Histoire de la Guerre Froide:Quand les États-Unis lançaient des centaines de ballons espions contre l’URSS

Les ballons de reconnaissance ont précédé l’utilisation des avions U-2 à haute altitude que les États-Unis ont utilisés pour espionner l’URSS à la fin des années 1950.
L’armée de l’air américaine a lancé le programme de ballons espions à haute altitude peu après la Seconde Guerre mondiale. Malgré de nombreuses complications, ces dispositifs se sont avérés être un moyen économique et efficace de recueillir des renseignements sur l’Union soviétique, ouvrant la voie à l’utilisation d’avions espions à haute altitude, qui provoqueront un scandale diplomatique en 1960.
Un ballon -espion américain au-dessus de l’Europe de l’Est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les années 1950, alors que les tensions de la guerre froide avec l’Union soviétique se cristallisaient, les États-Unis ont ressenti le besoin d’un outil de reconnaissance pour surveiller leur ennemi sans être repérés.

Après avoir découvert que les courants-jets de haute altitude serpentent généralement d’ouest en est, l’armée de l’air américaine a conclu que les ballons de haute altitude lâchés depuis l’Europe occidentale voleraient hypothétiquement vers l’est, ce qui signifie qu’ils survoleraient très probablement l’URSS et atteindraient ensuite les bases militaires américaines au Japon où il serait possible de collecter les données.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si tel était le cas, les ballons espions américains seraient en mesure de recueillir des renseignements précieux sur l’armée de l’URSS, notamment sur les capacités nucléaires du pays, et – surtout – de rester hors de portée de la défense aérienne soviétique en volant à 15 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le 10 janvier 1956, l’armée américaine a par conséquent lancé huit ballons espions depuis le territoire de la Turquie et un depuis celui de l’Allemagne de l’Ouest. Au cours des semaines suivantes, le nombre de lancements réussis a augmenté pour atteindre le chiffre impressionnant de 448 ballons espions se dirigeant vers l’est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’apparition de centaines de ballons espions dans l’espace aérien soviétique n’est toutefois pas passée inaperçue. Le 4 février 1956, l’URSS a émis une note de protestation officielle aux États-Unis par voie diplomatique, accusant ces derniers de violer l’espace aérien et la souveraineté soviétiques. Pendant ce temps, l’armée soviétique réfléchissait aux moyens de neutraliser la menace.

Rapidement, les pilotes d’avions de chasse MiG soviétiques ont découvert que les ballons espions descendaient en altitude la nuit, dans leur zone de frappe. Ce constat s’est avéré crucial : on estime que 90% des ballons volants américains ont été abattus par les Soviétiques ou se sont écrasés dans des endroits non identifiés avant de pouvoir quitter le vaste territoire de l’URSS.

Récupération d’un ballon-espion américain par un navire US conçu a cet effet…en mer de Chine,près du Japon!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’incident de l’U-2

Système de missile sol-air S-75 Dvina de l’URSS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la fin des années 1950, les États-Unis sont passés des ballons espions à un outil d’espionnage plus avancé et plus fiable : l’avion de reconnaissance et de surveillance à haute altitude U-2.

En 1956, Washington a ainsi commencé à envoyer secrètement des avions U-2 au-dessus du territoire soviétique pour des missions de reconnaissance. L’on supposait à juste titre que les Soviétiques n’avaient pas les moyens d’abattre ces appareils à l’altitude de 21 000 mètres. Cependant, le président Eisenhower a insisté pour autoriser personnellement chaque vol, car il était impossible d’anticiper une réponse soviétique.

Les militaires soviétiques ont détecté les avions, mais n’ont pas réussi à les atteindre avec les missiles sol-air existants. Il est intéressant de noter que le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev n’a pas accusé les États-Unis publiquement, car une telle protestation aurait révélé l’incapacité de l’armée soviétique à abattre des avions à haute altitude.

Le 1er mai 1960 – deux semaines avant que le président Eisenhower ne rencontre le dirigeant soviétique Khrouchtchev à Paris – la Maison Blanche a autorisé un nouveau vol de l’U-2 au-dessus du territoire soviétique. Pour les Américains, ce vol s’est soldé par une débâcle.

 

Débris de l’U-2 abattu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, un missile lancé par un système de défense aérienne soviétique nouvellement déployé a frappé l’avion U-2. Celui-ci s’est écrasé et le pilote américain, Francis Gary Powers, a été capturé par les Soviétiques.

L’incident de l’U-2 a entraîné l’annulation du sommet de Paris et brisé les espoirs naissants, bien que prématurés, d’une résolution pacifique de la guerre froide.

Francis Gary Powers jugé par l’URSS pour espionnage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fait intéressant : le programme américain de ballons espions a profité aux Soviétiques d’une manière inattendue. En examinant les ballons écrasés, les scientifiques soviétiques ont en effet découvert que le film de fabrication américaine utilisé dans les appareils photo était capable de résister à l’action des hautes températures et à l’exposition aux radiations. Il s’agissait donc d’un outil parfait pour les Soviétiques, qui l’ont utilisé pour photographier la face cachée de la Lune en 1959.


EN COMPLÉMENTAIRE

Comment les Soviétiques ont dévoilé la «face cachée de la Lune» et remporté 1.000 bouteilles de vin grâce aux infos trouvées sur les ballons-espions américains

 

 

Pour obtenir les premières photographies de la face cachée de la Lune, les scientifiques ont totalement «fait taire» la flotte de la mer Noire.

Avant que Neil Armstrong ne marche sur la Lune en 1969, le satellite de la Terre était un mystère pour l’humanité. Plus encore, son « côté obscur ». Surnommé ainsi car en permanence invisible depuis notre planète, la face cachée de la Lune était un objet de désir pour les pionniers des programmes spatiaux américain et soviétique.

En 1957, lorsque les Soviétiques ont lancé le premier satellite artificiel de la Terre – Spoutnik 1 -, cet événement a marqué une étape très importante dans l’exploration spatiale. Néanmoins, les gens du monde entier avaient du mal à croire que l’humanité puisse aller encore plus loin et observer la face cachée de la Lune de sitôt.

La perspective semblait si lointaine, mais si captivante, qu’un vigneron français, Henri Maire, a annoncé publiquement qu’il offrirait 1 000 bouteilles de vin de ses propres réserves à quiconque serait en mesure de photographier la face cachée de la Lune.

Ironie de l’histoire, les scientifiques soviétiques y travaillaient déjà…

Le plan

La mission consistant à photographier la face cachée de la Lune a été dirigée par Sergueï Korolev, père de la conquête spatiale soviétique et cerveau de la plupart des réalisations soviétiques révolutionnaires en matière d’exploration spatiale.

Sergeï Korolev

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plan était relativement simple : lancer une boîte cylindrique – une sonde spatiale – dans l’espace vers la Lune et laisser la gravité faire le reste. La sonde spatiale était équipée d’appareils photo, d’un système de traitement de film photographique, de batteries, d’un émetteur radio, d’un gyroscope pour maintenir l’orientation et la vitesse angulaire et de plusieurs ventilateurs pour le contrôle de la température.

L’appareil n’avait pas de moteurs de fusée pour les corrections de cap, les scientifiques ayant préféré s’appuyer sur la gravité de la Lune pour les aider à effectuer la manœuvre : selon le plan, la sonde spatiale était censée se rendre sur la Lune et, une fois prise dans le champ de gravité de cette dernière, devait passer derrière le satellite de la Terre du sud au nord avant de retourner vers notre planète.

La sonde spatiale chargée d’observer la face cachée de la Lune a été baptisée Luna-3. Étonnamment, la partie la plus difficile ne fut pas de calculer l’orbite de la Lune ou du satellite, mais de gérer l’équipement et le personnel au sol.

Luna-3

Le signal de Luna-3 a été reçu par une antenne radio montée au sommet d’une montagne en Crimée. Au grand dam de Korolev, le personnel local a signalé des problèmes de communication : Luna-3 ne recevait pas certains des ordres envoyés depuis la Terre. Le commandant a ordonné à son équipe de le suivre en Crimée pour résoudre d’urgence la situation.

Une fois le tout-puissant Korolev arrivé en Crimée, il a pris les choses en main et mis en œuvre des mesures sans précédent : sur ses ordres, les navires de la flotte de la mer Noire devaient cesser toutes communications, tandis qu’un bateau dédié devait naviguer sur la mer Noire afin de rechercher et supprimer les sources possibles d’interférences radio, tandis que la police de la circulation devait bloquer les routes à proximité de l’observatoire.

Ces mesures ont contribué à améliorer le signal, mais un nouveau problème est apparu. À sa grande surprise, Korolev a appris que l’observatoire pourrait se retrouver à court de film magnétique pour enregistrer les images du paysage lunaire.

Une reproduction cinématographique du moment où les scientifiques soviétiques ont photographié la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Sergueï Pavlovich [Korolev] était hors de lui. Je le comprenais. Après tout, si nous avions été prévenus, nous aurions pu apporter ce film rare avec nous de Moscou »a écrit l’académicien Boris Tchertok qui a aidé Korolev lors du lancement.

Ironie du sort, si le film était si rare, c’est parce qu’il avait été extrait de ballons de reconnaissance américains abattus qui espionnaient l’URSS. Ce film était d’une qualité inégalée par l’industrie soviétique.

Furieux, Korolev a ordonné que des pellicules de film supplémentaires soient livrées à l’observatoire de Moscou par avion, puis par hélicoptère.

Tôt le matin du 7 octobre 1959, l’équipe de scientifiques soviétiques attendait avec impatience que Luna-3 s’approche de la Lune. Soudain, la première image a commencé à apparaître sur le papier…

Une copie réduite de la sonde spatiale soviétique Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le concepteur légendaire, responsable de la réception des données, a regardé le papier et, à la grande surprise de l’assistance, a déchiré la toute première photo jamais réalisée de la face cachée de la Lune. La qualité n’était pas bonne et Korolev était prêt à parier que les prochaines photos seraient meilleures.

L’une des premières photographies de l’autre côté de la Lune prise par la sonde Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au grand soulagement de tous, les photos suivantes étaient en effet de bien meilleure qualité. Korolev a pris la première photo de la face cachée de la Lune de qualité décente et y a écrit : « La première photo de l’envers de la Lune qui n’aurait pas dû être révélé ». Il l’a signée et dédiée au directeur de l’observatoire astrophysique de Crimée, Andreï Severny.

