Le programme spatial chinois menace la sécurité mondiale

Un mystérieux cylindre de métal tombe du ciel près d’un village birman

 

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Un mystérieux cylindre de métal est tombé du ciel près d’un village de Birmanie. Au même moment un autre morceau comportant des inscriptions en chinois tombait sur une maison faisant un trou dans le toit. Personne ne connaît avec certitude d’où proviennent ces objets tombés du ciel. Mais les regards se tournent vers l’agence spatiale chinoise qui pourrait bien en être à l’origine.

 

 

L’histoire s’est passée ce vendredi en Birmanie (Asie du sud-est), dans une mine de jade située tout près du village de Hpakant dans l’État du Kayin. Les habitants ont été réveillés à 6 heures du matin par ce qui leur a d’abord semblé être un tir d’artillerie. Dehors, près d’une mine de Jade abandonnée, les habitants découvrent l’étrange objet de forme cylindrique.

L’objet qui évoque un morceau de booster de fusée ou de turbopropulseur d’avion de chasse, mesure 3.7 mètres de long pour une circonférence de 1.5 mètres. Des câbles de cuivre et des diodes auraient été retrouvées sur une partie qui parait arrachée. Les témoins parlent d’une forte odeur âcre se dégageant de l’objet « comme si quelque chose était en train de brûler ».

 

 

Heureusement la chute de cet objet n’aura fait aucune victime. Le toit d’une maison voisine a néanmoins été détruit par la chute d’un autre objet de métal d’une taille plus petite. C’est sur cet autre morceau de métal que la police a découvert des inscriptions en chinois. Ce qui fait tout de même fortement pencher pour un morceau de booster de fusée « Longue Marche ».

Les autorités birmanes disent « ne pas pouvoir formellement identifier » l’objet

Néanmoins on ne peut l’affirmer à 100%. Car l’agence spatiale chinoise reste totalement silencieuse sur la question et les autorités locales disent ne pas être en mesure d’identifier formellement l’objet. Il y a tout de même des indices qui ne trompent pas : mercredi, la Chine a en effet lancé dans l’espace l’une de ses fusées Longue Marche 11 avec à son bord un satellite expérimental.

Ce type d’incident ne serait d’ailleurs pas une première : l’année dernière, un morceau de fusée s’était lui aussi écrasé sur le toit d’une maison chinoise dans la province de Shanxi. En théorie, l’emplacement des sites et trajectoires de lancement sont choisis à l’issue d’un savant calcul pour que les booster et étages primaires tombent dans l’océan plutôt que sur la terre ferme.

Mais l’agence spatiale chinoise, également connue pour avoir perdu le contrôle d’une station spatiale qui s’écrasera bientôt on-ne-sait-où semble peu préoccupée par ce problème. C’est dommage et un peu flippant quand même. On espère que la Chine fera à l’avenir plus attention que le ciel ne tombe sur la tête de personne !


Tiangong-1 : la Chine admet avoir perdu le contrôle de sa station spatiale

angong-1, la station spatiale chinoise, ne répond plus. La Chine a admis avoir totalement perdu le contrôle de cette station permanente inaugurée en 2011. Les scientifiques du régime prévoient sa désintégration dans l’atmosphère courant 2017. Le seul problème, c’est que compte-tenu de la situation, la Chine ne peut garantir que de gros morceaux ne s’écraseront pas alors sur des zones peuplées ! 

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La Chine a donc perdu le contrôle de sa station expérimentale Tiangong-1 dont l’unique module avait été lancé en 2011. Le nom de la station, qui se traduit par Palais Céleste, Palais du Paradis ou encore Palais des Cieux, prend une connotation particulièrement amère car le « ciel », justement pourrait bien nous tomber sur la tête. Et ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle.

L’annonce intervient alors que les scientifiques chinois savent pertinemment qu’ils ne parviendront plus à récupérer le module. Du coup Tiangong-1 va progressivement perdre son orbite hors de tout contrôle, lentement freinée par l’atmosphère résiduelle qui se trouve à son altitude. Ce freinage est si long et difficilement quantifiable, que les scientifiques chinois prévoient une ré-entrée dans l’atmosphère très imprécise, pour courant 2017.

Tiangong-1 : une manoeuvre a-t-elle mal tourné ?

Contrairement à MIR, dont les Russes avaient pu contrôler la désorbitation et donc la rentrée dans l’atmosphère, ici, des morceaux risquent réellement d’arriver au sol sur des zones peuplées. Car la station est un gros objet, et c’est bien ce qui peut se passer si Tiangong-1 ne se désintègre pas suffisamment pendant son retour dans l’atmosphère. Sans que l’on soit sûr à 100% que tous les débris tomberont dans l’un des océans.

 

Tiangong-1 n’avait pas vocation à rester en orbite indéfiniment. Le programme spatial chinois est en effet très avancé, et une deuxième station, Tiangong-2, avait été mise en orbite  le 15 septembre 2016 :

 

Tiangong-1 avait des visées essentiellement expérimentales. Le dernier équipage à avoir occupé la station est rentré sur Terre en 2013, et la station était en sommeil depuis.

