V: La série Annulée d’Invasion Alien 2009 méritait une conclusion correcte

 

En 1983, V a fait ses débuts en tant que mini-série. Il raconte l’histoire de visiteurs extraterrestres qui arrivent sur Terre dans des vaisseaux mères; ils nous ressemblent, ils parlent comme nous et ils disent qu’ils sont de paix. Un groupe d’humains apprend leurs véritables projets – et leur peau de reptilienne dissimulée – et mène une résistance contre eux. Des années après la fin de cette série, je l’ai regardée sur DVD plusieurs fois avec ma sœur. En tant que jeune fan de science-fiction, j’ai adoré le concept.

En 2009, ABC a redémarré l’émission. Vingt-neuf vaisseaux mères descendent du ciel, et Anna ( Morena Baccarin ) annonce l’existence d’une vie extraterrestre au monde. Comme toujours , ils viennent en paix. La série suit l’agent du FBI Erica Evans ( Elizabeth Mitchell ), qui apprend la vérité sur les visiteurs dès le début et en recrute d’autres pour aider à mener une résistance méthodique contre Anna.

Bien qu’elle ait quelques lacunes, j’aime cette nouvelle incarnation de V. Malheureusement, elle a été annulée par ABC après sa deuxième saison. La finale de la saison deux n’a pas correctement conclu la série, car de nombreux intrigues étaient laissées en suspens. C’est toujours décevant lorsqu’une émission dans laquelle vous êtes investi est annulée avant que les scénaristes ne puissent la terminer.

J’ai revu V pendant que j’avais un peu de temps pendant cette pandémie, et il était tout à fait évident pour moi que cette émission méritait une conclusion appropriée. En regardant les longs métrages des coulisses des deux saisons, il est clair que les scénaristes ne savaient pas qu’ils seraient annulés. Ils se préparaient pour de nombreuses autres saisons. Cependant, il y avait aussi de grandes raisons pour lesquelles V n’était plus financièrement viable pour ABC; des décisions créatives ont été prises sur le pilote qui l’ont peut-être condamné dès le départ.

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui rend V aussi fort qu’il est, à mes yeux, c’est que c’est une guerre entre deux mères. Alors qu’Erica travaille au sein du FBI et secrètement dans le groupe de résistance connu sous le nom de Cinquième Colonne, elle fait tout ce qu’elle peut pour protéger son fils Tyler ( Logan Huffman ). Anna, cependant, attire Tyler de plus en plus près d’elle. Elle a tiré les ficelles pour que Tyler tombe amoureux de sa fille, Lisa ( Laura Vandervoort ), dans le cadre de son plan directeur.

Au fur et à mesure que la série avance, cependant, vous voyez une intersection dans leurs arcs de caractères. Les V ne sont censés ressentir aucune émotion humaine, car Anna le perçoit comme une faiblesse évolutive. De son temps avec Tyler, Lisa développe des émotions humaines et est attirée par Erica en tant que figure maternelle qu’elle n’a pas. En raison de son amour pour les V, Tyler devient de plus en plus éloigné d’Erica et considère Anna comme davantage de sa famille. Dans le processus, il devient plutôt dépourvu d’émotion.

C’est à travers cela que la série explore ce qui nous rend fondamentalement humains. Qu’est-ce qui nous sépare des humains de tous les autres animaux de la planète? Comme le dit l’émission, c’est notre profonde capacité d’émotion; ressentir, faire preuve d’empathie et exprimer son amour. Cela nous rend plus puissants que les V ne pourraient jamais l’être, et c’est la vraie guerre qui se déroule.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V n’est pas un spectacle parfait. À le regarder cette fois-ci, une grande partie des dialogues se révèle plutôt maladroite et remplie d’expositions. Certains problèmes logistiques n’ont pas beaucoup de sens.

L’agent Evans et Kyle Hobbes, qui est l’homme le plus recherché du pays, travaillent ensemble dans la cinquième colonne, et la couverture d’Evans ne peut pas être soufflée. Alors pourquoi diable traîneraient-ils ensemble en public pour que quiconque puisse le voir, surtout quand le visage de Hobbes est partout dans les nouvelles? Pourquoi les V, qui ont une technologie très avancée, ont des drones qui ne capturent que des images infrarouges au lieu de capturer des séquences vidéo réelles, ce qui leur permet de ne pas connaître les visages des membres de la cinquième colonne? Pourquoi les V parlent-ils l’anglais en privé et non leur langue maternelle?