Un timbre postal soviétique dédié à l’obtention des premières photographies de la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore une fois, la science soviétique avait triomphé. Les Soviétiques ont commencé à nommer les sites géographiques nouvellement découverts sur la Lune tandis que les photographies de la face cachée ont été publiées en une du journal soviétique Pravda, la nouvelle se répandant dans le monde entier.

Parole donnée, parole tenue

À l’autre bout de l’Europe, le vigneron français Henri Maire a lu un article sur l’exploit soviétique et a admis qu’il avait perdu son propre pari. M.Maire a envoyé par la poste 1 000 bouteilles de vin à l’Académie des sciences de l’URSS.

Le président de l’Académie a ordonné que les bouteilles soient livrées à l’équipe qui avait travaillé sur le projet Luna 3. « Nous avons eu l’honneur de recevoir plusieurs dizaines de bouteilles de l’Académie des Sciences. Vous recevrez quelques bouteilles, le reste sera distribué à l’administration et aux autres non-participants », a déclaré Korolev à son équipe.

Des années plus tard, lorsque la fille de Korolev, Natalia Koroleva, a eu vent de cette anecdote, elle s’est donné pour mission de retrouver au moins une de ces bouteilles. Il s’est avéré que l’ancienne secrétaire de Korolev avait conservé une bouteille, bien que vide.

 

Aujourd’hui, une réplique miniature de Luna 3 et la fameuse bouteille peuvent être observées au Musée de l’astronautique de Moscou.

 

 

 

 

 

 

 

Le dessin historique du jour: 1917…Lénine transporté à Moscou

 

Plus d’un siècle après que l’Allemagne a mis Lénine et sa clique dans « le train scellé », les élites occidentales [qui ne savent rien du fonctionnement réel de la Fédération de Russie] pensent que tout remplacement du gouvernement de Poutine leur appartient (A) et (B) sera moins antagoniste que Poutine.L’histoire se répète!


OFFRE DU JOUR

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C’était hier:Le 14 octobre 1962 ,un avion-espion U-2 photographie un site de lancement de missiles soviétiques à Cuba

La crise des missiles cubains a duré du 16 au 28 octobre 1962. L’Union soviétique en effet stationne des missiles nucléaires à Cuba, menaçant ainsi les États-Unis et le Canada et plongeant toute la planète à l’orée d’une guerre nucléaire. Même si le premier ministreJohn Diefenbaker finit par mettre les forces armées canadiennes en état d’alerte, son hésitation à agir envenime les relations déjà tendues entre le Canada et les États et mène à la chute de son gouvernement en 1963.

 

Un missile sol-air S-75 Dvina (SAM) en face du Musée historique et militaire d’artillerie, du génie et du Corps des transmissions à Saint-Pétersbourg, en Russie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découverte des missiles

La crise des missiles de Cuba a lieu au plus fort de la guerre froide. Le 14octobre 1962, un avion-espion américain photographie des missiles balistiques soviétiques en pleine installation à Cuba. Conçus pour lancer des têtes nucléaires, ces missiles sont capables de toucher n’importe quelle cible aux É-U et au Canada.

Le président américain John F. Kennedy est informé de la situation le 16 octobre. Ses conseillers et lui passent la semaine à étudier en secret leurs options d’action. L’armée lui conseille d’entamer des frappes aériennes sur les bases de missiles, mais il met plutôt en place un embargo naval de Cuba. C’est par le biais d’un message télédiffusé le 22octobre qu’il fait part de la crise et de l’embargo au public américain et qu’il menace l’Union soviétique de prendre des mesures additionnelles si les bases ne sont pas démantelées.

Hésitation canadienne

En tant qu’un des dirigeants de l’OTAN, le premier ministre John Diefenbaker est informé par John F. Kennedy du plan de son administration, peu de temps avant l’annonce publique. Au téléphone, John Diefenbaker émet des doutes quant aux intentions des Soviétiques, et demande à voir plus de preuves de ce qui se déroule à Cuba. Il exhorte John F. Kennedy à envoyer une délégation d’inspecteurs des Nations-Unies à Cuba pour vérifier l’état de la situation.

Le gouvernement canadien se demande s’il faut effectivement, comme l’exigent les É-U, faire passer les forces canadiennes à un niveau d’alerte élevé appelé «DEFCON-3». John Diefenbaker, qui n’aime pas particulièrement John F. Kennedy, hésite. Il est en effet outré que les États-Unis n’aient pas consulté le Canada plus tôt. Pour ces raisons, Howard Green, secrétaire d’État aux Affaires extérieures, et John Diefenbaker décident de se montrer prudents lorsqu’il s’agit d’exaucer les demandes des États-Uniens.

De plus, ils craignent que le fait de placer l’armée canadienne en état d’alerte ne provoque l’Union soviétique inutilement.

 

 

Vue aérienne montrant le site de lancement de missiles 3 à Cuba, octobre 1962.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«DEFCON-3»

Malgré les inquiétudes et les retards, le ministre de la Défense nationale Douglas Harkness demande aux unités canadiennes de hausser leur niveau d’alerte à «DEFCON-3». L’autorisation formelle, toutefois, tarde à venir tandis que le Cabinet débat sur la question pendant deux jours. Douglas Harkness argue que la nature de la crise et les traités sur la défense internationale rendent un tel état d’alerte nécessaire (le Canada étant membre, tout comme les É-U, de l’OTAN et du NORAD).

Près de la moitié des ministres du Canada restent indécis sur la question. Lorsque les navires soviétiques approchent la zone de quarantaine plus tard la même semaine et que d’autres membres de l’OTAN annoncent leur soutien à l’embargo, toutefois, la position de Harkness finit par faire consensus. Le 24octobre, le gouvernement de Diefenbaker autorise l’alerte«DEFCON-3» et le déploiement de navires et d’avions de patrouille canadiens pour localiser les sous-marins soviétiques dans l’Atlantique du Nord.

La réponse hésitante du Canada reflète le désir du gouvernement de préserver son indépendance en matière de politique étrangère et de maintenir une position mesurée en situation de crise. Les délais, toutefois, sont fortement critiqués à l’international. Ils contribuent à la réputation d’indécision qu’on attribue au gouvernement Diefenbaker.

L’hésitation canadienne exacerbe également les relations déjà tendues entre le Canada et l’administration Kennedy, en plus d’attiser la controverse et la confusion du Canada à l’égard de sa position sur les armes nucléaires, un débat faisant rage depuis la crise des missiles Bomarc en 1960.

John Diefenbaker

 

Résolution

La crise des missiles de Cuba se poursuit durant 13 jours de fortes tensions. Les deux superpuissances atomiques mondiales frôlent de plus près que jamais une guerre nucléaire. La confrontation prend fin le 28octobre grâce à l’aide de diplomates des Nations-Unies. Le premier ministre soviétique Nikita Khrushchev accepte de démanteler et de retirer les missiles soviétiques, en échange d’une promesse des É.-U. selon laquelle ils n’envahiraient pas Cuba.

Effet sur le Canada

John Diefenbaker a remporté les élections de 1958, célébrant ainsi la victoire la plus écrasante de l’histoire du Canada. Sa réaction hésitante face à la crise des missiles cubains, toutefois, entraîne la chute de son régime. Au lendemain de la crise, les États-Unis accusent le gouvernement Diefenbaker de mentir et d’éviter ses devoirs militaires. Douglas Harkness démissionne alors de son poste de ministre de la Défense. Aux élections du 5 février 1963, les progressistes-conservateurs de Diefenbaker perdent contre Lester B. Pearson et le Parti libéral.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ultimatum de Kennedy à Khrouchtchev

Le 22 octobre 1962, dans un discours mémorable prononcé d’une voix grave, le président américain John Fitzgerald Kennedy lance un ultimatum à peine voilé aux Soviétiques et à leur chef, Nikita Khrouchtchev, secrétaire général du Parti et président du Conseil des ministres.

Il conclut son discours sur une note très grave : « Le prix de la liberté est élevé. Mais l’Amérique l’a toujours payé ». Le monde tremble dans la crainte d’une guerre nucléaire entre les deux superpuissances.

 

Coup de bluff

Une semaine plus tôt, des photos aériennes prises par un avion-espion U2 ont révélé au président américain que les Soviétiques étaient en train d’installer des bases de lancement de fusées à tête nucléaire sur l’île de Cuba, à 200 kilomètres de la Floride et à portée immédiate des métropoles américaines.

Il s’agit pour les Soviétiques de répliquer à l’installation en novembre 1961 par le président Kennedy de  quinze fusées Jupiter en Turquie et de trente en Italie, destinées à frapper l’URSS en cas de guerre nucléaire.

Pour les Soviétiques, cette épée de Damoclès est inadmissible… tout comme pour les Américains l’installation de fusées similaires à Cuba.

Le président Kennedy confie la gestion de la crise à un Conseil de sécurité nationale placé sous l’autorité de son frère Bob et du Secrétaire à la Défense McNamara. Le vice-président Lyndon Johnson y participe exceptionnellement.

Pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, dans le secret, ce conseil élabore tous les scénarios possibles face à ce casus belli, y compris le pire, à savoir un bombardement de Cuba avec le risque d’un engrenage nucléaire.

Le 19 octobre, dans le salon ovale de la Maison Blanche, le général en chef de l’aviation (US Air Force) Curtis Le May tente encore de convaincre le président d’employer la manière forte.

Américains et Soviétiques négocient pendant ce temps dans les coulisses (« On a heureusement affaire à cette époque-là à deux acteurs rationnels qui pèsent le pour et le contre », note l’historien André Kaspi, auteur d’une remarquable biographie de Kennedy).

Un avion américain oblige un cargo soviétique à se détourner de Cuba en octobre 1962La tension est à son comble. Le président choisit en définitive le bluff et, dans son discours du 22 octobre, annonce une « quarantaine » autour de Cuba pour empêcher les navires communistes de livrer le matériel destiné aux bases de missiles.

C’est un jeu extrêmement périlleux : avec ce blocus (un acte de guerre qui ne dit pas son nom), on frôle à tout moment l’incident qui pourrait dégénérer en troisième guerre mondiale.

Dès le 24 octobre, des cargos soviétiques renoncent à poursuivre leur route vers l’île. Le 26 octobre, Nikita Khrouchtchev propose des négociations mais Kennedy ne veut rien d’officiel qui rappellerait les tristement célèbres accords de Munich (1938).

