Le bâtiment de Londres abritant Orbis Business Intelligence, une société de renseignements commerciaux créée par un ancien officier des services de renseignements britanniques, qui a rassemblé un dossier de recherche de l’opposition sur le président élu Donald J. Trump.
Il y a sept mois, un ancien espion britannique respecté, Christopher Steele, a remporté un contrat portant sur la constitution d’un dossier sur les liens de Donald J. Trump avec la Russie. La semaine dernière, les détails explosifs – récits non corroborés de fous avec des prostituées, transactions immobilières censées être des pots-de-vin et coordination avec les services de renseignement russes du piratage de démocrates – ont été résumés pour M. Trump dans une annexe à un rapport de renseignement hautement secret .
Les conséquences sont incalculables et se joueront bien après la journée d’inauguration. La nouvelle du résumé, qui a également été transmise au président Obama et aux dirigeants du Congrès, a été divulguée à CNN mardi et le reste des médias a suivi avec des reportages sensationnels.
M. Trump a dénoncé les affirmations non prouvées mercredi comme étant une fabrication, un frottis à la nazie concocté par des « personnes malades ». Cela a encore miné sa relation avec les agences de renseignement et jeté une ombre sur la nouvelle administration.
Tard mercredi soir, après s’être entretenu avec M. Trump, James R. Clapper Jr., directeur des services nationaux de renseignement, a publié une déclaration dans laquelle il décriait les fuites et affirmait dans le dossier de M. Steele que les agences de renseignement n’avaient «pas jugé les informations contenues dans ce document sont fiables. »M. Clapper a suggéré que les responsables des services de renseignements l’avaient tout de même partagé pour donner aux décideurs politiques« une image la plus complète possible de tout ce qui pourrait affecter la sécurité nationale ».
Certaines parties de l’histoire restent hors de portée – le plus critique, c’est la question fondamentale de savoir dans quelle mesure le dossier est vrai. Mais il est possible de rassembler un récit approximatif de ce qui a conduit à la crise actuelle, y compris des questions persistantes sur les liens qui unissent M. Trump et son équipe à la Russie. L’épisode offre également un aperçu de la face cachée des campagnes présidentielles, impliquant des détectives privés à louer recherchant le pire qu’ils puissent trouver sur le prochain dirigeant américain.
L’histoire a commencé en septembre 2015, lorsqu’un riche donateur républicain qui s’opposait fermement à M. Trump a engagé des fonds pour embaucher une firme de recherche à Washington dirigée par d’anciens journalistes, Fusion GPS, afin de constituer un dossier sur les scandales et les faiblesses du magnat de l’immobilier selon une personne familière avec l’effort. La personne a décrit les travaux de recherche de l’opposition sous le couvert de l’anonymat, en citant le caractère instable de l’histoire et la probabilité de futurs litiges. L’identité du donneur n’est pas claire.
Glenn Simpson avait été accusé et reconnu coupable d’avoir menti au Congrès.
Fusion GPS, dirigé par un ancien journaliste du Wall Street Journal connu pour son reportage obstiné, Glenn Simpson, travaille le plus souvent pour des clients professionnels. Mais lors des élections présidentielles, des candidats, des organisations de partis ou des bailleurs de fonds engagent parfois le cabinet dans le but de faire du «politique oppo» politique – en abrégé recherche de l’opposition – parallèlement.
Il s’agit d’un travail de routine et consiste généralement à créer une grande base de données consultable contenant des informations publiques: reportages passés, informations de procès et autres données pertinentes. Pendant des mois, Fusion GPS a rassemblé les documents et rassemblé les fichiers du passé de M. Trump dans les domaines des affaires et du divertissement, une cible riche.
Hillary Clinton dans une de ses crises d’hystérie.
Après que M. Trump soit devenu le candidat présumé au printemps, l’intérêt républicain de financer l’effort a pris fin. Mais les partisans démocrates de Hillary Clinton étaient très intéressés et Fusion GPS continuait à faire les mêmes plongées profondes, mais pour le compte de nouveaux clients.
En juin, la teneur de l’effort a soudainement changé. Le Washington Post a rapporté que le Comité national démocrate avait été piraté, apparemment par des agents du gouvernement russe, et un personnage mystérieux se faisant appeler «Guccifer 2.0» a commencé à publier les documents volés en ligne.
M. Simpson a embauché M. Steele, un ancien officier des services de renseignements britanniques avec lequel il avait déjà travaillé. M. Steele, au début de la cinquantaine, avait servi comme agent d’infiltration à Moscou au début des années 90 et était plus tard le principal expert de la Russie au siège de Londres du service d’espionnage britannique, le MI6. Lorsqu’il a démissionné en 2009, il a créé sa propre société de renseignements commerciaux, Orbis Business Intelligence.
Selon des personnes qui les connaissent, l’ancien journaliste et l’ancien espion avaient des vues tout aussi sombres sur le président russe Vladimir V. Poutine, ancien officier du KGB, et sur les diverses tactiques utilisées par lui et ses agents des services de renseignement cibles.
Vladimir Poutine
En tant qu’ancien espion qui avait pratiqué l’espionnage en Russie, M. Steele n’était pas en mesure de se rendre à Moscou pour étudier les relations de M. Trump dans ce pays. Au lieu de cela, il a embauché des russophones pour appeler des informateurs en Russie et a également noué des contacts clandestins avec ses propres relations dans le pays.
M. Steele a présenté ses conclusions dans une série de notes de service, de quelques pages chacune, qu’il avait commencé à transmettre à Fusion GPS en juin et qu’il avait poursuivi au moins jusqu’en décembre. À ce moment-là, les élections étaient terminées et ni M. Steele ni M. Simpson n’étaient payés par un client, mais ils n’ont pas arrêté ce qu’ils considéraient être un travail très important. (M. Simpson a refusé de commenter cet article et M. Steele n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.)
Les mémos décrivaient deux opérations russes différentes. Le premier était un effort de plusieurs années visant à trouver le moyen d’influencer M. Trump, peut-être parce qu’il avait des contacts avec des oligarques russes que M. Poutine souhaitait suivre. Selon les mémos de M. Steele, il a utilisé une panoplie de tactiques habituelles: rassemblement de «kompromat», documents compromettants tels que des cassettes présumées de M. Trump avec des prostituées dans un hôtel de Moscou et des propositions de contrats intéressants pour lui.
L’objectif n’aurait probablement jamais été de faire de M. Trump un agent connaissant de la Russie, mais de faire de lui une source susceptible de fournir des informations à des contacts russes amicaux. Mais si M. Poutine et ses agents voulaient emmêler M. Trump à l’aide de contrats commerciaux, ils ne l’ont pas fait avec beaucoup de succès. M. Trump a déclaré qu’il ne possédait aucune propriété majeure dans ce pays, bien qu’un de ses fils ait déclaré lors d’une conférence sur l’immobilier en 2008 que «beaucoup d’argent» «affluait de la Russie».
