Insolite:un mystérieux animal ressemblant à un plésiosaure découvert sur une plage

Est-ce un plésiosaure?

 

 

Le corps d’une créature inconnue avec un long cou et une petite tête, ressemblant étrangement à un plésiosaure – ou au mythique monstre du Loch Ness – a été trouvé sur une plage en Géorgie, aux États-Unis. Pour les spécialistes, il pourrait en fait s’agir d’un cadavre de requin décomposé.

Un animal étrange échoué sur une plage de Géorgie a récemment fait la une des journaux. En cause : sa ressemblance avec le légendaire monstre du Loch Ness. Certains y voient plus un plésiosaure, ce grand reptile marin qui évoluait au Mésozoïque. Un touriste américain, Jeff Warren, a en effet remarqué l’animal au long cou alors qu’il naviguait avec son fils près de l’île de Wolf. Il a ensuite filmé la scène. Par ailleurs, les oiseaux commençaient déjà à « picorer » l’animal quand il a été retrouvé.

Avec son long cou et ses ailerons, l’animal de 1,5 mètre ressemble ici plus à une sorte de monstre marin préhistorique qu’à tout ce que nous connaissons aujourd’hui dans les océans. Pour l’heure, les experts de l’US Fish and Wildlife Service se posent encore des questions. Mais Internet s’est également chargé de l’affaire. Il existe en effet une légende locale sur l’existence de « Altie » ou « Altahamaha-ha » –  qui n’est autre que la version géorgienne du monstre du Loch Ness.

Dan Ashe, directeur du Fish and Wildlife Service des États-Unis, note en revanche que les animaux marins se décomposent souvent de cette manière, ressemblant à un plésiosaure avec un long cou et une petite tête. Plus précisément, il suggère qu’il s’agit ici un requin-pèlerin, le plus grand poisson du monde après le requin-baleine, et le plus grand poisson de l’Atlantique nord. Celui-ci peut atteindre 12 mètres de long pour un poids d’au moins 4 tonnes.

Le requin-pèlerin ne figure pas sur la liste des espèces protégées par la loi française. Il est cependant considéré comme une espèce menacée depuis 1996 par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). En Atlantique nord-est, l’espèce est considérée comme en danger d’extinction depuis 2000.

 

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Découverte en Russie d’une nouvelle espèce fossile de reptile marin

Une nouvelle espèce fossile de plésiosaure, un grand reptile marin de l’époque des dinosaures, a été mise au jour par une équipe internationale de chercheurs, parmi lesquels figure un paléontologue de l’Université de Liège (ULg).

« Cette découverte change profondément la compréhension de l’évolution de ces dinosaures », s’est félicitée l’ULg jeudi.

Un fossile « exceptionnellement bien conservé »

C’est un fossile pliosaure qui a été découvert en 2002 sur la rive droite de la Volga, près de la ville d’Ulyanovsk en Russie et qui fait l’objet d’une nouvelle étude publiée cette semaine dans la revue Current Biology. L’équipe de chercheurs y décrit les caractéristiques de ce fossile « exceptionnellement bien conservé » datant de la période du Crétacé inférieur (il y a environ 130 millions d’années).

 

Cette étude suggère que les pliosaures ont pu se diversifier à nouveau abondamment après l’extinction de la fin du Jurassique mais qu’ils ont ensuite fait face à une autre extinction qui, cette fois, les a anéantis définitivement.

Un crâne de 1,5 m de long

Dans la famille des plésiosaures – qui représentaient le groupe le plus diversifié de tétrapodes aquatiques il y a 200 à 66 millions d’années avant notre ère -, les pliosaures se caractérisaient par un grand crâne de 2 mètres de long, des dents énormes et des mâchoires puissantes. Ils étaient les prédateurs supérieurs des océans.

Le crâne de cette nouvelle espèce mesure 1,5 mètre de longueur et son rostre est très mince, ressemblant à celui d’animaux aquatiques qui mangent des poissons comme le Gavial (une espèce de crocodile) ou certaines espèces de dauphins de rivière. « C’est la caractéristique la plus frappante, qui suggère que les pliosaures ont colonisé une gamme beaucoup plus large de niches écologiques que pensé précédemment », souligne Valentin Fischer, chargé de cours à l’ULg et auteur principal de l’étude.