme FISSURE est apparue dans le Champ Magnétique TERRESTRE

Une énorme tempête solaire inattendue qui va frapper la Terre CETTE NUIT pourrait menacer les technologies de notre planète et provoquer des aurores étourdissantes après l’apparition d’une FISSURE dans le champ magnétique de la Terre.

Un déferlement de particules solaires a été repéré par des chercheurs, qui ont averti que la tempête pourrait frapper aujourd’hui-même. La tempête solaire a été décrite comme “modérément forte” et est exacerbée par un petit trou dans le bouclier magnétique de notre planète. La tempête a été classée dans la catégorie G-2, ce qui peut causer une “panne de courant” pour les fréquences radio, ce qui pourrait rendre les communications radio beaucoup plus difficiles, et peut également causer des pannes d’électricité dans les régions situées en haute altitude.

 

Les aurores boréales, qui sont habituellement limitées au cercle polaire arctique, pourront ainsi être observées aussi loin sur le globe que New York et l’Écosse.

Le site de prévision cosmique Space Weather a dit : “Une tempête géomagnétique surprise est en cours pour le 14 mai.”

“Les niveaux de tempête solaire sont actuellement au niveau G2 (modérément fortes), ce qui signifie que des aurores pourraient être visibles dans les États du nord des États-Unis comme le Minnesota, le Michigan et le nord de l’État de New York.”

“La raison de la tempête : Une fissure s’est ouverte dans le champ magnétique terrestre, permettant au vent solaire d’entrer dans la magnétosphère.”

Habituellement, ces tempêtes ne sont pas dangereuses et se produisent le plus souvent en produisant des aurores boréales ou australes.

Cependant, le flux de particules peut parfois être si intense qu’il peut provoquer l’expansion de l’atmosphère terrestre en chauffant sa couche extérieure.

Avec l’expansion de l’atmosphère, les signaux satellites rendent l’accès au sol beaucoup plus difficile, ce qui peut entraîner une perte de la navigation par GPS, des signaux de téléphonie mobile et de la télévision satellite, comme Sky, etc.

De plus, une surtension de particules peut entraîner des courants élevés dans la magnétosphère, ce qui peut entraîner une augmentation de la production d’électricité dans les lignes électriques, ce qui entraîne ainsi de suite des surcharges de transformateurs électriques et de centrales électriques et une perte de puissance en général.

La forte déferlante de particules solaires pourrait aussi causer des aurores boréales.

Les aurores, qui comprennent les aurores boréales et les aurores australes, sont causées lorsque des particules solaires frappent l’atmosphère.

Lorsque la magnétosphère est bombardée par les vents solaires, des lumières bleues éblouissantes peuvent apparaître lorsque cette couche de l’atmosphère dévie les particules.

Source: Express.co.uk, le 14 mai 2019


Mise à jour du 15 mai 2019

La météo spatiale pourrait devenir un peu orageuse à partir de mercredi, alors que le Soleil a lancé hier une nouvelle éjection de masse coronale vers la Terre. Cela signifie que nous avons maintenant deux nuages ​​de plasma en route qui pourraient avoir un impact sur notre planète plus tard cette semaine.Voici des données en temps réel:

STEREO Ahead COR2

 

SDO/AIA 131 Ångström

 

SOHO LASCO C2

 

 

L’indice Kp

0123456789

Kp2

15-18 UTC
Prévisions météo
Aujourd’hui Actif Faible Fort
Hautes latitudes 10% 25% 65%
Latitudes moyennes 30% 30% 15%
Prévisions de l’indice Kp
Maximum prévu
Aujourd’hui Kp5
Demain Kp6
Après-demain Kp5
Plus de données
 Aide

Ovale auroral

Aurora map

Puissance hémisphérique
Gigawatt15:0018:00201001020©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.comHémisphère Sud12:50 UTC: 8GW
Hémisphère Nord 8 GW
Hémisphère Sud 8 GW