Ces manifestants avaient été interpellés alors qu’ils se rendaient place de la Concorde, à l’appel d’Eric Drouet. Ce dernier a été arrêté pour « organisation d’une manifestation sans déclaration préalable ». Pour eux, on veut « bâillonner » la contestation. Des « gilets jaunes » interpellés mercredi à Paris en marge de l’arrestation d’Eric Drouet ont demandé au Défenseur des droits d’ouvrir une enquête sur ces « atteintes à la liberté », […]
Le président américain Donald Trump (CR) et le président russe Vladimir Poutine (CL) tiennent une réunion en marge du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, le 7 juillet 2017.
Dans une lettre datée du 15 juillet 2016, le président Charles Grassley du Comité judiciaire du Sénat (la sénatrice Diane Feinstein) a exhorté le chef de l’unité d’enregistrement du FARA du département de la justice à ouvrir une enquête sur les activités de lobbying des entités et des individus engagés dans la campagne. d’abroger la loi Magnitski. Grassley écrit: «Ils sont contrôlés / dirigés / influencés par le gouvernement russe en ce qui concerne les activités de lobbying.» Parmi la douzaine d’agents étrangers non enregistrés mentionnés dans la lettre de Grassley figurent Natalia Veselnitskya et Rinat Akhmetshin. Les deux ont assisté à une réunion avec Donald Trump Jr. et des membres de l’équipe de campagne de Trump le 9 juin à Trump Tower.
La loi Magnitski, adoptée par le Congrès en 2012, a sanctionné les individus russes responsables de la mort de l’avocat russe Sergei Magnitski dans une prison de Moscou. La mort de Magnitski a été causée par la suspension de l’assistance médicale. Magnitski avait représenté Hermitage Capital, dirigé par William Browder, qui était autrefois le plus important investisseur de portefeuille étranger en Russie. Magnitski enquêtait sur un stratagème russe de blanchiment d’argent lorsqu’il a été emprisonné. Browder avait mené une campagne contre les pratiques commerciales corrompues en Russie et était une épine dans le pied de Vladimir Poutine. En colère, Poutine a exercé des représailles contre les sanctions imposées par Magnitski en mettant un terme aux adoptions américaines d’enfants russes. La Russie a ensuite condamné Magnitski pour fraude et évasion fiscale dans le cadre d’une procédure judiciaire posthume bizarre.
La campagne de lobbying anti-Magnitski menée par Veselnitskaya, Akhmetshin et al. Elle a notamment inculpé de fraude à l’encontre de Magnitski, affirmé que Browder et Magnitski étaient coupables d’évasion fiscale et d’autres activités criminelles en Russie, et produit un documentaire anti-Magnitski / Browder destiné aux téléspectateurs américains. Dans leurs activités de lobbying, Veselnitskaya, Akhmetshin et al. ont promule 19 mai 2016, le procureur de la République de Russie avait conclu que Browder (et un associé) avait évité 16 millions de dollars en impôts russes et avait peut-être enfreint les lois fiscales américaines. L’évasion fiscale en Russie (l’acte d’accusation de choix du Kremlin contre des ennemis politiques) est à l’origine du « mauvais argent » prêt à être utilisé à des « mauvaises » fins politiques dans la politique américaine. Notez que la première condamnation de Browder par les tribunaux fiscaux russes remonte à quatre ans, bien avant le début de la campagne présidentielle américaine.
Le «pistolet fumant» (smoking gun) de la campagne électorale de Clinton, qui avait été promis à Trump Jr. par Veselnitskaya et Akhmetshin lors de la réunion du Trump Tower du 9 juin, était apparemment une information selon laquelle Browder aurait contribué au fonds de la Clinton Global Initiative. (Browder a contribué entre 10 000 et 20 000 dollars à un événement de CGI). Je suppose que cette contribution était « de l’argent russe » dans la mesure où Browder l’a volée au gouvernement russe via une fraude fiscale. Selon les participants à la réunion du 9 juin du président Trump, la partie russe n’a rien dit de concret sur les contributions de la Russie au parti démocrate; la réunion se serait transformée en adoption et se serait terminée au bout de 30 minutes.
Certains supposent qu’un dossier plastique contenant des documents, que les Russes auraient pu laisser avec la campagne Trump, était en réalité un échange secret de documents «sinistres» plutôt qu’un effort russe visant à enduire Browder de leurs actes anti-Magnitsky campagne de lobbying.
En résumé, la réunion notoire semble avoir été organisée dans le cadre de la Veselnitskaya, Akhmetshin et al. une campagne de lobbying contre les sanctions Magnitski et pour convaincre l’ennemi de Poutine, Bill Browder. Les participants russes n’ont offert aucune recherche d’opposition utile.
La frénésie médiatique a transformé un effort de lobbying inhumain (des deux côtés) de lobbyistes russes non enregistrés en un complot sombre qui consiste à échanger des informations secrètes. Qui se soucie de savoir si Browder a versé une petite somme pour assister à un événement de la Clinton Foundation? Entre-temps, les médias ignorent le fait que les mêmes agents russes étaient fortement impliqués dans la seule activité qui avait presque fait la différence lors de l’élection de 2016: la création du dossier infâme Steele anti-Trump.
EN COMPLÉMENT
La Russie n’interféra pas dans l’élection américaine pour aider Trump, mais pour déstabiliser l’Amérique
Un donateur du Parti démocrate encore non identifié a payé le dossier contesté qui a presque coulé la campagne de Donald Trump. Le dossier a été créé (et peut-être rédigé) avec le soutien et l’assistance d’ agents étrangers non enregistrés du gouvernement russe, selon la commission judiciaire du Sénat. Comme il est indiqué ci-dessous, l’offre faite par un publiciste amateur de musique à Donald Trump Jr. de partager des informations compromettantes sur la campagne Clinton était vraisemblablement une opération russe. Je conclus que l’ingérence de la Russie dans l’élection de 2016 ne visait pas à aider Trump, mais à jeter le système politique américain dans le chaos et à menacer ses fondements.
La Russie possède l’une des opérations politiques les plus efficaces et les plus impitoyables à Washington. Un ambassadeur flamboyant aux environs de la ville est assis à la tête de l’aristocratie politique américaine. Les diplomates russes, des espions et des experts de relations publiques et de lobbying auprès des intérêts russes pour éloigner les grandes puissances de l’ influence politique américaine pour plaider leur cause et utiliser des armes engagées pour la saleté fronde et promouvoir la « désinformation » sur les opposants.
Le «gang de Magnitski» en Russie a été créé pour éliminer les sanctions imposées par le Congrès en 2012. L’avocat russe Sergey Magnitsky représentait Hermitage Capital (autrefois principal investisseur en Russie et principal détenteur d’actions de Ioukos). Il est décédé dans une prison russe après s’être vu refuser des soins médicaux, provoquant des sanctions américaines. En colère, Vladimir Poutine a riposté en fermant les adoptions américaines d’enfants russes.
