Troisième Guerre Mondiale en préparation:Le Connseil de Sécurité de l’ONU va tenir une réunion spéciale sur le dernier essai nucléaire de la Corée du Nord

Le leader nord-coréen Kim Jong-un a appelé l’armée de Pyongyang pour renforcer ses capacités nucléaires après avoir ordonné le lancement de trois missiles balistiques.

Kim Jung Un,l'obèse dictateur de la Corée du Nord...qui meurt de faim!
Kim Jung Un,l’obèse dictateur de la Corée du Nord…qui meurt de faim!

« Il a souligné la nécessité de continuer à faire des réalisations miraculeuses dans le renforcement de la force nucléaire l’une après l’autre dans cette année historique », a déclaré l’agence officielle KCNA nouvelles du Nord lundi.

Plus tôt, la Corée du Sud a annoncé que le Nord a tiré trois missiles balistiques d’une région de l’ouest dans la capitale Pyongyang dans la mer du Japon, pendant que leaders du monde des nations du G20 sont dans la ville chinoise de Hangzhou.

La KCNA a noté que le lancement avait été parfait, et que Kim avait exprimé « une grande satisfaction au cours de la réussite successive tirs groupés  de roquettes balistiques. »

Elle a ajouté que Kim est actuellement en train de guider les exercices nord-coréens visant à évaluer les « capacités des unités» et la précision des « fusées balistiques améliorées  prètes à être déployées pour l’action. »  

Ce voyageur dans une gare de Corée du Sud observe l'un des missiles lancés par la Corée du Nord,hier.
Ce voyageur dans une gare de Corée du Sud observe l’un des missiles lancés par la Corée du Nord,hier.

Un porte-parole du ministère de la Défense sud-coréen a déclaré que le « lancement de missiles est une violation directe des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, visant à montrer ses capacités nucléaires et de missiles lors du sommet du G20. » 

Suite à une plainte déposée par le Japon et les États-Unis, le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé qu’il se réunira le mardi,6 septembre 2016, et va envisager une réponse au test.

« Les lancements téméraires d’aujourd’hui par la Corée du Nord menacent l’aviation civile et le commerce maritime dans la région », a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain John Kirby. «Notre engagement à la défense de nos alliés face à ces menaces reste à toute épreuve. »

L’ONU et l’Occident ont imposé une série de sanctions sur la Corée du Nord, ce qui incite Pyongyang à intensifier ses activités nucléaires. 

En Janvier, la Corée du Nord a déclaré qu’elle avait fait exploser avec succès une bombe à hydrogène, son quatrième essai nucléaire, et a promis de mettre en place son programme nucléaire comme dissuasion contre l’agression potentielle des États-Unis et de ses alliés régionaux.

Un mois plus tard, Pyongyang a lancé une fusée à longue portée, dont elle dit :avoir placé  un satellite d’observation de la Terre  en orbite. Washington et Séoul ont dénoncé comme une couverture pour un test de missile balistique intercontinental.

La Corée du Nord affirme qu’elle ne renoncera pas à sa «dissuasion» nucléaire à moins que Washington met fin à sa politique hostile envers Pyongyang et dissout la commande américaine en Corée du Sud. Des milliers de soldats américains sont stationnés en Corée du Sud et au Japon.

L’ONU a adopté cinq séries de sanctions paralysantes sur le Nord depuis le premier test d’un dispositif nucléaire en 2006, malgré la situation critique de la nation, y compris son aggravation de la famine.Ce qui n’empêche pas  le dictateur nord-coréen de s’engouffrer  une multitude de plats préparés spécialement pour lui,par des cuisiniers français de renommée internationale.

L'agence nord-coréenne de nouvelles vient de publiciser cette photo d'un missile balistique lancé depuis un sous-marin ,de nuit.On ne précise pas la date du lancement.
L’agence nord-coréenne de nouvelles vient de publiciser cette photo d’un missile balistique lancé depuis un sous-marin ,de nuit.On ne précise pas la date du lancement.

 

Kim Jung Un est membre d'une Triade liée au crime organisée asiatique.
Kim Jung Un est membre d’une Triade liée au crime organisée asiatique.

 

Cet hotel bien connu du centreville de Pyong  Yang adopte  la structure d'une pyramide.Ce qui rapproche le système politique des...Illuminati eux-mêmes!
Cet hotel bien connu du centreville de Pyong Yang adopte la structure d’une pyramide.Ce qui rapproche le système politique des…Illuminati eux-mêmes!

 

Photo prise à l'intérieur d'un dortoir dans une école supérieure ,en Corée du Nord.
Photo prise à l’intérieur d’un dortoir dans une école supérieure ,en Corée du Nord.

 

Des troupes de débarquement en plein entrainement.
Des troupes de débarquement en plein entrainement.

