Nouvel Ordre Mondial:Hillary Clinton ,le choix des mafias nationales et du crime organisé

 

 

Durant la présidence de Bill Clinton,Hillary Clinton  se permit de recevoir le puissant contrebandier de  drogues dures (cocaîne,etc) ,Jorgue Cabrera ,à la Maison Blanche...durant les fêtes.
Durant la présidence de Bill Clinton,Hillary Clinton se permit de recevoir le puissant contrebandier de drogues dures (cocaîne,etc) ,Jorgue Cabrera ,à la Maison Blanche…durant les fêtes.
Hillary Clinton avec Hacim Taçi, accusé de trafics criminels et gouverneur du Kosovo.
Hillary Clinton avec Hacim Taçi, accusé de trafics criminels et gouverneur du Kosovo.

 

 

Le dossier particulier des liens étroits de Barack Obama et d’Hillary Clinton avec le crime organisé,la Mafia Internationale,s’épaissit.Si l’on additionne à cette affaire, le soutient  financier d’un  parrain du crime organisé indonésien aux études  universitaires du jeune Barack Hussein Obama,la disparition  récente de plus de $500 millions US d’armement au Yémen par la CIA ,le « don secret » de plus de $500 millions  US d’armes diverses  en soutient à la Syrian Free Army  dont les mêmes personnes ont rallié l’État Islamique ,apportant ainsi un  financement « indirect » à leur petit ami au cerveau nettoyé qu’est Al Bagdady,le calife autoproclamé,la marionette des américains,des sionistes et des saoudiens,alliés en secret aux qataris.

Les citoyens et citoyennes d’Amérique sont en train de financer une guerre  pour le contrôle du pétrole au Moyen Orient,afin de  gagner du temps pour un système capitaliste désuet,en train de mourir lentement.

 

« Eulex, la mission de l’Union Européenne chargée d’établir au Kosovo un état de droit, est secouée par un nouveau scandale de corruption révélée le 28 octobre [2014] par le journal kosovar Koha Ditore.

La Tchèque Jaroslava Novotna, procureur en chef de la mission et le juge italien Francesco Florit, chef du collège des juges d’Eulex, soit deux des fonctionnaires les plus importants de la mission, sont accusés d’avoir perçu de l’argent de la part de la mafia albanaise afin de classer des dossiers liés au crime organisé et d’acquitter des personnes soupçonnées de délits graves (meurtre, corruption, etc). On estime les sommes versés par la mafia albanaise à environ 350 000 euros.

Ces accusations sont portées par le procureur spécial de la mission européenne de justice, la britannique Mariah Bamieh qui a ouvert l’enquête il y a un an, suite à des écoutes téléphoniques démontrant les relations entre les fonctionnaires européens et certains accusés albanais.

Parmi les dossiers concernés, on retrouve notamment Fatmir Limaj, ex-ministre kosovar et un des commandants de l’UCK, accusé puis acquitté par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) de crimes de guerre [sous pressions du gouvernement français NDLR].

Après avoir pris connaissance de ces écoutes téléphoniques, Mariah Bamieh a alerté la direction d’Eulex mais elle n’a pas reçu le soutien escompté. Bien au contraire, elle aurait été victime d’une campagne de dénigrement au sein de la mission. Finalement, Mariah Bamieh a été récemment suspendue de son poste.

Suite aux bombardements de l’OTAN et la prise du pouvoir par les terroristes albanais de l’UCK en 1999, les Serbes du Kosovo et les autres minorités ont subi une épuration ethnique particulièrement sanglante. Les survivants Serbes vivent aujourd’hui dans des enclaves protégés par des militaires. Les dirigeants albanais du Kosovo, issus de l’UCK et soutenus par les États-Unis et bon nombre de gouvernements européens, n’ont été que très peu inquiétés par la justice internationale à l’instar d’Hashim Thaçi, ex-commandant de l’UCK et premier ministre actuel du Kosovo, accusé par l’ex-procureur du TPIY, Carla Del Ponte, d’être impliqué dans un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes déportés et exécutés. » Source: Langadoc.info:

Selon un rapport du Conseil de l’Europe publié le 15 janvier 2010:

« le trafic de récolte d’organes organisé par l’UCK, connu depuis des années, a été confirmé. Le rapport intitulé: «Le traitement inhumain de personnes et trafic illicite d’organes humains au Kosovo» identifie le « premier ministre » de la province, récemment réélu,  Hashim Thaçi, comme le patron d’un groupe albanais « mafieux«  spécialisé dans la contrebande d’armes, de drogues, de personnes et d’organes humains dans toute l’Europe. Le rapport révèle que les plus proches collaborateurs de Thaci exfiltraient les Serbes à travers la frontière vers l’Albanie après la guerre pour les assassiner et vendre leurs organes sur le marché noir. En outre, le rapport accuse Thaçi d’avoir exercé un «contrôle violent » sur le commerce de l’héroïne depuis une décennie. »

Hacim Thaçi est toujours premier ministre du Kosovo. Ainsi que le révèle ce dernier scandale, la mafia albanaise de l’UCK, alliée de l’OTAN, poursuit son « œuvre » dans la province en toute quiétude …et Hillary Clinton pourrait devenir la première présidente des USA,poursuivant l’œuvre maléfique du Nouvel Ordre Mondial.


Souvenirs de Libye

Un certain mois d’octobre 2011…je me souviens 

Kadhafi tué par les ‘révolutionnaires’… Français

Le journal Le Parisien nous apprend que Mouammar Kadhafi a été tué par les « révolutionnaires »… Français. Sûrement un cadeau pour le dernier né présidentiel.