Il y a un tas de petites choses comme celle-ci qui enlèvent la vraisemblance de la série. C’est malheureux, car la série prend beaucoup de mesures pour ancrer la série dans le réalisme. Il adopte une approche postérieure au 11 septembre, Anna utilisant les médias pour peindre la Cinquième Colonne comme une organisation terroriste. À bien des égards, cela ressemble à ce qui se passerait dans notre monde réel si des extraterrestres descendaient sur nous de cette manière. Ensuite, il se passe quelque chose de petit qui n’a aucun sens et qui ruine le réalisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V construisait et construisait pendant deux saisons, révélant lentement tous ces détails qui commençaient tout juste à nous donner une idée de ce qu’est le plan directeur des V. Ensuite, le spectacle a été annulé sans aucune résolution. En fin de compte, V n’obtenait pas suffisamment de notes pour justifier le coût de sa fabrication, et c’était une émission coûteuse à faire. À l’époque, c’était l’une des plus grandes émissions d’effets visuels à la télévision.

Si vous regardez les fonctionnalités des coulisses, elles expliquent à quel point la série implique des infographies. Ce qui a finalement condamné le spectacle, je crois, est une décision créative qu’ils ont prise avec le pilote. Ils ont décidé qu’au lieu de construire des décors pratiques pour l’intérieur des vaisseaux mères, ou d’utiliser une combinaison de décors pratiques et de CGI, ils utiliseraient des écrans entièrement verts. Au moins la moitié de chaque épisode a lieu sur le vaisseau mère. Dans les caractéristiques, ils plaident en faveur de cette décision, principalement parce qu’elle leur a donné la flexibilité de visiter de nombreuses parties différentes du navire.

Je comprends la décision, mais ce que cela signifie, c’est que les coûts des effets visuels ont augmenté de façon exponentielle. S’ils avaient construit des ensembles pratiques au début et les avaient améliorés avec CGI, le coût serait principalement initial. Ils auraient ensuite ces ensembles à utiliser pour toute la série. Avec eux utilisant exclusivement des écrans verts, ils ont dû créer les mêmes lieux à chaque épisode et payer une somme d’argent extraordinaire pour animer ces scènes. Une fois que V a décidé d’aller avec tous les écrans verts, ce n’était pas quelque chose sur lequel ils pourraient revenir plus tard.

La quantité d’effets visuels dans la série l’a finalement coulé. Il est vrai que si l’émission avait eu beaucoup plus de téléspectateurs, le coût des effets aurait été justifié, mais le showrunner et les producteurs devaient être réalistes pour maintenir le coût des effets dans des limites raisonnables. Le spectacle est devenu plus cher à produire, et avec la taille et la portée du spectacle augmentant de façon exponentielle au cours de la deuxième saison, il est devenu clair qu’il n’allait pas être plus petit. Sans le temps de terminer correctement l’émission, ABC l’a annulée.

 

 

 

 

 

 

Les choses n’ont peut-être pas été différentes, mais je pense qu’il aurait pu y avoir une chance pour V d’avoir au moins une troisième saison pour tout conclure correctement si les coûts des effets avaient été réduits. Si le spectacle avait investi tôt dans des décors pratiques, de nombreux coûts ultérieurs auraient été considérablement atténués. L’émission n’a peut-être pas duré quatre ou cinq saisons comme le pensaient les scénaristes, mais elle leur a peut-être valu une troisième saison. Avec une troisième saison, sachant dès le début que ce serait la dernière, les scénaristes auraient pu créer une conclusion satisfaisante pour une émission qui a certainement des fans du monde entier.

V est une émission qui est sortie à une époque de transition à la télévision. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’émissions qui ont le même budget que V , sinon même plus. Cependant, beaucoup de ces émissions sont sur des services de streaming, car avec les paiements mensuels entrant dans ces services, ils ont plus d’argent à dépenser en programmation que les stations de câble. V aurait prospéré en tant que série Netflix , mais comme elle est sortie sur ABC, elle n’était tout simplement pas durable.

J’espère qu’à un moment donné, nous reverrons V sous une forme ou une autre. Je pense que V fonctionnerait très bien en tant que film, puisque nous l’avons déjà vu à plusieurs reprises à la télévision. Là, vous auriez plus de ressources et la capacité de faire les effets correctement. En attendant que ce moment arrive, au moins nous avons la mini-série originale et le redémarrage de 2009 à regarder et à revoir.


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VINTAGE par MICHEL

 

 

 

Le film de la semaine: Dune de David Lynch 1985

Chaque semaine,je vous présenterai un film que j’ai aimé et je vous dirai pourquoi!

