En ce qui concerne Ahotep et les preuves de sa haute considération, son fils Ahmosis a écrit sur sa stèle à Karnak:
« À celle qui a accompli les rites, pris soin de l’Egypte et veillé sur ses troupes. Elle les a protégé. Elle a ramené ses fugitifs et rassemblé ses déserteurs. Elle a pacifié la Haute-Égypte et chassé les rebelles ».
* Lire: « place de la femme dans l’Egypte antique égale et complémentaire de l’homme »
Les reines guerrières nubiennes

Une des plus grandes reines guerrieres de l’Antiquité etait Majaji, qui dirigait le groupe ethnique des Lovedu qui faisait partie de l’Empire Kushite pendant les longs siecles ou les Kushites etaient en guerre contre Rome. L’Empire cessa d’exister en 350 AD quand Méroé, le centre de pouvoir de Kush, tomba après les nombreux assaults des Romains. Armée d’un bouclier et d’une lance, Majaji commendait ses guerriers dans des batailles. Elle serait tombée dans la cite de Méroé qu’elle a défendu jusqu’à la mort.
Elle était dans la lignée des reines Ethiopiennes et des leaders militaires, dont l’une d’elle etait Candace, aussi une descandante de Kush. La première Candace, a dirigé une armée dont les guerriers montaient des éléphants. Elle a stoppé l’invasion d’Alexandre Le Grand en Ethiopie en 332 avant JC. En 30 avant JC, Candace Amanirenas a vaincus une invasion de Patronius, un gouverneur Romain d’Egypte et a saccagé la ville de Cyrène. En 937 AD Judith, une reine (juive?) Falasha, a attaqué Axum, la capitale sacrée d’Ethiopie, tuant tous les habitants de cette ville y compris les descendants de Salomon et la Reine de Saba.
Les reines guerrières Haoussa
Au cours du 10e et 11e siecles les cités-états Haoussa (Nigéria moderne) etaient dirigées par les Habé, des reines guerrieres: Kufuru, Gino, Yakumo, Yakunya, Walzana, Daura, Gamata, Shata, Batatume, Sandamata, Yanbamu, Gizirgizir, Innagari, Jamata, Hamata, Zama et Shawata. Des siecles plus tardAminatou, la fille de la reine Turunku du Songhai, au milieu du Niger, a dirigé l’Empire Haoussa de 1536 a 1573. Elle a étendu sa nation jusqu’aux frontières de la côte Atlantique, elle a fondé des cités et a personnellement dirigé une armée de 20 000 soldats dans des batailles.

Nandi, ou le retour du matriarcat chez les Zoulous

Nandi, était la mère guerrière de Shaka Zulu. Dans la société patriarcale Zoulou, Nandi est d’abord rejetée parce que mère non mariée. La culture matriarcale étant encore vivace, elle réussit à faire monter son fils sur le trône, et à restaurer la place des femmes dans la société. Elle s’est battue contre les commerçants esclavagistes et a éduqué son fils à être guerrier. Quand il est devenu roi, il établit un regiment composé strictement de femmes qui souvent se battaient dans les premieres rangs de son armée.
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nous avons approfondi la recherche sur Nandi
Nous sommes au 18 ème siècle, dans cette partie de l’Afrique nommée « Zululand », située dans l’Afrique du Sud actuelle . Tout commence lorsque le prince des Zulus, Senzangakona, rencontre Nandi Bhebhe, fille du défunt chef de la tribu des Elengani. Ce n’est pas sans insistance que le chef tentera de séduire la jeune orpheline le jour de leur rencontre. La jeune femme est en effet connue pour avoir une extrême estime d’elle-même, et pour cause, Nandi est de loin l’une des plus jolies jeunes femmes de la région.