En fait Le Parisien préfère entretenir la  légende « révolutionnaire » libyenne et nous dit que si l’aviation tricolore a bloqué le convoi, ce sont les prétendus révolutionnaires Libyens qui ont fini le travail.

Les Libyens débarrassés du « chien fou » vont enfin pouvoir profiter de la démocrate que leur apportent les démocrates présents sur cette photo, en particulier cette femme blonde qui respire la santé mentale.

Le 18 octobre 2011

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, est arrivée pour une visite surprise à Tripoli, mardi 18 octobre 2011. Sa visite fait suite à celles du président français, Nicolas Sarkozy, des premiers ministres britannique, David Cameron, et turc, Recep Tayyip Erdogan, ainsi que de plusieurs ministres britanniques, italiens et canadiens.

« Les Etats-Unis sont fiers d’avoir été à vos côtés dans votre combat pour la liberté et continueront à le faire si vous continuez ce voyage, en respectant votre souveraineté et en honorant notre amitié », a-t-elle déclaré. Saluant la « victoire de la Libye », elle a affirmé : « Le futur vous appartient. »

Se disant consciente que « les combats sanglants continuent », elle a indiqué que « l’OTAN et la coalition internationale […] continueront à protéger les civils libyens jusqu’à ce qu’ait pris fin la menace [représentée par Mouammar] Kadhafi ».

Alors qu’on lui demandait si les Etats-Unis coopéreraient avec des islamistes, elle a indiqué qu’ils « soutiendraient un processus de démocratisation qui respecte la loi, […] le droit des minorités et des femmes » et qui autorise une presse libre.

RENFORCER LES LIENS AVEC LE CNT

Hillary Clinton entourée des mercenaires d'Al Qaïda à Tripoli,le 19 octobre 2011.
Hillary Clinton entourée des mercenaires d’Al Qaïda à Tripoli,le 19 octobre 2011.

S’adressant aux Libyens, la secrétaire d’Etat a affirmé : « Vous méritez un gouvernement qui représente tous les Libyens, toutes les régions du pays, et toutes les origines, y compris les femmes et les jeunes. Vous méritez un système judiciaire transparent et équitable. Les représailles et ceux qui veulent se faire justice eux-mêmes n’ont pas leur place dans la nouvelle Libye. »

Protégée par la CIA et l'armée américaine,la "folle du pouvoir illuminati" serre les mains  de membres douteux  du CNT.
Protégée par la CIA et l’armée américaine,la « folle du pouvoir illuminati » serre les mains de membres douteux du CNT.

sources: http://www.medias-presse.info/nouveau-scandale-de-connivences-dune-instance-europeenne-avec-la-mafia-albanaise/17889 et divers amis sur le réseau WordPress,Le Monde éditions de 2011,

Nouvel Ordre Mondial: Washington lance une vaste campagne de désinformation sur le crash du Boeing

Miliciens de la République de Nova Russia près des décombres de l'avion.
Miliciens de la République de Nova Russia près des décombres de l’avion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus de 70 ans après Tcherkassy, en Ukraine, les forces de Nouvelle Russie s’apprêtaient à tailler définitivement en pièces toute une partie de l’armée ukrainienne dans un « chaudron » à la frontière russe, en plein cœur du Donbass. Mais le drame du crash du Boeing de la Malaysia Airlines, tuant près de 300 personnes dont de très nombreux enfants, risque de réactualiser la situation géostratégique. En effet, Kiev et ses alliés occidentaux sont prêts à tout pour rendre Moscou et les indépendantistes responsables de la tragédie. Or, seulement 24 heures après que l’avion ait été vraisemblablement abattu, de plus en plus d’éléments mettent hors de cause la responsabilité des Russes et des indépendantistes. Mais Washington et ses alliés n’ont que faire de la vérité.

Depuis hier dans les médias français, qui suit l’ensemble des médias occidentaux, anglo-saxons en tête, la désinformation bat son plein et l’on n’hésite pas à mettre en avant des « experts » autoproclamés, grassement payés et qui n’hésitent pas à nous sortir des perles comme s’il en pleuvait. La dernière en date : Sir Malcolm Rifkind, membre éminent de l’Intelligence and Security Committee, a suggéré que le missile qui a détruit l’avion avait été lancé par les « forces spéciales soviétiques » ! (source) Heureusement que dans ISC, il y a « Intelligence »…

Laissons de côté les agitateurs, les experts à la ramasse, les désinformateurs stipendiés et autres intellectuels faussaires (tiens, BHL, où es-tu ?) pour nous concentrer sur les faits et les analyses sérieuses, comme nous l’avons toujours fait.

 

Une zone de débris très étendue...
Une zone de débris très étendue…

Le Boeing 777 malaisien volait à une altitude inférieure à celle prévue à la demande des contrôleurs aériens ukrainiens a déclaré à Amsterdam Huib Gorter, vice-président de la branche européenne de la compagnie Malaysia Airlines. Et nous n’avons toujours pas d’explications cohérentes quant à l’autorisation faite par Kiev aux compagnies aériennes de survoler la zone des combats, ni sur le fait que son trajet habituel ait été modifié.

