Alerte Fukushima: les vidanges d’eau radioactive devenues incontrôlables (561 tonnes en 1 jour)

 

 

 

C'est ainsi qu'on vidange l'eau radioactive à Fukushima...incognito!
C’est ainsi qu’on vidange l’eau radioactive à Fukushima…incognito!

 

 

 

 

 

Le 21 mai 2014, Tepco a au final déversé dans le Pacifique 561 tonnes d’eaux souterraines de la dérivation.
Selon leurs dernières analyses, 1 100 000 Bq/m³ (1,1 million) de tritium ont été relevés dans l’échantillon d’eaux souterrains pris le 19 mai 2014. Tepco affirme que les eaux des autres puits de dérivation sont moins radioactives, qu’ils peuvent diluer cette radioactivité en la mélangeant avec des eaux moins contaminées.
Ils ne recherchent pas le plutonium-238/239/240 et l’uranium-235/238 dans les eaux qu’ils rejettent. De plus, ce rejet ne fait diminuer que de 10 à 25% le flot des eaux souterraines qui s’écoulent dans les bâtiments de la centrale.

 

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La radioactivité en tritium dépasse déjà leur limite de sécurité désirée même dès avant de commencer à les déverser en mer.
C’est à l’un des 12 puits de dérivation. Dans un échantillon du 15 avril 2014, Tepco a relevé 1,6 millions de Bq/m³ de tritium. La limite de sécurité désirée par Tepco est de 1,5 millions de Bq/m³.
Le niveau de la radioactivité la dépasse déjà avant même qu’ils aient fini l’analyse détaillée d’avant les déversements.
Le puits en question est le plus proche de la citerne qui a connu la fuite des 300 m³ l’été dernier. Ce relevé dépasse la pire hypothèse de Tepco sur les eaux de la dérivation à déverser en mer. Tepco tablait sur des eaux qui ne seraient pas radioactives.
Au cours de la conférence de presse du 17 avril 2014, Tepco a affirmé qu’ils continueraient d’utiliser ce puits. La radioactivité en tritium devrait descendre sous leur limite de sécurité en mélangeant cette eau avec celle des autres puits de dérivation.

 

 

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 Ils déclarent que les eaux déversées sont assez sûres mais l’équipe à la manœuvre reste en combinaison intégrale devant les caméras. On y lit “METI” dans le dos : Ministry of Economy, Trade and Industry = Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie.

 Dans ces conditions, comment faire confiance ? c’est impossible et c’est pareil chez nous.

Les liens de Tepco : carte des pompages
toutes les photos

 

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LA MOBILISATION CITOYENNE AU JAPON ET EN FRANCE

 

 

Comme pour tout accident nucléaire, il est difficile d’avoir des données sur les conséquences de la catastrophe de Fukushima. Pourtant elles sont durables pour toute la région pacifique et… consultables sur un site mis en place par des geeks, hackers et citoyens japonais.

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Un mini compteur connecté en kit

À l’origine de la constitution de Safecast sur Internet, on trouve un groupe de personnes qui souhaitait obtenir des informations sur les radiations. Regroupant des Américains, des Japonais, des Philippins, des Singapouriens, il est constitué principalement de hackers, de fous d’électronique, de scientifiques. Ensemble, ils ont défini des plans pour créer un compteur Geiger (plus exactement, un dosimètre) facile à réaliser et relié au réseau pour récupérer des données en temps réel. Une campagne sur le site de participation kickstarter a ensuite été lancée pour financer le projet. Résultat : cet objet connecté (voir le visuel ci-contre).

À partir des données récoltées, il a été possible de constituer une cartographie en temps réel, consultable sur le site maps.safecast.org. Le relevé ci-dessous date du lundi 13 janvier 2014. Il révèle de fait des niveaux élevés de radiations. Ici mesurés en cpm, ces chiffres sont des instantanés alors que les degrés de radiations reçues sont souvent publiés annuellement. En pratique, 100 cpm est un seuil anormal qui correspond à un peu moins de 1 microsievert par heure, soit 72 millisieverts par an ou 5 fois le seuil à partir duquel les cancers connaissent une notable augmentation (il s’agit ici des zones en mauve-violet).

 

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À noter, ce n’est pas un simple périmètre circulaire qui se retrouve contaminé près de 2 ans et demi après la catastrophe, mais tout un territoire au tracé aléatoire (dû aux vents, nappes phréatiques, etc. Et, à l’heure où l’on s’inquiète pour la fragilité du réacteur numéro 3 et l’étanchéité des réservoirs d’eau contaminée, les informations sur les rejets dans l’océan pacifique sont méconnues. C’est pourquoi le projet Safecast a réalisé une simulation de la propagation de Cesium 137 dans l’océan (voir ci-dessous).

 

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L’impact du caesium 137 .

 

On constate que les particules contaminées sont disséminées sur une zone impossible à maîtriser. Des capteurs sont aussi présents en Californie pour mesurer l’impact de la catastrophe. Il faut toutefois prendre garde de ne pas s’alarmer trop vite au vu d’une valeur immédiate de radioactivité. Ainsi, en Bretagne, il est notoire que la radioactivité naturelle est plus élevée que dans d’autres régions, notamment pour des raisons géologiques (jusqu’à 200 CPM). C’est en observant l’évolution desdites valeurs qu’il convient d’anticiper les dangers potentiels.

Safecast fournit une nouvelle preuve, si besoin en était, de l’importante de la mobilisation de citoyens dans la récolte d’informations. Quelles auraient pu être les réponses si un tel projet avec ses mesures avait existé juste après Tchernobyl ? Au demeurant, des Français utilisent désormais un programme similaire pour mesurer la radioactivité, notamment sur l’agglomération de Rennes. À suivre sur api.safecast.org. On n’est jamais trop prudent…

 

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EN CONCLUSION :FUKUSHIMA VA DEMEURER UN DANGER MORTEL POUR TOUTE L’HUMANITÉ

Des rejets massifs de radioéléments

 

Même arrêtée, une centrale nucléaire est menaçante : la forte chaleur dégagée par la radioactivité du combustible doit être évacuée dans le cœur du réacteur puis pendant des années en piscine. Sans électricité et eau, pas de refroidissement et la pression monte. Il faut donc dépressuriser les réacteurs pour éviter qu’ils n’explosent. C’est ce qui s’est passé dans les réacteurs 1 à 3 de la centrale de Fukushima frappée par un puissant séisme et un tsunami, entraînant des rejets radioactifs massifs. Comme le combustible a fondu, il n’est plus protégé par sa gaine, et les éléments très radioactifs sont en contact direct avec l’eau et l’air. Les explosions d’hydrogène qui ont eu lieu dans trois des six réacteurs de la centrale et au niveau de la piscine d’un quatrième ont aussi provoqué de forts dégagements de gaz radioactifs.

 

 

Tout un cocktail de radioéléments a été rejeté. La quantité estimée a posteriori a changé au cours du temps et dépend de l’organisme qui a fait les calculs. Une chose est sûre, c’est que l’on n’est pas loin des quantités rejetées par Tchernobyl. Les niveaux de contamination relevés jusqu’à des dizaines de kilomètres de la centrale sont aussi similaires à ceux relevés dans les territoires contaminés de Biélorussie. Avec cependant quelques petites différences : contrairement à Tchernobyl, où un incendie a entraîné une forte contamination de la Scandinavie par exemple, les vents dominants ont emporté la majorité de la radioactivité émise par la centrale de Fukushima vers l’Océan Pacifique. Les relevés effectués autour de la centrale ont aussi montré que très peu de plutonium est sorti, alors qu’en Biélorussie, la contamination en plutonium, très toxique, doit être prise en compte dans la délimitation des zones à évacuer. La contamination en strontium est aussi relativement plus faible qu’autour de Tchernobyl.

L’évacuation, seul recours pour protéger les populations

 

Les habitants ont été rapidement évacués, parfois dans des conditions chaotiques, dans un rayon de 20 km autour de la centrale et confinés jusqu’à 30 km pour éviter l’exposition au panache radioactif. Le confinement a duré des semaines avant que les habitants soient invités à partir. Comme la centrale est encore menaçante et que l’on ne peut pas exclure de nouveaux rejets une distance de sécurité de 30 km est maintenue. En effet, la centrale est fragilisée et les séismes continuent. À cela s’ajoute la contamination de vastes territoires qui fait qu’une grande partie de ces gens ne pourront pas rentrer chez eux. Ce sont près de 80 000 personnes jusqu’à une quarantaine de kilomètres de la centrale qui ont finalement été évacuées. Et ce n’est sûrement pas suffisant…en fait,il faudrait rapidement évacuer plus de 40 millions de personnes et le capitalisme japonais ne l’acceptera jamais.

Évacuer est une décision terrible, car on perd tout, maison, emploi… C’est aussi le démantèlement des communautés et du lien social très fort au Japon. Les agriculteurs sont les plus pénalisés car ils n’ont presque aucun espoir de retrouver des terres. Nombreux ont refusé de partir et sont restés avec leurs bêtes. Quand les autorités ont bouclé la zone des 20 km autour de la centrale, fin avril 2011, 45 irréductibles ont refusé de partir.En fait,il a été prouvé qu’il aurait fallu délimiter plus de 75 kilomètres de rayon.

Un checkpoint
Un checkpoint

 

checkpoint à la limite de la zone interdite

Pourtant, les conséquences de la radioactivité sont pires que l’évacuation et personne n’a réclamé une zone d’évacuation plus étroite. En revanche, les appels à l’élargissement de la zone sont nombreux. Les autorités japonaises ont fixé à 20 millisieverts par an la limite de risque acceptable pour la population, comme pour les travailleurs du nucléaire. C’est 20 fois plus qu’en temps normal et c’est inacceptable [2]. Car, contrairement aux travailleurs du nucléaire qui sont sélectionnés et suivis médicalement, il y a des personnes fragiles et vulnérables parmi la population qui doivent être mieux protégées. C’est le cas des enfants particulièrement sensibles aux radiations. Où mettre la limite ? Jusqu’où évacuer ? Ce n’est pas une décision facile. Interrogée par l’ACRO, l’IRSN a déclaré qu’elle recommanderait de mettre la limite à 10 millisieverts par an en cas de situation similaire en France. Et d’ajouter que cela impliquerait d’évacuer 70 000 personnes supplémentaires au Japon [3]. De fait, les familles qui peuvent se le permettre sont parties, ou se sont séparées, la mère et les enfants, ou les enfants seuls envoyés plus loin. Sans aide gouvernementale, d’autres n’ont pas le choix et doivent rester.

La délimitation des zones d’évacuation est seulement définie à partir de l’irradiation externe due aux retombées sur le sol. Mais, les personnes ne partent pas de zéro puisqu’elles ont été exposées aux retombées radioactives : le logiciel SPEEDI développé après Tchernobyl pour calculer l’impact des panaches radioactifs en cas d’accident n’a servi à rien, ou presque. Les prévisions n’étaient pas publiées et pas utilisées par les autorités. Des personnes ont été évacuées dans un abri situé sous les vents dominants où les enfants ont joué dehors. Et la contamination interne risque de continuer via l’alimentation, l’inhalation de poussières…

De la radioactivité détectée à travers tout le pays

 

L’ACRO a détecté du césium 134 et 137 dans toutes les urines des enfants de la ville de Fukushima qu’elle a contrôlés [4]. Les prélèvements ont été faits par des associations locales avec lesquelles nous sommes en contact. Les niveaux étaient faibles, mais montrent que la contamination interne existe et doit être prise en compte. Les données officielles [5] font état de cas avec de plus fortes contaminations. En revanche, la limite de détection des autorités est trop élevée pour pouvoir se faire une idée du nombre de personnes contaminées. Il est important que le suivi officiel soit plus rigoureux.

Des retombées radioactives ont été retrouvées très loin en quantité significative. Du thé radioactif au-delà des normes a été détecté jusqu’à Shizuoka, à environ 300 km de la centrale. De la paille de riz, qui sert à alimenter le bétail, a aussi été retrouvée jusqu’à Iwaté, plus au Nord. L’eau a concentré cette pollution dans les cours d’eau et les stations d’épuration dont les boues sont radioactives. Le pays ne sait pas comment faire face à tous ces déchets radioactifs nouveaux.

Certaines de ces boues ont été incinérées, entraînant une contamination locale importante. L’ACRO a mesuré une contamination en césium dans un sol de l’arrondissement de Kôtô-ku de Tôkyô qui nécessite une surveillance radiologique. De la paille de riz contaminée a été vendue jusqu’à Mié, à 600 km de la centrale, rendant la viande de bœuf radioactive. Le fumier a servi à faire du compost à Shimané à l’autre bout du pays.