Elancée, à la démarche féline et au port de tête majestueux, ses formes généreuses et si bien proportionnées ne laissent aucun jeune homme indifférent à son passage. C’est donc un défi de taille que Senzangakona, prince des Zulus se décide de relever quand il rencontre enfin celle dont tout le monde parle. La jeune femme qui vient puiser de l’eau dans la rivière, feint ne pas avoir aperçu ni même entendu ce chef à l’allure guerrière, à la stature impressionnante et au visage à faire fondre n’importe quelle femme de la région.
Après que ce dernier ait à maintes reprises prononcé son prénom, Nandi daigne enfin relever la tête et jeter vers ce chef audacieux un regard interrogateur. Elle sait qui il est, mais elle se doit d’obliger ce dernier à se présenter comme te prince lui promet une relation sérieuse et qui aboutirait à une union conjugale. Pour cette raison, Nandi se laisse aller.
Pourtant, lorsque Nandi tombe rapidement enceinte, les anciens et conseillers de Senzangakona lui expliquent la gravité de la situation qui se présente. Il a beau montrer tous les signes d’un homme éperduement épris et amoureux, il est hors de question qu’il pense à la prendre comme troisième épouse ! Même si les deux premières épouses ne lui ont pas encore donné d’enfants, l’enfant qui se trouve à présent dans le sein de Nandi n’est rien d’autre qu’un batard, car conçu en dehors des liens du mariage. Pour un prince, épouser une femme enceinte est non seulement inadmissible mais il s’agit d’une infraction grave des coutumes zulus.
Obligé de se soumettre aux traditions de sa tribu, et encouragé par la nouvelle de la grossesse de l’une de ses femmes au même moment , Senzangakona coupe tout lien avec Nandi, l’abandonnant ainsi seule face à sa grossesse. Dans la tribu des Elengani, elle devient un sujet de vergogne et de mépris.
C’est une prêtresse qui recueillera Nandi et lui fera comprendre que sa grossesse n’a rien d’une calamité, mais que l’enfant qu’elle porte est celui d’une grande prophétie annoncée depuis les temps anciens. Une prophétie selon laquelle un grand chef naîtra de la tribu des Zulus et révolutionnera toute la partie sud du continent africain…La prêtresse lui fera comprendre que l’orgueil qui lui est reprochée est finalement légitime car elle deviendra une grande reine, et le fils qu’elle porte, un grand roi. Nandi s’accrochera à ces paroles prophétiques dès cet instant et pour le restant de sa vie.
Senzangakona, fatigué des rumeurs circulant à son égard au sujet d’un fils illégitime et d’une femme abandonnée, change finalement d’avis et décide d’épouser Nandi . Il décide de l’accueillir, elle et son fils Chaka dans son kraal. Nandi accepte d’épouser le chef et de devenir sa troisième épouse, mais chose encore jamais faite auparavant , lors des cérémonies du mariage , c’est la future épouse elle-même qui négocie devant l’époux le montant de la dote et le prix du rachat de l’enfant illégitime.
Toute la tribu zulu est surprise de constater l’audace et le courage de celle qui savait déjà qui elle était et qui était son fils. Senzangakona, quelque part humilié devant tout son clan par cette femme effrontée et fière d’elle-même, celle qui quelques mois avant il avait séduite à la rivière, cèdera en tenant fièrement l’enfant dans ses bras.
Senzangakona se présente comme le prince des Zulus, et lui fait comprendre son attirance. Mais Nandi lui fait comprendre qu’elle n’est nullement impressionnée par son rang et qu’elle n’a pas de temps pour un plaisir éphémère.
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Llinga, etait une reine guerrière du Kongo, armèe d’un axe, un arc, et une épée elle s’est battue contre les Portugais en 1640. Les femmes guerrieres étaient communes au Kongo où la confédération de Monomotapa avait établit ses bases d’armées de femmes.
Kaipkire, une leader guerrière des Héréro, au Sud-Ouest de l’Afrique au 18e siecle, a dirige son peuple en bataille contre les commercants esclavagistes Britaniques. Il existe des documents qui relatent les femmes Héréro en combat contre les soldats Allemands jusqu’en 1919.
Mantatisi, la reine guerrière des Batlokoas, au debut du 18e siecle, s’est battue pour préserver les terres de son ethnie pendant les guerres entre Shaka Zulu et Matiwane. Elle a reussit a protéger l’heritage des Batlokwas, bien que son fils, qui est devenu roi à sa mort, fut vaincu par Mahweshwe.
Madame Yoko a dirigé et a commandé une armée de 14 groupes ethniques de la confederation Kpa Mende la plus large au 19e siecle en Sierra Leone. En ce temps là, au moins 15% des toutes les ethnies de la Sierra Leone étaient dirigées par des femmes, aujourd’hui environ 9% des femmes sont des dirigeants.
Menen Leben Amede était l’Impératrice d’Ethiopie. Elle a commandé sa propre armée et a agit en régente pour son fils Ali Alulus. Elle a été blessée et fut capturée au cours d’une bataille en 1847. Son fils l’échangea contre une rancon et elle continua à régner jusqu’en 1853.
Nehanda (1862-1898) etait une prêtresse de Mashona, une nation du Zimbabwe. Elle est devenue un leader militaire pour son peuple quand les Britanniques ont envahis son pays. Elle dirigea un bon nombre d’attaques réussies conte les Anglais mais elle fut capturée et exécutée.


Taytu Betul (1850-1918), etait une Impératrice d’Ethiopie. Pendant ses 14 ans de règne, elle a établi la capitale moderne d’Addis Ababa, elle dirigea des troupes en bataille et négocia des traités de paix. Elle prit sa retraite de la vie public après la mort de son mari.

Yaa Asantewaa (1850-1921) la Reine Mere d’un des états Asante du Ghana, diriga son armée dans des batailles continuelles contre les Britaniques jusqu’à ce qu’elle fut capturée.
Vers la fin du 19e siècle, Mukaya, la leader des Luba, peuple de l’Afrique centrale dont la nation s’étendait le long de la forêt équatoriale de la République Démocratique du Congo au nord de la Zambie, a mené des guerriers en bataille contre les ethnies ennemies et des factions rivales. Initiallement elle se battait au côté de son frère Kasongo Kalambo. Après qu’il fut tué au cours d’une bataille; elle a assumé seule le contrôle de l’ Empire et de l’armée.

Seh-Dong-Hong-Beh, était une femme leader des Amazones de Dahomey sous le Roi Gezo. En 1851 elle a dirige une armée de 6 000 femmes contre la forteresse de Egba de Abeokuta. Parce que les Amazones étaient armées de lances, de fleches, et d’épées alors que les Egba avaient les cannons des Européens, 1 200 Amazones seuleument ont survécu aux batailles. En 1892, le Roi Behanzin de Dahomey (aujourd’hui le Benin) était en guerre contre les colons Francais à cause de litiges commerciaux. Il diriga une armée de 12 000 troupes, y compris les 2 000 Amazones, en bataille. Quand des troupes Françaises tentèrent de traverser une rivière stratégique, malgré que l’armée Dahoméenne ne soit seulement équipée que de fusils, les Amazones leur ont infligé des dommages sérieux, alors que les Francais avaient des revolvers et des cannons. Elles se sont engagées dans des combats de corps a corps avec les survivants, forçant l’armée Francaise vers la fuite. Des jours plus tard les Francais ont trouvé un pont, ils ont traversé la rivière et vaincu l’armée du Dahomey après une bataille féroce. Les Amazones ont brulées les champs, les villages, et les cités plutôt que de les laisser tomber aux mains des Français.