 

24 heures après la terrible tragédie qui a coûté la vie à presque 300 civils lors du crash d’un Boeing de la Malaysia Airlines près de Torez-Snizhne dans le Donbass en zone indépendantiste, Kiev n’a toujours pas pris contact avec les autorités de Nouvelle Russie pour que des secours et des enquêteurs ukrainiens puissent se rendre sur les lieux où l’appareil s’est écrasé. Voilà qui en dit long sur l’esprit de la junte au pouvoir : Porochenko et le gouvernement de Yatseniuk (qui considère les Russes comme des «sous-hommes») veulent profiter du drame pour pousser la «Communauté internationale» et l’OTAN à intervenir contre les indépendantistes et la Fédération de Russie.

Un pénible pèlerinage...
Un pénible pèlerinage…

La plupart des systèmes d’enregistrement de l’appareil ont été retrouvés par des éléments de la milice qui sont immédiatement accourus sur place. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a indiqué que les indépendantistes avaient accepté d’offrir « un accès sûr » à une commission nationale d’enquête, comprenant des enquêteurs internationaux (photo). Mais Washington insiste pour que l’enquête ne soit surtout pas impartiale et accuse les séparatistes… avant d’accuser Moscou. Les USA feront donc tout ce qui leur est possible pour discréditer toute investigation qui ne leur serait pas soumise.
Le document du SBU qui retracerait un soi-disant enregistrement de conversation des indépendantistes confirmant le tir sol-air contre l’avion est un vulgaire montage, bien entendu, et seuls des malfaisants peuvent en faire état. Washington a donc fait en sorte que la police politique, qui est à sa botte, le diffuse largement sur Internet.

Les données de la défense russe

Le ministère de la Défense à Moscou a souligné, lors d’un communiqué de presse, que les systèmes antiaériens des forces ukrainiennes étaient actifs lors du crash de l’avion. Et notamment une batterie longue portée S-200 (SA-5 Gammon) à Kharkov et trois batteries de moyenne portée Buk-M1, notamment aux environs de Slaviansk et de Donetsk.
Ce qui est à la fois normal et cohérent : en effet, quelques jours plus tôt, Moscou avait indirectement fait savoir que des « frappes ciblées » contre des objectifs militaires en Ukraine pouvaient être envisagées par les forces russes, si Kiev persistait à faire tirer des salves d’artillerie sur le territoire de la Fédération de Russie. L’Ukraine s’attendait donc à riposter à d’éventuels raids aériens. Cela ne signifie pas qu’une ou des batteries de DCA ukrainiennes aient tiré sur l’avion, mais comme Kiev affirme que ses défenses antiaériennes étaient alors non opérationnelles, cette précision prend tout son sens.
D’ailleurs, en raison des tirs répétés, deux villages russes près de Kuybyshevo (région de Rostov, face au « chaudron ») ont été évacués aujourd’hui.

Le morceau d'aile de l'avion  qui prouve qu'un missile a été lancé dessus.
Le morceau d’aile de l’avion qui prouve qu’un missile a été lancé dessus.

 

Selon RIA Novosti un fragment de l’aile avec les marques d’éclats de shrapnels (typique des systèmes sol-air) a été trouvé près du village de Rassypnoye à moins de 2 km à l’ouest du crash.

Le système de radiodétection russe 9S18M1-1 .
Le système de radiodétection russe 9S18M1-1 .

Le 17 juillet, les systèmes de radiodétection russes ont enregistré le fonctionnement du radar 9S18M Kupol (Snow Drift en code OTAN) d’une batterie de Buk-M1 déployée près du village de Styla (environ 20 km au sud de Donetsk). Les caractéristiques techniques des Buk-M1 permettent de procéder à un échange d’informations sur les cibles aériennes entre toutes les batteries d’une même unité. Cela signifie que le missile aurait pu être tiré par chacune des batteries déployées à Avdiivka (8 km au nord de Donetsk) ou à Gruzsko-Zoryanskoye (25 km à l’est de Donetsk).

 

http://www.youtube.com/watch?v=vd9yzdCFIgI

 

 

 

« Aucun missile antiaérien n’a été déployé pendant l’opération antiterroriste (…) Ils sont tous à leur place », a affirmé aujourd’hui Bohdan Senik, porte-parole du ministère de la Défense de l’Ukraine.
« Aucun missile antiaérien n’a été déployé pendant l’opération antiterroriste (…) Ils sont tous à leur place », a affirmé aujourd’hui Bohdan Senik, porte-parole du ministère de la Défense de l’Ukraine.

 

Le 4 juillet, la télévision ukrainienne faisait un reportage sur une batterie Buk-M1 prépositionnée au nord-ouest de Slaviansk (AP Photo/Dmitry Lovetsky). En outre, il y a cinq jours, un des portes paroles officiels du commandement des opérations, Vladislav Seleznev, a déclaré que les opérations sur le terrain impliquaient la présence de moyens de défense antiaérienne.

Le  syst`me de batteries de missiles BUK-M1 déployé en Ukraine.
Le système de batteries de missiles BUK-M1 déployé en Ukraine.

 Pour les lecteurs profanes, voilà schématiquement, comment fonctionne une batterie Buk-M1/2 complète. Un lanceur seul n’a qu’une capacité limitée d’attaque d’un rayon de 3 km.

 Et pour recharger le lanceur, il faut un camion spécial…parce qu’un 9M38, ça fait dans les 700 kg l’unité !

Et pour recharger le lanceur, il faut un camion spécial…parce qu’un 9M38, ça fait dans les 700 kg l’unité !