La chaîne alimentaire est contaminée

La chaîne alimentaire est donc touchée et la crise provoquée par la découverte de viande de bœuf radioactive au-delà des normes sur les étals a montré que les contrôles officiels n’étaient pas suffisants. Le pays importe près de 60% de sa nourriture, mais est autosuffisant en riz. L’agriculture dans les zones évacuées est suspendue. Au-delà, elle est fortement perturbée, de nombreux aliments ne pouvant pas être mis sur le marché [6]. Heureusement, la plupart des aliments vendus en supermarché sont peu ou pas contaminés. Les aliments qui ne passent pas par les circuits commerciaux échappent aux contrôles.

Les végétaux peuvent être contaminés de deux façons. D’abord par les feuilles directement exposées aux retombées. Le transfert est élevé, mais cela ne dure que le temps d’une récolte. Si l’accident de Tchernobyl avait eu lieu en juin, une grande partie de la production de blé en France n’aurait pas pu être consommée. L’autre mode de contamination est via les racines. Le taux de transfert est généralement faible, mais dans les zones très contaminées, cela rend la production d’aliments impossible pendant des décennies à cause du césium 137 qui a une demi-vie de 30 ans. Le thé de Shizuoka devrait pouvoir être consommé sans problème dans l’avenir.

La culture du riz est plus problématique : une étude de l’université de Tokyo, en collaboration avec la province de Fukushima, a montré que le césium s’enfoncerait plus vite dans le sol que ce qui était généralement admis, rendant une décontamination des terrains quasiment impossible. De plus, les fortes pluies de juin et les typhons ont lessivé les sols et concentré la radioactivité dans les rivières. Celle-ci risque ensuite de diffuser lentement dans les rizières où elle va rester piégée. Une surveillance accrue s’impose pendant de longues années.

Le milieu marin est aussi très touché

À toute cette contamination terrestre, s’ajoute une forte pollution radioactive en mer. Outre les rejets aériens qui ont aussi contaminé l’océan sur une grande surface, TEPCO a dû faire face à une forte fuite d’eau très radioactive qui a contaminé durablement la côte. Au même moment, la compagnie a rejeté volontairement de l’eau moyennement radioactive, ce qui a provoqué une confusion et un tollé.

Les sous-sols inondés des réacteurs débordaient dans la mer et il fallait pouvoir pomper cette eau fortement contaminée. TEPCO a donc vidé des cuves pour faire de la place. Pour l’iode, ces rejets volontaires étaient dix fois plus faibles qu’une année de rejets de l’usine Areva de La Hague. En revanche, TEPCO a annoncé que la fuite d’eau du réacteur n°2 a entraîné un rejet estimé à 520 m3 d’eau très radioactive, soit 4 700 térabecquerels (1 térabecquerel représente un million de millions de becquerels) ou 20 000 fois l’autorisation de rejet annuel. Ce seul rejet mériterait d’être classé au niveau 5 ou 6 de l’échelle internationale INES.

La centrale de Fukushima étant proche du point de rencontre de deux courants marins, cette pollution devait être rapidement emportée au large et les autorités se voulaient rassurantes. Mais il n’en est rien. Des mois plus tard, les analyses faites par l’ACRO pour Greenpeace sur des poissons et algues prélevés à des dizaines de kilomètres de la centrale montrent une contamination persistante. Certains de ces échantillons dépassent la limite fixée en urgence par les autorités japonaises pour les produits de la mer. Les fonds marins sont aussi contaminés.

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Simulation de la dispersion des rejets de Fukushima dans l’océan au 15 juillet 2011

Si les algues et les poissons sont contaminés, l’eau de mer doit l’être aussi. Mais les analyses effectuées par les autorités japonaises ne sont pas assez précises : en dessous de la limite de détection de quelques becquerels par litre, il est annoncé « non détectable ». Or il est nécessaire d’avoir des limites plus basses, car la vie marine a tendance à concentrer cette pollution. La pollution en iode peut être 1 000 fois plus forte dans une algue que dans l’eau. La société d’océanographie du Japon a aussi réclamé des mesures plus précises sur l’eau de mer. Les données sur le strontium sont trop rares.

Un impératif : multiplier les mesures indépendantes

Les rejets continuent. Actuellement, suite à la fusion des trois cœurs de réacteurs qui ont percé les cuves, TEPCO refroidit le magma en injectant de l’eau par le haut et qui ressort via les fuites dans les sous-sols après avoir été fortement contaminée. Il y en a 120 000 m3 dans des structures qui n’ont pas été prévues pour stocker l’eau. TEPCO tente, tant bien que mal, de décontaminer cette eau avant de la réinjecter dans les réacteurs et ose parler de « circuit fermé ». Une partie s’évapore car les réacteurs sont encore très chauds, une autre s’infiltre partout.

Fin avril, TEPCO estimait à 1 térabecquerel par heure (1 million de millions de becquerels par heure) les rejets de la centrale. Ils seraient en baisse. Les rejets étaient estimés à 6,4 fois plus début avril. Fin juillet, TEPCO estime à environ 1 milliard de becquerels par heure les rejets aériens actuels des 3 réacteurs accidentés. Ce chiffre est estimé à partir des mesures faites à l’extérieur à partir de balises. TEPCO est en train de construire comme une tente par-dessus le réacteur n°1 pour contenir les effluents gazeux. Les autres suivront. Elle prévoit aussi d’installer une barrière souterraine pour retenir les fuites vers la mer.

Face à une telle situation, malheureusement durable, l’accès à la mesure de la radioactivité est primordial. On ne compte plus les initiatives en ce sens. Des universitaires sont en train de finaliser une cartographie dans un rayon de 80 km autour de la centrale. Un groupe Facebook a fait analyser de nombreux échantillons de sol de Tokyo… On trouve sur Internet de nombreux relevés de débit de dose ambiant fait par les autorités ou des amateurs. L’ACRO est en contact avec plusieurs projets de vrais laboratoires pouvant distinguer la pollution radioactive de la radioactivité naturelle. Dans certains cas, nous avons juste fourni du conseil technique. Dans d’autres nous avons installé le laboratoire, testé et qualifié les détecteurs, formé les utilisateurs. Afin de favoriser l’entraide technique et la coopération nous avons aussi initié un réseau. Et pour que ces projets soient pérennes, nous avons lancé une souscription pour ouvrir un laboratoire aussi sophistiqué que le nôtre sur place qui prendrait le relais du soutien technique que nous fournissons actuellement. Cela en collaboration étroite avec les associations avec lesquelles nous sommes en contact depuis de très nombreuses années.

Un projet aussi ambitieux prend du temps à se mettre en place. En attendant, l’association a analysé gracieusement de nombreux échantillons dans son laboratoire en France. Pour nous permettre de continuer, l’ACRO a besoin de votre soutien financier.

 

Les retombées de Fukushima en Europe

 

 

Annoncé plusieurs jours à l’avance, un « nuage » radioactif a survolé et contaminé l’Europe suite aux rejets massifs des premiers jours. L’ACRO et Greenpeace ont œuvré ensemble pour faire une surveillance indépendante : le couvert végétal a été prélevé en plusieurs points de la métropole, en Suisse et au Luxembourg. De l’iode 131 a été trouvé quasiment partout, avec un record de 14 becquerels par kilogramme dans le massif central. Les césiums 134 et 137 ont été détectés en plusieurs points [7]. Avec les niveaux constatés, les mesures préventives habituelles comme rester confiné plusieurs jours ou se restreindre de manger des légumes ne se justifiaient pas. La seule chose à faire était de bien laver les végétaux.

 

Les retombées de Fukushima en Amérique du Nord

 

Au Canada,les retombées  frappent le pays en suivant  le courant aérien ,en haute altitude.Des taux anormalement enregistrés ont été découverts au Manitoba.

Aux États-Unis d’Amérique,c’est un couloir qui suit  le même type de courant qu’au Manitoba qui frappe un arc de cercle qui  recoupe étrangement les états américains autour du grand fleuve Mississipi.

De plus,la complaisance aveugle des autorités politiques à l’égard des produits importés du Japon et de l’Asie,combinée à la négligence et au manque d’effectifs dans les unités de surveillance des aliments ,au Canada,ont fait découvrir des fruits de mer et des poissons hautement radioactifs  dans des épiceries et des supermarchés ,dans l’Ouest du Canada.

Bien sur,ces gens bien rénumérés pour la  piètre qualité de leur travail vous diront que c’est impossible au Canada.

 

 

 

 

 

 

 

La conspiration nucléaire d’Hiroshima à Fukushima…le gouvernement japonais connaissait les risques

*Je remercie mon correspondant au Japon pour les nombreuses informations envoyées..

Le champigon atomique de Nagasaki.Dans l'atomisation du Japon,les américains font  figure de juges,assassins et exécuteurs.
Le champigon atomique de Nagasaki.Dans l’atomisation du Japon,les américains font figure de juges,assassins et exécuteurs.

Après le désastre causé par un tremblement de terre suivi d’un raz-de-marée au Japon le 11 mars 2011, la fusion du réacteur nucléaire de Fukushima continue à inquiéter les gens dans le monde entier. Le monde a vu pratiquement en direct les explosions successives d’un bâtiment de réacteur après l’autre et l’un des pays les plus évolués techniquement tenter de contrer les 770 000 terabecquerels [1] de radioactivité relâchés par la fusion avec des sceaux et des tuyaux d’arrosage. Le Japon a tenté sans y parvenir de convaincre le monde que tout était sous contrôle.

Ayant vu les reportages sur le Japon, beaucoup de gens se demandent pourquoi les gouvernements successifs ont choisi de miser sur l’énergie nucléaire dans un pays aussi propice aux tremblements de terre – après les États-Unis et la France, le Japon est le troisième pays le plus nucléarisé du monde – et pourquoi le peuple de ce pays semblait si indifférent aux dangers de l’énergie nucléaire.

Ce sont les questions auxquelles nous allons tenter de répondre.

Le changement d’orientation d’Eisenhower

La propagation de la technologie nucléaire au Japon a été une conséquence directe des tentatives militaires américaines de gagner de l’influence sur le développement de ce pays immédiatement après la Seconde Guerre mondiale. Peu après la fin de la guerre, les États-Unis ont commencé à transformer le Japon en un rempart face à l’Union soviétique. Cette politique a été intensifiée après la prise de pouvoir par les régimes staliniens en Chine et en Corée du Nord. Ayant perdu le monopole des armes nucléaires, les États-Unis ont dû rendre le Japon réceptif à l’énergie nucléaire.

Le 20 avril 2011, le journal japonais Mainichi Shimbu a écrit : « au cours de la huitième assemblée générale des Nations unies de décembre 1954, l’ex-président Eisenhower a donné un discours intitulé « Atomes pour la paix. » Sa stratégie a été d’assigner des technologies importantes à d’autres pays pour les intégrer dans le bloc américain, assurant ainsi son hégémonie dans la guerre froide contre l’Union soviétique. Que le Japon, le seul pays à avoir souffert de toute la puissance d’armes nucléaires, accepte d’accueillir la technologie nucléaire était d’une énorme importance stratégique. »

L’agent de la CIA « Podam »

Ce même article de journal cite Tetsuo Arima, chercheur en sciences de la communication et professeur de sciences sociales à l’université de Waseda, au sujet du politicien pro-nucléaire japonais Matsutaro Shoriki, qui est aussi un grand patron du secteur médiatique : « Après la guerre mondiale, la CIA a travaillé en étroite collaboration avec M. Shoriki pour faire progresser la campagne en faveur de l’introduction de l’énergie nucléaire au Japon. Elle l’a fait parce que cet homme disposait non seulement des relations nécessaires dans la politique et l’économie, mais également du pouvoir de mobiliser son empire de presse et de télévision. »
Durant des années de recherches aux Archives nationales des États-Unis, Arima a découvert 474 pages de dossiers de la CIA, documentant en détail les progrès de l’introduction de la technologie nucléaire au Japon. Il en cite le passage suivant : « Les relations avec Podam ont maintenant atteint le point où une coopération complète peut être initiée. »

Matsutaro Shoriki...travaillait pour la CIA.
Matsutaro Shoriki…travaillait pour la CIA.

« Podam » était le nom de code d’un membre du Parlement et informateur de la CIA, Matsutaro Shoriki, qui allait devenir plus tard président de l’Autorité de l’énergie atomique qu’il avait fondé lui-même, et aussi ministre des sciences et de la technologie. Shoriki est aujourd’hui considéré comme le père de l’énergie nucléaire japonaise.

