Un spectacle inimaginable s’est déroulé au Chili. Un bloc de glace de 350 mètres de long sur 380 mètres de large s’est détaché du glacier de Grey. Explication.
En plein milieu de la Patagonie, un iceberg, faisant près d’une vingtaine de terrains de football, flotte sur les eaux gelées. En effet, un morceau du glacier Grey, qui mesure 350 mètres sur 380, s’est détaché.
Pour l’instant, les causes de sa séparation sont encore floues selon les autorités chiliennes. Et la Corporación Nacional Forestal, responsable du parc national des Torres del Paine, ajoute que ce phénomène de rupture ne s’était pas produit depuis au moins 30 ans.
Une mer gelée
Le glacier Grey est aujourd’hui considérée comme une mer de glace de 270 km2 et attire en moyenne 115 000 touristes, d’après le Corporación Nacional Forestal.
Le glacier Grey, situé dans la région de la Patagonie chilienne, tout au sud du pays, a récemment perdu un énorme morceau de glace. Le bloc massif, qui mesure 350 mètres sur 380 forme désormais une île à part entière. En partie émergée, elle dérive maintenant sur l’eau du lac qui s’est formé à la suite de la fonte d’une partie du glacier.
Citée par France Info, la Corporación Nacional Forestal (Conaf) estime que le détachement d’un bloc d’une aussi grande taille ne s’était plus produit depuis les années 1990.
Le glacier Grey actuellement.
L’origine du phénomène inconnu
L’organisme en charge de la gestion du parc national des Torres del Paine, qui abrite le glacier, a par ailleurs indiqué ne pas connaître les raisons qui ont entraîné la rupture de l’immense iceberg.
Comme le précise Le Monde, le glacier Grey possède une superficie de 270 km2. « Quand on parle des glaciers de Patagonie, on pense tout de suite au Perito Moreno en Argentine. Pourtant, 70 % des glaciers d’Amérique du Sud sont auChili », explique une guide spécialiste du site. D’après la Conaf, celui-ci attire chaque année 115.000 visiteurs environ.
«En 2100, la plupart des glaciers auront disparu», selon les scientifiques
En 40 ans de métier, c’est la première fois qu’il assiste à une telle situation. Le glacier des 2 Alpes sera fermé pendant les vacances de la Toussaint. Une situation que regrette Gilles Vanheule, directeur de l’Office du tourisme. Mais la station de ski iséroise a dû se résoudre à l’inévitable.
« Il fallait préserver au maximum ce qu’il reste. Et au regard de son état actuel, il n’était pas exploitable. Il n’y a pas assez de neige. Le passage de skieurs n’aurait que raboter la couche actuelle », confie l’homme.
Le manque de flocons l’hiver dernier, les fortes chaleurs estivales et l’absence de précipitations depuis le début de l’été ont conduit à une « situation inédite ». « C’est une période exceptionnelle qui s’inscrit dans un cycle long », poursuit Gilles Vanheule, conscient qu’elle résulte du « réchauffement climatique avéré ». Au fil des années, l’activité en haut du glacier a fortement décliné.
« On a observé quatre années exceptionnelles, particulièrement désastreuses pour les glaciers : 2003, 2009, 2015 et désormais 2017 », enchaîne Delphine Six, guère optimiste pour l’avenir. « Le réchauffement climatique, qui se traduit par une augmentation des températures, devrait amener plus d’humidité et de précipitations. Mais est-ce que cela sera suffisant pour les sauver ? » Rien n’est moins sûr. « En 2100, la plupart des glaciers situés en dessous de 3.500 mètres d’altitude auront probablement disparu », prédit-elle.
Pendant que la race humaine détruit tout et est devenue exposée aux menaces d’extinction massive…méditons en paix!
La mise au jour de centaines d’oeufs fossilisés de ptérosaures dans le nord-ouest de la Chine permet de mieux comprendre la vie de ces reptiles volants qui peuplaient la terre aux côtés des dinosaures durant le Crétacé il y a 120 millions d’années.