Le lendemain, un avion-espion U2 est abattu au-dessus de Cuba et son pilote tué. Kennedy prévient les Soviétiques que la prochaine agression de ce type serait suivie d’un bombardement des sites de missiles.

Mais finalement, du bout des lèvres, il accepte le principe des négociations et prend par écrit l’engagement de ne jamais tenter d’envahir Cuba. Par une clause secrète, il  s’engage aussi à démanteler ses missiles en Turquie, aux frontières de l’URSS.

Le 28 octobre, Khrouchtchev, l’honneur sauf, s’incline et accepte de démonter les sites de missiles.


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Réécrire l’histoire:Les secrets du programme soviétique de guerre contre les maladies

 

Parmi les nombreuses réalisations et inventions remarquables de l’humanité, peu sont aussi mauvaises et aussi horribles que la guerre biologique: le massacre délibéré et ordonné par le gouvernement de personnes atteintes de maladies mortelles.

Staline fut cet initiateur de crimes contre-nature!

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée japonaise a maintenu un programme secret de tests de guerre biologique, comme l’ont fait les États-Unis dans les années 1950 et 1960. En 1969, le président Nixon a renoncé à l’utilisation de telles armes et les États-Unis ont démantelé leur vaste opération de guerre biologique, limitant par la suite la recherche à des mesures défensives telles que la vaccination.

Mais comme un nouveau livre remarquable le décrit dans les moindres détails, aucun régime n’a fait de « progrès » plus importants dans la guerre biologique que l’Union soviétique. Du point de vue d’un initié unique, un ancien scientifique de haut niveau du programme de guerre biologique soviétique raconte l’histoire dans  Biohazard: The Chilling Story of the Largest Covert Biological Weapons Program in the World  (Random House, 1999). Ken Alibek (né Kanatjan Alibekov) a rejoint le programme soviétique « Biopreparat » en 1975, et a été son premier chef adjoint de 1988 à 1992, quand il a fait défection aux États-Unis.

 

Au cours de la terrible guerre civile russe de 1917-1921, au cours de laquelle le régime soviétique naissant a vaincu les forces anticommunistes « blanches » dispersées et divisées, jusqu’à dix millions de personnes ont perdu la vie. La plupart de ces décès ne sont pas survenus au combat, mais ont été causés par la famine et la maladie – en particulier le typhus.

Au cours de la guerre civile qui oppose les bolcheviks et leurs adversaires de toutes tendances, une terrible famine survient. Elle touche notamment la région de la Volga dont fait partie la petite localité de Buzuluck. À son apogée, durant l’été 1922, près de 30 millions de personnes sont sous-alimentées. La situation se dégrade d’autant plus que le Commissariat du peuple à l’Agriculture et celui à l’Approvisionnement ont ordonné des réquisitions de grains qui entament les semences destinées aux prochaines semailles. La disette se transforme alors en famine. Devant l’ampleur de la catastrophe et l’impéritie de l’État soviétique, Lénine, dérogeant à sa politique d’isolationnisme, décide de faire appel à l’aide internationale et de laisser des organisations étrangères intervenir sur le territoire russe.

Conscient de cela, le gouvernement soviétique révolutionnaire a très tôt accordé une grande priorité aux maladies comme méthode de guerre. En 1928, il a publié un décret secret ordonnant le développement du typhus comme arme de champ de bataille. Au cours des décennies qui ont suivi, l’URSS a construit et maintenu un vaste programme de guerre biologique. Par exemple, rapporte Alibek, des scientifiques soviétiques ont développé une capacité sophistiquée de lutte contre la peste, et un arsenal à Kirov (aujourd’hui Vyatka) a stocké 20 tonnes d’armes aérosol contre la peste (p. 166).

Utilisation en temps de guerre contre les Allemands

 

Ken Alibek alors à l’emploi du gouvernement soviétique.

Alors qu’il était étudiant diplômé à l’Institut médical de Tomsk (1973-75), Alibek a étudié les dossiers médicaux soviétiques en temps de guerre qui suggéraient fortement que l’Armée rouge avait utilisé la tularémie comme arme contre les troupes allemandes à l’extérieur de Stalingrad en 1942 (pages 29-31). La tularémie est une maladie hautement infectieuse qui provoque des maux de tête débilitants, des nausées et de fortes fièvres. S’il n’est pas traité, il peut être mortel. Il est également difficile à éteindre, ce qui le rend attrayant pour quiconque essaie de produire des armes biologiques.

Alibek a découvert que « les premières victimes de la tularémie étaient les soldats panzer allemands, qui sont tombés malades en si grand nombre à la fin de l’été 1942 que la campagne nazie dans le sud de la Russie s’est interrompue temporairement ». En outre, raconte-t-il, des milliers de soldats et de civils russes vivant dans la région de la Volga sont tombés avec la maladie dans la semaine suivant l’épidémie initiale en Allemagne. Jamais auparavant il n’y avait eu une épidémie aussi répandue de la maladie en Russie.

Ken Alibek…photo récente

Pourquoi tant d’hommes étaient-ils tombés malades de la tularémie du côté allemand seulement? De plus, 70% des Allemands infectés sont atteints d’une forme pneumonique de la maladie qui, selon Alibek, « ne pouvait être causée que par une dissémination volontaire ».

Infection provoquée par la tularémie.

Alors qu’il y avait dix mille cas de tularémie signalés en Union soviétique en 1941, en 1942 – lorsque la bataille de Stalingrad était à son apogée – le nombre de cas a grimpé à plus de cent mille. Puis, en 1943, l’incidence de la maladie est revenue à dix mille. La bataille de Stalingrad a fait rage de septembre 1942 au 2 février 1943, lorsque Friedrich von Paulus, commandant de la sixième armée allemande, s’est rendu avec 91 000 officiers et hommes (dont seulement 6 000 ont survécu à la captivité soviétique).

Le field Marshall Friedrich von Paulus se rendant avec ses officiers.

Alibek est devenu convaincu que « les troupes soviétiques devaient avoir pulvérisé la tularémie sur les Allemands. Un changement soudain de direction du vent, ou des rongeurs contaminés passant par les lignes, avaient infecté nos soldats et la maladie s’était ensuite propagée dans la région ».

A son professeur, un colonel soviétique nommé Aksyonenko, il a expliqué que les preuves qu’il avait trouvées « suggèrent que cette épidémie a été provoquée intentionnellement ». Aksyonenko a répondu avec un avertissement sévère: « S’il vous plaît. Je veux que vous me rendiez service et oubliez que vous ayez jamais dit ce que vous venez de dire. Je l’oublierai aussi … Ne mentionnez jamais à personne ce que vous venez de me dire. »

Quelques années plus tard, un lieutenant-colonel soviétique âgé qui avait travaillé pendant la guerre dans l’installation d’armes bactériologiques secrètes de Kirov a déclaré à Alibek qu’une arme contre la tularémie y avait été développée en 1941. Il l’a également laissé « sans aucun doute que l’arme avait été utilisée .  » Ce même officier a en outre suggéré qu’une «flambée de fièvre Q parmi les troupes allemandes en congé en Crimée en 1943 était le résultat d’un autre des agents de guerre biologique [soviétiques]» (p. 36).


EN COMPLÉMENTAIRE

Ouverture du système soviétique d’armes biologiques, 1990

Inside the anthrax factory at Stepnogorsk, Kazakhstan. The tanks are labeled Sulfuric Acid./
À l’intérieur de l’usine d’armes biologiques de Stepnogorsk, au Kazakhstan, où l’Union soviétique était prête à fabriquer des tonnes d’anthrax si les commandes venaient de Moscou.Les réservoirs sont identifiés comme contenant de l’acide sulfurique.

Des documents internes révèlent qu’au cours des dernières années de la guerre froide, les plus hauts dirigeants de l’Union soviétique ont débattu de la dissimulation de leur programme d’armes biologiques illicites face aux protestations des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne.

Les documents, dévoilés pour la première fois dans un nouveau livre de David E. Hoffman, The Dead Hand: The Untold Story of the Cold War Arms Race and Its Dangerous Legacy, sont publiés aujourd’hui en traduction anglaise par les archives de la sécurité nationale.

Les enregistrements, ainsi que d’autres preuves rapportées dans le livre, montrent comment le Kremlin a repoussé les protestations de l’Occident au cours de l’effort massif de guerre contre les germes. Même après qu’un scientifique soviétique de haut niveau ait fait défection en Grande-Bretagne en 1989 et commencé à révéler les détails du programme, les responsables soviétiques ont décidé de poursuivre la dissimulation. Le programme soviétique était une violation de la Convention de 1972 sur les armes biologiques et à toxines, que Moscou avait signée.

Les documents montrent qu’Eduard Shevardnadze, le ministre des Affaires étrangères, Dmitri Yazov, le ministre de la Défense, et Lev Zaikov, le membre du Politburo supervisant le complexe militaro-industriel, entre autres, étaient conscients de la dissimulation et activement impliqués dans la discussion dans les années où Le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev faisait avancer ses réformes sans éclat et tentait de ralentir la course aux armements nucléaires.

Zaikov a fait rapport à Gorbatchev sur les armes biologiques dans une note clé du 15 mai 1990. Une traduction de la note est incluse dans les documents publiés aujourd’hui.

Le livre, The Dead Hand: The Untold Story of the Cold War Arms Race and Its Dangerous Legacy , examine les dernières années de la compétition des superpuissances et explore ce qui est arrivé aux armes et aux scientifiques des armes après l’effondrement soviétique. Le livre a reçu le prix Pulitzer 2010 pour la non-fiction générale .

Le livre est basé en partie sur des milliers de pages de documents obtenus par Hoffman détaillant les principales décisions concernant le complexe militaro-industriel soviétique et le contrôle des armements dans les années 1980. Les documents ont été collectés par Vitaly Katayev, un membre du personnel professionnel du Comité central, et sont maintenant déposés à la Hoover Institution de l’Université de Stanford. Le livre est également basé sur une vaste documentation des dernières années de la guerre froide dans la collection des archives de la sécurité nationale.

 


Le système de guerre germinale – une lutte du Kremlin, 1989-1990

Une épidémie d’anthrax dans la ville de Sverdlovsk en 1979 a fait soupçonner en Occident que l’Union soviétique travaillait sur des armes biologiques offensives, en violation du traité. Juste en amont du quartier touché se trouvait une installation militaire d’armes biologiques. Les responsables soviétiques avaient insisté à plusieurs reprises sur le fait que l’épidémie de Sverdlovsk avait des causes naturelles, telles que la viande contaminée. Les véritables raisons de l’épidémie sont restées cachées.

