Les enjeux des États-Unis,source de chaos

Une analyse de la situation actuelle des USA, et les conséquences planétaires USA: Ils veulent interdire aux pauvres d'avoir de l'argent!!!qu’elle entraîne, permettent d’éclairer beaucoup ce qui se passe aujourd’hui. Il est utile pour le moins et sûrement indispensable de mener une réflexion sur ce qu’elles signifient pour nous, afin de se préparer aux événements qui s’annoncent. Si vous ne comprenez pas encore ce que je dis, rassurez-vous ça viendra.

La conjoncture géopolitique mondiale actuelle est à son maximum de tensions depuis la fin de la guerre froide. Les États-Unis croyaient être parvenus, dans les années 1990, avec la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’URSS, à asseoir leur domination incontestée sur le reste du monde. Mais les voici aux prises avec une concurrence nouvelle d’une ampleur inhabituelle animée non plus par la recherche d’une confrontation entre deux idéologies, le capitalisme et le communisme, mais désormais par la vision multipolaire des puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) réunies dans les BRICS et les MINT (Malaisie, Indonésie, Nigéria et Turquie). Ces nouveaux joueurs gagnent de l’importance économique et militaire chaque année et sont résolument opposés à toute forme d’inféodation, politique, économique, militaire ou culturelle. Ce que les États-Unis ont mis en place au cours du XXème siècle et sont habitués à imposer. L’Europe, par contre, fidèle allié et vassal sacrificiel de l’Amérique, semble ignorer ce qui se passe. Embourbés dans l’Euro, l’Europe, un chômage structurel, un abandon de la jeunesse et leurs économies à taux de croissance zéro, les pays de l’Europe s’acheminent vers une issue où le sort de l’Amérique les contraindra à évoluer, se réveiller, et retourner leur veste. Pour l’instant l’Europe sanctionne la Russie et devra si ça continue faire face à une situation de guerre.

Défiés, les USA résistent, leurs efforts et leurs actions menacent la stabilité du monde et sèment le chaos, voulu dans leur stratégie de maintien d’un rôle aujourd’hui révolu et qui leur échappe.

Cette menace politique se double du spectre d’un important déclin économique qui ne fait qu’amplifier la première. S’étant rendus compte au début des années 1980 que la structure de coûts de leur production était de moins en moins concurrentielle, les États-Unis ont entamé, et continuent de poursuivre, une politique de libéralisation systématique des échanges commerciaux internationaux dont les effets à déplorer les plus pervers et douloureusement ressentis ont été la désindustrialisation de leur économie et un appauvrissement collectif qui se traduit par la disparition rapide de leur classe moyenne. La consommation diminue et appauvrit l’économie 

 ; et seules des manipulations statistiques grossières permettent de cacher les effets dévastateurs sur le taux de croissance, l’emploi et la dette. Si des gestionnaires de fonds refusent de constater ce déclin de l’Amérique, d’autres en France comme les Éconoclastes Olivier Delamarche et Philippe Béchade démontrent le délitement de ce qui fût la première économie au monde et tirent chaque jour la sonnette d’alarme. Pour ceux qui s’intéressent à la question John Williams de « Shadowstats » rétablit les vrais chiffres et des dizaines d’analystes dénoncent les manipulations, mensonges et parfois crimes économiques que Wall Street déverse à jet continu. Des experts comme Paul Craig Roberts, David Stockman, Bruno de Landevoisin ou James Rickards expliquent bien les vraies réalités économiques de l’Amérique et du reste du monde.

Les bénéfices escomptés de la financiarisation de l’économie US ne sont pas au rendez-vous. Non seulement alimente-t-elle une multiplication de bulles spéculatives dans tous les domaines qui finissent toutes par éclater à répétition un jour ou l’autre, mais il n’existe aucun mécanisme de redistribution de la maigre richesse qu’elle crée, et le fossé des inégalités sociales en train de se creuser constitue une menace sérieuse à leur stabilité politique à moyen et long terme. Les bulles du Nasdaq et celles des subprimes ont rendu les années 2000 à 2008 catastrophiques et bien qu’ayant éclaté elles continuent de pourrir l’économie mondiale. La financiarisation de l’économie et l’avènement de Wall Street qui se joint à la City de Londres ont permis aux banquiers de dominer le monde avec leurs pires abus. Pour le moment impunis.

