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Melbourne accueille depuis le 20 juillet 2014, la 20e conférence sur le SIDA de l’IAS (International Aids Society). L’occasion pour nous de revenir sur les objectifs de ce congrès.
L’ouverture de la 20e Conférence Internationale sur le sida a eu lieu il y a quelques jours, en Australie. Pendant cinq jours, 12 000 participants, venant de 200 pays, sont réunis pour faire le point sur le sida, alors que près de 35 millions de personnes (selon l’Onusida) sont touchées par cette maladie dans le monde.
Tout reste à faire
Quelques jours avant le début du congrès, l’Onusida a présenté son dernier rapport. Si la maladie tend à progresser moins rapidement qu’elle ne le faisait il y a quelques années, 35 millions de personnes vivraient tout de même avec le VIH à travers le monde et une petite augmentation est à déplorer ce mois-ci (voir notre vidéo sur l’OMS). Parmi les malades, seuls 14 millions suivraient un traitement adapté. Pire encore, plus de la moitié des malades ignoreraient qu’ils portent le virus en eux. Une méconnaissance qui explique le nombre de nouvelles personnes contaminées chaque jour.
Il y a pourtant des chiffres dont on peut se réjouir. Selon l’Onusida, le nombre de décès dus au virus (1,5 million) aurait reculé de -11,8% en 2013. Côté recherches aussi, la situation s’améliore. Les traitements antirétroviraux (ARV) qui répriment le virus sont de plus en plus performants et accessibles. Leur usage, à titre préventif, est même exploré. « L’épidémie du sida a dévasté les familles, les communautés et a eu un impact majeur sur les pays où l’épidémie s’est implantée. Mais ces quinze dernières années, il y a eu de remarquables progrès, et nous sommes passés du désespoir à l’espoir », souligne Michel Sidibe, directeur exécutif de l’Onusida.
Malgré cela, il reste important de souligner qu’à ce jour, la médecine ne peut pas soigner et éradiquer totalement et définitivement le sida. « Guérir le sida, ou [trouver] un moyen d’obtenir une rémission à long terme, s’annonce ardu », reconnaît Sharon Lewin de l’université Monash à Melbourne.
Une conférence axée sur le droit des malades
Pour gagner du terrain sur la maladie, les experts estiment que la prévention est indispensable. Tout aussi important, il faut garantir les droits des personnes atteintes par le virus, de manière à faire tomber les barrières. C’est ainsi que les organisateurs ont établi leurs objectifs dans la Déclaration de Melbourne dont voici leurs principales revendications :
– Les états doivent interdire et révoquer les lois répressives et toute politique renforçant la discrimination et la stigmatisation liées à la maladie du sida.
– Les décideurs ne doivent pas tirer profit des rencontres internationales pour relayer leurs idéaux discriminatoires sur les malades du sida.
– Les organisations qui font l’apologie de l’intolérance et de la discrimination envers les personnes malades du sida (le sexisme, l’homophobie et la transphobie…) doivent être exclues des programmes de soutien financier pour le sida.
– Les professionnels de santé doivent mettre en place des programmes de sensibilisation non-discriminatives avant de pouvoir bénéficier de financements pour leurs programmes sur le sida.
– Les restrictions aux financements sous des prétextes discriminatifs (prostitution, usage de drogue) doivent être interdites.
Mettre en avant les discriminations
Outre la réunion des scientifiques qui travaillent sur la recherche d’un traitement contre le SIDA, la Conférence Internationale donne aussi la possibilité à tous les militants de se retrouver. Parmi eux, on retrouvera l’ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton, qui interviendra sur les droits des patients, ainsi que le musicien Bob Geldof. Tous deux envisagent de dénoncer les discriminations rencontrées par les malades. « Nous sommes tous préoccupés par l’homophobie, les mesures répressives, et le manque de volonté politique quant à l’accès aux soins et aux traitements », a expliqué Françoise Barré-Sinoussi, présidente de l’IAS, avant d’ajouter : « Nous devons faire pression autant que nous le pouvons sur les décideurs de ces pays… Nous devons faire en sorte qu’ils respectent les droits humains ».
En ligne de mire cette année, la promulgation de lois en Afrique, qui stigmatisent l’homosexualité ou celles, en Russie, qui interdisent la propagande homosexuelle. Des répressions qui ne sont pas sans conséquence, comme l’explique le professeur Chris Beyrer de l’université Johns Hopkins aux Etats-Unis : « Lorsque les séropositifs deviennent des proscrits, la maladie se répand. En dépit de tous nos progrès scientifiques, en 2014, la nouvelle dans beaucoup, beaucoup de pays, c’est une vague de nouvelles lois et politiques répressives… et de déni de mesures scientifiquement prouvées » a-t-il déploré lors d’un point presse en amont de la conférence.
