Planète: la seule issue se trouve sous terre, selon certains experts

Les solutions aux menaces les plus graves pesant sur l’avenir de la planète se trouvent… sous nos pieds, affirment certains experts.

Vue du Tunnel Bourbon construit sous Naples pour offrir au roi Ferdinand II de Bourbon une échappatoire après les émeutes de 1848, le 7 mai 2019

Du réchauffement climatique aux pénuries alimentaires en passant par la surpopulation, pour chacun de ces problèmes, il suffit de creuser, affirment ces experts interrogés par l’AFP en marge d’un congrès mondial sur les tunnels, qui s’est tenu cette semaine à Naples (sud).

« Nous arrivons à un moment de notre histoire dans lequel il nous faut commencer à chercher de nouveaux espaces », a ainsi assuré Han Admiraal, ingénieur civil et spécialiste du « souterrain ».

Selon lui, les efforts nécessaires pour atteindre sept des 17 objectifs fixés par l’ONU en matière de développement durable, de la pollution urbaine à la faim dans le monde, pourraient être considérablement allégés en cherchant de l’espace sous terre.

« Nous ne semblons pas réaliser que nous sommes en train de perdre chaque année de grandes superficies de terre arable à un rythme alarmant, là où nous devrions au contraire les augmenter pour nourrir la population mondiale en pleine croissance », explique cet expert.

Or, « les espaces souterrains pourraient facilement être utilisés pour l’agriculture », affirme-t-il, tout en visitant le Tunnel Bourbon, construit sous la ville de Naples pour offrir au roi Ferdinand II de Bourbon une échappatoire après les émeutes de 1848.

Des percées scientifiques dans des domaines comme l’aquaponie, un système qui réunit culture et élevage de poissons, peuvent aussi aider à augmenter l’offre de produits alimentaires, sans augmenter les surfaces cultivées, tout en réduisant fortement les coûts de transport si de telles « fermes » sont installées sous les villes.

– Soja ou lupin contre viande –

Certaines plantes comme le fenouil, le radis, la coriandre ou même la laitue sont déjà cultivées sous terre, assure M. Admiraal.

« Nous pourrions envisager d’ajouter des plantes comme le soja ou le lupin, qui peuvent être utilisés pour produire des aliments plus protéinés, pouvant servir de substitut à la viande », réduisant ainsi d’autant notre dépendance à l’un des plus grands responsables du réchauffement climatique: l’industrie de la viande.

Certaines plantes comme le fenouil, le radis, la coriandre ou même la laitue sont déjà cultivées sous terre

 

« Nous pourrions aussi penser à l’utilisation des parkings souterrains: nous savons que les voitures tuent les villes. Nous sommes en train de passer à la voiture électrique, à des voitures automomes, à leur partage. La question est donc de savoir si tous ces espaces seront encore utiles à l’avenir, de la même manière qu’ils le sont aujourd’hui », ajoute l’expert.

L’ingénieur néerlandais Han Admiraal, spécialiste des espaces souterrains, le 7 mai 2019 dans le Tunnel Bourbon creusé sous Naples pour fournir une échappatoire au roi Ferdinand II de Bourbon après les émeutes de 1848

 

De Boston à Oslo, Rio de Janeiro, Seattle et Sydney, des infrastructures comme des autoroutes multi-voies sont déjà enterrées et les espaces libérés convertis en parcs, relève de son côté Antonia Conaro, experte en planification urbaine.

« Les villes où la croissance de la population est très forte, et qui manquent de ressources, cherchent des moyens innovants pour se développer », explique-t-elle.

« Elles envisagent par exemple de bâtir des cités flottantes mais réalisent que ce n’est pas forcément la solution parce que cela affecte la vie marine et qu’elles sont difficiles à construire. Donc pourquoi ne pas chercher sous terre? », ajoute Mme Conaro, membre, tout comme M. Admiraal, du comité international sur l’espace souterrain (Itacus).

Des métropoles énormes comme Singapour ou Hong Kong ont déjà commencé à changer leur législation pour permettre à des universités, des bibliothèques, des cinémas ou des centres commerciaux de s’installer sous terre.

Et les arbres plantés sur les terrains gagnés sur le béton ou le macadam sont autant de contributions, aussi minces soient-elles, à la lutte contre la pollution de l’air.

S’abriter sous terre peut aussi permettre à la population de se protéger des fortes intempéries, comme les cyclones, redoutées avec le réchauffement climatique.

« Face aux inondations et autres catastrophes naturelles, cela peut vraiment rendre la ville plus résistante, si on en exploite le potentiel souterrain », juge cette experte.

« La fibre optique peut apporter la lumière sous terre et il est possible aujourd’hui de simuler une luminosité propre à la lumière naturelle », assure-t-elle.

La survie des plantes sans les rayons du soleil est au centre de nombreuses études, qui cherchent en particulier la fréquence optimale sur le spectre de la lumière pour permettre la photosynthèse, indispensable à la croissance des végétaux.

 

 

Un cofondateur de Facebook appelle à démanteler le groupe

JUSTIN SULLIVAN L’un des cofondateurs de Facebook appelle dans une longue tribune au vitriol à démanteler le groupe

 

 

Une nouvelle voix s’est élevée jeudi contre Facebook et pas des moindres: l’un de ses cofondateurs, Chris Hughes, a appelé dans une longue tribune au vitriol à démanteler le groupe et à lui imposer un contrôle strict.