La bande de Magnitski comprend une «ancienne» espionne du GRU, Rinat Akhmetshin, une avocate liée au Kremlin , Natalia Veselnitskaya, Anatoly Samochornov, Andreï Nekrasov et d’autres ressortissants russes. Ils engagent des lobbyistes américains et des firmes de relations publiques pour représenter les intérêts russes. Ils rassemblent et diffusent de «fausses nouvelles» sur Magnitski et son patron, William Browder, notamment en produisant un documentaire déformé. Aucun n’a signé les documents du FARA en tant qu’agent étranger de la Russie. Au lieu de cela, ils prétendent représenter des organisations caritativesà but non lucratif enregistrées aux États-Unis.
Avec l’élection américaine en suspens, les membres de la bande de Magnitski ont élargi leur portefeuille pour inclure l’ingérence dans les élections. En utilisant des fonds donnés par un donateur démocrate encore inconnu, Akhmetshin a embauché une société de recherches américaine, Fusion GPS, pour fouiller le candidat Trump. Fusion GPS a embauché une société de renseignement londonienne, Orbis, dirigée par l’ancien espion britannique Christopher Steele. Steele a été chargé d’utiliser ses contacts russes pour recueillir des informations compromettantes sur Trump. Fusion et Orbis n’étaient pas nouveaux l’un pour l’autre. Ils travaillaient ensemble depuis janvier 2010, comme le montre leur contrat.
Orbis a produit des rapports entre juin et fin octobre 2016 sous la forme d’un dossier qui accusait Trump et ses collaborateurs de méfaits financiers, politiques et sexuels en Russie. Ces rapports auraient été recueillis auprès de hauts responsables du gouvernement russe. Orbis porta le dossier à l’attention du sénateur John McCain, tandis que Fusion informait les médias américains de son contenu. Le dossier a été transmis au FBI, qui peut avoir demandé à Steele de poursuivre son enquête. Bien que le dossier Orbis ait été discrédité en raison de nombreuses erreurs et d’allégations ahurissantes, la campagne Clinton l’a cité comme étant la motivation de la prétendue faveur de la Russie par Trump.
Nous espérons en apprendre davantage sur le dossier Steele grâce à une action en diffamation en cours devant un tribunal britannique et sur l’opération Fusion GPS, qui est actuellement examinée par le Comité judiciaire du Sénat de Grassley-Feinstein. Grassley souhaite savoir pourquoi Fusion GPS, en tant qu’agent étranger non enregistré de la Russie, a joué un rôle clé dans la création du dossier anti-Trump. Fusion GPS et Orbis esquivent les réponses en citant des accords de confidentialité et en revendiquant le privilège avocat / client bien que ni est un cabinet d’avocats. Le secret que Steele et Fusion semblent le plus réticent à révéler est l’identité du donneur démocrate, malgré les demandes de réponses de la cour britannique et du comité du Sénat. Le « client » est-il proche de la campagne Clinton?
Outre ses travaux sur les sanctions Magnitsky et le dossier Trump, le groupe de Magnitsky a pénétré dans la campagne Trump le 9 juin, lorsque l’une de ses directrices, l’avocate Natalia Veselnitskaya, a rencontré Donald Trump Jr. et d’autres membres du personnel de campagne à Trump Tower. La réunion a été organisée par Trump Jr. via une chaîne de courrier électronique le 3 juin avec un publiciste de la musique anglaise. Le publiciste a relayé le message d’une rock star russe (connue de la famille Trump) selon laquelle «la Cour de la Couronne russe» (il n’en est rien) était prête à fournir à la campagne Trump des informations incriminantes sur Hillary Clinton, gage que la Russie était du côté de Trump dans l’élection.
Lors de la courte réunion du 9 juin, Veselnitskaya n’a révélé aucune information incriminante sur Hillary Clinton, mais a plutôt évoqué le problème de l’adoption de Magnitski. Lorsque la nouvelle de la réunion a fait surface, plus d’un an plus tard, Veselnitskaya a affirmé ne pas s’associer à des agences russes, mais ses affirmations sont facilement réfutées grâce à son travail sur Magnitski et à son lobbying en faveur de blanchisseurs d’argent présumés.
La presse américaine et mondiale célèbrent cette réunion avortée, preuve de la connivence de la campagne Trump avec la Russie. Des médias plus sympathiques appellent le fiasco de Trump Jr. une farce ou soutiennent que Trump Jr. a été créé .
À mon avis, toute l’histoire a l’air d’une opération planifiée par la Russie qui nécessitait l’intervention d’un novice en politique. Est-il crédible de penser que la détention par la Russie d’informations top secrètes Hillary Clinton (provenant peut-être de courriels «personnels» piratés) serait communiquée à une rock star russe pour qu’elle passe à la campagne d’un candidat à la présidence américaine? La logique simple nous dit que cette réunion n’était pas destinée par la partie russe à être utile à la campagne Trump. La divulgation d’une telle chaîne de courrier électronique pourrait être utilisée soit pour nuire à la campagne Trump, soit pour revenir le hanter durant sa présidence.
La preuve que Trump Jr. n’était pas une opération policière clé et un publiciste obscur dans la musique, c’est qu’un membre influent de l’équipe russe Magnitsky s’est présenté à la réunion et était au courant. Le but de la réunion Trump Tower n’était pas de gagner l’oreille de la campagne Trump. Les récits de lobbying russe contre les sanctions Magnitski suggèrent que les agents russes peuvent organiser des réunions sans ces ruses.
La combinaison du dossier Steele et du piège Trump Jr. réfute le récit selon lequel la Russie avait aidé la campagne Trump. Le dossier Steele était clairement un succès majeur pour Trump, conçu pour détruire sa campagne présidentielle. Il semble avoir été financé par un allié anonyme de Clinton et exécuté par un agent étranger non enregistré de la Russie.
Si l’on en croit le dossier Steele, ces informations ne pourraient provenir que des plus hautes instances du gouvernement russe. Pourquoi des fonctionnaires connaissant le Kremlin à la volée devraient-ils révéler leurs informations à Steele, à moins que le Kremlin ne leur dise de le faire? Compte tenu de ses nombreuses erreurs et de ses affirmations incroyables, une explication plus plausible est que le dossier a été créé par des spécialistes en désinformation des services de renseignement russes, comme le postule l’expert russe David Satter. Compte tenu de son financement et du rôle de Fusion GPS, le dossier semble être un produit commun du gouvernement russe et au moins certains éléments de la campagne Clinton. Une fois que le dossier était entre leurs mains et entre les mains des médias, les partisans de Clinton et des médias favorables n’ont pas hésité à diffuser largement cette information.
Certains diront peut-être que l’affaire Trump Jr. était une ruse inoffensive pour donner à une représentante de confiance du gang Magnitski l’occasion de plaider sa cause contre les sanctions imposées aux initiés de Trump. Je considère que cette explication manque. Le gang savait que la réunion avait été organisée pour discuter de matériel de compromis qu’ils n’avaient pas. En tant que sophistes de la politique américaine, ils comprendraient sûrement que ce serait leur première et dernière réunion. Non, la vraie raison était de noter que Trump Jr. avait rencontré les représentants russes pour lui promettre les marchandises sur Hillary. Si tel est le cas, il s’agira de configurer Trump Jr. pour la révélation éventuelle d’une telle réunion. Il est impossible d’interpréter l’affaire Trump Jr. comme une avancée positive de la Russie en faveur de la campagne Trump – telle qu’elle se joue actuellement dans les grands médias.
