_____________________________________________________ En bâtissant l’Europe d’après-guerre, nous pensions bâtir un espace de paix, et nous avions raison, car l’Europe d’alors était européenne. Plus encore, nous pensions nous mettre à l’abri des totalitarismes que nous avons connus durant le XXe siècle, et nous avions encore raison. Mais si nous avions raison, c’est bien parce qu’aujourd’hui nous n’avons […]
Étiquette : système totalitaire
Plein feux sur: des Citations communistes à faire peur en 2017
Le véritable communisme,ce n’est pas celui de l’Union Soviétique,ni celui de la Chine Communiste et encore moins celui d la Corée du nord,mais celui des penseurs du communisme: Marx,Engels,Trotsky,etc…oubliez Lénine et Staline qui ne sont que des opportunistes et des gangsters sionistes!

« La politique est théoriquement au-dessus de la puissance de l’argent, mais pratiquement elle en est devenue la prisonnière absolue. »
Karl Marx, La question juive, 1843
« La démocratie est une contradiction dans les termes, un mensonge, et, au fond, une pure hypocrisie […]
La liberté politique est un simulacre et le pire esclavage possible; cette liberté fictive est le pire asservissement.
Il en va de même de l’égalité politique: c’est pourquoi, il faudra réduire en pièces la démocratie aussi bien que n’importe quelle autre forme de gouvernement. »
Friedrich Engels, Progrès de la réforme sociale sur le continent, 1843

« La démocratie voit dans le système représentatif le moyen pour résoudre tout problème d’intérêt public; nous y voyons le masque d’une oligarchie sociale, qui se sert du mensonge de l’égalité politique pour maintenir les travailleurs opprimés. »
Amadeo Bordiga, Démocratie et socialisme, 1914

« Il y a dans l’aspiration démocratique une recherche de la communauté, une volonté de respect d’autrui.
Mais la base sur laquelle elle prend racine et prétend se développer l’empêche d’aboutir.
[…] La démocratie est encore souvent trop dangereuse pour le capital ou tout au moins pour certains intérêts en place.
C’est pourquoi elle se voit sans cesse imposer des limites.
[…] La démocratie […] se voit abandonnée sans vergogne dès que la défense du capital l’exige.
Il y a toujours quelques intellectuels et politiciens tout surpris de se voir sacrifiés aussi facilement sur l’autel des intérêts des puissants. »
Un monde sans argent: Le Communisme, 1976
Donald Trump rend hommage à Saddam Hussein pour sa lutte contre les « terroristes »

