Dans l’Atlantique, des centaines d’énormes requins se rassemblent de manière inexpliquée

De larges groupes de requins pèlerins, habituellement solitaires, se rassemblent le long des côtes canadiennes de la Nouvelle-Écosse jusqu’à Long Island (États-Unis), selon les scientifiques. Une découverte faite alors que les chercheurs tentaient de localiser les baleines noires de l’Atlantique Nord, en voie de disparition.

 

 

Selon l’agence américaine National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), des groupes de requins pèlerins (Cetorhinus maximus) qui rassemblent de 30 à 1400 individus, sont observés sur la côte nord-est du continent, de la Nouvelle-Écosse jusqu’à Long Island dans la région de New York – dans les eaux peu profondes. Un constat déroutant pour les chercheurs, parce que le requin pèlerin – qui est le deuxième plus gros poisson du monde derrière le requin baleine – est généralement assez solitaire. De plus, il passe environ 90 % de son temps profondément sous l’eau.

 

Dix grandes concentrations de requins pèlerins ont été identifiées entre juin 1980 et novembre 2013. La NOAA ignore la raison précise pour laquelle ces poissons s’assemblent en de si larges groupes. Le plus gros essaim de requins pèlerins, repéré en 2013 au large de la côte sud de la Nouvelle-Angleterre (États-Unis), révèle néanmoins quelques indices.

Selon la biologiste Leah Crowe du Northeast Fisheries Science Center de la NOAA, les quelque 1 400 requins observés ce jour-là « se nourrissaient probablement de zooplancton ». Son étude suggère que les requins pourraient se rassembler en plus grand nombre pour aider à réduire la traînée provoquée lorsqu’ils ouvrent leur bouche pour se nourrir. En se « dégageant » les uns des autres comme le font les cyclistes en course, ces requins pourraient économiser de l’énergie.

La raison pour laquelle les animaux se rassemblent pourrait également être liée à la socialisation et/ou à la parade nuptiale, des comportements observés chez d’autres espèces de requins. Les chercheurs ont par ailleurs constaté que les regroupements se produisaient en été et en automne, lorsque la température de la surface de la mer variait entre 13 et 24 degrés Celsius.

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans le Journal of Fish Biology.

 

 

C’était hier…et aujourd’hui:le 14 mars 1938,un cargo disparaissait mystérieusement

L'Anglo Australian ,un superbe navire!
L’Anglo Australian ,un superbe navire!

 

L’anglo-australien (photo), un cargo de 5500 tonnes, a disparu avec un équipage de 38 hommes  dans l’Atlantique Nord ,le 14  Mars 1938, sans même un message radio. Après avoir navigué du port gallois de Cardiff, il  était signalé  la dernière fois,  au large des Açores, le 14 Mars.

Une tache dans l’Atlantique inquiète les scientifiques

La fameuse tache dans l'Atlantique=Nord.
La fameuse tache dans l’Atlantique-Nord.

 

Les huit premiers mois de 2015 ont été plus chauds que la moyenne sur la planète, à l’exception de l’Atlantique Nord, près du Groenland. Cette tache bleue sur la carte de la NOAA inquiète certains scientifiques qui craignent un ralentissement de la circulation océanique en raison de la fonte glaciaire du Groenland.

En mars dernier, dans un article du Nature Climate Change, des scientifiques ont défendu cette hypothèse voulant que la circulation thermohaline ait tendance à s’affaiblir.

Cette circulation est alimentée par la différence de températures et la salinité de l’eau. Or, un affaiblissement de ce courant serait causé par l’injection d’eau douce provenant de la fonte glaciaire.

En d’autres mots, cette tache bleue serait une conséquence indirecte de l’eau douce plus froide provenant des milliers de tonnes de glace qui fondent chaque année au Groenland.

Les scientifiques n’ont cependant pas toutes les réponses à leurs questions. Cette concentration d’eau plus froide pourrait notamment modifier le courant océanique –Gulf Stream- et avoir des impacts sur le climat en Europe.

Source: The Washington Post