Nouvel Ordre Mondial:La dette, arme de destruction massive des économies occidentales

« Nous autres, civilisations, savons que nous sommes mortelles » (Paul Valéry)

Selon de nombreux stratèges et experts en économie et industrie militaire, pour la bonne santé du monde il faut une guerre tous les 30-50 ans : c’est ce qu’on nomme pudiquement la « destruction créatrice ». C’est d’ailleurs, une interprétation déviante de la théorie de l’économiste Schumpeter à propos des révolutions industrielles occidentales, créatrice d’emplois, de richesses et en « même temps » destructrice d’activités devenues obsolètes ainsi que des emplois inadaptés.

Or, il n’y a pas eu de guerre de haute intensité telle que celle qui oppose la Russie à l’OTAN, depuis la guerre du Vietnam.

On peut penser que nos « massacreurs du XXe siècle » soient en retard de plusieurs guerres. Mais rassurez-vous, dans cet entre temps qui n’est pas la paix mais la guerre sous le déguisement « des droits de l’homme et de la démocratie », ils ont eu le temps de massacrer plusieurs millions de musulmans, par le monde, et fait condamner à mort 500 000 enfants irakiens en les affamant par un blocus barbare… Il faut bien s’occuper quand on s’ennuie chez soi et qu’on a besoin d’énergie pour faire tourner son économie (Cf. l’Irak, la Libye la Syrie…) !

Les « 30 glorieuses » (1945-1975) qui se sont transformées en « 30 pouilleuses » sous le règne des 3 fossoyeurs, Sarkozy, Hollande et Macron, de la France gaullienne (le remplacement de la droite sociale par la gauche sociétale)… n’était, historiquement, que la fin de la queue de la comète de la reconstruction d’après-guerre et surtout du pillage industriel des richesses du continent africain !

La volonté du Forum de Davos (qui est le véritable conseil d’administration de la « multinationale monde » et qui a vocation à devenir le tuteur de la planète) était de provoquer une guerre en occident depuis au moins 2014 (date de la reprise de la Crimée par la Russie), voire début des années 2000 avec la « révolution orange de la place Maïdan).

La fin des 30 glorieuses coïncident avec la Loi du 3 janvier 1973 (ou loi Pompidou-Giscard-Rothschild) qui met fin à la nationalisation de la Banque de France et qui a pour conséquence « d’obliger » l’État a emprunté auprès des banques privées : la dette est née à cet instant. Depuis l’institution de l’Union européenne (UE), c’est même devenu interdit car c’est inscrit, expressément, dans la constitution européenne.

Au surplus, la fin de la convertibilité dollars-or, accords de Bretton-Woods n’était que l’hirondelle annonciatrice d’un « hold-up » qui permettra la mise en place de la dictature totale du billet vert sur le monde et de la financiarisation des économies occidentales : on produit moins en occident que l’on consomme, désormais !

C’est le système de l’Argent-Dette 

 

Petite piqûre de rappel historique : C’est à la suite de 2ème Guerre mondiale que sous l’impulsion du Conseil national de la Résistance (CNR) que la nationalisation de la Banque de France, et donc, la possibilité pour l’État français à taux zéro pour les dépenses publiques (hôpitaux, infrastructures, industries, recherches…) : c’est une époque révolue, au cours de laquelle les hommes politiques servaient les intérêts supérieurs de la nation française et non ceux des USA et de quelques banquiers tyranniques de la City de Londres et de Wall Street.

Revenons en l’an de grâce de l’année 2023 ou la montagne de dettes à atteint, dans le monde, la somme inhumaine de presque 1 million de milliards de dollars (dettes publiques, privées, ménages, entreprises et produits dérivés…). C’est à travers cette dette mondiale qu’il faut appréhender le phénomène méconnu qui est tirée de cette règle historique : ce ne sont pas les crises économiques qui décident des guerres mais plutôt les liquidations qu’elles exigent face aux dérives monétaires du crédit et de la dette.

En effet, nous avons intégré cette fausse idée que ce sont les crises qui mènent aux guerres, alors que c’est l’inverse.

C’est parce que l’occident a refusé l’amplitude de la dette, qui lui pendait au nez en 2015, 2017, 2019, 2020…que nous avançons vers la guerre.

Avoir refusé la crise de 2008 et donc avoir négligé le problème de l’endettement c’est le résultat qui va nous mener, demain, à l’affrontement inévitable.

À défaut d’avoir traité le cancer monétaire et d’amputer la tumeur de la dette, celle-ci fait des métastases, depuis longtemps, dans les sphères économique, sociale, politique et aussi, désormais, dans les sphères géopolitique et militaire.

Nous sommes passés d’une diplomatie « classique » à une diplomatie militairo-judiciaire du billet vert.

Depuis le début de l’année, deux « importantes » banques américaines (SVB et la Signature Bank… et quelques petites) ont fait faillite selon le FDIC et leurs actifs combinés représentent 319 milliards de dollars en termes d’actifs perdus (soit respectivement : 209 milliards de dollars pour la SVB et 110 milliards pour la Signature Bank)… hors faillite du Crédit Suisse, notamment. Ce constat nous fait dire que la crise de 2023 est la pire crise financière depuis la crise de 1929 !

À titre de comparaison :

  • En 2008, 25 banques ont fait faillite pour 374 milliards de dollars de perte d’actifs,
  • En 2009, 140 banques ont fait faillite pour 171 milliards de dollars de perte d’actifs,
  • 2011, 92 banques ont fait faillite pour 36 milliards de dollars de perte d’actifs.

Par ailleurs, il est erroné de croire que l’UBS (Union des Banques Suisses) a racheté le Crédit Suisse : elle a « saisi » le passif du Crédit Suisse (l’eau) pour le mélanger avec ses actifs (le lait). Ainsi l’actif net d’UBS est amoindri et l’actif net d’UBS-Crédit Suisse reste inchangé. Pourtant l’union de deux ânes n’a jamais engendré un étalon !

Il s’ensuit, à l’aune de ces observations, que d’une part, le franc suisse n’est plus une monnaie de refuge et que, d’autre part, la prochaine banque à s’effondrer sera l’USB ou la Deutsche Bank, ou la BNP… Car les causes objectives de la chute du Crédit Suisse demeurent inchangées.