Dessin d’artiste représentant des ptérosaures Cette découverte de paléontologues brésiliens et chinois permet entre autres d’établir que les bébés Hamipterus tianshanensisétaient incapables de voler à la naissance, et qu’ils devaient donc compter sur les soins de leurs parents.
Certains oiseaux peuvent voler le jour même où ils sortent de l’œuf, tandis que d’autres ont besoin de soins parentaux pendant une longue période. Nous pensons qu’un bébéHamipterus pouvait marcher à la naissance, mais pas voler.
Shunxing Jiang
Pas moins de 215 œufs ont été mis au jour, dont certains contenaient des embryons.
Cette espèce de Hamipterus tianshanensis se nourrissait en grande partie de poissons.
Les adultes possédaient une crête au sommet d’un crâne allongé et des dents pointues. Leurs ailes déployées présentaient une envergure de plus de 3,5 m (11 pi).
En outre, des milliers d’autres spécimens de mâles et femelles ont été découverts sur le même site de la région de Xinjiang.
« C’était certainement un paradis pour les ptérosaures », affirme le paléontologue chinois Shunxing Jiang en décrivant le site, qui devient ainsi l’endroit sur la planète qui recèle le plus d’informations sur ces créatures.
Les ptérosaures furent les premiers vertébrés à voler. Les oiseaux et les mammifères ont suivi par la suite.
Jusqu’à aujourd’hui, aucun oeuf de ptérosaure n’avait été découvert avec des embryons conservés en trois dimensions. Les chercheurs pensent qu’il pourrait exister jusqu’à 300 autres œufs au même endroit, enterrés sous les fossiles exposés.
Selon le paléontologue brésilien Alexander Kellner, les os embryonnaires indiquent que les pattes postérieures d’un bébé Hamipterus se développaient plus rapidement que certaines parties des ailes.
Les chercheurs pensent que les restes de ptérosaures découverts appartiennent à des spécimens qui vivaient dans une grosse colonie près d’un lac d’eau douce.
Ils soupçonnent que des oeufs et certains individus juvéniles et adultes ont été emportés par les eaux du lac lors d’une importante tempête et qu’ils ils y ont été préservés et ensuite fossilisés.
Les oeufs mesurent jusqu’ à environ 7,2 cm de long. Ils ressemblent aux oeufs mous de certains serpents et lézards modernes.
Peu d’oeufs et d’embryons de ptérosaure ont été découverts au cours des années, en partie parce que les œufs à coquille molle se fossilisent difficilement.
Le détail de ces travaux est publié dans le journal Science .
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1066234/changements-climatiques-hypocrisie-justin-trudeau-claire-cop23-bill-mckibben Changements climatiques : «L’hypocrisie de Justin Trudeau est claire» Publié le vendredi 10 novembre 2017 Bill McKibben est l’environnementaliste le plus influent des États-Unis. Contrairement à de nombreux militants étrangers qui perçoivent Justin Trudeau comme un grand champion de la lutte contre les changements climatiques, l’écologiste américain juge très sévèrement le premier ministre canadien. […]
Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère de la Terre ont augmenté à un rythme record en 2016 pour atteindre leurs plus hauts niveaux des 800 000 dernières années, montre le Bulletin de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur les gaz à effet de serre.Concrètement, les concentrations globales moyennes de CO2 ont atteint 403,3 parties par million (ppm) en 2016, contre 400,00 ppm en 2015.
La raison? L’activité humaine combinée à un épisode El Niño particulièrement fort. Les concentrations de ce gaz à effet de serre dans l’atmosphère représentent actuellement 145 % de celles qui étaient observées avant l’industrialisation (avant 1750).
Les scientifiques de l’OMM estiment que les brusques variations de CO2 dans l’atmosphère observées ces 70 dernières années sont sans précédent. Ces variations risquent, avec celles d’autres gaz à effet de serre, de déclencher une modification irréversible des systèmes climatiques de la planète et d’entraîner de « graves bouleversements écologiques et économiques », préviennent les signataires du bulletin annuel de l’OMM.
