La Gigantesque Arnaque du COVID 19:La bombe humaine: effets de la « vaccination » ARNM sur les personnes non vaccinées? Enquête sur le phénomène le plus alarmant mettant en jeu la santé de toute l’humanité

Des centaines, des milliers de personnes NON “VACCINÉES” rapportent avoir des « effets secondaires  » des vaccins Pfizer et Moderna , mais SANS être vaccinées.
Avril 2021, États-Unis : des milliers de femmes rapportent avoir des problèmes de saignements, de menstruations anormales, de fausse couches, très graves.
Le FAIT EST QUE ces femmes ne SONT PAS « VACCINÉES « mais ont été en contact avec des personnes “vaccinées”. D’autres personnes rapportent des péricardites, maladies auto immunes, zona, thromboses, paralysie de Bell après contact étroit avec des “vaccinés”.

 

INTRODUCTION

L’ex président de Pfizer Michael Yeadon avait déjà prévenu il y a quelques mois avec ‘précaution’, que la spike protéine injectée par le Vaccin ARN messager, Pfizer comme Moderna , a une affinité de nature et d’accroche, avec les protéines du placenta et des systèmes reproductifs féminins et masculins et pourrait créer des dommages dans ces systèmes ainsi que d’autres effets secondaires graves.

Il a récemment écrit que cette massive injection de technologies « géniques » était folle, contraire à la Science et présentait des risques incalculables pour l’ Humanité. (theredelephants.com)

Ici un médecin américain explique très bien TOUS les risques de l’injection de SPIKE protéine SARS COV2 ARN messager dans l’organisme humain.

Il parle des risques pour des personnes qui PRENNENT cette injection, et aussi à la fin de la vidéo, des risques pour les autres :

 

Vidéo en anglais : https://rumble.com/vg2s47-doctor-explains-why-you-should…

C’est déjà confirmé: le « vaccin » mRNA à spike protéine synthétique + Hydrogel nanotechnologique, produit de nombreux cas d’effets secondaires sur le système reproductif féminin, plus des milliers d’autres cérébraux, cardiaques, neurologiques, neuro musculaires, caillots sanguins, thromboses, des milliers de décès aussi, à présent que la “vaccination ” s’est amplifiée dans le monde .

Les courbes de la ‘ pandémie ‘ et les statistiques montrent que le nombre de personnes soi disant malades de « covid nouveaux variants » (selon la propagande officielle ) est en explosion dans tous les pays qui ont ‘vacciné’ massivement comme Israël, Brésil, Inde, USA, Monaco, etc.

La liste d’effets secondaires sur les systèmes reproductifs féminin et masculin est répertoriée de manière officielle (pour les personnes qui SONT « VACCINEES  » ) avec seulement 1% des cas reportés (thetruedefender.com).

 

Le gouvernement britannique a enregistré, dans le cadre de son système de signalement des effets indésirables des vaccins, plus de 2.200 rapports faisant état de troubles de la reproduction dus à l’administration du vaccin. Parmi les conséquences, citons des saignements excessifs, des saignements absents ou retardés, des hémorragies vaginales, des fausses couches et des mortinaissances.
Le Yellow Card * des effets indésirables a également enregistré 2 233 rapports de troubles de la reproduction et du sein dus aux vaccins d’AstraZeneca et de Pfizer.
En outre, 1 465 ont été enregistrés concernant les systèmes reproducteurs et 19 fausses couches, cinq accouchements prématurés et deux mortinaissances liés au vaccin AstraZeneca.

Les rapports comportent :
255 cas de saignements utérins anormaux
242 rapports de douleurs et de gonflements inhabituels des seins
182 femmes ayant eu des menstruations absentes ou retardées
175 cas de saignements menstruels abondants

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator

[Le Yellow Card Scheme est le système britannique de collecte d’informations sur les effets indésirables suspectés des médicaments. Le programme permet de surveiller la sécurité des médicaments et vaccins qui sont sur le marché.]

A Propos de L’ HYDROGEL nano technologique qui ‘enrobe’ la protéine Spike » dans les injections mRNA Pfizer et Moderna : il n’est pas lui même quelque chose d’anodin, cela n’a jamais été utilisé dans des “vaccins” pour l’Homme, pas plus que la technologie ARN messager .

Voici un lien avec analyses, et un PDF avec photos au microscope fait par des médecins slovaques, sur la nature et les propriétés de cet hydrogel présent aussi bien dans les tests naso pharyngés que dans les “vaccins” ARN:

From Slovakia Hospital – COVID PCR Tests Found to be Tool for Genocide (Hôpital de Slovaquie – Les tests PCR de COVID se révèlent être un outil de génocide).

 

 

 

 

 

LA BOMBE HUMAINE

Selon des rapports US faits en avril 2021:

  • Des milliers de personnes NON VACCINÉES rapportent avoir des « effets secondaires  » des vaccins Pfizer et Moderna , mais SANS être vaccinées .
  • Avril 2021 , USA : des centaines de femmes rapportent avoir des problèmes de saignements, de menstruations anormales, de fausses couches , très graves.

Le FAIT EST QUE ces femmes ne SONT PAS VACCINÉES.

On note sur les réseaux sociaux, dont Telegram (posts aussitôt censurés ) des centaines de témoignages venant de femmes non « vaccinées », qui déclarent avoir des effets secondaires comme ceux du vaccin sur leur système génital , effets graves ou gravissimes, (règles énormes, caillots sanguins, ET fausses couches ) mais elles ne SONT PAS VACCINÉES . Elles déclarent qu’elles ont juste été en contact proche avec des gens vaccinés:

https://www.banned.video/watch?id=607883e137494025d4bda2ae

Rapidement, des médecins américains s’interrogent sur comment des personnes non vaccinées pourraient  » attraper’ des effets secondaires du vaccin m RNA à protéine Spike affectant le système génital et reproductif notamment, en étant juste ‘autour’ de gens vaccinés, sans relation sexuelle pour autant.