Comme par grand hasard, alors que jusqu’à présent, aucune vidéo sur un éventuel Buk-M1 indépendantiste n’était disponible sur la toile, est apparu hier, en soirée (vers 21h00, heure de Paris, donc plusieurs heures après le crash du Boeing) cette mauvaise vidéo d’un automoteur sol-air Buk présenté comme ayant été filmé dans le secteur de Torez. A noter : pas de radar d’accompagnement, pas de camion « chargeur »…

Les armées de Kiev sont en pleine déroute et cherchent une sortie

Ce drame intervient dans un contexte très particulier pour le conflit du Donbass : celui de la débâcle d’un quart des troupes engagées, et notamment les 24e, 72e et 79e brigades de l’armée de terre ukrainienne, plus une « brigade » de la garde nationale, à la frontière russe, lors d’un encerclement dû à une faute stratégique majeure du commandement opérationnel de Kiev.

Dernièrement, le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Arsen Avakov, a fait fuiter un document faisant état des pertes dans les deux camps, document dans lequel on peut se rendre compte combien les forces ukrainiennes ont été ces derniers temps éprouvées par les combats. Un document qui ne laisse aucun doute quant à la situation alarmante d’une partie des troupes engagées par la junte.

L'état des troupes
L’état des troupes

Etat des pertes des troupes ukrainiennes du 9 au 15 juillet 2014, signé par Arsen Avakov, secrétaire d’Etat à l’Intérieur :
Troupes ukrainiennes tuées -1.600
Troupes ukrainiennes blessées – 4.723
Tanks perdus – 35
Véhicules blindés – 96
Artillerie – 38
Avions – 7
Hélicoptères – 2
Véhicules – 104

 

Pertes des rebelles :
Tués – 48
Blessés – 64
Tanks – 2
Artillerie -5
Véhicules – 8

 

Pertes civiles:
Tués – 496
Blessés – 762

 

Ces données amènent plusieurs observations.
Tout d’abord, ces chiffres du ministère de l’Intérieur (et non pas de celui de la Défense), recoupent très largement nos observations de ces derniers jours concernant les événements qui se déroulent à la frontière, dans le « chaudron » où pas moins de 4 brigades rassemblant quelque 4.000 hommes se sont retrouvées encerclées et réduites quasiment à néant, opérationnellement parlant. Ce document est en complète contradiction avec la propagande médiatique du régime et les jacasseries intempestives et prétentieuses de ses soutiens occidentaux.
Ensuite, le fait qu’Avakov, qui est un des responsables les plus hystériques contre ses concitoyens du Donbass et contre la Russie au sein de ce gouvernement, reconnaisse lui-même ces pertes importantes, dénote un profond malaise du côté des dirigeants de l’opération dite « antiterroriste ». Kiev a conscience de son échec dans le Donbass et l’expose sur la place publique pour appeler à l’aide ses alliés occidentaux.
Enfin, ce document donne un éclairage nouveau quant à l’attitude actuelle du gouvernement ukrainien et de la présidence en ce qui concerne le crash du Boeing. Le régime est dans une impasse et a besoin d’une solution viable pour s’en sortir, l’occasion d’instrumentaliser ce drame contre les indépendantistes et Moscou est trop belle pour ne pas en profiter. Et les premières réactions de Washington à ce sujet augurent le lancement d’une campagne de désinformation massive et sans précédent.

Kiev continue sa guerre, même près du site du crash

 

http://rutube.ru/video/8ae95fa52f5ef18b22a13c073f033b8f/

 

Secteur de Snizhne : un camion Ural bricolé en camion blindé et trois T-64BV de la milice en mouvement en direction du chaudron près de la frontière russe à une bonne cinquantaine de kilomètres plus à l’est.

Et pendant ce temps, dans le Donbass, les forces ukrainiennes attaquent tout azimut. Aujourd’hui, uniquement entre 13h00 et 19h00 heure locale, on signalait sur l’ensemble du front (liste non exhaustive) :
– Au moins trois salves de BM-21 Grad sur les positions indépendantistes à Popasnaya, plus de 20 km au sud de Severodonetsk – Rubizhne (secteur nord de la poche) ; tirs d’artillerie sur Rubizhne
– Une frappe aérienne à Perevalsk, à mi-chemin entre Lugansk et Donetsk
– Tirs d’artillerie continus sur le nord de l’agglomération de Lugansk (44 morts et 2015 blessés aujourd’hui – voir la vidéo ci-dessous-) ; et une tentative infructueuse de la 30e brigade mécanisée de percer à l’ouest de l’agglomération.
– Plusieurs attaques de Su-25 vers l’aéroport de Lugansk
– Une frappe aérienne à Mikhaliivka, à l’est du chaudron de même que sur Chervonopartizansk, Sverdlovks, Dyakove (comme si cela allait sauver le peu qui reste de troupes ukrainiennes enfermées dans le chaudron)
– Des salves de Grad sur la hauteur de Saur Mogila
– Frappes aériennes sur Krasny Luch, important carrefour routier stratégique au cœur du Donbass et seulement à une vingtaine de kilomètres du lieu du crash du Boeing (Kiev ne respecte décidément rien !)
– Pilonnages d’artillerie sur Avdiivka, au nord-ouest de Donetsk
– Combats aux abords de l’aéroport de Donetsk