Rappelons que la Deutsche Bank était cotée à 130 milliards de dollars au NYSE (New York Stock Exchange) en 2007. Après la crise de 2008, l’action a chuté brutalement et elle n’est jamais remontée : aujourd’hui l’action est estimée à 5 dollars !

La Deutsche Bank à 48 000 milliards de produits dérivés. Pour comparaison le PNB de l’Allemagne c’est 3500 milliards d’euros : presque 14 fois le PNB de l’Allemagne en produits dérivés. Le jour ou la Deutsche Bank est affectée, c’est tout le système financier qui s’effondre.

La secousse engendrée par la faillite du Crédit Suisse indique que le potentiel de crise latent va entraîner d’autres secousses et davantage violentes qui entraîneront, inévitablement, l’effondrement : le retour du réel !

Ainsi, depuis 1971 le dollar a perdu 98% de sa valeur. Les USA sont le seul pays qui peut imprimer de l’argent fictif « illimité » et l’échanger contre des biens réels provenant d’autres pays. La financiarisation des économies occidentales leur a permis de s’exonérer de produire des richesses mais de posséder les monnaies de réserve (dollar, euro). Aujourd’hui, le groupe des BRICS représente 80% de la production manufacturée mondiale ! La Chine produit 22% des machines agricoles quand les USA en produisent à peine 7% (comme l’Italie).

Les États occidentaux s’appauvrissent en ne produisant que du tourisme et des produits de luxe, mais au surplus leurs peuples font l’objet d’un « racket permanent » à travers les impôts et taxes qui au lieu de servir à financer des investissements et services publics sont destinés en réalité à payer les intérêts dont la dette publique est grevée : c’est une véritable expropriation en amont qui représente la souveraineté monétaire conférée au système financier privée.

Thomas Jefferson, père de la constitution américaine, luttait de toutes ses forces contre le pouvoir financier qui étendait ses griffes sur la nouvelle nation : « Je crois que, pour notre liberté, les institutions financières représentent un plus grand danger que les armées. Si les citoyens américains les laissaient contrôler l’émission de monnaie, les banques leur retireraient tous leurs biens jusqu’à ce que leurs enfants se réveillent sans abri. »

Le système financier est une oligarchie « extractive », au sens où il extrait la richesse des peuples et des citoyens ordinaires pour la transférer à lui-même, un gouffre dévorant vers le haut. Tout doit être leur propriété, y compris les êtres humains.

Michael Hudson, économiste, a consacré sa carrière à l’étude de la dette, à la fois la dette intérieure (prêts, hypothèques, paiement d’intérêts) et la dette extérieure. Dans ses travaux, il défend constamment l’idée que les prêts et les dettes à croissance exponentielle qui dépassent les bénéfices de l’économie réelle sont désastreux à la fois pour le gouvernement et les citoyens.

À l’aune de ces développements, il ressort que le dollar et l’euro sont non seulement en sursis mais que de surcroît il va forcément y avoir une accélération de la dette ; mais qu’en plus leur avenir face aux États « émergents » (ou plutôt le reste du monde) est plus que compromis à cause des taux d’intérêts.

Par conséquent, ils sont pris entre deux feux : soit ils laissent filer la dette et donc les monnaies s’effondrent ; soit ils maitrisent l’inflation mais les risques sont bien plus grands, puisque les acteurs économiques et les populations n’auront plus accès aux crédits (comme sous le Covid-19, le remède est pire que mal !).

Quelle que soit l’alternative entreprise, la croissance disparait, les industriels fuient la zone euro (et bientôt la zone dollar) et vont s’installer là où le coût des matières premières sont plus bas.

Cette perspective, qui est tout sauf une hypothèse d’école, rappelle le cas du Japon (vassal des USA) : aujourd’hui le Japon n’est plus un Producteur mais un Assembleur, dont la dette est colossale et une population de retraités. Parallèlement, la Corée du Sud, en l’espace de 30 ans a pris la place du Japon et pourtant au départ on avait le titan SONY qui dominait le marché contre SAMSUNG, ou TOYOTA contre KIA…

Quand la machine va s’enrayer, définitivement, le crack sera long et la récession de l’occident n’en sera plus que douloureuse.

Pour Michael Hudson, chercheur et historien de l’économie à travers les âges, démontre que s’il n’y a pas à un moment donné, un effacement pur et simple de la dette, le monde contemporain sera plongé directement dans l’âge sombre. En effet, comprendre le phénomène « Clean Slate » littéralement ardoise effacée, permet d’éviter à l’humanité de passer par la case autodestruction, comme l’a toujours fait le système capitaliste en phase de crise aiguë.

Qu’adviendra-t-il de la rivalité entre la Chine et les USA ? « Mad Max » ou « Soleil vert » (deux films visionnaires sur le monde du XXIe siècles) ?

Au fait, le film dystopique Soleil Vert se passe en 2022

 

 

source : Algérie54


EN COMPLÉMENTAIRE

L’économie mondiale dans l’expectative

 

Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international s’est récemment exprimée1 sur l’état de l’économie mondiale et les solutions à lui apporter pour en améliorer la performance. Elle s’inquiète à juste titre de l’inflation, de l’endettement et de l’inégalité qui fragilisent les économies nationales. Malheureusement, les solutions qu’elle préconise sont mutuellement exclusives et sont donc inapplicables. La raison en tient à l’abstraction qu’elle fait des causes qui expliquent l’état de l’économie aujourd’hui. Nous nous y arrêtons un instant avant d’examiner ses propositions, et conclure que l’économie mondiale est proche d’une crise majeure.

 L’état de l’économie est la conséquence des remèdes apportés à la crise financière, dite des subprimes, de 2008. En un mot, au lieu de pénaliser les banques pour leur manquement à leur devoir fiduciaire, les gouvernements – Washington en tête – les ont soutenus au travers de déficits abyssaux (9,9% et 9,4% du produit intérieur brut américain en 2009 et 2010) et la fourniture d’abondantes liquidités qui en relevant la valeur des titres en bourse – les ont sauvées de la faillite. Les montants fournis par la Réserve fédérale dépassent l’entendement : 16 100 milliards de dollars de 2008 à 2010, selon le Governement Accountability Office2, équivalent de notre Cour des comptes. Ce chiffre correspond au produit intérieur brut de 2012 – c’est-à-dire à la richesse produite aux États-Unis cette année-là.

