Incroyable ! 12 000 empreintes de dinosaures vieilles de 68 millions d’années révèlent leurs secrets

C’est comme s’ils avaient marché ici récemment, et que le ciment avait séché pour immortaliser leur passage. Pourtant, les empreintes de dinosaures du site archéologique de Cal Orcko, à Sucre en Bolivie, ne datent pas d’hier : au contraire, elles ont environ 68 millions d’années.

Sur un mur haut de 200 mètres, et large d’1,5 kilomètres, plus de 12 000 traces de pas venant de huit espèces différentes sont référencées, faisant de ce lieu l’endroit où la densité d’empreintes fossilisées sur une même couche est la plus grande au monde.

Découvert il y a 20 ans, le site attire de plus en plus de touristes, émerveillés par ces traces presque intactes, malgré les millions d’années qu’elles ont traversé. Parmi les fossiles identifiés, on trouve ceux de titanosaures ou encore d’herbivores de 15 mètres de long, dont les empreintes rondes sont si grandes qu’elles peuvent contenir un homme. Les touristes peuvent également s’émerveiller devant la plus longue piste de dinosaure connue : 500 mètres d’empreintes ininterrompues d’un petit tyrannosaure, baptisé pour l’occasion «Johnny Walker».

Aujourd’hui, l’observation des empreintes a permis de comprendre le comportement de certaines espèces: les titanosaures, par exemple, se déplaçaient en groupe, leurs petits au milieu du troupeau. Par ailleurs, «la grande biodiversité observée à Cal Orcko corrobore l’idée d’une extinction soudaine des dinosaures, au détriment de la théorie d’un lent déclin de la diversité des espèces pendant la période crétacée» explique Christian Meyer, professeur à l’université de Bâle.

Voici les traces de 465 dinosaures différents
Mais pourquoi les traces de pas sont-elles le long d’un mur ? Il s’avère que ce mur de roche a été l’ancien rivage d’un lac soulevé au fil du temps par des mouvements tectoniques. Désormais, les fossiles sont devenus fragiles car exposés à l’érosion éolienne et hydraulique.

 

 

En septembre 2017, la ville de Sucre a d’ailleurs déposé un dossier pour soumettre la candidature de Cal Orcko au Patrimoine mondial de l’Unesco. «En entrant sur la liste, la préservation des empreintes ne serait plus seulement la responsabilité des autorités locales mais aussi nationales et bien sûr de l’Unesco», explique Cloris Lambertin, secrétaire départementale au tourisme. Ce serait la moindre des choses : la richesse archéologique du site de Cal Orcko demeure aujourd’hui unique au monde et permet aux archéologues d’en savoir toujours plus sur ces bêtes fascinantes qu’étaient les dinosaures.

 

 

 

Décès de Stephen Hawking : quelle était sa vision de la mort? (et des Aliens…) par Olivier de Sedona

Décès de Stephen Hawking : quelle était sa vision de la mort? (et des Aliens...)

Stephen William Hawking vient de quitter ce monde à l’age de 76 ans à son domicile de Cambridge. Il meurt ainsi durant la journée de pi (jour qui célèbre la constante mathématique) et le jour anniversaire de la naissance d’Albert Einstein.

Né le 8 janvier 1942 à Oxford, Hawking était un physicien théoricien et cosmologiste britannique.

Professeur de mathématiques à l’université de Cambridge de 1980 à 2009, il était connu pour ses contributions dans les domaines de la cosmologie et de la gravité quantique, en particulier dans le cadre des trous noirs. Son succès est également lié à ses ouvrages de vulgarisation scientifique dans lesquels il parle de ses propres théories, comme le best-seller « Une brève histoire du temps » (titre original : A Brief History of Time), qui est resté sur la liste des records des best-sellers du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives. Hawking souffrait d’une forme rare, de début précoce et d’évolution lente, de sclérose latérale amyotrophique. Sa maladie avait progressé au fil des ans et l’a laissé presque complètement paralysé.

Lors d’une interview à la BBC en 2014, au sujet de l’intelligence artificielle, Hawking déclara : « Les formes d’intelligences que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés. »

Vie Extraterrestre:

En juillet 2015, Stephen Hawking apporta son soutien aux Breakthrough Initiatives qui est un programme de recherche de vie extraterrestre financé par Iouri Milner et soutenu par certains scientifiques. D’ailleurs concernant la vie extraterrestres, malgré sa contradiction qu’il avait pour cette initiative de recherche, Hawking ne cachait pas depuis des années qu’il était absolument contre l’idée d’entrer en communication avec une civilisation Aliens avancée, craignant que
le scénario d’Independence Day devienne bien réalité, ou plus exactement que le débarquement d’extraterrestres ait le même effet sur l’humanité que l’arrivée des Européens sur les Indiens d’Amérique. Le scientifique suggérait que la planète Gliese 832c pourrait abriter une espèce inconnue et disait la chose suivante : «Un jour, nous pourrions recevoir un signal d’une planète comme celle-ci [Gliese 832c], mais nous devrions nous méfier d’y répondre. Une rencontre avec une civilisation avancée pourrait être comme celle des Amérindiens avec Colomb et vraiment mal terminer», avait souligné Hawking, dans son nouveau documentaire « Stephen Hawking’s Favorite Places » (Les lieux préférés de Stephen Hawking).

