Nous nous apprêtons à vivre un génocide climatique selon l’ONU

Génocide climatique

 

Selon un rapport de l’ONU, nous vivrons inévitablement un génocide climatique.

Le 12 décembre 2015, l’Accord de Paris sur le climat a été signé. Pendant un bref instant, nous avons cru au début d’un mouvement qui sauverait la planète. L’objectif international était de limiter le réchauffement de la planète à deux degrés Celsius. Mais pour une grande partie des plus vulnérables du monde, cet objectif était loin d’être suffisant. Le représentant des Îles Marshall a qualifié ce réchauffement de deux degrés de génocide climatique.

Walaka Island ,près d’Hawai ,est déjà englouti!

Un nouveau rapport alarmant a récemment été publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques de l’ONU. Selon le rapport,  des centaines de millions de vies seraient en danger si le monde se réchauffait de plus de 1,5 degrés Celsius. Cela sera atteint dès 2040 si les tendances actuelles se maintiennent. Pratiquement tous les récifs coralliens disparaîtraient, les incendies et les vagues de chaleur balayeraient chaque année la planète. L’alternance entre la sécheresse, les inondations et les températures menacerait également l’approvisionnement alimentaire mondial. Pour éviter cela, il faut absolument changer radicalement l’économie, l’agriculture et la culture.

Feux de forêt en Californie.

Ces phrases sont alarmantes, mais c’est en réalité pire que cela.

En effet, le pire scénario du nouveau rapport est, en réalité, le meilleur. Car en réalité, le génocide climatique est déjà notre avenir inévitable.

À moins de mettre en place de nouvelles technologies pour réduire drastiquement les émissions de dioxyde de carbone, il sera impossible de maintenir le réchauffement à moins de deux degrés Celsius et d’éviter le génocide climatique. Avec notre mode de vie, nous nous dirigeons vers une augmentation de quatre degrés d’ici la fin du siècle.


EN COMPLÉMENT : LES GAZ À EFFET DE SERRE

 

Ces 100 entreprises sont responsables de 71% des émissions mondiales de gaz à effet de serre

émissions mondiales de gaz à effet de serre

 

 

Cent entreprises seraient depuis 1988 responsables de 71 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ces données proviennent d’un rapport inaugural publié par Carbon Disclosure Project (CDP), une organisation à but non lucratif. L’expansion rapide de l’industrie des combustibles fossiles au cours des 28 dernières années est particulièrement visée.

Ces 100 entreprises sont responsables de 71% des émissions mondiales de gaz à effet de serre

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont généralement évaluées par pays, la Chine, les États-Unis et l’Inde étant les principaux producteurs d’émissions dans le monde. Mais le nouveau rapport adopte une approche différente retraçant les émissions vers des entités bien spécifiques, les principaux pollueurs au carbone du monde.

Les investigateurs se sont ici concentrés sur les émissions (carbone et méthane) provenant de l’activité industrielle responsable de l’émission de plus de 920 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère depuis 1988, année où le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a été créé. Selon le rapport, au total, ce chiffre astronomique représente plus de la moitié de toutes les émissions mondiales depuis le début de la révolution industrielle en 1751.

Notons au passage que 25 entreprises et entités publiques ont produit plus de la moitié de toutes les émissions industrielles dans la période comprise entre 1988 et 2015. Le principal émetteur parmi ces 25 entités n’est autre que l’industrie charbonnière chinoise, suivie de Saudi Aramco, compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures, et Gazprom, une société anonyme russe qui domine aujourd’hui le marché gazier mondial. Parmi les autres pollueurs citons également ExxonMobil, Shell, BP ou encore Chevron, responsables de la plupart des gaz à effet de serre industriels.

L’objectif de ce rapport n’est pas de pointer du doigt les mauvais élèves de la planète, mais bien d’équiper les investisseurs d’une ventilation complète des émissions de carbone associées à leurs liens financiers dans le secteur des combustibles fossiles. « En ayant ces chiffres en main, nous donnons une image beaucoup plus claire des principaux influenceurs lorsqu’il s’agit d’appliquer les objectifs énoncés dans l’accord climatique de Paris », note le rapport. « L’action climatique ne se limite plus à la direction donnée par les décideurs politiques, c’est maintenant un mouvement social commandé à la fois par des impératifs économiques et éthiques et soutenu par des quantités croissantes de données. »

« Si la tendance à l’extraction des combustibles fossiles se poursuit au cours des 28 prochaines années au rythme des 28 années précédentes, les températures moyennes mondiales pourraient en effet grimper de 4 °C au-dessus des niveaux préindustriels d’ici la fin du siècle. Ces changements pourraient entraîner un climat qu’aucun humain n’ait jamais connu, menaçant notre sécurité alimentaire et rendant des régions entières inhospitalières à la vie. Les entreprises de combustibles fossiles devront également faire preuve de leadership dans le cadre de cette transition », peut-on lire dans le rapport.