À partir du milieu des années 1970, l’Union soviétique avait construit une organisation de recherche massive sur les armes biologiques, connue sous le nom de Biopreparat, qui a été cachée par une histoire de couverture que c’était à des fins civiles.

Fin octobre 1989, Vladimir Pasechnik, l’un des principaux directeurs des instituts du système, a fait défection en Grande-Bretagne. Il a commencé à décrire aux Britanniques l’énorme portée et l’ambition du système Biopreparat, qui comprenait le développement de nouveaux agents pathogènes génétiquement modifiés. Ses révélations ont également été discrètement partagées avec les États-Unis.

Le mur de Berlin est tombé le 9 novembre et les 2 et 3 décembre, le président Bush a rencontré Gorbatchev lors du sommet de Malte. Il y avait de nombreux problèmes urgents, y compris l’avenir de l’Allemagne et le pouvoir déclinant de Gorbatchev à la maison. Bush n’a pas discuté avec Gorbatchev des rapports inquiétants sur un programme soviétique d’armes biologiques.

Dans le même temps, les responsables soviétiques ont réalisé que Pasechnik pouvait dévoiler bon nombre de leurs secrets, et ils ont commencé à se forger des questions. Quelques semaines après le sommet de Malte, un conflit a éclaté parmi les responsables soviétiques sur la quantité de choses à dire à l’Occident sur l’épidémie de fièvre charbonneuse de Sverdlovsk.

Document 1 – Une note de référence, ou spravka , sur les raisons de l’épidémie de Sverdlovsk.  Ce projet de mémorandum interne, daté du 19 décembre 1989, note les questions persistantes de l’étranger et du pays concernant Sverdlovsk. Le mémo indique qu’il y a eu une discussion de haut niveau sur la façon de réagir, et la décision a été prise de maintenir l’histoire de couverture selon laquelle l’épidémie de fièvre charbonneuse avait des causes naturelles. Cependant, la note évoque la possibilité que le complexe militaire soit lié à l’épidémie.
[Source: Bibliothèque et archives de la Hoover Institution, collection Katayev]

Le 5 janvier 1990, le ministère soviétique des Affaires étrangères, sous Shevardnadze, a fait un effort très modeste pour apporter un peu plus d’ouverture à la question. Le ministère a diffusé un projet de résolution du Comité central à 15 personnes. Le ministère a proposé de dire à l’Occident que l’accident de Sverdlovsk faisait l’objet d’une enquête et a suggéré d’échanger des informations avec les États-Unis à ce sujet et sur d’autres questions concernant les armes biologiques.

Document 2 – Le ministère de la Défense s’y oppose fermement. Dans cette note du 10 janvier 1990, le ministre de la Défense, Dmitri Yazov, s’oppose aux propositions du ministère des Affaires étrangères pour plus d’ouverture sur Sverdlovsk et les armes biologiques. Yazov dit qu’il n’y a pas eu d’accident au complexe militaire et qu’il ne devrait y avoir aucun échange avec les Américains, car cela contredirait toutes les affirmations soviétiques selon lesquelles il n’a jamais eu d’armes biologiques.
[Source: Bibliothèque et archives de la Hoover Institution, collection Katayev]

Document 3 – Retraites du ministère des Affaires étrangères. Dans cette note de service, datée du 11 janvier 1990, Viktor Karpov, vice-ministre des Affaires étrangères, se retire, déclarant que le libellé de la résolution était «une formulation ambiguë malheureuse». Il est rayé de la résolution.
[Source: Bibliothèque et archives de la Hoover Institution, collection Katayev]

Document 4 – Commentaires des membres du personnel du Comité central.   Un extrait d’une note de service dans laquelle deux membres du Comité central, dont Katayev, déclarent que Karpov n’aurait pas dû diffuser le projet de résolution et prétendent qu’il n’avait «aucun droit de divulguer» des informations sur les armes biologiques.
[Source: Bibliothèque et archives de la Hoover Institution, collection Katayev]

Les États-Unis et la Grande-Bretagne, désormais en possession des révélations de Pasechnik, affrontèrent tranquillement les Soviétiques. Le 14 mai 1990, les ambassadeurs britannique et américain à Moscou, Sir Rodric Braithwaite et Jack F. Matlock Jr., ont prononcé une démarche conjointe, ou protestation officielle. Ils l’ont entre autres apporté à Alexander Bessmertnykh, premier adjoint de Shevardnadze.

Document 5 – Les notes de Bessmertnykh. Ce sont les notes détaillées prises par Bessmertnykh sur la démarche américano-britannique. Les deux ambassadeurs ont déclaré qu’ils disposaient d’informations selon lesquelles l’Union soviétique avait un programme secret à grande échelle dans le domaine des armes biologiques.
[Source: Bibliothèque et archives de la Hoover Institution, collection Katayev]

La démarche a attiré l’attention du Kremlin. Le lendemain, 15 mai 1990, Lev Zaikov, membre du Politburo du complexe militaro-industriel, a envoyé une lettre dactylographiée à Gorbatchev et Shevardnadze. Bien que le rôle de Gorbatchev dans le programme d’armes biologiques ne soit pas clair jusqu’à présent, la lettre de Zaikov montre qu’il a été informé de certains détails à cette date.

Document 6 – La lettre de Zaikov à Gorbatchev. Dans cette importante note, qu’il a écrite à la demande de Gorbatchev, Zaikov donne une tournure très sélective sur l’histoire et les activités du programme soviétique de guerre germinale. Il ressort de la lettre que les responsables soviétiques ont menti non seulement au monde, mais aux autres, y compris au président du pays.
[Source: Bibliothèque et archives de la Hoover Institution, collection Katayev]

Pour une analyse plus approfondie de la lettre, voir The Dead Hand , pp. 346-348 .

Deux jours plus tard, le secrétaire d’État américain James A. Baker III a été invité à rejoindre Shevardnadze lors d’un voyage touristique à Zagorsk, une ville située à quarante-trois miles au nord-est du Kremlin avec un célèbre monastère orthodoxe russe. Baker avait préparé un court document décrivant ce que les États-Unis savaient.

Alors qu’ils se dirigeaient vers Zagorsk dans la limousine ZIL de Shevardnadze, arborant des drapeaux soviétiques et américains sur le front, sans assistants mais deux interprètes dans la voiture, Baker a soulevé la question des armes biologiques et a remis le document à Shevardnadze. Baker a rappelé que Shevardnadze a dit, au présent, « il ne pensait pas que cela pourrait être le cas, mais il vérifierait. »

La question des armes biologiques est revenue sur le tapis lors du sommet de Washington. Le samedi 2 juin 1990, le président Bush et Gorbatchev ont eu une discussion privée à ce sujet à Camp David.

Et en juillet 1990, Baker a remis à Shevardnadze un autre document décrivant les préoccupations américaines concernant les armes biologiques.

Shevardnadze devait rencontrer Baker en août au lac Baïkal. Le 27 juillet et de nouveau le 30 juillet 1990, un groupe de fonctionnaires s’est réuni au bureau de Zaikov à Moscou pour rédiger les points de discussion que Shevardnadze utiliserait pour répondre à Baker.

Document 7 et Document 8 : Points de discussion de Shevardnadze pour Baker le 1er août 1990.   Shevardnadze continue essentiellement la dissimulation. Il dit: « Nous n’avons pas d’armes biologiques. » Le document 7 est un brouillon et le document 8 se compose des véritables points de discussion de Shevardnadze. Dans ses mémoires, Shevardnadze a fait allusion à ce moment: «Si quoi que ce soit, Jim aurait pu avoir des doutes sur mon honnêteté, à propos d’une histoire désagréable que je n’ai pas l’intention de raconter ici.» Il a ajouté: « Mentir est toujours improductif. »
[Source: Bibliothèque et archives de la Hoover Institution, collection Katayev]

La réponse de Shevardnadze a été suivie d’une longue négociation qui a débouché sur les premières visites du Royaume-Uni et des États-Unis dans le complexe d’armes biologiques soviétiques en janvier 1991. Mais les experts occidentaux qui se sont rendus sur place sont repartis avec des soupçons encore plus profonds qu’un programme de guerre germinale massif existait.

Le mur de pierre continuerait même après la disparition de l’Union soviétique en décembre 1991.

Bombe bactériologique soviétique version des années 50

 

 

 

Astronomie:Vénus aurait été habitable pendant des milliards d’années

Le climat de la planète Vénus aurait été stable et tempéré pendant pratiquement trois milliards d’années, ce qui aurait permis à la vie de s’y développer, affirment des planétologues américains.

Un événement planétaire mystérieux a ensuite redessiné 80 % de sa surface, montrent des modèles climatiques créés par l’astrophysicien Michael Way et ses collègues de l’Institut d’études spatiales Goddard affilié à la NASA.

La planète voisine de la Terre aurait-elle pu abriter la vie? Fort probablement, si on se fie aux simulations de l’équipe américaine qui laissent à penser que des températures entre 20 et 50 degrés Celsius auraient prévalu sur la deuxième planète du système solaire pendant environ trois milliards d’années.

De nos jours, elle est considérée comme la planète la plus chaude du système, avec une température moyenne à sa surface avoisinant les 460 °C.

Les sondes américaines Pionner-Vénus 1 et 2 ont détecté dans les années 1970 les premiers indices selon lesquels la planète aurait peut-être déjà eu un océan peu profond.

Selon les chercheurs, un climat tempéré y serait encore observé de nos jours si l’événement cataclysmique, survenu il y a environ 700 ou 750 millions d’années, n’avait pas provoqué un rejet massif de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ce gaz était jusque-là emprisonné dans les roches de la planète.

Une planète volcanique

L’explication pourrait bien être liée à l’intense activité volcanique de la planète. Il est fort possible que de grandes quantités de magma s’y soient accumulées, libérant dans l’atmosphère une énorme quantité de dioxyde de carbone qui n’aurait pas été réabsorbée dans sa surface au fil du temps pour une raison toujours inconnue.

Topographie de Vénus:on y distingue des continents.

Cet apport massif de CO2 dans l’atmosphère aurait déclenché un intense effet de serre, qui a entraîné les températures vers le haut.

Si la vie a pu y exister par le passé, elle aurait disparu à la suite de l’événement. De nos jours, Vénus reste un monde improbable pour la présence de la vie, non seulement à cause de la température élevée, mais aussi en raison de la pression à sa surface.

