La prédiction de Stephen Hawking était un avertissement (vidéos et article)

extinction
Stephen Hawking participait à une conférence à l’Oxford Union le 14 novembre 2017.

 

 

 

Stephen Hawking : « il ne nous reste plus que 100 ans pour échapper à l’extinction! »

 

 

Dans le cadre d’un documentaire diffusé par la BBC, le physicien et cosmologiste Stephen Hawking a déclaré qu’il ne restait plus qu’un siècle à l’humanité sur Terre pour échapper à l’extinction.

Comme le rapporte le Telegraph, le physicien continue ses prédictions apocalyptiques.

Un siècle pour quitter notre planète et trouver une existence viable dans une autre planète. C’est le défi qui s’impose à l’homme, à en croire Stephen Hawking. L’astrophysicien a déclaré, dans un documentaire réalisé pour la chaîne de télévision BBC, qu’il ne nous restait plus que cent ans avant de voir la pollution mondiale disparaître pour toujours, sauf si un autre lieu viable pour vivre était trouvé à temps. D’où l’intérêt d’aller explorer l’univers dans l’espoir d’y trouver un nouveau refuge.

Le documentaire, appelé Expedition New Earth, est prévu pour septembre 2017. 

Grand adepte des prédictions apocalyptiques, Stephen Hawking pariait pourtant l’année dernière sur une espérance de vie plus longue : « Bien que le risque de catastrophe qui pèse sur la planète à une année donnée semble faible, il s’additionne avec le temps et deviendra quasi certain dans 1 000 ou 10 000 ans », disait-il lors d’une conférence à l’université d’Oxford .

Quelles solutions ?

En seulement une année, les choses se seraient donc empirées au point d’accélérer l’extinction de l’humanité? Qu’il s’agisse d’un simple coup communication ou d’une prédiction sincère, le problème est posé : il va falloir trouver un refuge habitable au cas où l’homme serait vraiment destinée à devoir quitter notre planète.

Elon Musk souhaitaitait conquérir Mars dès 2018, elle s’impose donc comme la première des solutions possibles. Pourtant, la vie sur cette planète  pourrait s’avérer très nocive à cause des particules radioactives de son atmosphère. Sans parler de son sol toxiques, des températures glaciales et de son air irrespirable. Il serait possible de terraformer la planète rouge pour qu’elle soit vraiment habitable, mais cela prendrait des centaines de milliers d’années ( source  Popular Science.)

Il faudrait donc commencer à explorer au-delà de notre système solaire dans l’espoir de trouver, un endroit avec un peu d’eau, de la terre et de l’air respirable.

Sinon, pour échapper à l’extinction, on peut toujours se remettre en question sur notre mode de vie, de production et de consommation. Si nous n’arrivons pas à changer, ils continueront à détruire l’environnement, sur la planète rouge, comme n’importe où ailleurs.


Voici les 2 vidéos de Expedition New Earth pour vous aider à y penser:

[wpvideo eGGwVKBg]

 

[wpvideo TVj6EPFb]

 

 

 

 

Nous sommes bien engagé dans la Sixième Extinction Massive

Cette actualisation de ce registre de référence comprend 65.518 espèces, dont près du tiers (20.219) est menacé d’extinction, avec 4.088 espèces en danger critique d’extinction, 5.919 en danger et 10.212 vulnérables. Plus de 400 végétaux et animaux ont rejoint la liste des espèces menacées depuis la dernière version, présentée en juin lors du sommet de Rio+20. Deux invertébrés, une blatte des Seychelles et une espèce d’escargot d’eau douce, ont intégré la catégorie des espèces considérées comme éteintes.

Forêt Madagascar

Une forêt à Madagascar (Source : AFP)

 

Les experts de l’UICN ont aussi insisté devant la presse sur la situation «terrifiante» des palmiers de Madagascar, l’un des sites les plus riches au monde en termes de biodiversité. L’île compte 192 espèces de palmiers uniques au monde dont plus de 80% sont menacés d’extinction alors que certaines populations parmi les plus pauvres en dépendent pour la nourriture et les matériaux de construction. Cette disparition est principalement due au défrichage des terres pour l’agriculture et à l’exploitation des forêts. Le Tahina, ou « palmier suicidaire », est ainsi classé en « danger critique d’extinction », le stade le plus élevé avant la disparition constatée : seuls trente représentants de cette espèce de palmiers géants pouvant atteindre 18 mètres de haut existeraient encore.

Une autre étude publiée lundi soulignait que les lémuriens de Madagascar figurent désormais parmi les primates les plus menacés de la planète, en raison de la destruction de leur habitat et du braconnage. « Madagascar est une région d’une absolue priorité » pour la biodiversité, a insisté Russell Mittermeier, spécialiste de l’île et président de l’ONG Conservation International.

Cette piqûre de rappel de l’UICN intervient alors que plus de 180 pays sont réunis à Hyderabad pour la conférence de l’ONU sur la biodiversité visant à tenter d’endiguer cette érosion toujours plus rapide des espèces. Les discussions, entamées le 8 octobre au niveau technique, se poursuivaient à partir de mercredi, pour les trois derniers jours de la conférence, au niveau gouvernemental avec plus de 70 ministres présents dans le sud de l’Inde. Les discussions achoppent principalement sur les engagements financiers qui pourraient être pris pour atteindre les 20 objectifs pour 2020 adoptés à Nagoya (Japon) en 2010, comme la lutte contre la surpêche ou le développement des aires protégées sur terre et en mer.

Des experts chargés de conseiller les négociateurs ont chiffré ces besoins entre 150 et 440 milliards de dollars (environ 115 à 340 milliards d’euros) par an, a rapporté mercredi l’économiste Pavan Sukhdev, auteur d’un rapport sur la valeur économique des services rendus par la nature. Les financements publics et de mécénat en faveur de la biodiversité sont actuellement estimés à quelque 10 milliards de dollars par an. « Le coût de l’inaction est quelque chose que les gens commencent seulement à évaluer », a souligné le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner.

Source : 20 Minutes