De graves effets sur le système génital féminin, affectant à présent des centaines de femmes, et d’enfants de sexe féminin ou de femmes déja ménauposées : pertes de sang, règles débordantes, fausses couches, caillots , saignements, y compris chez des fillette . Problèmes aussi pour des hommes pour leurs organes génitaux (hommes non vaccinés)

Unvaccinated Women Claim Unusual Menstrual Cycles & Miscarriages After Being Near Recently Vaccinated Individuals (Des femmes non vaccinées affirment avoir des cycles menstruels et des fausses couches inhabituels après avoir côtoyé des personnes récemment vaccinées.)

ICI, REGARDEZ ATTENTIVEMENT :

Une vidéo originale des 4 ou 5 médecins américains (ces médecins font des hypothèses très élaborées, mais n’ont pas encore de réponse sure et certaine sur le « comment cela se produit » )

 

 

VIDEO : https://www.bitchute.com/video/QjLh2lVsvsZa/

Un EXTRAIT de cette vidéo en français :

https://odysee.com/@NeufdeCoeur:1/Northrup-impact-des-personnes-vaccin%C3%A9es-sur-les-autres:1

Cette vidéo est le premier extrait doublée de cet échange entre 5 médecins le 22 avril 2021 autour des conséquences de la vaccination ARNm sur les personnes non vaccinées. En effet, depuis que des rapports ont fait surface ces derniers jours selon lesquels des personnes qui ont choisi de NE PAS recevoir les injections expérimentales de COVID-19, mais ont été exposées à ceux qui les ont reçues et ont souffert de ce qui semble être des infections provenant de ces personnes entièrement «vaccinées», affectant principalement les femmes qui ont signalé des problèmes de menstruation, des saignements abondants, des fausses couches et une réduction du lait maternel…

29 avril 2021 : USA. la BOMBE MÉDIATIQUE : la pire inquiétude pour toutes les femmes et l’Humanité.

Les preuves s’ajoutent jour après jour. En France, et dans les pays francophones, il n’y a aucune information.

Une bombe sort sur INFOWARS et dans des médias alternatifs de grande qualité aux USA sur ce qui serait l’explication POSSIBLE de cette ‘ fuite’ vers les non vaccinés de « quelque chose, » (la PROTÉINE SPIKE synthétique injectée?) (MRNA spike protein sars cov 2 enrobée dans hydrogel NANO ) ,qui serait « communiqué » à des personnes non vaccinées par des personnes vaccinées ) et la preuve en est trouvée dans le document de PFIZER :

Publication internet 2 = vidéo d’Infowars, avec des documents de la société Pfizer : 

Pour voir la vidéo : banthis.tv

Publication internet 3 = vidéo sur le même thème : 

Pour voir la vidéo : banthis.tv

Publication internet 4 : 

Lire l’article : blazingpress.com

DOCUMENT de PFIZER /pages 67, 68, 69. Extrait:

“On constate qu’une femme est enceinte alors qu’elle est exposée ou a été exposée à l’intervention de l’étude en raison d’une exposition environnementale. Voici des exemples d’exposition environnementale pendant la grossesse :

-Un membre féminin de la famille ou un prestataire de soins de santé signale qu’elle est enceinte après avoir été exposée à l’intervention de l’étude par INHALATION ou par contact avec la peau. »

8.3.5.3.Exposition professionnelle  Une exposition professionnelle se produit lorsqu’une personne reçoit un contact direct non planifié avec l’intervention de l’étude, qui peut ou non conduire à la survenue d’un EI.Ces personnes peuvent être des prestataires de soins de santé, des membres de la famille et d’autres rôles qui sont impliqués dans les soins du participant à l’essai.L’investigateur doit signaler l’exposition professionnelle à Pfizer Safety dans les 24 heures suivant sa prise de conscience, qu’il y ait ou non un EI associé. L’information doit être communiquée à l’aide du formulaire de rapport sur les effets indésirables des vaccins.

Une femme allaite alors qu’elle est exposée ou a été exposée à l’intervention de l’étude (c’est-à-dire une exposition environnementale). Un exemple d’exposition environnementale pendant l’allaitement est une femme membre de la famille ou un fournisseur de soins de santé qui signale qu’elle allaite après avoir été exposée à l’intervention de l’étude par INHALATION ou par contact cutané.

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator 

Voici des exemples d’exposition environnementale pendant la grossesse:
• Une femme membre de la famille ou un professionnel de la santé déclare qu’elle est enceinte après avoir été exposée dans le cadre d’une intervention de l’étude par inhalation ou par contact avec la peau.

• Un membre masculin de la famille ou un professionnel de la santé qui a été exposé à une intervention liée à l’étude par inhalation ou par contact avec la peau expose alors sa partenaire féminine avant ou à peu près au moment de la conception.

Voir le document de PFIZER en cliquant ICI

Les essais, appelés à tort vaccination, ont donc lieu partout dans le monde sous l’égide des représentants de la haute finance internationale. Et ces produits posent eux-mêmes de gros soucis, ce qui a fait dire à certains que nous avons dorénavant à gérer un double problème: la pandémie d’une part et les conséquences de la vaccination d’autre part.

Est-ce que des ‘vaccins’ (de biotechnologie)peuvent être technologiquement réalisés pour se ‘ disséminer’ dans les populations? (Were COVID-19 Vaccines Made To “Self-Spread” To Non-Vaccinated People?)

La science moderne dit OUI: en tout cas, cela se fait pour les ANIMAUX. Et la faisabilité en a été discutée pour les humains en 2018 au centre John Hokins, dont Bill Gates fait partie.