 

 

Sources:PressTv

 

 

 

Dans un silence médiatique total, Slobodan Milosevic a été disculpé de toutes accusations de crimes de guerre

Je me souviens avoir écrit un article intitulé « la troisième guerre mondiale a commencé à Sarajevo, publié par La Pensée (ce qui avait provoqué une crise de colère de Jacques Fath comment est-ce que je pouvais dire que le dépeçage de la Yougoslavie avait inauguré des pratiques de voyous qui alklaient se répéter désormais et qui consistait à nous inventer des tyrans que la démocratie se devait de battre militairement, le droit d’ingérence, une saloperie toujours en vogue aujourd’hui et qui peut désormais nous mener à la guerre nucléaire… en Attendant Milosevic est mort et les médias se taisent pour mieux poursuivre… Déjà BHL et Kouchner pour accompagner de leurs music hall le viol par les Etats-Unis d’un pays européen… et les communistes qui se taisent divisés entre ceux qui veulent aller sur le terrain en finir avec les méchants serbes et ceux qui y voient une attaque impérialiste… Et une liste « bouge l’Europe » ouverte au socialiste et à l’Europe elle-même… Déjà j’ai eu le tort de dire NON… Désormais je suis fatiguée, j’attendrais d’autres temps si je les vois…. (note de Danielle Bleitrach)

Sloboan Milocevic en 1990.
Sloboan Milocevic en 1990.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/dans-un-silence-mediatique-total-183551

Comme d’habitude, les informations qui arrivent en démenti de la propagande dont les autorités « démocratiques » (défense de rire) occidentales nous inondent depuis la victoire de 1945 ne sont jamais reprises et diffusées par les media dominants.

En matière d’information, le droit de réponse n’existe pas.

 

  • En dehors de savoir si Milosevic mérite ou non notre admiration ou notre rejet n’a pas réellement d’importance, cet article nous met en face de la sinistre réalités des sinistres méthodes utilisées pour justifier les guerres humanitaires menées au nom de la liberté pour mieux asseoir une emprise géostratégique bien juteuse à terme.

    Que nous apprendra-t-on dans 30 ans sur Mouammar Kadhafi, Bachar El Assad, Saddam Hussein, et tant d’autres dictateurs dont la déposition à fait de leurs pays respectifs des ruines ?

    La disculpation, par le TPIY, de feu Slobodan Milosevic, ancien président de la Yougoslavie, pour les crimes de guerre commis en Bosnie qui lui étaient reprochés, prouve une fois de plus qu’il faut prendre les accusations de l’OTAN à l’encontre de ses « ennemis officiels » non pas avec « un grain de sel », mais avec un plein camion.

    Depuis une bonne vingtaine d’années, les commentateurs néo-cons et les grosses légumes de l’« interventionnisme libéral » n’ont cessé de nous ressasser à toutes les occasions possibles, que Milosevic (dirigeant démocratiquement élu à la présidence d’un pays qui comptait 20 formations politiques fonctionnant librement) était un vil dictateur génocidaire, responsable de TOUS les morts des Balkans dans les années 1990. Répétez après moi, d’une voix de robot et en faisant des gestes de robot avec les bras : « agression génocidaire de Milosevic », « agression génocidaire de Milosevic »…

    Mais la fable officielle, tout comme celle qu’on nous a vendue en 2003 sur les Armes de Destruction Massive de l’Irak capables de nous atteindre en 45 minutes, était une pure invention chargée de justifier une opération de changement de régime forcé que souhaitaient depuis longtemps les factions dominantes occidentales.

    La conclusion du TPIY qu’une des personnalités les plus démonisées des temps modernes était innocente des crimes atroces dont elle avait été accusée aurait dû faire la une et les gros titres de tous les médias dans le monde. Il n’en a rien été. Le TPIY lui-même a bien pris soin d’enfouir la nouvelle aussi profondément que possible dans son verdict de 2.590 pages du procès du leader serbe bosniaque Radovan Karadzic, condamné en mars dernier pour génocide (à Srébrénica), crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    Pas la moindre annonce officielle ni la plus infime conférence de presse concernant la disculpation de Milosevic. Sans le journaliste et chercheur Andy Wilcoxon qui l’a déterrée pour nous, on n’en aurait rien su.

    Ah, combien les choses étaient différentes quand le procès du prétendu « Boucher des Balkans » a débuté en février 2002 ! Là, il aurait fallu être enfermé au fond d’une garde-robe pour ne pas être au courant de ce qui se passait.

    CNN assurait alors une couverture en béton de ce qui fut décrit comme « le procès le plus important depuis Nuremberg ». Bien entendu, la culpabilité de Milosevic allait de soi.« Quand la sentence tombera et qu’il disparaîtra au fond de sa cellule, personne au monde n’en entendra plus jamais parler. » déclara l’avocate US Judith Armatta, de Coalition pour une Justice Internationale, organisation qui comptait l’ex-ambassadeur US en Yougoslavie Warren Zimmerman, dans son conseil consultatif.

     
    Une diaporama des nombreuses étapes de sa vie.
    Une diaporama des nombreuses étapes de sa vie.

    Quiconque osait alors mettre en doute la ligne de l’OTAN se faisait traiter d’« apologiste de Milosevic », ou pire : de « négateur de génocide », par les « Responsables du maintien de la Vérité impériale ».

    Mais, malgré le blabla et le battage qui entouraient le « procès du siècle », il fut vite évident que l’accusation pataugeait dans une très profonde choucroute. Le Sunday Times a même cité un expert qui disait que « 80% des attendus de l’acte d’accusation auraient été disqualifiés par n’importe quelle cour britannique, comme ne consistant que de rumeurs ». C’était à mon avis une estimation généreuse.