Nous avons atteint le stade qu’un grand chercheur avait prévenu il y a environ trois mois. Vladimir Poutine est maintenant en position de détruire la présidence Trump et de causer des ravages indescriptibles sur le système politique américain. Ses spécialistes en désinformation peuvent composer pratiquement tout ce qu’ils souhaitent de la coopération de Trump avec la Russie, et les médias anti-Trump l’accepteront comme une vérité évangélique. Poutine réalisera son souhait d’un président américain affaibli et assiégé et d’un système politique américain en paralysie. Il continuera d’alimenter l’histoire pour s’assurer qu’aucune résolution n’est possible.
Le résultat ironique est que la véritable collusion puisse se produire entre les ennemis de Trump qui font une alliance avec Poutine pour affaiblir leur propre pays, le tout dans le but de renverser un résultat électoral qu’ils méprisent.
Notre politique a donné à Poutine l’arme nécessaire pour créer une crise constitutionnelle (un chroniqueur politique américain)
Le président russe Vladimir Poutine quitte le Conseil après la rencontre avec le président finlandais dans le cadre du Forum international de l’Arctique à Arkhangelsk le 30 mars 2017.
Alors que le Sénat commence et que la Chambre poursuit son enquête sur la Russie, je propose une liste de ce que nous savons et que nous ne savons pas sur la participation de la Russie à l’élection de 2016:
Premièrement, nous savons que les médias d’État russes ont mené une campagne visant à discréditer les élections américaines en général. La télévision russe, Internet et la presse écrite ont décrit la politique américaine comme un cloaque corrompu et corrompu dominé par «l’établissement». Dans la mesure où le Kremlin contrôle étroitement le SMI («moyen d’information de masse») principal de la Russie, nous savons que cette campagne a été menée les plus hauts niveaux. Lorsque l’élection a été réduite à deux candidats, le SMI de Russie n’avait d’autre choix que de se prononcer contre la candidate de l’élection présidentielle Hillary Clinton. Trump était décrit comme le « candidat du peuple » qui serait déchiré par l’établissement. Si l’élection générale avait été Clinton-Bush, la Russie n’aurait probablement pas choisi son favori mais serait restée dans le pétrin général de la politique américaine.
À emporter: Il n’est pas rare que les médias d’un pays prennent parti lors d’élections à l’étranger. La télévision allemande était vocalement anti-Trump. Le président Obama s’est injecté dans la campagne britannique sur le Brexit et la plupart des États européens s’opposent au référendum d’Erdogan en Turquie. La position anti-Clinton des médias russes est connue; il ne faut donc pas perdre le temps des comités de la Chambre et du Sénat.
Deuxièmement, des oligarques et des sociétés ukrainiennes russes et pro-russes ont engagé des lobbyistes et des consultants américains pour renforcer leurs images et plaider en faveur de préférences spécifiques à Washington. Un tel lobbying est légal tant que les formulaires de divulgation appropriés sont déposés. Une bonne partie de celle-ci s’est produite avant l’annexion de la Crimée et lors de la réinitialisation Obama / Clinton. La liste des colporteurs d’influence pour la Russie comprend des personnalités importantes des deux côtés de l’allée. Les lobbyistes affirmant avoir des liens avec Trump étaient moins en évidence. En tant qu’étranger et candidat peu probable à de hautes fonctions, les représentants de Trump avaient moins à offrir et étaient moins demandés.
À retenir: Si les comités du Sénat et de la Chambre se penchent sur cet angle, ils doivent veiller à enquêter sur les pressions exercées à la fois sur les chiffres de l’établissement et ceux de Trump. Ils devraient inclure la Clinton Foundation dans leur enquête, compte tenu de la contribution massive d’un magnat des minéraux associé au Canada, associé à la Russie, impliqué dans le tristement célèbre accord Uranium One.
Troisièmement, les pirates informatiques ont pénétré dans les comptes de messagerie de DNC et de Podesta et les ont transmis à WikiLeaks pour publication. Le rapport de « consensus » sur le renseignement non classifié conclut « avec une grande confiance » que Vladimir Poutine a approuvé le piratage, ce qui a été fait par le renseignement militaire. Le but de la «guerre hybride» de la Russie est de maintenir un déni plausible. Il est donc peu probable que Poutine ait laissé des traces de son implication directe. En outre, la cyber-guerre en Russie est menée par des organisations semi-criminellesavec des liens lâches avec les structures officielles. Les politiciens de Washington accusent maintenant pratiquement chaque attaque de hack contre la Russie basée sur des adresses IP russes, des pirates informatiques expérimentés vous diront que vous n’avez guère de sens. (Il semble que notre propre service de renseignement cache son piratage sous les adresses IP russes et chinois).
À emporter: à moins que nous n’ayons le droit de voir la version classifiée, je dois supposer que le consensus sur le renseignement repose sur la compréhension générale selon laquelle une opération de cette ampleur aurait nécessité l’approbation tacite ou directe de Poutine. C’est le même raisonnement utilisé par un tribunal londonien pour conclure que Poutine a « vraisemblablement » approuvé le meurtre au polonium de Litvinenko.
Quatrièmement, les personnes censées représenter Trump sont accusées d’avoir arrangé des quid pro quos avec la partie russe en échange de concessions postélectorales de la part du président Trump. L’une des prétendues compensations était l’assouplissement de la plate-forme républicaine en ce qui concerne les armes pour l’Ukraine en échange d’une aide électorale. Cependant, une comparaison de la plate-forme initiale avec la version finale montre que le langage des armes ukrainiennes n’a pas été assoupli lors de la convention lors de la convention. Un dossier sensationnel de rumeurs aléatoires et non vérifiées est le fondement de la seconde revendication que la Russie a offert à Trump près d’un milliard de dollars pour l’annulation des sanctions en tant que président. L’offre aurait été faite en juillet 2015, alors que les chances de victoire de Trump étaient faibles. En raison de sa taille et de son calendrier, l’accord n’a absolument aucun sens.
À retenir: Aucun comité du Congrès ne devrait perdre son temps avec des accusations facilement réfutées par les archives publiques ou étayées par des recherches sensationnelles de la part de la recherche d’opposition.