M. Hughes, qui a fondé le réseau social avec Mark Zuckerberg il y a quinze ans dans un dortoir de l’université de Harvard, le dit tout de go dans le New York Times: « Il est temps de démanteler Facebook » en séparant le réseau social, son activité originelle, des applications Instagram et WhatsApp.

Celui qui a depuis quitté l’entreprise et affirme avoir vendu ses parts en 2012 s’en prend même directement à l’actuel patron, Mark Zuckerberg, qu’il accuse d’avoir sacrifié la protection de la vie privée des utilisateurs au profit du « clic » et d’avoir éliminé la concurrence sans état d’âme.

Ce très long texte est accompagné d’une photo où l’on peut distinguer les deux hommes, visages juvéniles, sur le campus de la prestigieuse université en 2004.

« C’est un être humain. Mais c’est son humanité même qui rend son pouvoir, hors de contrôle, si problématique », écrit aujourd’hui Chris Hughes de son ancien condisciple.

Mark Zuckerberg « a créé un Léviathan qui élimine l’esprit d’entreprise et restreint le choix des consommateurs », affirme M. Hughes, désormais membre de l’Economic Security Project qui milite pour l’instauration d’un revenu minimum d’existence aux Etats-Unis, et du Roosevelt Institute.

Selon lui, M. Zuckerberg pourrait décider à lui seul de configurer les algorithmes de Facebook pour modifier ce que les abonnés voient sur leur fil d’actualité ou les paramètres de protection de la vie privée.

« Je suis en colère du fait que la priorité qu’il a accordée à la croissance l’ait amené à négliger la sécurité et la civilité pour la course aux clics », regrette-t-il, affirmant par ailleurs que « le gouvernement doit tenir Mark pour responsable » de cette situation.

« Facebook accepte le fait que son succès s’accompagne d’une responsabilité », a réagi Nick Clegg, responsable de la communication du groupe, auprès de l’AFP.

« Mais on ne peut pas faire appliquer cette responsabilité en appelant à démanteler une entreprise américaine à succès (mais uniquement) via l’introduction méticuleuse de nouvelles règles pour internet. C’est exactement ce à quoi a appelé Mark Zuckerberg », a-t-il ajouté, précisant que ce dernier rencontrait des responsables politiques cette semaine.

Le patron du réseau social doit notamment rencontrer le président français Emmanuel Macron vendredi à Paris.

– Monopole –

Facebook, qui a racheté Instagram (partage de photos) en 2012 puis WhatsApp (messagerie instantanée) en 2014, revendique 2,7 milliards d’utilisateurs mensuels sur l’ensemble de ses plateformes. Le groupe a dégagé un bénéfice de 2,43 milliards de dollars au premier trimestre cette année.

Mais il est empêtré dans une série de scandales autour des contenus motivés par la haine ou trompeurs qui circulent sur son réseau mais aussi autour de l’utilisation indue de données privées de ses abonnés. Le groupe pourrait notamment écoper d’une amende de plusieurs milliards de dollars de la part de l’agence fédérale de régulation du commerce.

Pour Chris Hughes, Facebook est devenu un monopole, qu’il convient de démanteler « dans un délai court »: régulateurs et élus doivent se saisir urgemment de ce dossier avec, le cas échéant, la menace d’un procès anti-monopole devant les tribunaux.

Et même, dit-il: « Juste démanteler Facebook n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’une nouvelle agence, chargée par le Congrès de réguler les entreprises technologiques ».

Chris Hughes rejoint ainsi d’autres critiques virulents, comme le financier George Soros qui étrille régulièrement Facebook et d’autres géants d’internet, qu’il décrit lui aussi comme des « monopoles toujours plus puissants ».

M. Hughes rejoint aussi la sénatrice Elizabeth Warren, candidate démocrate à la présidentielle de 2020, qui a proposé récemment de « démanteler ces monopoles » et qui a d’ailleurs estimé jeudi sur Twitter que Chris Hughes avait « raison ».

Mais pour la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager, pourtant grande pourfendeuse de la puissance des colosses américains, démanteler ces géants n’est pas la meilleure solution et ne devrait être envisagée qu’en dernier recours car « il y a un risque que, même si nous démantelons ces sociétés, elles redeviennent grosses très rapidement avec les effets de réseau ».

Déjà très critiqué pour ne pas avoir anticipé les manipulations politiques orchestrées via son réseau –en particulier lors de la campagne présidentielle américaine remportée par Donald Trump en 2016–, Facebook est aussi vilipendé pour la gestion des données personnelles de ses usagers, qui fondent son modèle économique, depuis le scandale Cambridge Analytica en 2018.

 

 

 

 

Le Canada, un havre de paix pour les blanchisseurs d’argent

Le Canada ne parvient pas à stopper 99,9 % des cas de blanchiment d’argent sur son territoire, estime l’Institut C.D. Howe. Pire encore, il ne voit souvent même pas passer ce qui pourrait s’élever à plus de 100 milliards de dollars par année.

Le Fonds monétaire international a estimé il y a 20 ans que le blanchiment d’argent représentait entre 2% et 5% de l’économie mondiale.

Les dispositifs de protection et de lutte contre le blanchiment d’argent « sont parmi les plus faibles des démocraties libérales occidentales », déplore une analyse dévoilée mardi par l’Institut C.D. Howe. Non seulement les règles des autorités canadiennes ne leur permettent-elles pas de voir les crimes qui sont perpétrés, mais elles laissent leurs auteurs profiter d’un confortable anonymat en plus de multiplier les embûches sur la route de ceux qui voudraient suivre leurs traces pour les démasquer, dit son auteur, le juriste et collaborateur auprès du bureau canadien de Transparency International, Kevin Comeau.