Vous pouvez voir la liste complète des 100 entreprises et lire le rapport complet ici.


 

 

Il y a un peu plus d’un an, quand j’ai exploré les pires scénarios du changement climatique.

de nombreux scientifique considéraient ce type d’alarmisme comme un anathème. La recherche sur le climat a connu quelques développements inquiétants au cours de la dernière année. Plus de méthane que prévu dans les lacs et de pergélisol de l’Arctique, ce qui pourrait accélérer le réchauffement. Il y a également eu une vague de chaleur sans précédent, des feux de forêt et des ouragans traversant les deux plus grands océans du monde cet été. Mais dans l’ensemble, nous nous dirigeons tout droit vers un réchauffement de quatre degrés. C’est deux fois plus que ce que la plupart des scientifiques pensent qu’il est possible de supporter.

Comme les chiffres sont petits, nous ne faisons pas vraiment la différence entre deux et quatre degrés . Nous ne réalisons pas l’ampleur de ce génocide climatique.

Mais à deux degrés, la fonte de l’inlandsis provoquerait d’inondation de dizaines de grandes villes du monde au cours de ce siècle.

Avec ce réchauffement, on estime que le PIB mondial par habitant baisserait de 13%. Quatre cent millions de personnes supplémentaires souffriraient de la pénurie d’eau. Et même sous les latitudes septentrionales, des vagues de chaleur feraient des milliers de morts chaque été. Ce serait pire dans la bande équatoriale de la planète. En Inde, de nombreuses villes deviendraient incroyablement chaudes. Il y aurait 32 fois plus de vagues de chaleur extrême. Chaque vague de chaleur durerait cinq fois plus longtemps, exposant au total 93 fois plus de personnes. Et il ne s’agit que de deux degrés, pratiquement, notre meilleur scénario climatique.

À trois degrés, le sud de l’Europe serait en sécheresse permanente. La sécheresse moyenne en Amérique centrale durerait 19 mois et dans les Caraïbes 21 mois. En Afrique du Nord, le chiffre serait de 60 mois à cinq ans. Les zones brûlées chaque année par des feux de forêt doubleraient en Méditerranée et sextupleraient aux États-Unis. La mer engloutirait des villes de Miami Beach à Jakarta. Les dégâts causés par les crues des rivières seraient multipliés par 30 au Bangladesh, par 20 en Inde et jusqu’à 60 au Royaume-Uni.

À quatre degrés, le génocide climatique provoquerait huit millions de cas de dengue chaque année rien qu’en Amérique latine. Les rendements céréaliers mondiaux pourraient baisser de 50%, provoquant des crises alimentaires annuelles ou quasi annuelles. L’économie mondiale serait inférieure de 30% à ce qu’elle serait sans le changement climatique. Même avec la baisse du coût de l’énergie renouvelable, le consensus mondial croissant sur l’élimination progressive du charbon, les émissions mondiales de carbone continuent d’augmenter à l’heure actuelle.

Mais la plupart de ces données sont extraites de cette fiche de renseignements unique et conventionnelle.

En fait, rien dans le rapport du GIEC n’est nouveau, ni à la communauté scientifique, ni aux activistes du climat, ni même à quiconque a été un lecteur assidu de nouvelles recherches sur le réchauffement au cours des dernières années. Le GIEC n’introduit pas de nouvelles découvertes ni même de nouvelles perspectives, mais corrèle plutôt la masse désordonnée de recherches scientifiques existantes et archivées en évaluations consensuelles destinées à fournir aux décideurs du monde un compte rendu absolument incontestable de la situation actuelle. En 1988, on lui a presque reproché d’être trop prudent dans son évaluation du problème.

Il est remarquable que le ton de ce rapport sur le génocide climatique soit aussi alarmiste. Les nouvelles sur le climat n’ont pas changé, mais la communauté scientifique abandonne enfin toute prudence en décrivant les implications de ses propres conclusions.