Au sol, les scientifiques se communiquaient régulièrement avec les instruments de bord de Tiangong-1 pour récupérer des informations sur leur état. En mars dernier, la collecte de données avait pris fin et les scientifiques se préparaient à programmer le retour de la station sur Terre. Mais visiblement tout ne s’est pas passé comme prévu.

 

 

 

Gouvernement Trump:le refus de Trump de toucher son salaire de président révèle des choses surprenantes

Le nouveau locataire de la Maison-Blanche a fait une croix sur ses 400.000 dollars de revenus annuels et ne percevra qu’un dollar  symbolique. Un phénomène qui est loin d’être révolutionnaire.

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«Je ne le prendrai pas», avait prévenu Donald Trump lors d’un meeting dans le New Hampshire, dès septembre 2015, pour parler du salaire de 400.000 dollars (soit quelque 30.000 dollars mensuels) dévolu au président des États-Unis. Mieux encore: «Ce ne sera pas un drame pour moi», avait-il même précisé. Autrement dit, non seulement Trump n’a pas envie de ce salaire, mais il n’en a pas besoin! Il a même été encore plus loin le week-end dernier, dans un entretien accordé à CBS, son premier en tant que président élu des États-Unis. «Mais c’est… Je ne sais même pas ce que c’est. Vous savez vous, quel devrait être mon salaire?», a-t-il demandé à la journaliste avant de préciser: «Je crois que la loi veut que je prenne un dollar, donc je prendrai un dollar par an.»

 

Pourquoi, précisément? Là-dessus, le futur président américain, qui prendra ses fonctions en janvier, ne s’est pas exprimé. Mais le message essentiel à faire passer aux Américains est plutôt simple à percevoir: l’idée d’un président «désintéressé», qui veut œuvrer contre la corruption des élites, et qui n’a aucune envie de gagner de l’argent sur le dos des citoyens… Il est vrai que Donald Trump est déjà à la tête d’une fortune personnelle évaluée à 3,7 milliards de dollars par le magazine Forbes. À cette échelle, 400.000 dollars ne représentent pas grand chose.

L’idée de se payer un dollar symbolique est-elle révolutionnaire? Nullement. Il existe même une page Wikipédia à ce sujet. Comme le rappelle cette page, c’est quasiment la norme pour les milliardaires qui accèdent à des fonctions électives outre-Atlantique: Arnold Schwarzenegger, Mitt Romney ou Bloomberg par exemple. Concernant l’unique fonction présidentielle, si l’on regarde plus loin dans le passé, Herbert Hoover et John Fitzgerald Kennedy en avaient fait autant.

Le président Donald Trump.
Le président Donald Trump.

Un symbole de «désintéressement» contradictoire

Ce refus de percevoir un salaire de président est-il vraiment «désintéressé»? À l’évidence, non. Si cet argent ne l’intéresse pas, ça revient également à dire qu’il a d’autres manières de s’enrichir. «Trump a toujours refusé de publier sa déclaration d’impôts, comme l’ont pourtant fait tous les candidats depuis 40 ans. Plusieurs enquêtes du New York Times suggèrent qu’il a utilisé des manoeuvres douteuses pour ne pas payer d’impôts depuis vingt ans, et je passe les nombreux conflits d’intérêt économiques auxquels il est confronté», observe Olivier Sibony, consultant et professeur à HEC. En d’autres termes, si l’objectif est de passer pour un modèle de désintéressement et d’intégrité, le moins qu’on puisse dire est qu’il y a des signaux contradictoires. «Mais tout cela n’a évidemment pas découragé 50% des Américains de voter pour lui», précise Olivier Sibony.

 

Cette décision de Trump est également intéressante sur le plan psychologique. «L’argent est toujours associé à la puissance et au pouvoir. Ce n’est pas que l’argent n’a plus d’importance pour lui, c’est que l’argent ne suffit plus, explique au HuffPost Thierry Gallois, psychologue et auteur de ‘Psychologie de l’argent’. Cette quête de pouvoir peut-être associée au narcissisme, à un besoin énorme d’être reconnu, par une envie de dépasser les autres, ou quelqu’un en particulier, par esprit de revanche ou pour attirer son regard bienveillant.» Donald Trump ne fera donc pas partie du club des dirigeants politiques les mieux payés au monde, où il aurait occupé la troisième place, derrière le chef de l’exécutif de Hong Kong Leung Chun-ying (493.000 dollars annuels) et le premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong (1,58 million de dollars annuels). Il aurait cependant été mieux rémunéré que François Hollande, qui émarge pour sa part à 179.000 euros par an.

 

Le milliardaire américain s’est soudain fait le porte-parole des petites gens et du réflexe identitaire de l’Amérique blanche.
Le milliardaire américain s’est soudain fait le porte-parole des petites gens …