Le Goebbels japonais

La carrière de Shoriki aurait été impensable sans ses relations étroites avec la CIA et le Pentagone. En tant que chef de la police politique durant la guerre, il était directement responsable de la chasse et de l’écrasement des syndicats, des communistes, socialistes et tous opposants à la guerre. Plus tard, il est devenu membre de la chambre haute du Parlement [Sénat] et chef du service de renseignement du ministère de l’intérieur, qui était en charge de la guerre idéologique et de la propagande. Il avait acheté le journal Yomiuri Shimbun dès 1924. Ce journal allait devenir le principal porte-parole des va-t-en-guerre et de la dictature militaire dans les années 1930 et 1940. C’est aujourd’hui le journal le plus lu au Japon, avec près de dix millions de lecteurs. On peut dire que Shoriki était le Joseph Goebbels du Japon.

Après la Guerre, il a été emprisonné en tant que criminel de guerre majeur durant trois ans. Cependant, son cas n’a jamais été poursuivi. En fait il a été relâché sans procès. La CIA et le ministère de la défense américain avaient besoin de ses talents et de son influence pour appliquer la politique d’Eisenhower au Japon. Des fichiers secrets du gouvernement américain montrent que la CIA et le Pentagone ont fourni des fonds, des dizaines de millions de dollars, pour la construction de l’empire médiatique de Shoriki – il était également le fondateur de la première chaîne de télévision privée au Japon, Japan TV, ainsi que de la fédération professionnelle de Baseball japonaise. [2]

Shoriki que l'on voit à gauche de cette photo de 1934,aurait même pu  s'entretenir avec l'illustre Babe Ruth.
Shoriki que l’on voit à gauche de cette photo de 1934,aurait même pu s’entretenir avec l’illustre Babe Ruth.

À cette époque, le peuple japonais était toujours traumatisé par la destruction de Hiroshima et Nagasaki, et réagissait avec horreur à toute mention de l’énergie atomique, que ce soit pour un usage pacifique ou comme arme. En mars 1954, un autre événement a secoué le public japonais. Un chalutier japonais a été tellement contaminé par les radiations au cours d’un test d’une bombe à hydrogène sur l’atoll de Bikini qu’un membre d’équipage est mort et beaucoup d’autres ont été sérieusement blessés, alors que le bateau était dans une zone déclarée sans dangers par les autorités américaines. Le sentiment anti-nucléaire s’est alors développé en un large mouvement populaire contre les États-Unis. Pour pouvoir appliquer la politique d’Eisenhower au Japon, la CIA avait besoin de ce criminel de guerre, Shoriki, pour créer un climat favorable à l’énergie nucléaire et distraire l’attention de la population des questions politiques en général. [3]

La remilitarisation du Japon

Cela correspondait aux intérêts de Shoriki, bien qu’il ait des intentions quelque peu différentes de celles de la CIA. Le 20 avril 1952, son journal, le Yomiuri Shimbu publiait un article intitulé : « Le gouvernement commande un plan concret pour l’établissement d’un ministère des sciences et de la technologie en préparation du réarmement et de la production d’armes. » L’article se poursuivait en citant Kantaro Suzuki, le dernier amiral de la flotte impériale et Premier ministre lors de la capitulation du Japon : « Nous avons perdu cette guerre à cause de notre manque de science. Par conséquent, il est de notre devoir de promouvoir la science afin de reconstruire le Japon. » Pour Suzuki, cependant, « reconstruire le Japon » signifiait restaurer l’empire japonais.

Shoriki, ardent nationaliste, était réticent à n’être qu’un pion de la CIA pour sa propagande. Au contraire, il voulait utiliser la CIA et le pentagone pour ses propres fins. Son plan était d’exploiter ses relations avec eux pour devenir chef du gouvernement, et refaire du japon une superpuissance militaire.
Le ministère de la science et de la technologie – prédécesseur du ministère de l’éducation et de la science – a été créé par Shoriki lui-même. Avec pour slogan de campagne, « une nouvelle révolution industrielle grâce à l’énergie nucléaire, » il est devenu député, puis président de sa propre création, l’Autorité de l’énergie atomique, qui est devenue par la suite le ministère des sciences et de la technologie. Masao Maeda, l’un des collègues de Shoriki au Parti libéral démocrate (PLD), a rédigé le projet de loi de création de ce ministère. Il définissait la tâche d’un des services de ce ministère, l’Institut central pour la science et la technologie dans ces termes : « la recherche sur les technologies d’armement, y compris les armes nucléaires. » [4]

Karl Mundt, un sénateur républicain de droite qui avait rédigé la loi créant la Voice of America (VOA, la radio de propagande anti-communiste pour les forces armées américaines en Asie), avait envoyé un de ses assistants, Henry Holthusen, au Japon rencontrer Shoriki pour y monter une version télévisée de VOA. Il y coopérait avec la compagnie Unitel pour diriger une station de télévision pour l’armée américaine qui diffusait dans tout l’Extrême-Orient. [5]

Shoriki collaborait avec Holthusen. Il usa de ses relations avec le Pentagone – par l’intermédiaire du cabinet d’avocats Murphy, Duiker, Smith et Burwell à Washington – pour passer un accord avec le ministère de la défense américain concernant l’argent dont il aurait besoin pour monter la station de télévision. [6]

Shoriki et Nakasone,les pères de l'énergie nucléaire au Japon. Deux grands amis de la CIA.
Shoriki et Nakasone,les pères de l’énergie nucléaire au Japon.
Deux grands amis de la CIA.

Nakasone, le bras droit de Shoriki

Il devenait de plus en plus difficile à la CIA et au Pentagone de contrôler Shoriki. Les États-Unis n’avaient aucune intention d’équiper leur ex-ennemi de la seconde Guerre mondiale en technologies d’armes nucléaires. La politique d’Eisenhower était plutôt de rendre la société japonaise bienveillante envers l’énergie nucléaire pour que, d’une part, les armes atomiques américaines puissent être stockées partout où on en avaient besoin, et en second lieu qu’un grand marché s’ouvre au Japon pour l’industrie nucléaire civile américaine.

C’est la raison pour laquelle le savoir-faire technologique nucléaire n’a été communiqué que sous la stricte supervision du gouvernement américain et seulement sur le sol américain. Ainsi, la plupart des ingénieurs nucléaires de la Compagnie d’électricité de Tokyo ont été « formés » dans une école établie en Illinois, l’International School of Nuclear Engineering, qui était gérée par la Commission de l’énergie atomique. Cependant, le savoir-faire transmit était insuffisant pour développer des réacteurs au Japon, et ne permettait que de faire fonctionner les centrales clefs en main que les États-Unis leur vendaient. [7]

Mais Shoriki s’intéressait d’abord à la technologie militaire. Les premiers réacteurs qu’il a construits en tant que chef de l’Agence de l’énergie atomique au Japon étaient d’un autre type : les réacteurs Calder Hall anglais, développés au départ pour la production de plutonium militaire. L’utilisation de leur chaleur résiduelle pour la production d’électricité n’était qu’un sous-produit.

Les États-Unis ont été atterrés par la machination de Shoriki, et celui-ci a eu de plus en plus de mal d’obtenir un soutien de la part de la CIA ou du Pentagone. Son objectif de s’emparer du gouvernement au Japon ne pouvait plus se réaliser.

 

Voici la conclusion d’un article en deux parties sur les antécédents historiques sur le désastre nucléaire de Fukushima. La première partie a été publiée le 30 juin 2011.

Si Matsutaro Shoriki, ex-criminel de guerre, magnat des médias et chef de l’agence nucléaire japonaise, avait perdu le soutien des Américains, et perdu tout espoir de prendre le contrôle du gouvernement japonais, son élève et bras droit, Yushiro Nakasone, est parvenu à donner une suite à ses plans.

Nakasone a succédé à Shoriki au poste de chef du ministère des sciences et techniques, puis il fut ministre de la défense et finalement Premier ministre de 1982 à 1987. Nakasone écrivit ses mémoires en 1996, dans lesquelles il dit : « J’ai travaillé comme assistant de M. Matsutaro Shoriki, qui avait été président du département des sciences et technologies. J’ai écrit toute la législation sur l’énergie nucléaire, par exemple, la loi de création de l’Autorité de l’énergie nucléaire, la loi pour le développement des matières premières nucléaires, la loi de création de l’Institut de recherche nucléaire, celle de l’Institut du combustible nucléaire… » [8]

Quand il était un jeune officier de la marine, Nakasone avait vu le largage de la bombe atomique sur Hiroshima. Il écrit dans son autobiographie : « j’ai vu le champignon nucléaire depuis ma base d’opérations navales à Takamatsu. Intuitivement j’ai senti que le futur de l’ère nucléaire avait commencé. » [9] Ce n’étaient pas les 200.000 personnes tuées d’une manière aussi horrible, ni l’agonie ou la mort lente des victimes survivantes dues aux radiations qui l’intéressaient. Sa réaction n’a été que d’anticiper l’ère à venir où le Japon aurait la puissance nucléaire.

Yuko Fujita, professeur de physiques à l’université Keio, a décrit ainsi le rôle de Nakasone dans un article présenté lors d’une réunion annuelle de la Société japonaise de physique :

« En 1953, il a été approché par un certain Mr. Coulton, officier du contre-espionnage au Quartier général du Général Douglas McArthur, et invité à un séminaire à l’Université d’Harvard organisé par [Henry] Kissinger. Après ce séminaire, Nakasone a rencontré Hideo Yamamoto, homme d’affaires de l’entreprise Asahi Glass devenu étudiant à l’Université de Columbia, pour recevoir plus d’informations sur l’énergie nucléaire. Yamamoto lui a dit qu’il : « était intéressé en particulier par les armes nucléaires. Puisqu’il était partisan du réarmement japonais, je suppose qu’il voyait les armes nucléaires comme un impératif pour le Japon. »

La propagande américaine  se fit entendre ,sur le plan international par le slogan de "Atoms for Peace".
La propagande américaine se fit entendre ,sur le plan international par le slogan de « Atoms for Peace ».

Le début du programme nucléaire

Dès son retour, Nakasone a commencé à préparer un budget spécifique pour la recherche nucléaire, un budget supplémentaire. Après avoir mené une rapide procédure de négociations parlementaires durant trois jours, il est parvenu à faire passer le projet de loi, finalement adopté par les deux chambres du Parlement le 4 mars 1954. Ainsi, le premier programme nucléaire du Japon a été créé avec un budget de 235 millions de yens. (Cette somme particulière était l’idée de Nakasone lui-même, il a dit plus tard que le nombre de millions était inspiré de l’élément Uranium 235).

Cette rapidité était nécessaire en raison du récent incident du chalutier japonais au cours du test de la bombe à hydrogène dans l’atoll de Bikini en mars 1954, le navire allait rentrer au Japon 14 jours après. Cet accident allait obséder le public japonais des années durant.

Nakasone est devenu chef du ministère des sciences et de la technologie dans le gouvernement Kishi à la fin des années 1950. Comme Shoriki, Shinsuke Kishi avait été emprisonné pour son rôle durant la guerre, mais il avait été libéré par la CIA puis était devenu Premier ministre. Sous Kishi, Nakasone est devenu le maître d’oeuvre du programme nucléaire japonais.

Dans son autobiographie, Kishi écrit sur l’importance du programme nucléaire : « la technologie nucléaire peut être utilisée à des fins pacifiques ou militaires. […] le Japon n’a peut-être pas d’armes nucléaires, mais il peut augmenter son influence dans l’arène internationale en augmentant sa capacité potentielle à en avoir. »

Nakasone était président de l’Autorité de l’énergie atomique quand il a publié le premier « Programme pour le développement long terme et l’utilisation de l’énergie nucléaire » en 1961. C’est ce programme qui a lancé la création des centrales nucléaires telles que celle de Fukushima. Leurs réacteurs étaient fournis par la compagnie américaine General Electric, c’était des installations clefs en main conformes aux plans originaux de la CIA. Les contrats de construction de la plupart des centrales japonaises sont allés à la même compagnie : le groupe Kajima, dont le chef faisait partie de la famille de Nakasone.

Durant la construction de la plupart des centrales nucléaires au début des années 1970, Nakasone occupa deux postes ministériels : ministre du commerce et de l’industrie et ministre des sciences et de la technologie. Il était par conséquent à même d’user de tout son pouvoir dans la politique énergétique et dans le programme nucléaire.