    Le problème, c’est qu’il s’agissait d’un procès bidon, d’un procès-spectacle où la géopolitique a pris le pas sur les preuves tangibles. Il est important de se rappeler que les charges d’origine contre Milosevic, quant à de prétendus crimes de guerre au Kosovo ont été formulées en mai 1999, au plus fort de la campagne de bombardements massifs de l’OTAN sur la Yougoslavie, et à un moment où la guerre ne se déroulait pas comme prévu par les États-Unis et leurs alliés.

    Les charges avaient clairement pour but de faire pression sur Milosevic, pour l’amener à céder aux exigences de l’OTAN [c. à d. à accepter de bonne grâce le démantèlement de son pays.NdT]

    L’ennui pour l’OTAN, c’est qu’au moment où le procès de Milosevic allait débuter, la fable sur le Kosovo avait déjà commencé à se détricoter. Les dénonciations stridentes des USA et de leurs alliés à propos de génocide et de centaines de milliers de tués, remises à leur placeicipar le grand John Pilger, s’étaient déjà avérées des calembredaines. En septembre 2001, une cour de justice de l’ONU allait établir qu’il n’y avait pas eu de génocide au Kosovo.

    C’est pourquoi, pour tenter d’étoffer leur cause de plus en plus faible contre Milosevic, il fallait absolument que les procureurs de La Haye trouvent de nouveaux motifs d’inculpation dans la guerre de Bosnie. Ce qui fut fait en accusant « Slobo » d’avoir mis sur pied une conspiration criminelle visant au nettoyage ethnique des Croates et des musulmans de Bosnie, dans le but de réaliser son projet d’une « Grande Serbie ».

    Dans un procès normal au criminel, on recherche les preuves, et quand elles sont jugées suffisantes, on énonce les charges. C’est le contraire qui s’est produit dans le cas de Milosevic : il a d’abord été accusé pour des raisons politiques, et on a ensuite essayé de prouver ce dont on l’accusait.

    L’ironie veut que l’ancien président avait déjà été loué par le président Clinton pour le rôle qu’il avait joué en faveur des efforts de paix en Bosnie en 1995, efforts dont le résultat avait été le traité de paix signé à Dayton, Ohio.

    La vérité, c’est que Milosevic n’a jamais été un nationaliste serbe mais – pendant toute sa vie – un socialiste qui s’est toujours efforcé de maintenir une Yougoslavie multi-raciale, multi-ethnique, stable.

    Son but, tout au long de ses années de pouvoir, n’a jamais été de bâtir une « Grande Serbie » mais d’essayer de maintenir entière et cohérente une Yougoslavie fédérale, ainsi que le reconnaît aujourd’hui, mais un peu tard, le TPIY.

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    Non seulement Milosevic n’a rien eu à voir avec le nettoyage ethnique de Bosnie, mais il l’a au contraire condamné. Le jugement du TPIY note « les critiques et la désapprobation répétées [de Milosevic, NdT] de la politique suivie par l’accusé (Karadzic) et les dirigeants serbes de Bosnie. » Milosevic, en homme pour qui toutes les formes de racisme étaient anathèmes, insistait pour que toutes les ethnies soient protégées.

    Mais, afin de pouvoir punir Milosevic et mettre en garde ceux qui auraient l’audace de s’opposer aux volontés du pouvoir US, il fallait que l’histoire fût ré-écrite. Le socialiste yougoslave qui avait combattu la politique nationaliste des dirigeants bosniaques devait être déguisé à postériori en traître de mélodrame de la guerre de Bosnie et chargé pendant qu’on y était de tout le sang versé dans les Balkans. Pendant ce temps, le sus-mentionné ambassadeur US Warren Zimmerman, dont les interventions calomnieuses pour faire avorter toute solution diplomatique avaient contribué à déclencher le conflit bosniaque, s’en sortait blanc comme neige.

    La campagne de dénigrement « tout est de la faute à Slobo » fit ce qu’il fallait pour que les faits réels soient escamotés. Un article écrit – je ne me moque pas de vous – par un « Professeur d’Études Européennes de l’Université d’Oxford » fit même de Milosevic le président de la Yougoslavie en 1991 (l’année où la Slovénie fit sécession), alors que, bien sûr, le président de la Yougoslavie était alors le Croate de Bosnie Ante Markovic.

    Il était inévitable que Milosevic soit assimilé à Hitler. Il le fut. « On aurait dit Hitler revenu se pavaner » écrivit le rédacteur politique du News of the World, quand Milosevic eut la témérité de vouloir se défendre à la barre des accusés. « On a revu en éclairs à vous glacer le sang, un monstre nazi de la IIe Guerre Mondiale, quand le tyran serbe déposé s’est mis à haranguer la Cour. »

    Pour bien s’assurer que les lecteurs ne rateraient pas l’équivalence Milosevic=Hitler, le même News of the World illustrait sa diatribe d’une photo d’Hitler, le « Boucher de Berlin », sur fond de camp de concentration et d’une photo de Milosevic, le « Boucher de Belgrade », plaquée sur celle d’un camp bosniaque.