Des documents émanant de Pfizer, Johns Hopkins et d’autres organismes évoquent la possibilité que les vaccins COVID-19 se « propagent » aux personnes non vaccinées qui entrent en contact avec une personne récemment vaccinée.

John Hopkins Document 2018

Je cite :

« Vaccins auto-diffusants » : Les vaccins auto-diffusants sont génétiquement conçus pour se déplacer dans les populations comme les maladies transmissibles, mais plutôt que de provoquer une maladie, ils confèrent une protection. La vision est qu’un petit nombre d’individus dans une population cible pourrait être vacciné, et la souche du vaccin circulerait ensuite dans la population comme un virus pathogène, ce qui entraînerait une immunité rapide et généralisée ».

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator 

Source :  www.infowars.com

ATTENTION : un document scientifique , parle de la possibilité de  transfection passive’ par RNA INHALE :

https://www.researchgate.net/publication/346643240_Passive_inhaled_mRNA_vaccination_for_SARS-Cov-2

L’ARN messager (ARNm) comme moyen d’immunisation passive a été largement étudié pendant des années. Les premières études depuis les années 1990 ont montré que l’ARNm exogène pouvait diriger l’expression des protéines in vivo, cimentant l’ARNm en tant que technologie de plate-forme médicamenteuse prometteuse. Plusieurs études ont démontré par la suite l’utilité de l’ARNm dans le développement de vaccins et conférant une protection contre les cancers et les maladies infectieuses. De plus, l’immunisation passive à l’ARNm rencontre également moins de problèmes de sécurité en raison de sa nature non intégrative et transitoire, cette dernière contribuant à un meilleur et / ou un contrôle plus facile de l’expression des protéines. Le rôle potentiel de la vaccination à l’ARNm dans la lutte contre le SRAS-CoV-2 est mis en évidence par les essais de vaccin COVID-19 de phase I en cours menés par plusieurs sociétés pharmaceutiques, y compris le vaccin ARNm-1273 de Moderna Therapeutics, qui a des résultats prometteurs. La faisabilité de l’ARN INHALE pour la TRANSFECTION PASSIVE a également été prouvée dans un certain nombre d’études. Sur le plan mécaniste, l’ARN inhalé peut conduire à une SYNTHESE PASSIVE de protéines de pointe non infectieuses à l’aide de la machinerie de transfection cellulaire, conduisant ainsi à l’immunisation de l’individu.

Et ils s’en vantent !!

On touche le fond de la folie humaine et du risque émergent de ELE par bio technologie ‘ vaccinatoire’.

Post 6 : autre preuve que des techniques d’inhalation de vaccins RNA messager existent déjà, ce qui peut être ou non relié à cette affaire :

https://news.mit.edu/2019/inhalable-messenger-rna-lung-disease-0104?fbclid=IwAR2sjAtPRjEFrdxJv1A1G0axjvKSCdpEzmkInjPFefGwF0sxmqqnmtq_68M

Mis à jour le 2 mai 2021 : cette vidéo est le deuxième extrait doublé de cet échange entre 5 médecins USA 22 avril 2021 autour des conséquences de la vaccination ARNm sur les personnes non vaccinées.

Dr. Carrie Madej nous fait part de ses réflexions et de ses inquiétudes concernant la présence de particules de nanolipides dans les vaccins Pfizer et Moderna.

https://odysee.com/@BobTremblay:6/2932:5

Hydrogel réactif aux Ondes EMF artificielles??

Darpa a développé une ‘substance ‘ insérable sous la peau , qui ne soit pas rejetée par le corps et contient des ‘ sensors’: 

Voir également les liens suivants :

https://childrenshealthdefense.org/child-health-topics/military-vaccines/microchips-nanotechnology-and-implanted-biosensors-the-new-normal/

https://www.darpa.mil/program/in-vivo-nanoplatforms

https://profusa.com/injectable-body-sensors-take-personal-chemistry-to-a-cell-phone-closer-to-reality/

L’ « innocent » hydrogel du vaccin ARN messager est une substance pour  envelopper l’ARN messager dans une couche de polymères nanos et nano particules lipidiques, de sorte que cela ne soit pas considéré par le système immunitaire comme un élément étranger et que l’ARN messager parvienne jusque à la cellule: (statnews.com)

 

« Un système de nanocarrier composé de nanoparticules lipidiques ou POLYMERIQUES peut amener l’ARNm dans les cellules pour leur donner l’ordre de fabriquer des antigènes et stimuler le système immunitaire pour qu’il fabrique des anticorps contre le SRAS-CoV-2. Ces lipides et polymères sont conçus pour échapper aux enzymes qui pourraient dégrader rapidement l’ARNm ou limiter son absorption par les cellules. »

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator 

N ‘oublions pas que le rêve du Great Reset du World Economic Forum (La Grande Réinitialisation du Forum économique mondial) est d’injecter la terre entière avec ces ‘vaccins’ bio tech ( Klaus Schwab, Gavi alliance , Bill Gates ) et que chaque etre humain aie un ID numérique lié à la « vaccination».

https://id2020.org/digital-identity

https://id2020.org/alliance

De mixer l’Homme avec le computer, la smart Grid 5G, et la Nano technologie :

https://www.scientificamerican.com/article/the-internet-of-things-goes-nano/?fbclid=IwAR3Vb_NCegpsXuh276JRQWKkMU5fZBYtn2roC1m1tcDT1y8fkNsk3ZWkZag

Aussi nous ne pouvons qu’enquêter davantage sur le fait que la ‘transmission’ puisse être aussi favorisée ou amplifiée par des fréquences, par des ‘ bio sensors’ injectés, par la smart Grid 5G et la nano technologie .

TRANSHUMANISME

Liliane Held-Khawam, Reset de la médecine par la nanotechnolgie. Transhumanisme en vue, le 29 décembre 202o.