Le mouvement d’opposition à l’ANPO

Comme nous l’avons déjà mentionné, l’introduction de l’énergie nucléaire a été très généralement mal reçue dans la population japonaise.Les expériences de Hiroshima et Nagasaki à la fin de la deuxième Guerre mondiale l’expliquant en grande partie. Durant les années 1950 et 1960, le mouvement anti-nucléaire s’est développé en un mouvement de masse contre la présence militaire américaine, atteignant son apogée avec les légendaires luttes anti-ANPO (l’acronyme du Traité de défense mutuelle américano-japonais). Ce mouvement a organisé de véritables grèves générales contre la prolongation de l’accord de défense avec les États-Unis. L’Etat a réagi par des violences policières brutales.

En fin de compte, toutes ces manifestations et ces mouvements d’opposition – y compris les grandes manifestations étudiantes de 1968-69 – ont été battues, parce que l’Etat et le lobby nucléaire ont été en mesure de s’appuyer sur le Parti communiste japonais et la direction des syndicats pour tenir cette opposition sous leur contrôle, puis la trahir. Le Parti communiste japonais, qui n’avait rien à voir avec un programme authentiquement socialiste, avait au début soutenu ouvertement la politique nucléaire de l’Etat. Il jouissait d’une grande influence, en particulier dans les services publics, jouant par exemple le premier rôle dans le syndicat des enseignants.

L’Etat s’est alors orienté vers un alignement systématique de sa politique éducative sur le programme nucléaire. Ainsi, des chapitres sur l’énergie nucléaire ont été inclus dans les livres obligatoires de toutes les écoles, pour implanter fermement chez les élèves dès le plus jeune âge l’idée que l’énergie nucléaire était une forme d’énergie sûre pour l’avenir. Les livres d’école japonais étaient contrôlés par le ministère de l’éducation et des sciences, le même qui gérait le programme nucléaire.

Des mesures réglementaires et économiques diverses ont ensuite mené à rendre les pouvoirs publics locaux dépendants des centrales nucléaires.

L’importance militaire des projets d’énergie nucléaires

Les opérateurs de centrales nucléaires ont exercé une grande influence sur le gouvernement national durant des années. Cela a contribué au fait que les risques de l’énergie nucléaire pour la sécurité des populations soient largement ignorés. L’aspect militaire des politiques énergétiques nucléaires est encore plus important et toujours d’actualité. Pour le démontrer, quelques faits doivent encore être mentionnés.

Plus de 52 milliards de dollars ont déjà été investis dans la construction de deux usines de retraitement à Rokkashomura et Tokaimura, et du réacteur à surgénération de Monju. À elle seule, l’usine et les équipements annexes de Rokkashomura coûtera au total 100 milliards de dollars – une somme qui dépasse toutes les estimations de sa viabilité économique. Toutes ces installations sont situées dans des zones propices aux

tremblements de terre et aux tsunamis. Plus de 4000 tonnes de matières radioactives sont stockées dans ces usines, c’est-à-dire une quantité plusieurs fois suffisante pour rendre tout le pays inhabitable en cas d’accident de catégorie 7. Et il y a déjà eu des accidents sérieux dans les trois (entraînant des décès dans le cas de Tokaimura).

Ces trois installations seraient capables de produire des armes nucléaires et sont étroitement liées à l’entreprise Mitsubishi, le plus gros producteur d’armes au Japon, qui produit entre autres des missiles balistiques, des avions de combat, des missiles guidés, des navires de guerre etc. Mitsubishi a supervisé la conception et la construction de ces installations.

Le chef de la compagnie qui gère l’usine de retraitement de Tokaimura, l’Institut de recherche sur l’énergie atomique du Japon, est Kaneo Niwa, qui était auparavant PDG de la division Industries lourdes de Mitsubishi. Son prédécesseur, Taizo Shoda, était à l’initiative du projet de surgénérateur de Monju. Il venait également de la division industries lourdes de Mitsubishi, comme son successeur, Yotaro Lida, qui avait présidé le comité de direction à Rokkashomura et Tokaimura.

Minimiser la catastrophe de Fukushima est d’une importance cruciale pour ces gens, non seulement pour des raisons économiques (maintenir en fonctionnement les 54 autres centrales nucléaires) : mais aussi pour pouvoir appliquer les plans militaires de l’Etat pour l’avenir.

Au départ de l,explosion,on voit bien le champignon caractéristique.Les retombées seront énormes.
Au départ de l,explosion,on voit bien le champignon caractéristique.Les retombées seront énormes.

Fukushima était prévisible

Il y a vingt ans, la Commission américaine de régulation du nucléaire, avait prévenu dans son rapport sur la sécurité NUREG 1150 que les équipements auxiliaires de certains réacteurs (comme les générateurs de secours fonctionnant au diesel, les réservoirs de stockage d’eau, etc.), ne supporteraient pas les effets des tremblements de terre. Les réacteurs mentionnés incluaient le type Mark I, celui de Fukushima. Cette institution affirmait qu’il était très probable que les circuits de refroidissement auraient une défaillance en cas de tremblement de terre. L’autorité de la sécurité nucléaire japonaise et TEPCO (les opérateurs des réacteurs) – qui étaient responsables, entre autres, des réacteurs à Fukushima – ont ignoré ce rapport.

Hidekatsu Yoshii, physicien nucléaire et député, avait défié le président du Comité de sûreté nucléaire au cours d’un débat parlementaire en octobre 2006, disant : « Il y a un risque de fusion lié à une défaillance du système de refroidissement dans 43 centrales nucléaires (dont Fukushima 1), parce qu’ils sont conçus d’une manière qui garantit que les lignes électriques seraient endommagées par des tremblements de terre, causant une coupure de courant totale ; ou l’apport d’eau de refroidissement pourrait être entravé en cas de raz-de-marée important. »

En décembre de la même année, Yoshii a à nouveau insisté auprès du cabinet pour qu’il prenne des mesures pour protéger la population contre les tremblements de terre majeurs qui auraient des effets sur le fonctionnement des centrales nucléaires. Le Premier ministre de l’époque, Shinzo Abe (du Parti libéral démocrate), avait répondu négativement en affirmant qu’une défaillance des générateurs de secours au diesel ou une défaillance du système de refroidissement ne s’était jamais produite au Japon.

Yukinobu Okamura, géologue et directeur de l’Institut national pour la science industrielle de pointe et la technologie, avait examiné en 2004 l’étendue des traces d’un raz-de-marée qui avait frappé la région de Fukushima au neuvième siècle. D’après ses recherches, le raz-de-marée avait produit des vagues si hautes qu’elles avaient causé des dégâts jusqu’à 5 à 6 km à l’intérieur des terres. En 2009, il présenta ses conclusions à un comité parlementaire sur les risques sismiques pour les centrales nucléaires, insistant pour que TEPCO prenne les mesures de sécurité nécessaires en cas de raz-de-marée à Fukushima. Mais la réponse de TEPCO a été d’affirmer que les données disponibles n’étaient pas suffisantes pour justifier de telles précautions.

 

Notes

[1] 1 terabecquerel est égal à 10 à la puissance 12 becquerels

[2] Arima : Genpatsu, Shoriki, CIA (Les centrales nucléaires, Shoriki et la CIA), éditions Shinchosha, 2008.

[3] Voir : Crypto-convergence, Media, and de Cold War : The early Globalization of Television Networks in the 1950, Conférence Media in Transition, MIT, mai 2002 ; James Schwoch, Northwestern University, Center for International and Comparative Studies

[4] Rapport sur « les problèmes de l’énergie atomique du Japon », publié par l’Association des scientifiques démocratiques, département de physique, 1953, p. 21

[5] Jack K. MacFall-Holthusen, 4 avril 1952, TV Worldwide Network Japan, Holthusen Papers, Box 8 à la bibliothéque Herbert Hoover.

[6] Telecommunication Network System for Japan: Memoranda and Exhibits Prepared and Presented by Murphy, Duiker, Smith, & Burwell, Overseas Information Program Subcommittee, Section I, pp. 1-4, Hickenlooper Papers 86, Bibliothèque Herbert Hoover.

[7] Genpatsu e no Keisho (l’Énergie nucléaire bombe à retardement), Katsuo Uchihashi, Kodansha 1986, p. 69, ff.

[8] Yasuhiro Nakasone : 50 Years of Postwar Politics, publié par Bungei Shunju, 1996, p. 170

[9] Yasuhiro Nakasone : Politics and Life, éditions Kodansha, 1992, p. 75

[10] « Military Aspects of Japan’s Nuclear Policy », article présenté à la réunion annuelle de la Société de physique japonaise, 2004

 

 

 

Proclamation de l’Ère Nouvelle

 

*La Proclamation de l’Ère Nouvelle n’est pas un article fini…il va se perpétuer en s’écrivant  de jour en jour.Il s’agit d’un Accompagnement de Vie pour Éveiller l’Esprit.

Le but étant de provoquer la Révolution Mondiale!

Tout Humain de Bonne Volonté peut participer à l’élaboration de cet Écrit Lancé à la Face du Troisième Millénaire en me proposant ses suggestions.

Merci à tous et à toutes de me supporter!

Votre serviteur  Michel Duchaine.

Cet article sera traduit dans toutes les langues et sera suivi de nombreux vidéos.

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Tout homme est comme dieu, étant tout d’abord né d’une énergie. Il existe donc sur la Terre 7 milliards d’énergies .
Si nous sommes « énergie positive entre nous,les Humains »,pourquoi alors soutenons-nous un système opprimant et destructeur ,portant le nom de Nouvel Ordre Mondial?
Si vous voulez vivre dans l’Ère Nouvelle qui est commencée,vous devrez changer et tenir compte des informations vitales et essentielles pour vivre en harmonie et en symbiose avec l’environnement,la Nature et la Terre, sinon, tant pis…car vous êtes déjà morts !

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Des paraboles

« Deux cochons discutent dans la porcherie
– Dis-moi, dit le premier, sais-tu que notre paysan ne nous nourrit que parce qu’il va nous tuer bientôt…!
– Quelle bêtise, répond l’autre, toi ausi tu crois à la théorie du complot??? (Les deux cochons ont été abattus entre temps) ».

Des jeunes de huit à quatorze ans sont bourrés de Ritaline… par leurs propres parents. Les adolescents prennent de l’héroïne, de la cocaïne, de l’extasy, du haschich et du LSD…
Les adultes prennent du Prozac, certains de la cocaïne ou ils se perdent dans les vapeurs d’alcool… Pendant ce temps, l’élite secrète détruit la Terre, le monde et l’avenir de nos enfants…! C’est possible parce que vous, être humain, ne vous y intéressez pas… Ne soyez pas étonnés quand on vous mènera bientôt également à l’abattoir…

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Celui qui tient le pouvoir et la puissance de sa vie porte une grande responsabilité de partage.C’est l’enseignement que je me permets de vous offrir,si vous ne le savez pas!

Je suis un homme qui aime  échanger!Puissiez-vous  me soutenir en partageant  notre vision commune avec vos amis et continuer le combat pour la libération des Humains de la Terre … quand un jour,je ne serai plus  parmi vous.

Ce serait un héritage fantastique à léguer:un outil pour la libération des humains de la Terre!

Soyons solidaires: nous avons un vaste Mouvement Mondial de Désobéissance Civile à bâtir…si  chacun apporte son petit cailloux,un  jour,une énorme brique soutenue par toute l’humanité,enfoncera le mur du Nouvel Ordre Mondial!

LA FRANC-MAÇONNERIE … SELON UN GRAND MAÎTRE

On apprend que le torchon brûle et que des membres sont insatisfaits de la situation actuelle dans la franc-maçonnerie. On assiste à des bouleversements en profondeur, jusqu’à une guerre intestine, même si des courants et des points de vue différents ont toujours existé. La pression de la base est actuellement très forte et les opinions qui ne rallient pas la majorité passent souvent à la trappe. Ce processus démocratique est étranger à la pensée maçonnique… La plèbe n’a jamais détenu la sagesse et la connaissance, comme le démontre l’Histoire. Ce fut toujours le privilège d’une minorité qui, selon son bon vouloir, pouvait en faire profiter le peuple. Il y a beaucoup de « frères » qui, du fond du cœur, vivent et partagent un idéal d’amour absolu du prochain. C’est tout à fait louable ! Mais illusoire ! Et ne mène pas à l’objectif souhaité. Qui veut agir et changer le cours des choses doit être ancré dans la réalité. « Si la franc-maçonnerie perd de sa force et de son leadership par opportunisme, il faut apporter des corrections. Il ne suffit pas de couvrir ses faiblesses sous le manteau de l’altruisme. En tant que francs-maçons, nous sommes aussi de vrais chrétiens dans le sens de l’amour du prochain, mais chacun est franc-maçon pour lui-même. Quand un franc-maçon vise un but élevé, il doit être prêt à être un franc-maçon, même contre lui-même. Il s’agit d’autre chose que de sa propre vanité. La franc-maçonnerie est reliée à une pensée mondiale. » Il y a un grand bouleversement, même dans la franc-maçonnerie ! Un grand mouvement se lève en vue de faire éclater les frontières. La franc-maçonnerie états-unienne est très puissante et dominante. Heureusement, les loges deviennent de plus en plus autonomes et ne se soumettent plus aux diktats.