Je commence donc cette semaine du 24 novembre 2019 par rien d’autre que Dune,un grand film de science fiction sorti en 1985.

                                                                     DUNE

Pourquoi ce film?

Parce que ce film ,je l’ai vu dès sa sortie au cinéma…et j’avais été  le revoir trois fois durant l’année 1985.J’ai tout de suite aimé ce film et il m’a de la vision spirituelle de Frank Herbert,l’écrivain génial qui fit germer cette oeuvre à grand succès!

Ce film m’a rapproché du Grand Intervenant: de Dieu …du spirituel!

Bon divertissement:

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La Sexualité Sacrée:Des beautés féminines venues d’un autre monde

Au fil des ans, nous avons vu beaucoup de magnifiques actrices prêter leurs traits à des personnages féminins forts dans des films fantastiques et de science-fiction. En voici quelques-unes.

 

Evangeline Lilly joue le premier rôle féminin dans The Hobbit: The Battle of the Five Armies (Le Hobbit : la bataille des cinq armées), le dernier film de la trilogie.

 

Evangeline Lilly

 

 

Gemma Arterton vedette du
Film : Clash of the Titans (2010)

 

Charlize Theron
Film : Aeon Flux (2005)

 

Heather Graham
Film : Lost in Space (1998)

 

Actrice : Sigourney Weaver
Film : Série Alien (1979, 1986, 1992, 1997)

 

Actrice : Anna Paquin
Films : X-Men (2000), X-Men 2 (2003), X-Men: The Last Stand (2006), X-Men: Days of the Future Past (2014)

 

Actrice : Carrie Ann Moss
Films : La trilogie The Matrix

 

Actrice : Keira Knightley
Films : Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl (2003), Pirates of the Caribbean: Dead Man’s Chest (2006), Pirates of the Caribbean: At World’s End (2007)

 

Actrice : Gillian Anderson
Films : The X Files (1998), The X Files: I Want to Believe (2008)

 

Actrice : Carrie Fisher
Films : Star Wars: Episode IV – A New Hope (1977), Star Wars: Episode V – The Empire Strikes Back (1980), Star Wars: Episode VI – The Return of the Jedi (1983) and Star Wars: Episode VII – The Force Awakens (2015)

 

Actrice : Halle Berry
Films : X-Men (2000), X-Men 2 (2003), X-Men: The Last Stand (2006), X-Men: Days of the Future Past (2014)
Actrice : Jessica Alba
Films : Fantastic Four (2005), Fantastic 4: Rise of the Silver Surfer (2007)

 

Actrice : Kate Beckinsale
Films : Underworld series (2003 – 2012)

 

Actrice : Cate Blanchett
Films : Trilogie The Lord of the Rings (2001 – 2003), trilogie The Hobbit (2012 – 2014)
Actrice : Angelina Jolie
Films : Lara Croft: Tomb Raider (2001), Lara Croft Tomb Raider: The Cradle of Life (2003)

 

Actrice : Emma Watson
Films : Série Harry Potter (2001 – 2011)

 

Actrice : Scarlett Johannson
Films : Iron Man 2 (2010), The Avengers (2012)

 

Actrice : Lena Headey
Films : 300 series (2006 – 2014)

 

Actrice : Eva Green
Film : 300: Rise of an Empire (2014)

 

Actrice : Milla Jovovich
Films : Série Resident Evil (2004 – 2016)

 

Actrice : Jennifer Connelly
Film : Labyrinth (1986)

 

Actrice : Sandra Bullock
Film : Gravity (2013)

 

Actrice : Zoe Saldana
Films : Série Avatar (2009 – 2016)
Actrice : Jessica Chastain
Film : Interstellar (2014)
Actrice : Rihanna
Film : Battleship (2012)

 

Actrice : Nicole Kidman
Film : The Invasion (2007)
Actrice : Olivia Wilde
Film : Tron: Legacy (2010)

 

Actrice : Linda Hamilton
Films : Terminator 2: Judgement Day (1991), The Terminator (1984)

 

A: Denise Richards
Film : Starship Troopers (1997)

 

 

 

 

 

Technologie:voici une preuve que la science fiction est devenue réalité…la moto volante

La start-up Kitty Hawk a dévoilé aujourd’hui son prototype de moto volante surnommée Kitty Hawk Flyer. Si le concept est déjà intéressant, le fait que le prototype soit financé par Larry Page l’est tout autant. Comment le patron de Google a-t-il investi dans un prototype de véhicule de science-fiction ?