Vent solaire en temps réel

A la vitesse actuelle, le vent solaire prendra 56 minutes pour se propager de DSCOVR à la Terre.
Vent solaire
Vitesse: 444.4 km/sec
km/sec30035040045050017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.com
Vent solaire
Densité: 14.82 p/cm3
p/cm3010203017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.com
Champ Magnétique Interplanétaire
Bt: 8.18 nT
nT02.557.51017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.comMercredi 15 Mai 2019, 15:13 UTC● Bt: 7.67 nT
Champ Magnétique Interplanétaire
Bz: 6.91 nT Septentrional
nT5-10-501017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.comMercredi 15 Mai 2019, 18:07 UTC● Bz: 5.02 nT

Perturbation Tempête Temps Index

Tempête modéréenTDST préditesDST observé-60-40-200204020:0015. Mai04:0008:0012:0016:00MaintenantWDC Kyoto ObservatoryMardi 14 Mai 2019, 19:00 UTC● DST observé: -39 nT

Plus de données

Magnétomètres

nT13:0014:0015:0016:0017:0018:00-200-150-100-50050100150200IRF.se – KirunaMercredi 15 Mai 2019, 12:16 UTC● Déviation de la composante X: -67.3 nT

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Planète: la seule issue se trouve sous terre, selon certains experts

Les solutions aux menaces les plus graves pesant sur l’avenir de la planète se trouvent… sous nos pieds, affirment certains experts.

Vue du Tunnel Bourbon construit sous Naples pour offrir au roi Ferdinand II de Bourbon une échappatoire après les émeutes de 1848, le 7 mai 2019

Du réchauffement climatique aux pénuries alimentaires en passant par la surpopulation, pour chacun de ces problèmes, il suffit de creuser, affirment ces experts interrogés par l’AFP en marge d’un congrès mondial sur les tunnels, qui s’est tenu cette semaine à Naples (sud).

« Nous arrivons à un moment de notre histoire dans lequel il nous faut commencer à chercher de nouveaux espaces », a ainsi assuré Han Admiraal, ingénieur civil et spécialiste du « souterrain ».

Selon lui, les efforts nécessaires pour atteindre sept des 17 objectifs fixés par l’ONU en matière de développement durable, de la pollution urbaine à la faim dans le monde, pourraient être considérablement allégés en cherchant de l’espace sous terre.

« Nous ne semblons pas réaliser que nous sommes en train de perdre chaque année de grandes superficies de terre arable à un rythme alarmant, là où nous devrions au contraire les augmenter pour nourrir la population mondiale en pleine croissance », explique cet expert.

Or, « les espaces souterrains pourraient facilement être utilisés pour l’agriculture », affirme-t-il, tout en visitant le Tunnel Bourbon, construit sous la ville de Naples pour offrir au roi Ferdinand II de Bourbon une échappatoire après les émeutes de 1848.

Des percées scientifiques dans des domaines comme l’aquaponie, un système qui réunit culture et élevage de poissons, peuvent aussi aider à augmenter l’offre de produits alimentaires, sans augmenter les surfaces cultivées, tout en réduisant fortement les coûts de transport si de telles « fermes » sont installées sous les villes.

– Soja ou lupin contre viande –

Certaines plantes comme le fenouil, le radis, la coriandre ou même la laitue sont déjà cultivées sous terre, assure M. Admiraal.

« Nous pourrions envisager d’ajouter des plantes comme le soja ou le lupin, qui peuvent être utilisés pour produire des aliments plus protéinés, pouvant servir de substitut à la viande », réduisant ainsi d’autant notre dépendance à l’un des plus grands responsables du réchauffement climatique: l’industrie de la viande.

Certaines plantes comme le fenouil, le radis, la coriandre ou même la laitue sont déjà cultivées sous terre

 

« Nous pourrions aussi penser à l’utilisation des parkings souterrains: nous savons que les voitures tuent les villes. Nous sommes en train de passer à la voiture électrique, à des voitures automomes, à leur partage. La question est donc de savoir si tous ces espaces seront encore utiles à l’avenir, de la même manière qu’ils le sont aujourd’hui », ajoute l’expert.

L’ingénieur néerlandais Han Admiraal, spécialiste des espaces souterrains, le 7 mai 2019 dans le Tunnel Bourbon creusé sous Naples pour fournir une échappatoire au roi Ferdinand II de Bourbon après les émeutes de 1848

 

De Boston à Oslo, Rio de Janeiro, Seattle et Sydney, des infrastructures comme des autoroutes multi-voies sont déjà enterrées et les espaces libérés convertis en parcs, relève de son côté Antonia Conaro, experte en planification urbaine.

