L’ancienne alliance

”Extrait du livre :  “Le premier testament des dieux : par Yves Guerrier  

« Rappelons, que les religions judéo-chrétiennes étaient fondées sur un TESTAMENT : »l’Ancien testament pour la Bible des Juifs et le   Nouveau  pour la littérature évangélique.  (Pour l’Islam il y a le Coran et je ne parle pas des autres livres anciens d’autres civilisations.)   Ce mot: TESTAMENT est très important au point de vue historique.  Dans le langage théologique de l’église, il remplaça au XIIè siècle le latin testamentum que Tertullien employa pour la première fois pour traduire le grec diathéké » qui signifie disposition testamentaire, mais aussi pacte, convention par laquelle la tradition biblique, dite des Septante, avait rendu l’hébreu « bérith » qui veut dire alliance. En effet l’Ancien testament est celui de l’Ancienne Alliance. Le Nouveau Testament serait celui d’une Nouvelle Alliance (que les Juifs ne  reconnaissent pas).

Si les traditions canoniques ont été appelées du mot testament, de qui sont-elles le legs , et de quelle sorte d’alliance sont-elles le témoin ou l’héritage ?   
 
Alliance = pacte ou mariage ou promettre ou promesse. 
 
Pro-mettre = placé/projeter   
Pro-messe = message contenant une assurance, donc assurer quelqu’un de ce qu’on lui envoie… Avec la suppression du PRO, il reste le mot Messe ou un message…  
 
A la fin de la Messe, le prêtre disait en latin : « ITE MISSA EST… » qui ne signifie pas « Allez la messe est finie » mais « Allez, le message a été envoyé ! »  (Fin de cit.)

« Le terme sainteté n’était pas, pour les Sémites, comme pour nous,synonyme de perfection morale, c’est là une association récente dont les premiers germes apparaissent à peine chez les grands prophètes d’Israël. Dans les textes anciens et dans la littérature hébraïque en général ainsi que dans les autres idiomes sémitiques, le terme saint est appliqué à tout ce qui est divin ou en rapport avec les dieux pour marquer que ces choses ou ces êtres sont intangibles, inviolables, d’un abord redoutable à l’homme qui n’a pas pris les précautions les plus minutieuses avant de les approcher. Le contact avec un être saint ou un objet sacré est désirable certes, puisque l’entrée en communication avec le divin peut conférer à l’homme une force ou une vie surhumaines; mais ce contact inspire la terreur au moins autant que le désir. Une vieille tradition rapporte, par exemple, que, lorsque l’Arche fut rapportée du pays des Philistins, Septante israélites périrent pour avoir regardé l’objet sacré ».  
 
Adolphe Lods  Israël, des origines au milieu du VIIIes avant notre ère

Les « Lieux Saints » n’ont jamais eu aucun rapport avec un quelconque principe de moralité. Les synonymes de saints en hébreu sont :
 
– Terribles, jaloux.(Jos.XXIV,19)
– Divins .(Os.XI,9)
 
Les termes parallèles de sainteté sont :- Gloire, majesté, grandeur. La sainteté était considérée par l’ancien Sémite comme une sorte de fluide redoutable qui se communique par simple contact et peut être fatal au profane. Cette décharge d’énergie divine était comparée à quelque chose ressemblant à la colère humaine (décharge d’adrénaline).  
 
  -Le mot « gloire » a dévié de son sens originel. Il est devenu synonyme de triomphe, succès, mais au départ, il s’apparentait au concept de sainteté et signifiait une aura énergétique puissante, lumineuse qui entourait les manifestations de la divinité.
Dans le Zohar on lit :  » Lorsque la lettre Caph (gloire) quitta le trône, deux cent mille mondes, ainsi que le trône lui-même, furent ébranlés. La secousse était si violente qu’elle menaçait tous les mondes d’écroulement. » Cette description n’a rien d’une gloire spirituelle, mais ressemble plutôt à quelque chose de puissant et matériel. A présent, on peut comparer cela à nos lancements de fusées spatiales. 
 
Nous passons donc à présent de l’abstrait au concret    !