La Kitty Hawk flyer

L’aspect visuel du prototype disponible actuellement serait radicalement différent de la version finale en préparation. L’engin comprend 8 rotors électriques et peut voler seulement au dessus de l’eau à une vitesse de 40 km/h, ce qui est quand même pas mal.

Larry Page qui finance la moto volante d’une start-up : pourquoi ?

On le sait, l’actuel co-fondateur et PDG de Google raffole des nouvelles technologies. Il avait déjà déclaré vouloir investir dans le transport, en particulier les véhicules hybrides automobile/aviation. On comprend mieux pourquoi en apprenant qu’il finance depuis 2010 le programme Zee Aero et sa filiale Kitty Hawk. Pas mal pour une start-up d’avoir un coup de pouce de tonton Larry…

Mais pourquoi diable a-t-il investi dans une start-up plutôt que dans une grosse boîte d’aéronautique ? Il aurait par exemple pu choisir Lexus, qui a récemment recréé le Hoverboard de Retour vers le Futur. Le fait que ce programme Kitty Hawk travaille déjà sur plusieurs dizaines de modèles d’avions ultralégers et révolutionnaires n’y est peut-être pas pour rien. Mais

L’engin volant en question, qui nous a un peu donné l’impression d’un remake d’un vaisseau de Star Wars, serait selon le constructeur « très facile à piloter » après quelques minutes d’apprentissage. Le fait que le véhicule soit au-dessus de l’eau et qu’il dispose de flotteurs rassure du point de vue sécurité. Là où l’on a du mal à comprendre, c’est que l’utilité de cet avion-moto-drone-flotteur (appelez-le comme vous le souhaitez) est très réduite.

Larry Page a donc investi dans une start-up proposant à des millionnaires de faire mumuse au dessus de l’eau. Mouais… En tous les cas, la commercialisation de ce véhicule est prévue pour la fin d’année. Vous pouvez retrouver la vidéo de présentation produite par Aero juste en dessous.

Livre numérique:Némésis et tarte au riz de Frank Muller

 *Je vous offre aujourd’hui,non pas un livre ,mais une nouvelle numérique …car beaucoup de gens  n’ont pas toujours le temps de lire des livres entiers.Je choisirai à l’occasion de courtes nouvelles de qualité .

fin-du-monde-2

 Les dinosaures nous ont montré la voie. Les pauvres, ils ne méritaient pas ça.

  Pour nous, ce n’est que justice dans le fond. On ne peut pas jouer au gamin gâté pendant des siècles sans s’attendre à recevoir une bonne claque à un moment ou à un autre. Il n’existe pas de fête éternelle. Cro-Magnon s’est bien marré, d’accord. Homo sapiens s’est bien gavé, tant mieux. Et même s’il y a eu des moments un peu pourris, quelques creux exécrables, faut reconnaître qu’on ne s’est pas gêné pour s’éclater. Va falloir ranger un peu maintenant. Fourrer les gobelets en plastique dans la poubelle, vider les cendriers dégueulasses et passer un coup de serpillière. Histoire de faire un peu de place pour les prochains noceurs. Un bon rocher de plusieurs milliards de tonnes sur le coin du crâne, y a rien de mieux pour remettre de l’ordre dans ce fouillis. Plus efficace que la Javel, y a pas photo.

 

  Les historiens, froids et désespérés, estiment que notre présence dans le grand mouvement du temps n’est qu’une anecdote.

  Les scientifiques, cyniques et lucides, admettent que notre existence est en grande partie due au hasard.

  Les religieux, fiévreux et transis, glorifient le doigt divin qui nous pointe pour cible, nous, pauvres êtres chimériques nés des entrailles du grand bonhomme.

  Louis, obsédé et honteux, hurle sans hésitation qu’il n’en a rien à foutre.

  Il revoit parfaitement la journaliste en pleurs qui a annoncé notre extinction dans un flash spécial, un mardi vers 21 heures. À un moment, il en est persuadé, elle a gerbé en se planquant derrière un prompteur.

  Un astronome polonais, Jaromir Kowalsky, désormais l’homme le plus célèbre de l’histoire — pour un bref moment — avait découvert l’objet céleste en décembre. Des équipes de confrères internationaux avaient procédé à près de huit mille calculs de vérification pendant deux mois. La conclusion avait malheureusement sauté aux yeux au bout de la vingtième équation. Un rocher essentiellement constitué de fer, de la taille d’un quart de Lune, fonçait vers nous à la vitesse d’un obus sidéral, soit à environ quarante kilomètres à la seconde. ZUT ! Quelqu’un allait pouvoir écrire « The end » sur la dernière page de l’encyclopédie Universalis.

