1941-Les 16 Principes de la Communeauté du Maréchal Pétain

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Une propagande de l'époque représentant le Maréchal Philippe Pétain faisant appel à la confiance des citoyens français.
Une  affiche  de l’époque représentant le Maréchal Philippe Pétain faisant appel à la confiance des citoyens français.

UN PEU D’HISTOIRE

L e14 mai 1940, après la drôle de guerre, l’offensive allemande enfonce le front français à Sedan ; la route de Paris est ouverte.

Le 17 mai, le président du Conseil Paul Reynaud, rappelle d’urgence le maréchal Pétain qui avait été envoyé en qualité d’ambassadeur extraordinaire en Espagne auprès du général Franco pour occuper le poste de vice-président du Conseil.

« Ne partez pas Monsieur le Maréchal lui dit Franco :  » vous êtes le vainqueur de Verdun, n’associez pas votre nom à la défaite que d’autres ont subie « .

Je sais cela Général, répond-t-il : » mais ma patrie m’appelle et je me dois à elle, peut-être est-ce là le dernier service que je pourrai lui rendre « .Une page nouvelle s’ouvre pour le Maréchal et pour la France.

Le général Weygand est nommé à la tête des armées en remplacement du général Gamelin, mais il est trop tard . C’est le drame de Dunkerque, les Anglais rembarquent et rejoignent leur pays. Notre armée est coupée en tronçons, elle ne livre plus ça et là que des combats héroïques mais sans espoir, pour l’honneur du drapeau. Paris va être perdu, le Gouvernement part s’installer à Bordeaux. Des centaines de milliers de Français et de Belges l’accompagnent dans sa fuite, c’est l’exode de toute une population chassée de ses foyers par une panique sans mesure qui tourne à la débâcle.

Le 12 juin , le général Weygand constatant l’impossibilité de regrouper l’armée et d’arrêter l’ennemi, conseille l’armistice au plus tôt afin d’éviter de plus grands dommages. Paris est occupé le 14 juin 1940. l’Angleterre, menacée d’invasion, refuse de nous envoyer des renforts. L’Amérique, par la voix de son Président , nous assure de  » son extrême sympathie « . La France est seule devant son malheur, chaque jour qui passe rapproche l’ennemi des bords de la Méditerranée. La marée allemande menace de recouvrir tout le pays et d’envahir l’Afrique.

Le maréchal Pétain refuse de quitter le sol métropolitain :  » Il est impossible, sans déserter, d’abandonner la France, le devoir du Gouvernement est, quoi qu’il arrive, de rester dans le pays, sous peine de ne plus être reconnu comme tel. Priver la France de ses défenseurs naturels dans une période de désarroi général, c’est la livrer à l’ennemi, c’est tuer l’âme de la France. Je resterai parmi le peuple français, pour partager ses peines et ses misères « .

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Le Maréchal en compagnie de Pierre Laval ,chef du gouvernement de Vichy.
Le Maréchal en compagnie de Pierre Laval ,chef du gouvernement de Vichy.

LE GOUVERNEMENT DU MARÉCHAL PÉTAIN                                                                                                                                                     

Le 16 juin 1940, Paul Reynaud donne sa démission et propose de confier le Gouvernement à  » une haute personnalité recueillant le respect unanime de la Nation « . Il désigne le maréchal Pétain. Jeanneney et Herriot, présidents du Sénat et de la Chambre des députés, confirment ce choix. Léon Blum lui-même autorisera 2 socialistes ( Rivière et Février ), qui prendront respectivement le portefeuille des Colonies et celui du Travail, à entrer dans ce Gouvernement dont il connaît les intentions déclarées. Le maréchal Pétain succède à Paul Reynaud et forme son ministère. Le gouvernement Pétain recueille l’adhésion quasi-unanime du parlement et de la nation. Sa légalité et sa légitimité ne sont contestées par personne. Les puissances étrangères, du Vatican à l’URSS, lui délèguent des ambassadeurs.

Le drapeau de la France de Vichy avec la franquiste comme symbole au centre.
Le drapeau de la France de Vichy avec la franquiste comme symbole au centre.