L’absence de croissance économique réelle se reflète dans le degré d’endettement des USA qui se situe désormais parmi les pires du monde développé, et ils sont de plus en plus tentés par des aventures militaires hasardeuses dont ils pensent qu’ils pourraient sortir à la fois vainqueurs sur le plan politique, et renforcés sur le plan économique. Leur situation se complique dès qu’on y introduit la donnée du pétrole dont ils ont longtemps contrôlé le marché et qui leur échappe, d’où leurs interventions dans les pays Arabes et autres pays producteurs de pétrole. AQMI, Al Qaeda, et Boko Haram ne sont que des moyens créés et manipulés par la CIA pour garder la mainmise sur le pétrole des autres, et bénéficier à l’empire sur la route de la déchéance inexorable. Coup dur pour eux, l’Arabie Saoudite qui se dissocie, au profit de la Chine, est en train de tuer le pétrole de schiste et les sables bitumineux avec la réduction de 50% des prix du pétrole. Au cours de la dernière année, certains événements sont survenus, certains connus, d’autres non, qui ont amené l’Arabie Saoudite à remettre en question son soutien jusque là indéfectible aux États-Unis et au dollar US. Le résultat se reflète ces jours-ci dans la baisse du cours du pétrole, dont les effets commencent seulement à s’exercer.

Combinés à la remise en question du statut du dollar comme monnaie de réserve mondiale depuis quelques années et aux gestes concrets posés en ce sens par la Russie, la Chine, l’Iran, et quelques autres depuis un an, il est clair que ces événements marquent pour les États-Unis le commencement de la fin de leur hégémonie mondiale. Ils ont toutefois tellement à y perdre qu’ils vont tenter par tous les moyens de maintenir leur emprise. L’Amérique a de beaux restes. Un dollar qui est encore la monnaie de réserve et de paiement principale du monde et permet à la Fed d’agir sur liquidités et taux d’intérêt mais pas sur la vélocité de M1 qui diminue de jour en jour, et alimente la spéculation à bon compte des banquiers de la cabale. Leur joug sur la pensée défaillante des « sheeple » que nous sommes s’exerce par les médias à la solde exclusive de la cabale des ‘élites’ globalistes, dont l’Amérique est encore un bras armé. Manipulation, mensonges et false flags de toute nature se déversent de manière ininterrompue sur tous les fronts. Il faudrait une force formidable pour nettoyer ces écuries d’Augias. Nos articles Internet et blogs de la presse alternative n’ont agi à ce jour que comme un jet d’eau faiblard, quoique comme un moyen formidablement efficace d’éveiller les consciences.

Nous sommes entrés depuis quelques mois dans le cercle rouge, vous savez ce cercle de la légende Japonaise où tous les participants à une issue fatale qui les concernent se retrouvent, dans l’attente inexorable de leurs destins respectifs. Les dés ne sont pas tous jetés, mais chacun y va de sa martingale. Pour les États-Unis, leur capacité militaire qui est leur atout principal pourrait être défaite par la Russie, leur domination économique passée l’étant par la Chine.

Les mythes ont bon dos, et la vie dure. Il serait temps de remettre en cause celui de l’Amérique et la perception faussée que nous avons d’elle. Si son action a été importante au moment de la libération, bien que moindre par rapport aux 27 millions de tués Russes contre le fascisme, elle nous a séduit par sa musique et ses Big Mac, par Hollywood et son Obama. Un loup déguisé en agneau, comme cette Amérique où il a perdu tout pouvoir et où seul peut encore s’exercer son droit de veto avant d’être éventuellement éjecté avec perte et fracas. L’avenir de l’Europe et de la France ne serait-il pas de voir comment se rapprocher de la Russie et des Brics, pour la créer de l’Atlantique à l’Oural et tourner le dos à l’Otan et aux multiples moyens que les USA ont déployé pour nous asservir.

Sources: Oulala.info

Le chaos est prévu en Europe…par la Suisse

Armée suisse 001

 

La Suisse a fait des manœuvres militaires pour se préparer à la menace actuelle : “Le chaos social européen”…. 

L’armée s’entraîne à des scénarios de violences civiles liées à l’instabilité économique en Europe. 
Un exercice grandeur nature avec 2000 soldats censés mobiliser les frontières, les aéroports, les gares pour faire éventuellement face à un afflux de réfugiés : Grèce, Espagne, Italie, France et Portugal.

Le porte parole du ministère de la défense : “Cette crise peut dégénérer dans quelque chose de beaucoup plus grave et à ce moment là la suisse neutre doit veiller à défendre ses intérêts et ses concitoyens.

“Le ministre Mauer, accompagné du chef des armées Suisse, tente de faire comprendre à son peuple que la crise politique et fiscale européenne pourrait prendre une ampleur plutôt déplaisante”, écrit John R. Schindler, professeur des affaires de sécurité nationale à l’US Naval War College.

“Les exercices menés par les militaires Suisses en septembre, surnommés “STABILO DUE”, ont été basés sur l’éventualité d’une instabilité Européenne devenue hors-de-contrôle — une chose dont se réjouissent aujourd’hui les Suisses fortunés et, s’il est une chose qu’ils ne veulent pas, c’est que les problèmes de l’Europe débordent dans leur petit pays si paisible.”

Mauer s’inquiète de la concentration militaire européenne actuelle, au plus bas depuis la Guerre Froide. Pour lui, c’est une porte ouverte aux insurrections et aux guerres raciales.