 

  C’est dingue comme le chaos peut facilement se mettre en place. Comme s’il couvait, invisible, entre les rues et les âmes. La France s’embrasa littéralement, les USA implosèrent, l’Afrique… Non, l’Afrique ne fit rien, ça faisait déjà longtemps qu’on l’avait mise dans la merde. La Chine s’immola, le Japon se hara-kirisa, le Brésil se lambada, la Belgique trembla puis, comme toujours, trouva une solution. On concentra les biens de première nécessité dans des endroits faciles d’accès et connus de tous, puis on instaura une illusoire loi martiale et un couvre-feu à 19 heures. L’armée, la police, les pompiers, quelques fonctionnaires, ainsi que quelques « spécialistes » aux compétences particulières, tous enrôlés volontaires, furent regroupés au sein d’une entité de secours nommée Novam, sous contrôle du centre de crise permanent de Bruxelles, le C.C.B. Le Novam se chargeait avant tout de la protection et de la distribution des vivres, de l’eau et de l’électricité, mais gérait aussi d’autres domaines importants comme la sauvegarde culturelle — département dans lequel Louis traînait désormais ses afflictions.

 

  Dans les huit premiers jours qui avaient suivi l’annonce officielle de notre disparition imminente, 172 816 personnes avaient trouvé la mort entre Ostende et Arlon. Des suicides en grande partie, mais beaucoup d’incrédules — ou de cinglés — avaient aussi péri en essayant de voler des lecteurs DVD ou des iPod que des commerçants tout aussi incrédules — ou cinglés — avaient tenté de protéger.

  Il faudrait plusieurs milliers de pages pour rendre compte des événements dramatiques et insensés qui se sont déroulés pendant ces jours et ces nuits infernales mais, dans l’ensemble, disons que ça ne s’est pas trop mal passé. Au bout d’une semaine, tout le monde ou presque était épuisé de désespoir. Louis avait résumé ça par une formule griffonnée sur un coin d’annuaire lors d’une de ses nuits d’insomnies alambiquées :

  Extinction = plus d’avenir = plus de projet = plus de désir = plus de loi = RIEN.

  Plus rien ne sert à rien. Connaître la météo ? Pour quoi faire ? Aller au boulot ? Euh… Mettre des sous sur son livret d’épargne ? Pardon ? Du plus petit des détails aux choses les plus fondamentales, tout est devenu inutile. La raison a vaincu la folie, terrassée par l’évidence de notre vacuité. Les rues sont désertes, les magasins sont fermés, les portes des théâtres sont scellées, les feux de circulation ne fonctionnent plus, les poubelles s’entassent, les pigeons s’amusent. Chacun reste chez soi, calfeutré, en se regroupant par affinité familiale ou amicale, pour regarder la télévision, prier et discuter de ce qu’on a fait et de ce qu’on ne fera jamais. On ne sort que pour se rendre au centre Novam le plus proche et se réapprovisionner. On attend. Point. Bien sûr, il y a encore quelques quidams qui vagabondent : une minorité peu fréquentable de psychopathes, de dévots et d’instables qui ne contrôlent plus leurs pulsions et leurs fantasmes ; mais au final, l’apocalypse a des allures de lendemain de gala.

  La route qui emmène Louis vers l’enfer est pourtant pavée d’actes inutiles et incontrôlables, d’envies sournoises qui le grignotent de l’intérieur comme les mandibules d’un insecte. Il ne se rase plus et ne se lave plus les dents. Il préfère éviter son reflet dans le miroir. Il se dégoûte.

 

***

 

  Louis ralentit à pas d’homme pour profiter de la vue. La place St Lambert offrait sa désolation sous un soleil pâle d’avril. Le panorama était plus triste qu’effrayant. La plupart des monuments, semblables à des ruines après un bombardement, ne tenaient debout que par un miracle géométrique. Le palais des Princes-Évêques s’était consumé pendant quatre jours. Sa carcasse décharnée, torturée, éventrée, défiait quelque géant d’oser venir l’achever. Les galeries marchandes, autrefois bruyantes et agitées, s’étendaient désormais sans souffle, comme le cadavre oublié d’une vieille matrone. Près de la fontaine, une bande d’adultes formait un cercle autour d’une silhouette allongée au sol dans une mare de sang. Louis jeta un coup d’œil sur le fusil à pompe coincé sur le siège passager mais ne s’arrêta pas.

