Astronomie:Des scientifiques identifient un nouveau type de trous noirs dans une étude

Jeudi, une équipe de scientifiques dirigée par un chercheur de l’université de l’Ohio, aux Etats-Unis, a fait paraître une étude dans une revue spécialisée. Les experts pensent avoir mis au jour un type de trous noirs inconnu jusqu’alors.

Cliché historique d'un trou noir.
Cliché historique d’un trou noir.

 

« Il attend dans le ciel / Il aimerait venir à notre rencontre / Mais il craint de nous rendre dingues », chantait David Bowie (en anglais bien entendu) dans sa chanson Starman en 1972. Si à la différence de Ziggy Stardust, la découverte consignée par une équipe de scientifiques dans une étude parue jeudi dans la revue spécialisée Science ne risque pas de nous approcher, elle a, elle aussi, attendu un moment avant que l’humanité ne la remarque dans sa voûte étoilée. Ces savants viennent en effet d’identifier un nouveau type de trous noirs, à la masse plus légère que celle de ses pareils. 

Todd Thompson, professeur d’astronomie à l’université de l’Ohio, qui a piloté l’étude, a résumé la démarche de son escouade d’experts, comme le relaie phys.org: « Ce que nous avons fait, c’est que nous avons élaboré une nouvelle manière de chercher les trous noirs, mais nous avons aussi potentiellement identifié l’un des premiers exemplaires d’une nouvelle classe de trous noirs à faible masse, inconnue des astronomes jusqu’ici. Les masses des choses nous renseignent sur leur formation et leur évolution, ainsi que sur leur nature ». 

Au plus près de la vie et de la mort des étoiles

Il a aussitôt résumé les enjeux: « Les gens essayent de comprendre les explosions de supernovas, l’explosion d’étoiles supermassives, comment les éléments se forment au sein des étoiles supermassives. Donc si nous pouvions révéler un nouvel ensemble de trous noirs, on verrait mieux pourquoi telles étoiles explosent, telles autres non, telles étoiles forment des trous noirs, et telles autres des étoiles à neutrons. Et ça ouvre un nouveau champ d’études. »

 

Les grands cimetières par-dessus la Lune se peuplent de deux manières: soit une étoile meurt, rétrécit puis explose pour laisser alors la place à un trou noir, soit elle disparaît plus discrètement pour devenir une étoile à neutrons. Ainsi, la recherche autour des trous noirs dépasse les maux de crâne qu’elle cause parmi les plus brillants esprits liés à l’exploration spatiale ou la prouesse technique, comme l’obtention il y a quelques mois d’un cliché montrant l’un d’entre eux. Apprendre à connaître les trous noirs, c’est apprendre à connaître la vie et la mort des étoiles. 

Inverser la perspective

L’origine de cette trouvaille remonte à deux ans. Longtemps, la communauté scientifique n’a répertorié que des trous noirs dont la masse multipliait celle du soleil de cinq à quinze fois. Or, à l’été 2017, l’observatoire d’ondes gravitationnelles LIGO a exhumé deux trous noirs situés à 1,8 milliard d’années-lumière de la Terre et a jaugé leur masse. Elle était respectivement 25 et 31 fois plus importante que celle du soleil. Les experts ont bientôt éprouvé l’envie d’inverser la perspective: puisque des trous noirs bien supérieurs à la gamme connue jusqu’alors existaient, se pouvait-il que des trous noirs inférieurs à l’échelle considérée auparavant se trouvent également dans l’univers? 

La masse des étoiles à neutrons plafonnant à 2,5 fois celle du soleil, un intervalle restait béant entre les étoiles à neutrons les plus conséquentes et les plus petits trous noirs identifiés à l’époque. 