« Le filtrage des connaissances »

Jusqu’où la science est-elle impartiale ? Respecte elle toujours ses propres principes ? A savoir, étudier les faits. Depuis toujours, la science a tendance a attacher plus d’importance à ses propres théories qu’aux faits aux-mêmes. Les théories sont pourtant battit sur des faits afin de déterminer une réalité. Mais dans ce processus, certains faits sont occultés et mis de côté. Ces faits nouveaux peuvent faire évoluer les théories mais on les ignores généralement car ils sont qualifiés d’anomalies, cet-à-dire, des faits qui ne cadres pas avec les théories dominantes.

Au cours des 150 dernières années, les savants ont autant cachés de faits qu’ils en ont mis à jour, cela est appelé  »le filtrage des connaissances, c’est une caractéristique fondamentale de la science et même de la nature humaine. L’Homme s’est habitué a mettre de côté les faits qui ne cadrent pas, et même à totalement les éliminer. Les théories non-dominantes ne sont que rarement débattues, rarement, évoquées, et les personnes ayant fait des études scientifiques n’en entendent généralement pas parlé, bien qu’elle soient heureusement de moins en moins méconnues.

LA NAISSANCE ET L’ÉVOLUTION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ACTUEL

Le Nouvel Ordre Mondial est né dans l’esprit des  premiers  mondialistes,les Maîtres de l’Empire Romain alliés par la suite aux premiers sionistes (d’avant le nom), à la suite du refus d’accepter Jésus Christ en tant que Messie et Sauveur de l’Humanité.

Cette manière hypocrite d’agir provient du  complot organisé par les grands prêtres d’Amon ,en Égypte,suite à la décision  d’Amenophis IV de changer son nom pour Ahhénaton.Il y a comme une génétique du complot dans ceux qui cherchent la Maîtrise du Monde.Tout comme Jésus Christ,Akhénaton  ne cherchait pas à créer une religion qui dominerait le monde,mais cherchait à guider l’humanité vers l’Être Sprituel.La vision du Grand Pharaon était de montrer la voie  vers l’Unicité,vers la Vie.

Le Soleil est  le Centre de la Vie dans note Univers Immédiat,et le Grand Pharaon en avait fait son Symbole Vivant.

Les Juifs et l’Empire Romain d’alors,avaient condamné  Jésus Christ sur le même principe que les Prêtres d’Amon s’étaient révolté contre Akhénaton: le refus du Fils de l’Homme à vouloir dominer le monde physique,le monde politique.Jésus Christ comme Akhénaton,ne voulait que proclamer la Vérité et montrer le chemin de la Liberté.

Le peuple juif a alors fait émergé cette paranoïa ,ce détournement de vérité ,par l’intermédiaire de son élite qui s’est investi du « Rôle de Messie ».À partir de là,nous pouvons facilement expliquer  l’évolution du complot mondialiste jusqu’à notre Nouvel Ordre Mondial …actuel!Les élites sionistes se sont donc autoproclamées « Messie » à la place du Christ,tout en perpétuant  le Rêve Messianique  Modifié qui prendra forme lentement  sous le faux prétexte inventé  dans les années 1,200 ,du Grand Exode.

La Grande Conjuration Mondialiste sera annoncée déjà lors  la Révolution Française de 1789 ,sous l’idée  prononcée alors d’une Grande République Universelle.L’idée de gouvernance mondiale,chère  à Nicolas Sarkozy prend sa source ici.Nous parlons d’un  élément majeur  de l’histoire de l’humanité,soit chercher à unir par la domination,l’ensemble des peuples!

Tout cela,a été  mis en place  à partir de la Crucifixion de Jésus Christ ,dont le message d’unité sera récupéré par l’Empire Romain d’abord,par les islamistes ensuite.L’islam radical va se développer comme une phalange mercenaire au service des juifs sionistes…dès le départ.Le but ultime étant d’affaiblir le catholicisme et la puissance de l’Occident.

Autres paraboles

Le socialisme : vous avez deux vaches, vous en donnez une à votre voisin. Le communisme : vous avez deux vaches, le gouvernement les prend et vous distribue le lait. Le fascisme : vous avez deux vaches, le gouvernement les vole et vous vend le lait. Le nazisme : vous avez deux vaches, le gouvernement les saisit et vous élimine. La bureaucratie : vous avez deux vaches, le gouvernement les prend, en tue une, trait l’autre et jette le lait. Le capitalisme : vous avez deux vaches, vous en vendez une pour acheter un taureau. La liberté : vous donnez vos deux vaches, ne mangez plus de viande et buvez de l’eau. L’humanité : vous embrassez vos deux vaches, jetez votre carte d’identité par la fenêtre et dites la vérité autour de vous. Les systèmes dépourvus de scrupules finiront par s’effondrer d’eux-mêmes.

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Sortir les politiciens de la gérance de l’humanité

Pour se donner une chance  de sortir du marasme actuel,il faut chercher ce qui justement pourrait permettre  de se libérer un instant des politiciens trop habiles,de notre monde actuel.

Depuis les débuts de l’année 2011,est survenu ce que les livres d’histoire retiendront comme étant le « Printemps Arabe ».Ce fameux Printemps Arabe,libérateur des musulmans ne sera après tout qu’une vaste manipulation de la CIA et de l’administration américaine.Partout ou les Frères Musulmans se sont installés,nous  pouvons voir  la marque  du Nouvel Ordre Mondial et de la CIA.

Le 22 juillet 2012,une foule gigantesque envahit les rues de Montréal,manifestant son vœu profond de vastes changements politiques et sociaux.Il est impensable que toutes ces personnes bien informées décident  le 7 avril 2014 de réélire Philippe Couillard et la mafia  du Parti libéral du Québec comme si on venait de renoncer à tous nos idéaux.
Le 22 juillet 2012,une foule gigantesque envahit les rues de Montréal,manifestant son vœu profond de vastes changements politiques et sociaux.Il est impensable que toutes ces personnes bien informées décident le 7 avril 2014 de réélire Philippe Couillard et la mafia du Parti libéral du Québec comme si on venait de renoncer à tous nos idéaux.

Au printemps de 2012,le Québec eut son printemps à lui:le Printemps Érable.De partout au Québec,les étudiants et les étudiantes  quittaient leurs cours pour dénoncer les injustices sociales  et les augmentations abusives des frais de scolarité.Les attentes étaient dont justes et très raisonnables de la part de la jeunesse du Québec.Très rapidement,le gouvernement corrompu et mafieux du Parti Libéral du Québec de Jean Charest a cherché l’affrontement et la confrontation.Il fit même l’utilisation de la psychose collective en proposant  un projet de loi très agressif  pour forcer les gens à manifester sans masque et à  visage découvert…de façon à pouvoir ficher les manifestants.L’intimidation fut poussée plus loin lorsque des éléments provocateurs  de provenance étrangère  s’infiltrèrent parmi les manifestants.

Les nombreux éléments d'infiltration étaient reconnaissables par  leur accoutrement tout en noir.
Les nombreux éléments d’infiltration étaient reconnaissables par leur accoutrement tout en noir.

 

 Par la suite,les partis politiques tentèrent de récupérer cette rébellion étudiante et c’est surtout le Parti québécois qui réussit à aller chercher deux des leaders les mieux connus.Gabriel Nadeau-Dubois fut le seul des leaders étudiants à ne pas se laisser acheter ou manipuler par les politiciens lors de l’élection du 4 septembre 2012 qui fut remportée  minoritairement par le Parti québécois de Pauline Marois qui une fois au pouvoir,s’empressa  de faire oublier les petits carrés rouges,symboles de ces  événements,parce que trop dérangeant et pas trop « politically correct ».

Le Québec a vécu,depuis  2003,de nombreuses frustrations,tout comme de nombreux  pays   comme la Tunisie,la France,l’Egypte ,mais surtout la Lybie et la Syrie.Un grand leader comme  Mohamar Khadafi a été sacrifié sur l’hôtel  du Nouvel Ordre Mondial,malgré les nombreuses réclamations de toute une génération qui  revendiquait  ses droits d’une vie meilleure et plus égalitaire qu’avant.

22 juillet 2012-22 juillet 2014 Je me souviens!
22 juillet 2012-22 juillet 2014
Je me souviens!

 

 

 

 

Alerte Fukushima:les radiations auraient faites plus de 14,000 victimes en Amérique du Nord

PacificCurrents

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je  me permets aujourd’hui ,de vous donner de nombreux liens  qui  vous permettront de contourner la censure médiatique qui nous touche partout en Occident.Comme vous le savez,le mensonge a beaucoup d’avenir en Amérique du Nord,si rien n’est fait pour abattre ce mur  érigé sur la fausseté.

En tant que Chercheur et Diseur de Vérités,je donne le maximum ,j’essai de faire de mon mieux.

Voici:

Deux études  scientifiques sérieuses affirment qu’il y aurait plus de   14.000 décès et de nombreuses  maladies ,en Amérique du Nord ,causés par la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.

Entre autres ,une lettre  publique  du scientifique japonais  Yuri Hiranuma  qui a publié  une étude  sur hypothyroïdie congénitale : http://fukushimavoice-eng2.blogspot.jp/2014/04/a-letter-to-editor-regarding.html .Un important  journal japonais a rejeté la lettre  sans aucune  explication.Il faut savoir que toute information touchant Fukushima est censurée depuis l’année passée…surtout depuis la dernière élection ,au Japon .La même censure politique s’installe de plus en plus sournoisement aux États-Unis d’Amérique.Au Canada ,on est plus hypocrite encore,car on  coupe  les subvention,on détruit  la crédibilité des personnes …et on utilise ses « petits amis de la haute finance » pour faire congédier les gens qui cherchent à éveiller le peuple.

L’éditeur de journal qui a refusé la publication, est sur ​​la « Liste des prédateurs Publishers 2014 » Beall:http://scholarlyoa.com/2014/01/02/list-of-predatory-publishers-2014/

Les deux études scientifiques  les plus  critiquées sont:

Mangano J, J Sherman, Busby C. (2013). Changements dans les cas confirmés, il n’y a plus de limites hypothyroïdie congénitale en Californie en fonction de retombées environnementales de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Ouvrez Journal of Pediatrics. 3 (4).http://file.scirp.org/Html/16-1330260_40157.htm

Mangano J, J. Sherman (2011). Une augmentation de la mortalité inattendue aux Etats-Unis suite à l’arrivée du panache radioactif de Fukushima: y a-t-il une corrélation? Int J Santé Serv, 42 (1):. 47-64 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22403909

Les sources de données

En Californie,le  Ministère de la Santé :Programme Public  de dépistage sur les nouveaux nés:http://www.cdph.ca.gov/programs/NBS/Pages/default.aspx Téléphone: 510-412-1500

Centers for Disease Control and Prevention, MMWR Tableau III (mortalité)http://wonder.cdc.gov/mmwr/mmwrmort.asp

Merci à Alfred Korblein ( http://alfred-koerblein.de ), qui a guidé de nombreuses  analyses avec son expertise dans les statistiques présentées ici. Alfred est également l’auteur d’une lettre à l’éditeur publiée dans: Réponse  sur les  14 000 décès  sur la Côte Ouest américaine .