  Il gara la Citroën aux couleurs du Novam au coin de la place St Paul déserte. Le silence, uniquement perturbé par les gazouillis de quelques oiseaux inconscients du sort des hommes, l’entoura de sa présence envoûtante, comme un linceul maudit. Il prit le sac avec le matériel, réajusta la bandoulière du fusil accroché à son épaule, et claqua le coffre avec force. Le son, pareil à une détonation, résonna en échos multiples bizarrement rassurants. Il se dirigea vers la cathédrale et croisa quelques inconnus aux mines grises qui marchaient d’un pas pressé, les yeux baissés, l’échine courbée par le poids de l’angoisse. Louis se souvenait de ces jours de beau temps qui gonflaient les cœurs des Liégeois. Il en avait passé des heures à flâner dans le piétonnier ou à traîner à la terrasse d’un bistro en regardant les passants, en guettant leurs chuchotements et en s’imaginant leurs vies. Plus personne ne s’attarderait ici pour se délecter du temps qui passe. Nous étions tous déjà morts.

  Louis travaillait à la préservation du patrimoine. Plusieurs navettes spatiales chargées de milliards d’informations décolleraient bientôt pour transmettre notre souvenir à d’hypothétiques cousins extraterrestres. Un projet absurde mais romantique qui témoignait de notre candeur et de notre obsession à nous croire importants. Louis se chargeait de rédiger les biographies d’artistes liégeois anodins et de collecter des photographies haute résolution de leurs œuvres. Son travail, compressé sur de gigantesques disques durs, embarquerait bientôt vers le néant du vide sidéral.

  Le « client » du jour, un peintre sans importance, habitait derrière l’ancienne collégiale romane. Louis ne résista pas à l’envie de s’y recueillir un instant. Bien qu’agnostique depuis l’âge de raison, il avait toujours été émerveillé par l’atmosphère des églises. Une complainte mélodieuse l’accueillit comme par magie. Huit dames âgées, debout sous la splendide voûte bigarrée du transept, chantaient la gloire du Sauveur pour une centaine de pénitents songeurs. La douce lumière filtrée par les vitraux multicolores et l’odeur humide du bois et de la pierre parachevaient l’ambiance fantasmagorique du moment. Louis s’engagea sous la nef mais n’eut pas le courage de s’approcher. Il ne méritait pas cette beauté et quitta les lieux en tanguant, étourdi par l’expérience.

  Liège lui parut soudain plus ténébreuse encore, comme si tout ce qu’il restait de bon dans la ville avait trouvé refuge entre les briques sombres de la vieille cathédrale, dans le chant de quelques sexagénaires. Au loin, la fontaine de la Vierge à l’Enfant se dissolvait dans une brume sulfureuse. Au fond de son iris, la cité ardente s’évaporait déjà en volutes. Il secoua la tête et reprit sa route.

 

***

 

  Louis avait épousé une bouteille de whisky et ne lui était guère fidèle. Il succombait facilement à la tentation d’une bonne chope de bière, d’un pichet de vin ou d’un godet de péket. Il avait dit « oui » à l’alcool, pour le meilleur et pour le pire. Tout le monde ou presque ignorait qu’il était un pochtron de compétition depuis bientôt vingt ans. Les gens disaient qu’il avait une bonne descente, que c’était un sacré fêtard, mais ils ne se doutaient pas que son sang se transformait en confiture de genièvre, que ses globules blancs se dopaient au houblon. Ses amis se souvenaient vaguement du terrible accident de Clio qui l’avait tenu alité pendant plusieurs semaines mais personne ne savait qu’il avait perdu le contrôle de son véhicule avec 3,3 g d’un mélange explosif de bibine dans le sang. Louis était un alcoolo lucide et vergogneux, et dans le fond, il n’y pouvait rien.

  Gilbert Destrée ouvrit la porte avec la nervosité mêlée de timidité d’un gamin recevant la visite de St-Nicolas. Sa silhouette squelettique, dessinée sous un tablier centenaire couvert de taches de peinture, lui donnait l’allure d’un laborantin diabolique. Ses cheveux gris, filasses, flottaient autour de son visage anguleux. Sa peau, ratatinée par les décennies, couverte de sillons insondables, s’amalgamait de teintes changeantes, tantôt roses, tantôt jaunes. Louis présenta son badge du Novam mais l’artiste n’y prêta pas attention.

  « Entrez, entrez, dit le vieil homme. J’ai tout préparé », ajouta-t-il enthousiaste en tendant la main vers une série de tableaux aux couleurs vives.