Le Canada n’est pas le seul endroit dans le monde où l’argent des criminels, des fraudeurs et autres dirigeants corrompus peut être discrètement réintroduit dans l’économie légale, observait déjà le C.D. Howe dans une autre étude en septembre. Le Fonds monétaire international a estimé il y a 20 ans que le blanchiment d’argent représentait entre 2 % et 5 % de l’économie mondiale, ce qui équivaudrait à environ 40 milliards à 100 milliards par an au Canada. En 2011, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a avancé une estimation beaucoup plus basse (entre 5 milliards et 15 milliards) qui ne tenait toutefois compte que de l’argent issu du crime au pays. Or, on sait que les airs de plus grande respectabilité des pays développés y attirent beaucoup d’argent sale provenant d’ailleurs, une tendance que la grande permissivité des règles canadiennes ne peut que renforcer.

« Bien qu’il soit impossible d’estimer le montant exact de ce blanchiment, une estimation réaliste de la quantité d’argent sale blanchi au Canada chaque année se situerait entre 100 et 130 milliards », dit Kevin Comeau. Et si le gouvernement américain et les Nations unies ont déjà estimé que 99,9 % du blanchiment d’argent se passe sans être inquiété, poursuit-il, il n’y a pas de raison de croire que le Canada fasse mieux, bien au contraire.

Recommandations ignorées

Pour freiner ce fléau, dit le C.D. Howe, le Canada devrait changer la loi pour forcer le dévoilement de l’identité des véritables responsables et bénéficiaires des compagnies, fiducies et propriétés immobilières. Une fois débarrassées des prête-noms et administrateurs de façade, deux listes pourraient être dressées, l’une plus détaillée et réservée aux autorités, et l’autre accessible au public et où apparaîtraient au moins les noms, emplois et pays d’attache de ces personnes afin de profiter de l’oeil scrutateur des journalistes, des organisations de la société civile et autres sonneurs d’alerte. La violation de ces règles de transparence devrait être passible de sévères sanctions afin de convaincre les intermédiaires peu scrupuleux de se conformer et de mieux armer les enquêteurs.

Ces recommandations, qui avaient déjà été faites en septembre, ont malheureusement été ignorées tant dans un rapport du Sénat sur le sujet en novembre que dans la réforme de la loi fédérale sur les compagnies en décembre, déplore Kevin Comeau. Seule petite consolation, la Colombie-Britannique s’en est récemment inspirée, mais pour une réforme qui visait seulement son marché immobilier, où elle a de fortes raisons de penser que le blanchiment d’argent n’est pas étranger à la flambée des prix des dernières années.

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Une journaliste suédoise suspendue de Facebook pour avoir mentionné Tommy Robinson et la libre expression

La journaliste indépendante et combattante de la liberté Katerina Janouch a écrit une brève introduction pour un article dans son propre magazine en ligne «Katerina Magasin».

 

L’article, écrit par une autre écrivaine suédoise – Madeleine Rönnqvist Lilja – parle du combattant britannique de la liberté Tommy Robinson.

Elle a ensuite souligné que cela «pourrait être votre tour prochain».

Et  la version Facebook suédoise a pris Katerina au mot et l’a suspendue.

Leurs actions ne peuvent être interprétées autrement que comme un signal clair contre la liberté d’expression – et en particulier contre l’idée que nous devrions accepter les vues des autres, même si nous ne sommes pas d’accord avec elles.

Katerina Janouch

Dans un commentaire sur la suspension, Katerina écrit: «Sept jours de suspension ont été obtenus lorsque j’ai publié un article sur le héros britannique de la liberté d’expression, Tommy Robinson, sur Facebook.

Veuillez continuer à lire Katerina Magasin! Et répandre les liens. Ma propre plate-forme, personne ne peut me prendre, du moins pas encore. ”


EN COMPLÉMENT

Le 28 mai 2018,
Scandale Tommy Robinson : le fondateur de l’English Defence League arrêté et emprisonné
Tommy Robinson

Outre-Manche, la polémique n’en finit pas d’enflerLa condamnation à 13 mois de prison du militant nationaliste britannique et journaliste indépendant,Tommy Robinsonarrêté alors qu’il filmait en direct sur Internet devant le tribunal de Leeds, où se tenait unprocès supposé de prédateurs sexuels indo-pakistanais,suscite une avalanche de critiques.

Le cofondateur et ancien porte-parole de l’English Defence League (EDL), un mouvement identitaire quis’oppose à l’immigration massive et à l’islamisation duRoyaume-Uni, a été arrêté ce vendredi 25 mai pour «atteinte à l’ordre public » à l’entrée du bâtiment pendant qu’il interpellait plusieurs hommes quittant le tribunal, qui lui ont répondu par des injures.

« C’est ridicule ! Je n’ai pas dit un mot, je n’ai rien fait !» Sur une vidéo virale, diffusée sur Facebook et visionnée plus de trois millions de fois, on peut voir Tommy Robinson demander les raisons de son arrestation,réclamer plusieurs fois la présence d’un avocat et déclarer aux policiers : « C’est la liberté d’expression, voilà où on en est ! »

Le même jour, le militant de 35 ansdéjà condamné avec sursis pour « outrage au tribunal » en 2017, écopait de 13 mois de prison ferme et était envoyé directement en détention, a rapporté Fox News. Dans son jugement, lejuge a même interdit aux médias britanniques de couvrir l’affaire pour éviter de compromettre le procès des pédophiles présumés.

