Trois morceaux d’un album posthume de Michael Jackson sont interprétés par un imposteur

Après quatre ans d’une procédure judiciaire initiée par une fan de l’artiste, Sony a reconnu ne posséder aucune preuve de l’authenticité des chansons.

Michael Jackson, lors d’un concert au stade de Wembley, à Londres, le 30 juillet 1992.

 

 

 

« Monster »« Breaking News »,« Keep Your Head Up » : ces trois morceaux sont attribués à Michael Jackson, sur la pochette d’un album posthume de l’artiste américain sorti en 2010 et intitulé Michael, un an après sa mort à Los Angeles.

« Attribués » seulement, car les trois chansons n’ont pas été interprétées par l’auteur de Thriller, mais par un imitateur, a concédé la maison de disque Sony, le 21 août, après quatre années de procédures judiciaires devant un tribunal de Los Angeles.

Les premiers doutes ont émergé dès 2010 par l’intermédiaire de Vera Serova, une fan de Michael Jackson persuadée de ne pas le reconnaître dans les mélodies des trois morceaux. Elle a donc lancé en 2014 une procédure judiciaire au civil contre Sony, Eddie Cascio – ami et producteur de Michael Jackson – et Angelikson, la boîte de production détenue par son frère. James Porte, qui aurait écrit plusieurs de ces chansons aux origines controversées, figure lui aussi dans la plainte déposée en Californie.

La famille Jackson sceptique

Vera Serova développe ses arguments en produisant un rapport d’expert de 41 pages, listant les incohérences entre le style de Michael Jackson et les trois morceaux concernés. Des témoignages de l’équipe de Michael Jackson, qui trouve suspect de ne pas y retrouver les célèbres claquements de doigts de l’artiste, et l’incapacité des mis en cause à apporter des preuves matérielles des enregistrements – comme des prises de voix alternatives – font douter Sony. D’autant que la famille de l’artiste exprime dès le départ, elle aussi, son scepticisme.

Après avoir mené une enquête en interne, la maison de disques a déclaré, le 21 août devant la justice, ne pas avoir de preuves établissant l’authenticité des morceaux – ses avocats l’avaient laissé entendre lors d’une précédente audience, en décembre 2016. Elle rejette la faute sur les deux producteurs, que le distributeur aurait crus de bonne foi au moment de la livraison de l’album.

Juridiquement, le changement de stratégie de Sony est déterminant pour la suite du procès : si le groupe arrive à démontrer qu’il ignorait les conditions d’enregistrement des morceaux, impossible de lui reprocher une diffusion et une publicité malhonnête du disque. Les charges pèseraient alors sur Eddie Cascio, son frère, ainsi que James Porte.

Les groupes de fans, très attentifs au déroulement du procès, demandent de leur côté que le nom de Michael Jackson ne soit plus associé aux morceaux, et que ceux-ci soient retirés de l’album.

 

 

 

Une «fusillade de masse» éclate à Jacksonville, des morts

 

Au moins 4 personnes ont été tuées et 11 autres blessées lors d’une fusillade qui a eu lieu dans un centre commercial de Jacksonville, en Floride.Le bureau du shérif a appelé les résidents à éviter le secteur.

Un inconnu a ouvert le feu dimanche dans le centre commercial Jacksonville Landing, faisant plusieurs morts, a annoncé le bureau du shérif de Jacksonville, la plus grande ville de Floride.

Des moyens importants ont été déployés autour de la zone où les tirs ont résonné. Une fusillade a éclaté dimanche dans la ville de Jacksonville dans le nord-est de la Floride. « Fusillade de masse au Jacksonville Landing. Éloignez-vous de la zone. La zone n’est pas sûre à ce stade », a tweeté la police sur son compte. « Multiples morts sur place, plusieurs transportés », a-t-elle ajouté ensuite. Les tirs se sont produits lors d’un tournoi du jeu vidéo Madden NFL 19, une référence pour le football américain. Le tournoi se déroulait dans un bar de la zone de Jacksonville Landing, qui regroupe restaurants et lieux de divertissement.

L’organisateur EA Sports Madden NFL a précisé sur Twitter avoir connaissance d’un « incident » lors de son tournoi de Jacksonville. La police a ensuite indiqué qu’un suspect était « mort ». « On ne sait pas à ce stade s’il y a un deuxième suspect », a-t-elle ajouté. Les recherches sont en cours ». Selon CBSet le Miami Herald, il y aurait 4 morts et 11 blessés.

« J’ai eu beaucoup de chance. La balle a touché mon pouce », a tweeté un joueur de 19 ans, Drini Gjoka, qui appartient à l’une des équipes participant au tournoi, nommé Complexity Gaming. « Le tournoi s’est fait mitrailler », a-t-il ajouté. Le patron de son équipe, Jason Lake, qui n’était pas présent, a indiqué à l’Agence France-Presse par message sur Twitter que son joueur « avait réussi à s’échapper dans la rue et à se réfugier dans un club de sport ».