100.000 étoiles, puis 200, puis une

Les spécialistes ont commencé par collecter les données d’APOGEE, pour Apache Point Observatory Galactic Evolution Experiment ou en français l’Expérience sur l’évolution galactique de l’observatoire d’Apache Point, nourries du suivi de 100.000 étoiles de la Voie lactée, puis ont restreint le panel à 200 spécimens stellaires. Ils ont fini par isoler une étoile rouge géante gravitant en orbite d’un élément à la fois sensiblement plus faible que le trou noir à la masse la moins impressionnante (évaluée alors à cinq fois celle du soleil) et bien plus lourd cependant que n’importe quelle étoile à neutrons. Après avoir phosphoré autour de calculs rendus possibles notamment par le satellite Gaïa, l’équipe a établi qu’elle contemplait un trou noir dont la masse équivalait à 3,3 fois celle du soleil. 

De quoi envoyer balader quelques vieilles lunes dans leur domaine. 

Galaxie WAS 49 a un trou noir assez visible

 

 

 

 

 

Astronomie:Le tout premier plan rapproché d’un trou noir

 

Voici la fameuse photo

 

Vous regardez la toute nouvelle image d’un trou noir en gros plan. Cette image du trou noir M87 au centre de la Vierge Une galaxie est le résultat d’un effort international de deux ans visant à agrandir la singularité. Cela révèle. pour la première fois, les contours de l’ horizon des événements d’un trou noir , le point au-delà duquel aucune lumière ni aucune matière ne s’échappe.

M87 se trouve à 53 millions d’années lumière, au centre d’une galaxie lointaine, entourée de nuages ​​de poussière, de gaz et d’autres matières, de sorte qu’aucun télescope à lumière visible ne puisse voir le trou noir àtravers toute cette crasse. Ce n’est pas le trou noir le plus proche, ni même le trou noir supermassif le plus proche. Mais c’est tellement énorme que c’est l’un des deux plus gros qui apparaissent dans le ciel de la Terre. (L’autre est le Sagittaire A * au centre de la Voie lactée.) Pour réaliser cette image, les astronomes ont mis en réseau des radiotélescopes dans le monde entier pour agrandir M87 à une résolution sans précédent. Ils ont appelé le réseau combiné le télescope Event Horizon.

Ce nom est approprié car cette image n’est pas le trou noir lui-même. Les trous noirs n’émettent aucun rayonnement, ou du moins sont loin d’être suffisamment détectés à l’aide des télescopes existants. Mais à leurs bords, juste avant que la gravité de la singularité ne devienne trop intense pour que même la lumière s’échappe, les trous noirs accélèrent la matière à des vitesses extrêmes. Cette question, juste avant de tomber au-delà de l’horizon, se frotte contre elle-même à grande vitesse, générant de l’énergie et rayonnant. Les ondes radio détectées par le télescope Event Horizon faisaient partie de ce processus.

« Cette image forme désormais un lien clair entre les trous noirs supermassifs et les galaxies lumineuses », a déclaré Sheperd Doeleman, astrophysicien de Harvard et directeur du télescope Event Horizon.

Cela confirme que les grandes galaxies comme Virgo A (et la Voie Lactée) sont maintenues ensemble par des trous noirs supermassifs, a déclaré Doeleman.

Les astronomes savaient que les trous noirs étaient entourés de matière incandescente. Mais cette image répond toujours à une question clé sur les trous noirs et sur la structure de notre univers. Nous savons maintenant avec certitude que la théorie de la relativité d’Einstein est valable, même au bord d’un trou noir, où certains chercheurs soupçonnaient qu’elle s’effondrerait. La forme de l’horizon des événements visibles dans l’image est un cercle, comme prédit par la 

relativité. Elle confirme donc que la relativité règne encore, même dans l’un des environnements les plus extrêmes de l’univers.

C’est une bonne et une mauvaise nouvelle pour la physique. C’est une bonne nouvelle, car cela signifie que les chercheurs n’ont pas à réécrire leurs manuels. Mais il reste une question clé en suspens: la relativité générale (qui gouverne de très grandes choses, comme les étoiles et la gravité) va jusqu’au bord d’un trou noir. La mécanique quantique (qui décrit de très petites choses) est incompatible avec la relativité générale à plusieurs égards. Mais rien dans cette image ne répond encore aux questions sur la façon dont les deux se croisent. Si la relativité générale s’était effondrée à cet endroit extrême, les scientifiques auraient peut-être trouvé des réponses unificatrices.