Heureusement, ils ont aussi proposé l’imposition d’une taxe sur le carbone bien plus élevée que celles actuellement utilisées ou envisagées. Ils proposent d’augmenter le coût d’une tonne de carbone pouvant atteindre 4 300 euros d’ici 2030, Le prix proposé ne devrait pas dépasser 23 500 euros par tonne d’ici à 2100. Aujourd’hui, le prix moyen du carbone dans 42 grandes économies n’est que de 7 euros par tonne.


DEUXIÈME COMPLÉMENTAIRE:

Réchauffement du climat : tous les indicateurs au rouge

 

Réchauffement du climat

Toujours plus alarmants, les indicateurs clé du réchauffement de notre planète soulignent l’urgence d’agir alors que s’ouvre le 6 novembre 2017 à Bonn la 23e conférence de l’ONU sur le changement climatique.

La Terre en 2016 a battu des records inquiétants qui rappellent l’urgence d’agir pour freiner la hausse des températures.

Lundi 6 novembre 2017 s’ouvrira à Bonn en Allemagne la COP 23, durant laquelle les représentants des pays vont commencer des négociations pour préparer la mise en place de l’Accord de Paris signé en 2015. Une action qui s’impose alors que les indicateurs clés du réchauffement su climat montrent tous que le problème prend de plus en plus d’ampleur.

Records de chaleur

La Terre a battu en 2016 son 3e record annuel consécutif de chaleur, avec une température supérieure d’environ 1,1°C à la moyenne de l’ère pré-industrielle, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le XXIe siècle compte déjà 16 des 17 années les plus chaudes depuis le début des mesures en 1880.

En Arctique, l’étendue maximale des glaces a été en 2016 la plus faible en 37 ans d’observation par satellite. En Antarctique, la banquise a été également très inférieure à la moyenne de la période 1981-2010. La fonte des glaciers alpins s’est poursuivie, pour la 37e année de suite. Sous l’effet des « îlots de chaleur » générés par le béton et l’asphalte, les grandes villes pourraient gagner jusqu’à 8°C supplémentaires d’ici 2100. Et même avec une hausse limitée à 2°C – l’ambition de l’accord de Paris – des villes comme Djakarta, Lagos, Caracas ou Manille dépasseront le seuil de « chaleur létale » la moitié de l’année.

403,3 parties par million

Les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre (GES) – dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d’azote – ont atteint de nouveaux sommets en 2016« Alors qu’elle était de 400 parties par million (ppm) en 2015, la teneur de l’atmosphère en dioxyde de carbone (…) a atteint 403,3 ppm en 2016 » et « représente désormais 145% de ce qu’elle était à l’époque pré-industrielle », selon l’OMM. C’est le plus haut niveau en 800.000 ans.

Un record de concentration qui ne concerne pas seulement le CO2, mais aussi les autres gaz à effet de serre.

Pour avoir la meilleure chance de rester sous 2°C, la concentration moyenne de GES ne doit pas dépasser en 2100 les 450 ppm CO2eq (équivalent CO2 en parties par million). Les chercheurs alertent aussi sur la forte hausse des émissions de méthane depuis dix ans, résultat notamment de l’exploitation des énergies fossiles et des activités agricoles.

3,3 mm par an

Le niveau des océans et des mers continue à monter d’environ 3,3 mm par an, et le phénomène semble s’accélérer : le niveau des mers a cru de 25 à 30% plus vite entre 2004 et 2015, par rapport à 1993-2004. Cette hausse risque de s’intensifier à mesure que glaciers et calottes glaciaires fondent (Antarctique, Groenland). La fonte de la calotte glaciaire du Groenland est à l’origine de 25% de cette hausse, contre 5% il y a 20 ans. Les glaces du Groenland devraient fondre plus rapidement dans les prochaines années, malgré un récent ralentissement. La hausse, variable selon les régions du globe, a été en moyenne de 20 cm au XXe siècle et pourrait atteindre jusqu’à près d’un mètre à l’horizon 2100.

Catastrophes naturelles

Le phénomène favorise déjà des événements météorologiques extrêmes, en particulier des sécheresses et des vagues de chaleur. Selon certains climatologues, le nombre de sécheresses, incendies de forêts, inondations et ouragans liés au dérèglement, a doublé depuis 1990. La violence des typhons sur la Chine, Taïwan, le Japon et les deux Corées, devrait s’en trouver accrue. Les typhons ont déjà gagné 12 à 15% d’intensité sur l’Est et le Sud-Est de l’Asie ces 35 dernières années.