Selon une source, contactée par la chaîne américaine,l’avocat de l’activiste s’inquiète que la sentence, compte tenu de la présence de membres de gangs musulmans en prison, ne soit une condamnation à mort : « L’avocat deTommy  a dit qu’il mourrait probablement en prison étant donné son profil et de précédentes menaces crédibles, et le juge a dit qu’il s’en moquait. »

Une censure médiatique orwellienne

Après avoir publié des articles sur l’affaire, les organes de presse anglais les ont brutalement censurés de leurs sites pour se soumettre à la décision orwellienne du juge,ajoutant à la colère de nombreux internautes. Ses soutiensont diffusé le hashtag  #FreeTommy sur Twitter et ont même manifesté samedi devant le 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre Theresa Mayrestée silencieuse.

Parmi les protestataires, le rédacteur en chef de Breitbart Londres dénonce le recours aux « reporting restrictions »,mesures utilisées pour préserver la confidentialité d’un procès et qui impose le silence à la presse. « Il n’y a aucune identité à protéger, aucun trouble à l’ordre public et les faits sont déjà connus. Il s’agit d’une arrestation politique », confie Raheem Kassam à Valeurs actuelles.Tommy Robinson a rendez-vous dès demain (29 mai 2018) avec son avocat pour lancer une procédure d’appel.

 

 

 

 

BC, Canada: Une invasion chinoise provoque la drogue, le blanchiment d’argent et une «crise» dans l’immobilier

L’invasion massive du Canada par les Chinois a créé une entreprise criminelle impliquant la Triade, la drogue et une arnaque au blanchiment d’argent si grande que David Eby, procureur général de la Colombie-Britannique, l’ a qualifiée de «crise», affirmant que «des centaines de millions de dollars des espèces suspectes ont afflué dans les casinos de la Colombie-Britannique, des centaines de personnes meurent d’une surdose de drogue et l’immobilier de Vancouver est devenu inabordable pour la classe moyenne. »

 

 

 

 

Eby répondait à une enquête de Global News qui révélait toute l’étendue des gangs criminels chinois qui utilisaient la présence de leurs compatriotes racistes en Chine pour expédier à Vancouver prix de l’immobilier et le transfert des fonds blanchis vers les usines chinoises pour répéter ce cycle commercial mortel. « 

«Que vous parliez du fentanyl ou de l’immobilier, c’est une crise», a déclaré Eby, admettant que même le «gouvernement de la Colombie-Britannique ne connaissait pas l’ampleur du problème».

Peter German, son rapport sous le bras, serre la main de David Eby, devant les drapeaux de la province.
Peter German et David Eby .

Le journal Global News a déclaré que «le flot de stupéfiants et de précurseurs chimiques – et le nombre croissant de décès dans l’Ouest canadien causés par les opioïdes de synthèse – sont motivés par des groupes criminels sophistiqués connus sous le nom de Triades».

Ce gang chinois « a tellement infiltré l’économie canadienne que les services de renseignement australiens ont inventé un nouveau terme pour désigner des méthodes novatrices de trafic de drogue et de blanchiment d’argent en Colombie-Britannique. Il s’agit du » modèle de Vancouver « de la criminalité transnationale », poursuit le rapport.

Les détails de ce «modèle de Vancouver» sont décrits dans un rapport obtenu par Global News auprès du gouvernement provincial de la Colombie-Britannique, dans une demande d’accès à l’information. Le rapport, rédigé par John Langdale du département d’études de sécurité et de criminologie de l’Université Macquarie, a été présenté aux agents de renseignement australiens et à Austrac, l’agence de lutte contre le blanchiment d’argent du pays.

Eby a déclaré à un comité fédéral réuni à Ottawa que « le système canadien de lutte contre le blanchiment d’argent a complètement échoué » et que « des gangsters ont ouvertement porté des sacs de hockey remplis de centaines de milliers de billets de banque dans les casinos de la Colombie-Britannique, et aucune poursuite n’a été intentée. ”

Il a ajouté que le rapport montre « que Vancouver est maintenant reconnue internationalement comme une plaque tournante du blanchiment d’argent transnational ».

Le rapport explique comment les criminels chinois exploitent les «maillons faibles» de la réglementation mondiale. Dans un exemple, les Triades traitent avec l’État de la Corée du Nord et les cartels de la drogue en Amérique latine pour gérer une économie souterraine basée sur le commerce de stupéfiants, de produits de contrefaçon et de migrants en situation irrégulière.

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De même, les régions de Vancouver, Hong Kong et Macao ont formé un marché noir financé par des réseaux bancaires souterrains chinois complexes. Selon le rapport du Vancouver Model, les banques clandestines sont au cœur du crime de trafic de drogue en Chine.

Ces rapports secrets révèlent que ces banques secrètes se sont développées pendant des siècles sur la côte sud de la Chine. Ils sont composés de membres de la famille répartis dans les communautés chinoises du monde entier.

Ils peuvent déplacer de l’argent, des médicaments et des produits à travers le monde, sans avoir à envoyer de fonds à travers les frontières nationales. Les banques conservent des réserves de diverses devises sur des sites du monde entier, acceptent des dépôts dans une zone et effectuent des retraits dans une autre.


Des documents révélant que le blanchiment d’argent en Colombie-Britannique atteint maintenant des milliards de dollars ont surpris le procureur général de la province, qui affirme que les chiffres ont enfin attiré l’attention du gouvernement fédéral.