EN CONCLUSION

Depuis que les Américains et leur 6e flotte a du reculer face à la flotte russe fin août 2013 devant les côtes syriennes et renoncer à attaquer la Syrie pour appuyer leurs alliés jihadistes, la Russie de Vladimir Poutine est devenue l’ennemi à abattre. Avec le coup d’Etat de l’hiver dernier à Kiev, Washington pensaient mettre la main sur la Crimée et la principale base navale russe qui les avait contraints de reculer quelques mois auparavant.
Hélas, trois fois hélas, ils ont encore échoué quand Vladimir Poutine a décidé de reprendre les droits de son pays sur la Crimée. Puis le Donbass s’est soulevé, en raison de la politique ségrégationniste qui commençait à se mettre en place, après le coup d’Etat, contre les russophones chrétiens de rite orthodoxe rattaché au patriarcat de Moscou, à l’initiative de l’extrême droite galicienne. Aussi, Les États-Unis ont alors « conseillé » les forces répressives ukrainiennes afin que ces dernières, par leurs crimes contre les populations civiles, obligent Moscou à agir militairement, provoquant une crise régionale et permettant de fait à Washington et à ses alliés d’intervenir d’une façon ou d’une autre, quitte à déclencher une guerre mondiale.
Mais les forces de Kiev, en dépit des « conseillers » militaires, politiques, de la CIA et des « contractors », se sont avérées incapables de faire face aux milices indépendantistes, pourtant bien moins nombreuses et moins armées. Kiev a subi de très lourdes pertes ces dernières semaines et se trouve incapable de la moindre initiative militaire digne de ce nom, de surcroît les populations de l’ouest de l’Ukraine ne veulent plus envoyer leurs fils, leurs maris, leurs pères se faire tuer pour des intérêts oligarchiques et mondialistes à donner la nausée.
Ce dramatique crash du Boeing malaisien et ses presque 300 disparus sont donc un tournant dans l’affrontement qui oppose les tenants de la prédation mondialiste à ceux qui prônent un monde multipolaire, plus juste, plus équitable et plus pacifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial:Washington relance son projet de partition de l’Irak

Le brusque écroulement de l’État irakien est présenté par la presse internationale comme la conséquence de l’attaque du groupe terroriste ÉIIL. Mais qui peut croire qu’un État puissant, armé et organisé par Washington, pourrait s’écrouler en moins d’une semaine devant un groupe jihadiste officiellement indépendant de tout État ? En outre, qui peut croire que ceux qui soutiennent l’ÉIIL en Syrie condamnent sincèrement son action en Irak ?

 

 

 

Le projet secret du gouvernement américai: le proche-Orient élargi.
Le projet secret du gouvernement américai: le proche-Orient élargi.

 

epuis 2001, l’état-major des États-Unis tente de fracturer le « Proche-Orient élargi » en une multitude de petits États ethniquement homogènes. La carte de la région remodelée a été publiée en juillet 2006 [1]. Elle prévoit de diviser l’Irak en trois, un État sunnite, un chiite et un kurde.

L’échec d’Israël face au Hezbollah, à l’été 2006 [2], et celui de la France et du Royaume-Uni face à la Syrie, en 2011-14, laissaient penser que ce plan avait été abandonné. Il n’en est rien : l’état-major US tente de le reprendre par l’intermédiaire de ces condottières modernes que sont les jihadistes.

Les événements survenus en Irak la semaine dernière doivent être vus sous cet angle. La presse internationale insiste sur l’offensive de l’Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL ou « Daesh » en arabe), mais celle-ci n’est qu’une partie de la vaste action en cours.

L’offensive coordonnée de l’ÉIIL et des Kurdes

En une semaine, l’ÉIIL a conquis ce qui devrait devenir un Émirat sunnite tandis que les peshmergas ont conquis ce qui devrait être l’État kurde indépendant.

L’armée irakienne, formée par Washington, a donné Ninive aux premiers et Kirkouk aux seconds. Sa structure même de commandement a facilité sa désagrégation : les officiers supérieurs devant en référer au cabinet du Premier ministre avant de déplacer leurs troupes étaient à la fois privés d’initiative d’ensemble et installés comme des roitelets sur leurs zones d’action. Dès lors, il était facile au Pentagone de corrompre certains officiers pour qu’ils incitent leurs soldats à faire défection.

Les parlementaires, convoqués par le Premier ministre Nouri-al-Maliki, ont également fait défection et n’ont pas voté l’état d’urgence faute de quorum, laissant le gouvernement sans possibilité de riposte.

Sans autre choix pour sauver l’unité de son pays, M. al-Maliki a fait appel à tous les alliés imaginables. Il a d’abord sollicité son propre peuple en général et la milice chiite de son rival Moqtada el-Sadr en particulier (l’Armée du Mahdi), puis les Gardiens de la Révolution iraniens (le général Qassem Suleimani, commandant la Force Jérusalem est actuellement à Bagdad), enfin les États-Unis auxquels il a demandé de revenir et de bombarder les assaillants.

La presse occidentale souligne, non sans raison, que la manière de gouverner du Premier ministre a souvent heurté à la fois la minorité sunnite arabe et les laïques du Baas, tant elle est apparue principalement favorable aux chiites. Cependant, ce constat est relatif : les Irakiens ont reconduit, lors des élections législatives du 30 avril, la coalition de Nouri al-Maliki. Celle-ci a obtenu un quart des voix, soit trois fois plus que le mouvement de Moqtada el-Sadr, le reste des voix étant éparpillé entre une multitude de petits partis.

La préparation de l’offensive contre l’autorité de Bagdad

L’offensive de l’EIIL d’un côté et des Pehmergas de l’autre a été préparée de longue date.