Dans le même temps, la fréquence des tempêtes extrêmes a triplé sur le Sahel du fait du réchauffement. Même si la hausse du thermomètre mondial est limitée à 2°C, les vagues de chaleur meurtrières vont devenir plus fréquentes, notamment dans les zones tropicales. Selon la Banque mondiale, les pertes liées aux cataclysmes naturels atteignent déjà 520 milliards de dollars par an et font basculer chaque année 26 millions de personnes dans la pauvreté.

Il y a 1.688 espèces affectées

Sur les 8.688 espèces menacées ou quasi-menacées, 19% (1.688) sont déjà affectées par le réchauffement, du fait des températures et phénomènes extrêmes. Les récifs coralliens ont subi ces trois années précédentes un blanchissement massif et une mortalité record. Un réchauffement au-delà de 1,5 degré signifierait également un bouleversement des écosystèmes du bassin méditerranéen inédit depuis 10.000 ans.(sources)


Selon Stephen Hawking ,nous n’aurions plus que 100 ans à vivre,en tant qu’espèce!

Voir mon article sur le sujet,accompagné de 2 vidéos: Prédiction de Stephen Hawking


 

Mais une taxe sur le carbone n’est qu’une incitation à l’action, pas une action en soi.

Et l’action nécessaire est à une échelle et à une vitesse presque inimaginables pour la plupart d’entre nous.

Pour éviter un réchauffement catastrophique, il faudrait une reconstruction complète de l’ensemble de l’infrastructure énergétique du monde, une refonte en profondeur des pratiques agricoles et du régime alimentaire pour éliminer totalement les émissions de carbone de l’agriculture. Il faudrait également une batterie de changements culturels dans la manière dont menons notre vie. Et nous devrions faire tout cela dans deux, voire trois décennies.

Cela ne veut pas dire que tout est fini. Il est préférable de rester au-dessous de quatre degrés plutôt que de les dépasser. Il serait encore mieux de ne pas dépasser trois degrés, et miraculeux de ne pas dépasser les deux degrés. Mais tout dépend de nous.

Il existe également des solutions extravagantes au génocide climatique, comme le captage du carbone et la géo-ingénierie solaire. Mais ces solutions sont loin d’être exploitables pour le moment. Et même en théorie, elles présentent des inconvénients vraiment effrayants. Mais même si la technologie deviendra considérablement moins chère et plus efficace au cours des prochaines années, il nous faudra la développer dans le monde entier. Cela nécessitera des plantations entières qui absorbent du carbone presque partout dans le monde. Mais même si cela fonctionne, il faudra beaucoup de temps, et nous n’avons plus que quelques années pour agir contre ce génocide climatique.

Sources dans l’article et : http://nymag.com/intelligencer/2018/10/un-says-climate-genocide-coming-but-its-worse-than-that.html

 

 

 

 

 

 

 

La prédiction de Stephen Hawking était un avertissement (vidéos et article)

extinction
Stephen Hawking participait à une conférence à l’Oxford Union le 14 novembre 2017.

 

 

 

Stephen Hawking : « il ne nous reste plus que 100 ans pour échapper à l’extinction! »

 

 

Dans le cadre d’un documentaire diffusé par la BBC, le physicien et cosmologiste Stephen Hawking a déclaré qu’il ne restait plus qu’un siècle à l’humanité sur Terre pour échapper à l’extinction.

Comme le rapporte le Telegraph, le physicien continue ses prédictions apocalyptiques.

Un siècle pour quitter notre planète et trouver une existence viable dans une autre planète. C’est le défi qui s’impose à l’homme, à en croire Stephen Hawking. L’astrophysicien a déclaré, dans un documentaire réalisé pour la chaîne de télévision BBC, qu’il ne nous restait plus que cent ans avant de voir la pollution mondiale disparaître pour toujours, sauf si un autre lieu viable pour vivre était trouvé à temps. D’où l’intérêt d’aller explorer l’univers dans l’espoir d’y trouver un nouveau refuge.

Le documentaire, appelé Expedition New Earth, est prévu pour septembre 2017. 