 

 

Le 5 mai 2021, l’info est également sorti sur des sites français  tel que cogiito.com.

 

Antidote contre la protéine spike des faux vaccins

Maintenant, les gens ont l’antidote, et il est facilement disponible sous forme de thé aux aiguilles de pin. Comment le savons-nous ? Parce que la suramine est un dérivé contenu dans les aiguilles de pin. La source végétale entière (aiguilles) est supérieure à l’extrait simple (suramine) parce que les aiguilles possèdent un complément de phytonutriments fournissant de nombreux avantages, que l’extrait est incapable de fournir.

Dosage : 3 tasses par jour ou plus de la force désirée, avec environ 1-3 cuillères à soupe d’aiguilles par tasse d’eau presque bouillante. Il s’agit d’une dose d’entretien et de santé. Des quantités plus importantes d’aiguilles dans l’eau peuvent être utilisées à des fins thérapeutiques. Vidéo

SURAMINE: Comment mettre fin au régime de contrôle mondial COVID-Arnaque

France : ça est, la vaccination des enfants est décidée :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Nouvel Ordre Mondial: l’horreur de l’assassinat de Jamal Khashoggi…en détails!

 

“Faites ça dehors, vous allez m’attirer des problèmes”, aurait lancé le consul lors de l’assassinat, selon l’enregistrement.

Jamal Khashoggi entre dans le Consulat de l'Arabie saoudite à Istanbul, le 2 octobre 2018.
Jamal Khashoggi entre dans le Consulat de l’Arabie saoudite à Istanbul, le 2 octobre 2018.

 

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été torturé avant d’être “décapité” dans le consulat de son pays à Istanbul, a affirmé ce mercredi 17 octobre le quotidien turc “Yeni Safak” qui dit avoir eu accès à un enregistrement sonore des faits.

L’éditorialiste critique de Ryad s’est rendu au consulat le 2 octobre pour des démarches administratives en vue de son mariage. Il n’a pas été vu depuis.

Affirmant avoir eu accès à des enregistrements sonores de ce qui s’est déroulé ensuite, Yeni Safak explique que Jamal Khashoggi a été torturé au cours d’un interrogatoire et que ses doigts ont été coupés par des agents saoudiens.

Il a ensuite été “décapité”, selon le quotidien progouvernemental, qui ne précise pas comment il a eu accès à ces enregistrements.

Des responsables turcs ont accusé Ryad d’avoir fait assassiner le journaliste par une équipe spécialement envoyée sur place, mais les autorités saoudiennes ont démenti.

“Faites ça dehors, vous allez m’attirer des problèmes”

Certains médias, dont le “Washington Post” pour lequel écrivait Jamal Khashoggi, avaient auparavant rapporté l’existence d’enregistrements audio et vidéo prouvant que le journaliste avait été “interrogé, torturé puis tué” à l’intérieur du consulat, avant que son corps ne soit démembré.

Mais c’est la première fois qu’un média turc dit avoir eu accès à de tels enregistrements.

Selon “Yeni Safak”, le consul saoudien Mohammad Al-Otaibi est entendu sur l’un des enregistrements. Il lance alors : “Faites ça dehors, vous allez m’attirer des problèmes.”

Ce à quoi un individu non identifié lui répond : “Si tu veux vivre quand tu reviens en Arabie saoudite, tais toi.” Mohammad Al-Otaibi a quitté Istanbul mardi.

Découpé vivant, en musique

Le site d’informations en ligne Middle East Eye raconte, citant une source qui a eu accès à l’enregistrement sonore des derniers moments du journaliste, que Jamal Khashoggi a été emmené dans le bureau du consul.

Selon cette source, “il n’y a pas eu de tentative d’interrogatoire. Ils étaient venus le tuer” et le consul lui-même a été sorti de la pièce.

Un médecin légiste, identifié comme Salah al-Tubaigy et qui faisait partie de la quinzaine de Saoudiens dépêchés par Ryad à Istanbul ce jour-là selon plusieurs médias, a ensuite commencé à découper le corps de Jamal Khashoggi encore vivant, d’après la source de Middle East Eye. “Yeni Safak” précise que les doigts du journaliste ont été coupés avant qu’il soit décapité.

Pendant qu’il faisait cela, Salah al-Tubaigy a commencé à écouter de la musique à l’aide d’écouteurs.

“Quand je fais ce travail, j’écoute de la musique. Vous devriez (le) faire aussi”, l’entend-on dire sur l’enregistrement, selon la même source.

L’assassinat a duré sept minutes, affirme en outre Middle East Eye.

Des médias américains ont affirmé que l’Arabie saoudite, dont l’image a terriblement souffert de cette affaire, envisageait de reconnaître la mort du journaliste lors d’un interrogatoire qui aurait mal tourné au consulat.


Khashoggi : son dernier édito portait sur la liberté de la presse

 

Le “Washington Post” publie un éditorial présenté comme la dernière contribution de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien disparu.

Selon le “Washington Post”, il s’agit de la dernière contribution de Jamal Khashoggi. Dans un éditorial publié mercredi 17 octobre par le quotidien américain, le journaliste saoudien, résident permanent aux Etats-Unis et porté disparu depuis qu’il est entré au consulat saoudien d’Istanbul le 2 octobre, écrivait sur la nécessaire liberté de la presse dans le monde arabe.

“Hélas, cette situation ne changera probablement pas”, déplore-t-il dans cet éditorial transmis par son traducteur au “Washington Post” au lendemain de sa disparition. Il poursuit :

“Il y avait un temps où les journalistes ont cru qu’Internet allait libérer l’information de la censure et du contrôle associé à la presse écrite. Mais ces gouvernements, dont l’existence même s’appuie sur le contrôle de l’information, ont bloqué de manière agressive Internet.”