Schindler note que si la colère des musulmans venait à monter d’un cran par rapport à la rage qu’avait engendré la vidéo YouTube insultant le prophète Mahomet, les immigrants des pays européens pourraient se soulever.

“Les personnes chargées de la sécurité intérieure des pays européens savent très bien que si un nouvel Anders Breivik venait à s’en prendre aux musulmans, la situation pourrait rapidement s’enlaidir. Il est difficile de s’imaginer comment les forces militaires européennes très restreintes pourraient faire face à des conflits sociaux majeurs. (Et ne demandez pas l’aide de l’oncle Sam, la dernière chose que désire le Pentagone est d’être engagé dans une action anti-émeute — particulièrement si elle consiste à étouffer un soulèvement musulman — ou que ce soit en Europe).”

L’armée Suisse compte 200.000 hommes et est donc conséquente compte tenu de la population du pays. Tous les hommes en âge de combattre doivent également se prêter à un entraînement militaire de base, ce qui signifie que le pays est capable de mobilier une armée très importante en cas de crise — un fait que citent de nombreux historiens lorsqu’ils tentent d’expliquer pourquoi Hitler a refusé d’envahir la Suisse durant la Seconde Guerre Mondiale, bien que le pays était encerclé par des pays occupés par les Nazis.

Au cours de ces trois dernières années, l’Europe a souffert d’innombrables émeutes et soulèvements populaires et les tensions n’ont fait que s’accentuer ces quelques derniers mois. La France, l’Angleterre, l’Italie, la Grèce, le Portugal et plus récemment l’Espagne ont tous fait l’expérience de désordres sociaux sans précédent.

L’écart croissant entre riches et pauvres et les plans d’austérité punissent les personnes les moins responsables et les plus vulnérables à un effondrement de l’économie et nourrissent le mécontentement général.

En Espagne, qui en Juin dernier se trouvait dévastée par d’importantes émeutes, le taux de chômage des jeunes excède désormais 50% et les aides sociales ont été fortement réduites. Le taux de chômage Espagnol s’élève à 25,1%. La Suisse, en comparaison, a un taux de chômage de 2,8%. Il va sans dire que sa volonté à rester en dehors de l’euro est une attitude admirable.

Lorsque la Suisse, traditionnellement réservée et neutre, commence à mobiliser ses troupes militaires en prévention de l’éventuel effondrement de toute forme d’ordre et de loi en Europe, c’est vraiment qu’il y a un problème.

L’invasion viendra de la France…en déroute financière!

VOICI CE QU’UN JOURNAL DE SEPTEMBRE 2013 tîtrait:

L'exercice consistait à imaginer  que la Saonia attaquait le Jura.
L’exercice consistait à imaginer que la Saonia attaquait le Jura.

D’année en année, l’état-major suisse fait preuve d’une imagination débordante. L’an dernier, l’armée suisse avait imaginé, dans son exercice militaire Stabilo Due, une Europe plongée dans le chaos par la chute de l’euro et un afflux massif de réfugiés dans la petite République helvétique. Cette simulation avait fait le tour du monde, faisant jaser jusque dans la presse américaine. Cette année, le scénario du nouvel exercice des brigades blindées de Suisse romande, baptisé Duplex-Barbara, simule rien moins qu’une attaque française contre la Confédération, révèle le journal Le Matin Dimanche.

L’exercice, qui s’est déroulé du 26 au 28 août, suppose que la France, en complète déroute financière, s’est désintégrée en plusieurs entités régionales sous l’effet de la crise. L’une d’elle, baptisée Saônia, correspondant au Jura français, décide d’attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par Le Matin, qui a pu consulter les détails de l’opération. Une organisation paramilitaire proche du gouvernement de Saônia et appelée BLD (brigade libre de Dijon) veut “venir chercher l’argent que la Suisse a volé à Saônia” afin d’éponger la dette saônienne, et organise des attentats en Suisse.

“Pour sa crédibilité, l’armée suisse devrait travailler aux menaces du XXIe siècle”, a réagi Antoine Vielliard, conseiller général de Haute-Savoie, dans les colonnes du Matin Dimanche. Selon Daniel Berger, commandant de la brigade blindée suisse, “l’exercice n’a strictement rien à voir avec la France que nous apprécions, il a été préparé en 2012, alors que les relations fiscales franco-suisses étaient moins tendues. Des villes françaises sont citées uniquement pour donner des échelles réelles aux soldats”.

Dimanche dernier, les Suisses ont voté à une très large majorité le maintien de leur système d’armée de milice, fondé sur la conscription militaire obligatoire. Ainsi, 73,2 % des votants ont dit “non” à la proposition du Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA), qui demandait la fin du service militaire obligatoire et de le remplacer soit par des volontaires, soit par une petite armée de métier.

L’armée de milice constituée de citoyens-soldats est considérée comme l’un des piliers fondateurs de la nation suisse. Ses effectifs sont de 155 000 aujourd’hui. En Europe, la majorité des pays ont abandonné le service militaire au profit d’une armée de métier.