Cinquièmement, le consensus de la communauté du renseignement affirme que Poutine est intervenu dans l’élection dans le but d’élire Trump. (Le piratage DNC, selon les fuites, a commencé en juillet 2016, alors que Trump était à peine visible sur le radar politique). La communauté du renseignement n’arrive pas à comprendre le point fondamental selon lequel les actions de Poutine sont principalement destinées à son public national. Le principal pilier de la revendication de pouvoir de Poutine est qu’un État américain menaçant cherche à démanteler la Russie, à faire souffrir le peuple russe et à le contraindre à accepter les mariages homosexuels. La menace «démocratique libérale» est gérée par l’establishment américain (l’administration, la CIA, le FBI et George Soros). Avec sa propre réélection présidentielle dans moins d’un an, Poutine ne peut pas perdre ce récit. Les e-mails de Podesta et de DNC révèlent le ventre sombre de la politique des établissements américains et s’accordent parfaitement au récit de Poutine. Le récit russe, donc, était que Clinton gagnerait après avoir détruit les étrangers favorisés par le peuple, tels que Bernie Sanders et Donald Trump. L’élection de Trump va à l’encontre du scénario de Poutine. Il a élevé la cote de favorabilité de l’Amérique et, pire, a montré qu’en Amérique,on sait faire les choses.
À emporter: nos spécialistes du renseignement ne peuvent absolument pas regarder dans la tête de Poutine. Ils semblent ne pas comprendre comment Poutine dirige la Russie. Affirmer que ses actions étaient motivées à élire Trump – un facteur inconnu – n’est pas conforme à ce que nous savons du mode de fonctionnement de Poutine.
Les supposés relations nauséabondes entre Trump et Poutine jouent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans les médias américains, malgré l’absence de toute preuve tangible que Trump et Poutine se soient coordonnés pour « voler » l’élection d’Hillary, comme s’ils le pouvaient. L’hystérie médiatique, à son insu, fait le jeu de Poutine et lui donne un avantage précieux sur les États-Unis. Connaissant Poutine, il attendra le bon moment pour dire sans fournir aucune preuve: «Bien sûr, il a été décidé que j’aiderais M. Trump à gagner. C’est un homme bon et je savais qu’il ferait un travail bien meilleur que Hillary. J’ai fait cela pour aider nos deux pays. « Les journalistes russes spéculent déjà sur les mots qu’il utilisera.
Grâce à notre politique, Poutine a le pouvoir de plonger les États-Unis dans une crise constitutionnelle. Merci,la classe politique! Rappelez-vous ces paroles lorsque Poutine tire ce lapin de son chapeau.
Les États-Unis se préparaient dimanche à affronter une longue période de fermeture des administrations fédérales après l’échec des négociations au Congrès sur le financement d’un mur à la frontière mexicaine, une paralysie partielle qui pourrait durer jusqu’en janvier selon un responsable de la Maison-Blanche.
Vue du Capitole alors que l’appareil administratif était partiellement paralysé dimanche, à Washington
« Il est très possible » que la paralysie (shutdown) « aille jusqu’au nouveau Congrès », qui doit se réunir pour la première fois le 3 janvier, a fait savoir dimanche le directeur du budget à la Maison-Blanche, Mick Mulvaney, dimanche, sur les ondes de la chaîne Fox News.
Les négociations sur le budget fédéral, suspendues samedi, doivent reprendre le 27 décembre.
Les démocrates reprendront début janvier le contrôle de la Chambre des représentants après leur victoire électorale en novembre alors que les républicains resteront majoritaires au Sénat, ce qui augure des négociations difficiles entre les deux Chambres.
Avec actuellement 51 sièges sur 100 au Sénat et deux supplémentaires à partir de janvier, les républicains ne disposent pas des 60 voix nécessaires pour l’adoption d’une loi budgétaire.
Le président américain a réaffirmé dimanche sa volonté d’obtenir les cinq milliards de dollars américains pour la construction d’un mur destiné à freiner l’immigration clandestine, l’une de ses principales promesses de campagne.
Négocier de bonne foi
« La seule manière de stopper les gangs, la drogue, le trafic d’êtres humains et beaucoup d’autres choses qui arrivent dans notre pays, c’est un mur ou une barrière », a-t-il tweeté. « Les drones et tout le reste sont merveilleux et très amusants, mais ce qui marche, c’est un bon vieux mur. » L’opposition démocrate, qui refuse de voter ce volet du projet, propose d’octroyer 1,3 milliard de dollars pour améliorer le système de surveillance frontalier.
Faute de budget, de nombreux ministères et agences gouvernementales ont fermé leurs portes samedi matin, laissant environ 800 000 fonctionnaires en congé sans solde ou, pour les services jugés essentiels, forcés de travailler sans être payés aux échéances habituelles alors que la période des Fêtes bat son plein.
M. Mulvaney, nommé secrétaire général par intérim de la Maison-Blanche à partir de janvier, a néanmoins précisé que tous les employés fédéraux seraient payés jusqu’au 28 décembre. Ce n’est qu’à partir de cette date que leurs salaires seront susceptibles d’être touchés par la paralysie partielle, a-t-il souligné.
Certains élus, jusque dans le camp républicain, dénoncent le jusqu’au-boutisme du président. « C’est un combat monté en épingle pour que le président fasse croire qu’il se bat », a estimé sur CNN le sénateur du Tennessee Bob Corker, qui va quitter la Chambre haute. « Même s’il gagne, nos frontières ne seront pas sûres », a-t-il souligné.
Le président, qui avait prévu de passer les Fêtes de fin d’année en Floride, est resté à Washington pendant que les négociations se poursuivent en coulisses.
« Quand ces négociations produiront une solution acceptable par toutes les parties — ce qui veut dire 60 votes au Sénat, une majorité à la Chambre et une signature présidentielle —, alors nous la présenterons en séance », a dit samedi le chef de la majorité sénatoriale, Mitch McConnell.
Le patron des sénateurs démocrates, Chuck Schumer, est resté ferme. « Si vous voulez ouvrir le gouvernement, abandonnez le mur, purement et simplement », a-t-il dit à l’adresse de Donald Trump.
La paralysie budgétaire touche des ministères importants comme la Sécurité intérieure — qui gère la sécurité aux frontières —, la police fédérale (FBI), les Transports, le Trésor ou l’Intérieur, qui supervise les parcs nationaux très visités pendant les Fêtes, comme le Grand Canyon.
Ce blocage budgétaire est le troisième de l’année, après ceux survenus en janvier (trois jours) et en février (quelques heures), déjà à cause de la question migratoire. Le précédent, en octobre 2013, avait duré 16 jours, loin toutefois du record de 21 jours de l’année 1995-1996.
Le maniganceur en chef pourrait bien être cet homme à la solde des Clinton :George Soros.
Donald Trump à la Maison Blanche le 21 décembre 2018
Selon Chris Matthews, éditorialiste politique de la chaîne MSNBC, le président américain pourrait prochainement choisir de démissionner pour s’éviter une peine de prison et épargner sa famille.
L’avenir de Donald Trump à le tête des Etats-Unis pourrait se jouer dans les semaines à venir. C’est en tout cas ce qu’assure Chris Matthews, éditorialiste politique pour la chaîne d’information en continu MSNBC, comme le rapporte le Huffington Post.
Selon lui, le président américain pourrait passer un accord avec le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle de 2016, pour éviter une inculpation.