« Les villes où la croissance de la population est très forte, et qui manquent de ressources, cherchent des moyens innovants pour se développer », explique-t-elle.

« Elles envisagent par exemple de bâtir des cités flottantes mais réalisent que ce n’est pas forcément la solution parce que cela affecte la vie marine et qu’elles sont difficiles à construire. Donc pourquoi ne pas chercher sous terre? », ajoute Mme Conaro, membre, tout comme M. Admiraal, du comité international sur l’espace souterrain (Itacus).

Des métropoles énormes comme Singapour ou Hong Kong ont déjà commencé à changer leur législation pour permettre à des universités, des bibliothèques, des cinémas ou des centres commerciaux de s’installer sous terre.

Et les arbres plantés sur les terrains gagnés sur le béton ou le macadam sont autant de contributions, aussi minces soient-elles, à la lutte contre la pollution de l’air.

S’abriter sous terre peut aussi permettre à la population de se protéger des fortes intempéries, comme les cyclones, redoutées avec le réchauffement climatique.

« Face aux inondations et autres catastrophes naturelles, cela peut vraiment rendre la ville plus résistante, si on en exploite le potentiel souterrain », juge cette experte.

« La fibre optique peut apporter la lumière sous terre et il est possible aujourd’hui de simuler une luminosité propre à la lumière naturelle », assure-t-elle.

La survie des plantes sans les rayons du soleil est au centre de nombreuses études, qui cherchent en particulier la fréquence optimale sur le spectre de la lumière pour permettre la photosynthèse, indispensable à la croissance des végétaux.

 

 

Ce que la disparition des dinosaures nous apprend sur notre sort futur

«Pourquoi les dinosaures se sont-ils éteints?» Chez les paléontologues comme chez les enfants férus de dinosaures, il y a consensus: un astéroïde de 10 kilomètres de diamètre s’est écrasé il y a quelque soixante-six millions d’années sur l’actuelle Amérique centrale. Cette chute a provoqué un nuage de poussière et de fumée: en se répandant dans la haute atmosphère, il a obstrué le soleil, refroidi la Terre et détruit la couche d’ozone, qui protège la vie des rayonnements cosmiques nocifs.

 

Ces effets ont duré plus d’une décennie, dévastant sur Terre plantes et planctons. Des ravages qui ont rapidement remonté la chaîne alimentaire, tuant d’abord les grands herbivores, incapables de se procurer suffisamment de nourriture, puis les carnivores, qui se sont vite trouvés dans la même situation.

Une proportion ahurissante des espèces s’est alors éteinte: 75% d’entre elles ont disparu –y compris tous les dinosaures non-aviaires (qu’on distingue des oiseaux, dinosaures eux aussi). Cet événement, baptisé «extinction Crétacé-Tertiaire», est l’une des cinq plus grosses extinctions connues au cours des 500 derniers millions d’années.

Frise retraçant les différentes ères géologiques, depuis l’apparition des dinosaures jusqu’à nos jours.

D’autres événements dramatiques coïncident toutefois avec la disparition des dinosaures. À peu près au même moment, en Inde centrale, une quantité colossale de volcans ont craché plus d’un million de kilomètres cubes d’une lave mélangée à du soufre et du dioxyde de carbone: la chaleur de ce magma a modifié le climat et provoqué des pluies acides dans le monde entier.

Entre temps, un ralentissement de l’activité tectonique sous-marine a conduit le niveau de la mer à une vitesse jamais égalée dans l’histoire de la planète: un phénomène qui a dévasté les écosystèmes côtiers.

Cette conjonction d’événements a conduit à quelques débats assez passionnés pour déterminer la cause réelle de l’éradication des dinosaures. D’autant qu’à d’autres époques, des événements tout aussi dramatiques sont survenus sans qu’ils semblent avoir causé autant de dégâts. Mais peut-être faut-il poser la question autrement.

Un changement profond, complexe et interconnecté

De nouveaux éléments suggèrent que tous ces événements étaient peut-être interconnectés et que l’on ne peut se contenter d’expliquer l’extinction du dinosaure comme un simple processus au cours duquel un phénomène malheureux est soudainement tombé du ciel bleu et clair, tuant tout sur son passage. Il s’agirait plutôt de changements profonds, complexes et interconnectés aux systèmes globaux qui soutiennent la vie.