Grand adepte des prédictions apocalyptiques, Stephen Hawking pariait pourtant l’année dernière sur une espérance de vie plus longue : « Bien que le risque de catastrophe qui pèse sur la planète à une année donnée semble faible, il s’additionne avec le temps et deviendra quasi certain dans 1 000 ou 10 000 ans », disait-il lors d’une conférence à l’université d’Oxford .

Quelles solutions ?

En seulement une année, les choses se seraient donc empirées au point d’accélérer l’extinction de l’humanité? Qu’il s’agisse d’un simple coup communication ou d’une prédiction sincère, le problème est posé : il va falloir trouver un refuge habitable au cas où l’homme serait vraiment destinée à devoir quitter notre planète.

Elon Musk souhaitaitait conquérir Mars dès 2018, elle s’impose donc comme la première des solutions possibles. Pourtant, la vie sur cette planète  pourrait s’avérer très nocive à cause des particules radioactives de son atmosphère. Sans parler de son sol toxiques, des températures glaciales et de son air irrespirable. Il serait possible de terraformer la planète rouge pour qu’elle soit vraiment habitable, mais cela prendrait des centaines de milliers d’années ( source  Popular Science.)

Il faudrait donc commencer à explorer au-delà de notre système solaire dans l’espoir de trouver, un endroit avec un peu d’eau, de la terre et de l’air respirable.

Sinon, pour échapper à l’extinction, on peut toujours se remettre en question sur notre mode de vie, de production et de consommation. Si nous n’arrivons pas à changer, ils continueront à détruire l’environnement, sur la planète rouge, comme n’importe où ailleurs.


Voici les 2 vidéos de Expedition New Earth pour vous aider à y penser:

[wpvideo eGGwVKBg]

 

[wpvideo TVj6EPFb]

 

 

 

 

Décès de Stephen Hawking : quelle était sa vision de la mort? (et des Aliens…) par Olivier de Sedona

Décès de Stephen Hawking : quelle était sa vision de la mort? (et des Aliens...)

Stephen William Hawking vient de quitter ce monde à l’age de 76 ans à son domicile de Cambridge. Il meurt ainsi durant la journée de pi (jour qui célèbre la constante mathématique) et le jour anniversaire de la naissance d’Albert Einstein.

Né le 8 janvier 1942 à Oxford, Hawking était un physicien théoricien et cosmologiste britannique.

Professeur de mathématiques à l’université de Cambridge de 1980 à 2009, il était connu pour ses contributions dans les domaines de la cosmologie et de la gravité quantique, en particulier dans le cadre des trous noirs. Son succès est également lié à ses ouvrages de vulgarisation scientifique dans lesquels il parle de ses propres théories, comme le best-seller « Une brève histoire du temps » (titre original : A Brief History of Time), qui est resté sur la liste des records des best-sellers du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives. Hawking souffrait d’une forme rare, de début précoce et d’évolution lente, de sclérose latérale amyotrophique. Sa maladie avait progressé au fil des ans et l’a laissé presque complètement paralysé.

Lors d’une interview à la BBC en 2014, au sujet de l’intelligence artificielle, Hawking déclara : « Les formes d’intelligences que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés. »

Vie Extraterrestre:

En juillet 2015, Stephen Hawking apporta son soutien aux Breakthrough Initiatives qui est un programme de recherche de vie extraterrestre financé par Iouri Milner et soutenu par certains scientifiques. D’ailleurs concernant la vie extraterrestres, malgré sa contradiction qu’il avait pour cette initiative de recherche, Hawking ne cachait pas depuis des années qu’il était absolument contre l’idée d’entrer en communication avec une civilisation Aliens avancée, craignant que
le scénario d’Independence Day devienne bien réalité, ou plus exactement que le débarquement d’extraterrestres ait le même effet sur l’humanité que l’arrivée des Européens sur les Indiens d’Amérique. Le scientifique suggérait que la planète Gliese 832c pourrait abriter une espèce inconnue et disait la chose suivante : «Un jour, nous pourrions recevoir un signal d’une planète comme celle-ci [Gliese 832c], mais nous devrions nous méfier d’y répondre. Une rencontre avec une civilisation avancée pourrait être comme celle des Amérindiens avec Colomb et vraiment mal terminer», avait souligné Hawking, dans son nouveau documentaire « Stephen Hawking’s Favorite Places » (Les lieux préférés de Stephen Hawking).

Le 15 août 2017, les équipes du projet scientifique Breakthrough Listen de Stephen Hawking ont détecté des signes provenant d’une galaxie (très) lointaine.