Les données continueront probablement d’arriver du réseau de télescopes, qui observe également le trou noir supermassif beaucoup plus proche (mais plus petit) au centre de la Voie lactée. Et les scientifiques continueront à comprendre les données déjà collectées par le télescope Event Horizons. Mais pour l’instant, profitez simplement de ce premier aperçu du bord d’une région totalement inconnaissable de l’espace.

 

 

 

 

 

Astronomie:Il existe bel et bien un trou noir supermassif au centre de notre galaxie

 

La grande précision de l’un des instruments qui équipent le Très Grand Télescope (VLT) de l’Observatoire européen austral (ESO) a permis d’effectuer les observations les plus détaillées à ce jour de la matière orbitant à proximité d’un trou noir, et par le fait même de confirmer la présence de l’un de ces monstres supermassifs au centre de la Voie lactée.

Des astrophysiciens européens ont utilisé l’instrument GRAVITY afin d’observer les émissions de rayonnement infrarouge en provenance du disque d’accrétion qui entoure l’objet massif situé au cœur de la Voie lactée : le trou noir Sagittarius A*.

Leurs observations ont montré la présence de gaz tourbillonnant à une vitesse inférieure à trois fois celle de la lumière le long d’une orbite circulaire située en périphérie de l’horizon des événements.

C’est la toute première fois que de la matière est observée si près du point de non-retour d’un trou noir.

De plus, les sursauts de luminosité observés tendent à confirmer que l’objet situé au centre de notre galaxie est bel et bien un trou noir supermassif.

Ces sursauts sont émis par la matière qui orbite à très grande proximité de l’horizon des événements qui entourent le trou noir.

La vidéo qui suit montre la matière orbitant à proximité d’un trou noir :

 

La matière qui compose le disque d’accrétion (l’anneau de gaz qui orbite autour de Sagittarius A*) peut se déplacer autour du trou noir en toute sécurité.

La vidéo qui suit montre un zoom vers le trou noir au centre de la Voie lactée :

 

 

Toutefois, si un objet s’en rapproche trop, il est condamné à traverser l’horizon des événements. Ainsi, l’ensemble des positions que la matière peut occuper sans se trouver irrésistiblement attirée par l’énorme masse centrale définit l’orbite stable la plus proche du trou noir. De cette orbite proviennent les éruptions observées.

Le spectacle de la matière orbitant autour d’un trou noir massif à quelque 30 % de la vitesse de la lumière est tout simplement époustouflant. – Oliver Pfuhl, Institut Max Planck dédié à la physique extraterrestre

« L’exceptionnelle sensibilité de GRAVITY nous a permis d’observer les processus d’accrétion en temps réel et avec des détails inégalés », explique M. Pfuhl.

le trou noir Sagittarius A*

En juillet dernier, des astrophysiciens européens se sont servis des observations de GRAVITY pour mettre en évidence les effets de la relativité générale d’Einstein sur le mouvement d’une étoile (S2) passant dans le champ gravitationnel intense de Sagittarius A*.

C’était la première fois que la théorie de la relativité générale d’Einstein se trouvait confirmée dans un environnement aussi extrême. Au cours du survol rapproché de S2, un intense rayonnement infrarouge fut également détecté.

« Nous avons suivi le mouvement de S2 avec attention, tout en observant Sagittarius A*. Lors de nos observations, nous avons eu la chance de détecter trois brillantes éruptions issues des environs du trou noir – il s’agissait d’une heureuse coïncidence! » – Oliver Pfuhl

De fortes éruptions

Cette émission issue d’électrons hautement énergétiques situés à très grande proximité du trou noir s’est traduite par la survenue de trois fortes éruptions de lumière. Ce phénomène est en accord parfait avec les prévisions théoriques concernant les points chauds en orbite autour d’un trou noir doté de 4 millions de masses solaires. Des éruptions qui sont censées provenir d’interactions magnétiques au sein du gaz très chaud orbitant à très grande proximité de Sagittarius A*.