Vers la fin de la période crétacée, par exemple, la planète a connu une restructuration des écosystèmes terrestres, qui les a rendus plus vulnérables à un effondrement catastrophique. Cette recomposition a pu être provoquée par de multiples modifications évolutives et écologiques liées au changement climatique, par la prédominance croissante des plantes à fleurs et par les fluctuations dans la diversité et l’abondance de certains groupes de dinosaures.

Cette complexité n’est pas non plus inhabituelle dans les extinctions de masse. Pour chacune des cinq grandes catastrophes mondiales, il existe quantité de causes possibles. Astéroïdes, volcans, changement climatique (refroidissement et réchauffement), l’évolution de nouvelles espèces –à l’image des plantes profondément enracinées qui ont transformé pour la première fois de la roche nue en un sol riche–, et même les effets d’étoiles explosant.

Astéroïdes, micro-organismes, volcans et méthane

 

La plus grosse des extinctions massives, dite la «grande extinction», paraît encore plus complexe. Survenu à la fin du Permien-Trias, il y a 250 millions d’années, cet événement a tué 90% des espèces sur Terre. Et l’on compte pas moins de sept événements catastrophiques associés à cette période dans l’histoire géologique.

Pour n’en citer que quelques-unes: l’évolution de nouvelles souches de micro-organismes, un impact d’astéroïde et une immense zone d’activité volcanique dans l’actuelle Sibérie, entrée en éruption pendant un million d’années.

Le crinoïde carbonifère, ouLe crinoïde carbonifère, ou lys de mer, a considérablement diminué après la «grande extinction». |

 

Mais les principaux changements se seraient produits dans les eaux. Le fond des océans émettait d’importantes quantités de méthane, les courants océaniques stagnaient, les niveaux de dioxyde de sulfure, en augmentation, causaient la mort du phytoplancton –ensemble des organismes végétaux vivant en suspension dans l’eau– et les niveaux d’oxygène diminuaient.

Sachant cela, on est surtout surpris d’apprendre que 10% des espèces ont survécu, plutôt que de savoir que 90% se sont éteintes!

Temps précaires pour l’humanité

Que cela implique-t-il pour la période que nous vivons aujourd’hui, qualifiée fréquemment de «sixième extinction»?

Au Centre pour l’étude des risques existentiels, à l’Université de Cambridge, nous nous heurtons souvent au problème de nouvelles menaces, mondiales et sans précédent. Certaines d’entre elles, comme les risques liés aux armes nucléaires ou à l’intelligence artificielle, peuvent s’apparenter à des astéroïdes tombés du ciel, et l’on nous demande souvent lesquelles nous inquiètent le plus.

Ce que l’étude des précédentes extinctions de masse nous enseigne, c’est que cette question est sans doute mal formulée.

La vie de l’humanité est bien plus précaire que l’on ne le croit. Elle dépend d’un grand nombre de systèmes globaux, depuis l’environnement qui nous fournit en nourriture, en eau, en air pur et en énergie, jusqu’à l’économie mondiale qui offre des biens et des services, où nous le souhaitons et quand nous le souhaitons.

En se penchant sur nos connaissances historiques et géologiques, il apparaît clair que de tels systèmes peuvent facilement basculer d’une phase à une autre, pour passer rapidement, et parfois irrévocablement, de la stabilité au chaos.

Les scientifiques mettent en garde contre le sixième événement d’extinction de masse de la Terre

 

Les chercheurs parlent d ‘«annihilation biologique» alors qu’une étude révèle que des milliards de populations d’animaux ont été perdues au cours des dernières décennies

Une «annihilation biologique» de la faune sauvage au cours des dernières décennies signifie qu’une sixième extinction massive dans l’histoire de la Terre est en cours et est plus grave que prévu, selon les recherches.

Les scientifiques ont analysé des espèces communes et des espèces rares et ont découvert que des milliards de populations régionales ou locales avaient disparu. Ils attribuent la crise à la surpopulation humaine et à la surconsommation et avertissent que celle-ci menace la survie de la civilisation humaine, avec peu de temps pour agir.