Donald Trump a salué l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein pour avoir éliminé des « terroristes », s’attirant une vive réplique du camp de sa rivale dans la course à la Maison Blanche, Hillary Clinton.
Les Etats-Unis « n’auraient pas dû déstabiliser l’Irak », devenu 13 ans après l’intervention américaine « un repaire pour le groupe Etat islamique » (EI), a déclaré le candidat républicain, qui a déjà tenu par le passé des commentaires favorables à des dictateurs moyen-orientaux.
Saddam Hussein « était un mauvais type, réellement mauvais. Mais savez-vous ce qu’il a fait de bien? Il a tué des terroristes. Et il l’a bien fait », a déclaré M. Trump devant des partisans mardi soir à Raleigh, en Caroline du Nord (est).
« On ne leur lisait pas leurs droits. On ne parlait pas. C’étaient des terroristes. On en finissait » avec eux, a-t-il ajouté.
Le candidat, qui avait à l’époque montré un soutien mitigé à l’intervention américaine, puis s’y était opposé, a déploré que l’Irak soit devenu un « Harvard du terrorisme », en référence à la prestigieuse université américaine.
L’équipe de campagne de Mme Clinton a rapidement dénoncé ces déclarations, estimant qu’elles constituaient un soutien au dictateur, renversé en 2003 puis pendu en 2006 au terme d’un procès pour des crimes contre sa population, en particulier le massacre d’environ 150 chiites deux décennies plus tôt.
« Ce soir Trump a une nouvelle fois loué Saddam Hussein comme un grand tueur de terroristes, relevant pour l’approuver qu’il ne se donnait même pas la peine de signifier ses droits à quiconque. En réalité, le régime de Saddam Hussein était un soutien du terrorisme », a écrit dans un communiqué un conseiller de la candidate démocrate, Jake Sullivan.
« Les compliments inconvenants de M. Trump pour les dictateurs et les leçons tordues qu’il semble tirer de l’histoire montrent quel commandant en chef dangereux il ferait, et combien il est inapte à la fonction à laquelle il prétend », a-t-il ajouté.
En octobre dernier, M. Trump avait déjà déclaré que le monde se porterait mieux si Saddam Hussein et son homologue libyen, Mouammar Kadhafi, étaient toujours au pouvoir.
« Regardez la Libye. Regardez l’Irak. Avant il n’y avait pas de terroristes en Irak. Il (Saddam Hussein) les tuait immédiatement. (L’Irak) est maintenant devenu l’université d’excellence du terrorisme », avait-il déclaré.
Le système dans lequel nous vivons,est-il totalitaire?
Vivons-nous dans un système totalitaire ? La question paraît peut-être sulfureuse, si l’on réduit la notion de totalitarisme à une forme de despotisme tyrannique où le joug d’un parti unique régit l’État. C’est aujourd’hui le cliché le plus simplet que beaucoup de personnes peuvent déduire d’un système totalitaire. Cependant, si l’on se réfère au totalitarisme tel que le conçoit Hannah Arendt, alors la discussion peut légitimement s’ouvrir.
Il me semble que l’idéologie, la logique d’une idée forcenée du parti unique et le châtiment donné à toutes les personnes jugées – par leur race ou leur classe – contraire eu égard de cette idéologie, s’est substituée à une pensée dominante mélangeant à la fois hédonisme vulgaire, et consumérisme joint au matérialisme le plus souillé. Tant de -isme, qui une fois encellulés donnent naissance à des émissions telles que Secret Story ou Grand journal, qui pour le coup mériteraient réellement d’être châtiées. Ce mélange accouche d’une sorte de politiquement correct, ostracisant quiconque s’opposant radicalement à ce dernier, par un mécanisme subtil d’incorporation générale des nouvelles normes créées pour la nouvelle masse.
Il faut apporter une forme de cohérence à la question que j’ai jugé utile de soulever. Aussi je me contenterai d’énumérer les quelques passages du livre Système Totalitaire (1972) de Hannah Arendt que j’ai jugé (arbitrairement en effet) d’actualité, et pour le coup pertinents.
Un premier passage a fortement attiré mon attention, celui qui traite de la question d’une domination d’idiots dans les régimes totalitaires : « Le totalitarisme, une fois au pouvoir, remplace invariablement tous les vrais talents, par ces illuminés et ces imbéciles dont le manque d’intelligence et d’esprit créateur reste la meilleure garantie de leur loyauté. ». Évidence serait de constater que nous assistons aujourd’hui à une « ère des crétins », où les individus ne sont plus mis en avant pour leur créativité ou leur intelligence, mais pour un physique supposé avantageux, où des jeunes ne fondent plus leurs mœurs sur une élite intellectuelle digne de ce nom mais en s’imprégnant des comportements d’animateurs décérébrés, de rappeurs et de stars de la télé-réalité.
Lorsque Hannah Arendt nous indique qu’à un moment donné, dans les sociétés totalitaires, il apparaît désuet de continuer d’affirmer des idées fausses par le biais d’une propagande, voilà ce que nous devons comprendre : « Le caractère factice de la réalité quotidienne rend la propagande en grande partie superflue. […] Mais une fois acquise la possibilité d’exterminer les Juifs comme des punaises, au moyen de gaz toxiques, il n’est plus nécessaire de propager l’idée que les Juifs sont des punaises. ». Explicitons ici l’exemple donné. Si on pousse la jeunesse à s’identifier à des personnages qui n’ont pour fin que le fric, alors il devient inutile de préciser que la valeur d’un individu se mesure au contenu de son compte en banque. Allons même plus loin, si les euro-sceptiques comme Nicolas Dupont-Aignan et des personnes critiques envers la City et Wall Street tel que Jacques Cheminade sont systématiquement ridiculisés et tournés en dérision dans les médias, il devient caduc de scander que la sortie de l’Union Européenne est inconcevable et que les lieux où sont commis de véritables crimes économiques sont une bonne chose pour la sécurité financière mondiale. Toutes les tentatives d’interrogation de l’homme-masse sont par ce moyen rendues impossibles.
Pour ce qui est des convictions des hommes-masse, voilà ce qui nous est dit : « Le but de l’éducation totalitaire n’a jamais été d’inculquer des convictions mais de détruire la faculté d’en former aucune. ». C’est la comparaison la plus osée à laquelle je m’emploie dans cette démonstration, mais l’analogie est plus que nécessaire à établir. L’école aujourd’hui n’est plus un sanctuaire où l’on se charge d’instruire les enfants, dans le but qu’ils puissent se faire une opinion, une philosophie, et des convictions. L’école est devenue une office d’endoctrinement tout sauf salutaire, où l’impuissance des professeurs est souhaitée et fomentée par les différents gouvernements qui se succèdent. Cette situation a pour conséquence de placer le nihilisme et le déracinement au centre de l’éducation. La suite logique de tout ceci étant bien sûr, l’affaiblissement de la créativité et de la pensée divergente, qui reste l’apanage d’une poignée microscopique d’élève, tandis que de l’autre côté nous nous rendons compte de l’émergence d’un germe considérable de petits hommes-masse.
Tous ces éléments sont alarmants. Mais que faire ? Hannah Arendt, par son œuvre nous enseigne que la défaite du système totalitaire entraîne avec elle la chute de son idéologie. La défaite n’est possible que par une prise de conscience générale et la fin de la réduction de l’homme à l’état de masse. Il est temps de se réveiller.
Source: AgoraVox