« Cela a toujours été l’un de nos rêves, jamais pourtant nous n’aurions osé espérer qu’il se réalise si rapidement », se réjouit Reinhard Genzel, de Institut Max Planck consacré à la physique.

Ce résultat offre la confirmation du paradigme du trou noir massif. – Reinhard Genzel

 

 

 

 

Astronomie:Découverte de l’objet le plus brillant dans l’Univers primordial

Une équipe d’astronomes annonce avoir détecté l’objet le plus brillant jamais découvert dans l’Univers primordial : un quasar situé à 13 milliards d’années-lumière, à une époque où notre Univers ne représentait que 7 % de son âge actuel.

Un quasar est une galaxie en orbite autour d’un trou noir supermassif qui se nourrit activement de matière. Appelé PSO J352.4034-15.3373, ce quasar nouvellement découvert fait partie d’une race rare qui non seulement avale de la matière, mais émet également un jet de plasma se déplaçant à des vitesses approchant celles de la lumière. Ce jet d’une extrême brillance vient d’être détecté par nos radiotélescopes. Les résultats, publiés dans deux articles dans The Astrophysical Journal, permettront aux astronomes de mieux sonder la jeunesse de l’Univers au cours d’une période importante de transition vers son état actuel.

« Il y a une pénurie de puissants émetteurs radio dans l’Univers primordial, ce quasar est le plus brillant de cette époque par un facteur de 10 », note l’astrophysicien Eduardo Bañados, de la Carnegie Institution for Science à Pasadena en Californie, et principal auteur de l’étude.

La lumière des quasars peut être utilisée pour étudier le milieu intergalactique. C’est parce que l’hydrogène qu’il traverse pendant son long voyage vers la Terre change le spectre de la lumière. Un quasar a d’ailleurs récemment été utilisé de cette manière pour trouver la matière baryonique manquante de l’Univers dans l’espace entre les galaxies. P352-15 se présente ainsi comme un formidable outil : « Nous voyons P352-15 comme il était quand l’Univers avait moins d’un milliard d’années », poursuit Chris Carilli, co-auteur de l’étude. « C’est à cette période que les premières étoiles et les galaxies ré-ionisaient les atomes d’hydrogène neutres qui pénétraient dans l’espace intergalactique. Ce quasar pourrait alors être utilisé comme une “lampe de fond” pour mesurer la quantité d’hydrogène neutre restant à ce moment-là ».

Ainsi, la luminosité extrême de ce quasar et sa grande distance en font un outil unique pour étudier les conditions et les processus qui prévalaient dans les premières galaxies de l’Univers.

Source

 

 

Astronomie:Le mystère de l’énergie noire est remis en cause par de nouvelles mesures

L’existence d’une accélération de l’univers et de l’énergie noire ou sombre est remise en question dans l’étude d’une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) publiée dans la revue Nature. L’énergie noire est un concept indispensable à de nombreux modèles et théories qui se basent sur l’accélération de l’expansion de l’Univers. Mais selon ces chercheurs, tout pourrait provenir d’une grossière erreur de calcul.

 

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Vous connaissez probablement la matière et l’énergie noire. Ces concepts mystérieux impliquent une classe nouvelle de matière qui, de facto n’interagit que très peu avec la matière dont nous sommes faits. Compliquant depuis deux décennies la recherche d’une preuve tangible de leur existence.

Pourtant, selon les calculs, l’énergie noire représenterait 68% de la densité d’énergie totale de l’univers observable. Or quand bien même elle existerait, sa densité serait de l’ordre de 10-29g/cm3 soit bien inférieure à la densité de l’énergie classique. Selon de nombreux chercheurs, la densité de l’énergie noire, malgré sa faiblesse, est constante dans tout l’univers alors que celle de la matière classique s’amoncelle pour former des objets.