L’ARMISTICE

Le 17 juin 1940, Philippe Pétain prononce son premier message radio-diffusé aux Français, pour leur annoncer qu’il a demandé l’armistice ( Appel du 17 juin). L’armistice  sera signé à Rethondes le 22 juin 1940, approuvé par le conseil des ministres présidé par Albert Lebrun, Président de la République.

LES PLEINS POUVOIRS

Le 29 juin le gouvernement Pétain quitte Bordeaux et s’installe à Vichy. La loi du 10 juillet 1940, par un vote des deux assemblées ( 569 voix pour, 80 voix contre et 17 abstentions) confie au maréchal Pétain la charge de Chef de l’Etat , avec les pleins pouvoirs.

Elle lui donne pour missions de promulguer une nouvelle constitution de l’Etat français, garantissant les droits du travail, de la famille et de la patrie. Cette Constitution sera préparée dans le cadre défini par les assemblées de la IIIème République mais ne sera pas promulguée, le maréchal Pétain estimant qu’elle ne peut l’être que de Paris, dans une France libérée. Il institue donc un régime provisoire, pour le temps de l’occupation.

L'appel au peuple français.
L’appel au peuple français.

Respectueux du mandat des assemblées, le maréchal Pétain entreprend son œuvre de rénovation : organisation de la Nation dans ses cadres naturels, familles, professions, communes – organisation de la vie sociale afin d’abattre les privilèges et supprimer la condition prolétarienne.

Un tel programme n’est réalisable que s’il est accompagné d’un vigoureux redressement de l’esprit national et d’une remise à l’honneur des valeurs spirituelles. Le maréchal Pétain pose les fondements de son Régime : corporation paysanne, charte du travail  , légion des combattants,chantiers de la jeunesse. Cette République hiérarchique et sociale est basée sur la promotion du talent et du mérite.

Il était aimé de tous .
Il était aimé de tous .

LA RÉVOLUTION NATIONALE

Dés son entrée en fonction, le gouvernement du maréchal Pétain entreprend un programme de réforme sous le nom de Révolution Nationale, dont le but est de restructurer la société française et de jeter les bases de l’Etat français qui doit être un Etat national et social.

Fondée sur la devise  » Travail, Famille, Patrie  » et ayant pour emblème la Francisque, la Révolution Nationale met l’accent sur le retour à une société traditionnelle, patriarcale et hiérarchisée guidée par l’ordre moral : elle prône les valeurs traditionnelles, telles que la religion, le patriotisme, l’importance de la famille et du travail de chacun. Les anciens combattants et la jeunesse forment le cœur de cette nouvelle société, avec la création, le 29 août 1940 de la Légion française des combattants et l’institution le 30 juillet 1940 des Chantiers de la jeunesse.

Rompant avec le socialisme et le capitalisme, le monde du travail est réorganisé dans le cadre des corporations s’appuyant sur une nouvelle charte du travail ( loi du 4 octobre 1941). Parallèlement, des comités d’organisation sont institués par secteur de production (16 août 1940).

Ce Gouvernement annonçant un  » ordre nouveau » est donc à la fois traditionnel et moderne, qui s’attachera à appliquer dans tous les domaines l’oeuvre du Maréchal Pétain.

Le 24 octobre 1942 ,la rencontre à Montoire.
Le 24 octobre 1942 ,la rencontre à Montoire.

LA NÉCESSAIRE COLLABORATION AVEC LE TROISIÈME REICH

Face à l’exigence des Allemands, l’action du maréchal Pétain tend prioritairement à préserver l’essentiel : l’indépendance de l’Etat Français, la défense de l’empire, la protection de la flotte, le retour des prisonniers et l’allègement du coût écrasant des frais d’occupation. Le 16 juillet, dans cette optique, Pétain accepte de rencontrer Hitler à Montoire le 24 octobre 1940. La poignée de main protocolaire entre les deux chefs d’Etat sera exploitée, après la guerre, par les adversaires du régime du Maréchal qui en feront le symbole de la collaboration.

Cette entrevue cependant était, 4 mois après la défaite, la première étape du redressement de la nation qu’il convient de replacer dans le contexte international de l’époque : les Anglais et les gaullistes ont attaqué Dakar les 23 et 24 septembre 1940 et ont été repoussés, car le Maréchal est résolu à défendre l’Empire Français contre toute agression, d’où qu’elle vienne, selon les conventions de l’armistice. Hitler, rassuré sur ce point, pense pouvoir dégager des forces sur le front ouest pour les retourner vers l’est. D’autre part Franco, sur l’intervention du Maréchal, refuse à Hitler son appui pour attaquer Gibraltar et franchir le détroit pour s’emparer de nos possessions africaines. Hitler abandonne le projet. L’Empire Français est donc sauvé.