David Eby... (Photo CHAD HIPOLITO, THE CANADIAN PRESS)
David Eby

David Eby s’est dit choqué et frustré parce que les sommes élevées estimées semblaient être connues du gouvernement fédéral et de la GRC, mais n’ont pas été communiquées au gouvernement de la Colombie-Britannique.

Il a dit avoir récemment parlé au ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, au sujet d’informations manquantes concernant le blanchiment d’argent en Colombie-Britannique. Il rencontrera également la semaine prochaine le ministre de la Réduction du crime organisé, Bill Blair.

En juin dernier, l’ancien policier américain Peter German avait estimé que le blanchiment d’argent en Colombie-Britannique s’élevait à plus de 100 millions, dans son rapport commandé par le gouvernement, intitulé « Dirty Money », qui se penchait sur les activités des casinos provinciaux.

M. Eby a noté que ce nombre semble maintenant faible, en particulier après la publication d’un rapport international qui affirme que le blanchiment d’argent en Colombie-Britannique s’élève à plus de 1 milliard par an. Le document ne précise toutefois pas quelle période a été examinée. Un deuxième rapport de la GRC estime que des transactions immobilières d’un montant de 1 milliard à Vancouver seraient liées aux produits de la criminalité, a déclaré le procureur général.

Le gouvernement avait estimé qu’il s’agissait d’une opération de 200 millions par an, mais le ministère fédéral des Finances parle plutôt de 1 milliard annuellement, a indiqué M. Eby.

Le gouvernement provincial n’a été mis au courant de ces informations que par des fuites dans les médias ou lors de leur publication, et n’a pas été consulté, a déploré M. Eby.

« La question que je me pose est de savoir pourquoi je lis à ce sujet dans un rapport international au lieu de recevoir les informations de gouvernement à gouvernement, s’est-il demandé. Ce sont ces lacunes en matière d’information qui permettent au crime organisé de se développer et nous devons faire mieux du côté des gouvernements. »

Un rapport publié en juillet dernier par le Groupe d’action financière, basé à Paris et regroupant les pays membres du G7 luttant contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et les menaces contre le système financier international, a braqué les projecteurs sur les activités de blanchiment d’argent en Colombie-Britannique.

M. Eby a déclaré que le rapport incluait des détails sur une opération bancaire clandestine qui blanchissait de l’argent en Colombie-Britannique qui n’étaient pas entièrement connus du gouvernement provincial.

« On estime qu’ils ont blanchi plus d’un milliard de dollars canadiens par an grâce à un réseau bancaire clandestin, impliquant des casinos légaux et illégaux, des services de transfert d’argent et des achats d’actifs, indique le rapport. Une partie des activités illégales du réseau de blanchiment d’argent consistait en l’utilisation de l’argent de la drogue, du jeu illégal et d’extorsion de fonds pour fournir de l’argent aux joueurs chinois au Canada. »

Selon le rapport, les joueurs communiquaient avec des contacts qui effectueraient des livraisons en espèces dans les stationnements des casinos et utiliseraient cet argent pour acheter des jetons de casino, les encaisser et les déposer dans une banque canadienne.

« Certains de ces fonds ont été utilisés pour des achats immobiliers, indique le rapport. La surveillance a identifié des liens avec 40 organisations différentes, y compris des groupes organisés en Asie qui faisaient le trafic de cocaïne, d’héroïne et de méthamphétamine. »

 

Le premier propriétaire légal d’esclaves en Amérique était un homme noir

Selon les archives coloniales, le premier propriétaire d’esclaves aux États-Unis était un homme noir.

 

Avant 1655, il n’y avait pas d’esclaves légaux dans les colonies, il n’y avait que des serviteurs sous contrat. Tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs domestiques après la fin de leur temps. Sept ans était la limite pour qu’un agent sous contrat puisse être retenu. 

À leur libération, ils ont obtenu 50 acres de terre. Cela comprenait tout Africain noir acheté à des marchands d’esclaves. Les Noirs ont également obtenu 50 acres lors de leur libération.

Anthony Johnson était un nègre de l’Angola moderne. Il fut amené aux États-Unis pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622, il fut presque tué lorsque les Indiens Powhatan attaquèrent la ferme. 52 personnes sur 57 à la ferme ont péri dans l’attaque. Il a épousé une servante noire alors qu’il travaillait à la ferme.

Lorsque Anthony a été libéré, il a été légalement reconnu comme un «nègre libre» et a géré une ferme avec succès. En 1651, il possédait 250 acres et cinq domestiques noirs sous contrat. En 1654, il était temps pour Anthony de libérer John Casor, un serviteur sous contrat noir. Au lieu de cela, Anthony a dit à Casor qu’il prolongeait son temps. Casor est parti et a été embauché par l’homme blanc libre Robert Parker.

Anthony Johnson a intenté une action en justice contre Robert Parker devant le tribunal de Northampton en 1654. En 1655, le tribunal a décidé qu’Anthony Johnson pouvait maintenir John Casor indéfiniment. Le tribunal a autorisé les Noirs à posséder des membres de leur race en tant qu’esclaves personnels. Ainsi, Casor devint le premier esclave permanent et Johnson, le premier propriétaire d’esclaves.

Les Blancs ne pouvaient toujours légalement détenir un serviteur noir en tant qu’esclave jusqu’en 1670. Cette année-là, l’assemblée coloniale adopta une législation autorisant les Blancs, les Noirs et les Indiens libres à avoir le droit de posséder des Noirs en tant qu’esclaves.