Les concentrations des gaz à effet de serre (dont font également partie le méthane, l’ozone, la vapeur d’eau et le protoxyde d’azote) sont les principaux moteurs des changements climatiques dans l’atmosphère.
Depuis l’industrialisation, la teneur atmosphérique en gaz à effet de serre ne cesse d’augmenter en raison de plusieurs éléments, dont :
la croissance démographique
l’exploitation des combustibles fossiles à des fins énergétiques
la déforestation
l’agriculture de plus en plus intensive
Attention, danger
Depuis les années 1990, le forçage radiatif positif de la planète (qui induit un réchauffement de notre système climatique) s’est accru de 40 %. Uniquement de 2015 à 2016, la hausse enregistrée est de 2,5 %.
Si l’on ne réduit pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, nous allons au-devant d’une hausse dangereuse de la température d’ici la fin du siècle, bien au-delà de la cible fixée dans l’Accord de Paris sur le climat.
Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM
« Les futures générations hériteront d’une planète nettement moins hospitalière », ajoute-t-il.
La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable à celle d’aujourd’hui, c’était il y a 3 à 5 millions d’années. La température était à l’époque de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel.
Le Bulletin de l’OMM sur les gaz à effet de serre (en anglais) rend compte annuellement des concentrations de ces gaz dans l’atmosphère. Par émissions, les scientifiques entendent les quantités de gaz qui sont libérées dans l’atmosphère. Par concentrations, ils décrivent celles qui y restent à la faveur des interactions complexes qui se produisent entre l’atmosphère, la biosphère, la cryosphère et les océans.
L’océan absorbe aujourd’hui environ le quart des émissions totales de CO2 et la biosphère un autre quart, limitant ainsi l’accroissement du CO2 atmosphérique.
EN COMPLÉMENT
Alerte sur l’atmosphère terrestre : 7000 bulles souterraines géantes de méthane sont sur le point d’exploser dans l’Arctique russe
Un phénomène très inquiétant touche de plus en plus les péninsules du Nord de la Sibérie : pendant l’été, avec le dégel, d’énormes bulles de méthanes se forment juste en dessous de la surface terrestre et éclatent pour former d’énormes cratères. Qu’est-ce qui explique ce phénomène ?
Soulevant le sol avant d’exploser et de laisser d’énormes cratères béants dans la toundra, ces bulles de méthane sont les symptomes de la maladie environnementale qui touche les plaines du Grand Nord.
Sous la couche d’herbe et de terre s’accumule tous les méthanes contenus dans le pergélisol qui dégèle du fait du réchauffement climatique.
Aujourd’hui il a été établi que l’effet de serre a entrainé une augmentation de la température de la Terre de 1 degré.
Il s’en suit que les glaces de l’Arctique ou de l’Antarctique ont commencé à fondre.
Parallèlement des espèces animales disparaissent ou se déplacent.
L’acidification des océans attaque les équilibres marins traditionnels.
Bien d’autres causes ou phénomènes pourraient être cités. Mais il est certain que la plupart d’entre nous continuent à consommer sans restriction aucune et, faut-il l’avouer, avec un désintérêt pour les questions de ce type, même si, bonne conscience oblige, les media en parlent à l’occasion.
Des accords internationaux visent à limiter le réchauffement à 2 degrés, ce qui est déjà considérable. Un effort planétaire devrait être engagé très rapidement pour réduire de manière significative l’émission de gaz à effet de serre.
Quelle est l’ampleur de ce phénomène aujourd’hui, et quels sont les risques encourrus ?
Les conséquences sont maintenant de plus en plus visibles. Ainsi les sols gelés des régions arctiques, appelés permafrost, constituent ce que les spécialistes appellent une bombe à retardement. En effet en dégelant de fortes quantités de méthane et de carbone sont libérés.
Dans le permafrost des restes d’animaux et de plantes sont conservés. En dégelant, ces débris fermentent et laissent échapper de fortes quantités de gaz carbonique et de méthane dans l’atmosphère. On note aussi des bulles de méthane remontant du fond des mers.