Le Kurdistan irakien a commencé à voir le jour, sous la protection des États-Unis et du Royaume-Uni, avec la zone d’exclusion aérienne décrétée entre les deux invasions occidentales (1991-2003). Depuis le renversement du président Saddam Hussein, il a acquis une très forte autonomie et est entré dans la zone d’influence israélienne. De ce point de vue, il est impensable que Tel-Aviv ait été absent de la prise de Kirkouk. Toujours est-il que l’actuel gouvernement régional d’Erbil a étendu sa juridiction sur l’ensemble de la zone irakienne prévue par l’état-major états-unien pour former le Kurdistan indépendant.

L’ÉIIL est une milice tribale sunnite ayant intégré les combattants d’Al-Qaïda en Irak, après le départ de Paul Bremer III et la remise du pouvoir politique aux Irakiens. Le 16 mai 2010, un responsable d’Al-Qaïda en Irak qui avait été libéré dans des circonstances inconnues, Abou Bakr el-Baghdadi, a été nommé émir et s’est efforcé, par la suite, de placer l’organisation sous l’autorité d’Al-Qaïda.

Au début 2012, des combattants de l’ÉIIL créent en Syrie le Jabhat al-Nosra (c’est à dire le Front de soutien au peuple du Levant), comme branche syrienne d’Al-Qaïda. Ce groupe se développe avec la relance de l’attaque franco-britannique contre la Syrie en juillet 2012. Il est finalement classé « organisation terroriste » par Washington à la fin de l’année, malgré les protestations du ministre français des Affaires étrangères qui salue en eux « des gens qui font du bon boulot sur le terrain » (sic) [3].

Les succès des jihadistes en Syrie, jusqu’au premier semestre 2013, ont modifié l’attractivité de leurs groupes. Le projet officiel d’Al-Qaïda d’une révolution islamiste globale est apparu utopique, tandis que la création d’un État islamique sur un territoire donné semblait à portée de main. D’où l’idée de lui confier le remodelage de l’Irak que les armées US n’étaient pas parvenues à réaliser.

Le relifting de l’ÉIIL a été réalisé au printemps 2014 avec la libération de prisonniers occidentaux qu’il détenait, Allemands, Britanniques, Danois, États-uniens, Français et Italiens. Leurs premières déclarations confirmaient en tous points les informations des services de renseignement syriens : ÉIIL est encadré par des officiers états-uniens, français et saoudiens. Cependant, rapidement les prisonniers libérés faisaient machine arrière et infirmaient leurs propos sur l’identité de leurs geôliers.

C’est dans ce contexte que l’ÉIIL a rompu avec à Al-Qaïda en mai 2014, se posant en rival, tandis qu’Al-Nosra restait la branche officielle d’Al-Qaïda en Syrie. Bien sûr tout cela n’est qu’affichage puisqu’en réalité ces groupes sont, depuis leur création, soutenus par la CIA contre des intérêts russes (Afghanistan, Bosnie-Herzégovine, Tchétchénie, Irak, Syrie).

Redevenu en mai une organisation régionale (et non plus l’antenne régionale d’une organisation mondiale), l’ÉIIL se préparait à remplir le rôle que ses commanditaires lui avaient assigné il y a plusieurs mois.

L’organisation est certes commandée sur le terrain par Abou Bakr al-Baghdadi, mais elle est placée sous l’autorité du prince Abdul Rahman al-Faiçal, frère du prince Saoud al-Faiçal (ministre saoudien des Affaires étrangères depuis 39 ans) et du prince Turki al-Faisal (ancien directeur des services secrets et actuel ambassadeur à Washington et Londres).

En mai, les al-Faiçal ont acheté une usine d’armement en Ukraine. Des stocks d’armes lourdes ont été transportés par avion vers un aéroport militaire turc, d’où le MIT (services secrets turcs) les a acheminés par trains spéciaux à l’ÉIIL. Il paraît peu probable que cette chaîne logistique ait pu être mise en place sans l’Otan.

L’offensive de l’ÉIIL

La panique qui a saisi la population irakienne est à l’image des crimes commis par l’ÉIIL en Syrie : égorgements en public des « musulmans renégats » et crucifixion des chrétiens. Selon William Lacy Swing (ancien ambassadeur US en Afrique du Sud, puis aux Nations unies, et actuel directeur de l’Office des migrations internationales), au moins 550 000 Irakiens auraient fui devant les jihadistes.

Ces chiffres montrent l’ineptie des estimations occidentales de l’ÉIIL selon lesquelles il ne dispose que de 20 000 combattants au total en Syrie et en Irak. La vérité est probablement 3 fois supérieure, de l’ordre de 60 000 combattants ; la différence étant composée exclusivement d’étrangers, recrutés dans l’ensemble du monde musulman et souvent pas arabes. Cette organisation est devenue la principale armée privée dans le monde, jouant le rôle moderne des condottières de la Renaissance européenne.

Elle devrait encore se développer compte tenu de ses prises de guerre. Ainsi, à Mossoul, elle a saisi le Trésor du district de Ninive, soit 429 millions de dollars en liquide (de quoi payer leurs combattants durant une année complète). En outre, elle s’est emparée de nombreux Humvees et de 2 hélicoptères de combat qu’elle a immédiatement intégrés à son dispositif. Les jihadistes n’ayant pas les moyens de former des pilotes, la presse internationale laisse entendre que ce sont d’anciens officiers baasistes du président Saddam Hussein. C’est hautement improbable, d’une part compte tenu de la guerre opposant les baasistes laïques aux jihadistes qui constitue la toile de fond de la guerre en Syrie, et surtout parce que des pilotes ayant interrompu leur entraînement durant plusieurs années ne sont plus aptes au combat..