L’étude, publiée dans le compte-rendu de la revue à comité de lecture Acts of the  National Academy of Sciences , évite le ton généralement sobre des articles scientifiques et appelle la perte massive d’espèces sauvages un «anéantissement biologique» qui représente un «assaut effrayant des fondements de la civilisation humaine». 

Le professeur Gerardo Ceballos, de l’université nationale autonome du Mexique, qui a dirigé les travaux, a déclaré: « La situation est devenue tellement mauvaise qu’il ne serait pas éthique de ne pas utiliser un langage fort. »

Des études antérieures ont montré que les espèces sont en voie de disparition à un rythme nettement plus rapide que pour des millions d’années auparavant. Néanmoins, les extinctions restent relativement rares, ce qui donne l’impression d’une perte progressive de la biodiversité. Le nouveau travail adopte plutôt un point de vue plus large, évaluant de nombreuses espèces communes qui perdent des populations dans le monde entier à mesure que leur aire de répartition diminue, mais restent présentes ailleurs.

 

Les scientifiques ont découvert qu’un tiers des milliers d’espèces perdant des populations ne sont actuellement pas considérées en danger et que jusqu’à 50% de tous les animaux ont été perdus au cours des dernières décennies. Des données détaillées sont disponibles pour les mammifères terrestres, et près de la moitié d’entre eux ont perdu 80% de leur aire de répartition au cours du siècle dernier. Les scientifiques ont découvert que des milliards de populations de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens s’étaient perdues sur toute la planète, ce qui les a amenés à affirmer qu’une sixième extinction de masse avait déjà progressé plus loin que prévu.

Des milliards d’animaux ont été perdus car leurs habitats sont devenus plus petits d’année en année.

Les scientifiques concluent: «L’annihilation biologique qui en résultera aura évidemment de graves conséquences écologiques, économiques et sociales. L’humanité finira par payer un prix très élevé pour la décimation du seul assemblage de vie que nous connaissons dans l’univers. « 

Selon eux, bien que des mesures soient toujours possibles pour enrayer le déclin, les perspectives ne sont pas optimistes: «Tout indique que des attaques de plus en plus violentes contre la biodiversité au cours des deux prochaines décennies brosseront un tableau sombre de l’avenir de la vie, y compris la vie humaine. ”

La faune est en train de disparaître à cause de la destruction de son habitat, de la chasse excessive, de la pollution toxique, de l’invasion par des espèces exotiques et du changement climatique. Mais la cause ultime de tous ces facteurs est « la surpopulation humaine et une croissance continue de la population et la surconsommation, en particulier par les riches », déclarent les scientifiques, dont le professeur Paul Ehrlich, de l’Université Stanford aux États-Unis, dont le livre de 1968, The Population Bomb est un travail séminal, même si controversé.

«Il convient de tenir compte du sérieux avertissement de notre document, car la civilisation dépend entièrement des plantes, des animaux et des microorganismes de la Terre qui lui fournissent des services écosystémiques essentiels allant de la pollinisation des cultures à la protection des cultures en passant par la fourniture d’aliments de la mer et le maintien d’un climat viable. « Ehrlich a dit au Guardian. Les autres services écosystémiques incluent l’air pur et l’eau.

« Le temps d’agir est très court », a-t-il déclaré. «Malheureusement, il faudra beaucoup de temps pour commencer humainement la réduction de la population requise si la civilisation doit survivre longtemps, mais beaucoup pourrait être fait sur le front de la consommation et avec des« aides de bande »- réserves fauniques, lois sur la protection de la diversité – entre-temps . ”Ceballos a déclaré qu’une institution internationale était nécessaire pour financer la conservation mondiale de la faune.

La recherche a analysé les données de 27 500 espèces de vertébrés terrestres de l’UICN et a révélé que les aires de répartition d’un tiers avaient diminué au cours des dernières décennies. Beaucoup de ces espèces sont communes et Ceballos a donné l’exemple de près de chez lui: «Nous avions des hirondelles qui nidifiaient tous les ans dans ma maison près de Mexico – mais depuis 10 ans, il n’y en a plus.

Le lion magnifique dans son habitat.

