Le mystérieux «comté 127», une circonscription fictive du PLQ, aurait bénéficié de dons de 700 615 $, révèlent de nouveaux documents judiciaires obtenus par un consortium de médias dont fait partie Le Devoir.
Les policiers ont procédé à l’analyse des données saisies lors des perquisitions au PLQ, en juillet dernier. Un document ayant pour titre«analyse du 127» fait état d’une vingtaine d’activités de financement qui ont permis à la formation d’amasser plus de 700 000 $. Un certain «M.B.» aurait récolté 428 150 $ pour une seule activité. Or, le PLQ n’a jamais déclaré la tenue d’une activité aussi lucrative dans ses rapports du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
Les policiers doutent «raisonnablement» que les initiales M.B. sont pour Marc Bibeau.
Marc Bibeau
Ces informations proviennent des déclarations assermentées des policiers, utilisées pour obtenir des mandats de perquisition chez Schokbéton et au centre d’achat Beauward. Marc Bibeau est l’administrateur de Schokbéton et le propriétaire du centre d’achat de Saint-Eustache.
Ce collecteur de fonds bénévole pour le PLQ est considéré par les enquêteurs comme «le grand argentier» du parti sous Jean Charest. M. Bibeau travaillait en tandem avec Violette Trépanier, qui aurait été la grande responsable du financement sectoriel auprès des entreprises au sein du PLQ, de 2001 à décembre 2012.
Dans les années entourant l’octroi d’une subvention de 11 millions pour l’agrandissement de l’usine de traitement des eaux de Boisbriand, un dossier qui aurait été marqué par une conspiration criminelle, M. Bibeau et Mme Trépanier auraient été en contact téléphonique près de 500 fois.
Les documents obtenus par les médias ne constituent pas de la preuve, mais ils font état des soupçons des policiers. L’Unité permanente anticorruption (UPAC) enquête sur un «système de corruption et de collusion» qui aurait permis au PLQ de faire le plein de contributions illégales auprès des firmes de génie-conseil et des entrepreneurs, en échange de contrats ou subventions.
L’avocat de Marc Bibeau, Jean-Claude Hébert, a nié que son client ait été responsable d’une activité politique qui aurait rapporté 428 150 $. «Cette somme représente fort probablement le cumul d’un ensemble de dons personnels remis au PLQ au cours d’une période de plusieurs mois, lesquels auraient dû être comptabilisés individuellement dans ses livres, selon la loi», affirme M. Hébert.
Par la voix de son avocat, Marc Bibeau réitère qu’il n’a jamais été mêlé au financement sectoriel, et qu’il a toujours respecté la loi électorale dans son travail bénévole de collecteur de fonds.
D’autres détails suivront.
Sources: Le Devoir
Pour terminer l’article,voici un vidéo prémonitoire:
Les citoyens et citoyennes du Québec s’apprêtent à aller voter en donnant un chèque en blanc à n’importe lequel des scénarios possibles…Jugez par vous -mêmes:
L’avocate de l’ancien ministre libéral Marc-Yvan Côté a obtenu que de nouveaux documents d’enquête policière concernant le Parti libéral du Québec (PLQ) restent secrets jusqu’après les élections provinciales de lundi.
Le 27 février dernier, les enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ont mené une perquisition au domicile de Côté, qui a été ministre sous le gouvernement libéral entre 1985 et 1994, puis vice-président au développement des affaires pour la firme de génie Roche.
Peu de temps après, un consortium de médias, dont Groupe TVA, Radio-Canada et Le Soleil, s’est adressé aux tribunaux pour obtenir une copie des affidavits présentés par les policiers en soutien à leur demande pour obtenir un mandat de perquisition chez Côté.
Deux mandats cachés
Or, Me Suzanne Gagné, qui représente l’ancien élu libéral, a demandé et obtenu du juge Rémi Bouchard une ordonnance de non-publication concernant ces documents, jusqu’au 11 avril. Radio-Canada et Le Soleil ne se sont pas opposés à cette demande. Elle souhaitait protéger son client si des éléments pouvant porter atteinte à sa réputation étaient publiés.
Mercredi, Le Journal a obtenu copie des affidavits. Mais ce n’est que le 11 avril, à 17h, que tout le contenu lisible dans ces documents caviardés pourra être dévoilé au grand jour.
Un autre affidavit de l’UPAC, qui vise la perquisition à la permanence du PLQ, doit quant à lui rester secret jusqu’au 14 avril.
Commission Charbonneau
Le Journal a tout tenté pour dévoiler le contenu de ces documents avant l’élection, sans succès. Leur publication précédant l’heure prescrite par le juge pourrait être passible d’accusations d’outrage au tribunal.
Malheureusement pour les électeurs, l’information contenue dans cet affidavit ne pourra être connue avant le scrutin du 7 avril.
Les Québécois doivent également attendre après l’élection pour entendre la suite des témoignages devant la commission Charbonneau, qui s’apprêtait à aborder la question du financement politique provincial.
Le 5 mars, la commission a annoncé l’interruption de ses travaux pour un mois, en justifiant qu’elle «ne voudrait pas influencer d’une façon ou d’une autre l’électorat».
Aucune accusation n’a encore été déposée dans les dossiers de l’UPAC qui concernent le PLQ.