Réactions internationales

L’offensive des Peshmergas et de l’ÉIIL était attendue par les partisans de l’Arabie saoudite dans la région. Ainsi, le président libanais Michel Suleiman (qui avait conclu une allocution en janvier par un retentissant « Vive l’Arabie saoudite ! » à la place d’un « Vive le Liban ! ») a tenté par tous les moyens d’obtenir une prolongation de son mandat (expirant le 25 mai) pour les six mois à venir, de manière à être aux manettes durant la crise actuelle.

Quoi qu’il en soit, les réactions internationales à la crise irakienne sont incohérentes : tous les États, sans exception condamnent l’ÉIIL en Irak et dénoncent le terrorisme, alors que certains d’entre eux —les États-Unis et leurs alliés— considèrent au même moment l’ÉIIL comme un allié objectif contre l’État syrien, et que quelques uns commanditent cette offensive —les États-Unis, l’Arabie saoudite, la France, Israël et la Turquie—.

Aux États-Unis, le débat politique public oppose les Républicains, qui demandent un redéploiement militaire en Irak, aux Démocrates, qui dénoncent l’instabilité suscitée par l’intervention de George W. Bush contre Saddam Hussein. Ce petit jeu oratoire permet de masquer que les événements en cours servent les intérêts stratégiques de l’état-major et qu’il y est directement impliqué.

Il se pourrait cependant que Washington ait piégé Ankara. L’ÉIIL aurait tenté au même moment de prendre le contrôle du tombeau de Süleyman Şah, en Syrie dans le district de Raqqa. Ce tombeau est propriété de la Turquie qui dispose sur place d’une petite garnison en vertu de la clause d’exterritorialité du Traité d’Ankara (imposé par le colonisateur français en 1921). Mais cette action peut très bien avoir été commanditée par la Turquie elle-même qui avait envisagé de trouver ainsi un prétexte d’intervention ouverte en Syrie [4].

Plus grave, lors de la prise de Mossoul, l’ÉIIL a fait prisonniers 15 diplomates turcs et leurs familles ainsi que de 20 membres des forces spéciales turques à leur consulat, provoquant la colère d’Ankara. L’ÉIIL avait également arrêté des chauffeurs de poids lourds qui ont été relâchés ultérieurement. La Turquie, qui a assuré la logistique de l’attaque de l’ÉIIL, se sent trahie sans que l’on sache pour le moment si elle l’a été par Washington, Riyad, Paris ou Tel-Aviv. Cette affaire n’est pas sans rappeler l’arrestation, le 4 juillet 2003, de 11 membres des forces spéciales turques par l’armée états-unienne à Souleimanieh (Irak) popularisée par le film La vallée des loups Irak [5]. Cet épisode avait provoqué la plus importante crise des soixante dernières années entre les deux pays.

L’hypothèse la plus probable est qu’Ankara ne prévoyait pas de participer à une offensive aussi large et a découvert en cours de route que Washington programmait de réaliser la création du Kurdistan qu’il avait échouée en 2003. Or, toujours selon la carte publiée en 2006, celui-ci doit inclure une partie de la Turquie, les États-Unis ayant prévu de disséquer non seulement leurs ennemis, mais aussi leurs alliés. L’arrestation des diplomates et forces spéciales turcs serait un moyen d’empêcher Ankara de saboter l’opération.

Arrivant jeudi à Ankara en provenance d’Amman, la représentante spéciale des États-Unis au Conseil de sécurité, l’ambassadrice Samantha Power, a hypocritement condamné les actions de l’ÉIIL. La présence au Proche-Orient de la thuriféraire de l’interventionnisme moral de Washington laisse à penser qu’une réaction états-unienne a été prévue dans le scénario.

De son côté, l’Iran s’est dit prêt à aider à sauver le gouvernement du chiite al-Maliki en envoyant des armes et des conseillers militaires, mais pas de combattants. L’actuel renversement de l’État irakien profite à l’Arabie saoudite, grand rival régional de Téhéran, alors que le ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Faiçal (le frère du patron de l’ÉIIL), l’a invité à négocier.

Source :Al Watan,Thierry Messan,

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial :Êtes-vous prêts pour la guerre nucléaire ?

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Faites bien attention à la colonne de l’invité de Steven Starr sur “La létalité des armes nucléaires”

Washington pense que la guerre nucléaire peut-être gagnée et planifie une première frappe nucléaire sur la Russie et peut-être la Chine, afin de prévenir tout défi à son hégémonie mondiale.

Le plan est dans un stade déjà bien avancé et sa mise en application est en cours. Comme je l‘ai rapporté auparavant, la doctrine stratégique américaine a changé et le rôle des missiles nucléaires a été élevé de celui de rôle de frappe en retour à celui de frappe offensive. Des bases de missiles anti-balistiques (MAB) ont été établies en Pologne à la frontière avec la Russie et d’autres bases sont en cours d’établissement. Une fois terminée la mise en place, la Russie sera complètement encerclée par des bases de missiles américaines.