Des volcans seraient toujours actifs sur la planète.

Notre fiche descriptive de la planète : Vénus, la jumelle si différente

Les principale missions vers Vénus

  • En 1961, Vénéra-1 devient le premier vaisseau spatial à visiter Vénus. Malheureusement, le contact avec cette sonde soviétique est perdu lorsqu’elle se trouve à 100 000 km de Vénus.
  • En 1964, la sonde soviétique Zond 1 passe à 100 000 km de Vénus, mais ne transmet aucune donnée.
  • En 1965, Vénéra-3 réussit la première entrée dans l’atmosphère de la planète, mais, encore une fois, aucune information n’est transmise.
  • En 1967, Vénéra-4 pénètre dans l’atmosphère de Vénus et envoie des informations jusqu’à environ 25 km de sa surface.
  • La même année, la sonde américaine Mariner 5 effectue un vol rapproché jusqu’à 4000 km de la surface.
  • En 1970, la sonde Vénéra-7 réussit un premier atterrissage.
  • Deux ans plus tard, Vénéra-8 envoie des informations sur la surface de la planète et sa composition atmosphérique.
  • En 1975, la sonde Vénéra-9 retransmet les premières images de sa surface.
  • Plusieurs sondes seront par la suite envoyées, dont les américaines Pionner-Vénus 1 et 2, et transmettront des informations sur son atmosphère.
  • En 1982, la sonde Vénéra 13 envoie les premières photos en couleur de la surface et les premières analyses de son site d’atterrissage.
  • Entre 1989 et 1994, la sonde américaine Magellan permet de cartographier 98 % de la surface de Vénus. Cette sonde observe le sol de Vénus par radar. En effet, les nuages empêchent de voir le sol. Les images sont reconstituées à partir des données radar.
  • En 2005, la sonde Venus Express est lancée par l’Agence spatiale européenne. Cette mission, qui s’est achevée en 2014, a permis de récolter de nombreuses informations sur la planète.
  • En 2010, la sonde spatiale japonaise Akatsuki se place en orbite autour de Vénus, mais cette orbite est toutefois beaucoup plus élevée que celle visée, ce qui ne lui permet pas de remplir tous ses objectifs.
Photo de Vénus par Venera 3.

 

 

 

Activité paranormale:Nina Kulagina: L’arme secrète des Soviétiques pouvait arrêter un coeur de battre

Le 10 mars 1970, l’impossible s’est produit. Niché dans un laboratoire à Leningrad, le cœur d’une grenouille flottait dans une solution qui battait très normalement. Les coups sont devenus plus rapides, puis plus lents; enfin, il a complètement cessé de battre. Mais ce n’était pas une mort ordinaire, ni le résultat d’une expérience scientifique sur la fonction d’organes d’animaux. C’était un test du pouvoir mental d’une ménagère du nom de Nina Kulagina.

 

Née Ninel Sergeyevna Kulagina le 30 juillet 1926 à Léningrad, Nina était une femme russe plutôt dure et dure. Fidèle à son pays, elle a rejoint le régiment de chars de l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu’elle n’avait que 14 ans. Après la guerre, elle s’est mariée et est devenue femme au foyer. si les capacités psychiques de sa mère ont pu l’effacer.

C’est lors des tentatives privées de Nina visant à développer ces capacités psychiques qu’elle a apparemment débloqué quelque chose en elle. La plus connue de ces capacités présumées était la psychokinésie (PK), ou le déplacement d’objets avec l’esprit. Nina pouvait déplacer une grande variété d’objets, notamment des pendules d’horloge, des bols en cristal, des allumettes, des cigarettes, des aiguilles de boussole, des pains de pain, des salières et de nombreux autres petits objets (souvent placés dans des boîtes en plexiglas pour montrer qu’il n’y avait aucune condition attachée). Elle a d’abord pris conscience de cette capacité lorsque les choses bougeaient lorsqu’elle se mettait en colère. Et en plus de son célèbre arrêt du cœur d’une grenouille, Nina a accompli un autre exploit fascinant: elle a séparé un œuf. Cela pourrait ne pas sembler tellement étonnant jusqu’à ce que vous sachiez que l’œuf flottait dans un réservoir d’eau salée à deux mètres d’elle.Et elle rapprocha le jaune et le blanc quand on lui demanda de le faire.

Nina Kulagina lévitait ce qui semblait être une balle de ping-pong dans les années 1960.

 

Mais Nina KulaginaSes pouvoirs spéciaux vont bien au-delà des matches en mouvement et du massacre de grenouilles. On dit qu’elle possède des pouvoirs de guérison, des plaies avec l’application de sa main, et qu’elle est capable de diagnostiquer des maladies simplement en rencontrant des gens. Elle avait la capacité de faire apparaître des images sur du papier photographique, à la fois les contours des images qui lui étaient montrés et les lettres A et O. Son corps pouvait générer un fort champ électromagnétique et même une forte chaleur, provoquant des brûlures sur ses vêtements et ses vêtements. – à une occasion, un patch de brûlure rouge apparaît sur le bras d’un journaliste observateur. Alors que Nina était à l’hôpital en 1964, en convalescence après une dépression nerveuse, les médecins ont constaté qu’elle pouvait mettre la main dans son panier et tirer la couleur de fil appropriée sans même le regarder. (Elle a affirmé qu’elle était capable de « voir » les couleurs avec ses doigts.

Lors de la première conférence internationale de parapsychologie à Moscou en 1968, des images de Nina, apparemment des objets en mouvement avec son esprit, ont finalement été montrées au public. Mais avec la communauté scientifique attrapée par le vent des exploits étonnants de Nina, la lourde main de l’examen minutieux. Les sceptiques, dont James Randi, ont longtemps soutenu que les capacités psychiques apparentes de Nina n’étaient rien de plus que de la tromperie et des tours de passe-passe. Tout comme Uri Gellar, les expériences médiatisées de Nina n’ont jamais été dans des conditions de laboratoire idéales. Elle a été vue à la maison ou dans des chambres d’hôtel, sans experts en supercherie. On a prétendu que Nina avait implanté des aimants dans son corps pour manipuler des objets; d’autres demandes de télékinésie auraient pu utiliser des fils minces ou des miroirs. Pourtant, en URSS, des expériences de laboratoire ont été effectuées sur Nina (sous le pseudonyme de Nelya Mikhailova) par plusieurs chercheurs, notamment le Dr Zdenek Rejdak, chercheur en psychologie tchèque, le psychologue B. Blazek, le physicien VF Shvetz, le Dr JS Zvierev, le physiologiste LL Vasiliev et le Dr Sergeyev . Le Dr Rejdak a publié un rapport de ses expériences (intitulé ‘L’esprit sur la matière de Nina Kulagina ‘ ) dans le numéro de juin 1971 de Psychic Magazine .

Une image fixe de l’un des 60 courts métrages illustrant la psychokinésie de Kulagina.

La guerre froide avait une équipe peu connue, une «course psi» où les États-Unis et l’URSS s’efforçaient de devenir des superpuissances dotées de superpuissances. Télékinésie, visualisation à distance, écriture automatique et de nombreuses autres expériences sur l’esprit de la matière ont été menées par les deux parties dans le but de transformer l’esprit humain en un puissant moyen de contrôle et d’armement. Malheureusement, beaucoup de ces expériences ont été des échecs complets.

On a fait valoir que l’URSS avait montré à Nina qu’elle faisait semblant de faire d’énormes sauts en télékinésie alors qu’en réalité, tout cela était faux. Cependant, même si la guerre froide a pris fin depuis longtemps, la Russie a continué à garder bon nombre de ses secrets. Si Nina a eu un tel succès, où sont les rapports scientifiques? Pourraient-ils toujours être hébergés quelque part dans une pièce de stockage pour ne jamais voir la lumière du jour? Comme c’est le cas avec tant de choses, le fait de ne pas avoir vu quelque chose ne veut pas dire qu’il n’existe pas.

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Vers la fin de sa vie, Nina semble avoir perdu les capacités pour lesquelles elle est devenue si célèbre. Ses efforts pour manifester ces pouvoirs ont été imputés à une crise cardiaque presque fatale à la fin des années 1970. Des douleurs aiguës dans la colonne vertébrale, des vertiges, des irrégularités dans la glycémie, une vue défaillante et de nombreux autres problèmes de santé la tourmentaient. La santé se détériorant, Nina s’est éloignée des essais scientifiques sans fin, menant des expériences très limitées dans les laboratoires jusqu’à sa mort en 1990. Ainsi, toute la vérité est morte avec elle. Que ce soit ou non elle a jamais possédé des capacités remarquables, peut-être simulant quand ses pouvoirs ont disparu plus tard dans la vie, est une question de spéculation.

Qu’est-ce que tu penses? Nina Kulagina était-elle une fraude délibérée, un pion de la guerre froide ou une véritable énigme? Laissez-nous un commentaire ou dites ce que vous en pensez sur   VK.com ou Facebook .

 

 

 

Divulgation de documents:Opération impensable: le plan secret de Winston Churchill pour envahir la Russie en 1945

Au printemps 1945, Winston Churchill demanda à ses chefs militaires de préparer un plan secret. Ce n’était pas nouveau. Churchill, hyper énergique, proposait toujours des plans, certains intelligents et certains fous. Mais ce plan dépassait tout cela.

 

Au début de 1945, les États-Unis se concentraient sur l’Allemagne pour se débarrasser du Japon. Mais le regard de Churchill voyait une obscurité descendre sur l’Europe. Que se passerait-il avec une armée rouge occupant son cœur? Staline avait déjà renié les accords antérieurs selon lesquels la Pologne – la raison pour laquelle la Grande-Bretagne était entrée en guerre en 1939 – serait libre. Au lieu de cela, le gouvernement polonais était rempli de partisans soviétiques alors que les résistants polonais se sont retrouvés dans les prisons du NKVD. La Roumanie, la Hongrie et la Tchécoslovaquie étaient sous contrôle soviétique et la Grèce et la Turquie étaient menacées. Après la capitulation inévitable de l’Allemagne, l’énorme force américaine en Europe déménagerait dans le Pacifique.

Ainsi, les planificateurs britanniques ont imaginé «opération impensable», un nom approprié pour ce qui aurait été la troisième guerre mondiale. Quelle pourrait être une tâche plus inimaginable que d’essayer de trouver un moyen pour la Grande-Bretagne – brisée et épuisée après deux guerres mondiales – de lancer une guerre préventive pour vaincre le colosse soviétique?