En 1699, le nombre de Noirs libres suscitait la crainte d’une «insurrection nègre». Virginia Colonial ordonna le rapatriement en Afrique des noirs libérés. Beaucoup de Noirs se sont vendus à des maîtres blancs pour ne pas aller en Afrique. Ce fut la première tentative de rapatrier en douceur des Noirs libres en Afrique. Les nations modernes de Sierra Leone et du Libéria sont toutes deux originaires des colonies d’anciens esclaves noirs rapatriés.

En 1830, 3 775 familles noires vivant dans le Sud possédaient des esclaves noirs. En 1860, la Nouvelle-Orléans comptait environ 3 000 esclaves appartenant à des ménages noirs.

Une vente d’esclave à Richmond.

CREUSONS LE SUJET

Et je dois reconnaître qu’à chaque fois que je retourne dans le passé, je découvre toujours des informations explosives. L’histoire de l’homme noir est tellement complexe et sidérante. Le premier propriétaire d’esclaves aux USA était un noir. C’est fou ! Fou de devoir apprendre cela à mon âge. C’est fou le travail de propagande, de manipulations et de contre-manipulations que le système éducatif perpétue.

Anthony Johnson était un angolais vendu aux marchands d’esclaves arabes par une tribu ennemie.Il est vendu comme serviteur sous contrat à un marchand travaillant pour la Virginia Company. Né Antonio, il débarque donc en Virginie en 1621 à bord du négrier The James. Il est renommé « Antonio not given » selon les registres officiels de 1624.

L’indenture était utilisée aussi comme un contrat de servitude temporaire, par lequel une personne s’engage à travailler pour une durée limitée sur les terres d’un colon en échange de son voyage et de l’obtention d’une terre en pleine propriété au terme du contrat.

Dans le monde anglo-saxon, ces personnes sont appelées des indentured servants. Pour ceux allant dans les colonies de l’empire britannique, (Australie et les Treize colonies britanniques en Amérique du Nord en particulier) la durée du contrat était en général de cinq ou sept ans.De 1619, date du débarquement à Jamestown, du premier Africain, à 1660, les Noirs amenés de force sur le nouveau continent, furent tous considérés, à l’image des Européens de même statut, comme des indentured servants.

Ils furent eux aussi libérés au bout de sept ou cinq ans, pourvus d’un lopin de terre et des instruments aratoires nécessaires à son entretien.En 1790, la population noire de la Pennsylvanie s’élevait à 10 274 individus dont 6 537 étaient libres et 3 737 indentured ou esclaves.

À la même époque, plus de la moitié des Européens débarquant dans les colonies américaines étaient des indentured servants.

Source : wiki

Johnson est revendu à un planteur de tabac blanc appelé Bennet comme servant sous contrat. Comme mentionné ci-dessus, les servants sous contrat travaillaient pour une période de 4 à 7 ans pour payer leur passage et leur hébergement et leurs droits à la liberté. A l’exception des servants sous contrat à vie, qui pouvaient être de toutes les couleurs.

En 1623, « Mary, a Negro » débarque à la ferme en provenance d’Angleterre. Elle est la seule femme dans la plantation et ils finiront par se marier.

Vers 1635, Antonio et Mary obtiennent leur liberté, un lopin de terre et un fusil, comme c’était l’usage. Antonio change alors son nom et devient Anthony Johnson.

En 1651, il acquiert une parcelle de 100 hectares de terres (grâce au système de dons de propriétés sus-mentionné. Tout servant sous contrat, une fois son contrat honoré avait droit à une parcelle de terrains accordée par l’ancien propriétaire pour pouvant subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Cela faisait aussi partie de la stratégie des colons américains d’offrir des terres aux immigrants et/ou de payer un loyer aux indiens pour exploiter leurs terres au 17ème siècle) en rachetant les contrats de 5 servants dont l’un était son fils Richard Johnson. Son terrain était situé sur The Great Naswattock Creek, près de la rivière Pungoteague dans le Comté de Northampton en Virginie.

En 1652, un incendie malencontreux cause de gros dégâts sur la ferme, et donc Johnson demande d’avoir une baisse de taxes auprès des tribunaux locaux. Non seulement la cour réduit les taxes que la famille doit payer mais le 28 février 1652, sa femme et leurs deux filles sont exonérées de payer des taxes à vie. En cette époque, les taxes étaient demandées pour les personnes et non les propriétés,  et selon le Virginia taxation act de 1645, « tout nègre, homme et femme et tout autre homme âgé de 16 à 60 ans était imposable. »

La raison du jugement favorable pour les femmes de Johnson est inconnue mais ce changement leur donnait le même statut que celui des femmes blanches qui n’étaient pas imposables. Pendant le procès, les juges ont noté qu’Anthony et Mary  » étaient des habitants de la Virginie, (pendant plus de trente ans) et sont respectés dans la communauté pour leur ‘travail et leur sollicitude’ ».

Reconnu comme un « nègre libre », Johnson a fait prospérer sa ferme de tabac. En 1651, il possédait 250 acres (100ha) de terre, et les services de 4 hommes blancs et un homme noir, tous des servants sous contrat. En 1653, John Casor, un servant sous contrat avec Johnson qui l’aurait acheté tôt dans les années 1640, s’est plaint auprès du capitaine Goldsmith, arguant que le délai de son servage avait expiré 7 ans plus tôt et qu’il était retenu illégalement par Johnson. Un voisin, Robert Parker, est intervenu et a demandé à Johnson de libérer Casor.