Il faut souligner que l’effet de serre causé par le méthane est plus de vingt fois supérieur à celui produit par le gaz carbonique.
On constate en outre des glissements de terrain. En Sibérie de lacs de fonte se forment peu à peu.
Existe-t-il des solutions pour éviter cette catastrophe écologique ? Ou la seule possibilité reste-t-elle de réduire le réchauffement ?
Pour l’instant, il n’y a pas de solutions technologiques qui puisse d’une façon ou d’une autre gérer c’est situation. Il s’agit d’un tout. De tels phénomènes sont désormais bien connus. Les effets bien visibles ne peuvent plus être contestés.
En premier lieu il est indispensable que chacun prenne une conscience claire de ce qui se passe au niveau de notre environnement et surtout des risques encourus par nous et, à la suite, par les générations futures. Sans cette prise de conscience aucune action d’ensemble n’est envisageable.
D’abord au niveau de chacun, les habitudes qui poussent à consommer toujours plus doivent être abandonnées de toute urgence. Notre société, fondée sur cette consommation de masse, n’est plus tenable.
Ensuite les Etats ne peuvent plus différer la mise en œuvre d’accords internationaux et à la mesure des risques constatés.
Il s’agit là de politique au sens le plus noble de ce terme. Le triste spectacle qui se déroule ces derniers temps dans nos pays à l’occasion des multiples élections montrent ô combien que nos futurs dirigeants, assoiffés de pouvoirs basés sur le paraître, n’ont rien dans leurs discours sur ces questions pourtant au centre de la vie future.
Un squelette d’ichtyosaure a été trouvé à l’extrême ouest de l’Inde, ce qui pourrait révéler de nombreux secrets sur l’évolution de cette espèce du Jurassique.
C’est une remarquable découverte qu’a fait une équipe de chercheurs indiens. Un ancien «dragon de mer» enterré depuis 150 millions d’années a été trouvé l’année dernière dans le district de Kutch, situé à l’extrême ouest de l’Inde, a-t-on appris mercredi dans une étude publiée dans la revue «PLOS ONE». Selon les scientifiques, le monstre -un ichtyosaure-, pourrait être le premier spécimen jamais découvert dans le pays. «C’est une découverte stupéfiante. Non pas parce qu’il s’agit de la première trouvaille d’ichtyosaure sur le territoire indien, mais parce que cela éclaire sur l’évolution et la diversité des ichtyosaures dans cette région de l’ancien Gondwana et les liens biologiques de l’Inde avec les autres continents du Jurassique», a expliqué le paléontologue Guntupalli Prasad de l’université de Delhi.
Ancienne gravure représentant un ichtyosaure (à gauche) et un plésiosaure (à droite).
Le squelette, bien conservé, est toutefois incomplet. Il lui manque quelques parties à l’avant et à l’arrière. Les chercheurs ont estimé à 5,5 mètres la taille de la bête quand elle nageait il y a entre 152 et 157 millions d’années. «Nous pouvons déduire de l’usure de ses dents que cet ichtyosaure était un prédateur de haut vol qui se nourrissait de nourriture dure et abrasive, y compris de mollusques marins (ammonoïdes et bélemnites), poissons et autres reptiles», a ajouté le chercheur.
Le fossile a été découvert dans le district de Kutch, à l’Ouest de l’Inde. — Capture d’écran Google Maps C’est une découverte spectaculaire et remarquable. Le squelette d’un monstre marin, l’ichtyosaure, a été retrouvé à l’extrême ouest de l’Inde, dans le district de Kutch.
Les ichtyosaures, des super-nageurs ?
Mais ce qui stupéfait le plus les scientifiques par cette découverte, c’est la distance que parcouraient les ichtyosaures lorsque, il y a 150 millions d’années, le supercontinent Pangée s’est disloqué lentement en Laurasie et Gondwana. «Cela indique la possibilité que les ichtyosaures aient pu se déplacer entre [ce qui est maintenant] l’Europe, l’Inde occidentale, Madagascar et l’Amérique du Sud», argue à nouveau Guntupalli Prasad. «Les fossiles d’ichtyosaures sont bien connus des continents septentrionaux, mais ils sont très rares dans le sud. Donc, ce nouveau squelette a le potentiel de révéler de nombreux secrets sur l’évolution de l’ichtyosaure», a commenté à «National Geographic» Steve Brusatte, un paléontologue de l’université d’Edimbourg qui n’a pas participé à l’étude.