Il en a résulté un endettement exceptionnel des États – la dette publique américaine excède son niveau de 1945 – mais aussi une inégalité croissante des revenus et des patrimoines – les « sans-grade » payant les malversations de leurs banquiers. Pas étonnant que Kristalina Georgieva – et quelques autres – s’inquiètent de ce que l’avenir nous réserve. Que préconise-t-elle ? Elle émet trois priorités : éliminer l’inflation et l’instabilité financière, améliorer les perspectives de croissance, et promouvoir la solidarité.

Pour atteindre le premier objectif (éliminer l’inflation), les banques centrales doivent réduire les liquidités dans l’économie ce qu’elles ont commencé à faire – les États-Unis en tête. Depuis le 17 mars 2022, la Réserve fédérale relève son taux directeur, le portant de 0,25% à 5,00% aujourd’hui. La Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne suivent la même politique. Le Japon fait exception en maintenant son taux à son niveau de 2009 (0,30%).

En revanche, restaurer la stabilité financière pose problème. Récemment, trois banques3 aux États-Unis ont fait faillite. Ces banqueroutes tiennent tout à la fois de l’incompétence des dirigeants et de la politique de la Réserve fédérale qui, en relevant ses taux, a diminué la valeur de leurs actifs en portefeuille. Elles ont été rapidement liquidées ou rachetées.

Le problème serait résolu si cette même incompétence et cette même politique ne frappait pas l’ensemble du secteur, et plus particulièrement les banques dites « systémiques »4, c’est-à-dire celles capables de faire basculer tout le secteur bancaire dans l’insolvabilité. Le montant des pertes comptables – c’est-à-dire des pertes non-réalisées mais néanmoins réelles – est de 690 milliards de dollars, selon Martin Gruenberg5, directeur du Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC)6 ce qui pourrait provoquer l’effondrement du secteur bancaire. Si une telle éventualité se présentait, la Réserve fédérale devrait injecter des liquidités dans l’économie – c’est ce qu’elle fit initialement pour soutenir les trois banques défaillantes. Ainsi donc, le premier objectif de la directrice générale du Fonds monétaire international pour consolider l’économie mondiale fait-il face à une contradiction : réduction des liquidités, d’un côté, et augmentation de l’autre.

Pour atteindre le second objectif, améliorer les perspectives de croissance à moyen terme, Kristalina Georgieva recommande de « stimuler la productivité et le potentiel de croissance en réalisant des réformes structurelles ». L’expression « réformes structurelles » est un euphémisme qui désigne les réformes à entreprendre pour limiter, voire éliminer, certaines formes de protection sociale. Ce commentaire confirme le précédent qu’elle inclut dans son premier objectif, à savoir la réduction des déficits budgétaires – autre euphémisme visant la protection sociale, jugée trop coûteuse. Les réformes structurelles réduiront la consommation des ménages. Or, les deux-tiers du produit intérieur brut des nations avancées reposent sur cette consommation.

Est-il possible d’accroître la croissance tout en réduisant la capacité des personnes à consommer ? Bien sûr que non. Stimuler la productivité, comme le recommande Kristalina Georgieva, augmentera le potentiel de croissance mais cela prendra du temps, sans compter que le résultat est incertain au vu des paramètres que cette solution implique. En résumé, la solution proposée pour atteindre le deuxième objectif est inopérante.

 

Le troisième objectif, la promotion des solidarités, fait partie du crédo occidental auquel plus personne ne croit depuis longtemps, les nations émergentes en premier auxquelles il est destiné. Inutile de s’y arrêter.

En résumé, il s’agit là d’un exercice de pure forme, convenu, sans grand intérêt d’autant qu’il occulte l’un des risques majeurs qui menace l’économie mondiale : les produits dérivés7. Ils sont inscrits au passif des banques, hors bilan, et échappent de ce fait aux règles prudentielles émises par les autorités nationales et internationales.

Le Crédit Suisse – 45ème banque mondiale – très actif en tant que contrepartie sur ce marché, virtuellement en faillite depuis plusieurs mois, a été racheté par son concurrent, l’Union des banques suisses (UBS), le 19 mars. Etonnant que Kristalina Georgieva n’y ait pas fait allusion car le marché des produits dérivés – cause probable mais non exprimée officiellement – de la faillite du Crédit Suisse est un marché énorme. Selon la Banque pour les règlements internationaux, il s’élève à 632 238 milliards de dollars, soit six fois le produit intérieur brut mondial.

Or ce marché qui couvre de nombreux segments de l’économie (taux de change, taux d’intérêt, produits pétroliers, céréales, etc.) est extrêmement spéculatif. Les banques les plus actives sont cinq banques américaines, JPMorgan Chase, Goldman Sachs, Citigroup, Bank of America et Morgan Stanley qui à elles seules comptabilisent près d’un tiers du risque total (189 893 milliards de dollars)8. Pour limiter leurs risques, elles s’en déchargent pour partie auprès d’autres banques. En tant que contrepartie, le Crédit Suisse est donc tout aussi exposé au risque de faillite que le sont ces banques. Le 19 septembre 2019, le marché au jour le jour de New York, ou marché des « repos »9, connut une crise de liquidité inattendue qui obligea la Réserve fédérale à intervenir. Aucune explication ne fut donnée mais la rumeur laissa entendre que les acteurs de ce marché ne souhaitaient plus prêter au Crédit Suisse. L’intervention de la Réserve fédérale sauva temporairement la banque et la crise fut évitée.             

Les produits dérivés sont l’une des causes principales de la fragilité des banques systémiques, comme l’a démontré la crise des subprimes de 2008. Par nature spéculatifs, ils sont sensibles aux variations de taux d’intérêt et aux évènements politiques. Le relèvement des taux d’intérêt, la guerre en Ukraine et les tensions en mer de Chine sont autant de facteurs susceptibles de provoquer des variations importantes dans la valeur des actifs auxquels ils sont adossés. Compte tenu de cette instabilité, une crise financière majeure ne peut être exclue. Le danger, dans cet environnement fragile, est qu’une banque systémique entraîne dans sa chute l’ensemble du secteur par un effet de dominos sans possibilité pour les banques centrales d’endiguer ce flot tant le volume des produits dérivés est important. Voilà l’état de l’économie mondiale – un état qui requiert l’attention des autorités.

envoyé par Dominique Delawarde

NOTES

  1. Sur la voie de la croissance : trois actions prioritaires, 6 avril 2023.
  2. Opportunities exist to strengthen policies and processes for managing emergency assistance. July 2011.
  3. Silicon Valley Bank, Signature Bank, First Republic.
  4. Les banques « systémiques » sont dites « trop grosses pour faire faillite », la défaillance de l’une d’elles entraînant l’effondrement du système bancaire. Cette désignation est une garantie informelle, mais réelle, du gouvernement fédéral qu’elles ne peuvent faire faillite.
  5. « Recent Bank Failures and the Federal Regulatory Response », March 28, 2023.
  6. Agence fédérale dont la responsabilité est de garantir les dépôts bancaires faits à concurrence de 250 000 dollars.
  7. Les produits dérivés sont des produits financiers dont la valeur dépend du prix d’un actif sous-jacent. Les banques les utilisent pour spéculer sur les cours d’actifs financiers ou réels sans avoir à le détenir.
  8. Source : Office of the Comptroller of the Currency, fourth quarter 2022.
  9. « Repos » pour Repurchase agreements.