Voir l’étude de Mangano et Sherman : http://baywood.metapress.com/app/home/main.asp?referrer=default

Merci aussi à Mattias Lantz ( http://katalog.uu.se/simpleinfo/?id=N1-152 ) pour sa précieuse contribution et les analyses de ces études. Lantz a également publié de nombreuses analyses convaincantes des études magano & Sherman: http://nuclearpoweryesplease.org/blog/?s=lantz+mangano

Alerte humains!/Humans alert!/Alerta Humanos!/Gli esseri umani avviso!/البشر في حالة تأهب

Le capitalisme menace actuellement la totalité des formes de vie sur notre petite planète,la Terre. C'est un système social qui a légalisé le pillage des ressources naturelles et humaines,l'esclavage  des travailleurs et le meurtre  de nombreuses collectivités et d'individus. Ce système est l'héritage  des anciens rois d'Europe qui  donnèrent des mandats à des explorateurs pour revendiquer les terres ancestrales des Premières Nations  d'Afrique,d'Amérique,d'Océanie et d'Asie en leurs noms. Le vol et le pillage des terres ancestrales des Premières Nations ,une fois légalisé,a permis  l'augmentation de la puissance actuelle du Nouvel Ordre Mondial. En abolissant les frontières ,le pouvoir de l'argent et la compétition entre les humains pour dominer les uns et les autres ,nous ferons entrer toutes les Nations dans l'ÈRE NOUVELLE qui a débuté! Michel Duchaine ,chercheur et diseur de Vérités./ Capitalism is threatening all forms of life on our small planet Earth.  It is a social system that has legalized plunder of natural and human resources, the enslavement of workers and the murder of many communities and individuals.  This system is the legacy of the ancient kings of Europe who gave mandates to explorers claim to ancestral lands of First Nations in Africa, America, Oceania and Asia in their names.  Theft and plunder of ancestral lands of First Nations, once legalized, allowed the increase of the current power of the New World Order.  Abolishing borders, the power of money and the competition between humans to dominate each other, we will enter all the nations in the NEW ERA has started!  Michel Duchaine, Truthseeker and Truthteller./ El capitalismo está amenazando a todas las formas de vida en nuestro pequeño planeta Tierra.  Se trata de un sistema social que ha legalizado el saqueo de los recursos naturales y humanos, la esclavitud de los trabajadores y el asesinato de muchas comunidades y los individuos.  Este sistema es el legado de los antiguos reyes de Europa que dieron mandatos a los exploradores reclaman tierras ancestrales de las Primeras Naciones en África, América, Oceanía y Asia en sus nombres.  El robo y el saqueo de las tierras ancestrales de las Primeras Naciones, una vez legalizado, permitió el incremento de la potencia actual del Nuevo Orden Mundial.  La abolición de las fronteras, el poder del dinero y la competencia entre los seres humanos para dominar unos a otros, vamos a entrar en todas las naciones en la nueva era ha comenzado!  Michel Duchaine, investigador y representante de verdades./ Il capitalismo sta minacciando tutte le forme di vita sul nostro piccolo pianeta Terra.  Si tratta di un sistema sociale che ha legalizzato il saccheggio delle risorse naturali e umane, la riduzione in schiavitù dei lavoratori e l'assassinio di molte comunità e degli individui.  Questo sistema è l'eredità degli antichi re d'Europa che hanno dato mandato agli esploratori sostengono di terre ancestrali delle First Nations in Africa, America, Oceania e Asia nei loro nomi.  Il furto e il saccheggio delle terre ancestrali di First Nations, una volta legalizzata, ha permesso l'aumento della potenza corrente del Nuovo Ordine Mondiale.  L'abolizione delle frontiere, il potere del denaro e la concorrenza tra gli esseri umani per dominare l'altro, che entrerà tutte le nazioni nella nuova era è iniziata!  Michel Duchaine, ricercatore e diffusore di verità./ الرأسمالية يهدد جميع أشكال الحياة على كوكب الأرض الصغيرة لدينا.  بل هو نظام اجتماعي أباحت نهب الموارد الطبيعية والبشرية، واستعباد العمال وقتل العديد من المجتمعات والأفراد.  هذا النظام هو إرث من ملوك أوروبا القديمة الذي قدم إلى ولايات المستكشفين يدعون أراضي الأجداد من الأمم الأولى في أفريقيا وأمريكا وأوقيانوسيا وآسيا في أسمائها.  سرقة ونهب أراضي الأجداد من الأمم الأولى، مرة واحدة مصدقة، سمحت زيادة الطاقة الحالية من النظام العالمي الجديد.  إلغاء الحدود، وقوة المال والمنافسة بين البشر للسيطرة على بعضهم البعض، ونحن سوف يدخل جميع الدول في بدأ عصر جديد!  ميشال Duchaine، باحث ورئيس الحقائق.
Le capitalisme menace actuellement la totalité des formes de vie sur notre petite planète,la Terre.
C’est un système social qui a légalisé le pillage des ressources naturelles et humaines,l’esclavage des travailleurs et le meurtre de nombreuses collectivités et d’individus.
Ce système est l’héritage des anciens rois d’Europe qui donnèrent des mandats à des explorateurs pour revendiquer les terres ancestrales des Premières Nations d’Afrique,d’Amérique,d’Océanie et d’Asie en leurs noms.
Le vol et le pillage des terres ancestrales des Premières Nations ,une fois légalisé,a permis l’augmentation de la puissance actuelle du Nouvel Ordre Mondial.
En abolissant les frontières ,le pouvoir de l’argent et la compétition entre les humains pour dominer les uns et les autres ,nous ferons entrer toutes les Nations dans l’ÈRE NOUVELLE qui a débuté!
Michel Duchaine ,chercheur et diseur de Vérités./
Capitalism is threatening all forms of life on our small planet Earth.
It is a social system that has legalized plunder of natural and human resources, the enslavement of workers and the murder of many communities and individuals.
This system is the legacy of the ancient kings of Europe who gave mandates to explorers claim to ancestral lands of First Nations in Africa, America, Oceania and Asia in their names.
Theft and plunder of ancestral lands of First Nations, once legalized, allowed the increase of the current power of the New World Order.
Abolishing borders, the power of money and the competition between humans to dominate each other, we will enter all the nations in the NEW ERA has started!
Michel Duchaine, Truthseeker and Truthteller./
El capitalismo está amenazando a todas las formas de vida en nuestro pequeño planeta Tierra.
Se trata de un sistema social que ha legalizado el saqueo de los recursos naturales y humanos, la esclavitud de los trabajadores y el asesinato de muchas comunidades y los individuos.
Este sistema es el legado de los antiguos reyes de Europa que dieron mandatos a los exploradores reclaman tierras ancestrales de las Primeras Naciones en África, América, Oceanía y Asia en sus nombres.
El robo y el saqueo de las tierras ancestrales de las Primeras Naciones, una vez legalizado, permitió el incremento de la potencia actual del Nuevo Orden Mundial.
La abolición de las fronteras, el poder del dinero y la competencia entre los seres humanos para dominar unos a otros, vamos a entrar en todas las naciones en la nueva era ha comenzado!
Michel Duchaine, investigador y representante de verdades./
Il capitalismo sta minacciando tutte le forme di vita sul nostro piccolo pianeta Terra.
Si tratta di un sistema sociale che ha legalizzato il saccheggio delle risorse naturali e umane, la riduzione in schiavitù dei lavoratori e l’assassinio di molte comunità e degli individui.
Questo sistema è l’eredità degli antichi re d’Europa che hanno dato mandato agli esploratori sostengono di terre ancestrali delle First Nations in Africa, America, Oceania e Asia nei loro nomi.
Il furto e il saccheggio delle terre ancestrali di First Nations, una volta legalizzata, ha permesso l’aumento della potenza corrente del Nuovo Ordine Mondiale.
L’abolizione delle frontiere, il potere del denaro e la concorrenza tra gli esseri umani per dominare l’altro, che entrerà tutte le nazioni nella nuova era è iniziata!
Michel Duchaine, ricercatore e diffusore di verità./
الرأسمالية يهدد جميع أشكال الحياة على كوكب الأرض الصغيرة لدينا.
بل هو نظام اجتماعي أباحت نهب الموارد الطبيعية والبشرية، واستعباد العمال وقتل العديد من المجتمعات والأفراد.
هذا النظام هو إرث من ملوك أوروبا القديمة الذي قدم إلى ولايات المستكشفين يدعون أراضي الأجداد من الأمم الأولى في أفريقيا وأمريكا وأوقيانوسيا وآسيا في أسمائها.
سرقة ونهب أراضي الأجداد من الأمم الأولى، مرة واحدة مصدقة، سمحت زيادة الطاقة الحالية من النظام العالمي الجديد.
إلغاء الحدود، وقوة المال والمنافسة بين البشر للسيطرة على بعضهم البعض، ونحن سوف يدخل جميع الدول في بدأ عصر جديد!
ميشال Duchaine، باحث ورئيس الحقائق.

Scandale Fukushima:TEPCO a reçu son 27 ième versement d’aide financière (Total:26 milliards d’euro)

Il s’agit d’un incroyable scandale financier:l’entreprise TEPCO est cliniquement morte et maintenue en vie artificiellement ,grâce à la complicité  des politiciens corrompus de Tokyo.Voici:

tepco-protest

Le 23/04/2014, Tepco a annoncé avoir reçu le soutien financier de la 27e dommages nucléaires Fonds de facilitation responsabilité.

La valeur du support est ¥ 191 800 000 000. Ils ont reçu 3.687.000.000.000 yen de soutien financier de ce fonds et ¥ 120 000 000 000 de compensation conformément à la «Loi sur le contrat d’indemnisation de réparation des dommages nucléaires».

Tepco indique le total de l’aide financière que Tepco a reçu jusqu’à présent n’est pas suffisant pour couvrir les paiements d’indemnisation jusqu’à la fin de mai 2014.

 (26 milliards d’euro = 3,7 trillions de yens japonais)

L’annonce à la presse est ci-dessous.

 

Communiqué de presse (avril 23,2014) 
soutien financier du Fonds de la responsabilité de la facilitation des dommages nucléaires

Aujourd’hui, nous avons reçu ¥ 191 800 000 000 du Fonds de facilitation responsabilité de dommages nucléaires (ci-après le Fonds) sur la base du plan révisé spécial d’affaires (New Business Plan complet spécial) approuvé le 15 Janvier 2014.

Ce soutien financier a été donné en réponse à la demande 27 faite afin de couvrir les paiements d’indemnisation jusqu’à la fin du mois de mai 2014, comme étant la somme de la rémunération reçue conformément à la «Loi sur le contrat d’indemnisation de réparation des dommages nucléaires» ( ¥ 120 000 000 000) et le soutien financier apporté par le Fonds (3,6870 milliards de yens) ne sera pas suffisant pour la quantité de paiements jugée nécessaire à ce moment.

Avec le soutien financier reçu du Fonds, nous continuerons tous nos efforts dans la mise en œuvre des «paiements de compensation avec courtoisie et compassion » en considération de ceux qui sont atteints par le dommage nucléaire.

 

Fukushima-nationalized

 

Sources:http://fukushima-diary.com/2014/04/nuclear-is-cheap-tepco-received-27th-financial-support-from-nuclear-damage-fund-3-7-trillion-yen-so-far/

http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/2014/1235803_5892.html

http://www.tepco.co.jp/cc/press/2014/1235802_5851.html

Alerte Fukushima: les radiations tuent nos enfants et le gouvernement nous cache la vérité ,selon un ancien maire

Les élèves marchent près d'un compteur Geiger, mesurer un niveau de 0,12 microsievert par heure de rayonnement, à Omika Elementary School, située à environ 21 km (13 miles) de la Fukushima Daiichi centrale nucléaire de tsunami-paralysé, dans Minamisoma, la préfecture de Fukushima.
Les élèves marchent près d’un compteur Geiger, mesurant  un niveau de 0,12 microsievert par heure de rayonnement, à Omika Elementary School, située à environ 21 km (13 miles) de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, dans Minamisoma, la préfecture de Fukushima.

 

Katsutaka Idogawa , ancien maire de Futaba , une ville près de la centrale nucléaire de Fukushima  , met en garde son pays que la contamination radioactive affecte le plus grand trésor du Japon ,soit  ses enfants.

Interrogé sur les plans du gouvernement pour reloger les habitants de Fatuba à la ville de Iwaki , dans la préfecture de Fukushima , Idogawa a critiqué le geste comme « une violation des droits de l’homme. « 

En comparaison avec Tchernobyl , les niveaux de radiation autour de Fukushima  » sont quatre fois plus élevé « , a déclaré Sophie Chevardnadze de RT , ajoutant qu ‘«il est trop tôt pour que les gens reviennent à la préfecture de Fukushima . « 

«Il n’est pas du tout sûr , peu importe ce que dit le gouvernement. « 

Idogawa allègue que le gouvernement a lancé des programmes afin  de renvoyer les gens dans leurs villes , malgré le danger des rayonnements .

 » La préfecture de Fukushima a lancé la campagne d’accueil . Dans de nombreux cas , les personnes évacuées sont obligés de revenir . [ l’ancien maire a produit une carte de la préfecture de Fukushima qui a montré que la contamination de l’air a diminué un peu, mais la contamination des sols reste le même . ] « 

 

7

 

 

Selon Idogawa il ya environ deux millions de personnes résidantes  dans la préfecture qui rapportent   » toutes sortes de problèmes médicaux ,  » mais le gouvernement insiste pour que ces conditions ne sont pas liés à l’accident de Fukushima . Idogawa veut que  leur refus soit consigné  par écrit .