Les chercheurs ont également évoqué le cas «emblématique» du lion: «Le lion a été historiquement réparti dans la majeure partie de l’Afrique, de l’Europe méridionale et du Moyen-Orient, jusqu’au nord-ouest de l’Inde. [Maintenant] la grande majorité des populations de lions ont disparu. « 

Répartition historique de la population des lions.

 

Historiquement, les lions ont vécu à travers l’Afrique, le sud de l’Europe, le Moyen-Orient et jusqu’au nord-ouest de l’Inde. Aujourd’hui, leur habitat a été réduit à quelques minuscules poches de la zone d’origine.

Pimm a également déclaré que l’approche au pinceau large utilisée avait des conséquences importantes. «Devrions-nous nous préoccuper de la perte d’espèces sur de vastes zones – absolument -, mais c’est une façon assez rudimentaire de le montrer», a-t-il déclaré. «Il y a des régions du monde où il y a des pertes énormes, mais il y a également des régions du monde où des progrès remarquables ont été accomplis. C’est assez dur pour des pays comme l’Afrique du Sud, qui protège bien les lions. »

Robin Freeman, de la Zoological Society of London, au Royaume-Uni, a déclaré: «Bien qu’il soit intéressant de voir les choses dans leur ensemble, le réel intéressant réside dans les détails. Quels sont les facteurs qui causent les baisses dans certaines zones?

Freeman faisait partie de l’équipe qui a produit une analyse de 3000 espèces en 2014 indiquant que 50% des animaux ont été perdus depuis 1970, ce qui concorde avec le nouveau travail mais repose sur différentes données de l’UICN. Il a convenu qu’un langage fort est nécessaire: «Nous avons besoin que les gens soient conscients des déclins catastrophiques que nous assistons. Je pense qu’il y a une place pour cela dans le [nouveau] journal, même si la ligne est délicate à tracer. ”

Citer la surpopulation humaine comme la cause fondamentale des problèmes environnementaux a longtemps été controversé, et la déclaration d’Ehrlich de 1968 selon laquelle des centaines de millions de personnes mourraient de faim dans les années 1970 ne s’était pas concrétisée, en partie à cause de nouvelles cultures à haut rendement qu’Ehrlich avait lui-même produites. noté comme possible.

Ehrlich a reconnu «des défauts» dans The Population Bomb, mais a déclaré que son objectif principal avait été atteint: sensibiliser la population aux problèmes environnementaux mondiaux et au rôle de la population humaine dans ceux-ci. Son message reste clair aujourd’hui: «Montrez-moi un scientifique qui affirme qu’il n’y a pas de problème de population et je vous montrerai un idiot.»

Les cinq extinctions de masse précédentes de la Terre

Ordovicien final, il y a 443 millions d’années

Une grave période glaciaire a entraîné une chute du niveau de la mer de 100 m, anéantissant 60 à 70% des espèces qui vivaient alors dans les océans. Peu après, la glace a fondu, laissant les océans sans oxygène.

Dévonien tardif, il y a 360 millions d’années

Changement climatique prolongé et désordonné, frappant à nouveau très durement la vie dans les mers peu profondes, tuant 70% des espèces, y compris presque tous les coraux.

Permien-Trias, c il y a 250 millions d’années

Le grand – plus de 95% des espèces ont péri, y compris les trilobites et les insectes géants – fortement lié aux éruptions volcaniques massives en Sibérie qui ont provoqué un épisode sauvage de réchauffement climatique.

Trias-Jurassique, il y a 200 millions d’années

Les trois quarts des espèces ont été perdues, encore une fois probablement à cause d’un nouvel élan de volcanisme. Il a laissé la Terre libre pour que les dinosaures se développent.

Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d’années

L’impact d’un astéroïde géant sur le Mexique, juste après de grandes éruptions volcaniques dans l’actuelle Inde, a mis fin aux dinosaures et aux ammonites. Les mammifères, et finalement les humains, en ont profité.