Pour lui, “le monde arabe fait face à sa propre version du rideau de fer, imposé non pas par des acteurs externes mais à cause des forces nationales se disputant le pouvoir”.

Et le journaliste, critique du pouvoir de Ryad, de citer le Qatar, grand rival de l’Arabie saoudite au Moyen-Orient :

“Le gouvernement du Qatar continue à soutenir la couverture des informations internationales, contrairement aux efforts de ses voisins visant à maintenir le contrôle de l’information afin d’appuyer ‘l’ancien ordre arabe’.”

“Ce sera sa dernière contribution”

Alors que les soupçons d’un assassinat de Jamal Khashoggi par des tueurs envoyés par Ryad se font de plus en plus tenaces, le quotidien américain a décidé finalement de publier cette tribune.

“Le ‘Post’ a retardé la publication parce que nous espérions que Jamal allait revenir vers nous afin que nous l’éditions avec lui”, écrit dans un texte accompagnant son texte l’éditorialiste Karen Attiah. Elle ajoute :

“Maintenant, je dois l’accepter : ça ne va pas arriver. Ce sera sa dernière contribution.”

“Cet éditorial saisit parfaitement son engagement et sa passion pour la liberté dans le monde arabe. Une liberté pour laquelle il a apparemment donné sa vie.”

La presse turque a publié mercredi de nouvelles informations accablantes pour les Saoudiens, selon lesquelles Jamal Khashoggi aurait été torturé et assassiné dans le consulat dès le jour de sa disparition. Selon des informations du “New York Times”, l’un des hommes identifiés par les autorités turques comme faisant partie du commando de 15 agents dépêchés par Ryad et suspectés de l’avoir tué fait partie de l’entourage du prince hériter saoudien Mohammed Ben Salmane, dit “MBS”.


Ce journaliste critique du pouvoir saoudien, n’a plus donné de signe de vie depuis son entrée au consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre.

 

Jamal Khashoggi, un journaliste critique du pouvoir saoudien, qui écrivait notamment pour le “Washington Post”, n’a plus donné signe de vie depuis son entrée le 2 octobre au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. Que sait-on pour l’instant ? Où en est l’enquête ? 

Que sait-on ?

Le consulat d’Arabie Saoudite ou le meurtre a été commis.

Selon la fiancée de Jamal Khashoggi, celui-ci s’est rendu au consulat le 2 octobre pour effectuer des démarches en vue de leur prochain mariage. “Il est allé au consulat avec un rendez-vous, donc ils savaient quand il y serait”, a expliqué Yasin Aktay, un proche du journaliste. Il avait appelé le consulat un peu avant d’y aller pour voir si ses documents étaient prêts, ils lui ont dit ‘oui, c’est prêt, vous pouvez venir’.

La police turque, qui a ouvert une enquête, a estimé, dans ses premières conclusions, que le journaliste a été tué au sein du consulat d’Arabie saoudite par une équipe venue spécialement à Istanbul et repartie dans la même journée. Selon elle, un groupe de 15 Saoudiens avait fait le 2 octobre l’aller-retour à Istanbul et se trouvait au consulat en même temps que Jamal Khashoggi. Le “Washington Post” a, lui, avancé qu’Ankara aurait affirmé à Washington détenir des enregistrements audio et vidéo montrant comment Khashoggi a été “interrogé, torturé puis tué” à l’intérieur du consulat, avant que son corps ne soit démembré. D’après le “New York Times”, l’équipe d’agents saoudiens avait, à cet effet, apporté une scie à os. “C’est comme dans ‘Pulp Fiction'”, a déclaré un haut responsable turc cité par le quotidien.

Les quotidiens “Sözcü” et “Milliyet” ont rapporté ce vendredi 12 octobre que Jamal Khashoggi portait, quand est entré au consulat, une “montre intelligente” connectée à un téléphone qu’il avait laissé entre les mains de sa fiancée, Hatice Cengiz. Les deux journaux affirment que des enregistrements audio ont ainsi été transmis par ce téléphone et sont actuellement examinés par la justice. Toutefois, si “Milliyet” affirme que des cris et une querelle ont été enregistrés, “Sözcü” rapporte que des dialogues, mais pas de cris, peuvent être entendus dans cet enregistrement de “quelques minutes”.

Que répond l’Arabie saoudite ?

Les autorités saoudiennes, qui avaient rapidement jugé “infondées” les accusations sur leur implication dans l’assassinat à Istanbul du journaliste Jamal Khashoggi, et affirmé qu’elles n’avaient “rien à cacher”, ont depuis choisi la stratégie du silence. Jusqu’à présent, la seule réponse de Ryad a été d’affirmer que les caméras de la mission diplomatique ne fonctionnaient pas le jour de la disparition du journaliste.

Mardi 9 octobre, l’Arabie saoudite avait donné son feu vert pour une fouille de son consulat à Istanbul, mais celle-ci n’avait toujours pas eu lieu. Selon le quotidien progouvernemental “Sabah”, ce retard s’explique par un désaccord sur les conditions de cette recherche : après avoir donné son accord, l’Arabie saoudite a fait savoir qu’elle n’accepterait, selon les informations du quotidien, qu’une fouille “visuelle”. Les autorités turques ont refusé cette condition et d’intenses tractations sont en cours depuis entre le procureur, le ministère turc des Affaires étrangères et des responsables saoudiens pour essayer de trouver un compromis, selon “Sabah”.

On a appris, ce vendredi 12 octobre, qu’une délégation saoudienne est arrivée en Turquie pour des entretiens portant sur l’enquête. Selon l’agence de presse étatique Anadolu, elle devait rencontrer des responsables turcs pendant le week-end. Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence turque, a annoncé jeudi soir la formation d’un “groupe de travail” turco-saoudien pour tenter d’élucider le mystère de la disparition du journaliste.