    Très commodément pour l’accusation, Milosevic est mort dans sa cellule en mars 2006.

    Si on se base sur ce qu’on avait vu au procès jusque là, il n’était pas concevable que le tribunal puisse déclarer l’accusé coupable. Toute une série de témoins de « flagrant délit » s’étaient avérés, l’un après l’autre, des pétards trempés.

    Ainsi que je l’ai noté dans un autre article, le témoin-vedette Ratomir Tanic se révéla être un salarié des forces de sécurité occidentales, tandis que le chef de la police secrète yougoslave, Rade Markovic, qui devait à la fin donner le coup de grâce en faisant des révélations sensationnelles sur la façon dont son ancien maître avait ordonné l’expulsion des Albanais du Kosovo, fit exactement le contraire et déclara qu’on l’avait torturé pour l’obliger à mentir et que sa déposition écrite avait été falsifiée par l’accusation.

    En plus de quoi, comme je l’ai écrit ici, l’ex-chef chargé de la sécurité dans l’armée yougoslave, le général Geza Farkas (d’ethnie hongroise) vint témoigner que tous les soldats yougoslaves du Kosovo avaient reçu un document expliquant les lois internationales en matière de droits de l’homme, et qu’il leur avait été ordonné de désobéir à quiconque voudrait leur faire violer ces lois. Farkas devait révéler aussi que Milosevic avait donné des ordres pour qu’aucun groupe paramilitaire ne soit autorisé à opérer au Kosovo.

    Quand Milosevic est mort, ses accusateurs ont clamé qu’il « flouait la justice ». Mais, dans la réalité, ainsi que le TPIY lui-même vient de le reconnaître, c’est « la Justice » qui a floué Milosévic.

    Pendant qu’il était occupé à se défendre à La Haye contre des accusations fallacieuses à motivation politique, les USA et leurs alliés déclenchaient leur attaque aussi brutale qu’illégale contre l’Irak, dans une guerre qui devait causer la mort d’un million de gens. L’an dernier, un rapport de Body Count (« Décompte de cadavres ») révélait qu’au moins 1.3 millions de personnes auraient péri, du fait de la « guerre au terrorisme » des USA en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

    Des chiffres de ce genre nous aident à remettre le Kosovo en perspective. Même si on considérait Milosevic et le gouvernement de l’époque responsables d’une partie des morts survenues dans le pays en 1999 (en combattant dans une guerre que l’Occident avait incontestablement voulue et provoquée) un nombre infiniment plus grand – et de très loin – de morts et de destructions a été le fait des pays qui se sont montrés les plus anxieux de flanquer l’ex-président de Yougoslavie au trou. Ainsi que John Pilger l’a noté en 2008, les bombardements de la Yougoslavie ont été « les plus parfaits précurseurs des bains de sang d’Afghanistan et d’Irak. »

    Depuis lors, nous avons eu droit aussi à la destruction de la Libye, pays qui avait le plus haut standard de vie de toute l’Afrique, et à l’utilisation de soi-disant « rebelles » dans une tentative forcenée d’opérer un changement de régime en Syrie.

    Il ne faut pas être Sherlock Holmes pour voir là un motif récurrent :

    Avant toute guerre ou « intervention humanitaire » conduite par les USA contre un pays-cible donné, un certain nombre d’accusations criardes sont lancées contre le dirigeant du pays et son gouvernement. Ces « dénonciations » bénéficient d’un maximum de couverture de la part des médias, qui sont chargés de les répéter ad nauseam, jusqu’à ce que le public finisse par les accepter comme des vérités.

    Plus tard, il finit toujours par s’avérer que les accusations étaient fausses (comme celle des ADM en Irak), non prouvées ou considérablement exagérées. Mais on est alors « passé à autre chose » : un nouveau cycle d’attaques et d’accusations a été entamé ailleurs, contre d’autres, chacun se gardant bien de faire la lumière sur les précédentes accusations frauduleuses mais se concentrant au contraire sur la dénonciation des agressions génocidaires du « nouvel Hitler » dont il faut bien qu’on s’occupe. En 1999, c’était Milosevic. Aujourd’hui, c’est Assad ou Poutine

    Et devinez quoi, cher lecteur ? Ce sont les mêmes « élites » occidentales aux mains souillées de sang qui ont perpétré les atrocités précédentes à coups de mensonges à la pelle, qui orchestrent les accusations.

    Comme le dit un très vieux proverbe : Quand vous montrez quelqu’un du doigt, trois doigts se pointent sur vous.

Le dernier dirigeant communiste de Yougoslavie qui  a été comparé à Hitler alors  que son pays a été sanctionné, déchiré et des milliers de yougoslaves tués par les Etats-Unis et de l’OTAN.

Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie à La Haye n’a pas réussi à tenir une conférence de presse pour ‘annoncer que le 24 Mars, il a estimé qu’à la  fin  de la yougoslave et le président serbe Slobodan Milosevic était pas responsable pour les principaux crimes de guerre, il a été accusé au cours de l’1992- 95 guerre de Bosnie.