Même une chanson a été composée  pour lui dans les écoles.
Même une chanson a été composée pour lui dans les écoles.

Montoire, dira le ministre allemand von Renthe-Finck,  » constitue la plus grande défaite de la politique allemande vis-à-vis de la France. Nous n’y avons rien obtenu (…) si il n’y avait pas eu Montoire, il n’y aurait probablement pas eu de débarquement allié en Afrique de Nord. »

Le docteur Paul Schmidt, interprète du Führer, conclut la relation de l’entrevue, dans ses Mémoires, par ces mots chargés de sens :  » Je suis enclin à considérer le vainqueur de Verdun comme celui qui l’a emporté diplomatiquement dans le duel de Montoire ».

Comme le chef de l’Etat le fera remarquer dans son discours à la nation, le 30 octobre, où il reconnaît que  » cette rencontre a suscité des espérances et provoqué des inquiétudes « ,…  » une collaboration a été envisagée entre nos deux pays… j’en ai accepté le principe. Les modalités en seront discutées ultérieurement « . En utilisant la forme passive ( » une collaboration a été envisagée… « ), le Maréchal prend ses distances. Ce n’est qu’une possibilité, il ne se renie pas, il attend de voir. Dans l’esprit du Maréchal, la collaboration était une série d’avenants aux clauses de l’armistice,  » donnant-donnant « , de petits avantages en échange de petites concessions. Lors de l’entrevue de Montoire, Hitler qui s’était vu refusé par Franco l’accès à Gibraltar, espérait obtenir de Pétain des bases en Afrique du Nord. mais Pétain fit en sorte que la discussion s’enlisa sur le sujet. Le chef de l’Etat garde néanmoins des contacts avec les Anglais ( missions Rougier et Chevalier) , les Etats-Unis ( par l’intermédiaire de leur ambassadeur l’amiral Leahy) et l’Espagne de Franco.

Devant les exigences allemandes, anglaises ou américaines, le Gouvernement français, dans la mesure du possible, fit toujours valoir ses Droits sans concession. En témoignent l’arrestation, le jugement, la condamnation à mort et l’exécution de 42 espions à la solde des puissances de l’Axe, la riposte victorieuse de la marine française sur la flotte anglaise à Dakar, la détermination de l’amiral Robert face aux prétentions des Américains qui voulaient s’emparer de l’or de la banque de France entreposé à la Martinique.

La proclamation du 12 août 1941,un texte  courageux  dans une période difficile.
La proclamation du 12 août 1941,un texte courageux dans une période difficile.

UN GRAND LÉGISLATEUR

Beaucoup de gens,en 2013,se complaisent dans la facilité en condamnant le collaborateur  pro-nazi,l’ami du Führer Adolph Hitler etc,etc,mais peu  de gens ont pu lire  « Les 16 Principes de la Communeauté qu’il fit  voter et publiciser par son gouvernement ,en 1941.

À l’aube de grands changements partout en Occident ,il est nécessaire de prendre contact avec la  vision politique et sociale d’un homme qui sauva sa patrie.

Au Québec,comme en France ou même en Belgique,nous devons considérer qu’un homme qui sauve sa patrie est un patriote par simple définition.Un patriote n’est ni de droite,ni de gauche ,c’est simplement un homme ou une femme qui un matin décide de faire quelque chose pour sa patrie,en danger.C’est une personne qui ne regarde pas la dépense ni le profit ,mais quel service il peut rendre pour ses  citoyens et ses citoyennes.C’est une personne qui donne sa vie  pour la communauté.

Les 16 Principes de la Communauté du Maréchal Pétain (1941)

I. L’homme tient de la nature ses droits fondamentaux, mais ils ne lui sont garantis que par les communautés qui l’entourent ; sa famille qui l’élève, la profession qui le nourrit, la nation qui le protège.

II. Reconnaître à l’homme des droits sans lui imposer des devoirs, c’est le corrompre. Lui imposer des devoirs sans lui reconnaître des droits, c’est l’avilir.