Le 15 août 2017, les équipes du projet scientifique Breakthrough Listen de Stephen Hawking ont détecté des signes provenant d’une galaxie (très) lointaine.

Décès de Stephen Hawking : quelle était sa vision de la mort? (et des Aliens...)

En juillet 2016, dans le journal The Guardian, Hawking expliquait que pour espérer survivre aux importants défis à venir — le réchauffement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, etc. — il fallait résister à l’individualisme et l’isolationnisme qui nourrissent les mouvements politiques : « Nous allons devoir nous adapter, repenser, recentrer et modifier certaines de nos hypothèses fondamentales sur ce que nous entendons par la richesse, les biens, par les miens, par les vôtres. Comme les enfants, nous allons devoir apprendre à partager. Si nous échouons, alors les forces qui ont contribué au Brexit, la progression de l’isolationnisme, pas seulement au Royaume-Uni mais partout dans le monde, qui naît du manque de partage, d’une définition biaisée de la richesse et de l’incapacité de la partager plus équitablement, à la fois dans les États mais aussi entre eux, se renforceront. Si cela arrivait, je ne serais pas optimiste pour le futur de notre espèce » Le 14 novembre 2016, Stephen Hawking invité à un débat organisé par l’Oxford Union Society y estimait que l’Homme risque de ne pas survivre plus de 1 000 ans sur Terre et il invita à considérer le voyage dans l’espace comme l’une des solutions de survie de l’humanité.

Ses théorie sur les trous noirs:

Stephen Hawking a présentait en 2004 une nouvelle théorie sur les trous noirs qui va à l’encontre de son ancienne théorie. Classiquement, on peut montrer que l’information qui passe par l’horizon d’un trou noir est perdue pour notre univers. Ce fait est connu sous le nom de « théorème de calvitie ». Le problème avec ce théorème est qu’il implique que le trou noir émet les mêmes radiations quel que soit ce qui y rentre. Ainsi, si un état pur quantique est jeté dans un trou noir, un état mélangé en ressortira. Ceci va à l’encontre des règles de la mécanique quantique et est connu sous le nom de paradoxe de l’information perdue des trous noirs.

Hawking avait auparavant spéculé que la singularité au centre du trou noir pouvait former un pont vers un « bébé univers » dans lequel l’information perdue pouvait passer ; de telles théories sont très populaires dans la science-fiction. Mais d’après la nouvelle idée de Hawking, présentée à la 17e Conférence internationale sur la relativité générale et la gravitation, le 21 juillet 2004 à Dublin, les trous noirs finissent par transmettre, de manière désordonnée, l’information de toute la matière qu’ils avalent. En juillet 2005, l’annonce de Hawking avait donné lieu à une publication dans la revue Physical Review et largement débattue dans la communauté scientifique.

En 2014 Stephen Hawking déclare à la revue Nature, après sa conférence à l’Institut Kavli pour la physique théorique à Santa Barbara en Californie :

« Il n’y a pas de trou noir… le concept de trou noir est incompatible avec la physique quantique. »

« On ne peut rendre compte parfaitement de ces astres curieux tant que nous n’avons pas élaboré une théorie de la gravité unifiée, capable de concilier les lois de la physique quantique des échelles subatomiques avec la relativité générale qui rend compte de l’astronomie. »

Actuellement, deux théories sont en confrontation : la théorie des cordes et celle des boucles.

La vie après la mort:

« Je vois le cerveau comme un ordinateur qui cessera de fonctionner quand ses composants tomberont en panne. Il n’y a pas de paradis ou de vie après la mort pour les ordinateurs cassés; c’est un conte de fées pour les gens qui ont peur du noir », affirmait-il au Guardian il y a sept ans.

Le quotidien lui avait aussi demandé ce pour quoi il voulait être retenu: « J’espère que l’on se souviendra de mon travail sur les trous noirs et l’origine de l’univers. Mais, par-dessus tout, j’aimerais que mes enfants et petits-enfants se souviennent de moi comme de leur père et grand-père. »

Bien que nous devons admettre qu’il était un homme très brillant dont on entendra parler de lui encore longtemps, personnellement je n’ai absolument jamais partagé son avis quant à la vie extraterrestre et encore moins sa vision de la mort. Cependant et maintenant qu’il est de l’autre coté pour constater qu’une forme de vie continue je lui souhaite vraiment de reposer en paix après avoir résisté à sa longue maladie.

Un article remarquable d’Olivier de Sedona que vous pourrez voir sur son site UFO Conscience