Comment réagissent la Turquie et les Etats-Unis ?

President turc Recep Tayyip Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président américain Donald Trump Trump mettent la pression sur Ryad.

“Cet incident s’est déroulé dans notre pays. Nous ne pouvons rester silencieux”, a prévenu le premier. Alors que les Saoudiens ont expliqué que les caméras de la mission diplomatique ne fonctionnaient pas le jour de cette disparition, le dirigeant turc n’a pas caché son scepticisme, soulignant que l’Arabie saoudite avait les systèmes de vidéosurveillance “les plus avancés”. “Si un moustique sort, leurs systèmes de caméras vont l’intercepter”, a-t-il ironisé.

Donald Trump, lui, continue de réclamer des explications. “Nous allons étudier cela très, très sérieusement. Je n’aime pas cela du tout.” “C’est un précédent terrible, terrible”, a-t-il estimé. Le président des Etats-Unis a également déclaré que des enquêteurs américains travaillaient avec la Turquie et l’Arabie saoudite, mais cette participation a été démentie par des sources diplomatiques turques.

 

Les Etats-Unis, comme l’ensemble des Occidentaux, font toutefois preuve d’une certaine retenue dans leurs commentaires, tant l’Arabie saoudite est un partenaire clé sur tous les plans – stratégique, militaire, commercial. Le président américain a ainsi d’ores et déjà exclu un gel des ventes d’armes américaines en guise de sanctions.

L’affaire Khashoggi fait, en tout cas, des remous dans le monde des affaires. Le milliardaire britannique Richard Branson, fondateur du groupe Virgin, a annoncé sa décision de geler plusieurs projets d’affaires avec le Royaume. De grands noms de l’économie mondiale et des médias, censés participer à la deuxième édition du sommet Future Investment Initiative du 23 au 25 octobre à Ryad, ont commencé à prendre leurs distances. Plusieurs médias partenaires ont également annulé leur venue.

Menaces et contre-menaces

Mardi, Michelle Bachelet, haut-commissaire de l’ONU pour les Droits de l’homme, a réclamé la levée de l’immunité de responsables saoudiens qui pourraient être impliqués dans la disparition de Jamal Khashoggi.

“Compte tenu de la gravité de la situation […], j’estime que l’inviolabilité ou l’immunité des locaux et des fonctionnaires concernés accordée par des traités tels que la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires devrait être levée immédiatement”, a-t-elle déclaré.

Samedi, le président Trump, un grand allié de Riyad, avait pour la première fois estimé possible une implication de l’Arabie saoudite et l’avait menacée d'”un châtiment sévère”.

L’Arabie saoudite avait promis le lendemain de riposter à d’éventuelles sanctions.


Pompeo et le prince héritier Mohammed bin Salman ont discuté du meurtre présumé d’un journaliste saoudien le 16 octobre. L’Arabie saoudite a rejeté à plusieurs reprises les allégations et “toute tentative visant à le saper dans l’Affaire Khashoggi.

Mike Pompeo et Bin Salman

Le président turc Tayyip Erdogan s’entretiendra avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, arrivé le 17 octobre pour une visite de travail à Ankara. Les entretiens américano-turcs devraient porter principalement sur la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, ministre turc des Affaires étrangères.

Mike Pompeo a eu des entretiens avec la ministre turque des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, au sujet de la disparition du journaliste et de Manbij, en Syrie, selon des reportages.

L’agence publique Anadolu a rapporté, citant le ministre de l’Intérieur Suleyman Soylu, que la Turquie attendait un accord conjoint pour perquisitionner la résidence du consul d’Arabie saoudite à Istanbul, en lien avec la disparition de Khashoggi.

Selon le service de presse du président turc, Erdogan rencontrera Pompeo à l’aéroport d’Ankara avant de partir pour la Moldavie.

Mike Pompeo avait déclaré plus tôt que le gouvernement saoudien s’était engagé à aller au fond des choses dans l’affaire du chroniqueur du Washington Post.

 Les Saoudiens affirment que Khashoggi a quitté le bâtiment indemne et nie avec véhémence toutes les allégations de meurtre du chroniqueur.


EN COMPLÉMENT:

Qui est Jamal Khashoggi?

Jamal Khashoggi

 

Jamal Khashoggi, dont la mort a été admise tôt samedi par l’Arabie saoudite évoquant « une bagarre qui a mal tourné » à l’intérieur du consulat du Royaume à Istanbul en Turquie, était un chroniqueur connu pour ses contributions dans les médias, dont le Washington Post.

Le défunt a d’abord été un proche collaborateur de la famille royale et des services de renseignement avant de devenir un critique de la politique autoritaire du prince Mohammed ben Salmane surnommé MBS.

L’homme qui devait avoir 60 ans le 13 octobre n’a plus donné signe de vie depuis qu’il est entré dans la représentation diplomatique saoudienne à Istanbul, le 2 octobre.

Jamal Khashoggi s’est exilé aux États-Unis après une vague d’arrestations en septembre 2017 dans le royaume. Depuis, il n’a cessé de dénoncer les « excès » de MBS. Il a révélé que le Palais lui avait interdit de s’exprimer dans le quotidien panarabe Al-Hayat, propriété du prince saoudien Khaled Ben Sultan al-Saoud, pour avoir défendu la confrérie des Frères musulmans, classée « terroriste » par Riyad.

En mars dernier, M. Khashoggi a cosigné un éditorial avec l’historien britannique Robert Lacey dans The Guardian dans lequel le duo reprochait au prince héritier de n’avoir « ni encouragé ni permis le moindre débat en Arabie saoudite ».

Né le 13 octobre 1958 dans la ville sainte de Médine, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, Jamal Khashoggi obtient en 1982 un diplôme de gestion à l’Université d’État d’Indiana, aux États-Unis.