Dans les années à venir, les chercheurs indiens prévoient d’effectuer une vaste exploration dans le district de Kutch pour y trouver plus de fossiles d’ichtyosaures ainsi que d’autres reptiles marins. «Nous espérons que notre découverte pourrait susciter un regain d’intérêt pour la recherche sur les fossiles de vertébrés dans cette région, ce qui pourrait mettre en lumière de nouvelles découvertes».
EN COMPLÉMENT
Le « Kraken », un céphalopode géant, artiste et serial killer d’ichtyosaures !
Un scénario stupéfiant vient d’être proposé pour expliquer la mort d’une dizaine d’ichtyosaures, dont les ossements ont été retrouvés regroupés en 1928 dans le Nevada. Aucune hypothèse n’avait jusqu’à présent tenu la route. Un céphalopode géant, artiste à ses heures, serait le responsable…
Au début du XXe siècle, les ossements d’une dizaine d’ichtyosaures – grands reptiles marins du Mésozoïque – étaient retrouvés dans l’État du Nevada. Depuis, de nombreux scénarios ont été imaginés par les paléontologues qui cherchent à savoir comment tous ces individus sont arrivés là. Le 10 octobre, lors du congrès annuel de la Geological Society of America, Mark McMenamin du Mount Holyoke College, a proposé une hypothèse rocambolesque, entre science et fiction.
Ces ichtyosaures, plus précisément des Shonisaurus popularis, ont été découverts en 1928 par Siemon Muller, chercheur à l’université de Stanford et datent d’environ 228 millions d’années. À cette époque, un bras de mer recouvrait la région de Berlin, petite ville située à une centaine de kilomètres de Reno, la capitale de l’État.
Preuves et interprétations
Quels sont les faits ? Les ichtyosaures retrouvés mesuraient jusqu’à 14 mètres de long. Les ossements étaient assez hétérogènes : certains en très bon état, d’autres davantage dégradés, ce qui fait penser à Mark Mcmenamin que les différents individus ne sont pas morts en même temps.
Les sédiments recouvrant les squelettes montrent que les ichtyosaures sont morts dans l’eau, à une profondeur d’environ 200 mètres. C’est pour cette raison que le scientifique américain suggère que tous les ossements ne se sont pas retrouvés au même endroit par hasard.
En outre, ces ossements n’étaient pas tous disposés de façon naturelle : les vertèbres ne respectaient pas toutes l’ordre qu’elles ont normalement dans la colonne vertébrale. Selon Mark McMenamin, cela indique que certains de ces os ont été déplacés, probablement par un animal.
Un scénario digne de Jules Verne
Enfin, les shonisaures se nourrissaient entre autres de céphalopodes. Ce qui veut dire que ces deux animaux occupaient sensiblement les mêmes habitats et qu’ils étaient amenés à interagir.
Un Temnodontosaure adulte et juvénile. Ces créatures étaient de grands ichtyosaures, des reptiles marins éteints qui vivaient pendant la période jurassique et mangeaient des calmars et des ammonites. Illustration de John Sibbick.
À partir de tous ces faits, voilà le scénario rocambolesque que Mark McMenamin a imaginé. Un céphalopode géant – environ 30 mètres – qu’il nomme Kraken, créature sortie des légendes scandinaves, aurait tué les ichtyosaures et les aurait stockés dans son garde-manger, comme le font les céphalopodes actuels avec leurs proies.