Des acquittements et échange d’une démission?
Donald Trump et Ivanka …dans des jours meilleurs!
Car d’après son analyse, Donald Trump et sa fille Ivanka pourraient être « les prochains dominos à tomber » dans le cadre de cette affaire menée depuis mai 2017. Et ils pourraient tous les deux faire l’objet d’une peine de prison. « Que se passerait-il si le procureur offrait une alternative au président? », s’interroge alors Chris Matthews.
L’éditorialiste imagine le procureur spécial Robert Mueller proposer à Donald Trump de démissionner de la Maison Blanche, en échange d’un ensemble d’acquittements, « pas seulement pour lui, mais aussi pour tous ses enfants ».
Pour appuyer son hypothèse, Chris Matthews cite un exemple similaire dans l’histoire américaine. En 1973, le vice-président Spiro Agnew avait accepté de démissionner pour éviter d’être inculpé pour fraude fiscale, dans le cadre d’un accord avec le procureur. « Regardons les événements se décanter dans les semaines à venir, et arriver à un point de rupture. Ça va être historique », prédit l’éditorialiste.
Une heure après la Chambre des représentants, le Sénat américain a lui aussi suspendu ses travaux, vendredi soir, sans avoir pu conclure une entente pour éviter la paralysie partielle du gouvernement fédéral à compter de minuit.
Les sénateurs se sont donné rendez-vous à midi, samedi, pour reprendre les négociations.
Les principaux délégués de M. Trump s’efforçaient de négocier un compromis de dernière minute avec les démocrates et certains législateurs républicains. Toutefois, malgré la présence du vice-président Mike Pence, du chef de cabinet par intérim de la Maison-Blanche Mick Mulvaney et du proche conseiller du président Jared Kushner, aucun accord n’a été conclu.
Le président Donald Trump insiste pour obtenir une enveloppe de cinq milliards de dollars pour la construction d’un mur sur la frontière américano-mexicaine. Une demande que le Parti démocrate rejette vigoureusement.
Sans un accord sur le budget, le financement d’environ 25 pour cent des activités du gouvernement fédéral américain prend fin à minuit.
Neuf départements et des dizaines d’agences sont affectées dont la sécurité intérieure, les transports, l’agriculture et la justice. Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux vont se retrouver en congé ou seront forcés de travailler sans rémunération quelques jours avant Noël.
Lors de la signature d’un projet de loi à la Maison-Blanche, Donald Trump a déclaré que le gouvernement était «totalement préparé à une très longue paralysie», bien que presque personne ne s’attend à une telle chose.
Le président a tenté de rejeter la faute sur les démocrates, même s’il a soutenu la semaine dernière qu’il serait «fier» de revendiquer la responsabilité d’une paralysie du gouvernement dans sa lutte pour la construction du mur. Faisant campagne il y a deux ans, M. Trump avait déclaré que le mur s’érigerait «si vite que vous en aurez des maux de tête». Il a également promis que le Mexique en paierait le prix, ce que le Mexique a indiqué qu’il ne le fera jamais.
«C’est notre seule chance (…) d’avoir une excellente sécurité à la frontière», a déclaré Donald Trump vendredi à la Maison-Blanche. Les démocrates prendront le contrôle de la Chambre des représentants en janvier et s’opposeront au financement massif de la construction d’un mur.
Il y a à peine une semaine, M. Trump avait insisté lors d’une rencontre télévisée qui s’est tenue à la Maison-Blanche de prendre la responsabilité d’une suspension partielle des activités du gouvernement afin d’obtenir la construction du mur de sa frontière. «C’est moi qui le fermerai», a-t-il affirmé.
Mais avec les heures s’écoulant avant l’échéance de minuit, il a cherché à redéfinir le débat et à reprocher aux démocrates l’impasse qui menace des centaines de milliers d’employés fédéraux pendant les vacances de fin d’année.
La Maison-Blanche a déclaré que M. Trump n’irait pas en Floride vendredi comme prévu pour les vacances de Noël si le gouvernement fermait ses portes.
Un jury a recommandé la peine à perpétuité plus 419 ans pour James Fields, reconnu coupable d’avoir tué Heather Heyer et d’avoir blessé des dizaines d’antifascistes lorsqu’il avait conduit sa voiture à travers les contre-manifestants antifa lors du rassemblement nationaliste blanc en Virginie l’année dernière.
James Alex Fields Jr. se tenait stoïquement les mains croisées devant lui tandis qu’un greffier lisait le verdict, qui doit maintenant être pris en considération par le juge, qui prononcera la sentence finale. Le juge Richard Moore a programmé une audience de détermination de la peine pour le 29 mars 2019.
Le jury a rendu son verdict après avoir délibéré pendant environ quatre heures sur deux jours. Les juges en Virginie imposent souvent la peine recommandée par les jurys. En vertu de la législation des États, ils peuvent imposer des peines plus basses que celles recommandées par le jury, mais ne peuvent les augmenter.
Avant d’émettre sa recommandation, le jury a demandé à Moore si les peines seraient exécutées de manière consécutive ou concurrente. Il a répondu que les peines étaient généralement consécutives, mais que les jurés pouvaient recommander des peines concurrentes s’ils le souhaitaient.
Le jury a délibéré pendant près de deux heures après avoir entendu le témoignage de la mère de Heather Heyer, une militante pour la diversité âgée de 32 ans qui a été tuée lorsque Fields a percuté sa voiture dans la foule antifasciste lors d’un rassemblement nationaliste blanc « Unite the Right » à Charlottesville le 12 août 2017.
Les jurés ont également entendu plusieurs antifa blessés gravement. Un psychologue qui a témoigné pour la défense a déclaré que Fields avait « une longue histoire de problèmes de santé mentale, y compris de troubles bipolaires ».
La voiture de Field vient de frapper la masse des gens.
Susan Bro, la mère de Heyer, a déclaré au jury que la mort de sa fille avait été « une explosion dans notre famille. Nous sommes à jamais marqués par la douleur », a-t-elle déclaré.
Jeanne « Star » Peterson a déclaré que sa vie était « un cauchemar vivant » depuis qu’elle avait été touchée par la voiture de Fields. Sa jambe droite a été brisée et elle a subi cinq interventions chirurgicales pour tenter de la réparer. Elle a également eu une fracture à la colonne vertébrale et n’a toujours pas pu retourner au travail.
« Je traiterai des conséquences des choix de Fields pour le reste de ma vie », a déclaré Peterson.
James Alex Fields
Fields, 21 ans, s’est rendu en Virginie de sa maison de Maumee, dans l’Ohio, pour soutenir la cause nationaliste blanche. Après le rassemblement, alors qu’un groupe important de contre-protestants antifa défilaient dans Charlottesville en criant et en riant, il a arrêté sa voiture, a fait marche arrière, puis a filé dans la foule des contre-protesteurs, selon les témoignages et la surveillance vidéo présentés aux jurés.