 » J’ai demandé que les autorités étayent  leur réclamation par écrit , mais ils ont ignoré ma demande . « 

Une fois de plus , Idogawa fait allusion à la tragédie nucléaire qui a frappé l’Ukraine le 26 Avril 1986, plaidant que le peuple japonais  » n’oubliera  jamais  Tchernobyl .  » Pourtant, peu de gens semblent  se soucier de l’avertissement de l’ancien fonctionnaire du gouvernement .

 » Ils croient tout ce que le gouvernement dit , alors que dans la réalité le rayonnement est toujours là . Ceci est en train de tuer les enfants . Ils meurent de maladies cardiaques ,de  l’asthme ,de  la leucémie ,de  la thyroïdite … Beaucoup d’enfants sont extrêmement épuisés après l’école ; d’autres sont tout simplement incapables de suivre des cours d’éducation physique . Mais les autorités se cachent encore la vérité de nous, et je ne sais pas pourquoi . N’ont-ils pas leurs propres enfants ? Il fait tellement mal de savoir qu’ils ne peuvent pas protéger nos enfants .

« Ils disent que la préfecture de Fukushima est sûre , et c’est pourquoi personne ne travaille à évacuer les enfants , les déplacer ailleurs. Nous ne sommes même pas autorisés à discuter  » .

L’ancien maire a trouvé ironique que lors de l’examen des Jeux olympiques de Tokyo , prévue pour 2020 , le Premier ministre Abe mentionne souvent le mot japonais ,  » omotenashi ,  » ce qui signifie littéralement que vous devriez  » traiter les gens avec un cœur ouvert . « 

De l’avis de Idogawa , le même traitement ne s’applique pas également aux personnes les plus intimement liés à Fukushima : les travailleurs impliqués dans les opérations de nettoyage .

 » Leur matériel  s’aggrave ;la  préparation empirait . Alors, les gens devaient penser à leur sécurité d’abord. C’est pourquoi ceux qui ont compris le danger réel de rayonnement ont  commencé à cesser de fumer. Maintenant, nous avons des gens non professionnels qui y travaillent.

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Ils ne comprennent pas vraiment ce qu’ils font . C’est le genre de personnes qui utilisent le mauvais choix , qui font des erreurs comme ça .

«Je suis vraiment honteux  pour mon pays , mais je dois dire la vérité pour le bien de garder notre planète propre à l’avenir .

Idogawa ensuite fait un parallèle avec l’un des événements les plus tragiques de l’histoire du Japon : l’utilisation de bombes atomiques sur les villes industrielles d’Hiroshima et de Nagasaki par les Etats-Unis à la fin de la Seconde Guerre mondiale .

 » Les autorités ont menti à tout le monde ( sur les effets des bombardements atomiques ) … Ils ont caché la vérité . C’est la situation que nous vivons pourtant. Il ne s’agit pas seulement de Fukushima . Japon a une histoire sombre . C’est une sorte de sacrifice pour le passé  » .

Lorsque vous appuyez sur les détails d’un rapport des Nations Unies qui dit qu’il n’y a pas eu de décès liés aux rayonnements ou les maladies aiguës observées chez les travailleurs et le grand public , Idogawa rejette comme  » complètement faux « , avant de fournir certaines de ses propres expériences à la hauteur de la crise .

«Quand j’étais maire , je savais que beaucoup de gens  sont morts d’une crise cardiaque , et puis il y avait beaucoup de gens à Fukushima qui sont morts soudainement , même chez les jeunes. C’est une véritable honte que les autorités cachent la vérité au monde entier , à  l’ONU . Nous devons admettre que effectivement beaucoup de gens sont en train de mourir . Nous ne sommes pas autorisés à dire que les employés de TEPCO meurent  , mais ils sont aussi en train de mourir . Mais ils gardent le silence sur  cette compagnie  » .

Lorsqu’on lui a demandé de fournir des chiffres solides sur le nombre réel de personnes qui sont mortes dans de telles circonstances , Idogawa s’est abstenu , en disant  » ce n’est pas seulement une ou deux personnes. Nous parlons de dix à vingt personnes qui sont mortes de cette façon  » .

Interrogé sur d’autres options que le Japon a pour la fourniture de sources d’énergie à ses 126 millions de personnes , il a répondu que, malgré de nombreuses rivières , le gouvernement néglige de promouvoir l’énergie hydroélectrique .

Pourquoi ? Parce que ce n’est pas  » rentable pour les grandes entreprises ! « 

Idogawa continue à fournir un plan pour remplir les besoins énergétiques du Japon qui  est  étonnamment simple .

«Nous ne pouvons fournir de l’électricité pour un grand nombre de personnes , même avec des investissements limités , sans taxes . Il suffit d’utiliser la gravité, et nous pouvons avoir autant d’énergie qu’il y aura pas besoin de plus de centrales nucléaires   » .

Prémonitions de catastrophes
Même avant l’ échec massif à la centrale nucléaire de Fukushima le 11 Mars 2011, le jour ou le nord du Japon a été frappé par un tsunami  provoqué par un  tremblement de terre  qui a provoqué l’ effondrement de trois des six réacteurs nucléaires de la centrale , Idogawa savait l’installation était dangereuse avant cela.

 » Je leur ai demandé sur les accidents potentiels liés  à une centrale nucléaire , prétendant que je ne savais rien à ce sujet , et il s’est avéré qu’ils étaient incapables de répondre à beaucoup de mes questions ,  » a-t-il dit .  » Franchement, c’est lors qu’il m’est venu   à l’esprit que leur gestion ne disposait  pas d’un plan d’urgence . C’est alors que j’ai réalisé que  l’installation pourrait être dangereuse  » .

L’ancien maire , qui se trouvait dans une ville proche le jour où le tsunami a frappé , a rappelé la conduite de retour de Futaba sur nouvelles du tremblement de terre . Ce n’est que plus tard qu’il découvre à quel point il est venu près de  perdre la vie dans le tsunami qui était en  approche.
« J’ai réussi à y arriver avant que le plus grand tsunami ne touche  . C’est seulement plus tard que j’ai réalisé que je me suis échappé de l’eau … J’ai eu de la chance . Le tsunami est venue après que j’ai conduit hors route et dans les montagnes  » .

 

Members of the media and Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) employees wearing protective suits and masks walk toward the No. 1 reactor building at the tsunami-crippled TEPCO's Fukushima Daiichi nuclear power plant in Fukushima prefecture March 10, 2014.
Les membres des médias et les employés de Tokyo Electric Power Co. (TEPCO)  portant des costumes et des masques de protection allant  à pied vers le bâtiment n ° 1 du réacteur à Fukushima Daiichi  de TEPCO à Fukushima 10 Mars 2014.

 

Les questions concernant la centrale nucléaire ont dominé ses réflexions sur le chemin vers  la maison ,pendant 30 minutes de route . «Je n’arrêtais pas de penser :« Si c’est  si  fort , qu’est-ce qui va arriver à la centrale ? Que faire si le réacteur est endommagé ? Que faire si les fuites d’eau continuent ? Qu’est-ce que la ville peut et doit faire? Que dois-je faire en tant que maire ? « 

Une fois dans son bureau , Idogawa a  regardé par la fenêtre et a été confronté à ce qu’il a décrit comme «un spectacle terrifiant . « 
 » Habituellement, vous ne pouviez pas voir la mer à partir de là , mais cette fois je pourrais la voir juste  à 300 – 500m,  » a-t-il dit .

C’est à ce moment-là que le maire s’est rendu compte que la centrale nucléaire avait probablement subi  des  dommages . Après avoir passé la nuit à regarder les bulletins de nouvelles à la télévision , la seule source d’information puisque même les téléphones mobiles ne fonctionnaient pas , Idogawa a annoncé une évacuation d’urgence tôt le lendemain matin . Ce ne sont pas tous les résidents , cependant,qui ont  entendu le message d’urgence .

 » Plus tard , j’ai appris que tous les résidents de  Futaba  avaient entendu mon annonce . Je me sens coupable à ce sujet … J’ai découvert que la préfecture de Fukushima ne m’avait pas donné toutes les informations en temps opportun . Et maintenant, le gouvernement ne prend pas des mesures pour assurer la sécurité des personnes contre les rayonnements , et ne surveille pas la mise en œuvre de procédures d’évacuation  » .

Au-delà de l’énergie nucléaire
Katsutaka Idogawa croit en une transformation , une forme de source d’énergie propre  pour le Japon  , il faudrait une volonté de changer les lois du pays .

 » Il y a beaucoup de lois au Japon , peut-être trop . Il existe des lois sur les rivières et les façons dont ils sont utilisées . Nous pourrions changer les lois concernant l’utilisation agricole de l’eau et commencer à utiliser les rivières pour produire de l’électricité . C’est en changeant seulement cette loi que nous pourrons produire beaucoup d’énergie  » .

Tout cela pourrait être accompli  » sans contaminer notre planète . « 

Toutefois, ces propositions audacieuses ne  » font pas appel à de grandes entreprises , parce que vous n’avez pas besoin de gros investissements , vous n’avez pas besoin de construire des usines de  grandes puissances . Ce n’est pas  rentable pour les investisseurs , pour les capitalistes . « 

Mais pour l’ex- maire d’une ville japonaise dévastée , perdue par  la radiation nucléaire , Idogawa détecte un changement  dans l’opinion publique .

Les Japonais commencent à  » se rendre compte que nous devons éviter les catastrophes nucléaires , afin 60-70 pour cent de la population est en faveur de l’utilisation de l’énergie naturelle . « 

 » Il nous a fallu du temps , mais un jour nous allons suivre l’exemple de l’Europe , de l’Allemagne . « 

Sources: Rt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fukushima alert: radiations killing our children, govt hides truth – former mayor

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Students walk near a geiger counter, measuring a radiation level of 0.12 microsievert per hour, at Omika Elementary School, located about 21 km (13 miles) from the tsunami-crippled Fukushima Daiichi nuclear power plant, in Minamisoma, Fukushima prefecture.

 

 

Katsutaka Idogawa, former mayor of Futaba, a town near the disabled Fukushima nuclear plant, is warning his country that radiation contamination is affecting Japan’s greatest treasure – its children.

Asked about government plans to relocate the people of Fatuba to the city of Iwaki, inside the Fukushima prefecture, Idogawa criticized the move as a “violation of human rights.”

Compared with Chernobyl, radiation levels around Fukushima “are four times higher,” he told RT’s Sophie Shevardnadze, adding that “it’s too early for people to come back to Fukushima prefecture.”

“It is by no means safe, no matter what the government says.”

Idogawa alleges that the government has started programs to return people to their towns despite the danger of radiation.

“Fukushima Prefecture has launched the Come Home campaign. In many cases, evacuees are forced to return. [the former mayor produced a map of Fukushima Prefecture that showed that air contamination decreased a little, but soil contamination remains the same.] » 

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According to Idogawa there are about two million people residing in the prefecture who are reporting“all sorts of medical issues,” but the government insists these conditions are unrelated to the Fukushima accident. Idogawa wants their denial in writing.

“I demanded that the authorities substantiate their claim in writing but they ignored my request.”

Once again, Idogawa alludes to the nuclear tragedy that hit Ukraine on April 26, 1986, pleading that the Japanese people “never forget Chernobyl.” Yet few people seem to be heeding the former government official’s warning.

“They believe what the government says, while in reality radiation is still there. This is killing children. They die of heart conditions, asthma, leukemia, thyroiditis… Lots of kids are extremely exhausted after school; others are simply unable to attend PE classes. But the authorities still hide the truth from us, and I don’t know why. Don’t they have children of their own? It hurts so much to know they can’t protect our children.

“They say Fukushima Prefecture is safe, and that’s why nobody’s working to evacuate children, move them elsewhere. We’re not even allowed to discuss this.”

The former mayor found it ironic that when discussing the Tokyo Olympics, scheduled for 2020, Prime Minister Abe frequently mentions the Japanese word, “omotenashi,” which literally means that you should “treat people with an open heart.”

In Idogawa’s opinion, the same treatment does not apply equally to the people most intimately connected with Fukushima: the workers involved in the cleanup operations.

“Their equipment was getting worse; preparation was getting worse. So people had to think about their safety first. That’s why those who understood the real danger of radiation began to quit. Now we have unprofessional people working there.

 

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They don’t really understand what they’re doing. That’s the kind of people who use the wrong pump, who make mistakes like that.

“I’m really ashamed for my country, but I have to speak the truth for the sake of keeping our planet clean in the future.