Marc-Yvan Côté plusieurs fois visé
►Devant la commission Charbonneau, l’organisateur politique Gilles Cloutier a expliqué avoir eu l’aval de Marc-Yvan Côté, vice-président chez Roche, pour organiser des dizaines d’élections clé en main, dans les années 1990 et 2000. Les stratagèmes de financement illégal décrits par Gilles Cloutier étaient la norme plutôt que l’exception, selon son témoignage devant la juge Charbonneau.
►Marc-Yvan Côté a également été une des figures marquantes de la commission Gomery sur le scandale des commandites.
► En 2005, lors de cette enquête publique, Côté a avoué qu’il avait reçu 120 000$ comptant destinés à du financement politique illégal pour le compte du Parti libéral du Canada (PLC). Plus tard, ces révélations lui ont valu d’être banni à vie du PLC.
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L’enquête de l’UPAC sur l’Hôpital général juif sera aussi connu plus tard
L’Hopital Général Juif de Montréal
L’émission Enquête d’ICI Radio-Canada a appris que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) enquête à l’Hopital général juif. Une affaire qui a mené récemment à la démission de deux cadres de la haute direction.
Les seuls qui ont accepté de dénoncer publiquement ce dont ils ont été témoins à l’Hôpital général juif sont des ouvriers. Ils travaillaient pour une entreprise qui avait un contrat d’entretien avec l’hôpital – R.A. Rénov-Action – et d’autres compagnies qui gravitaient autour.
Roberto Astorga
Alors qu’il oeuvrait à l’hôpital, Roberto Astorga s’est rendu travailler chez certains cadres de la haute direction, dont Kotiel Berdugo.
Roberto Astorga : « Il [Kotiel Berdugo] a tellement aimé mon travail qu’il m’a recommandé pour aller peinturer chez ses parents. On avait peinturé l’appartement au complet. »
Question : « Et ça, c’était pendant votre temps de travail à l’hôpital? »
Roberto Astorga : « Ben, on devait remplir le rapport comme si on était à l’hôpital. »
M. Berdugo dit que ce n’est pas l’hôpital qui a payé ces travaux, une information impossible à vérifier puisque ceux-ci ont été réglés sans factures, en argent comptant. Une enquête interne a été déclenchée à la suite de cette histoire.
Kotiel Berdugo
Selon nos informations, l’UPAC s’intéresse aussi à la construction de la nouvelle salle d’urgence, logée dans le pavillon K, où d’autres irrégularités ont été découvertes.
Plusieurs des compagnies qui ont participé à la construction du pavillon K se plaignent d’avoir perdu de l’argent sur le chantier.
Mais une seule aurait été dédommagée à l’époque. Et c’est grâce à de fausses factures que nous avons obtenues : 50 000 $ pour une chambre de patients et une autre pour une salle de procédure qui n’ont jamais existé.
Les factures ont été fabriquées à la demande du directeur du développement immobilier Philippe Castiel.
Les deux cadres ont démissionné dans la controverse. Leurs révélations ainsi que celles obtenues au cours de l’enquête interne pourraient éclabousser d’autres joueurs. Le ministère de la Santé et des Services sociaux suit l’affaire de près.
Les policiers de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) se retrouvent pour ainsi dire à un battement de cœur de l’ex-premier ministre Jean Charest avec les nouvelles rondes de perquisitions menées dans les entreprises de Marc Bibeau, le président de Schokbéton.
Les documents judiciaires obtenus par les médias font état de la tenue d’une activité de financement qui aurait rapporté à elle seule 428 000 dollars… sans aucune trace officielle.
Les mots «collusion entre entrepreneurs», «contrôle des soumissions», «financement politique» et enveloppes«à remettre ou à recevoir» aux bureaux de Schokbéton reviennent dans des documents caviardés, utilisés par les enquêteurs pour obtenir de nouveaux mandats de perquisition.
Ces perquisitions, faites en novembre dernier, ont permis aux enquêteurs de saisir les ordinateurs et les serveurs de Schokbéton, ainsi que toutes les images qui auraient pu être captées par des caméras de surveillance.
Les policiers seront en mesure de déterminer les allées et venues aux bureaux de Schokbéton avec d’autant plus de précisions qu’ils ont également obtenu l’accès à des courriels et des registres d’appels téléphoniques. Sans compter qu’ils ont obtenu l’aide de quelques informateurs bien placés, de toute évidence.
Marc Bibeau, grand argentier et stratège du PLQ sous Jean Charest, a défendu son intégrité dans un communiqué. Il est vrai que les informations contenues dans les documents ne constituent pas de la preuve. Il est aussi vrai qu’aucune accusation n’a été portée contre M. Bibeau.
Le mal est fait. La campagne s’annonce longue et difficile pour Philippe Couillard. Malgré toute sa bonne volonté, il ne pourra chasser l’ombre des «années Charest».
Si l’on se fie aux informations parcellaires qui ont circulé à ce jour, le processus d’octroi des contrats provinciaux aurait été affligé des mêmes tares qu’au municipal.
Des entrepreneurs triés sur le volet se seraient entendus entre eux pour se répartir les contrats, en prenant bien soin d’inonder le PLQ de contributions illégales. Un sujet en or pour l’UPAC et la commission Charbonneau, qui se garde le meilleur pour la fin, selon mes sources.
Assisterons-nous à la campagne des morts-vivants ? Combien de squelettes libéraux seront libérés du placard d’ici le scrutin ?
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