 

Au lieu de cela, le tribunal commodément enterré au milieu de son verdict contre Radovan Karadzic.L’ancien président des Serbes de Bosnie a été reconnu coupable de crimes de guerre et condamné à 40 ans de prison en même temps que le tribunal a conclu à l’unanimité qu’il « est pas convaincu qu’il y avait suffisamment de preuves présentées dans ce cas pour constater que Slobodan Milosevic d’accord avec le plan commun »du« nettoyage ethnique »des musulmans et des Croates du territoire serbe.

En fait, le tribunal a conclu exactement le contraire pour être vrai.

Tout comme le battage médiatique occidental autour des «armes de destruction massive» des mensonges qui ont conduit à la guerre américaine contre l’Irak en 2003, Milosevic a été appelé le «boucher des Balkans » dans le « procès du siècle» et a été accusé de «guerre crimes « au milieu des bombardements de l’OTAN de la Yougoslavie en 1999.

 

Arrêté en Mars 2001 Milosevic a fait face à cinq ans à long procès, se défendre et prête à gagner sa cause, quand il est mort en prison le 11 Mars 2006, au milieu des rumeurs selon lesquelles il a été empoisonné.

La décision a déclaré que dans les réunions entre les Serbes et les responsables serbes de Bosnie « Slobodan Milosevic a déclaré que« (a) les membres de ll d’autres nations et groupes ethniques doivent être protégés »et que« (t) il intérêt national des Serbes ne sont pas la discrimination.  » Il a également déclaré que « Milosevic a également déclaré que le crime devait être combattu de manière décisive. »

La chambre de première instance a noté que « Milosevic a essayé de raisonner avec les Serbes de Bosnie en disant qu’il comprenait leurs préoccupations, mais qu’il était plus important de mettre fin à la guerre. »

 

Le jugement a également déclaré que « Slobodan Milosevic a exprimé ses réserves quant à la façon dont l’Assemblée des Serbes de Bosnie pourrait exclure les Musulmans qui étaient« pour la Yougoslavie.  »

Le TPIY a poursuivi en disant que «de 1990 et jusqu’à la mi-1991, l’objectif politique de l’accusé (Karadzic) et la direction des Serbes de Bosnie était de préserver la Yougoslavie et pour empêcher la séparation ou l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine, ce qui entraînerait une séparation des Serbes de Bosnie de la Serbie « 

Il était seulement à cause de la recherche du journaliste Andy Wilcoxson, qui a découvert la décision du TPIY à la fin de Juillet, que l’exonération est venu à la lumière, mais il n’a pas encore fait les manchettes internationales.

Le dernier dirigeant communiste de Yougoslavie a été diabolisé et comparé à Hitler sans cesse par les médias traditionnels comme une excuse pour l’OTAN et les États-Unis à la sanction, déchirer et tuer des milliers dans l’ex-Yougoslavie.

Cette dernière révélation vient 10 ans après la mort de Milosevic.

Une vieille militante vient se recueillir devant son buste.
Une vieille militante vient se recueillir devant son buste.

Sources:Danielle Bleitrach

 

 

Troisième Guerre Mondiale: la Corée du Nord réussit le lancement d’un nouveau missile balistique

 

 

 

Est-ce un chef-d’oeuvre  venu d’un artiste  coréen en Photoshop afin d’appuyer la propagande politique  de Kim Jung Un…ou la Vérité?

Jugez en par vous même!

 

Kim  Jung Un ,un dictateur tout souriant.
Kim Jung Un ,un dictateur tout souriant.

Kim Jong Un, le dictateur comuniste,affirme que  la Corée du Nord est maintenant capable d’ anéantir’ tout  pays  ennemi.
Les experts en sécurité  sont «alarmés» par cette nouvelle inattendue.
Les missiles sur un sous-marin sont plus difficiles à détecter avant qu’ils ne soient lancés.
Mais les tests précédents en Corée du Nord  ont été réalisés à partir d’une plate-forme et pas un sous-marin…ce qui laisse un doute
.

Est-ce de la propagande issue d'un expert en Photoshop ...ou la réalité?
Est-ce de la propagande issue d’un expert en Photoshop …ou la réalité?

La Corée du Nord s’est  vanté,le 9 mai 2015, d’un «succès  » après le premier tir d’essai d’un missile balistique nouvellement développé à partir d’un sous-marin bien que tous ne peuvent pas l’être comme il semble.

Le dictateur Kim Jong Un se  dit  fier d’avoir personnellement supervisé le test, déclarant que le  soi-disant succès signifiait l’état secret était désormais capable de «frapper et d’anéantir dans les eaux les forces hostiles portant atteinte à la souveraineté et la dignité de la [Corée du Nord]».

Les experts en sécurité disent que ce pourrait être une évolution alarmante que des missiles tirés à partir de navires submergés sont plus difficiles à détecter avant le lancement de missiles  terrestres.

Cependant, il peut ne pas être aussi clair: les tests précédents  « sous-marins ont été menées à partir de plates-formes.

Les photos de l’essai, publié dans le journal Rodong Sinmun, montrent  le dictateur  communiste Kim Jong Un  ravi avec un large sourire ,en face de ce qui ressemblait à un sous-marin flottant.

Le seul homme obèse de son pays!
Le seul homme obèse de son pays!

D’autres photos le montrent  pointant vers le missile, qui est en train d’émerger des vagues en face de son bateau.