Les MAB, connu aussi sous le nom de “guerre des étoiles”, sont des armes faites pour intercepter et détruire les Missiles Balistiques Inter-Continentaux (MBIC ou ICBM en anglais). Dans la doctrine guerrière de Washington, les Etats-Unis frappent la Russie en premier et quelque soit la force de rétaliation dont dispose encore la Russie, celle-ci est empêchée d’atteindre les Etats-Unis par les MAB. La raison donnée par Washington pour changer sa doctrine de guerre est la possibilité que des terroristes puissent obtenir une arme nucléaire avec laquelle ils pourraient détruire une ville américaine. Cette explication est un non-sens total. Les terroristes sont des individus ou un groupe d’individus, pas un pays ayant un pouvoir de menace militaire. Utiliser des armes nucléaires contre des terroristes détruirait bien plus que les terroristes et serait inutile dans la mesure où une frappe par missile conventionnel embarqué sur drone serait bien suffisant.

La raison donnée par Washington pour sa base de MAB en Pologne est de protéger l’Europe des MBIC iraniens. Washington et les gouvernements européerns savent que l’Iran n’a aucun MBIC et que l’Iran n’a aucune intention manifeste d’attaquer l’Europe.

Aucun gouvernement ne croit aux raisons invoquées par Washington. Chaque gouvernement réalise que les raisons de Washington ne sont que de faibles tentatives de masquer le fait qu’il est en train de créer la capacité au sol de gagner une guerre nucléaire.

Le gouvernememt russe comprend que le changement de la doctrine de guerre américaine et la construction de bases de MAB à ses frontières est dirigée contre la Russie et est une indication évidente que Washington planifie une frappe nucléaire initiale contre la Russie.

La Chine a aussi compris que les intentions sont les mêmes à son encontre. Comme je l’ai écrit il y a plusieurs mois, en réponse à la menace de Washington, la Chine a appelé l’attention du monde en signifiant sa capacité de détruire les Etats-Unis si Washington initiait un tel conflit.

Quoi qu’il en soit, Washington pense qu’il peut gagner une guerre nucléaire avec peu ou pas de dommages aux Etats-Unis. Cette croyance rend la possibilité de cette guerre encore plus possible (et plausibe).

Steven Starr est clair, cette croyance est fondée sur l’ignorance. Une guerre nucléaire n’a aucun vainqueur. Même si les villes américaines étaient sauvées de la frappe en retour par les MAB, les effets des radiations et de l’hiver nucléaire qui s’en suivraient après la destruction de la Russie et de la Chine, détruiraient également les Etats-Unis.

Les médias, maintenant concentrés en très peu de mains de manière si convéniente, sont complices en ignorant ce problème. Les gouvernements des états vassaux de Washington en Europe de l’ouest et de l’est, au Canada, en Australie et au Japon, sont aussi complices, parce qu’ils acceptent cet état de fait et le plan de Washington en lui fournissant ces bases pour pouvoir le réaliser. Le gouvernement polonais dont l’insanité ne fait plus de doute, a probablement signé l’arrêt de mort de l’humanité. Le congrès des Etats-Unis est complice, parce qu’aucun débat, aucune enquête ne sont faits au sujet des plans de la branche exécutive de déclencher une guerre nucléaire.

Washington a créé une situation très dangereuse. La Russie et la Chine étant clairement menacées d’une frappe nucléaire initiale, elles pourraient bien décider elles-mêmes de frapper en premier. En effet, pourquoi la Russie et la Chine devraient-elles attendre gentiment l’inévitable, tandis que leurs adversaires créent la capacité de se protéger en développant un bouclier AMB ? Une fois que le bouclier sera terminé, la Russie et la Chine seront certaines qu’elles seront attaquées, à moins qu’elles ne capitulent avant.

Ce rapport de 10min ci-dessous émanant de Russia Today (RT) clarifie que le plan secret de Washington pour une frappe nucléaire initiale contre la Russie n’est pas en fait un secret. Le rapport clarifie également que Washington se prépare à éliminer tous leaders politiques européens ne s’alignant pas avec son plan.

http://rt.com/shows/the-truthseeker/162864-us-plans-strike-russia/ A transcript is provided by Global Research:http://www.globalresearch.ca/us-plans-first-strike-attack-on-russia-or-china/5384799

Alors les lecteurs vont me demander: “Mais que pouvons-nous faire ?” Voici ce que vous pouvez faire.Si vous résidez aux États-Unis  d’Amérique ou au Canada anglais: Vous pouvez mettre un terme au ministère de la propagande en refusant d’allumer vos télés, de regarder Fox News, CNN, the BBC, ABC, NBC, CBS, en arrêtant de lire le New York Times, le Washington Post, le LA Times.Si vous résidez au Québec : boycottez Radio Canada,TéléMédia,etc…fermez votre télé et profitez  du bon air.Renseignez-vous auprès de  réseaux anti-système sur le web.

Sortez tout simplement des médias officiels. Ne croyez pas un mot de ce que vous dit le gouvernement, Ne votez pas. Comprenez que le mal est concentré à Washington. Au XXIème siècle (13 ans et demis), Washington a détruit en partie ou totalement 7 pays. Des millions de gens ont été assassinés, estropiés, déplacés et Washington n’a montré absolument aucun remord ou quoi que ce soit s’en approchant ; les églises “chrétiennes” non plus du reste. La dévastation que Washington a infligé est dépeinte comme étant un grand succès (de la démocratie). Washington a prévalu.

Washington est absolument déterminé à prévaloir et le mal absolu que Washington représente et  mène le monde à la destruction.Bien sur ,Ottawa suit derrière,comme un « petit chien de poche »!

Source :Paul Craig Roberts
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Article original : Are You Ready for Nuclear War ?, le 3 juin 2014