 

 

 

 

La Grande Crise Économique Mondiale est déjà commencée

Il semble de plus en plus probable que plusieurs pays, dont le Canada, entreront bientôt en récession. Mais ce choc ne devrait pas être trop violent et déboucher rapidement sur une embellie, pensent des experts. Du moins, ils l’espèrent.

Le ralentissement économique viendra en grande partie de la guerre que les banques centrales livrent à l’inflation à coups de hausses des taux d’intérêt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Invité mardi à prononcer un discours devant des étudiants de l’Université de Waterloo, le sous-gouverneur de la Banque du Canada, Paul Beaudry, n’a pas voulu estimer les risques que la hausse rapide des taux d’intérêt des derniers mois réussisse si bien à freiner l’élan des consommateurs et des entreprises qu’elle finisse par faire basculer l’économie canadienne en récession. Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, ne l’a pas dit non plus le lendemain, mais c’était tout près. « Les chances d’un atterrissage en douceur diminuent », a-t-il admis après avoir augmenté les taux d’intérêt d’un autre 0,75 point de pourcentage, dans sa lutte sans trêve contre l’inflation. « Personne ne sait si ce processus conduira à une récession et, si c’est le cas, quelle sera la gravité de cette récession. »

La Banque d’Angleterre, quant à elle, n’a pas pris de détour au moment d’annoncer, jeudi, une septième hausse d’affilée de son taux directeur, en ajoutant que l’économie britannique était vraisemblablement déjà en récession. « Il y a une forte probabilité que Hong Kong enregistre une croissance négative du PIB cette année », a aussi fait savoir de l’autre côté du globe son secrétaire aux Finances, Paul Chan, a rapporté l’Agence France-Presse.

La récession qui vient

Plusieurs autres suivront, a indiqué mardi Ben May, directeur de la recherche à la firme d’analyse Oxford Economics. En fait, sur 25 économies développées analysées, au moins 14 devraient entrer en récession d’ici la fin de l’année ou le début de 2023, dont les États-Unis, la plupart des pays européens et le Canada.

On entend souvent dire que la définition technique d’une récession est la présence de deux trimestres consécutifs de croissance économique négative. À ce compte-là, l’économie américaine serait déjà en récession depuis le début de l’année, son recul en rythme annualisé étant de 1,6 % au premier trimestre et de 0,6 % au deuxième. Mais une véritable récession est plus que cela. Elle vient aussi avec un recul important de l’emploi, une baisse marquée des revenus, ainsi qu’un repli de la production, des ventes et de l’investissement, rappelait cette semaine l’Associated Press. Les États-Unis n’en sont pas encore là.

Dans le cas présent, le ralentissement économique viendra en grande partie de la guerre que les banques centrales livrent à l’inflation à coups de hausses des taux d’intérêt, mais pas seulement, expliquait dimanche l’économiste britannique Adam Tooze aux abonnés de son infolettre. Il vient du fait qu’elles en font beaucoup trop et beaucoup trop vite parce qu’elles n’ont pas su se coordonner dans leur action et que cela s’accompagne en même temps d’une réduction tout aussi brutale des dépenses des gouvernements.

Au Québec

Au Canada, la récession commencera vraisemblablement dans les prochaines semaines, a prédit mardi Tony Stillo, un autre analyste d’Oxford Economics. Elle sera notamment causée par l’incidence de la hausse des taux d’intérêt sur des Canadiens plus endettés aujourd’hui (1,82 $ pour chaque dollar de revenu disponible) que ne l’étaient les Américains au moment de la dernière crise financière. Elle viendra aussi de leur perte de pouvoir d’achat causée par l’inflation et des répercussions du ralentissement économique mondial sur leurs exportations.

Une multitude d’entreprises ont déjà fermées leurs portes à Montréal,dont surtout des restaurants!

La contraction de l’économie canadienne serait toutefois relativement modérée et devrait prendre fin au milieu de l’année prochaine, pour un recul total de 1,8 % du produit intérieur brut, estime l’économiste. Ce serait moins élevé que la moyenne des récessions des 50 dernières années (-2,5 %), et beaucoup moins que les crises de 1981-1982 (-5,4 %), de 2008-2009 (-4,4 %) et que les six premiers mois de la pandémie de COVID-19 (-13 %).

Les économistes du Mouvement Desjardins s’attendent, eux aussi, à une « légère récession » durant la première moitié de l’année prochaine, ont-ils fait savoir jeudi dans la mise à jour de leurs prévisions économiques. Le Québec devrait, pour sa part, parvenir à s’en tirer, mais tout juste, avec une activité économique « presque neutre jusqu’à la mi-2023[, mais] la ligne sera mince entre une très faible croissance et un léger recul du PIB réel ». À seulement 4,5 % le mois dernier, le taux de chômage devrait ainsi approcher les 6 % dans un an, mais restera relativement bas en raison de la pénurie de main-d’oeuvre.

Comme la plupart des économies développées ne présentent pas de grands déséquilibres ou de grande vulnérabilité, elles ne devraient pas trop accuser le coup de leurs modestes récessions en plus d’en ressortir largement débarrassées de leurs problèmes d’inflation et d’embouteillage dans les chaînes d’approvisionnement, pense Ben May. D’un autre côté, avec toutes les tuiles qui leur sont tombées dessus dans les derniers mois, il n’est pas impossible que d’autres malheurs s’abattent sur elles.