L’Agence coréenne officielle centrale des Nouvelles  a déclaré  que « le chef  » avait dirigé personnellement l’épreuve, et se vantait que  le missile était une «arme stratégique au niveau mondial» et un «succès  à ouvrir  les yeux».

Mais le rapport n’a pas révélé où et quand le test a eu lieu, même si il y a une suggestion qu’il peut avoir eu lieu près de la ville côtière de Sinpo, à l’est.

Les images satellites ont montré les  constructions de la  Corée du Nord,sur des  installations de missilestest et l’équipement d’un sous-marin avec des capacités de lancement.

 

Il fait penser à l'empereur Néron juste avant l'incendie de Rome!
Il fait penser à l’empereur Néron juste avant l’incendie de Rome!

La théorie est en outre soutenue par un autre rapport dans le journal Rodong Sinmun, qui dit Kim avait visité un centre de pêche dans la ville à peu près au même moment.

 


 

 

BREF HISTORIQUE DES ESSAIS DE MISSILES DE LA  CORÉE DU NORD

1998: premier lancement  d’un missile à longue  portée

Juillet 2006: Fires sept missiles, dont un qui est dit pour être en mesure d’atteindre l’Amérique. Il se bloque au décollage, mais

Mars-Avril 2008: Tests de missiles à courte portée ce qui ravive  les tensions avec la Corée du Sud

Avril 2009: la Corée du Nord affirme qu’elle  a lancé un satellite dans l’espace sur une fusée, les voisins disent qu’il teste des missiles à longue portée

Mars 2012: dit avoir testé un missile interdit, prétend qu’il a été lance par satellite pour le 100e anniversaire de Kim Il Sung

Octobre 2012: il a Réclamations sur des missiles capables de frapper les Etats-Unis

Mai 2013: lance quatre missiles à courte portée en un seul week-end

Mars 2014: essai deux de moyenne portée …des  missiles balistiques

Septembre 2014: essai plusieurs missiles de courte portée

Source: BBC

...mais cette photo n'est pas un faux.
…mais cette photo n’est pas un faux.

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Le ministère de la défense de la Corée du Sud n’a fait aucun commentaire sur la demande d’un test réussi de la Corée du Nord.

La Corée du Nord dispose déjà d’un arsenal considérable de missiles balistiques terrestres et est également soupçonné d’être en  progression  dans les efforts de miniaturisation des ogives nucléaires afin de les  monter sur de tels missiles, selon des responsables sud-coréens.

On pense la Corée du Nord a environ 70 sous-marins et semble être principalement de  conceptions russes dans ses efforts pour développer un système de missiles sous-marins lanceurs.

La Corée du Nord est soupçonné d’avoir obtenu plusieurs sous-marins  de classe Golf et s’être muni de missiles balistiques de la Marine soviétique au milieu des années 1990.

Uk Yang, un expert en sécurité basé à Séoul et un conseiller de l’armée sud-coréenne, a déclaré qu’il était peu probable que le Nord possède actuellement un sous-marin assez grand pour transporter et tirer plusieurs missiles.

Mais il a reconnu qu’il est difficile de nier que la Corée du Nord a fait des progrès sur une technologie d’armes dangereuses.

Le site 38 North, exploité par l’Institut des États-Unis sur la Corée,situé  à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies, a déclaré en Janvier que cette capacité a posé une nouvelle menace potentielle pour la Corée du Sud, le Japon et les bases américaines en Asie de l’Est, bien que les sous-marins de la Corée du Nord ont tendance à être vieux et serait vulnérable à une attaque.

Il y avait eu des attentes que Kim pourrait  assister à la célébration de la Journée de la Victoire en Russie samedi pour ses débuts internationaux, mais la Corée du Nord a envoyé à Moscou le chef de son parlement  pour le remplacer. 

 

 

Il y a 2 ans ,les hommes d’Al-Qaida arrivaient au pouvoir en Libye

Le chef historique d'Al Qaïda en Lybie.
Le chef historique d’Al Qaïda en Libye.
Chef historique d’Al-Qaida en Libye, Abdelhakim Belhadj, est devenu gouverneur militaire de Tripoli « libérée » et a été chargé d’organiser l’armée de la « nouvelle Libye ».

Dans les années 80, la CIA incite Awatha al-Zuwawi à créer une officine en Libye pour recruter des mercenaires et les envoyer au jihad en Afghanistan contre les Soviétiques. À partir de 1986 les recrues libyennes sont formées au camp de Salman al-Farisi (Pakistan), sous l’autorité du milliardaire anti-communiste Oussama Ben Laden.

Lorsque Ben Laden se déplace au Soudan, les jihadistes libyens l’y suivent. Ils y sont regroupés dans leur propre compound. À partir de 1994, Oussama Ben Laden dépêche des jihadistes libyens dans leur pays pour tuer Mouammar Kadhafi et renverser la Jamahiriya populaire et socialiste.