  Louis fit trois pas en titubant, mal à l’aise devant ces œuvres abstraites médiocres qui respiraient la joie de vivre et la naïveté de l’enfance. Il n’avait jamais rien vu d’aussi obscène. À droite, sur un petit guéridon, trônait une tarte au riz. Le comble du luxe en ces temps de disette. Le vieil homme remarqua que la pâtisserie éveillait la curiosité de son hôte.

  « J’ai un ami boulanger. Il n’a pas renoncé à donner du plaisir aux gens. Ce sera notre récompense. »

  Louis acquiesça de la tête.

  « Je suis heureux, je suis heureux », ajouta le vieil homme dans un murmure.

  Ses longs doigts tordus par l’arthrite invitèrent Louis à se rapprocher de ses toiles.

  « Vous êtes heureux ? demanda Louis.

  — Bien sûr.

  — Nous allons tous mourir.

  — Memento mori, jeune homme. Une jolie lapalissade.

  — Oui, en effet, hésita Louis.

  — Mon travail filera bientôt vers le firmament des cieux. Quelle magnifique compensation.

  — Je vois.

  — Vous ne déballez pas votre matériel ?

  — Nous pourrions discuter un peu avant.

  — Oh », susurra le vieil homme, déçu, stoppé dans son élan.

  Ils prirent place sur deux canapés ancestraux couverts d’un velours verdâtre râpé.

  « Nous nous connaissons, affirma Louis.

  — Ah bon ? À quelle occasion, jeune homme ? demanda Gilbert sans dissimuler son intérêt.

  — Avant que vous ne séjourniez en prison », mâchouilla Louis.

  Son ton était froid comme la banquise. Le visage du vieil homme se voila.

  « Mes parents m’avaient inscrit dans l’association de jeunesse du village. Une excellente idée, a priori. J’étais un enfant turbulent.

  — Oui, oui, ronchonna Gilbert.

  — Vous vous souvenez ?

  — Nous changeons tous, dit le vieil homme en anticipant la suite du récit.

  — L’éducateur était un grand gars plein de rêves artistiques, continua Louis, comme s’il récitait un texte mille fois répété. Un salopard de vicelard qui s’est bien amusé avec les gosses. Ça vous dit quelque chose ? »

  Gilbert ne répondit pas. Sa bouche se tordit, ses yeux minuscules regagnèrent une grotte au fond de son crâne. Louis retrouva enfin les traits du monstre qui avait fait basculer sa vie. Le faciès hideux qu’il tentait désespérément d’effacer de sa mémoire à grand renfort de liqueur et de vinasse. Il se leva et arma son fusil avec un calme effrayant. Le vieil homme enfonça les doigts dans les accoudoirs. Ses phalanges rosirent. Son corps vibrait comme un robot de cuisine. Louis visa. Ses yeux se noyèrent dans ceux de sa victime.

  « T’iras pas au firmament, salaud. »

  Il appuya sur la détente.

  Louis ne voulait pas seulement que son persécuteur meure, il voulait être l’unique responsable de cette mort. La colère brûlait en lui, indomptable, souveraine, alimentée au charbon de ses douleurs. Il se détestait, conscient de céder aux désirs primitifs et dégoûtants qui sommeillaient au fond de sa sordide nature humaine, mais il ne pouvait lutter contre les tourments de cette volonté horrible, furieuse et aliénée. La vengeance le rongeait comme un poison noir enfoui au plus profond de ses entrailles. Il avait faim de chair, il était assoiffé de sang. La justice n’avait rien à voir là-dedans. Aucun rocher venu du fond des âges n’avait le droit de le priver de ce besoin d’ivresse, de cet appétit pour la mort. Il déglutit bruyamment, lâcha le fusil, et fixa un instant ses mains tremblantes de meurtrier. Il laissa son regard vagabonder une dernière fois sur les toiles joyeuses, flamboyantes, innocentes, puis se saisit d’un morceau de tarte qu’il enfourna en quatre bouchées. Un délice orgasmique ondula à la surface frémissante de sa peau. Il sourit et quitta l’atelier.

 

  Un jeune homme d’une vingtaine d’années l’attendait dans la rue étroite qui longeait le mur du cloître. Ses yeux avaient la couleur de la lave incandescente, au bout de ses doigts brillait un éclat d’onyx. Louis le trouva charmant. Marc Simonis — fils de Jean-Louis et Thérèse Simonis, décédés dans leur voiture en revenant d’un concert, percutés par un chauffard bourré dans une Clio — leva le bras, pointa le pistolet et logea deux balles dans la tête de Louis.