Note électorale

Dans son Rapport préélectoral contrôlé par la vérificatrice générale, le ministère des Finances du Québec avait prévu une « provision pour risques économiques » de 2 milliards par année, pour un total de 10 milliards sur cinq ans, dans l’éventualité d’un choc économique comme une récession. Dans leurs cadres financiers, le Parti libéral du Québec et le Parti québécois ont éliminé cette provision, alors que la Coalition avenir Québec a réduit son total de deux milliards pour la fin de la période visée et que le Parti conservateur du Québec et Québec solidaire l’ont laissée essentiellement telle quelle.

 

 

 

 

 

 

 

Résistance au Nouvel Ordre Mondial:le « Convoi de la liberté » entame son siège à Ottawa pour faire plier Justin Trudeau

Accueillis en héros par les manifestants, mais camouflés par la majorité des médias, plusieurs milliers de camionneurs arrivent à Ottawa ce 28 janvier, après un long voyage de protestation. Ils rejoignent ainsi le « Freedom Convoy » (« convoi pour la liberté ») aux côtés d’une impressionnante foule de manifestants. Les participants au rassemblement arriveront entre aujourd’hui et demain et resteront pour une durée indéterminée. L’objectif est de siéger la capitale jusqu’à ce que Justin Trudeau lève la vaccination obligatoire, ainsi que le passeport vaccinal.

 

 

 

 

 

 

Ils sont partis des quatre coins du pays, sont rejoints par d’autres camionneurs étrangers, et ont levé plus de six millions de dollars en moins de deux semaines à travers la plateforme de dons GoFundMe. Alors qu’ils arrivent sur Ottawa, Justin Trudeau, de son côté, est déclaré cas contact et doit donc s’isoler chez lui.

Deux camps médiatiques très inégaux

À l’étranger, le mouvement est très majoritairement tu. Sur place, entre le Canada et les États-Unis, les médias s’écharpent entre eux et transmettent deux informations bien différentes.

D’un côté, le Journal de Montréal prévoit « 10 000 manifestants » et « 2 700 camions », relevant d’ores et déjà « une rhétorique complotiste », la présence de « groupes d’extrême droite », et une similitude avec l’invasion du Capitole aux États-Unis. Ils écrivent aussi que la sécurité « craint des débordements violents », notamment parce que Catherine McKenney, une conseillère municipale, leur a dit que les manifestants « ne sont pas là juste pour lever la voix contre les obligations vaccinales, mais pour nourrir la haine contre notre tissu social ». Une vision des choses qui est sans surprise partagée par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui n’a pas hésité à qualifier le mouvement de « frange minoritaire, qui ne représente pas le point de vue des Canadiens », s’appuyant sur les « 90 % de camionneurs vaccinés », tout en appelant à ce que « tout le monde se vaccine ».

De l’autre côté, la chaîne d’information américaine Fox News se met en branle pour mettre en avant le mouvement. Ils ont accordé une interview à Theo Fleury, double médaillé d’or aux Jeux Olympiques en hockey, pour qu’il donne son impression sur l’événement. Après s’être ouvertement moqué de Justin Trudeau, lui prêtant volontiers un « syndrome de dérangement vaccinal », il assure que « 50 000 camionneurs et 1,4 million de personnes se retrouveront devant le Parlement à Ottawa, et ils vont y rester jusqu’à ce que Trudeau démissionne ou qu’ils nous rendent toutes nos libertés et tous nos droits. » Des chiffres qui sont largement partagés par les soutiens du mouvement sur les réseaux sociaux.

Deux des plus gigantesques figures médiatiques se sont aussi exprimées en faveur du convoi : Joe Rogan, qui en a parlé dans son podcast (le plus écouté des États-Unis), et Elon Musk, qui s’est fendu d’un habile tweet, faussement mystérieux : « Les camionneurs canadiens règnent. » On ne sait donc pas s’il parle des 90 % défendus par Justin Trudeau, ou des 10 % qui semblent former le convoi. On peut toutefois deviner sa position en lisant son deuxième tweet, juste en dessous : « Les radios citoyennes sont libres de tout contrôle gouvernemental ou médiatique. »

Bientôt un convoi en Europe ?

L’ampleur du mouvement, si elle est étouffée par la plupart des médias, semble avoir insufflé un vent de révolte de l’autre côté de l’Atlantique. Idriss Aberkane s’est fait le relai d’un appel européen, qui voudrait voir un convoi se former de la même façon qu’au Canada pour rouler jusqu’à Bruxelles.

 

Au Canada, manifestants et camionneurs se préparent en fanfare pour le « convoi de la liberté »

 

 

 

 

 

 

Au Canada, des centaines de camionneurs opposés à l’obligation vaccinale se sont mis en route dimanche, partant de Vancouver, pour rouler jusqu’à Ottawa. L’arrivée est prévue pour le vendredi 28. Là-bas, ils doivent retrouver le « convoi pour la liberté », un rassemblement de manifestants opposés aux mesures sanitaires. Leur trajet, qu’ils ont voulu le plus lent possible, pour ralentir le trafic, ne se fait pas sans embûches.

Un mouvement qui se veut solidaire

Leur objectif : faire reculer le gouvernement concernant l’obligation vaccinale requise pour passer la frontière. Cela étant, les participants ne s’arrêtent pas là, et souhaitent que l’obligation vaccinale soit levée pour tous les corps de métiers : « Permettons à tout le monde de retourner au travail et mettons fin à cette rhétorique divisive et discriminatoire », a confié un camionneur au Vancouver Sun.

Cette solidarité n’est pas sans rappeler le mouvement des dockers de Trieste, en Italie, qui avaient vivement protesté en octobre dernier. Là aussi, la protestation semble être bien accueillie par les Canadiens.

Dans un article du Journal de Montréal, on lit aussi que « certains élus conservateurs ont publiquement affiché leur soutien ». Parmi eux, le politicien Andrew Scheer, qui s’est attaqué à la politique de Justin Trudeau sur Twitter en félicitant les camionneurs : « Merci aux camionneurs ! Trudeau s’attaque à la liberté individuelle et menace la capacité de tout le monde à faire son épicerie à cause de sa surenchère dans les mandats de vaccination. Il est la plus grande menace pour la liberté au Canada », a-t-il écrit.


Ce dont le Canada a besoin, c’est une « quarantaine politique » de Justin Trudeau

 

Un mouvement de masse contre le mandat Covid se déroule d’un océan à l’autre à travers le Canada en solidarité avec les camionneurs transfrontaliers. Des dizaines de milliers de personnes se joindront aux camionneurs à Ottawa. 