Parker proposait un travail à Casor, et il avait signé un contrat d’indenture avec le fermier. Johnson a traduit Parker en justice en 1654 pour obtenir le retour de Casor. La cour de Northampton a d’abord été favorable à Parker, mais Johnson a fait appel. En 1655, la cour a renversé son jugement. Trouvant qu’Anthony Johnson possédait encore John Casor, la cour a ordonné qu’il lui soit retourné et que Parker paie ses frais de justice.

C’était le premier jugement d’un tribunal du Thirteen Colonies  ou  des colonies de l’Empire britannique d’Amérique du Nord (qui donneront naissance aux USAqui stipulait qu’une personne qui n’avait commis aucun crime, pouvait être tenue en servitude à vie.

Même si Casor était la première personne déclarée esclave légalement, il y avait des blancs et des noirs, servants sous contrat, condamnés à vie à la servitude avant lui. Les historiens décrivent le cas de John Punch comme le premier esclave prouvé (documenté), puisqu’il avait été condamné à vie à la servitude comme punition pour s’être évadé en 1640. Le cas Punch était significatif parce qu’il établissait la disparité des sentences d’un nègre et de celle de deux blancs européens, servants sous contrat qui ont fui avec lui (l’un était hollandais et l’autre écossais). Les deux blancs ont pris 4 ans supplémentaires de servitude. C’est le premier cas documenté en Virginie d’un africain condamné à vie à la servitude. C’est considéré comme l’un des premiers cas légaux de distinction raciale entre les servants sous contrat noirs et blancs.

Le cas Casor démontre la culture et la mentalité des fermiers au milieu du 17ème siècle. Selon les historiens T.R. Breen et Stephen Innes, Casor croyait qu’il pouvait former une relation plus forte avec son patron Robert Parker qu’Anthony Johnson avait formé avec ses patrons. Casor considérait que la dispute portait sur la relation vendeur-client, et son hypothèse erronée l’a perdue devant la cour.Johnson savait lui que la justice locale partageait sa croyance en la sainteté de la propriété. Les juges se sont mis de son côté, même si dans les jugements futurs, le facteur racial jouerait un rôle prépondérant.

Le cas Casor était emblématique de la difficulté pour les noirs servants sous contrat d’être réduits en esclavage. La plupart des migrants africains ne savaient pas lire et n’avaient aucune maîtrise de la langue anglaise. Les fermiers pouvaient facilement les contraindre à l’esclavage en refusant de valider la fin de leur durée de contrat de servage. C’est ce qui est arrivé dans le cas Johnson vs Parker. Même si Casor avait deux fermiers blancs qui ont confirmé qu’il avait terminé son contrat avec Johnson, la cour a toute de même jugé en faveur de Johnson.

En 1657, le voisin blanc de Johnson, Edmund Scarborough, a contrefait une lettre de créances dans laquelle Johnson reconnaissait lui devoir de l’argent. Johnson n’a pas contesté. Même si Johnson était analphabète et n’aurait pas pu écrire la lettre, la cour a donné à Scarborough 40 hectares des terres de Johnson pour payer sa « dette ».

Pendant cette période, les noirs libres profitaient d’une « relative égalité » avec la communauté blanche. A peu près 20% des noirs libres en Virginie à ce moment possédaient leurs propres maisons, et la moitié d’entre eux étaient mariés avec des femmes blanches. En 1665, le racisme est devenu ordinaire. La colonie de Virginie a fait passer une loi en 1662 selon laquelle les enfants naissaient avec le statut de leur mère, d’après le principe romain de partus sequitur ventrem; ainsi, tout enfant de femme esclave était esclave, peu importe qui était son père. C’était le contraire de la loi anglaise, qui stipulait que pour tout sujet anglais, les enfants adoptaient le statut de leur père. Les africains étaient considérés comme des étrangers et non des sujets anglais.

Johnson a déplacé sa famille dans le Comté de Somerset, dans le Maryland. Il a négocié un contrat de leasing sur une propriété de 120 ha pour 99 ans. Il a utilisé la terre pour démarrer une plantation de tabac appelée Tories Vineyards.

Anthony Johnson est l’un des premiers noirs à posséder des terres et des esclaves aux USA. Il était un planteur de tabac très prospère. Il est né vers 1600 et est mort en 1670.

Quand il est mort, au lieu que ses biens et donc sa propriété reviennent à sa famille; la cour a déclaré  qu »‘en tant qu’homme noir, Anthony Johnson n’était pas un citoyen de la colonie » et sa propriété a été donnée à un immigrant blanc. Un contraste plutôt saisissant au vu de la déclaration de 1654 de la cour selon laquelle Johnson et sa femme étaient « … des habitants de la Virginie (pour plus de 30 ans) et étaient respectés dans la communauté pour leur travail et leur sollicitude.« 

 

Une troisième banque israélienne condamnée à une amende de 195 millions de dollars pour avoir aidé des juifs d’Amérique à éviter les taxes américaines

La troisième banque d’Israël, Mizrahi Tefahot, est devenue la troisième banque du seul État juif à se voir imposer une amende de plusieurs millions de dollars par le ministère américain de la Justice après avoir reconnu avoir aidé des juifs à éviter de payer des impôts en Amérique en dissimulant de l’argent en Israël.

 

 

La banque s’est engagée dans des projets visant à dissimuler les fonds des clients afin d’éviter de payer des impôts américains sur le revenu entre 2002 et 2012, a annoncé le ministère de la Justice.