 

  Nous n’étions pas grand-chose et nous ne laisserons rien. Mais de ce rien renaîtra la vie, c’est sûr, sans passé, sans héritage, sans souvenirs. Heureuse, peut-être.

Jimmy Guieu, the « Master » and his time

Jimmy Guieu 05

 

« The time is not trying to convince but to seek to collect. Those who still have not understood today, remain our fiercest opponents, do not include benefit tomorrow. Let them get bogged down in their sterile polemics and attacks – well worthy of their mediocrity – and fraternally work!

(Jimmy Guieu)

This word is a harbinger of actuels.Elle time invites us to come together because it is already too late … for convaincre.Jimmy was ahead of his time.

Jimmy Guieu is the literary pseudonym of Henri-René Guieu (19 March 1926-2 January 2000), French writer of science fiction publishing including Black River. Guieu also wrote in other lesser known pseudonyms: Jimmy G. Quint, Claude Dominique Rostaing or Aquarius.

Jimmy Guieu wrote his first novel at the age of 25 years for editions of Black River. The pioneer of the atom was number 5 of the famous collection « Anticipation » collection has more than 2000 titles, all authors together.

During the occupation Jimmy Guieu himself by acts of resistance in the maquis of Dompierre-sur-Yon (Vendée, scrub SR-1). This notion of resistance, it is against totalitarianism, mafias or bad aliens, remain omnipresent in his work.

In the 1950s, he became one of the pioneers of French ufology, with Aimé Michel.

Defeated by the disease, it leaves a final manuscript: « Earth, your civilization on the lam ».

The « SF Jimmy Guieu » collection stops at the end of 2003. The latest numbers are written by Richard Wolfram (pseudonym Roland C. Wagner), also author of the lyrics of a tribute song by the group Brain Damage: The Song of Jimmy

Productions Jimmy Guieu are not limited to writing. Between 1991 and 1994, in « The doors of the future » which he presents himself as the creator and director collection, he published a series of 14 documentaries. Although most of the topics covered include aliens, some mysterious topics as Rennes-le-Château or Vortex are also addressed with the support of relatives as Guy Tarade. These documentaries are for Jimmy Guieu a platform from which he strongly criticizes GEPAN, SEPRA, and warns viewers against maneuvers orchestrated disinformation globally by occult powers.

The Illuminati …

Jimmy Guieu that blends UFO and Illuminati .. But there is a reason. You can also learn about the Majestic 12 is an organization that research on the development and technology borrowed on UFOs.

He must know a little Jimmy Guieu, he was passionate about the paranormal, time travel, UFOs and other amazing things … But he has never been in the secret societies in depth …

If you are interested in looking after this episode, do a search on Youtube, this is not the new world order is on ufology and a little on the secret societies.

Jimmy’s death Guieu murder …
Jimmy Guieu is a man who has my repect, inhabited by an insatiable desire to discover and to seek, passionate to the extreme, perfectly methodical and rigorous self scholar and always any product alone and continued to work as a acharché even his deathbed until the cancer wins, cancer caused because he was murdered, he had to work to cover the costs of his medical care.

Indeed, shortly after his burial, they discovered two radioactive uranium rods in his chair …. which would cause cancer.

The legacy of Jimmy Guieu

We Defenders of the Earth, consider to be his heirs. His message that we perpetuate can be summarized as, but it is only a small part of his vision.Actuellement, continues his fight openly.

One might even say it has improved:

Nearly 70 years after Roswell, the riddle of the UFO crash in New Mexico, still resonates with the public.

Despite denials and disinformation U.S. Secret Service, the evidence is mounting The letter will of Walter UP is an essential document.

The conclusion is striking: « We are not alone on Earth. »

All the modern technology, smart cards, stealth aircraft, implants, laser beams, would come from the U.S. recovery of a UFO and its occupants in 1947.

They are vectors of time, holograms, multi-dimensional beings, invading our imagination and modeling material and the world at will, soon quantum physics provide a definitive answer to our questions.

Finally, more recently, sensational statements from the Japanese government, implicitly acknowledging their existence, the Washington conference, where scientists, pilots, sociologists, solemnly asked the lifting of secrecy, suggesting the end of the blackout …

The UN is preparing already seems a long time …

A vast conspiracy on several round covers the truth … the truth on the UFO phenomenon, as explored by Jimmy Guieu …

Me, Michel Duchaine, I decided that a man like him deserves to be honored by dedicating a day, or of his death to honor and Fortune-Truth Researchers sometimes give their lives, as him, so that the light burst forth on the Night.