Selon Justin Trudeau, les camionneurs non vaccinés « peuvent présenter un risque de transmission de la COVID-19 au grand public ». Quelle absurdité. Les camionneurs restent pour la plupart du temps dans leur camion, ils effectuent des tâches administratives et supervisent le chargement et le déchargement. Ils livrent les marchandises et ont des contacts limités avec les grand public.

Tous les camionneurs transfrontaliers devront « être vaccinés afin d’éviter une quarantaine de 14 jours », précise Justin Trudeau.

 

Trudeau a-t-il été vacciné ?

Est-ce pertinent pour le Convoi de la liberté en solidarité avec les camionneurs ? Le Premier ministre exige que les camionneurs soient vaccinés. Justin a-t-il été vacciné ?

Vérifiez-le et décidez par vous-même : il y a des indications, encore à confirmer, que le premier ministre Trudeau n’a pas été vacciné.

Voir vidéo, témoignage et analyse de Registered Nurse ).

cliquez sur l’image ci-dessous

 

 

 

 

 

 

 

Le commerce entre les États-Unis et le Canada constitue la pièce angulaire de notre économie nationale

Les précédents gouvernements canadiens ont protégé les structures du commerce transfrontalier nord-américain. Et maintenant, Justin Trudeau nous a entraînés dans le plus grand gâchis économique de l’histoire de notre pays, tout en violant les droits fondamentaux des Canadiens.

Ce dont nous avons besoin ici au Canada, c’est d’une «quarantaine politique» indéfinie de notre non illustre premier ministre. 

Je peux dire en tant qu’économiste que cette décision irresponsable du gouvernement Trudeau (qui est en cours) aura des impacts dévastateurs sur les producteurs, les camionneurs, les compagnies de transport ainsi que sur tout le réseau du commerce de gros et de détail. Cela nous affectera tous.

Il est prouvé que le commerce transfrontalier est délibérément miné. Ce mandat politique crée déjà des pénuries de biens essentiels, notamment de la nourriture, du carburant et des produits pharmaceutiques. Cela affectera également la livraison de produits essentiels expédiés via les États-Unis depuis la Chine, l’Union européenne et l’Amérique latine.

Nous devons veiller à ce que le commerce transfrontalier entre les États-Unis, le Canada et le Mexique soit pleinement rétabli.

Tous les mandats covid-19 doivent être dûment suspendus.

Nous devons affronter et questionner la légitimité du gouvernement Trudeau.

Nous devons engager un dialogue impliquant les camionneurs, les propriétaires des sociétés de transport, les forces de l’ordre, les douaniers des deux côtés de la frontière, les producteurs, les grossistes, les détaillants.

Le gouvernement dira : Nous nous engageons à sauver des vies, à protéger les gens contre « V le virus ». Quelle absurdité. Ils manipulent le commerce transfrontalier. Ils détruisent la vie des gens.

Le gouvernement Trudeau est corrompu. Cette décision lourde de conséquences a été prise au nom de puissants intérêts financiers.  Son intention tacite est de déclencher une nouvelle vague de faillites.

Il est important que les mandats et les restrictions du gouvernement en matière de Covid-19 soient levés et que le commerce transfrontalier soit protégé et soutenu.

#Oui, c’est un vaccin tueur

Les différents mandats de Covid ont été utilisés pour mener la campagne de peur et encourager les Canadiens à prendre leur nouvelle dose de vaccin (booster).

Alors que les médias répètent sans cesse que le virus est plus dangereux que le vaccin, les effets dévastateurs du vaccin à ARNm sont maintenant confirmés de manière irréfutable.

Les chiffres officiels des décès liés au vaccin signalés sont régulièrement publiés par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’UE. Ils ne sont pas publiés par Santé Canada. Voir la déclaration de Doctors for Covid Ethics .

Selon le dernier rapport du VAERS : 

« Il y a eu plus de décès, plus d’invalidités permanentes et plus d’hospitalisations à la suite des vaccins expérimentaux COVID-19 [aux États-Unis], qu’il n’y en a eu après tous les vaccins approuvés par la FDA au cours des 31 dernières années combinées. »

De plus, les effets dévastateurs du vaccin sont maintenant confirmés par un  rapport confidentiel de Pfizer publié en novembre dans le cadre d’une procédure d’accès à l’information (FOI) . Les données sur les décès et les événements indésirables enregistrés par Pfizer dans ce document confidentiel sont désormais dans le domaine public. Ils ne voulaient pas que nous le lisions :

Ce qui est contenu dans le rapport « confidentiel » de Pfizer est une preuve détaillée des impacts du « vaccin » sur la mortalité et la morbidité. Ces données qui émanent de la « bouche du cheval » peuvent maintenant être utilisées pour affronter ainsi que formuler des procédures judiciaires contre Big Pharma, les gouvernements, l’OMS et les médias.

Il s’agit de facto d’un Mea Culpa de la part de Pfizer. #Oui, c’est un vaccin tueur.

L’ initiative Convoi de la liberté  se concentre sur le contexte politique plus large, en vue de confronter le gouvernement Trudeau et d’abroger le récit de Covid-19 et ses divers mandats politiques, y compris le vaccin à ARNm.

Ce mouvement ne doit pas être détourné de son objectif. Il doit se concentrer sur l’abrogation immédiate du vaccin à ARNm, qui a entraîné une tendance à la hausse de la mortalité et de la morbidité.

Il est essentiel de dissiper les mensonges.

Le test Covid-19 est invalide. Les données utilisées pour justifier les mandats Covid-19 n’ont aucun sens

Le test RT-PCR qui est utilisé par les gouvernements pour justifier leurs mandats politiques a maintenant été déclaré invalide à la fois par l’OMS et le CDC (qui a demandé son retrait aux États-Unis à compter du 31 décembre 2021).

Toutes les données relatives aux soi-disant « Cas Covid confirmés » résultant du test PCR sont totalement invalides.

Les kits de test rapide Covid-19 à domicile

En novembre 2021, 94 millions de kits de test rapide à domicile (kits d’autotest et de test antigénique) ont été livrés et distribués aux provinces, et 140 millions de kits supplémentaires ont été commandés par le gouvernement fédéral au début janvier pour un coût de 1,7 milliard de dollars.