Le 18 octobre 1995, le groupe se structure sous la dénomination Groupe islamique combattant en Libye (GICL). Durant les trois années qui suivent, le GICL tente par quatre fois d’assassiner Mouammar Kadhafi et d’instaurer une guérilla dans les montagnes du Sud. À la suite de ces opérations, l’armée libyenne —sous le commandement du général Abdel Fattah Younés— mène une campagne d’éradication de la guérilla, et la Justice libyenne lance un mandat d’arrêt contre Oussama Ben Laden, diffusé à partir de 1998 par Interpol.

Selon l’agent du contrespionnage britannique David Shayler, le dévelopment du GICL et la première tentative d’assassinat de Mouammar Kadhafi par Al-Qaida sont financés à hauteur de 100 000 livres par le MI6 britannique [1].

À l’époque, la Libye est le seul État au monde à rechercher Oussama Ben Laden, lequel dispose encore officiellement de soutiens politiques aux États-Unis bien qu’il se soit opposé à l’opération « Tempête du désert ».

Sous la pression de Tripoli, Hassan el-Tourabi expulse les jihadistes libyens du Soudan. Ils déménagent leurs infrastructures en Afghanistan où ils installent le camp de Shaheed Shaykh Abu Yahya (juste au nord de Kaboul). Cette installation fonctionne jusqu’à l’été 2001, lorsque les négociations de Berlin entre les États-Unis et les Talibans à propos du pipe-line transafghan échouent. À ce moment-là, le mollah Omar, qui se prépare à l’invasion anglo-saxonne, exige que le camp passe sous son contrôle direct.

Le 6 octobre 2001 le GICL est inscrit sur la liste établie par le Comité d’application de la résolution 1267 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il y figure toujours. Le 8 décembre 2004, le GICL est inscrit sur la liste des organisations terroristes établie par le département d’État des États-Unis. Il y figure toujours. Le 10 octobre 2005, le ministère britannique de l’Intérieur interdit le GICL sur son territoire. Cette mesure est toujours valide. Le 7 février 2006, le Comité des Nations Unies prend des sanctions à l’égard de 5 membres du GICL et de 4 sociétés qui leurs sont liées, qui continuent impunément à opérer sur le territoire du Royaume-Uni sous protection du MI6.

Durant la « Guerre contre la terreur », la mouvance jihadiste s’organise. L’expression « Al-Qaida », qui désignait au départ une vaste base de données dans laquelle Oussama Ben Laden choisissait les mercenaires dont il avait besoin pour des missions ponctuelles, devient progressivement un groupuscule. Sa taille diminue au fur et à mesure de sa structuration.

Le 6 mars 2004, le nouveau chef du GICL, Abdelhakim Belhadj, qui s’est battu en Afghanistan aux côtés d’Oussama Ben Laden [2] et en Irak, est arrêté en Malaisie, puis transféré dans une prison secrète de la CIA en Thaïlande où il est soumis au sérum de vérité et torturé. À la suite d’un accord entre les États-Unis et la Libye, il est renvoyé en Libye où il est torturé, mais par des agents britanniques cette fois, à la prison d’Abou Salim.

Le 26 juin 2005, les services secrets occidentaux organisent à Londres une rencontre d’opposants libyens. Ils constituent la « Conférence nationale de l’opposition libyenne » en unissant trois factions islamiques : les Frères musulmans, la confrérie des Sénoussi, et le GICL. Leur manifeste fixe trois objectifs :
- renverser Mouammar Kadhafi ;
- exercer le pouvoir pour un an (sous le nom de « Conseil national de transition ») ;
- rétablir la monarchie constitutionnelle dans sa forme de 1951 et faire de l’islam la religion d’État.

En juillet 2005, Abu al-Laith al-Liby parvient contre toute vraisemblance à s’échapper de la prison de haute sécurité de Bagram (Afghanistan) et devient l’un des chefs d’Al-Qaida. Il appelle les jihadistes du GICL qui ne l’ont pas encore fait à rejoindre Al-Qaida en Irak. Les Libyens deviennent majoritaires parmi les kamikazes d’Al-Qaida en Irak [3]. En février 2007, al-Liby conduit une attaque spectaculaire contre la base de Bagram alors que le vice-président Dick Cheney s’apprête à la visiter. En novembre 2007, Ayman al-Zawahiri et Abu al-Laith al-Liby annoncent la fusion du GICL avec Al-Qaida.

Abu al-Laith al-Liby devient l’adjoint d’Ayman al-Zawahiri, et à ce titre le numéro 2 d’Al-Qaida puisque l’on est sans nouvelles d’Oussama Ben Laden. Il est tué par un drone de la CIA au Waziristan, fin janvier 2008.

Durant la période 2008-2010, Saif el-Islam Kadhafi négocie une trêve entre la Jamahiriya et le GICL. Celui-ci publie un long document, Les Etudes correctrices, dans lequel il admet avoir commis une erreur en appelant au jihad contre des coreligionnaires dans un pays musulman. En trois vagues successives, tous les membres d’Al-Qaida sont amnistiés et libérés à la seule condition qu’ils renoncent par écrit à la violence. Sur 1 800 jihadistes, plus d’une centaine refuse cet accord et préfère rester en prison.

Dès sa libération, Abdelhakim Belhadj quitte la Libye et s’installe au Qatar.