Pourtant, même si la Grande-Bretagne perdait le «grand» en 1945, les ordres étaient des ordres, et les planificateurs militaires étaient habitués à concevoir des réponses aux imprévus les plus improbables. Ils se sont donc mis au travail et, en 1945, ils avaient élaboré un plan. L’attaque commencerait le 1er juillet 1945 pour permettre les opérations avant l’arrivée de l’hiver. Ils supposaient que les services de renseignement soviétiques détecteraient les préparations alliées et rendraient donc impossible une offensive surprise de type Opération Barbarossa. Ainsi, les Alliés se battraient dès le début.

L’opération Impensable a envisagé une offensive des armées anglo-américaines, plus un contingent polonais libre (les Canadiens ont également été informés du plan). Ces forces briseraient les défenses soviétiques avancées en Allemagne. On s’attendait alors à ce que les Soviétiques massent leur armure le long des fleuves Oder et Neisse, que les Soviétiques avaient transformés en nouvelle frontière entre l’Allemagne et la Pologne. Une bataille blindée gigantesque de type Koursk se déroulerait autour de Stettin. Si les Alliés le gagnaient, ils avanceraient sur une ligne longue de 250 milles entre Dantzig et Breslau, où ils s’arrêteraient pour éviter d’exposer leur flanc à une attaque sudiste lancée par les forces soviétiques en Tchécoslovaquie.

Ironiquement, le plan ressemblait beaucoup à l’opération Barbarossa d’Hitler, qui comptait également sur la défaite des forces soviétiques près de la frontière russe pour éviter une campagne prolongée au plus profond de cette vaste nation. « Les planificateurs pensaient que s’ils pouvaient sécuriser cette ligne de Dantzig à Breslau à l’automne 1945, il suffirait peut-être d’amener Staline », écrit l’auteur Jonathan Walker dans son livre Churchill’s Third World War. 1945. «Mais si les Alliés atteignaient cette limite à l’automne (sans tenir compte de l’énorme avantage que possédaient les Soviétiques en matière de main-d’œuvre) et Staline n’avait pas changé d’idée quant au contrôle de l’Europe de l’Est? Avec les forces à leur disposition, Les commandants occidentaux ne pouvaient pas tenir leur position pendant l’hiver 1945-1946 et ils seraient obligés de se retirer ou de pousser dans l’est de la Pologne et l’Union soviétique. Poursuivre serait sans doute une «guerre totale». »

La guerre totale contre la Russie – des mois avant que la première bombe atomique ne soit lancée sur le Japon – était une issue que personne ne voulait. Les forces alliées avaient près de 4 millions d’hommes en Europe lorsque l’Allemagne se rendit, la majorité d’entre eux étant des Américains qui seraient bientôt transférés dans le Pacifique. L’Armée rouge comptait près de 11 millions d’hommes et peut-être 20 000 chars et canons automoteurs. Certes, les Alliés comptaient sur les mêmes avantages qui leur permettaient de vaincre l’Allemagne nazie. Ils avaient une grande supériorité en mer, ce qui signifiait que leurs flottes pouvaient fournir un soutien amphibie en mer Baltique. Les forces aériennes tactiques soviétiques dépasseraient de deux à un les forces aériennes tactiques alliées, mais les Alliés pouvaient compter sur des pilotes mieux entraînés et sur le fait que les Soviétiques dépendaient des États-Unis pour le carburant aviation à indice d’octane élevé. Cependant, le vrai as dans l’air serait le 2, 500 bombardiers lourds alliés en Europe, qui comprendraient probablement des B-29. La Luftwaffe n’avait pas été en mesure de les arrêter et la Force aérienne rouge n’avait aucune expérience pour les arrêter.

Néanmoins, les planificateurs alliés se sont retrouvés dans le même piège qui a détruit Napoléon et Hitler. Comment faire en sorte que la Russie se rende si elle ne le veut pas? Si vaincre l’Armée rouge sur le sol allemand n’était pas suffisant, la seule alternative était d’avancer vers l’est en Pologne puis en Russie. «Les planificateurs peinent maintenant à penser aux énormes distances que les Alliés devront franchir pour assurer la victoire», note Walker.

Pendant ce temps, les Alliés devaient compter sur l’expansion de la guerre alors que les Soviétiques attaquaient la Norvège, la Grèce et la Turquie (de manière inquiétante, les planificateurs britanniques s’attendaient à ce que les Soviétiques s’allient au Japon). Quant à la bombe atomique, les États-Unis n’en avaient que deux à l’été 1945 et ils étaient destinés au Japon. En 1946, l’Amérique n’avait que neuf bombes. Aussi puissantes soient-elles, elles ne pouvaient infliger qu’une fraction de la peine que l’Union soviétique avait subie aux mains des nazis et continuaient à se battre.

Ce qui est fascinant, ce n’est pas seulement l’hybris – ou chutzpah – de l’invasion de la Russie par la Grande-Bretagne, chose qu’elle n’avait pas fait depuis la guerre de Crimée. Ce sont les hypothèses qui sous-tendent le plan, motivées par des voeux pieux ou par le désespoir.

Alors même que les camps de travail étaient détruits, la Grande-Bretagne envisageait de reconstruire une armée allemande pour combattre les Russes. « L’une des questions les plus controversées dans le plan impensable était l’utilisation des forces allemandes dans le camp allié », écrit Walker. «On prévoyait que dix divisions allemandes pourraient être utilisées pour des opérations offensives, mais comme il leur faudrait du temps pour être rééquipées à partir de sources alliées, les unités ne seraient pas prêtes pour le 1er juillet et ne seraient disponibles qu’à l’automne; qu’ils devraient être utilisés était probablement très controversé. »

Mais le réarmement des ex-nazis devenait insuffisant par rapport à une base absolue de l’opération Unthinkable, à savoir que les États-Unis rejoindraient la Grande-Bretagne dans l’attaque contre l’Union soviétique. Roosevelt, et initialement Truman jusqu’à ce qu’il en sache mieux, étaient convaincus qu’il était possible de trouver un arrangement avec Staline après la guerre. Ils avaient tort, mais ils ne le savaient pas au printemps 1945. Et il y avait encore la victoire à gagner au Japon, pour laquelle l’aide soviétique était considérée comme essentielle. En d’autres termes, l’Amérique venait de terminer une croisade en Europe contre le nazisme. Il ne s’agissait pas encore de se lancer dans une croisade contre le communisme.

Les militaires adorent discuter de la manière dont une guerre entre les Alliés occidentaux et les Soviétiques se serait déroulée (bien que l’on suppose généralement que les Soviétiques auraient attaqué en premier). Les enthousiastes adorent argumenter les mérites des chars  Sherman contre les chars T-34, ou les chasseurs P-51 contre les  Yak soviétiques. C’est très intéressant et presque totalement inutile.

Le fait le plus grave d’une guerre qui aurait entraîné le monde dans la Troisième Guerre mondiale est le suivant: l’opération Impensable a appelé les nations démocratiques du Royaume-Uni et des États-Unis à lancer une guerre contre l’Union soviétique. La justification aurait été la nécessité de faire reculer l’empire soviétique de ses conquêtes allemande et orientale.

En contrepartie, les populations de Grande-Bretagne et d’Amérique devraient endurer un conflit prolongé sans moyen certain de contraindre l’ennemi à se rendre. Plutôt que la guerre aérienne et navale relativement exsangue que les Anglo-Américains préféraient et préféraient encore, ils auraient été piégés dans une guerre terrestre avec la plus grande puissance terrestre du monde, dans les vastes plaines froides et les marécages d’Europe de l’Est.

L’opération impensable était vraiment impensable.

Déja lors de la rencontre de Téhéran,Churchill réfléchissait a une Troisième Guerre Mondiale!

 

 

 

 

Les dossiers de Michel Duchaine:Compilation de photos historiques …insolites

 

Voici quelques photos qui ont eues un impact historique:

 

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En 1937, si vous avez vécu dans une grande ville et que vous vouliez que vos enfants  obtiennent un peu de soleil et de l’air frais pendant la journée, voici ce que vous pouviez faire! Qu’est ce que vous en pensez?


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La gardienne est morte sur le coup ,en tombant au sol et l’enfant  fut retrouvé sain et sauf en tombant sur le corps de la femme.Les pompiers sont arrivés quelques secondes après l’accident.

 


Ceci est une photo 1972 d'une victime de la combustion humaine spontanée, où une personne se fait brutalement désintégrer par  les flammes pour aucune raison apparente.
Ceci est une photo 1972 d’une victime de la combustion humaine spontanée, où une personne se fait brutalement désintégrer par les flammes pour aucune raison apparente.

 


 

Sans commentaire sur de possibles conséquences!
Sans commentaire sur de possibles conséquences!

 


Lors de l'invasion de la finlande par les soviétiques,les soldats finlandais  utilisèrent ce cadavre de soldat russe afin de semer l,effroi dan l'esprit des troupes ennemis.
Lors de l’invasion de la finlande par les soviétiques,les soldats finlandais utilisèrent ce cadavre de soldat russe afin de semer l,effroi dan l’esprit des troupes ennemis.

 

Durant les années 1870, les bisons avaient tellement  été chassés que cette folie tourna à la quasi-extinction. Voici une photo d'une montagne de crânes de bison, pour montrer juste combien ont été tués ces beaux animaux dans un court laps de temps.
Durant les années 1870, les bisons avaient tellement été chassés que cette folie tourna à la quasi-extinction. Voici une photo d’une montagne de crânes de bison, pour montrer juste combien ont été tués ces beaux animaux dans un court laps de temps.

 

 

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Au début des années 1900, cette photo a été prise près d'une tombe. Le visiteur mystérieux n'a  été découvert que des années plus tard!
Au début des années 1900, cette photo a été prise près d’une tombe. Le visiteur mystérieux n’a été découvert que des années plus tard!

 


Ceci est une vraie photo de 1937 d'un homme dans le Midwest américain, après avoir abattu une sauterelle hors de l'ordinaire.
Ceci est une vraie photo de 1937 d’un homme dans le Midwest américain, après avoir abattu une sauterelle hors de l’ordinaire.