Dans le cadre de la transaction, Mizrahi Tefahot, a accepté la responsabilité des actes commis par d’anciens employés, a rapporté le quotidien économique israélien Globes.

Les employés ont travaillé dans la banque privée et la relation client entre 2002 et 2012.

En août, la banque a rejeté la proposition du ministère de la Justice de payer une amende de 342 millions de dollars pour le règlement de l’enquête sur l’évasion fiscale, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’un «calcul raisonnable».

Dans un rapport trimestriel sur les bénéfices publié en août, la banque a annoncé avoir mis de côté 425 millions de shekels (117,75 millions de dollars) au cours du trimestre pour couvrir une amende probable des autorités américaines. La banque avait précédemment réservé 161,9 millions de shekels (44,86 millions de dollars).

La banque a indiqué qu’elle « avait mené des discussions intensives avec les autorités américaines » depuis le rejet de l’offre en août.

Le ministère de la Justice a déclaré que le versement de 195 millions de dollars comprenait 53 millions de dollars en restitution, 24 millions de dollars en restitution et une amende de 118 millions de dollars.

Moshe Vidman, président du conseil d’administration de la banque, s’est dit satisfait que les négociations aient abouti à des résultats positifs et abouti à un règlement convenu.

Mizrahi Tefahot n’est pas la première banque israélienne à se faire prendre à ce racket d’évasion fiscale, propre à un État exclusivement juif en raison du statut de double nationalité de tant de Juifs en Amérique.

Son plus grand rival, la banque Leumi, a fait l’objet d’une enquête similaire et a payé des amendes de 400 millions de dollars aux autorités américaines à la fin de 2014.

En outre, Hapoalim, l’une des deux plus grandes banques israéliennes aux côtés de Leumi, a annoncé la mise de côté de 246 millions de dollars supplémentaires pour couvrir le règlement éventuel d’une enquête américaine sur l’évasion fiscale par « les clients de la banque ».

Cette provision, qui doit être prise au quatrième trimestre de 2018, portera le total de ses provisions à 611 millions de dollars, alors que M. Hapoalim a déclaré avoir eu des entretiens avec des responsables de la justice américains ces dernières semaines. Il a ajouté que le montant du règlement pourrait même être considérablement plus élevé.

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Facebook interdit officiellement le nationalisme blanc

Facebook commencera à interdire le contenu « nationaliste blanc ou séparatiste blanc » sur sa plate-forme à partir de la semaine prochaine, a annoncé mercredi le géant des médias sociaux.

 

 

Les responsables de Facebook ont ​​officiellement décidé d’interdire le « nationalisme blanc » et le « séparatisme blanc » sur la plate-forme appartenant à des Juifs lors d’une réunion de modération du contenu mardi, selon Motherboard.

La censure grandissante intervient un an après que Motherboard, un journal d’informations techniques, ait rapporté que l’idéologie de modération juive-libérale de Facebook avait permis le « nationalisme blanc et le séparatisme » sur la plate-forme, bien qu’elle interdisait une « suprématie blanche » explicite, alors qu’elle n’était jamais vraie.

Dans les documents de formation destinés aux modérateurs de l’année dernière, Facebook a écrit que le nationalisme blanc « ne semble pas toujours être associé au racisme (du moins de manière non explicite) », ce qui entraîne des réactions immédiates de la part de groupes de défense des droits civiques et d’experts alors nationalisme. 

Brian Fishman, directeur de la politique de lutte contre le terrorisme chez Facebook, a déclaré à la carte mère cette semaine qu’après avoir discuté avec de nombreux experts, Facebook avait conclu que « le chevauchement entre le nationalisme blanc, le séparatisme [blanc] et la suprématie blanche est si vaste que nous distinction entre eux. « 

« Notre propre analyse des personnalités et des organisations haineuses – telle que définie par notre politique sur les personnes et organisations dangereuses – a en outre révélé le chevauchement entre nationalisme blanc, séparatisme et suprématie blanche », a déclaré Facebook dans le blog annonçant le changement. « À l’avenir, même si les gens pourront toujours faire preuve de fierté vis-à-vis de leur héritage ethnique, nous ne tolérerons ni les louanges ni le soutien du nationalisme blanc et du séparatisme. »

Des « experts » ont déclaré au géant des médias sociaux que le nationalisme blanc et le séparatisme blanc étaient liés à la violence, a déclaré Facebook.

Facebook va maintenant interdire les contenus qui « louent ou soutiennent le nationalisme blanc et le séparatisme ». Et lorsque les utilisateurs tentent de publier ou de rechercher des contenus nationalistes ou séparatistes blancs explicites, ils sont redirigés vers le site Web de Life After Hate, une organisation de défense des droits et d’assistance qui s’efforce d’aider les personnes à sortir des « groupes haineux ». Le groupe Life After Hate, parrainé par des juifs, a été fondé par des nationalistes blancs traîtres.

«Si les gens explorent ce mouvement, nous voulons les mettre en contact avec des personnes capables de fournir une assistance hors ligne», a déclaré Fishman à Motherboard. «C’est le genre de travail qui, à notre avis, fait partie d’un programme complet visant à mener ce type de mouvement.»

Fishman a déclaré que l’interdiction ne s’étendrait pas au « nationalisme blanc implicite ou codé et au séparatisme blanc », soulignant que ces messages sont plus difficiles à identifier et à supprimer, selon Motherboard.