C’est pour les quotidiens Saudi Gazette et Asharq al-Awsat qu’il commence sa carrière en couvrant surtout le conflit en Afghanistan.

S’il n’a pas combattu aux côtés des moudjahidines contre les Soviétiques, il épouse rapidement leur cause financée par la CIA américaine et les services secrets saoudiens.

Jamal Khashoggi réalise une entrevue avec Oussama ben Laden, chef de l’organisation islamiste armée Al-Qaïda.

Mais dans les années 1990, il prend ses distances avec Oussama ben Laden.

Plus tard, Khashoggi occupe plusieurs postes de responsabilité dans des journaux saoudiens.

En 2003, il est contraint à la démission de son poste de rédacteur en chef au quotidien Al-Watan après seulement 54 jours.

Il revient au journal en 2007 pour en repartir en 2010 après avoir signé un éditorial jugé offensant pour les salafistes, courant rigoriste de l’islam.

Des relations ambiguës avec le Palais

Jamal Khashoggi n’est pas seulement connu pour sa carrière journalistique. Neveu du célèbre marchand d’armes Adnan Khashoggi, il vient d’une grande famille saoudienne qui a des origines turques. il a longtemps entretenu une relation particulière avec le pouvoir saoudien.

M. Khashoggi est proche conseiller du prince Turki al Fayçal, qui a dirigé les services de renseignement pendant plus de 20 ans.

Le célèbre prince milliardaire Alwalid bin Talal lui confie la responsabilité de lancer en 2015 Al Arab, une chaîne panarabe d’information en continu. Le projet tombe à l’eau lorsque les autorités de Manama, proches de Riyad opposent leur véto.

Deux ans plus tard, le prince Alwalid lui-même, est détenu à l’hôtel Ritz-Carlton de Riyad avec des dizaines de personnalités accusées de « corruption » par une commission présidée par le prince héritier MBS.

En 2017, les critiques de Jamal Khashoggi deviennent virulentes contre les dérives autoritaires de MBS.

Il critique également l’engagement de l’armée saoudienne dans la guerre au Yémen et l’embargo imposé au Qatar voisin, accusé par Riyad de soutenir les Frères musulmans et d’entretenir des liens avec l’Iran.

Le 2 octobre, il entre au consulat saoudien à Istanbul pour des démarches administratives en vue de son mariage avec une Turque, Hatice Cengiz. Il ne sera plus vu vivant.

…aussi

Le prince saoudien Khalid bin Farhan al Saoud, qui vit actuellement en exil en Allemagne, a déclaré que le prince héritier Mohammed bin Salman, qui fait face à une pression croissante pour faire face au meurtre présumé de Khashoggi, est un partenaire particulièrement important pour les États-Unis. “Le gouvernement américain pourrait difficilement se permettre de se passer d’un homme comme Mohammed bin Salman, facile à influencer et à contrôler”, a déclaré bin Farhan

 

 


EN CONCLUSION

Mike Pompeo,l’envoyé de Donald Trump reçu par le président tuc Erdogan.

Les trois pays mêlés a cette affaire,les États-Unis,la Turquie et l’Arabie Saoudite semblent discuter d’un montant d’argent (en milliards de $ US) afin de  terminaliser  ce meurtre “a l’amiable” entre eux!

Les Américains viennent de perdre toute  crédibilité en s’assoyant avec ces deux dictatures pour  effacer l’assassinat monstreux d’un homme qui croyait a la liberté de parole et a la démocratie!

Des membres masculins de la famille royale entoure le prince héritier.

 

Nouvel Ordre Mondial:La dictature européenne organise la chasse aux sorcières eurosceptiques

Alors que les référendums se multiplient contre certaines actions de l’Union Européenne, Laure Ferrari reproche au Parlement européen de tenter de réduire au silence la voix des eurosceptiques au sein de l’instance «démocratique» européenne.

*Laure Ferrari est directrice exécutive de l’Institut pour la Démocratie Directe en Europe (IDDE).

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Le référendum néerlandais du 8 avril 2016, et celui du 24 juin au Royaume-Uni, ont incité le Parlement européen à déclarer la guerre aux partis et fondations pan-européens jugés coupables d’euroscepticisme et de subversion démocratique.

Au Parlement européen, l’association entre des eurodéputés de 7 pays différents permet la création d’un groupe parlementaire. Ces groupes réunissent les partis nationaux auxquels appartiennent ces eurodéputés. Une fois formé, il devient possible pour un groupe de créer un parti politique et une fondation. On emploie le qualificatif «pan-européen» pour désigner leur nature plurinationale.

Ayant été portées au sein des institutions européennes par le suffrage populaire, ces entités sont financées par l’organe «démocratique» de ces mêmes institutions, à savoir le Parlement européen, établi entre Bruxelles et Strasbourg.

J’ai l’honneur de diriger une de ces fondations pan-européennes. L’Institut pour la Démocratie Directe en Europe (IDDE) est né de l’Alliance pour la Démocratie Directe en Europe (ADDE) en 2014. Dans cette alliance siègent notamment UKIP pour le Royaume-Uni, et Debout la France pour notre pays.

L’activité d’une fondation européenne consiste essentiellement à promouvoir les idées qu’elle entend représenter. De par son origine, l’IDDE s’inscrit dans l’euroscepticisme, c’est-à-dire dans la vision d’une Europe remodelée sur les bases de la démocratie nationale. Dans cette optique, nous promouvons un retour du politique vers le peuple, et nous soutenons activement les initiatives liées à la démocratie directe.

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Dans son programme politique de l’année 2015, soumis au Parlement européen, la fondation a fait état de sa velléité à promouvoir la démocratie directe. Ainsi, l’IDDE a financé une publicité visant à collecter des signatures nécessaires à la tenue d’un référendum aux Pays-Bas, à propos de l’accord de partenariat entre l’UE et l’Ukraine.