Une conférence endeuillée
L’ouverture du congrès a pris une tournure inattendue ce dimanche. En effet, six personnes devant intervenir lors de la conférence étaient à son bord du vol MH17 qui s’est écrasé en Ukraine jeudi. Les victimes sont Joep Lange, une des figures mondiales en matière de lutte contre le virus, Pim de Kuijer, de STOPAIDSNOW, Lucie van Mens, directrice d’AIDS Action Europe et sa collègue Maria Adriana de Schutter, Glenn Thomas, un porte-parole de l’OMS et Jacqueline van Tongeren, de l’institut Amsterdam pour la santé mondiale et le développement. Françoise Barré-Sinoussi, présidente de l’IAS a tenu à respecter une minute de silence en leur honneur.
Sources:TF1
Très inquiétant ! Le 23 octobre dernier, un journal Suisse, annonçait l’impensable, du poisson contaminé au césium 137 de Fukushima aurait été retrouvé en vente sur les étalages des grands magasins suisses avec ce titre alarmant “In Schweizer Läden gibts Fukushima-Fisch” ”Du poisson de Fukushima en magasin Suisse” lien
L’impensable se serait-il passé ? Du poisson contaminé par Fukushima serait-il déjà en vente dans les magasins suisses ? C’est ce que présuppose très nettement, l’article paru dans le très populaire journal le “20min” le 23 oct 2013 (on s’étonne déjà que le journal n’a pas jugé utile de traduire cette article allemand en français puisque le journal est bilingue et qu’il est édité dans les deux langues) mai on s’étonne encore plus que depuis cette date, le silence des média est absolument total !
Une expertise de radioactivité a décelé deux thons contaminés au césium 137 dans les magasins suisses. Il s’agit d’un test effectué par Radio 105.
Radio 105 a acheté dans un supermarché, une part de chaque produit de thon et les a confié, au laboratoire de l’État de Bâle. Les résultats montrent, que sur les échantillons achetés, deux échantillons mesurés par spectrométrie gamma, ont montré la présence très nette de césium 134 et césium 137… une substance présente que dans les centrales nucléaires.. et une analyse qui signe la catastrophe de Fukushima.
Les isotopes de ces analyses sont comme une signature, ce qui permet de dire que ces poissons on été, plus que très probablement en contact direct avec l’eau ultra radioactive de la centrale.
Bien que les poisson ont été pêchés aux Philippines, la présence césium 137 prouve en quelque sorte que ces poissons ont bien été contaminés par la catastrophe de Fukushima avant d’arriver au Philippines.
Voilà pourquoi selon Markus Zehringer, chef du laboratoire cantonal de Bâle, il est fort à parier, que cette contamination est liée directement à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Comme les poissons sont capable de parcourir de très longues distances, explique-t-il, il est très probable qu’ils ont probablement été contaminés au large de de Fukushima, où ils auraient ingurgité pendant des mois, ces isotopes radioactifs, avant de migrer aux Philippines.
Pour l’instant il se veut rassurant en disant que “Avec 0,4 becquerels par kilogramme de césium 137, les valeurs sont encore en deçà de la limite de 1.250 becquerels par kilogramme,” a-t-il déclaré, il n’y a donc pas de danger pour la santé pour le moment. D’autres tests périodiques seront faits par le laboratoire du canton de Bâle a-t-il assuré”
Ce que l’article ne dit pas, c’est si on a trouvé cela sur 5 échantillons, analysés au hasard, nul ne nous dit qu’il n’y a pas des poissons beaucoup plus atteints en vente dans nos étalage, des poissons qui eux n’ont pas eux la chance d’être analysés !
De plus on sait que depuis l’accident de Fukushima, chaque jour, la centrale, rend les océans du monde entier de plus en plus radioactif et que la contamination durera au minimum 40 ans si tout va bien et si d’ici là on arrive à démanteler la centrale. D’ici là les mer du monde entier auront largement eu le temps d’être hautement contaminées !
J’ai appris aussi qu’il ne suffit pas de passer les poissons au compteur Geiger pour savoir si ils sont contaminés, mais que cela demande des analyses très complexes et très coûteuses en laboratoire… j’ai donc peur, qu’il devienne alors impossible de contrôler tous les poissons mis en vente… que nos supermarchés, ne sont ni équipés pour contrôler les poissons qui sont en vente, ni n’ont les moyens pour pouvoir le faire sérieusement. Et donc j’imagine que dans peu de temps, des scandale éclateront au grand jour un peu partout pour dénoncer, cette fois-ci la vente de poisson radioactif, mais d’ici là la population aura déjà été largement contaminée, et nous nous tomberons tous malade. J’ai peur aussi que les média soient dans l’interdiction d’en parler car si ils en parlaient et que du jour au lendemain les gens cesseraient de manger du poisson, le système économique mondial s’effondrerait complètement. J’ai peur qu’on nous cache ces choses pour ces raison aussi, et pour moi se pose alors la véritable question : quel risque y a-t-il de se faire complètement contaminer par les poissons contaminés? Je sais que ma question est douloureuse, mais franchement je me dois de vous la partager.
Sources:http://www.mondialisation.ca/du-poisson-au-cesium-de-fukushima-dans-les-supermarches-suisses/5357360