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Le Canada compte 38,5 millions d’habitants et nous avons maintenant 234 millions de kits de test rapide qui ont contribué au cours des deux derniers mois à faire grimper les cas dits positifs du Covid-19.

Cela a créé la panique dans les familles partout au Canada. La campagne de peur est passée à la vitesse supérieure.

Ironiquement, les kits d’antigène et d’auto-test recommandés par Santé Canada sont classés comme moins fiables que le test PCR qui est maintenant reconnu comme «l’étalon-or» .  Le test PCR est totalement dysfonctionnel. Il ne Il ne permet pas de détecter et  d’identifier le SARS-CoV-2.

Tous ces chiffres sur les « cas confirmés de Covid-19 » n’ont aucun sens.

Les chiffres officiels (Royaume-Uni, États-Unis, UE) sur les décès et les effets indésirables liés au vaccin sont RÉELS.

Le convoi canadien pour la liberté :  première étape vers le développement d’un vaste mouvement de masse

Le mouvement Convoi de la liberté a l’appui de de plus de 65 pays. Les camionneurs australiens enverront un convoi à Canberra le 31 janvier.

Plus de 60 000 camionneurs des États-Unis dont 15 000 de la Californie traverseront la frontière et se retrouveront à Ottawa pour cet événement important.

Dans un sondage en ligne de CTV, 77 % des Canadiens ont voté en faveur du Convoi pour la liberté en appui aux  camionneurs. (sur 17 698 suffrages exprimés). 12.3o pm (27 janvier).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un nombre imposant de véhicules dans le secteur du parlement à Ottawa

 

Un nombre impressionnant de véhicules avait envahi le centre-ville d’Ottawa dans le secteur du parlement, vendredi soir.

La mobilisation des camionneurs a commencé à prendre forme dans l’après-midi devant le parlement. De nombreux manifestants provenant du Québec font partie des opposants contre la vaccination obligatoire des camionneurs transfrontaliers et autres mesures sanitaires.

Sur la rue Wellington devant le parlement, un Sherbrookois, assis sur la portière d’un véhicule en marche, anime la foule en jouant du tambour.  «Enough is enough man! on veut notre liberté!» lance le manifestant, tout sourire, au journaliste de La Presse Canadienne. 

Dans le véhicule qui le précède, le conducteur brandit une pancarte sur laquelle il est écrit «Nous sommes les marginaux!». 

«Trudeau nous traite de marginaux. Il verra samedi qu’est ce que des marginaux sont capables de faire», a prévenu le conducteur à La Presse Canadienne. 

En fin d’après-midi, ils étaient plusieurs centaines devant la colline du Parlement où beaucoup de drapeaux du Québec se mêlaient aux drapeaux patriotes, à ceux du Canada et aux pancartes affichant des slogans hostiles au premier ministre Justin Trudeau. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paul Poulin, un vétéran du Royal 22e Régiment, s’est déplacé au parlement dans le but de faire «tomber toutes les restrictions» et il promet de «rester le temps qu’il faudra». 

«Quand la vérité sortira, c’est triste à dire, mais il y a des gens qui devront passer au jugement», a expliqué l’homme vêtu d’un uniforme milliaire avant d’ajouter en désignant le parlement: «Si vous vous demandez si je suis un complotiste, moi je ne fais pas de complot, aller dans la grosse cabane derrière moi si vous voulez trouver des complots». 

Le camionneur André Landry a fait la route depuis Grand-Remous avec sa femme pour manifester. Les deux refusent de se faire vacciner. «Je suis assez raide que les aiguilles ont cassé quand ils ont essayé de me vacciner», a plaisanté le camionneur plutôt costaud qui ne croit pas en l’efficacité des vaccins. 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Je ne peux plus aller aux États-Unis, mais c’est pas grave, dans mon boute j’ai de l’ouvrage en masse», a-t-il expliqué en disant qu’il manifeste par solidarité pour ses collègues, mais aussi pour que cessent «toutes, toutes, toutes les restrictions». 

Interrogé sur la possibilité que des groupes mal intentionnés se servent de la cause des camionneurs pour commettre des actes déplorables, André Landry a répondu «qu’icitte c’est toute du monde pacifique, à part si des antifas cherchent à faire du trouble». 

Quand le journaliste de La Presse Canadienne lui fait remarquer que quelques minutes plus tôt, trois hommes l’ont entouré en lui lançant des insultes et en criant «f… you! get away now!», le forçant ainsi à quitter les lieux en plein milieu d’une entrevue, le camionneur de Grand-Remous garde le sourire et explique que c’est parce «qu’il y a plein de monde comme vous autres qui content des menteries».

Selon lui, et plusieurs manifestants rencontrés devant le parlement, les journalistes, les médecins et les politiciens mentent à la population. 

Une grande mobilisation samedi

Pendant ce temps, plusieurs convois en provenance de plusieurs régions du pays se préparent à la grande mobilisation de samedi dans la capitale.

À Les Coteaux en Montérégie, Dominick Prud’homme en était aux derniers préparatifs vendredi après-midi d’un convoi qu’il organise dans sa région.

Il est doublement vacciné, sa femme, qui l’accompagnera dans la capitale samedi, l’est également.

«On est vacciné, on est quelques autos qui partons, tous des vaccinés ensemble», a mentionné M. Prud’homme.

«J’ai embarqué dans ce mouvement-là principalement parce que je suis contre le passeport vaccinal», a-t-il dit avant d’ajouter: «Je me demande jusqu’à quel point là on va continuer de viser les non-vaccinés et leur enlever des droits?».

Il a expliqué à La Presse Canadienne qu’il avait suivi la plupart des mesures sanitaires depuis le début de la pandémie, mais que maintenant, il en a «plein son truck».

«Je suis bien loin d’être un scientifique ou un expert dans le domaine, mais si on regarde ce qui se passe, on a à peu près les pires mesures, puis on a le pire bilan», a t-il mentionné pour expliquer son exaspération.

Plus la journée avançait vendredi,28 janvier 2022 et plus le centre-ville d’Ottawa se remplissait de camions et plus les klaxons se faisaient entendre près du parlement.

Vers 19h, une boule de feu, qui pourrait être un feu d’artifice, a été lancée dans les airs sur la rue Queen, non loin du parlement.

Le Service de police d’Ottawa a déclaré qu’il avait appelé des renforts pour aider au maintien de la paix alors que des milliers de véhicules, dont des camions lourds,  poursuivaient leur route vers la capitale nationale vendredi.