Signalons que le kraken une créature fantastique issue des légendes scandinaves médiévales. Il s’agit d’un monstre de très grande taille et doté de nombreux tentacules. Dans ses rencontres avec l’homme, il est réputé capable de se saisir de la coque d’un navire pour le faire chavirer, faisant ainsi couler ses marins, qui sont parfois dévorés. Sa légende a pour origine l’observation de véritables calmars géants dont la longueur a été estimée à 13-15 mètres tentacules compris1,2. Ces créatures vivent normalement à de grandes profondeurs, mais ont été repérées à la surface et auraient « attaqué » les navires (note de votre serviteur alias le « curieux gardien »).
Autoportrait à la vertèbre cassée
Mais pourquoi les ossements auraient-ils été déplacés, réarrangés ? Parce que, selon l’hypothèse, le Kraken – probablement un des invertébrés les plus intelligents qui n’aient jamais existé – avait des capacités… artistiques ! Il aurait placé chacune des vertèbres, qui ressemblent à s’y méprendre à des ventouses, de façon à ce que l’ensemble fasse penser à un tentacule. Un autoportrait, en somme !
Certes, l’hypothèse est audacieuse. Mais les céphalopodes sont bien connus pour posséder une intelligence hors norme. Ils ont la capacité de résoudre des problèmes, de se cacher à l’aide de coquille, certains peuvent communiquer, etc.
Bien sûr, ce scénario ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté des paléontologues, surtout sa composante artistique. Néanmoins il semble être le seul à correspondre intégralement avec les faits. Comme le disent les partisans de la réfutabilité emmenés par Karl Popper, plus une hypothèse est audacieuse, plus elle est forte et fait avancer la science.
Ce doit être un « jour de chance » pour ces pêcheurs japonais qui ont pêché un poisson colossal au large de la côte nord de l’île d’Hokkaido, au Japon, près de la Russie. Cette créature marine qui semble terrifiante est-elle le résultat des radiations de la catastrophe nucléaire de Fukushima ?
Les pêcheurs ont été stupéfaits par leur prise gigantesque. Hiroshi Hirasaka, qui se rend souvent à Hokkaido pour y attraper d’étranges animaux marins, a écrit un livre intitulé Exotic Fish Species : I Caught, Judged and Tried Eating(Espèces de poissons exotiques : J’ai attrapé, jugé et essayé de manger). Il a publié une photo de lui-même sur Twitter, « arrivant à peine à tenir » l’énorme « monstre » avec une énorme bouche béante.
Hirasaka a dit que cette créature terrifiante, qu’ils ont tirée de l’océan, était en fait un « loup de mer de Béring ». Il a écrit : « Ça valait la peine de prendre deux fois l’avion vers [Hokkaido] en l’espace de trois mois. Ce poisson est super cool. »
La prise a une valeur exceptionnelle, car ce genre loup de mer qui semble féroce se trouve généralement en haute mer, dans les océans Pacifique et Atlantique et nage donc rarement près de la surface.
Les loups de mer mesurent en moyenne environ 90 centimètres de long, mais apparemment, la créature qu’Hiroshi avait attrapée était plus longue que cela. On croit que le sien est l’un des plus gros loup de mer jamais enregistrés dans l’histoire !
Sa taille exceptionnellement énorme a soulevé des questions sur les mutations causées par les radiations, car la créature a été capturée près du site de la catastrophe nucléaire de Fukushima de 2011.
Cependant, Earth Touch News Network soupçonnait que cela pouvait être le résultat d’une illusion optique : Hirasaka aurait pu faire paraître le poisson plus gros en le rapprochant de l’objectif de l’appareil photo.
Le Dr Timothy Mousseau, spécialiste des radiations à l’Université de Caroline du Sud, a déclaré à IBTimes UK que le loup de mer géant n’est probablement pas le résultat d’une mutation causée par les radiations. « D’abord et avant tout, simplement parce que les effets des mutations réduisent généralement les taux de croissance pour rapetisser les choses », a déclaré M. Mousseau.
« Ils grandissent moins bien. Ils sont moins à même d’attraper de la nourriture et ont tendance à vivre moins longtemps. La plupart des effets de mutations accrues sont néfastes. Très peu de mutations conduisent par contre à de très grosses tailles », a-t-il ajouté.