Aussi insuffisante que cela puisse paraître, cette rustine reste largement employée. Car elle permet de trouver des explications à de nombreux phénomènes : du coup, même impalpables, l’énergie (et la matière) noire doivent exister, et se comporter ainsi.

L’énergie noire ou sombre a été découverte en observant des supernovae de type 1amystere-energie-noire-ebranle-nouvelles-mesures

D’où vient cette histoire d’énergie noire ? En 1998, une série d’observations de supernovae avec de nouvelles mesures plus précises en provenance de satellites et télescopes dernière génération montrent des résultats étonnants. En pointant les instruments vers des supernovae distantes et en analysant précisément le rayonnement fossile micro-ondes consécutif (là encore en théorie) au big-bang, les chercheurs démontrent que l’univers s’étend bel et bien.

Mais sont surpris de constater, à en croire les mesures, que cette expansion semble s’accélérer.  Si l’univers était fait de matière « normale » cette expansion devrait au contraire ralentir ou au moins rester constante. La seule manière d’expliquer cela, est de partir du principe que notre savoir est encore une goutte d’eau dans un océan, et qu’il y a peut-être un nouveau type de matière et d’énergie qui explique cette expansion.

On inventé alors ce concept, cette énergie possèdant une pression suffisamment negative pour fournir l’explication. On ne parle pas de n’importe quel type de supernovae, mais du type 1a qui sont utilisées comme une sorte d’étalon par les astronomes. Elles émettent en effet peu près le même type de lumière. Et comme le spectre lumineux se décale vers le rouge avec la distance, on peut donc calculer relativement précisément leur emplacement relatif au nôtre.

Grâce à la magie des maths, et à partir de ces déviations on calcule alors les caractéristiques et l’importance de cette matière théorique d’un genre nouveau, dite « noire » ou « sombre » puisqu’on ne peut pas la détecter, mais qu’on en voit les conséquences à grande échelle.  Trop loin de nous, ces supernovae s’avèrent en effet se trouver au mauvais endroit.

Une supernova du nom de RCW 86.
Une supernova du nom de RCW 86.

Il faudrait donc non seulement que cette énergie existe mais aussi qu’elle compose près de 70% de celle présente dans tout l’univers.

Avant l’énergie noire, on pensait l’expansion de l’univers était constante ou ralentissait

Avant cette découverte surprise, on pensait déjà que l’univers était en expansion, mais celle-ci devait être constante ou en train de ralentir. L’accélération de l’expansion de l’univers a d’ailleurs valu en 2011 au trio de chercheurs Perlmutter, Riess et Schmitt le prix Nobel de physique. Comment pourrait-il en être autrement d’une découverte qui change complètement notre vision des choses ?

Or depuis, des centaines d’observations similaires ont été réalisées. Et une équipe d’Oxford emmenée par Subir Sarkar vient ajouter un gros grain de sel à cette théorie. Selon eux, les mesures des chercheurs étaient un peu trop confiantes quant à la régularité des supernovae de type 1a. Et en corrigeant les données, son équipe qui a publié ses résultats dans la prestigieuses revue Nature, mettent en doute cette accélération.

Deux autres équipes celle de Jeppe Nielsen de la Niels Bohr International Academy au Danemark et Alberto Guffanti de l’université de Turin (Italie) ont, après avoir réalisé une analyse statistique rectifiée de données en provenance de l’observation de 740 supernovae, eux aussi conclut que « les données sont toujours à peu près consistantes avec un rythme d’expansion constante » de l’univers.

En fait, Subir Sarkar et son équipe considèrent que les variations de la lumière émise entre différentes supernovae de type 1a ont été sous-estimées. Ils pensent que l’étude statistique employée auparavant est trop simpliste, et ne permettent pas de réaliser des observations suffisamment fiables.