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La France et Macron s’enfoncent

Emmanuel Macron et la France s’enfoncent dans une sorte de guerre avec l’Islam et le monde musulman où politique intérieure et extérieure ne font qu’un. Et une frange québécoise veut s’enfoncer avec eux, dont le premier ministre Legault.
Le 22 octobre, au lendemain de la décapitation immonde de Samuel Paty, Macron a déclaré : « Nous défendrons la liberté […] et nous porterons la laïcité, nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent ». En gros, il dit que la France ne renoncera pas aux caricatures du prophète Mahomet.

Précisons d’emblée que l’attaque immonde à Conflans-Sainte-Honorine tout comme celle à Nice doivent être condamnées sans équivoque.

Ceci dit, la réaction d’Emmanuel Macron comme celle de la classe politique et médiatique française manque totalement le coche. Ils campent leur position en invoquant la république et la liberté d’expression.

Tout d’abord, l’idée républicaine ne se résume pas au seul mot « liberté » ou au vocable « liberté d’expression ». Laisser entendre cela, c’est comme faire un trépied qui n’a qu’un seul pied.
Il y a trois colonnes indissociables dans une république à la française : liberté, égalité et fraternité. Or, dans la conception macronienne, « égalité » et « fraternité » sont évacuées.

« Égalité ». Tout le monde sait qu’il n’y en a pas en France. Il suffit de visiter les cités de banlieue de Paris et de d’autres grandes villes françaises comme Marseille ou Nice pour s’en convaincre. Ou se rappeler les « gilets jaunes » et les manifestations contre la réforme des retraites. Ou regarder le film Les misérables de Ladj Ly (2019).

Qui fait semblant de l’ignorer court à sa perte.

« Fraternité ». Respecter cet élément de la république exigerait qu’on respecte les croyances et des rituels de tous les citoyens, qu’on cherche promouvoir ce qui rassemble, non pas ce qui divise.

Or Emmanuel Macron, en disant que la France ne renoncera pas aux caricatures du prophète Mahomet, comme celles de Charlie Hebdo, transforme le droit de faire de telles caricatures en un devoir de le faire. Bref, au lieu de dire, « Tu as le droit de le faire », il dit essentiellement, « Tu dois le faire ».

Il s’avère pour beaucoup de musulmans représenter le prophète de quelque façon que ce soit, est sacrilège, à plus forte raison quand on le caricature de façon insultante somme l’a fait Charlie Hebdo.

En transformant le « tu as le droit » en « tu dois », Macron invite les Français à insulter des millions de concitoyens de confession musulmane. Donc, pour la fraternité, cette 3e colonne qui sous-tend la république, il faudrait repasser.

À la question à savoir si on a le droit de caricaturer le prophète, Macron aurait eu respecter les principes républicains en répondant :   Vous en avez le droit. Mais j’y suis vivement opposé personnellement et dans notre volonté bien républicaine de bâtir sur la fraternité et sur ce qui nous rassemble et non sur ce qui nous divise, je vous invite fortement à ne pas le faire.

Mais il n’a pas dit cela, même quand il a reculé un peu à la lumière de la réaction viscérale contre ses propos, mais surtout à voir la campagne de boycottage actuelle de produits français.

Cette guéguerre française contre l’Islam et le monde musulman cache des squelettes dans le placard de l’histoire française, notamment la guerre d’indépendance de l’Algérie après une colonisation de 130 ans. [1]
Mais elle cache aussi une politique étrangère qui leur pète dans la face – le fameux « blowback »–, soit celle du soutien des djihadistes par la France, et d’autres pays, dont le Canada et les États-Unis, dans la guerre contre la Syrie.  Laurent Fabius n’a-t-il pas dit du Front Al-Nosra (Al Qaeda en Syrie) « Ils font du bon boulot sur le terrain [Syrie] » (Le Monde, 13 déc. 2012).

Idem dans la guerre non déclarée contre la Russie par djihadistes tchétchènes interposés – le terroriste qui a décapité Samuel Paty est un réfugié tchétchène.

Tout ce beau monde faisait des attaques terroristes avec la bénédiction de la France et de ses alliés occidentaux. Ils ont perdu ces guerres et ils sont revenus. Quand ça leur pète dans la face, au lieu de reconnaître l’iniquité de leur propre politique, ils cherchent à trouver des bouc-émissaires pour mieux la cacher et cacher la destruction qu’elle a laissée.

caricature musulmane de Macron

NOTES 

L’Algérie vient de signifier au ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, son refus d’accueillir les personnes que la France compte expulser.

Lors de son séjour à Alger, le ministre français de l’Intérieur, avait remis une liste de « français d’origine algérienne » que l’Algérie refuse d’accueillir pour la simple raison qu’ils sont nés en France, et que l’Algérie considère que français et non algériens.

Nés de parents algériens, ces français ne sont ni des migrants clandestins, ni auteurs de documents algériens, enregistrés dans les représentations consulaires algériennes en France

[1] Une grande attention est accordée (dans les médias français et dans la bouche des « spécialistes » de l’islam, et qui ne sont pas musulmans ) à la manière exotique de tuer (couper la tête) par les terroristes présumés. En fait, la décapitation est aussi française que la soupe à l’oignon, donc elle n’est pas si exotique qu’on le dit. La guillotine était la méthode d’exécution nationale préférée (comme la chaise électrique aux États-Unis). Les Français ont décapité leur roi et leur reine. Pendant la bataille d’Algérie, les paras français (dont un certain J.M. Lepen, ex candidat à la présidence franaise, et dont la fille vise la même fonction) ont joué au football avec des têtes de rebelles hachées (voir ci-dessous).

C’est Napoléon avait introduit la décapitation au Moyen-Orient, et non l’inverse. Au cours de sa campagne en Égypte, le général Bonaparte ayant appris un soulèvement dans un village avait ordonné à son adjudant Croisier de s’y rendre, d’entourer toute la tribu, de tuer tous les hommes sans exception, et d’amener femmes et enfants au Caire. Ses ordres ont été exécutés rapidement. De nombreux enfants et femmes conduits à pied sont morts en chemin et, quelques heures plus tard, des ânes chargés de sacs sont apparus sur la place principale du Caire. Les sacs ont été ouverts et les têtes des hommes exécutés de la tribu coupable ont roulé sur la place, a écrit l’historien.