Idogawa then made some parallels with one of the most tragic events in the history of Japan: the use of atomic bombs on the industrial cities of Hiroshima and Nagasaki by the United States at the end of World War II.

“The authorities lied to everyone (about the effects of the atomic bombings)…They hid the truth. That’s the situation we are living in. It’s not just Fukushima. Japan has some dark history. This is a sort of a sacrifice to the past.”

When pressed on the details of a United Nations report that says there have been no radiation-related deaths or acute diseases observed among the workers and general public, Idogawa dismisses it as“completely false,” before providing some of his own experiences at the height of the crisis.

“When I was mayor, I knew many people who died from heart attacks, and then there were many people in Fukushima who died suddenly, even among young people. It’s a real shame that the authorities hide the truth from the whole world, from the UN. We need to admit that actually many people are dying. We are not allowed to say that but TEPCO employees also are dying. But they keep mum about it.”

When asked to provide solid figures on the actual number of people who died under such circumstances, Idogawa refrained, saying “it’s not just one or two people. We’re talking about ten to twenty people who died this way.”

Asked about other options that Japan has for providing energy sources to its 126 million people, he responded that despite having many rivers, the government neglects to promote hydro energy.

Why? Because it’s not “profitable for big companies!”

Idogawa goes on to provide a blueprint for fulfilling Japan’s energy needs that sounds surprisingly simple.

“We can provide electricity for a large number of people even with limited investment, without taxes. Just use gravity, and we may have so much energy that there’ll be no need for nuclear plants anymore.”

Premonitions of disaster

Even before the massive failure at the Fukushima nuclear power plant on March 11, 2011, the day northeastern Japan was hit by an earthquake-triggered tsunami that caused the meltdown of three of the plant’s six nuclear reactors, Idogawa knew the facility was dangerous.

“I asked them about potential accidents at a nuclear power plant, pretending I didn’t know anything about it, and it turned out they were unable to answer many of my questions,” he said. “Frankly, that’s when it first crossed my mind that their management didn’t have a contingency plan. It was then that I realized the facility could be dangerous.”

The former mayor, who happened to be in a nearby town on the day the tsunami struck, recalled driving back to Futaba upon news of the earthquake. Only later did he discover how close he came to losing his life in the approaching tsunami. 
“I managed to get there before the bigger tsunami came. It was only later that I realized that I escaped the water… I got lucky. The tsunami came after I drove off that road and up the mountains.”

 

Members of the media and Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) employees wearing protective suits and masks walk toward the No. 1 reactor building at the tsunami-crippled TEPCO's Fukushima Daiichi nuclear power plant in Fukushima prefecture March 10, 2014.
Members of the media and Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) employees wearing protective suits and masks walk toward the No. 1 reactor building at the tsunami-crippled TEPCO’s Fukushima Daiichi nuclear power plant in Fukushima prefecture March 10, 2014.

 

Questions regarding the nuclear power plant dominated his thoughts on the 30-minute drive home. “I just kept thinking, ‘If it’s that strong, what will happen to the power plant? What if the reactor is damaged? What if the water leaks? What will the city do? What am I to do as mayor?’ »

Once in his office, Idogawa looked out the window and was confronted by what he described as “a terrifying sight.” 
“Usually you couldn’t see the sea from there, but that time I could see it just 300-500m away,” he said.

It was at that point that the mayor realized that the nuclear power plant had probably suffered some sort of damage. After spending the night watching news reports on television, the only source of information since even mobile phones were not working, Idogawa announced an emergency evacuation early the next morning. Not all of the residents, however, heard the emergency broadcast.

“Later, I learned that not all Futaba residents heard my announcement. I feel guilty about that…I found out that the Fukushima prefecture hadn’t given me all the information in a timely fashion. And now the government isn’t taking any steps to ensure people’s safety from radiation, and isn’t monitoring the implementation of evacuation procedures.”

Beyond nuclear energy

Katsutaka Idogawa believes a transformation to a cleaner, safer form of energy source for Japan would require a willingness to change the country’s laws.

“There are many laws in Japan, perhaps too many. There are laws about rivers and the ways they’re used. We could change laws regarding agricultural water use and start using rivers to produce electricity. Changing just this law alone will allow us to produce a lot of energy.”

All of this could be accomplished “without contaminating our planet.”

However, such bold proposals do not “appeal to big companies, because you don’t need big investments, you don’t need to build big power plants. It’s not that profitable for investors, for capitalists.”

But for the former mayor of a devastated Japanese town, lost to nuclear radiation, Idogawa senses a sea change forming in public opinion.

The Japanese people are beginning to “realize that we need to avert nuclear disasters, so 60-70 percent of the population is in favor of using natural energy.”

“It took us a long time, but one day we’ll follow the example of Europe, of Germany.”

Sources:Rt

 

 

 

 

Alerte Fukushima: des fruits de mer radioactifs en quantité dans les épiceries canadiennes

Nourriture radioactive
Depuis l’arrêt du Canada sur les tests de fruits de mer pour le rayonnement, une jeune adolescente de l’ Alberta a pris les choses en mains propres. Crédit photo: AP / Ahn Young-joon

 

 

Les  épiceries canadiennes ne sont pas protégées des fruits de mer radioactifs, mais nous n’avons pas de professionnels de la recherche et développement à remercier pour cette information, juste une jeune fille de  10ème année  de l’Alberta.

Bronwyn Delacruz de Grande Prairie Composite High School en Alberta a fait sa découverte avec l’aide du compteur Geiger de $600 que son père lui a acheté et la nécessité d’achever un projet scientifique. Elle a dit à  Metro Canada  qu’elle a décidé de tester la radioactivité de la mer,surtout à partir des  algues car elle a été choquée d’apprendre que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a cessé des tests  sur  les aliments importés ,à partir de 2012, l’année   après la  catastrophe nucléaire de Fukushima,  au Japon.

« Certains des varech que j’ai trouvé était plus élevé en radioactivité  que ce que l’Agence internationale de l’énergie atomique définit comme la contamination radioactive, qui est de 1450 chiffres sur une période de 10 minutes, » dit-elle. «Certains de mes échantillons sont parvenus à des chiffres  comme 1700 ou 1800. »

 

 Selon le  Daily Herald Tribune ,  Bronwyn a  testé plus de 300 échantillons d’algues, dont 15 marques exportées du Japon, la Chine, la Californie, Washington, le Nouveau-Brunswick et la Colombie-Britannique. Son travail lui a valu les honneurs d’or à une expo-sciences régionale à Peace River, en Alberta. En mai, elle sera en concurrence à l’échelle nationale en Ontario.

« Je suis un peu préoccupé par ce qui débarque dans nos épiceries et que si vous ne le mesurez pas, vous pouvez simplement le  consommer et le ramener à la maison pour votre famille», a déclaré Bronwyn.

Le  site Web de l’ACIA  dit qu’on  a trouvé plus de 200 échantillons de fruits de mer en 2011 et 2012 qui ont été « jugés en deçà des niveaux réalisables de Santé Canada pour la radioactivité. » Cela a suffi à lever les contrôles à l’importation améliorées du pays.

« Aucun test supplémentaire est prévu », indique le site.

Selon Miles O’Brien, c’est le même scénario qui se passe aux  Etats-Unis d’Amérique ,dans  un de ses  récents rapports CPE ,il a révélé que les scientifiques de la  Woods Hole Oceanographic Institute  ont été rejetées après avoir demandé l’aide fédérale minimale de cinq agences. Il n’y a pas d’organismes fédéraux effectuent complet, sur le terrain des analyses de la quantité de rayonnement de Fukushima a fait son chemin dans l’air et des océans des États-Unis

En Octobre 2013,  le Dr David Suzuki  avait  prédit que  ceci  devrait prendre trois ans  à partir du moment de l’incident pour que  le panache de rayonnement atteigne  la côte Ouest. Cela aurait commencé au  mois de septembre 2013. Ce concept n’a été mis de côté   par  la  jeune  Bronwyn.

«La façon dont les courants et le rayonnement arriveraient au Canada, il ne serait pas arriver jusqu’à maintenant, mais durant  2014″, dit-elle.

En 2012, le  Vancouver Sun  a rapporté que le césium-137, la forme radioactive du césium, a été constaté dans les différents produits de  mer qui ont été importés du Japon, y compris:

• 73 pour cent du  maquereau

• 91 pour cent du  flétan

• 92 pour cent des sardines

• 93 pour cent du thon et des anguilles

• 94 pour cent de la morue et des anchois

• 100 pour cent des  carpe, des algues, des  requins  et des  lottes

« N’importe quelle quantité de rayonnement radioactif  est nocif pour la planète et la santé de toutes les espèces, y compris les humains, » a écrit Suzuki. « Une mise à jour majeure de la radioactivité, comme celle de  Fukushima, est une préoccupation majeure , avec des inconnues restant autour de risques pour la santé à long terme telles que les cancers. « 

 

EN CONCLUSION

Il s’agit d’un crime planifié et délibéré par le Nouvel Ordre Mondial.En intoxiquant les humains au maximum,les Maîtres Actuels du Monde pensent pouvoir, avec le temps,exterminer une partie de la population civile qui par leur existence,nuit à leur projet de domination mondiale.Nos petits enfants n’ont pas fini de souffrir et de mourir pour que l’élite,le 1% ,puisse continuer à vivre dans le luxe et à se payer des retraites dorées.

En continuant à obéir à nos gouvernements corrompus,nous marchons  vers l’abattoir,comme un troupeau de moutons ,conduit par des loups affamés.

 

 

SOURCES:Ecowatch,Brandon Baker

 

Fukushima,11 mars 2011 -11 mars 2014

En souvenir de la négligence  des administrations politiques et capitalistes responsables  de ce désastre qui menace toute forme de vie…sur Terre.

Voici un diaporama -photos de ce qui provoquera la fin de nombreuses espèces animales et l’augmentation de la puissance du Nouvel Ordre Mondial ,par la suite…partagez-le  pour que tout reste dans  la mémoire de nos descendants…si il y en aura longtemps encore!

Le séisme de 9,8 au large du Japon provoque un gigantesque tsunami,le 11 mars 2011.Ici,on voit l'arrivée de la vague.
Le séisme de 9,8 au large du Japon provoque un gigantesque tsunami,le 11 mars 2011.Ici,on voit l’arrivée de la vague.

 

Le tsunami frappe la côte japonaise.Une vague déferle entre 10 à 30 mètres par endroit.
Le tsunami frappe la côte japonaise.Une vague déferle entre 10 à 30 mètres par endroit.
Autre angle  que précédente.
Autre angle que précédente.

 

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Des régions entières furent inondées.
Des régions entières furent inondées.
Des incendies de tout genre.
Des incendies de tout genre.

 

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L'eau pénètre à la centrale Fukushima ,provoquant des court-circuits et des incendies.
L’eau pénètre à la centrale Fukushima ,provoquant des court-circuits et des incendies.

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Des débris par milliers de tonnes sont emportés au large...même un bâteau de pêche qui sera coulé avant de toucher la côte américaine:il était fortement radioactif aussi.
Des débris par milliers de tonnes sont emportés au large…même un bâteau de pêche qui sera coulé avant de toucher la côte américaine,au début de 2013:il était fortement radioactif aussi.

 

Cette chaloupe atterrit sur la côte de l'Oregon en février 2013.Il reste encore des milliers de tonnes de déchets en  surface,sur l'océan Pacifique.
Cette chaloupe atterrit sur la côte de l’Oregon en février 2013.Il reste encore des milliers de tonnes de déchets en surface,sur l’océan Pacifique.
Peu après le tsumani,ce sont les explosions des réacteurs 1,2,3 et 4 de la centrale de Fukushima...avec son nuage de radioactivité.
Peu après le tsumani,ce sont les explosions des réacteurs 1,2,3 et 4 de la centrale de Fukushima…avec son nuage de radioactivité.

 

Au départ de l,explosion,on voit bien le champignon caractéristique.Les retombées seront énormes.
Au départ de l,explosion,on voit bien le champignon caractéristique.Les retombées seront énormes.
Des milliers de tonnes de débris attendent encore...parfois radioactifs.
Des milliers de tonnes de débris attendent encore…parfois radioactifs.
Les radiations  envahissent encore  l'océan Pacifique à raison de plus de 300 tonnes d'eau radiactives par jour...menaçant toutes les formes de vie sur Terre.
Les radiations envahissent encore l’océan Pacifique à raison de plus de 300 tonnes d’eau radiactives par jour…menaçant toutes les formes de vie sur Terre.

 

Des montagnes de débris  ont été entassés partout autour des sites dévastés.
Des montagnes de débris ont été entassés partout autour des sites dévastés.