Ces nouveaux résultats suggèrent, si l’énergie noire n’existe pas, que l’expansion est constante

Leur résultat conclut sur une déviation du modèle de l’expansion constante de l’univers de moins de 3σ ce qui est à peu près insignifiant d’un point de vue statistique. Ils expliquent : « la preuve d’une expansion en accélération reste marginale » et prônent une remise à plat du modèle. D’autres scientifiques soulignent néanmoins que cette étude ne prend pas en compte les données issues de nombreuses autres équipes indépendantes.

Roberto Trotta, de l’Imperial College de Londres cité par nos confrères de physicsworld estime par exemple que malgré « des preuves solides de l’expansion de l’univers » issue, souligne-t-il, du travail de recherche de nombreuses équipes indépendantes, « la preuve d’une accélération » issue de l’observation de « supernovae de type 1a n’est pas aussi robuste qu’on ne le pensait auparavant ».

Pierre Astier, du Laboratoire de Physique Nucléaire, cité par Science et Avenir pense quant à lui qu’il faudra bien vérifier tout ces résultats car « le concept d’énergie sombre est adossé à plusieurs autres mesures provenant de satellites cosmologiques comme Planck qui n’ont pas été prises en considération ». Sans tomber encore totalement, « les fondements de la théorie selon laquelle l’univers s’étend », ne sont tout du moins « pas très solides », conclut Subir Sarkar.

Sources:voir ce lien

Un trou noir supermassif au centre d'une galaxie.
Un trou noir supermassif au centre d’une galaxie.

 

 

 

Découverte de méga-vortex dans l’océan Atlantique

Ces méga-vortex avalent tout,sur des kilomètres à la ronde.
Ces méga-vortex avalent tout,sur des kilomètres à la ronde.

 

Des satellites ont montré deux tourbillons ou « trous noir » dans l’océan Atlantique sud. Ces « vortex », jamais vus auparavant [la découverte de méga-vortex ne serait pas nouvelle selon une recherche Google], aspirent l’eau dans les profondeurs de la terre avec tout ce qu’elle contient. Le déplacement d’eau est de 1,3 million de mètres cubes par seconde. Ces « trous noirs » ont été aperçus récemment par des physiciens de Zurich et Miami.

Les images satellites  montrant le déplacement des vortex dans l'Atlantique-Sud.
Les images satellites montrant le déplacement des vortex dans l’Atlantique-Sud.

 

Ces puissants tourbillons de courant sont mathématiquement analogues aux trous noirs, c’est-à-dire qu’ils font exactement la même chose avec l’eau qu’ils le font avec la lumière.

Astronomie: les trous noirs …des portes d’entrée vers d’autres mondes

Dans chaque trou noir… un univers parallèle

Pour la science moderne, l’opinion majoritaire est que tout ce qui tombe dans un trou noir disparaît pour toujours et est disloqué en atomes. Toutefois, une nouvelle théorie a vu le jour ,depuis quelques années qui considère que les trous noirs ne détruisent pas la matière mais sont en quelque sorte une porte de sortie qui mène vers d’autres univers comme le nôtre, des univers parallèles…ou vers d’autres  points de notre galaxie ou de notre univers connu.

Cette théorie est développée par Jorge Pullin de l’Université de Louisiane et Rodolfo Gambino de l’Université de la République d’Uruguay qui l’ont publié dans Physical Review Letters. Les deux scientifiques sont partis de la théorie quantique et l’ont appliqué aux particules entrant dans un trou noir soumises à mesure qu’elles approchent du cœur à une gravité de plus en plus forte. Selon leurs calculs, ces particules ne disparaissent pas dans une singularité de l’espace temps mais traversent le trou noir et en ressortent de l’autre côté! 