Mercredi, Bowie, un antifa noir qui s’est fait prendre dans le coffre de la voiture de Fields quand il a fait marche arrière, a été projeté dans un camion garé et jeté au sol. Il a déclaré au jury qu’en plus d’un bassin cassé et d’autres blessures physiques, elle a été hospitalisée trois fois pour un trouble de stress post-traumatique au cours de la dernière année.
Elle a dit au jury: « S’il vous plaît, sachez que le monde n’est pas un endroit sûr où M. Fields se trouve. »
La fameuse voiture qui a foncé dans la masse des gens.
Dans son témoignage pour la défense, le professeur et psychologue Daniel Murrie de la faculté de médecine de l’Université de Virginie, a déclaré au jury que, même si Fields n’était pas « légalement fou à l’époque, il souffre depuis longtemps de problèmes de santé mentale ».
L’avocate de Fields, Denise Lunsford, l’a qualifié de « personne atteinte de troubles mentaux » et a exhorté le jury à tenir compte de sa longue histoire de problèmes de santé mentale lors de l’examen d’une peine.
Le rassemblement Unite the Right avait été organisé en partie pour protester contre le projet de retrait de la statue du général confédéré Robert E. Lee. Des centaines de membres du Ku Klux Klan, de nationaux-socialistes et d’autres nationalistes blancs se sont rassemblés dans la ville universitaire pour assister à l’un des plus grands rassemblements de militants blancs de la décennie.
Fields est éligible à la peine de mort s’il est reconnu coupable de « crimes de haine » par le gouvernement fédéral. Aucun procès n’a encore été programmé.
Le 9 août 2018,une autre manifestation eut lieu au même endroit avec les mêmes opposants.
« On est dans un état insurrectionnel, on n’a jamais vu ça », a déclaré sur BFM TV Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIe arrondissement de Paris où se sont déroulés la plupart des affrontements, avec des dizaines de voitures brûlées dans plusieurs rues et des bâtiments incendiés.
Les magasins des Galeries Lafayette et du Printemps ont été évacués en raison des violences et des incendies qui menacent plusieurs bâtiments dans le centre de Paris, selon des journalistes de Reuters. Un incendie dans un bâtiment situé au rond-point de l’Étoile a été maîtrisé, mais plusieurs autres feux menacent d’autres immeubles.
Des sources policières déclarent qu’un manifestant a volé un fusil d’assaut dans une voiture de police.
Nos correspondants Jean-François Bélanger et Yannick Dumont-Baron suivent les événements.
Réactions politiques
De Buenos Aires, où il participe au sommet du G20, le président français Emmanuel Macron a fait savoir qu’il tiendra une rencontre interministérielle dès son retour au pays, dimanche. « Je respecterai toujours la contestation, j’écouterai toujours les oppositions, mais je n’accepterai jamais la violence », a-t-il écrit sur Twitter.
Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration, ils veulent le chaos : ils trahissent les causes qu’ils prétendent servir et qu’ils manipulent. Ils seront identifiés et tenus responsables de leurs actes devant la justice.
Emmanuel Macron, président de la France
« Aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des bâtiments publics ou privés soient incendiés, que des passants ou des journalistes soient menacés, que l’Arc de Triomphe soit ainsi souillé. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui à Paris n’a rien à voir avec l’expression pacifique d’une colère légitime. »
Forte présence policière
Toute la journée, l’avenue des Champs-Élysées a été fermée à la circulation. Le ministère de l’Intérieur n’autorisait l’accès aux piétons qu’après un contrôle d’identité et une fouille des sacs.
Pendant que des manifestants pacifiques étaient rassemblés autour de la tombe du Soldat inconnu pour chanter La Marseillaise, la place Charles-de-Gaulle (anciennement connue sous le nom de place de l’Étoile), en amont des contrôles de sécurité, a été le théâtre d’incidents.
Certains manifestants ont tenté de forcer un point de filtrage, selon la police, et ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Un des piliers de l’Arc de triomphe a été couvert du graffiti « Les gilets jaunes triompheront ».
Les forces de l’ordre sont mieux préparées que la semaine dernière, selon notre correspondant Jean-François Bélanger. Les 5000 policiers et gendarmes en tenue antiémeute ont réussi à limiter l’accès à la place Charles-de-Gaulle en utilisant des canons à eau, des grenades dispersantes, des balles de plastique et des gaz lacrymogènes.
Les éléments plus perturbateurs sont des groupes qui « viennent pour casser, qui sont équipés, qui sont structurés », a dit la porte-parole de la préfecture de police Johanna Primevert, qui a notamment mis en cause des groupes d’« ultra-droite ».
Selon le secrétaire d’État du ministère de l’Intérieur, Laurent Nunez, 3000 « casseurs » se trouvaient sur la place de l’Étoile, comparativement à 200 « manifestants pacifiques » sur les Champs-Élysées. « On a affaire à des groupes extrémistes, extrêmement violents qui s’en prennent aux institutions […] qui sont équipés, cagoulés, masqués […] et qui empêchent l’avancée des forces de l’ordre », a-t-il expliqué sur BFM TV.
À la mi-journée, les manifestants s’éparpillaient dans les avenues alentour tout en continuant les affrontements. Plusieurs voitures ont été incendiées.
Samedi dernier, plus de 60 personnes ont été arrêtées à Paris dans les débordements qui ont marqué le deuxième week-end de manifestation du mouvement.
Comparutions rapides pour les auteurs de violences
Le procureur de Paris, Rémy Heitz, a annoncé que tous les auteurs de violences lors de la manifestation des gilets jaunes samedi à Paris seraient jugés rapidement grâce à une mobilisation des magistrats et greffiers dès lundi.
« Je vous informe que mon parquet veillera à engager des poursuites devant le tribunal correctionnel contre tous les auteurs des faits de violences et de dégradations constatées qui seront identifiés, et à ne pas laisser impunies les exactions inacceptables qui ont été commises à Paris aujourd’hui », a-t-il dit dans un communiqué, faisant état de près de 200 personnes en garde à vue samedi en fin de journée.
« Pour ce faire, la permanence du parquet de Paris a été renforcée par la mobilisation de magistrats et de greffiers supplémentaires. De même, et en accord avec le président du tribunal, le nombre d’audiences correctionnelles sera adapté dès lundi, afin de pouvoir juger ceux qui seront poursuivis en comparution immédiate », a-t-il ajouté.
Des gilets jaunes désapprouvent les violences
Certaines figures de proue du mouvement des gilets jaunes ont dénoncé les violences commises par les casseurs, estimant que ces derniers décrédibilisaient leur message.
« Quel est le message que les gilets jaunes veulent faire passer aujourd’hui? Qu’on mette la France à feu et à sang, ou on veut trouver des solutions? Je trouve ça aberrant », a dit Jacline Mouraud sur BFMTV, l’une des premières à manifester sa colère contre le gouvernement sur une vidéo devenue virale. Elle se trouvait sur un blocage du dépôt pétrolier de Lorient.