L’initiative a recueilli les signatures nécessaires, le référendum a eu lieu, et l’accord a été rejeté par les citoyens néerlandais. Dans les deux mois qui suivirent ce camouflet infligé à Bruxelles, le tremblement de terre du Brexit survint.

Si les conséquences de ces événements sont encore difficiles à prévoir, il est très clair que les fondements de l’UE ont été ébranlés. Redoutant une onde de choc, les responsables politiques s’activent à mettre un terme à cette épidémie démocratique qui semble secouer les pays-membres de l’UE. Las, le peuple hongrois vient à son tour de s’exprimer souverainement sur la politique voulue par Bruxelles, dans le cadre du référendum organisé sur l’accueil des migrants.

Un choix vertement critiqué par Martin Schulz, président du Parlement européen, qui a estimé que cette consultation représentait un «jeu dangereux», tandis que Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a pointé le fait que l’organisation de référendums nationaux sur les décisions européennes «mettait en danger l’autorité de la loi».

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Notons tout de même que l’entrée de la Hongrie au sein de l’Union européenne a eu lieu suite à un référendum où les électeurs répondirent «oui» à 86,73% … mais avec un taux de participation de 45,6%. La légitimité du peuple semble donc être à géométrie variable.

Une fondation européenne ne peut pas faire campagne dans le cadre d’un référendum. La chose est stipulée par le paragraphe 4 de l’article 8 du règlement européen, relatif au statut et au financement des partis politiques au niveau européen. Or, le bureau du Parlement européen entend démontrer que l’IDDE a fait campagne dans le cadre du référendum néerlandais, ce qui n’est pourtant pas le cas. Son action visait l’organisation d’un référendum qui, évidemment, n’existait pas à l’époque. Elle ne contrevenait donc pas aux règles fixées. Mais les récents événements aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, et en Hongrie, incitent les responsables politiques à en finir avec les différents corps eurosceptiques. Ainsi, les activités de l’IDDE en 2015 sont passées à la loupe. Comment? Par deux moyens.

Le premier consiste à imposer à la fondation une succession d’audits, afin de sonder la moindre dépense effectuée. Le second, bien plus grave, consiste à réinterpréter les lois du Parlement afin de rendre l’initiative de l’IDDE rétroactivement illégale.

Souhaitant aller plus loin, le bureau du Parlement européen débat en ce moment même de la possibilité d’interdire aux structures comme la nôtre toute forme d’initiative visant à favoriser la consultation populaire.

Il s’agit donc de manœuvres hautement liberticides qui, par ailleurs, proviennent d’un organisme supposé être une représentation démocratique. Ces calculs s’opèrent dans le secret du bureau du Parlement européen dans lequel il n’existe aucune voix représentative des groupes eurosceptiques présents au Parlement.

Derrière ces procédés se cache une volonté politique des responsables européens de mettre un terme au Printemps démocratique qui agite le continent. Jugeant l’action des partis et fondations pan-européens néfaste à la réalisation d’une Europe intégrée, leur objectif est de les neutraliser pour enrayer la dynamique contestataire.

Nous serions tous dans l’ignorance de ces manœuvres s’il n’y avait pas, au sein de ce même bureau, des fuites provenant de technocrates indignés par la méthode employée. Bien qu’ils soient partisans et ouvriers d’une Europe fédérale, et de ce fait nos adversaires politiques, ces personnes-là souhaitent bâtir leur projet européen par l’adhésion, et non pas par le calcul, par la ruse, ou par la force.

 

Je ne suis cependant pas surprise par la tournure des évènements. Déjà en 2014, la création du groupe ELDD avait été entravée. Martin Schulz demandait même à ce qu’il n’y ait pas d’argent pour «les ennemis de l’Europe».

Je ne partage pas ces informations pour me plaindre, mais pour appeler à la vigilance. Dans un système démocratique et parlementaire, il y a une majorité et une opposition. Ici, la majorité est constituée par les groupes en faveur d’une Europe plus intégrée. Les eurosceptiques représentent donc l’opposition.

Il serait scandaleux qu’en France, le bureau de l’Assemblée Nationale veuille éliminer l’opposition représentée par Les Républicains, la gauche radicale, et les non-inscrits. Pourtant, ce scandale se joue en ce moment à Bruxelles. À défaut de pouvoir interdire purement et simplement la présence de députés eurosceptiques, on tente de les museler.

En ligne de mire il y a un objectif très simple: faire en sorte qu’il n’y ait pas d’autre Brexit. D’ailleurs, Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques, déclarait même en septembre dernier «qu’un référendum sur l’Europe est une très mauvaise méthode».

L’hostilité de l’Union européenne aux processus démocratiques vient encore d’être démontrée dans le cadre du Ceta. Menaces, ultimatums, et pistolet sur la tempe sont les moyens de négociation privilégiés d’une technocratie qui ne supporte plus aucune forme de contestation. Fort heureusement pour les peuples d’Europe, chaque tyrannie finit toujours par rencontrer son écueil.

Vouloir empêcher le peuple de s’exprimer est un crime contre la démocratie. Et lorsque l’on constate que le peuple, lorsqu’il s’exprime, marque son insatisfaction et son ras-le-bol, la gravité de ce crime s’en trouve amplifiée.

J’invite donc les citoyens favorables à la consultation populaire sur l’Europe à se manifester auprès du bureau du Parlement européen, en lui écrivant. Il est indispensable que les responsables politiques et les bureaucrates bruxellois sentent sur eux le regard attentif de peuples qui ne comptent pas abdiquer leur liberté d’expression et leur droit à la démocratie.

Article de Laure Ferrari

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