III. La liberté et la justice sont des conquêtes. Elles ne se maintiennent que par les vertus qui les ont engendrées : le travail et le courage, la discipline et l’obéissance aux lois.

IV. Les citoyens doivent travailler à rendre la société toujours meilleure. Ils ne doivent pas s’indigner qu’elle soit encore imparfaite.

V. L’esprit de revendication retarde les progrès que l’esprit de collaboration réalise.

VI. Tout citoyen qui cherche son bien propre hors de l’intérêt commun, va contre la raison et contre son intérêt même.

VII. Les citoyens doivent à la Patrie leur travail, leurs ressources et leur vie même. Aucune conviction politique, aucune préférence doctrinale ne les dispensent de ces obligations.

VIII. Toute communauté requiert un chef. Tout chef, étant responsable, doit être honoré et servi. Il n’est pas digne d’être un chef dès qu’il devient oppresseur.

IX. L’État a pour fins la sécurité, le bonheur et la prospérité de la souveraineté de la Nation. Il doit au criminel le châtiment, à l’innocent la protection, à tous la souveraineté des lois. Ces hauts devoirs définissent sa mission. Il ne l’accomplit qu’en exerçant l’autorité dans la justice.

X. L’État doit être indépendant et fort. Aucun groupement ne peut être toléré, qui oppose les citoyens les uns aux autres, et tend à ruiner l’autorité de l’État. Toute féodalité met en péril l’unité de la Nation. L’État se doit de la briser.

XI. L’État demande aux citoyens l’égalité des sacrifices : il leur assure en retour l’égalité des chances.

XII. L’École est le prolongement de la Famille. Elle doit faire comprendre à l’enfant les bienfaits de l’ordre humain qui l’encadre et le soutient. Elle doit le rendre sensible à la beauté, à la grandeur, à la continuité de la Patrie. Elle doit lui enseigner le respect des croyances morales et religieuses, en particulier de celles que la France professe depuis les origines de son existence nationale.

XIII. Ni la naissance ni la fortune ne confèrent le droit au commandement. La vraie hiérarchie est celle du talent et du mérite.

XIV. L’économie d’un pays n’est saine que dans la mesure où la prospérité des entreprises privées concourt au bien général de la communauté.

XV. La fortune n’a pas seulement des droits ; elle a aussi des devoirs proportionnés aux pouvoirs qu’elle confère.

XVI. L’État délègue à ses fonctionnaires une part de son autorité et leur fait confiance pour l’exercer en son nom ; mais pour cette raison même, il punit leurs défaillances avec une sévérité exemplaire.

EN CONCLUSION

En nous inspirant de ces 16 Principes de la Communauté énoncés par le Maréchal,nous pouvons proposer une réforme philosophique du système capitaliste pour lui donner une dernière chance …avant de le mettre définitivement à mort.

Une révolution politique s’inspirant de cette vision unificatrice en cherchant à lui donner des buts écologiques  pour la continuité future de l’aventure humaine,réussirait à unir le peuple de chaque pays vers des objectifs communs,ce que nous sommes incapables de prétendre actuellement au Québec,par exemple.

Seul un nouveau parti politique pourrait s’inspirer de  ces écrits magnifiques pour aller jusqu’à leur aboutissement:

l’Indépendance totale de la République Nationale du Peuple Québécois.

L’indépendance du Québec améliorera les rapports humains dans toute la francophonie ,à travers tous les continents!

Quand je regarde l’état actuel  du moral des citoyens,de l’état de l’économie et de l’inquiétude face à l’avenir je ne peux que reprendre à mon compte la parole du maréchal Pétain en m’exprimant ainsi ,au nom du peuple québécois:

«Jamais, dans l’histoire du Québec , l’État n’a été plus asservi qu’au cours des vingt dernières années par des coalitions d’intérêts économiques et par des équipes politiques ou syndicales, prétendant fallacieusement représenter la classe ouvrière.»

,,,tellement après tant d’années de gérance néolibérale et de corruption invraisemblable nous sommes  écrasés!…Mais nous nous tenons debout encore…Comme la France,le Québec est éternel.

Vive la Révolution Nationale  du Peuple Québécois  et de tous les peuples de langue française!

Michel Duchaine

Chercheur et Diseur de Vérités.