«Comme des poupées russes à l’échelle cosmique, notre univers peut être niché dans un trou noir qui est lui même un élément d’un univers plus grand. En retour, tous les trous noirs trouvés jusqu’à aujourd’hui dans notre univers… les microscopiques comme les massifs… peut être des portes vers des réalités alternatives». Cela donne le vertige. Dans les 100 milliards de galaxies répertoriés dans notre univers, qui comptent toutes un trou noir en leur centre, on trouverait 100 milliards d’univers qui a leur tour contiendraient des milliards de galaxies et d’univers…

Ce modèle n’est pas le premier à imaginer que d’autres univers se trouvent dans les trous noirs. Stephen Hawking a évoqué cette possibilité. Damien Easson, un physicien de l’Université d’Arizona a ainsi déjà développé des théories similaires. «Ce qu’il y a de nouveau cette fois, c’est une théorie qui explique le passage de l’extérieur du trou noir vers l’intérieur du nouvel univers», explique-t-il. Et une récente étude publiée par la revue Nature montre que le Big Bang qui a marqué la naissance de notre univers pourrait être né de l’explosion de la matière provenant d’un trou noir et entrant dans un autre univers.

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Voici la réflexion d’un internaute sur …les trous noirs:

Voici notre univers connu.
Voici notre univers connu.

 

je vois des images de la création de l’univers… la réponse du mystère des trous noir et ainsi la réponse du bigbang… la naissance d’une galaxie…

Je tiens à préciser que je ne suis pas un scientifique donc je ne peux pas confirmer… ce que j’avance ici est la vérite. mais jais le devoir de vous le dire et je vais l’expliquer du mieux que je peux….

L’univers est très grand, cela nous le savons. Mais grand comment ?

Notre Galaxie vue de profil:

 

La flèche rouge indique notre soleil.
La flèche rouge indique notre soleil.

 

 

Notre galaxie vue de haut:

La flèche rouge indique notre soleil.
La flèche rouge indique notre soleil.

 

On voit notre galaxie… le centre nous empêchent de voir ce qui se situe de l’autre côté… Comme vous pouvez remarquer dans cette image en réalité le centre est un trou noir… tout est amené à l’intérieur de ce trou pour être transformé en énergie. la pression que donne cette énergie va forcer l’espace-temps donc le vide… à devenir une autre bulle-univers…. Un BigBang

J’explique… regarder cette image….

 

Dans cette image ont peut voir plusieurs univers... car les univers sont multiples il y en a des milliards et ils sont interconnectés par les trous noirs...
Dans cette image ont peut voir plusieurs univers… car les univers sont multiples il y en a des milliards et ils sont interconnectés par les trous noirs…

 

 

Voici un Big-Bang
Voici un Big-Bang.

 

Ce que je veux expliquer ici avec cette image, la lumière du Big Bang en réalité est l’énergie créée par le trou noir qui explose et quand il explose sa devient une nouvelle bulle… dans cette bulle la naissance d’un nouvel univers … est créé…

Donc ici dans cette image si on pouvait reculer jusqu’à l’arrières de cette lumière on verrait l’autre univers de l’autre côté qui est en phase terminal… ses à dire se détruire dans le trou noir….

 

Tou noir 002

 

Dans l’image qui suit… pour mieux vous faire comprendre… les univers sont multiples et ne sont pas uniformes, ni de même grosseur… des ponts vers un autre univers… En d’autres termes… un trou noir serait un point d’entrée vers un autre monde…

 

Univers entrée

 

La nébuleuse du Papillon
La nébuleuse du Papillon.

 


La nébuleuse du papillon est le résultat de deux trous noirs qui ce sont retrouvés face à face… et qui n’ont pas pu ce transformer en bulle univers… car oui, il peut y avoir des bulles univers dans une bulle univers… car le temps existe pas dans les univers et la matière n’est pas la même dans toutes les univers sa dépend de l’énergie et des composantes des galaxies qui explosent dans les trous noirs……

 

La nébuleuse de l'oeil de Dieu
La nébuleuse de l’oeil de Dieu

 

La nébuleuse de l’oeil de Dieu… est en réalité un trou dans notre bulle univers sans être un trou noir… la lumière bleue est une autre univers… et oui il y a des trous comme ça un peu partout dans les univers…

 

/Denis Jean

P.S.

Félicitation pour cet exposé que j’ai partagé,mon ami!