Selon le WWF, la Terre a perdu la moitié de sa faune au cours des 40 dernières années

Les espèces terrestres, les rivières et les mers sont décimées du fait que les humains tuent pour se nourrir en nombre non durable et détruisent leurs habitats

Des ordures déversées dans la toundra à l'extérieur de llulissat au Groenland avec des icebergs derrière le fjord glacé de Sermeq Kujullaq ou de llulissat.  Le fjord de glace d'Ilulissat est un site du patrimoine mondial de l'Unesco
Les déchets déversés dans la toundra à l’extérieur de llulissat, au Groenland, contrastent avec les icebergs situés derrière le fjord de Sermeq Kujullaq ou de llulissat, classé au patrimoine mondial de l’Unesco

Selon une nouvelle analyse, le nombre d’animaux sauvages sur Terre a diminué de moitié au cours des 40 dernières années. Les créatures à travers le pays, les rivières et les mers sont décimées car les humains les tuent pour se nourrir en nombre non durable, tout en polluant ou en détruisant leurs habitats, selon les recherches des scientifiques du WWF et de la Zoological Society of London.

«Si la moitié des animaux mouraient dans le zoo de Londres la semaine prochaine, cela ferait la une des journaux», a déclaré le professeur Ken Norris, directeur scientifique de ZSL. «Mais cela se passe dans les grands espaces. Ces dommages ne sont pas une fatalité, mais une conséquence de la manière dont nous avons choisi de vivre. ”Il a déclaré que la nature, qui fournit de la nourriture, de l’eau potable et de l’air, était essentielle au bien-être de l’homme.

« Nous avons perdu la moitié de la population animale et sachant que cela est motivé par la consommation humaine, il s’agit clairement d’un appel aux armes et nous devons agir maintenant », a déclaré Mike Barratt, directeur des sciences et des politiques au WWF. Il a déclaré qu’une plus grande partie de la Terre devait être protégée du développement et de la déforestation, tandis que la nourriture et l’énergie devaient être produites de manière durable.

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Le déclin rapide du nombre d’animaux, de poissons et d’oiseaux a été calculé en analysant 10 000 populations différentes, couvrant 3 000 espèces au total. Ces données ont ensuite été utilisées pour la première fois pour créer un «Indice Planète Vivante» (IPV) représentatif, reflétant l’état de tous les 45 000 vertébrés connus.

«Nous avons tous entendu parler de l’indice FTSE 100, mais nous avons manqué l’indicateur ultime, la tendance à la baisse des espèces et des écosystèmes dans le monde», a déclaré le professeur Jonathan Baillie, directeur de la conservation de ZSL. « Si nous obtenons [notre réponse], nous aurons un mode de vie sûr et durable pour l’avenir », a-t-il déclaré.

Sinon, at-il ajouté, la surutilisation des ressources conduirait finalement à des conflits. Il a déclaré que l’indice LPI était un indicateur extrêmement robuste et avait été adopté par la Convention sur la diversité biologique de l’ONU, adoptée au niveau international , en tant qu’information essentielle sur la biodiversité.

Un deuxième indice dans le nouveau rapport Living Planet calcule «l’empreinte écologique» de l’humanité, c’est-à-dire l’échelle d’utilisation des ressources naturelles. Actuellement, la population mondiale coupe les arbres plus vite qu’ils ne le repoussent, capturant les poissons plus vite que les océans ne peuvent plus se réapprovisionner, pompant l’eau des rivières et des aquifères plus rapidement que les précipitations ne peuvent les reconstituer et émettant plus de dioxyde de carbone qui réchauffe le climat que ne peuvent absorber les océans et les forêts.

Le rapport conclut que le taux de consommation mondial moyen actuel aurait besoin de 1,5 planète Terre pour le maintenir. Mais quatre planètes seraient nécessaires pour maintenir les niveaux de consommation américains, ou 2,5 pour correspondre aux niveaux de consommation britanniques.

Le déclin le plus rapide parmi les populations animales a été observé dans les écosystèmes d’eau douce, dont le nombre a chuté de 75% depuis 1970. «Les cours d’eau sont le fond du système», a déclaré Dave Tickner, conseiller principal du WWF en matière d’eau douce. «Peu importe ce qui se passe sur la terre ferme, tout finit dans les rivières.» Par exemple, des dizaines de milliards de tonnes d’effluents sont déversés dans le Gange, en Inde, chaque année.