 


 

 

Auguste Delagrange était censé être un vampire qui a tué plus de 40 personnes. En 1912, il a été tué et ses tueurs, ont même jalonné son cœur, juste au cas où.
Auguste Delagrange était censé être un vampire qui a tué plus de 40 personnes. En 1912, il a été tué et ses tueurs, ont même jalonné son cœur, juste au cas où.

 


 

 

En 1925, il n'y avait pas de Disney World! Au lieu de cela, l'endroit le plus heureux sur Terre (si vous êtes blanc) était KKKLand à Canon City, Colorado! Ps. KKKLand n'est pas le vrai nom du parc d'attractions.
En 1925, il n’y avait pas de Disney World! Au lieu de cela, l’endroit le plus heureux sur Terre (si vous êtes blanc) était KKKLand à Canon City, Colorado! Ps. KKKLand n’est pas le vrai nom du parc d’attractions.

 

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L'humanité n'a pas beaucoup évoluée depuis 100 ans.
L’humanité n’a pas beaucoup évoluée depuis 100 ans.

Photo témoin de la tour de l'alcool. Malheureusement, cette photo a été prise en 1924, près du début de la prohibition. Ce qui a suivi ne peut être décrit comme un crime contre  l'humanité. alcoolique!L'ensemble de cette cachette a été incendié peu après cette photo pour débarrasser le monde de ce fléau qu'est  l'alcooli..
Photo témoin de la tour de l’alcool. Malheureusement, cette photo a été prise en 1924, près du début de la prohibition. Ce qui a suivi ne peut être décrit comme un crime contre l’humanité. alcoolique!L’ensemble de cette cachette a été incendié peu après cette photo pour débarrasser le monde de ce fléau qu’est l’alcooli..

 

Cette photo  dite de 1919...sera une mise en scène communiste pour chercher   une sympathie.Il s'agit d'une période  très sanglante de l'histoire allemande ou les communistes cherchaient à recruter  au maximum.Les archives  de l'Allemagne de l'Est signalent que l'événement aurait eu lieu à Munich.
Cette photo dite de 1919…sera une mise en scène communiste pour chercher une sympathie.Il s’agit d’une période très sanglante de l’histoire allemande ou les communistes cherchaient à recruter au maximum.Les archives de l’Allemagne de l’Est signalent que l’événement aurait eu lieu à Munich.

 


Cette photographie  de 1945 déchirante montre un jeune garçon debout à l'attention après avoir amené son frère mort à un site de crémation.Ceci se passait après l'explosion d'Hiroshima.
Cette photographie de 1945 déchirante montre un jeune garçon debout à l’attention après avoir amené son frère mort à un site de crémation.Ceci se passait après l’explosion d’Hiroshima.

 


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Il pouvait contenir plus d'informations que toutes les feuilles de papier en dessous de lui.
Il pouvait contenir plus d’informations que toutes les feuilles de papier en dessous de lui.

 

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Nouvel Ordre Mondial:Comme l’Union soviétique, l’UE bientôt dans les poubelles de l’histoire

 

 

La récente crise des migrants a fait lumière sur la «crise d’unité» de l’Union européenne. L’organisme européen souffre des mêmes symptômes que l’URSS dans ses dernières années d’existence.

Des migrants en Macédoine, après avoir traversé la frontière grecque.
Des migrants en Macédoine, après avoir traversé la frontière grecque.

Mikhaïl Gorbatchev a très bien dit, il y a pas mal de temps : «Le développement le plus énigmatique de la politique moderne, c’est la détermination apparente des dirigeants européens occidentaux à recréer l’Union soviétique en Europe de l’Ouest.»

Le dernier dirigeant soviétique ne se référait pas à une aspiration de l’UE de s’étendre vers l’est, mais plutôt à la structure de gouvernance mal équilibrée, quand les petits Etats sont de plus en plus dominés par des membres plus grands. Cela est apparu de façon évidente l’année dernière, lorsqu’Angela Merkel a de façon quasiment unilatérale imposé à l’Union Européenne une politique d’immigration libérale, qui a entraîné une division très importante de ses membres.

Il y a dix ans, la Bulgarie et la Roumanie étaient à quelques mois de l’accession à l’UE, la Croatie faisant tout son possible pour les suivre. En effet, l’Union était tellement attirante que même les pays riches comme la Suisse et la Norvège avaient des débats sérieux en vue de la rejoindre. Si quelqu’un avait annoncé que dix ans plus tard, le président de la Commission européenne lancerait des avertissements concernant à la «crise existentielle» de l’UE, vous vous seriez probablement demandé ce qu’il avait bu.

Mais on est en 2016, et Jean-Claude Juncker a dit cela dans son discours annuel devant les députés. Il a reconnu que le bloc manquait d’unité en indiquant que «l’histoire ne se souviendra pas de nous. Elle se souviendra de nos erreurs et de leurs effet sur la prochaine génération». Alors que le chef de l’exécutif européen a tardivement informé les membres du législatif des réalités actuelles, il est raisonnable de penser que le poisson était déjà ferré. C’est apparemment comme ça que  les événements évoluent à pas géant sur le continent.

 

Une Union divisée

Cette semaine encore, le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg a appelé à ce que la Hongrie soit jetée hors du club pour avoir refusé d’accepter des migrants, alors que l’Autriche semble incapable d’organiser une élection présidentielle. Certains pensent que c’est le cas parce que l’establishment a peur de la victoire des nationalistes, car les sondages démontrent le large soutien du candidat d’extrême-droite Norbert Hofer, mais la raison officielle est une colle défectueuse sur les enveloppes destinées au vote par correspondance.

Entre temps, à Vienne, le représentant le plus éminent du clergé autrichien, crise-euroSchönborn, avertit les catholiques que les musulmans planifient la «conquête islamique de l’Europe». Dans un contexte global, Christoph Schönborn n’est pas une figure obscure, c’est même l’un des favoris à la succession du pape François au poste d’évêque de Rome.

En même temps, les Balkans reviennent lentement vers cette l’idée. Les Serbes de Bosnie proposent un référendum sur l’indépendance de Sarajevo et la réponse de Zagreb est de menacer d’«agir pour protéger les Croates» en Bosnie, considéré par comme un «Etat qui a failli».

Comte tenu de tous ces discours présageant une crise, les Britanniques se sont libérés de ce pression en votant pour sortir du bloc. Et leurs voisins en Irlande, à l’époque figure emblématique de l’Union européenne, se sont tout-à-coup mis à remettre en question leur propre participation, au vu des pressions exercées par Bruxelles sur le système de fiscal mis en place par Dublin. Comme si ce n’était pas assez mauvais, des hommes politiques anti-Bruxelles montent dans les sondages en Italie et aux Pays-Bas, alors qu’en France, Marine Le Pen propose d’organiser un référendum sur le «Frexit». Il vaut la peine de garder à l’esprit que ces trois Etats sont les piliers du projet.

Cherchez l’erreur

Les eurocrates consacrés, comme notre vieil ami Carl Bildt, sont naturellement consternés. Mais ils semblent incapables d’accepter leur part de responsabilité dans cette lente implosion de l’UE.

Autrement dit, elle s’est agrandie trop vite. Et l’idéologie l’a emporté sur le pragmatisme pendant trop longtemps. Bruxelles a, par exemple, tendu la main à l’Ukraine en 2013, en lui proposant  un accord d’association, au moment où il était clair que la population de l’UE n’avait aucune envie d’accueillir de nouveaux entrants. Quand on se souvient des événements, la présence du commissaire britannique en charge des Affaires étrangères, Catherine Ashton, à Kiev, à Maïdan, était tellement ridicule, considérant la position déjà fragile du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Pourtant, pas un seul commentateur des médias britanniques n’a jamais mentionné cette hypocrisie.

Les efforts se sont concrétisés en 2015, lors de la crise des migrants, lorsque certaines élites semblaient faire de la politique à la hâte. C’est comme ça qu’Angela Merkel, apparemment sans consulter personne, a unilatéralement ouvert les portes de l’Allemagne à de nouveaux arrivants.

En fin de compte, 1,1 million de migrants étaient arrivés avant la fin du mois de décembre de la même année. Seuls 54 d’entre eux ont jusqu’à présent obtenu des emplois au sein d’entreprises allemandes, en dépit de la rhétorique de représentants de l’économie, comme le président de Daimler, Dieter Zetsche, qui avait affirmé que la plupart des réfugiés étaient «bien formés et motivés» et que «Mercedes avait besoin d’eux». Son entreprise a tout de même recruté 40 stagiaires.

Angela Merkel a également échoué à se mettre d’accord sur un plan concerté avec d’autres dirigeants de l’UE. Mais maintenant, elle attend qu’ils aident à soulager le fardeau de l’Allemagne et accueillent plus de migrants. Jusqu’à présent, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie refusent de jouer à ce jeu et certains autres pays offrent une coopération minimale. La Lettonie – où la population a baissé de 15 400 personnes rien qu’en 2014 – en a accepté 47 et la Lituanie, 26.

Les migrants envahissent l'Union Européenne.
Les migrants envahissent l’Union Européenne.

Ce qui est valable pour la cane…

La racine du malaise est simple. L’establishment allemand favorise largement l’immigration à grande échelle, même si, d’après les sondages, les deux tiers des citoyens ne sont actuellement pas d’accord avec le slogan «Bienvenue aux réfugiés» . Cependant, les gouvernements de nombreux autres pays de l’UE ne soutiennent pas cet afflux, notamment en raison du fait que la plupart de ces nouveaux arrivants ne sont pas issus de la tradition chrétienne. Alors que les médias libéraux et eurocrates eux-mêmes semblent être scandalisés par cette position, c’est un point de vue qui était plus ou moins général dans toute l’Europe jusqu’à très récemment.

Par exemple, les eurocrates peuvent détester le Premier ministre hongrois Viktor Orban, mais faire cela signifie ne pas tenir compte de son électorat. Viktor Orban n’est pas un dictateur et sa position reflète très probablement le point de vue des Hongrois qui l’ont élu. Ainsi, s’il se prosternait devant les exigences de Bruxelles, de telles actions seraient antidémocratiques au niveau national.

Le 8 décembre 1991:la mort de l'URSS est fêtée par ses citoyens.
Le 8 décembre 1991:la mort de l’URSS est fêtée par ses citoyens.

Là est tout le problème. Les libéraux perçoivent l’UE comme un véhicule pour la promotion de la démocratie, mais reculent quand les politiciens élus de façon honnête poursuivent des politiques qui ne sont pas à leur goût. Nous l’avons vu en Ukraine en 2013, lorsque l’ancien président Viktor Ianoukovitch a rejeté un accord d’association avec l’UE qui consituait une très mauvaise opération financière pour son pays. Plutôt que de respecter son mandat, les eurocrates ont activement soutenu son éviction par un coup violent.