Début 2011, le prince Bandar Bin Sultan entreprend une série de voyages pour relancer Al-Qaida en élargissant son recrutement, jusqu’ici presque exclusivement arabe, aux musulmans d’Asie centrale et du Sud-Est. Des bureaux de recrutement sont ouverts jusqu’en Malaisie [4]. Le meilleur résultat est obtenu à Mazar-i-Sharif, où plus de 1 500 Afghans s’engagent pour le jihad en Libye, en Syrie et au Yémen [5]. En quelques semaines, Al-Qaida, qui n’était plus qu’un groupuscule moribond, peut aligner plus de 10 000 hommes. Ce recrutement est d’autant plus facile que les jihadistes sont les mercenaires les moins chers du marché.

Le 17 février 2011, la « Conférence nationale de l’opposition libyenne » organise la « journée de la colère » à Benghazi, qui marque le début de la guerre.

Le 23 février, l’imam Abdelkarim Al-Hasadi proclame la création d’un Émirat islamique à Derna, la ville la plus intégriste de Libye dont sont originaires la majorité des jihadistes devenus kamikazes d’Al-Qaida en Irak. Al-Hasadi est un membre du GICL de longue date qui a été torturé par les États-Unis à Guantanamo [6]. La burqa devient obligatoire et les châtiments corporels sont rétablis. L’émir Al-Hasidi organise sa propre armée, qui débute avec quelques dizaines de jihadistes et en regroupe bientôt plus d’un millier.

Le général Carter Ham, commandant de l’Africom, chargé de coordonner l’opération alliée en Libye, exprime ses interrogations quant à la présence parmi les rebelles qu’on lui demande de défendre des jihadistes d’Al-Qaida qui ont tué des GI’s en Afghanistan et en Irak. Il est relevé de sa mission qui est transmise à l’OTAN.

Un peu partout en Cyrénaïque « libérée », les hommes d’Al-Qaida sèment la terreur, pratiquant massacres et tortures. Ils se font une spécialité d’égorger les kadhafistes et de leur arracher un œil, et de couper les seins des femmes impudiques. L’avocat de la Jamahiriya, Me Marcel Ceccaldi, accuse l’OTAN de « complicité de crimes de guerre ».

Le 1er mai 2011, Barack Obama annonce qu’à Abbottabad (Pakistan), le commando 6 des Navy Seals a éliminé Oussama Ben Laden dont on était sans nouvelles crédibles depuis presque 10 ans. Cette annonce permet de clore le dossier Al-Qaida et de relooker les jihadistes pour en refaire des alliés des États-Unis comme au bon vieux temps des guerres d’Afghanistan, de Bosnie-Herzégovine, de Tchétchénie et du Kosovo [7]. Le 6 août, tous les membres du commando 6 des Navy Seals meurent dans la chute de leur hélicoptère.

Hillary Clinton photographiée avec le contrebandier (drug dealer) Jorge Cabrera quelque temps avant  la guerre de Libye.
Hillary Clinton photographiée avec le contrebandier (drug dealer) Jorge Cabrera quelque temps avant la guerre de Libye.On ramassait de l’argent pour une oeuvre de charité!

Abdelhakim Belhadj revient dans son pays dans un avion militaire qatariote au début de l’intervention de l’OTAN. Il prend le commandement des hommes d’Al-Qaida dans les montagnes du Djebel Néfoussa. Selon le fils du général Abdel Fattah Younés, c’est lui qui commandite le 28 juillet 2011 l’assassinat de son vieil ennemi qui était devenu le chef militaire du Conseil national de transition. Après la chute de Tripoli, Abdelhakim Belhadj ouvre les portes de la prison d’Abou Salim et libère les derniers jihadistes d’Al-Qaida qui y étaient détenus. Il est nommé gouverneur militaire de Tripoli. Il exige des excuses de la CIA et du MI6 pour le traitement qu’ils lui ont fait subir par le passé [8]. Le Conseil national de transition lui confie la charge de former l’armée de la Libye nouvelle.

Thierry Meyssan

[1] « David Shayler : “J’ai quitté les services secrets britanniques lorsque le MI6 a décidé de financer des associés d’Oussama Ben Laden“ », Réseau Voltaire, 18 novembre 2005.

[2] « Libya’s Powerful Islamist Leader », par Babak Dehghanpisheh, The Daily Beast, 2 septembre 2011.

[3] « Ennemis de l’OTAN en Irak et en Afghanistan, alliés en Libye », par Webster G. Tarpley, Réseau Voltaire, 21 mai 2011.

[4] « La Contre-révolution au Proche-Orient », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 mai 2011.

[5] « CIA recruits 1,500 from Mazar-e-Sharif to fight in Libya », par Azhar Masood, The Nation (Pakistan), 31 août 2011.

[6] « Noi ribelli, islamici e tolleranti », reportage de Roberto Bongiorni, Il Sole 24 Ore, 22 mars 2011.

[7] « Réflexions sur l’annonce officielle de la mort d’Oussama Ben Laden », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 mai 2011.

[8] « Libyan commander demands apology over MI6 and CIA plot », par Martin Chulov, Nick Hopkins et Richard Norton-Taylor, The Guardian, 4 septembre 2011.

Source: diverses sur le web…recherche personnelle,archives personneles (journeaux ,revues,etc)