C’était quand même une prise inhabituelle – le loup de mer capturé par Hirasaka est un très vieux spécimen en bonne santé. Mousseau explique : « Si vous regardez bien et assez longtemps, il y en a toujours quelques-uns qui réussissent à survivre assez longtemps pour atteindre ces grandes tailles. »
Le Groenland: comment le changement climatique rapide sur la plus grande île du monde nous affectera tous. La couche de glace se fondre et le pergélisol est en train de décongeler. Ce qui se passe au Groenland accélérera le changement climatique à travers le monde, The Independent, 7 sept. 17, Kathryn Adamson
Le plus grand incendie sauvage jamais enregistré au Groenland a récemment été repéré à proximité de la ville de Sisimiut, dans la côte ouest, non loin de l’île de Disko, où je recherche des glaciers en retraite. Le feu a attiré l’intérêt public et scientifique, non seulement parce que sa taille et son emplacement ont surpris, mais parce que c’est encore un signe de profond changement environnemental dans l’Arctique.
Un feu visible de l’espace.
Le Groenland est une composante importante du système climatique mondial. La couche de glace, qui couvre 80 pour cent de l’île, reflète une grande partie de l’énergie du soleil dans l’espace qu’elle modère les températures à travers ce qu’on appelle l’effet albedo. Et puisqu’il occupe une position stratégique dans l’Atlantique Nord, sa masse fondue tempère les modes de circulation des océans.
Mais le Groenland est particulièrement vulnérable aux changements climatiques, alors que les températures atmosphériques de l’Arctique augmentent actuellement à deux fois le taux moyen global. Les conditions environnementales établissent fréquemment de nouveaux enregistrements: «le plus chaud», le «le plus humide», le «le plus sec».
Malgré sa taille, le feu lui-même ne représente qu’un instantané de l’histoire du feu du Groenland. Cela ne nous permet pas de nous parler du changement climatique plus large de l’Arctique.
Mais lorsque nous superposons ces événements extraordinaires sur des enregistrements environnementaux à plus long terme, nous pouvons voir des tendances importantes émerger.
La couche de glace fond
Entre 2002 et 2016, la glace a perdu de la masse à environ 269 millions de tonnes par an. Un gigatonne est d’un milliard de tonnes. Une tonne concerne le poids d’un morse.
Au cours de la même période, la couche de glace a également montré un comportement inhabituel à court terme. La saison de fonte de 2012 a été particulièrement intense – 97% de la couche de glace a connu une fonte de surface à un certain point au cours de l’année. La neige a même fondu à son sommet, le point le plus élevé au centre de l’île où la glace est empilée à plus de 3 km au-dessus du niveau de la mer ………
Au Groenland, comme beaucoup de l’Arctique, les températures élevées décongelent le pergélisol. Cela signifie que la couche active augmente de 1,5 cm par an. On s’attend à ce que cette tendance se poursuive, étant donné que, selon les prévisions actuelles du GIEC, les températures de l’air de l’Arctique augmenteront de 2,0 ° C à 7,5 ° C durant ce vingt-et-unième siècle.
Le pergélisol arctique contient plus de 1 500 milliards de tonnes de plantes et d’animaux morts (environ 1 500 milliards d’équivalent en cadavres de morses) que l’on appelle «matière organique». À l’heure actuelle, ces choses ont été gelées depuis des milliers d’années. Mais lorsque le pergélisol décongèle cette matière organique se décomposera, libérant du carbone et du méthane (un autre gaz à effet de serre) dans l’atmosphère.
Si la décongélation se poursuit, on estime qu’en 2100 le pergélisol émettra 850-1,400 milliards de tonnes d’équivalent CO₂ (pour comparaison: les émissions globales totales en 2012 étaient de 54 milliards de tonnes d’équivalent CO₂).Tout ce que le méthane et le carbone supplémentaires, bien sûr, ont le potentiel d’améliorer encore le réchauffement climatique …… ...
Donc,cette athmosphère terrestre serait devenue totalement hostile à la vie humaine ainsi que de nombreuses autres formes de vie adaptées à la composition actuelle de l’air et de sa température!