Ainsi que la pollution, les barrages et le captage croissant d’eau endommagent les systèmes d’eau douce. Il existe plus de 45 000 grands barrages – 15 m ou plus – dans le monde. «Ils coupent les rivières en mille morceaux», a déclaré Tickner, empêchant ainsi le bon écoulement de l’eau. Alors que la population a quadruplé au cours du siècle dernier, la consommation d’eau a été multipliée par sept. «Nous vivons de plus en plus assoiffé», a-t-il déclaré.

Cependant, alors que des espèces d’eau douce telles que l’anguille européenne et la salamandre aux couleurs de l’enfer se sont écrasées aux États-Unis, des cas de récupération ont également été observés. Les loutres étaient presque éteintes en Angleterre, mais grâce aux efforts de conservation, ils vivent maintenant dans tous les comtés .

Le nombre d’animaux vivant sur les terres a diminué de 40% depuis 1970. Des éléphants de forêt en Afrique centrale , où les taux de braconnage dépassent maintenant le taux de natalité, au gibbon de Hoolock au Bangladesh et aux serpents européens comme le pré et les vipères, la destruction de l’habitat a vu des populations s’effondrer. Mais là encore, des efforts de conservation intensifs peuvent inverser les tendances, comme ce fut le cas avec les tigres au Népal .

David Nussbaum, directeur général du WWF-Royaume-Uni, a déclaré: «L’ampleur des destructions soulignées dans ce rapport devrait constituer un avertissement pour nous tous. Mais 2015 – lorsque les pays du monde doivent se réunir pour se mettre d’accord sur un nouvel accord mondial sur le climat , ainsi que sur un ensemble d’ objectifs de développement durable – nous offre une occasion unique de renverser les tendances.

«Nous tous – hommes politiques, entreprises et citoyens – avons un intérêt et une responsabilité d’agir afin de protéger ce que nous valons tous: un avenir en bonne santé pour les hommes et pour la nature. »

 

 

 

 

 

Alerte écologique:Les glaciers fondent de plus en plus vite

 

Les glaciers de l’ouest du Canada perdent plus d’un pour cent de leur masse chaque année, prévient une nouvelle étude, ce qui signifie que leur fonte compte parmi les plus rapides de la planète.

Les glaciers du centre de l’Europe, du Caucase, des États-Unis continentaux et de la Nouvelle-Zélande fondent à un rythme comparable, apprend-on dans les pages du prestigieux journal scientifique «Nature», tout comme ceux situés près des tropiques.

À ce rythme, les glaciers de ces régions auront disparu avant la fin du siècle, estime l’auteur principal de l’étude, le chercheur Michael Zemp, qui dirige le Service de surveillance mondial des glaciers de l’Université de Zurich.

Règle générale, les glaciers de la planète se liquéfient beaucoup plus rapidement que ne le croyaient les scientifiques jusqu’à présent. L’étude révèle qu’ils perdent 369 milliards de tonnes de neige et de glace chaque année, dont plus de la moitié en Amérique du Nord.

Cette étude, qui est présentée comme l’enquête la plus complète jamais réalisée sur l’état de santé des glaciers, constate qu’ils fondent 

18 pour cent plus rapidement que ne l’avaient calculé des scientifiques en 2013.

Ils fondent aujourd’hui cinq fois plus vite que dans les années 1960. Leur fonte est attribuée aux changements climatiques et gonfle encore plus le niveau des mers, selon l’étude. Dans l’Arctique canadien, l’intensification de la fonte estivale serait principalement responsable de la situation.

M. Zemp a expliqué que pratiquement toutes les régions du monde ont commencé à fondre au cours des 30 dernières années.

Son équipe et lui ont utilisé des mesures réalisées au sol et des données satellitaires pour examiner 19 000 glaciers, soit un nombre nettement plus élevé que lors des études précédentes. Ils ont calculé que l’Asie du Sud-Ouest est la seule des 19 régions où les glaciers ne reculent pas, ce que M. Zemp attribue aux conditions météorologiques locales.

Depuis 1961, le monde a perdu 9600 milliards de tonnes métriques de neige et de glace, indique l’étude, soit suffisamment de matière pour recouvrir les 48 États américains continentaux sous 1,20 mètre de glace.

La fonte des glaciers serait responsable de 25 à 30 pour cent de la hausse annuelle du niveau des océans.