Décès de Stephen Hawking : quelle était sa vision de la mort? (et des Aliens...)

En juillet 2016, dans le journal The Guardian, Hawking expliquait que pour espérer survivre aux importants défis à venir — le réchauffement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, etc. — il fallait résister à l’individualisme et l’isolationnisme qui nourrissent les mouvements politiques : « Nous allons devoir nous adapter, repenser, recentrer et modifier certaines de nos hypothèses fondamentales sur ce que nous entendons par la richesse, les biens, par les miens, par les vôtres. Comme les enfants, nous allons devoir apprendre à partager. Si nous échouons, alors les forces qui ont contribué au Brexit, la progression de l’isolationnisme, pas seulement au Royaume-Uni mais partout dans le monde, qui naît du manque de partage, d’une définition biaisée de la richesse et de l’incapacité de la partager plus équitablement, à la fois dans les États mais aussi entre eux, se renforceront. Si cela arrivait, je ne serais pas optimiste pour le futur de notre espèce » Le 14 novembre 2016, Stephen Hawking invité à un débat organisé par l’Oxford Union Society y estimait que l’Homme risque de ne pas survivre plus de 1 000 ans sur Terre et il invita à considérer le voyage dans l’espace comme l’une des solutions de survie de l’humanité.

Ses théorie sur les trous noirs:

Stephen Hawking a présentait en 2004 une nouvelle théorie sur les trous noirs qui va à l’encontre de son ancienne théorie. Classiquement, on peut montrer que l’information qui passe par l’horizon d’un trou noir est perdue pour notre univers. Ce fait est connu sous le nom de « théorème de calvitie ». Le problème avec ce théorème est qu’il implique que le trou noir émet les mêmes radiations quel que soit ce qui y rentre. Ainsi, si un état pur quantique est jeté dans un trou noir, un état mélangé en ressortira. Ceci va à l’encontre des règles de la mécanique quantique et est connu sous le nom de paradoxe de l’information perdue des trous noirs.

Hawking avait auparavant spéculé que la singularité au centre du trou noir pouvait former un pont vers un « bébé univers » dans lequel l’information perdue pouvait passer ; de telles théories sont très populaires dans la science-fiction. Mais d’après la nouvelle idée de Hawking, présentée à la 17e Conférence internationale sur la relativité générale et la gravitation, le 21 juillet 2004 à Dublin, les trous noirs finissent par transmettre, de manière désordonnée, l’information de toute la matière qu’ils avalent. En juillet 2005, l’annonce de Hawking avait donné lieu à une publication dans la revue Physical Review et largement débattue dans la communauté scientifique.

En 2014 Stephen Hawking déclare à la revue Nature, après sa conférence à l’Institut Kavli pour la physique théorique à Santa Barbara en Californie :

« Il n’y a pas de trou noir… le concept de trou noir est incompatible avec la physique quantique. »

« On ne peut rendre compte parfaitement de ces astres curieux tant que nous n’avons pas élaboré une théorie de la gravité unifiée, capable de concilier les lois de la physique quantique des échelles subatomiques avec la relativité générale qui rend compte de l’astronomie. »

Actuellement, deux théories sont en confrontation : la théorie des cordes et celle des boucles.

La vie après la mort:

« Je vois le cerveau comme un ordinateur qui cessera de fonctionner quand ses composants tomberont en panne. Il n’y a pas de paradis ou de vie après la mort pour les ordinateurs cassés; c’est un conte de fées pour les gens qui ont peur du noir », affirmait-il au Guardian il y a sept ans.

Le quotidien lui avait aussi demandé ce pour quoi il voulait être retenu: « J’espère que l’on se souviendra de mon travail sur les trous noirs et l’origine de l’univers. Mais, par-dessus tout, j’aimerais que mes enfants et petits-enfants se souviennent de moi comme de leur père et grand-père. »

Bien que nous devons admettre qu’il était un homme très brillant dont on entendra parler de lui encore longtemps, personnellement je n’ai absolument jamais partagé son avis quant à la vie extraterrestre et encore moins sa vision de la mort. Cependant et maintenant qu’il est de l’autre coté pour constater qu’une forme de vie continue je lui souhaite vraiment de reposer en paix après avoir résisté à sa longue maladie.

Un article remarquable d’Olivier de Sedona que vous pourrez voir sur son site UFO Conscience