Sur l’ensemble du territoire, on comptait « un peu moins de 36 000 manifestants » qui ont engagé des opérations « dans le plus grand calme », selon le premier ministre. À Paris, ils étaient 5500.
En dehors de la capitale, 582 blocages étaient comptabilisés à la mi-journée par les autorités françaises, selon des sources syndicales policières. Il y en avait 516 samedi dernier à midi. La circulation était perturbée sur 17 autoroutes, a indiqué le groupe Vinci.
Entre 8000 et 10 000 policiers sont mobilisés pour faire face aux actions des gilets jaunes sur le territoire, dont 5000 à Paris, a déclaré le secrétaire général du syndicat Alternative police, Denis Jacob.
Un périmètre d’exclusion interdisant rassemblements et manifestations a été instauré par le préfet de police de Paris pour « garantir la protection des institutions », notamment autour de l’Assemblée nationale et de l’Élysée.
Lors de la première journée de manifestation des gilets jaunes le 17 novembre, près de 300 000 personnes s’étaient mobilisées, selon le ministère de l’Intérieur. Lors de la deuxième journée, le 24, elles étaient un peu plus de 100 000, dont 8000 à Paris.
Les rencontres entre le premier ministre et des représentants du mouvement vendredi n’ont pas été concluantes, ce qui laisse présager un regain de colère.
Seuls deux gilets jaunes sur les huit invités ont accepté de venir à Matignon. L’un d’entre eux a coupé court à l’entretien après qu’on eut refusé de retransmettre cette discussion en direct à la télévision.
Lendemain d’émeutes à Paris
(le 3 décembre 2018)
Toute la journée de samedi, des casseurs et un certain nombre de «gilets jaunes» ont tenu en haleine plus de 5000 policiers.
Comment a-t-on pu en arriver là ? La question était sur toutes les lèvres au lendemain d’une journée d’émeute qui a fait 133 blessés à Paris et entraîné plus de 400 arrestations. C’était l’incompréhension la plus totale alors que, dimanche matin, le président Emmanuel Macron sitôt rentré d’Argentine est allé rencontrer les forces de l’ordre sur l’avenue Kléber, transformée en véritable scène de guerre.
Toute la journée, les Français ont d’ailleurs attendu un mot du président, qui n’est pas venu. Celui-ci a présidé une réunion de crise dont pratiquement rien n’a filtré, sinon que le premier ministre recevra les chefs de partis et que le retour de l’état d’urgence, réclamé par des syndicats de policiers, n’était pas à l’ordre du jour. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron aurait simplement souhaité « une adaptation du dispositif du maintien de l’ordre dans les jours à venir ».
À Paris, la plupart des observateurs s’entendent cependant pour dire que le président ne pourra pas éviter de s’exprimer cette semaine, alors qu’on n’a pas connu de telles violences en France depuis les émeutes de 2005 qui avaient mis à feu et à sac les banlieues françaises. Toute la journée de samedi, des casseurs, auxquels se mêlaient un certain nombre de « gilets jaunes », ont tenu en haleine plus de 5000 policiers visiblement à bout de forces. Durant 12 heures, les casseurs ont semé la désolation sur les avenues environnant les Champs-Élysées, où manifestait pourtant une foule pacifique. Pendant que des pilleurs souvent sans vestes jaunes dévalisaient les commerces, des casseurs s’en sont même pris à l’Arc de triomphe où brûle la flamme du soldat inconnu.
« Samedi, on a eu le sentiment d’une espèce de vacance du pouvoir », a déclaré au quotidien Le Parisien le centriste Hervé Morin. Celui qui dirige la région Normandie exprimait un sentiment très largement partagé en affirmant que « le président doit parler rapidement » aux Français.
« Mai 68 des classes moyennes »
Marginalisée par ce mouvement spontané qui défie les cadres traditionnels, l’opposition a réagi en rangs dispersés. Les présidents du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont tous deux réclamé des élections législatives. Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, propose, lui, la tenue d’un référendum sur le plan de transition écologique et les hausses de taxes présentés la semaine dernière.
« Je n’ai jamais vu de ma vie un mouvement soutenu par 84 % des Français », disait sur la chaîne Europe 1 le philosophe Luc Ferry. L’ancien ministre estime que la crise est telle qu’elle justifie la dissolution de l’Assemblée nationale. La France a besoin d’une forme de « cohabitation », dit-il, comme elle en a connu à l’époque de François Mitterrand et de Jacques Chirac. Pour l’historien de gauche Jacques Julliard, il s’agit du « Mai 68 des classes moyennes ».
Devant ces violences devenues une constante dans toutes les grandes manifestations parisiennes, plusieurs montrent du doigt un dispositif policier inadapté face à des groupes de casseurs, dont certains étaient même venus samedi avec des haches, des marteaux et des frondes. « Hier, on était dans une situation où bientôt on pourrait être mis en échec : on s’est retrouvés pendant un laps de temps à court de munitions, ça a été une catastrophe », a lancé sur France Info un responsable du syndicat Unsa-police.
Discuter, mais avec qui ?
Mardi, le ministre de l’Intérieur devra d’ailleurs s’expliquer devant le Sénat sur les insuffisances du dispositif policier. Chez les policiers, plusieurs voix dénoncent des ordres venus d’en haut surtout destinés à éviter de faire des victimes chez les manifestants, mais qui mettent les policiers dans une situation intenable. Samedi sur BFM-TV, la représente syndicale Linda Kebbab dénonçait ces groupes anarchistes, connus pour leur activité de casseurs et qui se donnaient rendez-vous publiquement sur Twitter pour aller affronter les forces de l’ordre. De nombreux graffitis anarchistes ont en effet été retrouvés sur les lieux des affrontements. Selon certains, l’ultra-droite était aussi présente.
Toute la journée de dimanche, des gilets jaunes, dont le mouvement se poursuit principalement en région, ont déploré ces scènes de violence qui font de l’ombre aux centaines de villes et de villages où leur action s’est déroulée le plus pacifiquement du monde. Dans Le Journal du dimanche, une dizaine de porte-parole régionaux qui disent représenter l’aile modérée du mouvement ont lancé un appel à structurer le mouvement. Ils réclament des états généraux sur la fiscalité. Mais pour eux, comme pour une majorité de la population, il n’y aura pas de discussion sans moratoire sur les hausses de carburant. D’autant qu’elles doivent se poursuivre dès l’année prochaine. Sans plus de précisions, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a déclaré que le gouvernement était prêt à discuter avec les signataires de cet appel.
Les jours du néolibéralisme semblent comptés dans tout l’Occident,tant mieux!
L’explosion des impôts sur les ménages depuis 2008 par les chiffres By , http://www.lecourrierdesstrateges.fr novembre 25, 2018 Éric Verhaeghe Y a-t-il eu ou non une explosion des impôts sur les ménages depuis 2009? Assez curieusement, alors que les Gilets Jaunes bloquent les rues depuis plusieurs jours pour exprimer leur ras-le-bol fiscal, aucune étude posée n’a examiné clairement ce sujet. […]
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