Parallèlement aux avertissements terribles lancés sur l’avenir de l’UE, le discours de Jean-Claude Juncker contenait des références à une contribution incontestable de l’alliance pour la paix et pour le travail des agriculteurs, ainsi que l’intervention de Bruxelles pour réduire les frais d’itinérance de la téléphonie mobile.

Quant à l’accord sur les migrants passé avec Ankara, qui était censé permettre aux Turcs de voyager sans visa dans l’espace Schengen dès cet automne, il n’en a pas fait mention. Le président de la Commission a également évité de s’exprimer sur les mauvaises relations avec la Russie ou sur la guerre en Ukraine, un sujet qui frémit encore.

En janvier 2004, l’UE comptait 15 membres, uniformément occidentaux, principalement progressistes et relativement riches. Une décennie plus tard, elle se vantait d’en avoir 28 et la plupart des nouveaux arrivants étaient d’anciens pays de l’Est, qui sont relativement pauvres et socialement plus conservateurs que le reste de l’Union.

C’est le problème. L’UE a grandi trop vite et récolte maintenant la tempête car ses structures ne s’en sortent pas. Les dirigeants du bloc auraient dû écouter Mikhaïl Gorbatchev. Après tout, personne ne sait mieux que lui ce qui se passe lorsqu’une grande union perd l’adhésion de ses citoyens.

La poignée de main qui sonna le glas de l'Union Soviétique...entre Gorbatchev et Boris Elsine.
La poignée de main qui sonna le glas de l’Union Soviétique…entre Gorbatchev et Boris Elsine.

 

L,expansion de l'OTAN a suivi les révolutions colorées en Europe,planifiées par la CIA. L'UE est une basse-cours  américaine,maintenant.
L’expansion de l’OTAN a suivi les révolutions colorées en Europe,planifiées par la CIA.
L’UE est une basse-cours américaine,maintenant.

 

 

 

 

Voici 40 photos historiques rares …certaines très peu connues

Albert Einstein et Charlie Chaplin...aux États-Unis pendant la Guerre.
Albert Einstein et Charlie Chaplin…aux États-Unis pendant la Guerre.

 

Albert Einstein et ses souliers à fourrure.
Albert Einstein et ses souliers à fourrure.

 

 

 

Jimmy Hendrix et Mick Jagger en 1969.
Jimmy Hendrix et Mick Jagger en 1969.

 

Arnold Schwarzenegger regardant New York pour la première fois en 1968.
Arnold Schwarzenegger regardant New York pour la première fois en 1968.

 

Le jeune Bruce Lee sur une piste de dance.
Le jeune Bruce Lee sur une piste de dance.

 

Diane Keaton et Al Pacino durant le tournage du film  "Le Parrain" ,en 1972.
Diane Keaton et Al Pacino durant le tournage du film « Le Parrain » ,en 1972.

 

Durant la République de Weimar,en Allemagne ,en 1922:ces enfants s'amusent avec des billets de banque durant la crise inflationnaire .
Durant la République de Weimar,en Allemagne ,en 1922:ces enfants s’amusent avec des billets de banque durant la crise inflationnaire .
Femme juive assise sur un banc en Autriche,en 1933.Il est écrit :réservé aux juifs.
Femme juive assise sur un banc en Autriche,en 1933.Il est écrit :réservé aux juifs.

 

 

En 1937,ces soldats japonais font partie des forces navales spéciales d'intervention lors de l'invasion de Shanghai,en Chine.Ils n'ont rien èa envier a nos SWAT modernes.
En 1937,ces soldats japonais font partie des forces navales spéciales d’intervention lors de l’invasion de Shanghai,en Chine.Ils n’ont rien èa envier a nos SWAT modernes.
Joseph Staline,le dictateur communiste de l'Union Soviétique et son double,Felix Dadaev.
Joseph Staline,le dictateur communiste de l’Union Soviétique et son double,Felix Dadaev.

 

Photo de Bill Gates lors de son arrestation en 1977,pour conduite sans permis d'une voiture.Il vivait avec des finances serrées à cette époque.
Photo de Bill Gates lors de son arrestation en 1977,pour conduite sans permis d’une voiture.Il vivait avec des finances serrées à cette époque.

 

En 1938,le groupe des gardes du corps attachés personnellement au Führer Adolph Hitler,se rassemble près de la Chancellerie du Reich à Berlin.
En 1938,le groupe des gardes du corps attachés personnellement au Führer Adolph Hitler,se rassemblent près de la Chancellerie du Reich à Berlin.
William Harley et Arthur Davidson,les célèbres constructeurs de la fameuse motocyclette.
William Harley et Arthur Davidson,les célèbres constructeurs de la fameuse motocyclette.

 

La dernière photo prise du Titanic  s,'éloignant vers son destin,en 1912.
La dernière photo prise du Titanic s’éloignant vers son destin,en 1912.

 

En 1936,des troupes SS se prélassent près des installations des jeux Olympiques .
En 1936,des troupes SS se prélassent près des installations des jeux Olympiques .

 

En 1923,un mach de boxe était organisé au Yankee Stadium,à New York.
En 1923,un mach de boxe était organisé au Yankee Stadium,à New York.
En 1900,trois enfants posent dans leurs costumes d'Halloween.
En 1900,trois enfants posent dans leurs costumes d’Halloween.
Steve Jobs et Bill Gates .
Steve Jobs et Bill Gates .
Durant l'invasion allemande de la Russie,en 1941,un soldat allemand partage sa nourriture avec une femme russe et son enfant.
Durant l’invasion allemande de la Russie,en 1941,un soldat allemand partage sa nourriture avec une femme russe et son enfant.

 

En 1941,le fils de Staline,Yakov Djougachvili,37 ans,était capturé par l'armée allemande.Il sera assassiné par un autre prisonnier russe quelques mois plus tard.
En 1941,le fils de Staline,Yakov Djougachvili,37 ans,était capturé par l’armée allemande.Il sera assassiné par un autre prisonnier russe quelques mois plus tard.
En 1925,le stade Camp Nou près de Barcelone.
En 1925,le stade Camp Nou près de Barcelone.

 

Les Beatles et Muhammad Ali en 1964.
Les Beatles et Muhammad Ali en 1964.

 

Un Eintsatgruppen (escadron de la mort) allemand exécute des résistants ukrainiens en 1942.Ils ne faisaient pas de prisonniers.
Un Eintsatgruppen (escadron de la mort) allemand exécute des résistants ukrainiens en 1942.Ils ne faisaient pas de prisonniers.

 

 

 

Durant la parade victorieuse des troupes allemandes à Paris,en 1940,un  citoyen français verse des larmes.
Durant la parade victorieuse des troupes allemandes à Paris,en 1940,un citoyen français verse des larmes.
Hachikō, né le 10 novembre 1923 et mort le 8 mars 1935, est un chien de race Akita. Ce chien est célèbre au Japon pour avoir, pendant près de dix ans, attendu quotidiennement son maître à la gare de Shibuya, après la mort de ce dernier.Il est l'exemple parfait de la fidélité  et de l'amour.
Hachikō, né le 10 novembre 1923 et mort le 8 mars 1935, est un chien de race Akita. Ce chien est célèbre au Japon pour avoir, pendant près de dix ans, attendu quotidiennement son maître à la gare de Shibuya, après la mort de ce dernier.Il est l’exemple parfait de la fidélité et de l’amour.Nous voyons ici des gens en prière sur son cadavre.

 

En 1966,on tournait ce célèbre épisode du film Batman et Robin.
En 1966,on tournait ce célèbre épisode du film Batman et Robin.

 

Un espion russe sourit juste avant d'être exécuté par un soldat finlandais,en 1940.
Un espion russe sourit juste avant d’être exécuté par un soldat finlandais,en 1940.

 

 

Martin Luther King et Marlon Brando.
Martin Luther King et Marlon Brando.

 

Muhammad Ali et Michael Jordan en 1992.
Muhammad Ali et Michael Jordan en 1992.

 

 

Dans une série de la coupe Stanley,dans les années "50,Maurice Richard marque un but solide contre  le gardien de but des Bruins  de Boston.Richard qui joua toute sa carrière pour les Canadiens de Montréal ,au hockey eut une influence qui  dépassat le sport lui-même.
Dans une série de la coupe Stanley,dans les années « 50,Maurice Richard marque un but solide contre le gardien de but des Bruins de Boston.Richard qui joua toute sa carrière pour les Canadiens de Montréal ,au hockey eut une influence qui dépassat le sport lui-même.

 

En 1934,à Buckeberg,une célébration du parti nazi,en Allemagne.
En 1934,à Buckeberg,une célébration du parti nazi,en Allemagne.

 

 

En 1980,Robin Williams prend place dans un groupe de cheerleaders.
En 1980,Robin Williams prend place dans un groupe de cheerleaders.

 

En 1938,le Führer Adolph Hitler est acclamé à tout rompre par un parlement en liesse .Il venait de réussir à rapatrier l'Autriche.
En 1938,le Führer Adolph Hitler est acclamé à tout rompre par un parlement en liesse .Il venait de réussir à rapatrier l’Autriche.

 

 

Oussama bin Laden  lors d'un entrainement de judo.
Oussama bin Laden lors d’un entrainement de judo.

 

En 1912,une photo de l'équipe de hockey des bulldogs de Québec,dans la Ligue Nationale de Hockey.
En 1912,une photo de l’équipe de hockey des bulldogs de Québec,dans la Ligue Nationale de Hockey.

 

L'éléphante Queenie fit un tour de ski nautique en 1950.
L’éléphante Queenie fit un tour de ski nautique en 1950.

 

 

 

 

 

 

 

Les Beatles juste avant la photo classique d'Abbey Road.
Les Beatles juste avant la photo classique d’Abbey Road.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un enfant avec des jambes artificielles en 1893.
Un enfant avec des jambes artificielles en 1893.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eduard Bloch était le très secret médecin juif d'Hitler. Bloch a été longtemps protégé par la police secrète allemande et a fui le pays aux États-Unis avant le début de la guerre.
Eduard Bloch était le très secret médecin juif d’Hitler. Bloch a été longtemps protégé par la police secrète allemande et a fui le pays aux États-Unis avant le début de la guerre.